Life is a Story... Make of me an old Story... [FE Aiden]

La vie. Qu'est ce que la vie réelle? Une espèce de chose qui passait sans que l'on puisse en sortir quand on en avait envie. Aux yeux de Némesis, c'était bien cela. Elle ne comprenait pas, qui, ou quoi pouvait faire qu'une personne, pourtant nageant dans le bonheur méritait de vivre la même chose que ce qu'elle allait vivre, que ce qu'elle vivait elle même. Un simple courrier pouvait-il détruire la vie d'une personne? Oui, maintenant elle en avait la certitude. Ignorant ce qu'elle avait pu faire ou dire pour mériter un tel sort, elle devait maintenant vivre en sachant qu'elle mourrait dans 1 an... Un an. C'était bien trop court. C'était pour cela qu'elle vivait seule maintenant. Seule en Angleterre, seule sans l'homme qu'elle aimait...

Un matin. Un matin ordinaire. Elle se leva doucement de son lit en se passant une main dans les cheveux. Depuis combien de jours n'avait-elle pas quittée sa chambre d'hôtel? Beaucoup trop. Elle refusait de sortir pour ne pas prendre le risque de se lier avec les gens et par conséquent, de les faire souffrir quand viendrait l'heure de sa mort, mais elle n'était pas faites pour rester enfermé. Elle qui avait pour rêve d'enfant d'être danseuse étoile et de danser à travers le monde se retrouvait oppressé dans un monde dont elle ignorait comment sortir et où elle n'avait plus rien à faire. Où es tu Aiden? Que fais tu? J'aimerais tant que tu me dises que je suis devenue un souvenir... Parce qu'un souvenir ça reste alors que moi, je vais partir.

Après un rapide passage sous l'eau chaude, la jeune femme enfila une jupe noire et un chemisier de la même couleur avec un foulard autour du cou noir à petit carreau blanc. Elle laissa ses cheveux tomber en cascade sur ses fines épaules musclé et passa une couche légère de maquillage sur son visage. Elle était bien trop pale à force de rester enfermé. Être pâle lui rappelait à quel point elle pouvait être malade, lui rappelait à quel point sa mort se rapprocher à grand pas. A quel point, d'ici quelques temps, elle serait morte. Ne laissant rien dans l'histoire. Mais surtout, ne faisant souffrir personne. Du moins, elle l'espérait. Avoir quitté la France n'était pas chose facile. Mais peut-être qu'Aiden trouverait une femme capable de le rendre heureux... Mais surtout, capable de vivre à ses côtés au fur et à mesure des années. Aiden, si tu savais comme j'aurais aimé être Madame Grimm Blake... Tu me manques ... Sois heureux....

Quelques heures plus tard, la jeune femme attrapa son manteau noir, portant elle même son deuil et posa un béret très français sur ses cheveux. C'était comme ça. A défaut d'avoir quelqu'un pour la pleurer, elle portait son fardeau seule. Il le fallait. C'était mieux ainsi. Où pouvait-elle aller à cet heure? Un seul endroit parviendrait à l'apaiser un minimum. De son pas léger et gracieux elle pris le chemin d'une petite librairie où elle aimait flâner et se souvenir... Elle entra dans la petite boutique, saluant le gérant et pris immédiatement le rayon des comtes et surtout chercha le nom de Blake. Quelques minutes plus tard, elle s'asseyait sur le sol de la librairie. La vie est une histoire que nous nous devons d'écrire, tu me faisais rêvé avec cette phrase....

Lisant le livre qu'elle connaissait par cœur, la jeune femme était tout simplement plongée dans ses pensées. Elle le revoyait remettre le manuscrit à son éditeur, l'emmener au restaurant pour fêter ça, l'embrasser en discutant de leur fiançailles future, elle évoquant un prénom qu'elle aimerait donné à un éventuel bébé, eux rentrant chez eux, lui l'embrasser doucement dans le cou, eux faire l'amour dans leur chambre... Des larmes se mirent douloureusement à couler le long des joues de la jeune fille. Une seule personne aurait été capable de faire disparaître ces larmes du visage doux de Némesis....

" Aiden..."

Une journée comme une autre. Un matin comme un autre … Depuis son arrivée en Angleterre 6 mois plus tôt tout lui semblait si monotone. Certes il avait été dépaysé, mais ça n’avais pas duré longtemps, après tout ce n’était pas comme s’il ne connaissait pas ce pays. Aiden y avait passé une bonne partie de ses vacances lorsqu’il était enfant, sa mère étant anglaise.
Il avait mis longtemps avant de décider à changer de pays, quitter la France avait été un nouveau départ difficile à prendre, mais il fallait bien avancer. Pendant longtemps il s’y était refuser, en espérant la croiser dans la foule, mais il fallait s’y faire, si elle était parti sans un mot ce n’était pas pour rien. Elle ne se laisserait pas rattraper si facilement. Mais pourquoi ? La question le torturait encore maintenant alors qu’il essayait encore de se convaincre de passer à autre chose, pourquoi l’abandonner ainsi ? Il ne comprenait toujours pas. C’était sans doute cette seule question qui le rattachais encore Némésis, elle revenait encore et encore. Qu’avais t’il fait de travers ? Qu’avait t’il raté ? Sans cette question, il serait passais à autre chose, du moins Aiden essayait de s’en convaincre. Mais quoi qu’il arrive c’était trop tard pour avoir une réponse, surtout maintenant qu’il avait changé de pays.

Il tourna la clé dans la serrure, fermant la porte. Aiden soupira, il n’avait ni le courage, ni l’envie d’écrire ce matin, pas enfermé chez lui du moins .Parfois, le sorcier s’en voulait d’être parti, mais s’il voulait vraiment l’oublier, venir à Londres était sans nulle doute la meilleur des solutions. Le vent l’accueillit lorsqu’il déboucha dans la rue, Londres et sa météo si clémente … Le sorcier eut un léger sourire en coin, il était ici depuis un bon moment, mais en bon français, il s’amusait encore des clichés sur l’Angleterre. Evidemment, le jeune homme ne les prenait pas vraiment au sérieux, pour lui tout était source d’émerveillement, tout pouvait lui servir pour écrire, même le mauvais temps … Cependant son sourire se fana rapidement, et son visage redevint pensif. Dernièrement ses livres avaient tout de même pris une tournure plus tragique, heureusement pour lui, ils ne s’étaient pas moins vendus, mais Aiden s’en rendait bien compte. Ça commençait à s’estomper, l’humour à revenir peu à peu, mais ce n’était pas encore la même chose. Sa façon d’écrire reflétait sa façon d’être, et ce qu’il voyait lorsqu’il écrivait était loin de le rassurer sur son état.

Evidemment à l’extérieur ça ne se voyait pas, il essayait de rester égal à lui-même. Lors des soirées ou son éditrice l’obligé à se rendre, Aiden essayait tant bien que mal de faire bonne figure, et c’était sans doute le seul moment ou il avait l’impression d’agir comme avant. Il avait toujours détestés ses réunions mondaines ou tout le monde essayait de se faire sa petite pub et d’élargir ses relations. Le sorcier détestait l’hypocrisie qui y régnait toujours, il préférait largement être chez lui à taper son nouveau roman … Apparemment c’était bon pour les affaires d’y aller, ce qu’il se fichait comme de la guigne ! Mais son éditrice ne lui laissait pas vraiment le choix …

A force de marcher, le sorcier passa devant la devanture d’un café. Aiden hésita un instant, il aurait peut être du attendre avant de s’en prendre un, vu le nombre qu’il buvait par jour ; quoi qu’en y repensant il n’était justement plus à un prêt. Après quelques minutes dans la file d’attente, l’écrivain ressortait avec son café en main et repris son chemin au hasard des rues.
Certains matins, il aimait se balader ainsi, ne sachant jamais sur quoi il allait tomber, une scène, une phrase, un objet, l’inspiration pouvait arriver de n’ importe où et même parfois de n’importe qui. D’une certaine manière, le fait de connaitre ses rues bien moins que celle de Paris l’aidait beaucoup, il avait vraiment l’impression de se perdre dans une ville inconnu … Même si au fond ce n’était pas qu’une impression, vu que parfois il rentrer bien plus tard que prévu parce qu’il s’était trompé de rue.

Finalement son attention fut attirée par une petite librairie au coin de la rue. Il aimait ses endroits, normal pour un écrivain. Mais pour lui c’était un endroit ou pouvait toujours faire une découverte quel qu’elle soit … Et avec une curiosité plus amusé qu’orgueilleuse, Aiden se demanda s’il y avait certain de ses exemplaires à l’intérieur. Il finit par rentrer à l’intérieur pour y jeter un œil, plus pour découvrir un nouvel auteur pour que voir ses propres romans. Il erra rapidement parmi les rayons, puis finit par choisir un livre dans un des rayonnages.

Mais alors qu’il le feuilleter rapidement, il eut l’impression d’entendre son prénom, et pas par n’importe qui. Aiden secoua la tête, s’il se mettait à entendre des voix c’était vraiment que son état était pire que ce qu’il pensait. Cependant il entendit distinctement le bruit des larmes …Fronçant les sourcils, le sorcier regarda à travers l’étagère, mais personne n’était debout de l’autre coté. Encore une fois, Aiden crut avoir halluciné, mais une idée soudaine le fit changer d’avis. S’accroupissant à demi, il enleva les quelques livres devants lui, juste assez pour apercevoir l’allée voisine. Jamais, il n’aurait crut voir ce visage ici ….

« Némésis »

murmura-t-il effaré.

Elle ne devait plus pleurer, c'était mal de pleurer. Cela ne faisait que réveiller les souvenirs.... Il ne fallait pas qu'elle se souvienne, il fallait qu'elle oublie... Non. En réalité il ne fallait pas qu'elle oublie. Mais de son côté à lui, il fallait qu'il oublie. Elle avait besoin de se souvenir. C'était la seule chose qui lui permettait de se battre pour vivre encore. Quelques mois. Dans quelques mois, sa vie serait terminée... Elle mourrait seule. Personne n'aurait plus à s'inquiéter pour elle. Mais ce qui lui manquerait sans doutes le plus était de pouvoir se souvenir. De se souvenir de lui, de son odeur, de ses manies... Mais peut-être que c'était ça mourir. être plongé éternellement dans des souvenirs. Vivre dans ce qui a été et plus dans ce qui est... Ce serait peut-être... Supportable. Peut-être pas, mais elle pourrait faire un effort pour l'affronter. Il passerait à autre chose, et elle ne serait plus là pour y penser... Parce que même si elle voulait qu'il soit heureux, elle souffrait beaucoup de ne plus être à ses cotés... Souviens toi de nous quand tu épouseras une femme Aiden...

Flash Back

Il devait être 5 ou 6 heures du matin. Némesis avait toujours été une lève tôt, du moins quand elle dormait seule. Elle aimait particulièrement se promener dans Paris le matin alors que la ville semblait encore endormie. C'était quelque chose d'assez magique. Elle marchait donc tranquillement dans une petite robe rose tagada. Puis quelque chose avait attiré son attention alors qu'elle était tranquillement sur un banc en train de lire un livre qu'elle avait acheté quelques mois plus tôt. Elle vit une file de personnes commencer à se constituer devant la librairie. Elle s'approcha pour voir de quoi il s'agissait et découvrit qu'il s'agissait d'une séance de dédicace du fameux auteurs dont elle était en ce moment même en train de lire le roman. Hésitant d'abord quelques secondes, elle s'installa rapidement à la file, elle se sentait un peu l'âme d'une gamine qui attendait de rencontrer son chanteur préféré. Peu à peu, elle avançait à l'intérieur de la petite librairie. Peu à peu elle approchait de l'auteur qu'elle espérait rencontrer.

Finalement, une petite heure plus tard, elle arriva devant la table où elle était installée. Elle le vit et se mit à rougir et surtout à se sentir comme une idiote. Cet homme, elle était certaine de l'avoir déjà vu le jour où elle avait acheté le fameux livre. Non de Dieu! Elle ne l'avait même pas reconnu ce jour là... Ce fut dans un léger baragouinage qu'elle le salua. Il lui demanda comment elle s'appelait et elle parvint à esquisser un petit sourire et à prononcer son prénom en le regardant timidement. Quelques minutes plus tard, elle sortait de la librairie et parcouru des yeux la fameuse dédicace " A Némésis, la plus jolie des têtes en l'air. Aiden." et en plus petit dans une autre couleur elle pu lire: " 06-65-77-89-12- Samedi -20 heures - café de la gare . " Elle crue rêvé.

Retour temps.

Elle se souvenait parfaitement de ce jour. Et elle se souvenait parfaitement s'être rendue au rendez vous ce samedi. Ils avaient passés une soirée tout simplement merveilleuse. Ils s'étaient souvent revus après cette soirée. Puis un jour il l'avait embrassé... Non, pour être exact, ils s'étaient embrassés avec un amour sans limite et une fougue surprenante. A cette pensée elle sentit ses larmes couler encore davantage le long de ses joues. Pourquoi les jolies choses étaient celles qui faisaient le plus pleurer? Sans doutes parce qu'elles étaient les plus belles et celles pour lesquelles se souvenir était le plus difficile. Aiden, je t'en supplies.... Sauve moi de ce monde... Qu'est ce que je raconte? Non... Oublie moi, c'est sans doute préférable. Pour toi en tout cas.

Elle entendit des bruits de pas dans les rayons de la librairie, mais elle n'y prêtait pas franchement attention. Elle avait autre chose à faire que se soucier d'un illustre inconnu. Au contraire, elle n'avait pas besoin des inconnus. Elle ne pouvait plus se lier. Si elle se liait avec de nouvelles personne, elle en ferait souffrir encore davantage en mourant. Alors ils fallait qu'elle se concentre sur elle et sur cette maladie qui la tuerait à petit feu. Qui la tuait à petit feu pour être exact.

Puis, se passa quelque chose qui ne pu que la surprendre. Elle se frottait les yeux et vit quelques livres partir de l'une des étagères, sans doute l'inconnu qui voulait les feuilleter. Mais c'est alors qu'elle entendit une voix, une voix qu'elle connaissait parfaitement, prononcer doucement son prénom. D'un ton effaré. Elle se tourna brusquement vers la source de cette voix. Qu'est ce qu'il faisait ici? Pourquoi était-il là? Elle était pourtant certaine qu'il était encore en France et qu'il filait probablement le parfait amour avec une délicieuse femme... Passant doucement une main à travers le petit trou de l'étagère elle la passa sur la joue du jeune homme comme pour s'assurer qu'il était bien réel. Elle dit, les yeux encore humide et la voix tremblante.

" Qu'est ce que tu fais là.. Tu aurais du faire de moi un souvenir... "

Il avait toujours crut qu’on pouvait découvrir les choses les plus intéressantes et fantastiques dans une librairie, mais là ça dépassait complètement tout ce qu’il aurait pu imaginer. Les livres avaient tous leurs secrets , la raison de leurs création , le message qu’ils devaient faire passer ,et malgré toutes ses découvertes , Aiden n’avais jamais été aussi surpris qu’aujourd’hui Il avait beau voir son visage , là , juste devant lui , c’est à peine s’il y croyait … impossible …il avait juste du discerner un trait semblable sur le visage de la jeune femme en face de lui , et avait imaginer que c’était elle … Il n’y avais aucune raison pour que Némésis soit ici , dans une librairie perdue au milieu de Londres.

Et pourtant, l’illusion de disparaissait pas, et le visage de la sorcière semblait être bien là. C’était pourtant tellement improbable, Némésis avait disparut du jour au lendemain, alors qu’ils étaient en France … qui aurait crut qu’il la recroiserai ici ? Aiden avait tellement espéré la croisé lorsqu’elle avait disparue, à chaque coin de rue, il avait crut l’apercevoir … mais évidemment ce n’était jamais elle.
Finalement en voulant essayer de l’oubliait, il était venu ici, sachant pertinemment qu’il n’avait aucune chance de la croiser ici ; et pourtant …

Se décider à partir avec été un des choix les plus dures qu’il avait eut à faire. Qui sait si en restant, il n’aurait pas finit par la croiser ? Mais à force de scruter chaque coin de rue, il aurait finit par devenir fou ; Aiden avait donc réussit à se persuader que déménager et passer à autre chose était la meilleur des solutions. Mais oublier une personne après tout ce qu’il avait vécut ensemble, il n’était pas certain d’en être capable.

Aiden revint brusquement à la réalité lorsqu’il sentit la main de la jeune femme contre sa joue : c’était bien elle, ça ne faisait aucun doute. Mais savoir qu’il s’agissait de la bonne personne, que c’était bien Némésis qu’il avait en face de lui, ne l’aidait pas à se faire une meilleur idée de la situation ; c’était bien pire. Comment ? Pourquoi ? Les questions se bousculaient dans son esprit… L’écrivain ne comprenait pas ce qu’elle pouvait bien faire là. Et pire il avait peur de ce que sa présence ici représentait. Mais pourquoi donc était t’elle partie ? Cette simple question le torturait depuis son départ, et la présence de la sorcière ici ne faisait qu’attiser encore plus sa souffrance.

" Qu'est ce que tu fais là. Tu aurais du faire de moi un souvenir... "

La première question lui parut tellement hors du contexte. Ce qu’il faisait là ? Un écrivain dans une libraire, ça n’avais rien de surprenant. Alors qu’une femme qui avait disparu de sa vie aussi soudainement, qui réapparaissait de la même manière, là il y avait matière à se poser des questions. Pendant longtemps, Aiden avait craint qu’il ne lui soit arrivé quelques choses, ce qui aurait expliqué qu’elle disparaisse ainsi. Un accident était si vite arrivée…Mais cette idée étant trop effrayante, il avait préféré imaginer autre chose ; mais rien ne lui avait parut plus probable.

Pourtant, c’était bien une Némésis, saine et sauve qui était là. Il leva sa main de manière à saisir la sienne, comme pour s’assurer qu’elle était bien là, que tout ça était bien réel. Mais si elle était bien vivante, pourquoi avait t’elle fuie ? Pourquoi disparaitre ainsi sans le prévenir ? Qu’avait t’il fait de mal ?

« Pourquoi ? »

réussit’ il finalement à articuler

La deuxième partie de sa phrase lui sauta soudain aux yeux. Faire d’elle un souvenir ? Pourquoi donc l’aurait t’il oublier ? Il n’avait même pas pu le faire …Mais ce qui lui déplaisait par-dessus tout c’est que ce soit elle qui le lui dise. Pourquoi donc voudrait-elle qu’il l’oublie ? Pour être parti ainsi, avait-elle si peu de considération envers lui ? Lui était t’il si peu important ?

Pourtant tout dans la réaction de Némésis démentait les idées qui lui venaient à l’esprit. Si elle l’avait sciemment quittée pourquoi donc était t’elle dans cet état ? Pourquoi donc prononçait-elle son nom sur le sol d’une librairie ? Evidemment essayer de comprendre chacun de son coté d’un même rayon n’était pas vraiment très pratique, mais le sorcier avait peur qu’elle disparaisse si jamais il la lâché, ne serait ce qu’un instant.

« Je ne comprend pas »

dit t’il en fronçant les sourcils

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» This is a story of boy meets girl, but you should know upfront, this is not a love story.
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