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 Les pires histoires sont des histoires de famille.

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MessageSujet: Les pires histoires sont des histoires de famille.   Les pires histoires sont des histoires de famille. EmptyDim 24 Oct - 0:25

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Qui aurait pu croire qu'un jour je retrouverais ma famille, vivrais une nouvelle vie, serait enfin heureuse. Je m'étais toujours dit que ma vie se résumait à la violence, semer la terreur, tuer ... Mais depuis ma rencontre avec Jessica, j'avais compris que je valais mieux que ça. J'avais la chance, de pouvoir vivre une seconde vie, je ne devais pas la gâché, j'avais beaucoup de mal à réaliser ce qu'il m'était réalisé. J'avais fait la connaissance de Jessica Anna Gordon qui s'est révélé être ma grande sœur, de même pour Jade Anna Peterson. J'étais donc la petite dernière de ce trio qui me tarde de pouvoir réunir.

Et puis j'avais découvert une autre facette de ma mère, cela répondait à mes questions désormais. J'étais plus qu'impatiente de retrouver cette autre soeur, Jade. Nous allions enfin être réunis et plus personne ne pourra nous séparer, du moins c'est ce que je voulais qu'il se passe. Savoir que désormais je n'étais plus seule me soulageait, je n'avais pas besoin de me cacher derrière un masque ou jouer un double jeu, j''allais pouvoir être moi, ne plus craindre d'être espionné, tuer ou pire encore. J'étais devenue une personne normale, pouvant respirer un peu, profiter de la vie et surtout vivre normalement. Je crois bien, que c'était cet aspect là qui me manquait le plus. Je passais la plupart de mon temps à tuer des gens, des innocents peut-être, mais j'obéissais aux ordres, voilà ce que j'étais, une vulgaire marionnette. Je ne vivais que pour tuer.

Je pouvais avouer mes plus sombres secrets à ma sœur qui restait à mes côtés et cela me faisait énormément de bien car toutes les personnes que j'avais aimées ont perdu la vie et c'est quelque chose que je ne pourrais jamais oublier, jamais je ne m'étais remise du décès de mes parents, du meurtre de la vieille femme. Tous ces événements traumatisants de ma vie était désormais derrière moi, une nouvelle Joyce allait naitre et ça je le dois à Jessica et Jade. J'avais encore beaucoup de mal à réaliser ce qu'il se passait, des sœurs, vraiment ? Une personne à laquelle on pouvait se confier, demander conseil, quelqu'un qui sera toujours là à vous soutenir, je ne connaissais pas ça. J'allais le découvrir dès aujourd'hui.
Depuis nos retrouvailles, Jessica et moi nous étions mis en tête de retrouver Jade au plus vite. La mission de Jessica allait bientôt se réaliser et j'avais hâte que ce jour arrive. Chacune d'entre nous essayait de retrouver la piste de notre sœur, mais au début, cela n'avait pas été très positif. Nos recherches durèrent plusieurs jours sans aucune information ou piste, mais ce n'était pas le moment de baisser les bras.

Je profitais de mon don pour me dissimuler et essayer de collecter des informations, mais heureusement un jour, quelque chose de très important fit surface enfin. Aussi étrange que cela puisse paraître Jade apparut devant moi, mais elle ne pouvait pas me voir étant donné que j'étais caché, c'était comme si le destin chercher à nous réunir. Je restais figé sur la ressemblance que j'avais avec elle, ce fut exactement comme avec Jessica. Je profitais de cette chance pour la suivre pour en savoir davantage et cela dura plusieurs jours, ce qui m'avait permis de savoir où elle habitait, les lieux qu'elle fréquentait le plus souvent. Une fois toutes ces informations récolter, je me fis un plaisir de tous raconter à Jessica qui sauta sur occasion pour coincé Jade et lui avouer la vérité. Ce qui m'avait étonné d'ailleurs était le fait que la jeune femme sortait majoritairement la nuit, voir souvent. Il faut dire que je pouvais l'espionner qu'en fin de journée, mais cela ne s'arrête pas là, elle vagabonde souvent avec un jeune homme qui, les soirs de pleines lunes, se transforme en loup-garou, ce qui ne m'avait pas rassurée du tout, elle n'était tout de même pas loup-garou ? Non je l'aurais remarqué ...

Le lendemain, nous étions prêtes pour le grand moment. Discrètement Jessica et moi, suivirent Jade dans une ruelle assez sombre, cela ressemblait étrangement à l'instant où Jessica était apparus de nulle part. Je m'approchais d'elle, toujours sous ma forme de renard, pour ne pas l'effrayer. C'est seulement lorsqu'elle entendit des bruits de pas qu'elle se retourna et découvrit un renard sorti de nulle part et surtout en pleine ville. La seconde d'après Jessica était à mes côtés, je décidais donc de reprendre ma forme humaine.
Je préférais ne rien dire, de façon à laisser parler Jessica qui était l'aînée et c'était grâce à elle que nous en étions là désormais.





Dernière édition par Joyce A. Miller le Ven 29 Oct - 22:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les pires histoires sont des histoires de famille.   Les pires histoires sont des histoires de famille. EmptyDim 24 Oct - 15:54

    Je ne savais pas trop ce que je ressentais. Retrouver une famille, après l’avoir toute perdue là-bas aux États-Unis… Pouvoir espérer en retrouver même si cela ne me rendra jamais ce que j’avais perdu … J’avais tellement perdu là-bas… J’y avais laissé à deux reprises l’amour dont j’avais pu être épris. Par deux fois. La naissance de ma fille aurait pu me procurer du réconfort quant à la perte de celui à qui j’avais donné mon cœur. On m’avait pris les deux ; je n’étais plus que l’ombre de moi-même depuis si longtemps. - Mais l’espoir que peut-être j’avais encore de la famille m’avait tenue jusqu’ici -. Je ne pouvais m’empêcher de songer qu’il était mort parce qu’il m’avait épousée et de ce point de vue là, c’était à cause de moi. Indirectement, j’étais coupable de sa mort… Cette pensée qui, de plus en plus fréquemment, me harcelait l’esprit me mettait dans un tel état d’esprit que j’en venais à regretter de n’être finalement pas restée avec lui, de n’être finalement pas morte avec lui. Nous aurions été ensembles au moins… Ou encore, je regrettais de ne pas être morte à sa place, mais que lui continue à vivre…

    J’avais perdu l’habitude des relations humaines, j’avais perdu l’habitude des sentiments… Que ressentais-je ces jours-ci ? Je ne pouvais dire. Il me semblait même avoir perdu la capacité d’analyser tels et tels sentiments, de dire à quoi ils s’apparentaient… Il est particulièrement étrange de ne pouvoir dire, dans une telle situation, ce que vous ressentiez précisément ; de ne pouvoir savoir si c’était du soulagement, de l’espoir, du bonheur… Du bonheur, sans nul doute que ça ne l’était pas. Je ne pouvais plus être parfaitement heureuse ; j’avais trop laissé derrière moi… J’avais trop perdu de choses pour pouvoir un jour ressentir quelque chose qui put s’assimiler à du bonheur. Ce devait être du soulagement, oui mêlé à quelque chose qui ressemblait à de la joie… Quoiqu’il en soit, j’avais oublié ce que cela faisait de ne plus être seule. Pendant deux ans, j’avais appris à ne compter que sur moi-même, à ne plus faire confiance à quiconque. Aujourd’hui, j’avais retrouvé une sœur ; je pouvais lui faire part de mes pensées, de mes inquiétudes… Bien que je ne le fasse pas réellement. Je demeurais secrète. Je préférais écouter les autres plutôt que de m’attarder sur mes propres inquiétudes. Car moins j’y pensais, mieux cela était pour moi.

    Tout simplement, cela faisait étrange de recommencer à pouvoir penser à deux.

    Retrouver Joyce m’avait déterminée plus que jamais ; cela m’avait rendue espoir de retrouver Jade un jour, celle dont j’avais été séparée à l’âge de trois ans pour être mise dans une famille différente… Nous habitions dans un coin totalement opposé des Etats-Unis ; pourtant c’était elle qui était la plus proche de moi… Proche et cependant trop lointaine. Je ne l’avais jamais plus revue. Qu’était-elle devenue ? Je n’en savais rien. Mais, aujourd’hui, je semblais munie d’une force que jamais plus depuis la perte de mon mari et de mon enfant je n’avais ressenti. Peut-être cela venait-il du fait que nous étions deux à présent, que le fardeau était partagé, et donc moins lourd. Joyce sortait tout le jour et sous la forme plus discrète de son animal et faisait des recherches dans toute la ville… Moi aussi de mon côté, je sortais, je tentais de suivre toutes les pistes possibles et inimaginables, je visitais tous les lieux où ma sœur pourrait se trouver… J’étais convaincue de la reconnaître, au premier coup d’œil, même sans l’avoir vue durant ces longues années. Évidemment, j’y allais le jour. Je ne pouvais pas me douter… Si cela se trouvait, les lieux que je fouillais le jour, elle les parcourait la nuit… Qui sait ? Si seulement j’avais su, nous aurions perdu moins de temps à la rechercher…

    Cela ne donnait souvent rien non plus quand le soir Joyce revenait… Au fil que les semaines s’écoulaient, mon espoir faiblissait peu à peu. Chaque soir un peu plus…. Je craignais qu’elle ne fût perdue. Je ne l’ai jamais dit à Joyce… J’ignore si elle devinait en me voyant chaque soir que la mauvaise nouvelle qu’elle n’avait rien découvert influait autant sur mon état d’esprit. Pourtant, j’avais longtemps cru pendant des années que je m’étais assez préparée pour toutes les épreuves… Toutes sauf celle-ci de toute évidence. Toutes, sauf celle à laquelle je n’osais pas même penser que je pourrai échouer.

    C’est pour cela que lorsqu’elle rentra un soir en m’annonçant qu’elle avait peut-être une piste, je crus que j’allais sauter sur place ; je lui demandais tout en détail sur tout ce qu’elle avait trouvé, lui demandant de n’omettre aucun détails. Je voulus me précipiter immédiatement pour aller vérifier si, oui ou non, il s’agissait bien de Jade… Mais Joyce calma mes ardeurs. Demain il serait temps… Pour moi, j’avais attendu déjà trop longtemps. Je passais la nuit, et les suivantes, dans la plus extrême des impatiences. Elle m’avait dit qu’elle ne la voyait que la nuit… Je m’interrogeais sur ceci, que je trouvais étrange… Lorsqu’elle m’évoqua qu’elle la voyait souvent avec un jeune homme qui, n’était autre qu’un loup garou les nuits de pleine lune, mes frayeurs du passé reprirent le dessus et je ne cessais d’en faire les cauchemars la nuit venue… Longtemps dans mon lit, je restais éveillée, sans pouvoir dormir, les yeux hagards, craignant de m’endormir comme si d’un moment à l’autre mon père aurait soudain resurgit… Cet homme que j’avais tué.

    Le lendemain – soir évidemment-, nous suivîmes la silhouette qui était celle de Jade, jusque dans une ruelle sombre et déserte, comme le jour où j’avais trouvé Joyce. Je ne sais pas comment je parvenais à marcher ou à dissimuler la tension extrême qui émanait de ma démarche bien qu’inconsciemment. Je ne savais pas comment elle allait prendre la nouvelle…. Par quoi devions-nous commencer ? Par quoi devais-je commencer ? Je laissais le renard – Joyce – marcher devant ; j’avais besoin d’un peu de temps de temps, je crois, pour prendre au fond de moi l’énergie nécessaire pour ne pas craquer, encore une fois… Tellement concentrée que je fus que mes traits se crispèrent, accroissant davantage encore cette sensation de distance, froide, que les autres pouvaient observer sur moi. Cela n’avait rien à voir avec ce qu’ils pensaient que cela signifiait, mais davantage pour me protéger de moi-même. Ils ne pouvaient le savoir. Je m’arrêtais enfin à côté du renard qui bientôt, repris sa forme humaine. Joyce se tenait à côté de moi. Je n’eus pas un seul mouvement ; je restais comme bloquée… Allais-je craquer maintenant que j’arrivais à la fin du but que je poursuivais depuis trop longtemps ? Depuis que nous nous étions retrouvées séparées après l’orphelinat, je la retrouvais… J’étais plus certaine de moi que lorsque j’avais abordé Joyce ; car cette fois-ci j’avais une certitude plus accomplie quant au fait de l’identité de la jeune femme…

    Cette dernière s’était retournée en entendant des bruits de pas se rapprocher. Nous nous retrouvâmes alors tous face à face… Réunies… Pourtant, ce n’était pas les habituelles démonstrations de chaleur que des sœurs avaient en la présence de l’une et l’autre. Normal… Comme Joyce, Jade devait se demander qui étaient ces deux folles qui la suivaient, qui n’osaient plus bouger maintenant qu’elle s’était retournée. Elle ne savait pas. Il fallait parler… Si nous ne disions rien, nous allions laisser une occasion s’échapper… Et j’avais suffisamment attendu de temps comme cela ! Mais je n’osais pas bouger, aucun mots ne parvenait à ma compréhension, ou ne parvenaient à sortir en tous les cas…

    « Jade... »

    Le nom à la consonance familière bien que pourtant si étranger résonna dans le silence de la ruelle. Se répercutant une ou deux fois en échos, le son s’éteignit peu après. Il fallait que je me ressaisisse. C’était moi l’aînée, je devais me lancer à l’eau ; mais curieusement, je semblais la moins capable de retrouver mes moyens en ce moment présent. Alors… Alors, il s’agissait donc d’elle cette sœur de laquelle j’avais été séparée à partir de trois ans… Le vide total, le néant… Impossible de me rappeler ces brefs moments de l’enfance où nous avions joué ensembles… Quoiqu’il en soit, mise à part sa peau qui semblait d’une clarté quasiment lunaire – sans défauts -, et presque surnaturelle, je ne pu m’empêcher d’admirer son teint pendant quelques secondes… Il y avait quelque chose qui était… Étrange ; une impression saisissante qui me fit me demander qui elle était ? Il était certain en tous les cas que sa vie n’avait pas été aussi atteinte de malheur que moi… J’avais souvent remarqué que les épreuves que la vie nous affligeait laissaient ancrés en nous, et dans notre regard, le souvenir de ces épreuves… Aussi dures soient-elles, aussi persistant demeurait alors cet éclat. J’en fus heureuse de m’apercevoir de cela. Cela signifiait peut-être, qu’avant de me retrouver moi, « mon père » ne l’avait pas retrouvée elle… Elle n’avait donc pas connu ce par quoi j’étais passée… Je m’en réjouie. Je partais du fait qu’une seule existence réduite à néant était amplement suffisante.

    Je n’avais toujours rien dit d’autres que l’appellation de ce simple mot. Je m’exhortais cependant à reprendre consistance…

    « Sans doute ce que je vais vous dire vous semblera absurde mais… » D’une main tremblante, j’agrippais l’un de mes bras de Joyce « J’ai de fortes raisons de penser que vous soyez probablement not… »
    Un bref instant de silence puis, je repris, la voix plus saisissante et tremblante que précédemment… « Jade… Ne vous souvenez-vous pas d’une sœur, il y a très longtemps, du nom de Jessica… Deux enfants qui n’avaient encore que trois ans et qui ont été déposés à l’orphelinat, avant que leur mère ne disparaisse à son tour, qu’elle ne s’exile ici en Angleterre et ne refasse sa vie quelques années plus tard, donnant ainsi naissance à… une autre fille ? Ne… t’es-tu jamais demandé… ce qui était arrivée… à cette enfant du nom de… Jessica ? »

    Mine de rien, la main qui tenait le bras de Joyce s’était instinctivement resserrée, comme pour l’empêcher de trembler de trop vis-à-vis de l’émotion qui l’étreignait ; j’en pris conscience et relâchait Joyce, laissant retomber mon bras à mon côté, incapable de parler davantage, pour le moment…

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MessageSujet: Re: Les pires histoires sont des histoires de famille.   Les pires histoires sont des histoires de famille. EmptyLun 25 Oct - 20:45

« Tout les bruits semblaient venir directement de mon esprit, ils résonnaient dans ma tête comme si le volume avait été au maximum. Chaque sons étaient bien trop puissant pour moi, si jusque là, j’aurais pu me targuer d’avoir une bonne ouïe, ce n’était rien comparé à maintenant … et dire que par rapport au jour suivant ma transformation ça c’était atténué, c’était à se demander comme j’avais pu supporter ça.
Pour le moment, j’étais simplement allongée sur mon lit à attendre que tous ses bruits se calment. Si ça n’avait pas été douloureux, je crois que j’aurais presque pu trouver ça amusant ...Mais là, entendre le rongeur, des voisins, courir dans sa roue, alors que j’essayais de me reposer, ce n’était pas vraiment la définition que j’avais de quelques chose d’amusant. Heureusement pour moi, avec l’avancé de la nuit, tout ce tapage ce calmait un peu ; même si la dernière fois que j’était passé à coté d’une ambulance, j’avais bien crut devenir sourde … Enfin plus le temps passait, plus je m’y habituée. Mais ce n’était pas encore maintenant que j’allai pouvoir retrouver un semblant de vie normale, est ce que ça arriverai un jour d’ailleurs ? Normale ? Un mot qui ne me correspondait plus vraiment. »


    Jade se releva légèrement, une fois que la cacophonie de la nuit se fut atténuée ; à chaque réveille c’était la même chose, il lui fallait, à chaque fois, un temps pour s’adapter au bruit, et même s’il se faisait de plus en plus cours, c’était loin d’être agréable. Finalement, elle fit glisser ses jambes hors du lit avec l’air de quelqu’un qui pense se lever trop tôt ; même si on ne pouvait pas vraiment dire que c’était le bon terme, étant donnée qu’il était quasiment 10 h … du soir. Avec l’envie de retourner se coucher, la sorcière finit tout de même par se lever pour jeter un coup d’œil à l’extérieur. C’est avec prudence qu’elle releva légèrement le rideau pour apercevoir la rue, histoire de ne pas se referme une cicatrice comme celle qui ornait maintenant sa main.

    Le soleil était déjà couché, ce qui vu l’heure n’était pas bien surprenant, mais depuis qu’elle s’était brulait une fois, Jade avait tendance à se méfier … pour peu que son réveil n’ait pas fonctionné correctement, elle n’avait pas envie de se défigurer à cause d’une chose aussi stupide. Elle n’avait pas spécialement envie de sortir, se promener la nuit avait beau être devenu une habitude, Jade avait encore du mal à se promener parmi tout ses humains … C’était d’autant plus dur qu’elle essayait de se nourrir le moins possible, mais restait enfermée ne l’aidait en rien. Sans compter que ce soir c’était la pleine lune, ce qui voulait dire que ce soir elle allait enfin avoir un peu de tranquillité … Il y avait vraiment des fois ou elle aurait souhaité l’égorgée, mais ce n’était pas dans sa nature. Il avait beau avoir vieillit, il était toujours si arrogant, et si sur que lui, c’était tellement énervant … Mais Jade avait beau dire ça, elle était tout de même soulager d’avoir quelqu’un qu’elle connaissait ici, et finalement elle le supportait sans aucune difficulté. La sorcière se plaignait plus par acquis de conscience que parce qu’elle lui en voulait réellement.

    Une bonne demi-heure plus tard, sortant de sa douche, elle attrapa un pantalon et un chemisier en satin, et les enfila rapidement. Puis attrapant un sac rempli que vêtements d’homme, elle finit enfin par sortir. Elle n’aurait qu’à poser le sac dans un lieu choisit à l’avance, et elle éviterait à pas mal de monde de tomber sur un homme nu au milieu de la nuit … La jeune femme secoua la tête pour effacer les images qu’elle avait de leur retrouvaille, on pouvait difficilement faire plus original. Soudain, Jade tourna la tête pour jeter un œil autour d’elle pour scruter les alentours ; depuis quelques jours déjà, la jeune femme avait comme l’impression d’être espionnée. La sorcière n’était absolument pas rassurée, ce que d’ailleurs, elle trouvait stupide ; Après tout le monstre assoiffé de sang c’était elle non ? Quelle ironie …

    Finalement après avoir marché quelques minutes dans le noir, la jeune femme s’engouffra dans une ruelle déserte … Si on la suivait, la personne se révélerait forcement en pensant qu’il n’y avait personne d’autre ; mais la sorcière était prête à se défendre. En entendant des pas, Jade se retourna, mais c’est avec surprise qu’elle aperçut les nouvelles venues. Ce n’était pas un vieux pervers comme elle aurait pu le croire, non c’était deux femmes, dont une qui avait des capacités d’Animagus apparemment … des sorcières donc, aux visages étrangement familiers. Que pouvaient-elles bien lui vouloir ?


    « Jade... »

    La sorcière fronça les sourcils. Comment cette inconnue connaissait t’elle son nom, ça n’avais rien de rassurant. Tout ça prenait une tournure bien plus étrange que ce qu’elle avait prévu.

    « Que voulez vous ? » demanda t’elle avec méfiance
    « Sans doute ce que je vais vous dire vous semblera absurde mais… J’ai de fortes raisons de penser que vous soyez probablement not… »

    Sa façon de parler, de la vouvoyer, ne laisser pas vraiment présager à une agression, de plus elle ne semblait pas vraiment maitresse d’elle-même, ses tremblements en était la preuve… Que se passait t’il donc ? Etait t’elle tomber sur deux folles à lier ? Mais même dans ce cas, ça n’expliquait pas que cette inconnue connaisse son nom.

    Jade… Ne vous souvenez-vous pas d’une sœur, il y a très longtemps, du nom de Jessica… Deux enfants qui n’avaient encore que trois ans et qui ont été déposés à l’orphelinat, avant que leur mère ne disparaisse à son tour, qu’elle ne s’exile ici en Angleterre et ne refasse sa vie quelques années plus tard, donnant ainsi naissance à… une autre fille ? Ne… t’es-tu jamais demandé… ce qui était arrivée… à cette enfant du nom de… Jessica ? »

    Jade cligna des yeux à plusieurs reprises comme incapable de comprendre les paroles de cette femme. Une partie de ce qu’elle racontait était vrai … Non, elle n’avait jamais entendu parler d’une Jessica, ni même d’une sœur, mais ça c’était seulement parce qu’elle n’avait encore jamais eu le courage d’aller à l’orphelinat ou elle avait été déposé, pour en savoir plus sur sa famille naturelle. Elle était censée y aller, mais quelques petits problèmes récents, comme son incapacité à résister au soleil ou sa nouvelle façon de ne nourrir, avait un peu modifié ses plans.
    Mais elle avait bel et bien était placé dans un orphelinat l’année de ses trois ans, et l’inconnue ne se tromper par sur le prénom, c’était bien le sien. Par contre la suite lui était totalement inconnue, « sa »mère serait ici en Angleterre ? Jade se secoua mentalement, comment pouvait t’elle croire ça, elle ne connaissait en rien ses personnes, imaginer une seule seconde qu’elle aurait de la famille ici était stupide !


    « Je ne connais aucune Jessica, vous avez du vous tromper » Répondit t’elle en secoua la tête en signe de dénégation.

    Elle ne savait pas grand-chose des conditions de son adoptions, tout ce qu’elle savait se résumé à ce que ses parents avaient bien daignés lui raconter ; c'est-à-dire rien … Ils pensaient que c’était mieux pour elle de se concentrer sur le futur que sur le passé. Aussi aurait t’elle bien pu avoir une sœur que Jade l’aurait ignoré … Non, non, elle ne devait pas essayer de croire au parole de cette sorcière, d’accord elle n’était pas vraiment méfiante lorsqu’il s’agissait des gens, mais tout de même, elle n’était ni naïve, ni stupide.


    « Alors excusez-moi » conclut Jade en faisant demi-tour.

    Soit ses deux personnes se trompaient, soit elles n’avaient pas toutes leurs têtes, dans tous les cas ce n’était pas une bonne idée de rester ici.
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MessageSujet: Re: Les pires histoires sont des histoires de famille.   Les pires histoires sont des histoires de famille. EmptyVen 29 Oct - 21:43

Les pires histoires sont des histoires de famille. T0jo06 Les pires histoires sont des histoires de famille. 10zagw1 Les pires histoires sont des histoires de famille. 2a0jdoo



Jessica était tendue, je n'avais pas de mal pour le sentir. Sa façon de parler, de se sentir, elle craignait la réaction de la jeune femme et surtout savoir si nous nous étions finalement trompée. Lorsqu'elle prononça son prénom, tout se confirma. Maintenant l'heure était arrivée et c'était impossible de faire marche arrière. Toutes ces recherches en vain, non ce n'était pas possible, c'était bien Jade, je ne serais comment l'expliqué, mais j'étais certaine de mon choix. Sa ressemblance avec nous deux était flagrante, maintenant j'avais fini par réalité que cette histoire était bien réelle ce qui était en train de se passer. Devant moi se trouvait ma deuxième soeur et à côté, Jessica. A croire que les histoires tristes finissent bien.

    JESSICA - « Sans doute ce que je vais vous dire vous semblera absurde mais... J'ai de fortes raisons de penser que vous soyez probablement not... Jade... Ne vous souvenez-vous pas d'une soeur, il y a très longtemps, du nom de Jessica... Deux enfants qui n'avaient encore que trois ans et qui ont été déposés à l'orphelinat, avant que leur mère ne disparaisse à son tour, qu'elle ne s'exile ici en Angleterre et ne refasse sa vie quelques années plus tard, donnant ainsi naissance à... une autre fille ? Ne... t'es-tu jamais demandé... ce qui était arrivé... à cette enfant du nom de... Jessica ? » »


Lorsqu'elle agrippa mon bras, je tournais immédiatement la tête vers elle et pu voir la panique qui commençait à se faire sentir. Son geste m'avait fait un choc électrique dans tout le corps. Je n'avais pas l'habitude à ce genre de "geste", je n'avais aucune famille, aucun ami. Pour moi c'était quelque chose de complètement différent, mais agréable, elle avait confiance en moi et cherchait de l'aide, voilà ce que cela voulait dire. J'aurais aimé l'aider, mais pour où commencer ? J'étais encore plus angoissé que Jessica, je craignais de ces retrouvailles se terminent mal, je comprends mieux maintenant le comportement de Jessica le jour pu elle m'avait retrouvé. Elle finit par terminer sa phrase, la principale qualité était l'élocution de Jessica, elle avait une façon de s'adresser aux gens, ce qui me laissait sur le carreaux. J'étais complètement l'opposé, agressive, directe, ce qui ne m'aidait pas, c'était sûr.

    JADE - «Je ne connais aucune Jessica, vous avez dû vous tromper »


Cela me fit sourire, la voir comme ça, j'avais l'impression de faire un bon dans le passé et me retrouver dans la même situation, sauf que j'étais à sa place, j'avais agi exactement de la même manière, sauf que j'avais été un peu plus brutale, j'avais attaqué Jessica, c'est pour dire. Elle essayait de fuir, pensant que nous étions deux folles tout droit sorti de l'asile, mais ce n'était pas la peine, car nous n'avions pas l'intention de la lâcher, du moins c'est le cas pour moi. Elle était donc décidée à s'éloigner, mais il fallait que je trouve quelque chose à dire pour la stoppé. Elle devait écouter ce que nous avions à lui dire et tout cela deviendrait plus clair. Au début, j'avais été têtue comme une mule et si Jessica n'avait pas persisté, je serais toujours seule à l'heure qu'il est alors qu'aujourd'hui j'ai retrouvé une famille. J'étais également triste pour Jessica qui devait être dans un état pas possible, elle qui était prête à tout pour retrouver sa jumelle. Elles n'étaient pas de vraies jumelles mais, elles se ressemblaient énormément. Je devais agir parce que je savais que Jessica aurait beaucoup de mal pour trouver les mots juste pour l'inciter à nous écouter, juste après ce qu'elle venait de nous dire.
Pour la première fois, je pris la parole en espérant que cela allait changer quelque chose.


    JOYCE - « Je me suis retrouvée dans la même situation que toi et je ne voulais rien entendre. Pourtant, Jessica a insisté et elle a bien fait, parce qu'aujourd'hui tout est différent, écouter ce qu'elle a à te dire et tu comprendras où je veux en venir. »


Mon regard fixé sur elle, j'étais déterminée à lui faire comprendre qu'elle devait écouter Jessica avant de s'enfuir comme elle avait l'envie de faire. Je serais triste que cette histoire tombe finalement à l'eau, mais le plus dur sera pour Jessica. Elle avait assez souffert dans sa vie, elle avait le droit de revivre une seconde fois, de profiter de cette sœur qui lui avait été arraché étant enfant.


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MessageSujet: Re: Les pires histoires sont des histoires de famille.   Les pires histoires sont des histoires de famille. EmptyLun 13 Déc - 20:17



    L’impression oppressante d’être confrontée à l’inconnu, la sensation déstabilisante qu’elle me prenait pour une folle à l’interpeller ainsi, par son prénom et de la tutoyer, comme si je la connaissais de longue date... Nous avions grandi ensembles pendant trois années... Nous avions grandi, changé, le souvenirs de nos premières années d’enfance s’était estompé. Elle n’en avais sans doute même pas souvenir ; on ne lui sans doute jamais parlé de moi. Comme si elle n’avait jamais existé. Jamais... Nous n’avions plus existé l’une pour l’autre dès lors que nous avions été séparées, mises dans une famille différente... Habitant à l’opposé l’une de l’autre, de l’autre côté du continent. Cependant, je ne me démontais pas - contrairement à ce que j’avais pensé - lorsqu’elle chercha une échappatoire en répondant qu’elle ne connaissait aucune Jessica, et que l’on devait se tromper. Il était commun aux Hommes de chercher à fuir, afin d’éviter les questions, afin d’éviter que s’effondre ce en quoi on a toujours cru... Ce qu’on nous as toujours dit, ce avec quoi on a toujours vécu... A moins que personne ne lui as jamais rien dit.

    Je ne pouvais cependant m’empêcher de ressentir de la déception sur le fait qu’elle n’avait même jamais entendu parler qu’elle avait une soeur, une soeur qui avait été confiée à une autre famille ; une soeur de laquelle elle avait été séparée... Mais, après tout, si mon père n’avait pas disparu, si ce simple fait avait rendu ma mère malade de désespoir au point de se lancer à l’aventure au hasard dans le seul espoir de le retrouver - ‘en vain’ -, si ma mère ne s’était pas sentie sur le point de trépasser à son tour, si elle n’était pas revenue me voir chez moi et qu’elle n’avait pas eu le besoin de tout me révéler.... De m’avouer la vérité qui était qu’ils m’avaient adoptée ; que l’on m’avait déposée moi et ma soeur dans un orphelinat de Washington à l’âge de trois ans... Sans toutes toutes ces choses qui s’étaient produites dans ma vie, jamais je n’aurais été au courant d’une partie de mon passé ; et je ne l’aurais sans doute jamais découvert... Je vivrais toujours en Amérique avec ma famille, mon mari, ma fille ; et je n’aurai pas eu ce besoin de me rechercher la vérité, de savoir d’où je venais...

    La seule chose que j’avais jamais conservé et que ma mère nous avais laissées à chacune était cette couverture qui me paraissait minuscule à présent ; la couverture dans laquelle notre mère nous avais enveloppée avant de nous emmenée à l”orphelinat... Nous en avions une chacune. Malheureusement, j’avais perdu la mienne - elle était restée dans mon ancienne maison... Je n’avais rien emportée de mon ancienne vie là-bas aux Etats-Unis ; le soir où mon mari fut tué, le soir où mon enfant fut tué, le soir où Jessica Gordon fut tuée. Aujourd’hui, ce n’était plus moi ; ce n’était plus la même. Tout aurait pu être différent, si on ne m’avait jamais rien dit. Il n’en avait pas été le cas... Comme si l’on me confiait la tâche difficile de tenter de renouer ce qui avait été dénoué.

    J’avais eu environ vingt ans pour admettre cette vérité... Admettre la vérité qui était que je n’avais pas grandi auprès de ma vraie famille, admettre qu’ils n’avaient pas voulu me le dire pour... Dans l’espoir de me protéger.

    Joyce ne m’avait tout de suite crue. Il était indéniable que Jade mette en doute tous mes propos. Si seulement je pouvais prouver d’une quelconque manière que... Comment faire ?! Hormis ma conviction de le croire fortement... C’était tout ce à quoi je pouvais me rapprocher.

    Mais Jade semblait déterminée à s’en aller. Déjà, elle nous tournait le dos... Songeant qu’en effet mieux ne valait pas rester trop longtemps de crainte de voir ses illusions s’envoler.... L’Humain était étrange parfois ; elle n’était donc pas curieuse sur ce que Jessica venait de lui dire ? De quoi avait-elle peur ? Je devais parler, dire quelque chose. Depuis que Joyce avait parlé, lui disant qu’elle aussi avait eu la même réaction qu’elle en cet instant mais qu’elle avait pris le temps de tout écouter, le silence s’était imposé...

    “.... Le fait que vous ne vous souvenez pas d’une personne du nom de Jessica ne signifie rien. Juste que l’on a pas jugé nécessaire de tout vous raconter, pour vous protéger. Je me doute que vous devez me prendre pour une folle mais je n’ai, malheureusement, aucun moyen de prouver... Ce que j’avance... Mais écoutez au moins ”

    J’essayais de me détendre mais rien n’y faisait ; je n’y parvenais pas.... Je pris une profonde inspiration, essayant au moins d’ordonner mes pensées qui s’entremêlaient dans mon esprit et qui désiraient sortir toutes en même temps... Je m’obligeais au calme ; il dépendait de moi qu’elle parte ou qu’elle reste écouter au moins... Etre suffisamment persuasive ne m’avait pas paru aussi important qu’en ce moment présent.

    “Evidemment que t... Vous vous ne connaissez aucune Jessica” commençais-je avec neutralité, comme si j’étais en train d’évoquer le fait que deux soeurs puissent être séparées comme quelque chose des plus banals. “Mais si au cours de la vie on se trompe en beaucoup de choses, autant bizarre que cela puisse paraître je suis sûre d’une chose, c’est que je ne suis pas venue ici pour rien... Comment saurais-je que vous êtes originaire des Etats-Unis, que vous avez été déposée dans un orphelinat de Washington à trois ans puis adoptée, que vous... Que votre mère se nommait Anna. Je me nomme Jessica Anna Gordon ; et voici Joyce Anna Milller... Si je ne me trompe, vous avez vous aussi Anna en second prénom... Contredisez-moi si tel n’est pas le cas mais je suis prête à le parier ; je sais que vous savez que j’ai raison... Votre deuxième prénom est bel et bien Anna. Selon ce que je sais, ça a été la seule chose sur laquelle la femme qui m’a déposée à l’orphelinat a été catégorique... Que ses filles conservent son prénom ”.

    Un moment je me tus. Je repris ma respiration... Je n’essayais même pas d’analyser quel était la réaction qu’arborait le visage de Jade, je restais concentrée sur ce que je devais dire ; rien d’autre n’était plus important... Il serait bien trop tôt de connaître ce qu’elle pensait de tout cela... Je n’avais pas terminé, je ne devais pas me laisser déconcentrer ou décourager par quoique ce soit, je ne devais pas la laisser encore placer un mot, pas tant que je n’avais pas fini, pas tant que je n’avais pas tout dit ce que je sentais devoir dire... Je venais de repenser à quelque chose ; quelque chose qui m’étais sorti de l’esprit ; je m’en voulus de l’avoir oublié sur le coup...

    “On m’a dit... Je ne l’ai hélas plus moi-même... J’ai été déposée à l’orphelinat envellopée dans une couverture... Blanche... Le coin est ornée.... De trois lettres... Trois lettres similaires... La lettre “A”... Les trois lettres sont entrelacées... On m’a dit que... C’était ma mère qui me l’avais brodée... Je me plais à le croire... Je me plais à le croire si c’est la seule chose qui puisse me rapprocher d’elle...”. Je me tournais brusquement en direction de Joyce, la regardant presque avec un regard suppliant en espérant qu’elle l’ait encore elle-même... “Joyce, ne l’as-tu pas toi ? Ne te l’as t-on pas laissée ? Ne l’as-tu pas conservée ?”

    [Quoi, comment ça je me suis inspirée de Charmed ? Razz ]


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