» Who is here ? pv dorian gleason.

Dorian Gleason & Calamity Lawn.

Il était tôt. Trop tôt pour déjà se lever. Le soleil n'était même pas encore levé. En même temps, le soleil tarde un peu en ce moment. C'est à peine si on l'aperçoit. Et il se lève de plus en plus tard. Parfois même vers huit heures, c'en est très déstabilisant. Assise en tailleur dans son lit, Calamity fixait d'un air absent le ciel. Elle possédait la couchette qui avait vu sur une petite fenêtre - quelle chance... Ses compagnes de chambre ronflaient bruyamment. Il devait être cinq heures tout au plus. Et elle commençait avec un cours de métamorphose... oh mon dieu. Elle n'avait pas envie d'y aller, ça non. Elle n'avait même pas fait son devoir, en fait. Mais avec la veine qu'elle avait, la prof lui demanderait de réciter la leçon, ou de montrer en exclusivité à la classe son devoir - improvisé bien entendu. L'adolescente poussa un long soupir, et repoussa les draps trempés de sueur. Elle avait fait un cauchemar assez déplaisant la nuit dernière. Rien que d'y penser, et un petit frisson la parcourait, du coup jusqu'au bas des jambes. Brr. Finalement, Calamity se leva, en toute discrétion, et chercha dans la pénombre des vêtements propres. Elle s'habilla assez rapidement, et descendit dans la salle commune. L'endroit était désert. La pièce assez circulaire, et pourtant petite, avait quelque chose de chaleureux. Elle s'assit sur un des fauteuils bleu, le feu crépitant doucement, et s'éteignant peu à peu. Quand les braises furent complètement consumées, la grande blonde se leva, et sortit de la pièce. Une fois dans les couloirs, le froid mordant l'attaque d'un coup. Elle frissonna. Elle était en chausson, sans même y avoir songé. Elle n'avait vraiment pas envie de retourner dans sa chambre, et continua donc d'avancer. Elle avait le droit de sortir à cette heure, ce n'était pas la nuit. Il n'y avait personne, dans le couloir.

Puis elle entendit un bruit. Si, il y avait sûrement quelqu'un. Calamity, alerte, regarda à droite, puis à gauche. Qui ça pouvait être ?

(désolé, c'est nul mais bon. >.<)

Tu quittes ton lit sans aucun remord. Il fait froid, certes. Tu frottes énergiquement tes bras à la recherche d’un semblant de chaleur. Mais qu’est ce qui t’as pris de fuir ton antre de paix si tôt, le matin ? Un pressentiment ou simple coïncidence ? Habituellement, tu flemmes, ne te levant qu’à la dernière minute et tu te presses comme si tu avais le diable aux trousses. Tes pas te mènent à la fenêtre sans penser qu’une jeune fille de Poufsouffle en faisait de même à la même minute. Un soupir franchit tes lèvres tandis que tes yeux embrassent le paysage endormi qui s’offre devant toi. Une brume silencieuse tombe sur le parc encore sombre. On peut difficilement apercevoir les contours des choses ornant le dehors, peut-être pour ça tu abandonnes avec un léger frémissement de froid lorsque tu refermes la fenêtre.


~ ~ ~ ~

Passant ses pantoufles aux pieds, Dorian se lance hors du dortoir se sentant anormalement hyperactif. Il ressentait le grand besoin de marcher, même de courir. Ne tenant plus en place, il avait fini par quitter les cachots sans remords. Finalement, il n'était pas en faute. Le concierge ne pourrait le sermonner de sa voix aigrelette et tous les préfets étaient surement bien trop occuper à sommeiller pour prendre compte de son escapade improvisée. Puis il ne faisait rien de mal, n'est ce pas ?

Que pouvait-il faire à cette heure matinale ? Il n'avait pas faim ; l'option cuisine était à remettre en cause. Les couloirs étaient déserts. Il ferait mieux de retourner à la salle commune et de s'occuper comme il le pourrait en attendant l'heure du cours. Dans sa hâte, Dorian cogna une armure qui se trouvait sur son chemin et un bruit métallique se fit entendre quant elle vacilla pour s'arrêter dans sa chute lorsque le Serpentard se précipita pour la retenir. Il se mordit doucement la lèvre, ayant échappé à la catastrophe. La baguette à la main, il finit par prononcer le sort Lumos. Une silhouette lui parut. Il se rapprocha.


~ ~ ~ ~

Tu l'observes d'un regard entendu. Quel intérêt cette jeune fille, a-t-elle trouvé à quitter son dortoir à cette heure ? Une question bien déplacée puisqu'elle s'applique à toi aussi. Tu choisis le chemin le plus simple ; rester silencieux. Mais ta curiosité de Serpentard t'empêche de rester coi. Ta voix légèrement rauque surgit, brisant cette atmosphère paisible :


- Une vadrouilleuse... Bonjour à toi.

Un ton presque ironique. D'autres auront rigolé sous cape. Toi tu restes indifférent, alerte, "Dorianien".

Au coin du couloir, un élève apparut. Elle fut de suite rassurée que ce ne soit pas un préfet, ou un professeur faisant une éventuelle ronde. Mais Calamity était tout de même sur ses gardes. Vu comment elle était douée, elle pourrait glisser sans bouger, ou tomber par terre sans faire le moindre geste.

«  Une vadrouilleuse... Bonjour à toi.  »

La jeune Poufsouffle réussi à percevoir une once d'ironie dans cette voix. Elle regarda de haut en bas, puis de bas en haut le garçon. Il était de Serpentard, elle l'avait déjà vu à la table de cette même maison.

«  Bonjouur ! », lança Calamity sans discrétion.

Elle n'avait franchement pas peur de se faire repérer, à présent. Ils seraient deux dans la même galère, ce serait moins ... "nul".

«  Moi c'est Calamity ! », sourit-elle.

L'adolescente savait pertinemment que son prénom mettait peu à l'aise ses interlocuteurs. Il était vrai que c'était une maladroite née, qui enchaînait les gaffes, mais à part ça, quoi ?