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 Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]

Nymphadora Lupin
wizards & good
Nymphadora Lupin
hiboux : 7305
maison : Ancienne Poufsouffle <3
house points : 201
localisation : probablement chez moi car en congé sabbatique pour quelques temps à profiter de mon fils. A besoin de réfléchir à la suite de sa carrière.
multicomptes : Rolf Scamander
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MessageSujet: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMar 2 Nov - 2:39

    Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] Nattenaicon4 && Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] Mrserinreynolds_david003
    Nymphadora Tonks && Rémus J. Lupin.

    Chapitre 4 : « I just need you now »


    ♫ Need You Now ♫


    Trois semaines. Trois semaines étaient passées. Tonks revenait enfin chez elle… Elle était revenue en fait. Hier soir ; elle avait vue Hermione au Square Grimmaurd ; elles avaient parlé longuement ensembles, évoqués leurs doutes et leurs culpabilité vis-à-vis de ce qui s’était passé. Elle avait passé la nuit au QG, dans une chambre à l’étage, comme désirant inconscient retardé le moment où elle franchirait la porte de son « chez elle ».

    Oui, Tonks était revenue à la maison, enfin. Alors que l’automne s’était cette fois bien installé. Enfin, « à la maison », ces mots avaient une étrange consonance à son oreille. Lorsque la jeune femme posa son sac de voyage à ses pieds ; qu’elle le laissa tomber fut plutôt le terme exact, elle sentit – de nouveau – un étrange poids lui oppresser la poitrine, comme si ce lieu était trop emprunt de souvenirs pour qu’elle puisse maintenant passer outre ceux-ci. Avoir décidé pourtant de passer quelques semaines loin d’ici, était dans le but d’essayer d’oublier tout cela, d’oublier tout ce qui s’était passé… d’Oublier Rémus. C’était ce qu’ils voulaient tous deux, n’est-ce pas ?

    Erreur. C’était ce qu’il voulait, lui. Du moins, c’était ce qu’il avait laissé entendre… Ses mots. Elle s’en souvenait. Ils s’étaient gravés dans son esprit de manière irrémédiable. Elle avait acquiescé… Avait admit qu’elle n’avait plus qu’à regretter alors d’avoir un jour ressenti se sentiments. Parfait. Tout était parfait… Ils pouvaient recommencer à zéro. Puis, remettant son cœur à l’épreuve, il était revenu pour l’embrasser… Ce qui l’avait fait espérer – durant quelques secondes –. Mais pour finir, il était partit, la laissant seule, le cœur encore tout endolori et en proie à de profondes angoisses…

    Incompréhensible… Et après, c’était elle qui compliquait les choses ???

    Malheureusement, c’était encore trop demander étant donné que même en ayant passé trois semaines chez ses parents, cela ne le lui avait pas enlevé de la tête. Bien au contraire, il avait semblé toujours là à côtoyer ses pensées, même quand elle semblait se détendre lors de ses promenades sous la brise matinale chaque matin. Respirer un nouvel air lui avait fait du bien, mais retourner dans un décor qui lui était attaché sur bien des points ne pouvait lui être favorable. Pour que cela puisse s’effectuer, il faudrait déménager. Et encore… Mais elle ne voulait pas déménager.

    Lorsqu’elle entra dans son vestibule, tout lui fut si douloureux. Elle sembla tout ressentir, tout revoir avec d’autant plus d’intensité que cela lui avait été douloureux il y avait trois semaines de cela. Tout était pareil que lorsqu’elle l’avait laissé ; elle n’avait touché à rien avant de partir…

    Et en son absence, rien n’avait bougé non plus. Elle n’avait pas même pris la peine de ramasser les morceaux de miroir brisé qui jonchaient toujours le sol et qui n’avait plus aucune utilité à présent qu’à lui faire souvenir ce jour où elle s’était allée à ouvrir son cœur, à tout lui dire finalement de ce qu’elle ressentait… Ce fameux jour où il lui avait semblé laissé son cœur sur le carreau, l’abandonner derrière elle en entendant encore ses propres mots résonner… « Ecoute Nymph… Tonks. Je pense que… ce serait stupide de compliquer les choses c’est tout… Le plus raisonnable c’est de… de rester amis… » Et tant d’autres mots encore… La jeune femme recula en titubant à moitié et se retrouva de nouveau dans le vestibule. Se retournant, des images lui revinrent évidemment à l’esprit et d’un coup, se prenant la tête à deux mains, elle fit son possible pour se concentrer, pour évacuer toutes ses pensées parasites.

    Instinctivement, elle recula d’un pas, fit demi-tour. Elle ne voulait pas y penser. Et pourtant, qu’elle se trouve dans le salon, dans le vestibule, tout semblait imbibé de la seule présence du lycan. Si elle ne pouvait plus rester chez elle sans y penser, elle allait finir par devenir folle ! Elle avait l’impression d’ailleurs de devenir folle. Elle ressortit précipitamment de chez elle, y laissant son sac là où il était tombé, à l’entrée, puis elle se mit à courir… Sous la pluie battante qui avait commencé à tomber. Mais elle s’en fichait bien ; elle voulait courir le plus loin possible de chez elle pour le moment, le plus loin possible de tous ces souvenirs qui ne cessaient d’affluer dans son esprit. Elle ne sentait même pas la pluie ; hormis celle qui coulait sur ses joues et qui, à l’inverse de celle provenant des nuages, avait un étrange goût salé.

    Il lui avait semblé aller mieux, lorsqu’elle se trouvait chez ses parents mais revenir dans son appartement… Elle comprit la grave erreur qu’elle venait de faire. Pourtant, elle souhaitait revenir. Alors que sa Raison l’avait maintenue loin d’ici, alors qu’elle l’avait empêchée de revenir en espérant que son absence créerait elle aussi sur Rémus l’impact qu’elle désirait intérieurement créer, cela n’avait fait qu’empirer les choses. Ou plutôt, revenir ici après trois semaines était plus difficile que le jour même. Comme si le jour où cela s’était passé, elle n’avait pas entièrement pris pleine mesure de la conséquence des paroles échangées ; mais que maintenant qu’elle en prenait pleine conscience, cela provoquait une plus vive brûlure encore. Comme un effet à retardement… Tonks n’était plus sous le choc de ses paroles. La douleur pouvait alors se déchaîner selon son désir.

    Alors, courir lui paraissait être le meilleur remède. Courir, ne plus penser. Courir… Encore courir. Elle resta dehors durant trois bonnes heures. La pluie ne cessa pas de tomber durant une bonne heure. Une pluie fine mais pénétrante et serrée. Une pluie qui vous mouillait en un rien de temps… Et qui ne faisait pas de bien. Pourtant, la jeune Auror n’avait pas froid. Pas encore… Hormis intérieurement. Ses pleurs se tarirent, ses angoisses s’apaisèrent peu à peu. Elle resta à marcher dans un parc quelconque situé à une certaine distance de chez elle… Et ce, durant les trois prochaines heures, l’esprit vide de tout, parvenant presque à profiter de sa promenade qui avait pour but d’apaiser les cris de son coeur. Cela avait eu de bons résultats ces trois dernières semaines. Cela fonctionna là encore.

    Lorsque le soir commençât à tomber, elle songea qu’il était temps de rentrer… Qui plus est, le temps se rafraîchissait considérablement et alors que ses vêtements étaient trempés, elle commençait également à sentir la morsure du froid au travers… Et pourtant, elle se sentait vivante. Elle sentait ses joues chaudes – peut-être un peu trop mais cela ne l’inquiéta pas pour le moment – et elle se sentait un peu étrange, comme si la tête lui tournait un peu. Mais elle sentait bien. Elle avait l’impression que toutes ses pensées, toutes ses angoisses, s’étaient diluées. Diluées dans l’air ; disparues avec ses larmes. Elle revint plus tranquillement chez elle. Et lorsqu’elle entra – de nouveau – dans son appartement, ce fut d’une attitude sereine, presque trop étrange – qu’elle traversa son vestibule. Elle semblait presque ne rien voir autour d’elle, comme si tout s’était évaporé. En vérité, tout semblait un peu danser devant ses yeux mais… Rien d’inquiétant. Un petit coup de barre sans doute. Elle ferma d’une main la porte d’entrée derrière elle ; sans toutefois vérifier qu’elle était bien close. Si elle avait été attentive, elle se serait rendue compte que le claquement de la porte ne s’était pas laissé entendre…

    Ce serait bien sa veine tiens qu’elle tombe malade. Revenir chez elle et tomber malade tout cela parce qu’elle était allée courir sous la pluie… Comme d’habitude, elle passerait pour une irresponsable, pour l’insouciante de service. Comme durant la mission, c’était de sa faute – entièrement – si elle et Ginny s’étaient retrouvées enfermées durant des semaines dans les caves du manoir Malefoys. Aujourd’hui, elle mettait sa propre santé en danger. Et puis, après tout, qui cela irait inquiéter ? Cela ne regardait qu’elle, non ? Personne ne saurait probablement qu’elle était restée dehors sous la pluie pendant des heures et qu’elle avait attrapé froid. Sans aucun doute que cela irait mieux dans quelques heures, après une petite sieste ! Oui… C’est dans cet état d’esprit qu’elle grimpa jusque sa chambre…

    Sans prononcer une parole, la jeune femme se dévêtit doucement, avec l’impression que quelqu’un cherchait à lui découper la tête à coups de hâches… Elle laissa tomber sa veste sur le bord du lit. Elle ne parvint pas à enlever davantage de ses vêtements trempés. Un frisson la prit à ce moment et Tonks vit comme un éclair qui lui passa devant les yeux. Bref. Elle leva une main, la porta à son front. Brûlant. Il lui semblait avoir chaud aussi… Trop chaud pour la saison. Et trop chaud pour la température ambiante de la pièce. Elle avait dû attraper froid. Certainement… Elle commençait à présent à ressentir quelques remords d’être ressortie sous la pluie… Mais le mal était fait. Cela ne pouvait être assurément très grave. Elle irait mieux dès l’instant qu’elle se serait allongée. Oui… C’est dans cet état d’esprit qu’elle se laissa tomber sur son lit, qu’elle se blottit sous la couverture qu’elle avait eu la force de soulever. Elle s’endormit presque aussitôt… Comme si la fatigue d’un siècle lui était soudainement tombée dessus.

    Lorsqu’elle se réveilla un peu plus tard – elle n’aurait su dire combien d’heures exactement, à moins que ce soit deux voire trois jours ? -, il lui semblait avoir la tête entre deux enclumes et elle se rendit compte qu’elle avait toujours aussi chaud. Elle n’osa pas tenter de se relever ; les frissons qui la parcouraient la convainquirent de rester plutôt au lit. Elle n’était même pas certaine qu’elle aurait tenu sur ses pieds. La tête lui tournait ; sa vision était floue. Elle regretta amèrement à présent d’être sortie – même si les conséquences premières avaient été singulièrement positives. Refermant les yeux, elle essaya de retrouver le sommeil… Tout finira bien par passer.



    Cette fois, en plus de la fièvre qui amplifiait et recouvrait son visage d’une fine pellicule de sueur, ce fut les cauchemars qui vinrent la hanter… Elle fut très agitée pendant la nuit. Alors que ses défenses immunitaires travaillaient sûrement contre cette fièvre qui ne cessait de la faire délirer, s’agiter et transpirer dans son sommeil, Tonks revivait le martyr… Le martyr des mois durant lesquels Ginny et elle étaient demeurées enfermées… Le noir… Le temps qui passe… Interminable… A en perdre la notion. Combien de temps étaient-ils là ? Elle n’en savait rien… Elle essayait de rester positive ; il ne fallait pas qu’elle sombre… C’en serait fini sinon… Elle sentait que Ginny ne comprenait lorsqu’elle la voyait toujours aussi joyeuse… Ah, si elle avait pu savoir qu’au fond d’elle, il n’en était pas de même… En réalité, Tonks s’inquiétait. Mais elle essayait de donner le change pour ne pas montrer son inquiétude à Ginny et le fait que parfois tous espoirs semblaient l’abandonner... Elle avait parfois envie de frapper contre les barreaux contre leur prison, de faire descendre à la cave un ou deux mangemorts… De les prier d’au moins apercevoir la lumière du jour. Mais cela ne servirait à rien. Ils leur aurait rit au nez. Tout simplement. Et elle avait plus en horreur encore que ce ne fut sa cousine, Bellatrix, qui serait descendue… La supplier, elle ?? JAMAIS ! Alors elle restait à fond de cellule, à tenter de l’humour – même si l’endroit n’était pas approprié – à essayer de positiver et laisser Ginny espérer tandis que les nuits la porter elle-même dans ses angoisses les plus profondes… Le jour et la nuit… Il n’y avait plus de jour ; il n’y avait que des nuits. Des nuits qui se ressemblaient toutes.

    …La nuit elle se recroquevillait sur sa couche et tentait de dormir. Mais son sommeil – comme en ce moment présent – restait bien agité. Ses rêves étaient bien sombres ; c’était souvent de longs tunnels au bout duquel figurait une lumière… Une lumière vacillante, mais réelle. Elle marchait en leur direction ; elle tendait le bras… Au moment où elle croyait l’atteindre, elle se mettait à reculer, puis prendre de la vitesse et s’éloigner d’elle… Aussi facilement qu’elle l’avait approchée… Parfois… Souvent plutôt, elle parlait dans son sommeil… A voix basse, elle appelait des personnes… Des personnes qui, seul l’évocation de leur nom, lui permettait de ne pas tout voir en noir, lui permettait de continuer à se dire qu’elles sortiraient de là, et qu’elles les reverraient très bientôt…

    « Rémus… »

    Murmure quasiment inaudible. Dans sa chambre, à présent, elle avait parlé, plongée dans son délire… Le sommeil la tenait encore ; le sommeil l’agitait. Dans le silence profond de la pièce seulement troublé par une respiration quelque peu entrecoupée, précipitée. Son front perlait de sueur, ses traits étaient crispés, semblant refléter mieux que toutes paroles l’intensité de la réelle angoisse qu’elle vivait… Ses cheveux, d’un châtains clair cette fois mais un peu terne – couleur plus normale pour beaucoup mais inhabituelle pour la jeune femme – encadrait un visage aux couleurs un peu trop vives pour ne pas soupçonner que c’était la fièvre qui le colorait ainsi.

    « Non j’ne veux p… J’ne veux… pas, laissez-moi… Rémus... »

    Elle était transportée ailleurs, quelque part au fond de ses angoisses les plus profondes. Et parmi ces paroles entrecoupées, l'on percevait même des sanglots. Dans son délire, elle n’était pas non plus consciente qu’elle n’était plus seule dans sa chambre, que quelqu’un venait d’y monter… Et accessoirement qu’il l’avait peut-être entendu parler… Depuis combien de temps cette personne était-elle là ? Quoiqu’il en soit, Tonks était loin de toutes ces sortes d’interrogations. Loin de tout. Seulement au centre de ses frayeurs poussées à l’extrême par la fièvre dont elle était victime.

_________________
« And I don't care what they think. And I don't care what they say. What do they know about this love anyway? »
Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] HlBn
« Hold my hand... For a last time... »

    You're the most courageous man I've ever seen, I've ever dreamed of. Whatever you say, whatever you think. Despite all opposition my feelings are and will remain the same as long as I live. Even through death. You're the one my heart has chosen, you're the one who makes me breathe... You're the one who learnt me to live.  I can't just forget you even if you ask me to. Even beyond life I truly love you. Let me love you. I accept everything as long you're here along with me. Throught life and death I'll hold you till my last breath.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMar 2 Nov - 17:08

    Coupable. Ce mot revenait dans la tête du lycan environ 3 fois par minute, et ce depuis plusieurs semaines déjà. Le sentiment avait commencé après le… hm… l’incident chez Tonks. Et il fallait avouer qu’il s’était déjà senti coupable de ne pas avoir pu la secourir lors de sa captivité. Déjà qu’en temps normal il se sentait mal à l’aise face à la jeune femme, mais récemment, sa gêne semblait avoir pris des proportions jamais atteint encore par un humain. Et pour en rajouter encore un peu, la jeune femme semblait s’être volatilisée. Elle avait disparu, du jour au lendemain, juste après leur… incident. Rémus avait d’abord supposé que le traumatisme l’empêchait de se présenter aux réunions de l’ordre. Ou alors que comme lui, elle était trop gênée. Dans tous les cas il avait cru qu’elle ne pouvait pas lui faire face, et à vrai dire, il lui était reconnaissant de n’être pas venue dans un premier temps.

    Mais lorsque son absence se prolongea… pendant plusieurs jours, puis plusieurs semaines, il commença à s’inquiéter. Les autres membres de l’ordre se posaient des questions et Rémus n’avait pas envie de dire qu’elle se cachait parce qu’il lui avait sauté dessus Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] 932785 ( oui, c’était comme cela qu’il revoyait les choses ). Lorsque le sujet de l’absence de Tonks vint sur le tapis, Rémus rougit légèrement et baissa la tête, restant parfaitement silencieux. Sa gêne apparente lui valut un regard entendu de Sirius, et une petite blague à ce propos à la fin de la réunion. Mais depuis, aucune nouvelle… Jusqu’à hier.

    A la réunion de l’ordre, Hermione lui avait involontairement mentionné le retour de Tonks à Londres. Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi n’avait-elle prévenu personne ? Et pourquoi ne l’avait-elle pas avertie, lui, de son retour ? La dernière question était assez évidente au fond, elle était partie parce qu’elle était énervée contre lui, et c’était on ne peut plus naturel, alors elle ne voulait plus le voir. Rémus le comprenait parfaitement, il avait véritablement dépassé les bornes la dernière fois. Franchement, venir l’embrasser comme ça… elle ne lui avait rien demandé, quel idiot il avait fait. Et maintenant, à cause de ses pulsions… hm… animales, il avait perdu une bonne amie. Il se sentait bête d’être allé la voir ce jour là et surtout de ne pas avoir eu le bon sens de partir plus tôt. Il soupira, ce qui était fait était fait après tout. Il s’endormit ce soir là, des regrets pleins le cœur.

    Le lendemain, il alla faire un tour dans la capitale, la tête encombrée d’images de la jeune auror, de son sourire, du moment où elle lui avait dit qu’elle l’aimait… Ce dernier souvenir le fit rougir d’un seul coup, ce qui lui attira les regards étonnés des passants. Pourquoi rougissait-il ? Après tout elle n’avait pas été honnête… enfin elle avait peut-être pensé être honnête, mais Rémus savait que ce ne pouvait pas être vrai. Il se connaissait mieux qu’elle ne le connaissait, alors il savait que c’était invraisemblable. Et pourtant, la déception sur le visage de la jeune femme lui revint en mémoire et lui brisa le cœur. Et si elle avait été honnête… ? Si c’était elle qui avait raison… ? Non. Rien de tout cela ne pourrait leur apporter quoi que ce soit de bon, c’était donc mieux comme cela non ?

    Malgré tout ce beau discours, Rémus se retrouva ( par un pur hasard bien entendu ) sur le pas de la porte de l’appartement de Tonks quelques heures plus tard. Il hésita pendant 5 bonnes minutes à entrer ou non, faisant des allers retours entre le palier et le trottoir, changeant d’avis toutes les dix secondes. Mais après plusieurs minutes de combat intérieur, il se rendit compte que la porte de la jeune auror n’était pas fermée, même pas claquée. Il sortit immédiatement sa baguette et entra dans la maison, craignant le pire. Mais après un examen minutieux de toutes les pièces, il n’aperçut personne. Il entendit finalement une petite voix à l’étage et décida de monter voir. Lorsqu’il reconnut Tonks dans son lit, il soupira de soulagement, et rangea sa baguette dans sa robe. Il la regarda dormir quelques secondes, pour il ne savait quelle raison, il n’avait aucune envie de partir. Le visage de Nymphadora l’apaisait, lui procurait une sensation de quiétude et de bonheur. Pourtant, il remarqua son front en sueur, et aussi qu’elle tremblait sous la couette. Elle était malade, vraiment.

    Il s’assit à côté d’elle sur le lit et lui attrapa une couverture. Il repensa à la porte ouverte tout à l’heure. Quelle inconsciente, elle était malade et en plus elle ne prenait pas la peine de refermer sa porte… Et si quelqu’un d’autre était entré hein ? Il sourit en se disant que c’était du Tonks tout craché, mais alors qu’il s’apprêtait à la laisser dormir en paix, elle s’agita dans son sommeil et murmura quelque chose qui le fit frissonner :

    « Non j’ne veux p… J’ne veux… pas, laissez-moi… Rémus... »

    Rémus ? Il envisagea la possibilité qu’elle ait rencontré un autre Rémus pendant son absence, mais la vérité ne tarda pas à percer. Pourquoi murmurait-elle son nom dans son sommeil ? Rien que d’y repenser il se sentit rougir. Il se leva doucement, évitant de la réveiller et sortit chercher quelque chose à poser sur le front de la jeune auror pour la soulager un peu. Lorsqu’il entra de nouveau dans la chambre, il s’assit à côté d’elle et commença à essuyer son visage, caressant sa joue de sa main libre, profitant des instants qu’il pouvait apprécier en sachant qu’elle n’en saurait jamais rien. Malheureusement pour lui, il n’eut pas le temps de se mettre à l’aise, à peine quelques secondes plus tard, il vit les yeux de la jeune auror s’entrouvrir et le fixer directement. Il sursauta brusquement, laissant tomber la compresse qu’il avait ramenée, sur le sol.

    « Waaah ! »

    Il se pencha pour ramasser la compresse, évitant ainsi le regard de la jeune femme. En dix secondes, il se racla la gorge, se passa la main dans les cheveux et recula de 2 bons mètres, montrant ainsi une dose de nervosité que 20 cafés ne suffiraient pas à provoquer. Puis soudainement, il se rendit compte qu’il n’avait pas dit un seul mot pour justifier sa présence ici, qu’il n’avait pas dit un mot tout court à vrai dire… Il se redressa légèrement, sans pour autant oser regarder Tonks en face, puis il ajouta :

    « Hm. Désolé je… enfin la… la porte était ouverte… Tu devrais faire attention quand même… »

    Mais voilà qui expliquait ton intrusion chez elle, bravo. Et comme si ça ne suffisait pas, il fallait qu’il lui fasse encore la morale. Pour un peu il se serait frappé la tête contre le mur…
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMer 3 Nov - 13:49

    Noir. Il faisait noir, l'ambiance était terne, indescriptible, oppressante... Et cependant malgré cela, comme lui parvenant au travers d'un brouillard épais, Tonks avait l'impression de sentir la présence de quelqu'un; comme si une partie de cerveau resté connecté continuellement à la réalité. Elle avait l'étrange impression que quelqu'un - au-dehors de la fièvre qui emportait une partie d'elle-même dans les tréfonds de ses cauchemars - que quelqu'un prenait soin d'elle. Elle avait conscience de son corps qui se trouvait dans son appartement, à Londres ; mais son corps en ce moment souffrait d'une fièvre particulièrement importante. C'est ainsi que l'esprit - de son côté - s'échappait, emporté par ses délires. Mais progressivement, le sommeil commençait à s'évaporer... Pour finir par ramener Tonks à ouvrir les yeux.

    Quelle fut donc sa réaction lorsqu'elle se réveilla ? En vérité, sa surprise fut grande et en reconnaissant sur le champ les traits soucieux et attentifs du lycan directement dans son champ de vision et prenant conscience que l'impression dans son rêve que quelqu'un s'occupait d'elle était en vérité bien réel, je ne vous cache pas à vrai dire la hauteur de son étonnement. A vrai dire, cela ne vous étonnera pas de lire que son cœur partit dans un ballet féroce qu'il lui fut impossible de contrôler pendant les dix premières secondes. Pendant ce temps, Rémus sursautait lui aussi de son côté, pris au dépourvu et alors qu'il s'empressait de ramasser la compresse tombée, Tonks s'efforça de redonner un semblant de rythme aux battements de son cœur.

    En réalité, elle n'ouvrit pas de suite les yeux. Pendant une à deux minutes entières, elle s'avouer goûter au plaisir extrême lorsque quelqu'un s'occupait de vous. La fièvre dans laquelle elle se trouvait lui interdisait par ailleurs de profiter pleinement de tous les avantages de la situation - et si elle avait su plus tôt qu'il s'agissait de Rémus, elle en aurait plus profité encore -, mais elle ne pouvait empêcher une délicieuse sensation s'emparer de ses membres, l'envelopper avec soin et douceur. Une petite voix lui soufflait dans son for intérieur qu'elle pouvait se laisser reposer entièrement, qu'elle était entres de bonnes mains... Quel réconfort pour un cœur qui semblait pour toujours condamné à être repoussé ! Quel réconfort de se sentir ainsi si bien entourée ! Alors, oui, vous imaginez - et comprendrez - qu'elle n'était pas pressée d'enfin ouvrir les yeux. Le rêve s'estomperait très probablement, si tôt qu'elle se réveillerait.

    Mais ce qu'elle vit en ouvrant les yeux fut de la plus complète surprise et pourtant, cela lui procura un soulagement tel, un ravissement sans nom. Rémus... Était-ce une hallucination dû à la fièvre ? Était-ce réellement lui qui, assis à son chevet, s'occupait d'elle comme... " comme un père", elle n'osait pas même penser ce nom ! Qui s'occupait d'elle tout court, voilà. Comme un frère lui irait même encore mieux tout bien considéré ! Enfin, quoiqu'il en soit, cela relevait PLUS que du simple rêve. Il n'y avait aucun adjectif capable de le nommer ! C'était tout simplement improbable. Inimaginable. Surprenant... Mais quel merveilleux rêve. Pourvu qu'il ne s'estompe pas de si tôt... Pourvu qu'il ne disparaisse pas déjà... C'était qu'il avait un temps soit peu ses intérêts à cœur, n'est-ce pas ?

    Une voix au fond d'elle lui souffla alors que sa nature naturellement bonne l'aurait poussé à agir ainsi envers n'importe qui ; mais un sentiment quelque peu égoïste s'insinuant dans ses veines, elle repoussa cette pensée loin d'elle alors que la déception y demeura ancrée. Enfin, à présent il ne s'occupait plus d'elle étant donné que la surprise de l'avoir réveillée l'avait fait reculer et arrêter les soins qu'il lui prodiguait. Non... Ce fut le retour d'un autre Rémus, celui qui était bien maladroit et qui ne semblait jamais savoir y faire avec autrui... Alors que précédemment, ses mains avaient posé sur le front de la jeune malade cette compresse avec plus ou moins d'assurance. Mais le lycan n'était réellement fait que de contradictions. C'était comme s'il se sentait - au fond - fautif ? Tonks ne comprit pas. Pourquoi se sentirait-il fautif ? Et de toutes les façons, elle n'était même pas en état de pouvoir réfléchir correctement.

    Vint la surprise de le voir ici. Par quel heureux hasard s'était-il trouvé à passer dans le coin ? Elle n'avait ni prévenu de son départ, et encore moins de son retour. Elle s'était forcée d'ailleurs à ne prévenir personne ; car elle savait que si elle avait prévenu ne serait-ce une personne, alors tout le monde aurait finalement été au courant. Et elle voulait laisser planer l'incertitude... Surtout autour de Rémus... Est-ce que cela lui serait de peu d'intérêt, ou cela l'inquièterait-il et le ferait se questionner sur certains points qu'il avait maintenu et qu'il continuait à maintenir. Égoïstement peut-être, elle souhaitait presque qu'il souffrirait davantage de son absence... Mais l'Amour était égoïste n'est-ce pas ? S'il fallait en passer par là...

    Pour son départ il y avait trois semaines, elle avait envoyé une lettre cependant adressé au QG - à l'Ordre en général et donc à personne en particulier - ; sa lettre était partie dès le lendemain de son arrivée chez ses parents. Elle s'était ensuite efforcée de ne pas donner la moindre nouvelle entre temps. Elle voulait " évanouir " sa présence, pour quelques temps. Alors, était-ce un pur hasard qu'il se fut trouvé là ce jour-là alors qu'il était censé ignorer son retour ? Ou se pouvait-il que durant ces trois dernières semaines, il était régulièrement passé devant chez elle, en s'interrogeant sur la porte close ?

    Enfin, d'un certain côté, elle ne pouvait le blâmer ou regretter qu'il ne soit venu, même si son état ne lui permettait d'apprécier réellement sa présence. En effet, elle se sentait si mal en ce moment encore qu'elle ne pu pas même esquisser un sourire reconnaissant à sa vue... Un sourire qui aurait pu facilement masquer une partie de la faiblesse dans laquelle elle se trouvait.

    C'est juste qu'elle n'avait pas la force - aujourd'hui particulièrement - de faire semblant, de chercher à mentir. Même si la dernière foi qu'elle avait succombé à dire la vérité ne lui avait pas réellement laissé un bon souvenir. Cette fois cependant, l'énergie de faire semblant lui manquait. Son teint en lui-même interdisait d'ailleurs en lui-même toutes possibilités de mensonges. Elle n'eut même pas la force de relever la réflexion - moralisatrice - qu'il lui fit... Esquissant un très maigre sourire, elle répondit alors qu'elle s'efforçait de se mettre en position assise dans son lit tout en tentant de concentrer ses esprits sur le fait de reconquérir quelques forces.

    « Ce n'est rien, j'ai juste attrapé un peu froid... Hier, ou avant-hier, je ne sais plus... Ainsi, la porte était ouverte ?... J'ai dû mal la fermer... »

    Ces paroles furent prononcées de manière si terne... Et la fin de sa phrase qui aurait dû l'alarmer plus que cela n'eut guère cet effet. En un mot, c'était comme si elle faisait le bilan brièvement de quelque chose ; un banal résumé d'un fait quelconque qu'on évoquait sans gravité. Ce qui était certain c'est que l'on pouvait se demander où était passé la Tonks habituelle. Aucunement l'ombre d'une joie quelconque dans ce timbre de voix que l'on entendait pourtant si fréquemment normalement... Cet enthousiasme dont elle était constamment emprunte, cette joie de vivre, ce regard rieur et pétillant qui semblaient caractériser Tonks. Rien de tout cela. Cette voix paraissait en ce moment très faible, et d'un timbre inégal.

    « S'il te plaît... Peux-tu m'apporter un verre d'eau ? »

    Elle ne savait pas combien d'heures elle avait dormi mais si l'on jetait un coup d'œil à la fenêtre de sa chambre, l'on pouvait voir qu'il faisait encore plein jour. Or, elle s'était couchée alors qu'il faisait pratiquement nuit. Au moins un jour était donc passé. Mais pour le moment cependant, il n'y avait qu'une seule chose dont elle avait vraiment conscience c'était que sa gorge était atrocement sèche. Elle se passa ensuite une main sur le front ; il était encore bouillant. Elle avait vraiment de la fièvre c'était certain. Elle constatait que cela n'avait été que pure folie de sortir quand même malgré la pluie. Jamais auparavant pourtant aucune pluie ne l'avait rendue malade à ce point... Mais peut-être était-on plus susceptible de tomber malade si déjà notre moral était fragilisé ? Sans doute que cela devait nous affecter, oui, sans en avoir l'air...

    Écartant la couverture d'elle, elle ramena ses jambes contre elle puis les passa par-dessus le lit. Elle resta assise, les mains agrippées au bord, essayant de se lever mais trop fébrile pour réussir à le faire, elle resta donc assise où elle était.

    « Désolée, je ne me sens pas très bien aujourd'hui... J'ignorais que j'allais recevoir de la visite... Je ne peux même pas accueillir mes invités comme il se doit par ma faute... Je suis désolée ; de quoi ais-je donc l'air... De quoi vais-je avoir l'air... Tu... Tu es là depuis longtemps sinon ? »

    … Et la question sous-entendue inconsciemment : Comment sais-tu que je suis de retour ???

    Elle releva les yeux vers lui, tentant de sonder un instant son attitude. Une chose qui était certaine, c'était qu'elle s'en voulait vraiment de n'être pas en état de recevoir ses invités correctement, comme si c'était la première chose qui importait au monde ! Elle aurait bien voulu lui offrir quelque chose à boire, mais elle ne savait même pas si elle aurait été capable de se lever pour aller en préparer ... De quoi avait donc t-elle l'air aujourd'hui... Qu'allait penser Rémus d'elle ? Car, tout bien considéré, c'était celle-ci son inquiétude première. Bien avant toutes autres. Et en plus, c'était elle qui, dans sa propre maison, lui demandait de lui apporter un verre d'eau. Le monde à l'envers. Avec un pareil accueil, il devait surement regretter d'être passé ! En ce moment, rien d'autre ne lui traversait l'esprit autre que cela.

    Chaque mot semblait, par ailleurs, lui coûter un effort surhumain. Une chose qu'elle ne pouvait pas non plus savoir était qu'elle avait parlé dans son sommeil... L'inconscient déversait dans notre sommeil nos désirs les plus profonds. Mais en ce qui la concernait, lorsqu'elle se réveillait le matin, il lui était bien impossible de se rendre compte si elle avait parlé, ou non, pendant qu'elle dormait. D'ailleurs, cela importait peu étant donné qu'elle dormait seule... Que personne ne veillait à son chevet en tous les cas. L'inconscient pouvait assurément nous trahir mieux que personne d'autre. En cela, elle ignorait que c'était ce qu'il venait de lui faire...


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    You're the most courageous man I've ever seen, I've ever dreamed of. Whatever you say, whatever you think. Despite all opposition my feelings are and will remain the same as long as I live. Even through death. You're the one my heart has chosen, you're the one who makes me breathe... You're the one who learnt me to live.  I can't just forget you even if you ask me to. Even beyond life I truly love you. Let me love you. I accept everything as long you're here along with me. Throught life and death I'll hold you till my last breath.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMer 16 Fév - 23:08

    Rémus retenait sa respiration sans même s’en rendre compte et ne s’autorisa à respirer que lorsque Tonks lui lança un sourire timide. Il s’était presque attendu à se faire mettre à la porte où à se recevoir un sort. Et pourtant, lorsqu’il observait un peu mieux le visage de la Nymphe, il devait bien avouer qu’elle avait l’air bien trop fatiguée pour se battre. Et si ses traits tirés ne suffisaient pas, la difficulté avec laquelle elle s’assit dans son lit suffit à le convaincre : la jeune femme était épuisée. Et ce n’était pas étonnant après son enl… après ce qu’elle avait traversé.

    « Ce n'est rien, j'ai juste attrapé un peu froid... Hier, ou avant-hier, je ne sais plus... Ainsi, la porte était ouverte ?... J'ai dû mal la fermer... »

    « Mais qu’est-ce que tu faisais dehors au lieu de te reposer ? » s’exclama-t-il presque malgré lui.

    Il remarqua ensuite la faiblesse de la voix de la jeune femme, son teint pâle et les cernes sous ses yeux, et il se sentit immédiatement coupable. Non seulement c’était de sa faute s’il n’avait pas pu aller l’aider à s’enfuir du Manoir Malefoy, mais en plus il lui reprochait d’être malade… Bravo Rémus.

    « Je suis désolé.. » soupira-t-il. « Ce n’est pas ta faute, j’étais juste in… hum… enfin, fais attention à toi. »

    Il releva la tête et plongea son regard dans celui de Tonks. Cette étincelle qui faisait tout son charme avait disparu, volée avec son insouciance. Il lui avait toujours reproché son manque de sérieux, mais aujourd’hui il avait envie de la revoir inconsciente et pleine de vie. C’était comme cela qu’il la trouvait belle après tout. Il détourna brusquement le regard à cette pensée et sentit ses joues s’enflammer. Vraiment, ce n’était pas le moment de penser à ça ! Il se passa à nouveau la main dans les cheveux, on ne peut plus mal à l’aise désormais. Merlin, que devait-il faire ? Rester ici pour l’aider à se soigner, ou préférait-elle être seule ? N’était-ce pas un peu… inapproprié de rester seul avec elle ? Le lycan n’eut pas le temps de prendre une décision, la voix de la jeune femme le sortit de ses pensées.

    « S'il te plaît... Peux-tu m'apporter un verre d'eau ? »

    « Oh, oui bien sur ! » s’empressa-t-il de répondre.

    Il fit un tour sur lui-même avant de penser à aller chercher un verre d’eau dans la cuisine. Il hocha gravement la tête et fuit littéralement la chambre de la jeune femme. En laissant couler le robinet, il se frappa le front du plat de la main. Il était ridicule, vraiment. Il ne pouvait pas rester avec elle, pas après ce qui s’était passé… enfin… Il ne pouvait pas ! Mais pourtant il n’avait aucune envie de la laisser seule dans cet état, ne pouvait-il pas s’occuper d’elle ? Comme un ami le ferait ? Il lâcha un long soupir avant de revenir aux côtés de la jeune femme, lui tendant son verre d’eau.

    Il s’apprêtait à lui dire de se rallonger lorsque Tonks prit à nouveau la parole.

    « Désolée, je ne me sens pas très bien aujourd'hui... J'ignorais que j'allais recevoir de la visite... Je ne peux même pas accueillir mes invités comme il se doit par ma faute... Je suis désolée ; de quoi ais-je donc l'air... De quoi vais-je avoir l'air... Tu... Tu es là depuis longtemps sinon ? »

    Choqué n’était pas assez fort pour décrire l’état de Rémus. Elle s’excusait ? Mais de quoi ? D’avoir souffert ? D’être tombée malade ? Décidément, cette jeune femme était une énigme. Il avait envie de la prendre dans ses bras et de la consoler, mais ce n’était sans doute pas l’idée du siècle. Déjà, il ne savait pas comment il serait reçu. Bon d’accord, elle avait prononcé son nom dans son sommeil, mais ça ne voulait rien dire. Pour autant qu’il sache, elle l’avait pris pour un de ses ravisseurs et avait voulu le tuer. Oui, c’était tout à fait possible.

    Rémus soupira à nouveau et s’assit à côté de Tonks sur le lit. Il posa maladroitement sa main sur son épaule et regarda la jeune femme directement dans les yeux. Son cœur manqua un battement mais il se força à croire que c’était simplement du à l’inquiétude qu’il éprouvait pour elle. Une inquiétude purement amicale, cela allait sans dire.

    « Tu n’as pas à t’en faire Nym… Tonks. Ne te force à rien, personne ne te demande d’être une hôtesse parfaite en ce moment. Et puis tu es quand même… enfin tu vois ? Je veux dire… tu n’as pas besoin de… Tu as une élégance naturelle… hum… »

    Rémus se pinça l’arrête du nez, maudissant sa venue au monde. Qu’avait-il fait pour mériter ça ? Il posa sa main derrière la tête de la jeune femme et déposa un baiser sur son front. Voilà, le geste était assez ‘paternel’ pour ne pas prêter à confusion, non ? Il s’écarta tout de même rapidement, priant pour que sa gêne ne soit pas trop évidente. Le lycan s’éclaircit la gorge avant de se tourner à nouveau vers Tonks.

    « Tu devrais te rallonger. Tu te reposeras plus facilement, je peux partir si tu veux… »
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Nymphadora Lupin
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyJeu 17 Fév - 2:58

HJ : MDRRR Désolée mais j'ai paaaaas pu attendre qu'il fasse jour pour répondre *_____* Je suis incorrigible...



    Tonks se sentait stressée, nerveuse... Depuis combien de temps était-il arrivé ? Elle espérait qu'elle n'avait pas parlé dans son sommeil car elle avait comme l'impression d'avoir au moins pensé son nom, peu avant qu'elle ne soit sortie de son sommeil... Elle ne parvenait à se l'expliquer, elle le savait juste... Oh my god, s'il l'avait entendue... Elle se sentit ostensiblement rougir. Cependant, elle fut soulagée de n'avoir pas le temps de lui répondre sur la raison pour laquelle elle s'était trouvée à errer dehors par temps de pluie... Très responsable Tonks, mais vraiment très responsable. C'était sûrement ce qu'il risquait de penser de toi hein. Toi qui voudrait essayer de faire en sorte qu'il te voit moins comme une gamine que comme une femme... Ben c'était raté sûrement. Enfin, tu l'auras mérité tiens si jamais il pensait cela ! En tous cas elle fut on ne peut plus soulagée qu'il reprenne la parole ensuite, l'empêchant ainsi d'expliquer les raisons de sa présence dehors. Elle ne savait ce qu'elle aurait dit... En songeant à ces raisons, à ce désespoir qui l'avait envahit et cette volonté de réfléchir loin de son appartement qui lui avait rappelé trop de souvenirs soudain, elle se mordit l'intérieur des joues.

    En fait, elle en oublia totalement ce qu'elle n'avait eu le temps de répondre lorsqu'elle l'entendit s'excuser. Elle se contenta de l'observer avec des yeux ronds comme des soucoupes... Il s'excusait de quoi là au fait?. Il était juste in... Indisposé ? Il pensait que cela avait à voir avec son incarnation au manoir Malefoy ?! Qu'elle était malade pour cela... Elle s'était remise depuis !! Et puis, la Tonks habituelle ne se laissait jamais abattre. Elle remontait la pente... Sauf cas exceptionnel mais vraiment exceptionnel. Et Rémus figurait dans ce cas de figure non ? Non, ce qui l'avait rendue malade c'était juste d'avoir été trop stupide pour sortir dehors sans parapluie ou au moins sans manteau et d'être restée sous l'averse sans même réagir. Elle avait eu besoin de réfléchir; Elle venait de rentrer de chez ses parents après deux semaines... Non mais comme si elle n'avait pas eu le temps de prendre l'air quoi ! Non, d'un seul coup, son appartement lui avait parut étouffant et elle avait souhaité s'en trouver loin le plus loin possible. Or, elle était certaine que là, si elle avouait la raison exacte de cette sortie nocturne, il s'en voudrait encore plus si tel était possible... En même temps, se sentait-elle capable de... Faire semblant, de cacher ce à quoi elle n'avait eu de cesse de penser depuis que cela s'était produit...? Tonks, pense à autre chose ! Si du moins elle ne voulait pas qu'il s'enfuit déjà, elle avait plutôt intérêt... Non elle ne voulait surtout pas qu'il parte déjà, c'était bien la dernière chose qu'elle voulait. Quelle étrange impression... Sa présence lui faisait à la fois du mal et du bien... Bon d'accord, avouons-le, plus de bien que de mal... Dans un ciel orageux, c'était lui qui éclaircissait, qui écartait les sombres nuages qui se pressaient et venaient envahir ses yeux. (Oui, bon je sais, ses talents en tant que poète ne sont que très médiocre !). Juste lui donner un peu de chaleur... En réaction sans doute plus psychologique qu'autre chose, elle se sentit soudain trembler. Alors qu'elle n'avait même pas froid.... Une température normale baignait sa chambre.

    Elle était restée immobile assise au bord du lit lorsqu'il s'était aussitôt exécuté pour aller lui chercher le verre d'eau qu'elle lui avait demandé. Plus serviable que lui il n'y avait pas ! C'était vraiment la perle rare... Elle était persuadée que si elle lui avait demandé de lui apporter un Nargol (NB : demander à Luna si vous voulez savoir ce que c'est exactement... ) elle était certaine qu'il l'aurait fait. Un amour, ce Ré... TONKS ! Reste concentrée s'il te plait, n'égare pas ta pensée ! Alors si on suivait ce raisonnement, elle n'avait qu'à lui demander de rester, et il resterait.... Parce qu'il ne voulait pas partir au fond, hein ? Oh, peut-être avait-elle un certain pouvoir sur lui sans le savoir ? Non là tu rêves sûrement ma petite, ne t'égares pas trop sur des chemins inextricables je te prie... Pourquoi ne pouvait-elle empêcher ce sourire de flotter sur ses lèvres ! Heureusement, dès qu'elle l'entendit remonter, il s'était aussitôt effacé ; il ne faudrait pas en plus qu'il se pose des questions sur les raisons qu'elle aurait de rire toute seule. Manquerait plus qu'elle passe pour une folle... Un rire s'échappa d'entre ses lèvres, aussitôt interrompu par le battement d'un tambour à l'intérieur même de son cerveau. Aïe. Bon, repose-toi avant tout. Elle espérait fermement qu'elle ne serait pas malade demain, que sa fièvre serait tombée dans la nuit ; il fallait après tout qu'elle aille travailler ! Mais pour le moment, c'était si... Agréable de voir Rémus s'occuper d'elle. En songeant cela, elle le remercia tandis qu'elle prenait le verre d'eau entre ses mains. Oui, très agréable. Elle ne put s'empêcher d'en sourire bêtement. Ça avait certains avantages d'être malade... Surtout quand on avait un ange gardien tel que Rémus. Bien qu'elle souhaiterait quand même que ce foutu mal de crâne s'en aille. Peut-être qu'en fermant les yeux, il s'en irait ? Peut-être qu'après quelques heures de sommeil, elle irait mieux en se réveillant. Que tout serait partit. Non, elle ne voulait pas dormir. Dormir... Rémus en profiterait pour s'éclipser. Elle voulait encore profiter de sa présence... Et puis elle était malade hein ! Les volontés de la patiente comptait avant tout ! Et puis, qui donc pouvait mieux veiller sur elle autre que lui... ? Une petite voix lui souffla « Molly »... Ta gueule la voix ! Je t'ai pas demandé ton avis...! Je sais que Molly s'occuperait de moi comme l'un de ses enfants mais... Bref, ce n'était pas la même chose quoi ; elle préférait garder Rémus pour elle seule encore un peu... Même si elle n'était pas en pleine possession de ses moyens ; au contraire elle avait la pleine possession de ses pensées. Non, non elle n'était pas égoïste... Elle voulait juste qu'il reste pour elle un peu... C'était égoïste ? Bon, de toute façon elle ne vous demande pas votre avis !

    Oh my god... La jeune femme tressaillit en sentant une main se poser sur son épaule. En fait, ce serait peut-être mieux qu'il appelle Molly pour venir s'occuper d'elle, non?! En tous cas elle se sentit stupidement petite sous son regard et n'osa même pas bouger – encore faut-il que la pensée de bouger lui soit venue à l'esprit...-. Son cœur manqua un battement et elle cligna des yeux plusieurs fois en se demandant si elle avait bien comprit ce qu'il avait dit... Ou si c'était elle qui se faisait des idées et si ses mots n'avaient pas le même sens qu'elle leur donnait ? Une élégance naturelle ? Pour... ? Ce n'était pas rentré dans l'oreille d'un sourd mon cher Rémus ! Hm, non en fait elle ne voyait pas justement... Du moins elle aurait préféré qu'il précise juste un peu sa pensée. Il ne pouvait pas pour une fois finir une phrase ? Enfin, d'un côté, le fait qu'il ne puisse finir ses phrases, cela démontrait d'une certaine émotion... Idiote de fille ! Mais non ne vas pas te faire des idées, il était toujours mal à l'aise dans ce genre de... Choses ? Quelles choses d’ailleurs ? Les compliments... ? Elle était prête à tout accepter de sa part pour le moindre compliment...

    Sauf qu'elle perdit totalement le fil de ses pensées alors que Rémus se penchait sur elle pour l'embrasser 'paternellement' sur le front en lui disant ensuite qu'elle ferait mieux ensuite de se reposer. Enfin, « paternellement »... Comprenez ce que vous voulez pour vous, mais en ce qui la concernait, elle préférait juste oublier ce mot. Parce que. Tout simplement parce que voilà. Parce qu'elle préférait juste penser que c'était autre chose voilà, plus complexe mais pas simplement comme... Un geste paternel ! Non mais elle avait assez d'un père en plus, elle n'avait pas besoin d'en avoir deux : Non pas qu'elle ne ressentait pas la plus immense affection pour son père loin de là. Mais bon voilà quoi... Et puis laissez la donc rêver un peu !

    Quoi?!! Partir... Il voulait partir ?! Elle allait justement se rallonger mais comprenant soudainement ce qu'il lui disait et qu'il pouvait partir si elle voulait, elle se redressa subitement – un peu trop vite car elle eut l'impression d'entendre s'entrechoquer des cloches à l'intérieur même de son esprit -, et réagit si vite, avant même de l'avoir vraiment décidé... « Non, reste s'il te plaît ! » et ses bras se refermèrent autour de lui, sans même penser que cela puisse le gêner un temps soit peu. Elle avait agi comme ça, sur une impulsion. C'était ce qui la caractérisait non ? C'était un signe tout ce qu'il y a de plus amical évidemment ! Réconfort amical. Rien de plus. N'allez pas imaginer autre chose quand même ! « Aïe... » Une douleur fulgurante venait de lui traverser le cerveau. Comme je l'ai dit elle avait agi un peu trop brusquement. « C'est rien », dit-elle en se reculant subitement. « Juste mal à la tête c'est tout, j'ai présumé de mes capacités... Ça va passer ». Demain, la fièvre serait tombée ! Et puis, il y avait aussi une autre sorte de fièvre, mais celle-ci elle n'était pas prête à s'estomper... Mais nous nous égarons là... Revenons à nos moutons. Et pour vraiment l'en convaincre, elle afficha un sourire sincère. De toute façon, elle refusait de s'allonger s'il ne restait pas. Comment ça c'était du chantage ? Non, pas du tout. Alors, s'il voulait qu'elle se repose, et bien il n'avait d'autres choix que de rester !

    Ouais, vous avez raison en fait, c'était bien du chantage... Et puis, il suffisait de la regarder, non? Il était bien préférable de ne pas laisser toute seule dans cet état la pauvre ! Qui sait si pendant son sommeil la fièvre empirait ! Il s'en voudrait surement d'être partit et de l'avoir laissée seule. Hein ? Comment ça elle profitait de la situation? Mais pas du tout ce n'était pas du tout son genre de profiter... Elle voulait juste qu'il reste un peu, point. Elle était prête à se traîner à ses pieds... Enfin, non là pour le moment elle lui faisait juste son tout petit regard de chien battu, tout mignon, tout craquant... bril Il ne pouvait assurément pas la laisser seule, hein ? Faisant mine d'être confuse de l'obliger à rester ainsi alors qu'il avait probablement d'autres choses à faire, elle baissa un peu la tête, jetant un regard en coin sans qu'il quitte son champ de vision et tout en tournant une mèche de cheveux entre ses doigts... « S'il te plait ? », ajouta t-elle d'une petite voix.

    Quand elle était petite, ce genre de choses marchaient souvent avec ses parents quand elle ne voulait pas aller à l'école mais rester au lit... Marcherait-elle avec Rémus ? Et puis, dans ce cas présent, elle était vraiment malade hein, elle ne jouait pas la comédie ! Sur ça du moins elle ne lui jouait pas la comédie... D'ailleurs elle ne lui jouait jamais la comédie !


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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMer 25 Juil - 9:31


I just need you now
Ft. Tonks & Lupin
La situation était plutôt, gênante, il fallait bien l'avouer. D'un côté, Remus ne pouvait s'empêcher de vouloir garder un oeil sur Tonks, de vouloir la couver du regard comme le ferait un... père, sans doute? Et de l'autre côté, il avait envie de s'enfuir à toutes jambes quand il repensait à ce qu'il s'était passé il n'y a pas si longtemps que ça. Le loup-garou se sentait toujours mal à l'aise en la présence de Tonks, et surtout depuis les révélations de la dernière fois. Il fallait dire qu'il avait été clair: il voulait bien sûr garder l'amitié, précieuse, de la jeune femme. Il voulait qu'ils restent amis car il n'y avait en cet instant rien de plus important pour lui. Cette amitié lui permettait de tenir le coup. Et même si parfois il avait l'impression de ressentir d'autres sentiments, plus forts, pour elle, il n'avait pas le droit de se laisser aller. Parce qu'il lui gâcherait la vie, c'était presque sûr et certain. Lupin était un loup-garou, tous les mois, l'espace d'une nuit, il se transformait en une créature terrifiante et surtout, extrêmement dangereuse. jamais il ne voudrait mettre Tonks en danger en se laissant aller à de quelconques sentiments que les lycanthropes ne devaient, à son avis, pas ressentir.

Mais tout cela importait peu. Cela importait peu pour la simple et bonne raison qu'aujourd'hui, Tonks ne semblait définitivement pas dans son assiette. Elle était fiévreuse, malade, elle semblait avoir attrapé un coup de froid et elle n'avait pas besoin de rester seule, même si la perspective de rester seul avec elle lui faisait tout de même un peu peur.
D'ailleurs, sa nervosité pouvait se faire sentir dans la moindre de ses paroles, dans le moindre de ses gestes. Il se sentait bizarre, comme si une énorme pression venait de lui tomber sur les épaules. Il regardait la jeune femme, trop fièrement assise sur le bord de son lit, comme si elle ne voulait pas donner d'elle l'image d'une petite fille malade que son papa vient soigner. Il ne se voyait pas comme son père, ça serait le vieillir!
Tonks essayait de se montrer forte, sans doute pour lui faire croire qu'elle n'était pas si mal en point que ça, qu'elle se sentait même très bien et qu'il n'y avait aucune raison qu'il s'inquiète. Le fait était qu'elle semblait réellement enrhumée.
Les excuses de Remus devaient sembler bien étranges. De quoi s'excusait-il? De lui reprocher d'être sortie plutôt que de se reposer? N'était-ce pas simplement ridicule au fond? Remus lui reprochait cela alors qu'il aurait pu reprocher n'importe quoi d'autre. Il semblait simplement éprouver le besoin de dire quelque chose, et la nervosité qu'il éprouvait faisait en sorte que quelque chose de négatif sortait de sa bouche.
Il regretta ses paroles au moment-même où il les eut prononcé. Quand elle lui demanda d'aller lui chercher un verre d'eau, il vit donc une belle occasion de s'absenter quelques instants et de se reprendre.

Il descendit dans la cuisine, prit un verre et laissa l'eau lentement couler. Il ferma les yeux un instant, juste un court instant. Il fallait qu'il se calme. Leur dernière conversation avait pourtant été claire. Il voulait qu'ils restent amis... Alors pourquoi se sentait-il irrémédiablement attiré vers elle lorsqu'il la voyait au plus mal?
Remus n'était pas ce genre d'hommes, pas du genre à se laisser aller à des sentiments amoureux qui ne mèneraient à rien, puisqu'il était un loup-garou et qu'elle était parfaitement sans défenses. Et parfaite tout simplement.
Non, il n'avait pas le droit de penser ça. Remus coupa l'eau, prit le verre et remonta à l'étage, où l'attendait la jeune femme. Elle prit le verre d'eau de ses mains et, alors qu'elle avait reprit sa fâcheuse habitude de dénigrer tout chez elle, jusqu'à sa façon de se présenter pour une maîtresse de maison, Remus s'était lancé dans une tentative désespérée de compliment. Tentative qui avait lamentablement échoué tant il ne se sentait pas à l'aise quand venait l'heure de faire des compliments.
Il leva les yeux au ciel, désespéré, et se contenta de poser une main sur l'épaule de la jeune femme. Simple geste que celui-là mais qui eut rapidement le don de changer quelque chose dans le comportement de Tonks. Il ne voulait pas lui donner de faux espoirs, mais il ne s'agissait que d'un geste pas vrai?

Un autre geste encore, que celui du baiser sur le front. Dans sa tête, cela n'était qu'un geste anodin, mais au fond n'était-ce pas beaucoup pus que ça? S'il ne pouvait pas aller plus loin, parce qu'il avait dit qu'une simple amitié entre eux était possible, pourquoi ne pouvait-il pas pourtant éprouver la chaleur d'un contact plus humain?
Remus avait toujours eu cette carapace autour de lui, qui le protégeait de tous tant il avait peur de heurter, ou de blesser physiquement les gens qui l'entouraient. Il savait que ça ne serait pas le cas, car il faisait tout pour protéger ces personnes.
Mais mettre une barrière était encore plus simple. Ce baiser, il savait qu'elle pouvait l'interpréter de mille et unes manières. Pour lui, c'était juste un geste tendre, juste pour qu'elle sache qu'il était là et qu'il y resterait.

Alors que Remus s'apprêtait à partir, préférant la laisser seule pour qu'elle puisse se reposer, les bras de la jeune femme vinrent s'enrouler autour de lui et elle lui demanda, ou plutôt le supplia de rester là. Elle voulait vraiment qu'il reste et elle profitait très clairement de la situation. D'abord crispé, il se contenta de poser une main sur la tête de la jeune femme, de caresser ses cheveux.

D'accord d'accord, je reste là.

Que dire d'autre quand de toute façon, vous étiez bloqué. Et puis il n'avait pas l'intention d'aller bien loin, quoi qu'il arrive. Lorsqu'elle déserra la pression de ses bras autour de lui, il se leva, reprit le verre d'eau et lui dit:

Allonge-toi. Je vais prendre la chaise et rester là.

D'un coup de baguette magique il amena à lui la chaise qu'il venait de désigner, se plaça juste à côté du lit et s'installa dessus. Maintenant, Tonks avait tout intérêt à se coucher si elle ne voulait pas qu'il parte. Chantage vous dites?
La petite comédie jouée par Tonks avait eu raison de lui. Comment était-ce possible autrement de toute façon?
Avec un léger sourire sur le visage, il prit la main de Tonks dans la sienne et se contenta de lui dire:

Maintenant je veux que tu dormes, tu m'entends. La fièvre ne tombera pas sinon, et le mal de tête sera toujours aussi fort.

Il avait raison. Les maux de tête passaient bien souvent grâce à un bon repos. Il fallait que Tonks dorme si elle voulait se retrouver en pleine forme, elle n'avait pas d'autre choix. Il était évident que la phase d'endormissement allait être pénible, puisque Tonks semblait étrangement bien excitée. Mais elle dormirait, il en était certain...
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyVen 27 Juil - 1:01


Tonks se sentait très mal du fait de sa fièvre et en même temps très mal encore. Son mal de crâne n'était pas décidé à s'en aller. Elle devait se reposer, elle le savait mais elle ne voulait pas qu'il s'en aille encore. Elle avait passer deux longues semaines loin d'ici dans l'espoir de l'oublier et surtout d'oublier leur baiser mais en vain. Elle était revenu, ses sentiments n'ayant pas du tout changer. Voire même qu'ils n'en étaient que plus fort encore. Elle n'allait pas le lui dire pour le moment. Elle allait avant tout se reposer. Sans compter qu'elle ne voulait pas le faire fuir. Elle voulait profiter encore un peu de sa présence près d'elle... Après ces deux semaines passées à se morfondre.

Elle le cachait souvent par un enthousiasme excessif – comme en cet instant, mais au fond elle avait peur. Elle était morte de peur même. Elle avait peur qu'il s'en aille déjà, qu'il la laisse, qu'il l'abandonne. Bien qu'elle n'irait pas lui demander cela de but en blanc, elle aurait aimé qu'il s'allonge à côté et qu'il lui permettre de s'allonger à côté de lui pour se reposer. Elle aurait été tranquille ; c'était une promesse. Elle aurait été sage comme une image – pour une fois. Elle n'aurait pas bougé d'un seul pouce. Elle désirait tellement qu'il reste avec elle, qu'il la prenne dans ses bras... Sans sa présence rassurante près d'elle, elle se sentait seule ; seule et glacée de l'intérieur. Son corps ne pouvait s'empêcher de trembler, en manque de sentir son corps contre lui.

Alors elle était prête à se contenter du moindre petit instant qu'elle pouvait passer près de lui. Même si c'était juste lui tenir la main ou s'asseoir à côté de lui. Elle ne devait pas aller trop vite. Elle voulait qu'il s'habitue à sa présence. Doucement. Elle voulait qu'il prenne conscience tout seul qu'elle voulait être toujours là et ne le laisserait jamais tomber. Elle désirait profiter de ces simples petits instants où il était là. Juste pour ne pas l'effrayer et le faire fuir. Elle était prête à tout accepter pour passer ne serait-ce un quart d'heure avec lui à ses côtés. Alors ce fut réellement un regard suppliant qu'elle lui envoya après avoir ajouté « S'il te plaît » après lui avoir demander de rester.

Lorsqu'il lui répondit qu'il restait, la jeune femme se permit de respirer mieux et elle laissa apparaître sur son visage un léger sourire. Il y avait un poids en moins sur son cœur. Léger et momentanément elle le savait. Mais depuis son retour, et depuis sa course sous la pluie, elle avait décidé de profiter purement et simplement du moment présent. Elle allait donc profiter de sa présence au jour le jour, sans penser que demain il allait probablement encore devenir distant et peut-être même tenter de la repousser.

Elle avait ce qu'elle voulait ; il restait. Elle le laissa lui reprendre le verre des mains et lorsqu'il lui demanda de se rallonger, elle obtempéra sans faire d'histoires. Ce qui ne manquerait sans doute pas de le surprendre mais son mal de tête avait aussi eu raison d'elle d'un autre côté. Après quelques heures de repos, elle ira sûrement beaucoup mieux. Tant qu'il restait là... Elle ferma les yeux quelques secondes. Oh pourvu qu'il soit toujours là à son retour.... Elle entendit le déplacement d'une chaise et lorsqu'elle rouvrit les yeux, il l'avait posé à côté de son lit et prenait place dessus. Elle l'écouta attentivement et hocha lentement la tête, une main posée sur son front. Oui, elle savait qu'elle avait raison. Elle devait se reposer et surtout fermer les yeux si elle voulait que son mal de tête finisse par s'estomper.

« J'ai compris... Je vais dormir... » fit-elle avec seulement l'ombre de son sourire habituel.

Elle fut heureuse de voir qu'il avait pris sa main. Surtout, elle espérait qu'il n'allait pas la lâcher... Le contact était si agréable. Sa main était chaude contrairement à la sienne qui était plutôt froide. Pendant un moment, elle posa son regard sur cette main qui tenait la sienne. Puis, elle releva les yeux vers lui et malgré la fatigue qui commençait à l'assommer – en plus de la migraine – elle ne s'appellerait pas Nymphadora Tonks si elle n'avait pas ajouter les mots suivants avec un léger sourire taquin.

« Tu sais, tu aurais pu t'allonger à côté de moi. »
Après tout, même des amis peuvent dormir ensembles. De plus, il avait l'air d'être un excellent oreiller ♥ « Je ne mords pas et j'aurai été très sage... Très, très sage. Promis. » Elle se serait simplement encore mieux réchauffée. Elle ferma encore les yeux quelques secondes. Elle n'avait pas la force de toutes façons de ne pas être sage, et surtout elle ne voudrait pas gâcher ce moment où elle pourrait se blottir contre lui et dans ses bras. Non, elle désirait simplement pouvoir se blottir contre lui. Tous ces longues semaines loin de lui l'avait éprouvée. « Bon, je ferme les yeux mais tu restes, n'est-ce pas ? » ajouta t-elle en le couvrant d'un regard brillant. « Et au réveil, tu m'apporteras un délicieux chocolat chaud pour que j'aille encore mieux. » Elle esquissa un faible sourire. Elle savait qu'il aimait beaucoup le chocolat. Ce n'était évidemment pas un ordre qu'elle lui donnait mais elle espérait qu'il allait rester en tous cas. D'ailleurs, elle n'avait toujours pas lâché sa main, comme si elle craignait qu'il ne disparaisse d'une seconde à l'autre et sans prévenir. Pendant quelques longues secondes, elle le couvrit d'un regard intensément doux avant de fermer les yeux.





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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptySam 28 Juil - 21:02


I just need you now
Ft. Tonks & Lupin
Remus voyait bien que Tonks allait mal, mais ce que Remus voyait surtout, c'était le comportement de la jeune femme. Une véritable gamine malade qui refusait de se faire soigner par que "les médicaments, c'est pas bon" ou bien parce qu'elle ne "veut pas rester au lit". Une vraie gamine je vous dis! Et pourtant, il y avait quelque chose d'incroyablement touchant chez elle. Mais remus n'avait pas le droit de penser à ça, il n'avait pas le droit de penser comme ça! Remus avait été parfaitement clair, il était clair avec lui-même tout comme il l'avait été avec elle. Pourtant, il savait que s'il avait le choix, s'il avait dix ans de moins et si son état de santé n'était pas aussi chaotique, il aurait tout fait, vraiment tout pour revenir en arrière et pouvoir être avec Tonks.
Mais il n'avait plus le droit d'y penser, parce que Tonks était beaucoup trop jeune pour lui. Le seul problème, c'était qu'elle était faible, juste devant lui, dans un état assez sévère pour qu'il s'inquiète au moins un peu, et qu'il n'aait pas l'intention de quitter cette chambre.
Il venait de faire une promesse et il la tiendrait. Cette promesse était peut-être une mauvaise idée, mais il lui devait bien ça.
Le nombre de fois qu'elle avait essayé d'être à ses côtés quand il revient de ses transformations, même s'il ne l'avait jamais laissée faire, il lui devait bien ça. Pour sa sollicitude, et aussi pour le courage qu'elle avait de le supporter chaque mois après la pleine lune.

Tonks semblait réellement souffrir au niveau de la tête. Il fallait qu'elle dorme, parce que bien qu'il connaissait un grand nombre de remèdes magiques, il n'en connaissait malheureusement aucun qui pouvait faire passer le mal de tête. Le seul qui pouvait connaitre ça, c'était Severus, et Remus ne voyait vraiment pas pourquoi Rogue donnerait un remède à la jeune Métamorphage.
Alors elle devait dormir, parce qu'il n'y avait pas d'autre choix. Installé sur sa chaise, passant doucement sa main sur le front de la jeune femme, il se rendit compte qu'elle ne semblait pas réellement prête à dormir. Elle fermait les yeux puis les ouvrait à nouveau, comme si elle avait peur qu'il s'en aille.
Elle lui annonça finalement qu'elle allait dormir, et Remus se sentit soulagé. Elle allait enfin accepter de faire ce qu'on lui demandait de faire.

Dors bien.

Il avait pris la main de la jeune femme dans la sienne, et sans même s'en rendre compte, il caressait le dos de sa main à l'aide de son pouce. Pour lui, il s'agissait d'un geste parfaitement anodin, mais il n'osait même pas imaginer comment Tonks pouvait l’interpréter. Cependant, il n'avait pas envie de la lâcher, pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il était là pour elle, tout simplement.
Mais cela n'aurait pas été Tonks si elle n'avait pas ajouter un petit commentaire sur le ton de l'humour. Et c'était à Remus qu'elle en avait, Remus qui avait changé de place et avait décidé de venir s'installer sur la chaise plutôt que de s'allonger à ses côtés. Il aurait pu le faire, mais elle avait besoin de toute la place, et il y avait plus confortable qu'un bord de lit pour lui tout de même. Il ne fallait pas oublier qu'il était vite courbaturé notre loup-garou.
Le loup-garou observa le visage de la jeune femme, ainsi que son regard plein de tendresse et se mit à regretter tout ce qu'il avait pu lui dire auparavant. Il lui avait fait du mal, beaucoup de mal, mais surtout, il s'en était fait à lui-même.
Comment était-ce possible d'être aussi borné?
Perdu dans ses pensées, il se contenta de répondre, d'un air presque blasé:

Tonks...

Les mains de la jeune femme étaient glacées, il le sentait. S'il s'était écouté, il aurait sans doute pris la décision de simplement s'allonger à ses côtés. Mais il avait peur de sa réaction, peur qu'elle ne s'imagine quelque chose qui ne se produirait pas, pas parce qu'il ne le voulait pas mais simplement parce que ce n'était pas juste.
Il n'avait pas le droit de la priver de sa vie. Elle avait perdu assez de temps. Il s'était tellement inquiété.

Promis, je reste là.

L n'avait pas le droit de monter dans ce lit, pas le droit de la tenir tout contre lui... quoique... et si c'était seulement pour une nuit? Si c'était seulement pour quelques heures, quelques minutes, juste le temps qu'il la couvre de son regard, de son amitié, de sa tendresse et qu'il lui dise que tout irait bien, qu'elle ne craignait rien et que demain matin, elle se sentirait beaucoup mieux?
Si c'était juste pour quelques temps...
Doucement, Lupin baissa la tête, posa le front sur le lit, caressant toujours la main de Tonks. Il se rendait compte que quelque chose était en train de se passer, quelque chose de plus fort qu'il n'aurait pu l'imaginer, mais encore une fois, il ne pouvait pas.

Tu auras ton chocolat, oui. Bien sûr.

La tête toujours posée sur le lit, il se demandait ce qu'il allait faire. Il redressa finalement le regard, le posa sur Tonks, qui venait de fermer les yeux. La jeune femme avait réellement l'air épuisé. Elle tremblait légèrement, signe, s'il en fallait encore un, qu'elle était réellement malade et qu'elle ne devait pas se sentir bien. Remus se redressa, d'un coup de baguette il amena une autre couverture à lui et la posa délicatement sur le lit. Tonks devait se sentir mieux rapidement, on avait besoin d'elle.
"On"? Il sans doute. Lupin prit le temps avant de s'asseoir à nouveau. Il passa doucement une main dans les cheveux de la Métamorphage, déposa un baiser sur son front et serra délicatement sa main. Ne pas savoir quoi faire n'était pas dans les habitudes du loup-garou, mais pour une fois, il était perdu.
Lorsqu'elle était partie, il s'était rendu compte de beaucoup de choses. Mais ça, il n'avait pas encore eu l'occasion de le dire à Tonks.
Remus s'installa finalement sur le lit, aux côtés de la jeune femme, mais ne s'allongea pas tout de suite. Il le ferait si elle lui demandait, et seulement si elle lui demandait.
Tendrement, il caressa le bras de la jeune femme et garda sa main enfermée dans la sienne.
Parfois, il se demandait vraiment ce qu'il foutait. Un jour il lui disait que tout était impossible, elle partait trois semaines, et voila qu'il se retrouvait irrémédiablement attiré par elle. Vraiment, Remus était incroyable!
Un soupire s'échappa de la bouche du loup-garou, suffisamment fort pour être entendu. Bien qu'il espérait que la jeune femme ne l'avait pas entendu, trop occupée à dormir peut-être...

Pardon...

Il ne savait même pas pourquoi il s'excusait, puisqu'il ne savait même pas si elle l'avait entendu. Il baissa les yeux sur la main de Tonks et se contenta de la regarder, tout simplement...
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyDim 29 Juil - 12:19


Tonks riait et plaisantait souvent, parce que le rire était le remède de bien des maux, parce qu'il fallait bien penser à autre chose en ces temps troublés et pas toujours à la guerre sinon on déprimait constamment. Fred et George Weasley partagerait sûrement son opinion. La jeune femme pouvait sembler gamine à nombre de gens, mais c'était faux. Elle était encore moins immature. Ce qu'elle voulait surtout c'était un, c'était les amuser afin qu'ils pensent à autre chose. Quand, précédemment, elle tentait d'être forte en maintenant qu'elle allait bien, ce n'était pas qu'elle était restée très gamine dans son esprit. Non, c'était parce qu'elle avait toujours tenté de montrer – à qui que ce soit – une face d'elle toujours forte en n'importe quelles circonstances. Pourquoi ? Parce qu'elle avait appris au fur et à mesure du temps, que seuls les faibles ne pouvaient survivre dans ce monde de charognes. La compétition. C'était le plus important pour eux. Les gens aimaient bouffer les autres, les rabaisser... Il n'avait rien de plus intelligent à faire.

La compétition, ce monde était régit par cette notion. Lorsqu'elle était entrée en formation chez les Aurors, elle était entrée dans un monde où cette notion prévalait, où tout le monde semblait se battre contre les uns contre les autres. Ils parlaient dans le dos de chacun, ils critiquaient alors qu'eux-mêmes n'étaient pas forcément mieux. C'est toujours plus facile de voir les défauts des gens au lieu des siens. Elle savait que presque tout le monde ne la croyait pas capable d'avoir son diplôme. Combien de fois l'avait-elle entendu ? Ils pensaient tous qu'elle allait être la première à être éliminée. Ils pensaient tous qu'elle ne tiendrait pas deux semaines. Sa maladresse ne manquait pas de faire rire. D'accord, elle-même en plaisantait avec eux mais au fond, elle souffrait. Sans compter qu'il y avait également les « machos » qui sous prétexte qu'elle était une femme, lui disait en riant qu'elle n'avait aucune chance de devenir Auror et qu'ils allaient la battre à plate couture. Il n'empêche que celui qui lui avait dit cela avait été éliminé deux semaines plus tard après avoir été bien sermonné par Maugrey. Aussi bourru soit-il souvent, il n'en demeurait pas moins qu'il restait juste et n'aimait pas que l'on parle sur le dos des gens – grâce à son œil, il savait bien entendu qu'on le faisait de lui.

Sa Maison aussi avait été critiquée. Parce que la pensée unique des gens allait en ce sens : il n'y avait que les Gryffondors, ces braves Gryffondors qui devenaient Aurors. Eux seuls étaient assez courageux pour l'être. Alors lorsque l'un deux lui avait un jour demandé si elle avait fait ses études à Gryffondor et qu'elle avait rétorqué qu'elle avait été à Poufsouffle... On l'avait regardée comme si elle était une extra-terrestre. Nymphadora s'était battue. Plus que n'importe qui pouvait le savoir. Elle s'était battue contre les préjugés et contre ses peut-être futurs collègues. Elle s'était toujours montrée forte. Elle n'avait jamais voulu abandonner et cela avait porté ses fruits bien qu'elle ait failli ne pas avoir son diplôme à cause justement d'une discipline en laquelle sa maladresse lui avait joué un tour.

Elle voulait leur montrer qu'elle était aussi capable qu'une autre ou qu'un autre. Elle s'était forgé un esprit fort qui lui était resté.

Aujourd'hui encore, elle ne tenait pas à ce qu'on la dévalorise et qu'on dise d'elle qu'elle était trop faible. Alors elle continuait de se battre et vouloir se montrer forte en toutes circonstances. Elle n'était pas une gamine qui ne comprenait rien du tout ou qui faisait exprès de se rendre malade. Elle souffrait juste beaucoup. Néanmoins, en ce moment, elle baissa les armes. En présence de Remus, elle avait confiance. Peut-être pour cela qu'elle n'avait jamais eu de relations longues durées avec un homme (et certainement pas au sein du département des Aurors). Elle n'avait jamais eu suffisamment confiance en eux.

Mais Remus, lui, il n'allait pas lui dire qu'elle valait moins que quelqu'un d'autre ou lui reprocher d'être malade. Il était gentil...

Quand elle ferma les yeux, elle avait toujours l'impression que sa tête vibrait et venait heurter les parois de son cerveau en rebondissant contre elles, mais elle se sentait déjà mieux. Fermer les yeux lui fut vite apaisant... Rassuré qu'il ne lui ait pas lâché la main, un fin sourire s'étira sur ses lèvres et elle se détendit un peu. C'était tout ce qu'elle voulait. Qu'il reste là. Elle se sentait si vulnérable sans lui... Ses mains étaient froides, presque glacées. Au simple contact des mains du lycan sur les siennes, elles semblaient déjà se réchauffer. - Illusion ? Peut-être.

Déjà à moitié plongée dans l'inconscience, elle continuait de sentir la chaleur de sa main qui tentait désespérément de réchauffer la sienne. Elle sentit également qu'on la recouvrait de quelque chose. Une couverture sûrement. Elle se sentit avoir un peu moins froid. Bien que son corps continuait de trembler un peu, il sembla se calmer dès lors qu'il fut recouvert d'une autre épaisseur. Son front continuait cependant d'être couvert de sueur. Elle avait chaud et froid en même temps. Elle avait froid de l'intérieur mais son front restait plus chaud que la normale. Elle ne dormait pas vraiment mais n'était plus réellement réveillée. Elle avait conscience d'une présence près d'elle ; cette présence qui lui tenait la main ; elle crut entendre parler à un moment donné mais sans savoir si c'était réel ou simplement dans un rêve...

Tonks s'enfonça progressivement dans les profondeurs du sommeil réparateur. Bientôt elle se mit à rêver. Elle marmonna un peu dans son sommeil mais sans se réveiller. Son front restait chaud et son corps saisi de légers tremblements. Son organisme luttait, essayait de chasser la fièvre. Tonks était une femme forte. Elle allait réussir. Comme toujours. Puis, elle parut se calmer, comme si elle rêvait de quelque chose de bien plus plaisant. Cela ne dura guère longtemps – à peine quelques minutes et la jeune femme recommença à s'agiter, sûrement en proie à d'horribles visions.

Ses barreaux, ses barreaux, ce silence et obscurité pesants...

Elle était là, dans cette cage, derrière ses barreaux. Retenue dans la cave des Malefoy. On ne leur donnait à peine à manger et ses os saillaient presque sous ses veines. Elle n'avait pas assez de forces pour faire usage de son don pour tenter de masquer cette apparence.

Dans une cellule à côté, il y avait Ginny... Elle se souvenait de ce jour comme si c'était hier.

Il y avait Ombrage. Ombrage avec l'Horcruxe autour du cou. Des mangemorts dont Bellatrix Lestrange était apparue et à l'issue du combat qui s'était ensuivi, ils avaient réussi à récupérer l'Horcruxe. Harry s'était enfui, Hermione aussi mais Ginny était restée. Ginny qui avait désobéi et qui n'aurait même pas dû se trouver ici - elle avait suivi le trio sans qu'il le sache ! Ginny avait été attrapée avec elle, restée en arrière pour essayer de la sauver. Cependant, c'était trop tard. Elles s'étaient toutes les deux faîtes attrapées. Ginny... Elle l'entendait parfois. La jeune métamorphomage avait souvent envie de pleurer mais jamais elle le faisait. Elle devait rester forte ; elle devait les sauver. Mais comment ? Elle n'avait même plus sa baguette !

Oh par Merlin, elle n'espérait plus qu'une seule chose, c'était qu'on vienne rapidement les délivrer. Elle se recroquevillait sur sa paillasse, espérant retrouver un eu de chaleur. La seul chose qui la faisait encore tenir c'était lorsqu'elle fermait les yeux et laissait le visage de Remus venir jusqu'à elle. Remus et ses parents. Elle voulait les revoir. Elle voulait sortir d'ici...

Et si elles ne les revoyaient jamais ? Remus... Si cela se trouvait, elle ne le lui manquerait même pas. Elle ne voulait pas y penser mais cette pensée n'avait eu de cesse de se glisser dans ses pensées durant leur emprisonnement. Une peur qui l'habitait encore aujourd'hui. A quel point il tenait à elle ? C'était peut-être cela qui l'avait fait sortir et courir sur la pluie, en plus de cette sensation d'étouffement qui l'avait saisie en entrant dans son appartement et au souvenir de ce baiser échangé ici.

Un frisson parcourut son corps tandis que les traits de son visage se crispaient et que des larmes affluaient sous ses paupières closes. Elle ne se réveilla pas, comme si on essayait de la retenir à tous prix à l'intérieur de son rêve, en proie à des angoisses profondes. Si avant qu'elle ne s'endorme, elle était parvenue à laisser à ses cheveux une couleur tirant sur le châtain, à présent ils étaient d'un noir d'encre et son visage était figé dans une expression d'angoisse inhabituelle. Des mots se formèrent de façon muette sur ses lèvres avant qu'un ne s'échappe du lot comme si elle lui demandait de l'aide...

« Rem... us... »

Depuis combien de temps dormait-elle ? Elle n'en savait rien. Peut-être une heure, deux ou plus. Le temps n'avait pas d'importance...




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyDim 29 Juil - 13:31


I just need you now
Ft. Tonks & Lupin
Agitation, c'était le premier mot qui venait à la tête du loup-garou lorsqu'il observait le visage de la jeune femme. Tonks semblait s'être assoupie maintenant, il avait presque envie de la laisser, de la laisser se reposer et d'aller attendre qu'elle se réveille à la cuisine. Cependant, il préférait tout de même attendre un peu, être sûr que tout allait bien et que la fièvre tombait lentement. Appuyé sur le bord de son lit, Remus patientait. Lui aussi sentait la fatigue monter lentement vers sa tête. Il sentait sa tête lourde, il se sentait partir dans une espèce de sommeil, mais il ne restait jamais bien loin de la jeune femme. Tonks semblait souffrir, la fièvre était toujours bien présente, et son corps semblait partagé entre la chaleur et le froid qui s'était emparé d'elle. Les couvertures n'y changeaient pas grand-chose.
Finalement, il avait préféré rester à ses côtés. Il avait fait une promesse, la promesse de rester auprès d'elle et il savait qu'elle lui en voudrait s'il ne restait pas. Ce n'était évidemment pas son intention. De plus, dans l'état dans lequel elle se trouvait, il valait mieux que quelqu'un reste là.
La Métamorphage s'était finalement endormir, mais son sommeil semblait être particulièrement agité. Il ne savait pas à quoi elle pensait, ni même ce qui pouvait la tourmenter à ce point. Tout ce que Remus savait, c'était que les dernières semaines avaient été terriblement éprouvantes pour elle et qu'elle avait subit des épreuves dont il n'avait pas idée. Il s'en était voulu de ne pas avoir été à ses côtés, de ne pas avoir pu la protéger comme il l'aurait fait avec n'importe quel membre de l'Ordre.
Mais elle n'était pas n'importe quel membre de l'Ordre, elle ne l'avait jamais été à ses yeux.
Remus ferma les yeux un moment, tenant toujours la main de la jeune femme aux cheveux bruns pour l'occasion profondément ancrée dans la sienne.

Seulement voila, au bout de plusieurs minutes, un changement de taille commençait à s'observer chez elle. Ses cheveux, bruns au début de leur discussion, s'étaient transformés en des cheveux d'un noir de jais, très virulent, un changement qui n'apparaissait pas souvent chez la jeune femme. Quelque chose était en train de se passer, le rêve qui la torturait était en train de la noyer de l'intérieur. Assis sur le bord du lit, Lupin caressa délicatement le front de la jeune femme. Il ne savait pas bien ce qu'il pouvait faire pour la calmer. Il était définitivement inquiet pour Tonks en cet instant.
Elle semblait comme agitée par des démons intérieurs, des démons dont Lupin ne savait rien parce qu'il s'était empêché d'en parler avec elle, il ne voulait pas qu'elle revive ces instants.
Cela faisait maintenant un peu plus d'une heure qu'elle dormait, quand il entendit ce mot, son nom, traverser la barrière de ses lèvres.
Comme si elle l'appelait au secours, comme si plus rien ne pouvait l'aider à part sa présence à ses côtés.
Il était persuadé qu'elle devait avoir envie de hurler, de se jeter au bas de son lit, de pleurer tant la douleur était immense.
Alors, précipitamment, Remus s'allongea aux côtés de la jeune femme et la serra contre lui, posant sa tête contre son torse. Il était là, il était là. Il ne l'avait pas toujours été, jamais au bon moment, mais il était là.
Le temps avançait lentement, trop lentement à son gout. Il avait l'impression que tout durait plus longtemps. Le temps au-dehors s'agitait aussi, comme s'il suivait les émotions de la jeune femme. Aussi sombre qu'elle ne semblait l'être en cet instant.
La peur s'était emparée du loup-garou depuis de longues minutes maintenant. Un peur qui le tiraillait. Il voulait qu'elle sache, qu'elle sache qu'il était toujours là, mais pouvait-elle l'entendre?

Je suis là Tonks. Je suis là, n'aies plus peur.

Il la serrait contre lui, caressait ses cheveux, non pas comme un père le ferait avec sa petite fille apeurée, mais comme un homme amoureux le faisait avec celle qu'il aimait.
Si seulement lui n'avait plus peur, si seulement il arrivait à accepter ce qu'elle pouvait lui apporter... Mais il ne pouvait pas, trop de dangers par rapport à sa situation, trop de souffrances seraient causées si jamais il lui arrivait quelque chose. Il ne voulait pas prendre ce risque. Et pourtant, il serait là, toujours pour elle.
Savoir qu'il aurait pu la perdre des semaines auparavant lui avait ouvert les yeux. Jamais il n'aurait cru que ça le ferait souffrir à ce point, mais la vérité était toute autre: jamais il ne s'était senti aussi perdu qu'à cette période.
Remus était maintenant allongé de tout son long dans le lit de Tonks, il la serrait contre lui, enfouissant parfois son visage dans ses cheveux, déposant un frêle baiser sur le sommet de sa tête.
Tonks avait toujours les yeux fermés, semblant toujours se battre contre une force invisible, une force contre laquelle il ne pouvait rien. Il voulait l'aider, il ne voulait plus la laisser seule.
Doucement, ses lèvres s'approchèrent de son oreille et il lui murmura:

Réveille-toi. Réveille-toi. Reviens, réveille-toi Tonks.

Il se rendit compte que sa propre main tremblait, comme s'il avait peur qu'elle ne revienne pas. Comme s'il avait peur de la perdre, encore. Il n'avait pas le droit de penser ça, il n'avait pas le droit de penser qu'elle lui manquerait, même si c'était le cas. Il lui avait dit qu'il ne pouvait pas, qu'elle était trop jeune, mais d'un autre côté il l'avait embrassée... Et ce baiser...

Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était qu'elle se réveille, qu'elle pleure, qu'elle hurle, qu'elle l'engueule. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait du moment qu'il était sûr qu'elle allait mieux. La fièvre semblait tomber tout doucement, peu à peu. Elle tremblait moins mais il avait l'impression qu'il s'agissait d'autre chose qu'un simple rhume. Le rhume avait sans doute réveillé quelque chose de plus profond, d'enfouit en elle.
Quelque chose dont elle refusait de parler.
Le temps avait pris une drôle de longueur, comme si chaque minute durait une éternité, comme si le temps avait suspendu son cours. Et lui restait là, se contentant de la serrer contre lui, sa tête posée sur son torse, ses bras l'entourant, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyDim 29 Juil - 19:15

Il n'avait pas été durant ces trois semaines, et même le jour de cette mission que l'Ordre effectuât au manoir pour venir les sauver. Aujourd'hui, elle espérait qu'il soit là, et qu'il reste. D'où l'appel de son nom. Dans sa tête, son inconscient la repoussait dans cette cave et elle se trouverait toujours enfermée avec pour seuls voisins rats et Ginny. Du moins, tant qu'on ne venait pas la tirer de cette pièce nauséabonde. Dans son sommeil agité, elle n'avait eu de cesse d'appeler son nom, comme un vain espoir résonnant dans le noir ; l'espoir qu'il allait venir l'enlever d'ici. Aujourd'hui il était là et elle souhaitait qu'il la rassure afin de faire oublier son absence des dernières semaines. Il n'avait pas été là pour la protéger et la rassurer ces dernières semaines, alors son inconscient lui demandait juste d'être là aujourd'hui au moins.

Une force surnaturelle semblait la clouer dans cette cellule. Cette force mystérieuse semblait l'emprisonner, ne plus vouloir la lâcher. Elle avait peur, elle avait froid. Pour la première fois de sa vie sûrement, elle laissait son angoisse transparaître. Son corps, parcouru de tremblements, son front brûlant. Elle était confrontée de nouveau à cette terreur qui l'avait saisi pendant trois semaines à l'idée qu'elle ne reverrait plus jamais la lumière du jour ni même les personnes auxquelles elle tenait le plus. Leurs visage si nets au début paraissaient s'estomper au fur et à mesure. Elle voyait leurs silhouettes s'éloigner et la peur la saisissait... La peur de se retrouver toute seule. Puis, quelque chose lui renvoya son reflet et elle constata qu'une glace venait d'apparaître, volant dans les airs. Sauf qu'il y avait un truc qui clochait... Elle avait des cheveux blancs et des rides. Mais, mais... COMMENT cela était-il possible ?! Sa bouche s'entrouvrit d'horreur. Vieille... Et seule. Où était son don d'ailleurs ? Avec son don, elle pouvait jouer sur son apparence et paraître beaucoup plus jeune ! … Et bien, génial, elle n'avait pas de donc dans son sommeil. La jeune femme laissa échapper un hoquet et fut parcourue d'un frisson.

Allait-elle finir sa vie ainsi ? Toute seule et vieille, au coin du feu dans son appartement ? Elle ne voulait pas terminer sa vie toute seule...

Et puis il y eut cette voix. Le miroir disparut de devant ses yeux et elle se retrouva de nouveau dans cette cellule mais celle-ci semblait différente. Il y avait une présence. Elle ne voyait pas mais elle sentait une présence. Près d'elle. On aurait presque dit que quelqu'un la tenait contre lui. Elle avait cessé de trembler comme si la fièvre avait un peu baissé et elle se sentait bien. Une douce chaleur s'immisçait même dans ses veines. Une main semblait caresser ses cheveux. Quel était cet inconnu ? Elle entendit alors une voix. Je suis là Tonks. Je suis là, n'aie plus peur. Et le pire, c'était que, comme une sorte de baume, la douleur disparaissait en elle ainsi que cette sensation de solitude. Elle n'avait plus peur et cette force invisible qui la retenait dans cette cellule semblait se dissiper peu à peu...

Réveille-toi. Réveille-toi. Reviens, réveille-toi Tonks.

D'autres mots. De nouveau cette voix. La même voix, comme soufflée à son oreille. Elle semblait vouloir la tirer vers elle. Elle semblait lui redonner force et courage. C'était la porte de sortie. La fin du calvaire. La lumière du jour, elle allait la revoir. Son cœur, soudainement, se remit à battre plus fort alors que précédemment il avait semblé ralentir un peu – comme si lui aussi se reposait. L'adrénaline le faisait battre plus vite. Elle serait assez forte pour trouver la sortie toute seule maintenant. Il le fallait... Le froid de la cellule s'amoindrissait et elle paraissait même beaucoup moins effrayante.

Elle se réveilla subitement et sans ouvrir les yeux, perçut de nouveau une présence près d'elle et la tête ainsi enfouie dans le torse de l'individu, elle huma cette odeur si caractéristique et la reconnut. Remus. C'était lui qui avait parlé. C'était lui aussi qui était là, à côté d'elle. Elle n'était plus seule. Des larmes de soulagement se mirent librement à couler sur ses joues, trop contente de s'être enfin réveillée et également soulagée d'avoir beaucoup moins mal à la tête. Elle n'ouvrit pas tout de suite les yeux. Elle voulait profiter encore un peu de sa présence contre elle, de ses bras qui l'entourait étroitement et la serrait contre lui. Elle aimait cette voix, elle aimait ces bras forts et rassurants... « Merci... » finit-elle par chuchoter, le visage toujours enfoui contre lui et s'imprégnant de son odeur comme s'il allait disparaître aussi subitement qu'il était arrivé. Il était là. Sur le moment, elle ne s'était même pas demandée pourquoi il avait changé d'avis et était quand même venu s'allonger à côté d'elle. Néanmoins, ce simple geste lui faisait battre le cœur un peu plus rapidement encore et elle n'avait aucune envie de bouger... Juste rester là. Elle avait besoin de lui.

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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyDim 29 Juil - 21:23


I just need you now
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Remus avait le regard littéralement perdu sur la jeune femme, sur son corps. Il voyait bien que lentement, très lentement, son état venait à s'améliorer. Il semblait que la température diminuait, qu'elle avait moins froid, que son état était beaucoup mieux. Cependant, Remus ne niait pas son inquiétude. Tonks ne s'était jamais montrée faible face à lui, elle n'avait jamais réellement parlé de sa captivité pendant trois semaines, elle ne parlait pas de ses sentiments, elle ne s'était pas énervée, jamais devant lui en tous cas.
Il savait qu'elle ne parlait, parce qu'elle avait des amies proches qui de plus avaient vécus cette expérience avec elle.
Ils étaient tout les deux amis de longue date, mais paradoxalement, quelque chose entre eux faisait qu'ils ne voulaient pas parler de leur faiblesse, ni à l'un ni à l'autre. Remus regrettait cet état de fait, mais il avait Sirius à qui il pouvait se confier et Tonks devait certainement avoir sa confidente.
Remus couvrait la jeune femme de son regard, il l'observait, attendant patiemment qu'elle ouvre les yeux et dise quelque chose.
Pour le moment, il n'y avait rien qu'il pouvait faire. Il la sentait se battre, il la sentait trembler de tous ses membres. Mais non, il ne pouvait tout simplement rien faire, juste être là pour elle.

Après de longues minutes, le corps tout entier de la Métamorphage finit par se calmer. Remus ferma les yeux de soulagement, et continua de caresser la tête de la belle personne qui se trouvait allongée tout contre lui, la tête fourrée contre son torse.
Le loup-garou la serrait contre lui, quand il sentit enfin quelques gouttes couler sur sa main. Jetant un léger regard dans la direction de son visage, il remarqua que les larmes venaient bien d'elle. Elle était réveillée, et mieux encore elle s'était mise à pleurer.
Evidemment, il n'était pas heureux de la voir pleurer mais il était heureux de voir qu'elle était réveillée, qu'elle allait mieux et qu'elle avait enfin pu se relâcher un peu.
Il ne voulait pas la brusquer alors il avait décidé de rester silencieux, juste un peu. Juste pour qu'elle puisse retrouver ses esprits.
Mais alors que lui aussi, soulagé, avait fermé les yeux quelques instants pour se calmer un peu, il entendit la voix de Tonks qui s'éleva doucement dans les airs.
Elle le remerciait, mais de quoi? Il n'y avait pas de quoi le remercier, il avait fait ce qui lui semblait logique après tout. Tonks était une amie, et s'il ne voulait pas se mentir elle était bien plus que cela.
Mais c'était trop tôt, il ne fallait pas parler de ça, pas maintenant. Remus s'était posé beaucoup de questions: pourquoi l'avait-il embrassée la dernière fois? Que signifiait ce baiser qui avait eu une saveur toute particulière à ses yeux?
Pour le moment, il valait mieux éviter le sujet, le terrer au fond d'un trou et ne plus en parler.

Chut... C'est rien.

Elle avait gardé le visage enfoui dans le torse du lycanthrope. Une position fort peu confortable mais à laquelle il pourrait tout de même s'habituer. Tonks l'avait beaucoup aidé à se rendre compte qu'il était capable d'éprouver des sentiments autres que ceux d'amitié. Il était capable d'être un homme et pas l'animal sauvage que tout un chacun avait toujours vu en lui.
Il était un homme, il pouvait être amoureux, mais être un homme lui faisait bien plus peur que d'être un animal. C'était tellement plus compliqué. Alors qu'être un animal était simple. Il suffisait de se montrer sous son moins beau jour. Et ça, il en était capable.

Tendrement, le loup-garou passa le bout de ses doigts sur la joue de Tonks. Elle était encore légèrement chaude (la joue) mais la jeune femme avait l'air d'aller beaucoup mieux. Il savait qu'elle devait absolument dormir, mais il avait peur qu'elle se rendorme à nouveau. Remus avait peur qu'elle ne rêve à nouveau de ce qui l'obsédait. Il n'avait pas la moindre idée de ce qui avait pu lui passer par la tête, mais il avait peur que cela revienne à nouveau.
Au bout de quelques longues minutes, Remus approcha à nouveau ses lèvres de l'oreille de la jeune femme et lui demanda, doucement, comme s'il avait peur de la réveiller:

Tu te sens un peu mieux?

Le visage de la jeune femme s'éleva doucement. Elle avait l'air épuisé mais il avait aussi l'impression qu'elle se sentait mieux. Sa force de caractère devait y être pour beaucoup. Elle vint perdre son regard dans celui de Remus, et lui ne pouvait s'empêcher de faire la même chose.
Remus était là, en train de la regard, caressant doucement sa joue du bout de son pouce. Une scène particulièrement romantique pour une personne extérieure. La réalité était toute autre: il était inquiet, il était vraiment inquiet. Ce n'était qu'un rhume certes, mais il avait tellement peu l'habitude de la voir aussi faible.
Lentement, il se contenta de déposer un tendre baiser sur le front de la jeune femme, serrant toujours sa main dans la sienne et garda son regard planté dans celui de Tonks.

Tu veux quelque chose?

Il valait mieux lui poser la question, sinon il sentait le dérapage et cette fois, il n'aurait plus le courage de fuir, de faire demi-tour et de lui dire qu'il ne la voyait que comme une amie. Non, il n'en aurait plus la force aujourd'hui.
Il s'était légèrement redressé, parce qu'il n'était pas particulièrement bien installé. Maintenant il se sentait mieux. Maintenant il pouvait accueillir la réponse de la jeune femme dont la couleur des cheveux s'était sensiblement éclaircie depuis quelques secondes.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyLun 30 Juil - 9:58

Juste là. Ne plus bouger. Elle serait bien restée là durant des heures et des heures mais comme elle savait que c'était impossible et que ce moment prendrait certainement fin dès qu'il la verrait aller mieux, et bien elle devait se rendre à cette évidence. Pour le moment cependant,elle referma ses paupières et demeura contre son torse, l'oreille interceptant au travers de son vêtements les battements de son coeur. Battaient-ils à leur rythme habituel ? Il lui semblait aller bien plus vite que la normale. Etait-ce simplement une projection de ce qu'elle aurait souhaité ? Etait-ce réel ? Elle aimait à penser que c'était sa présence proche qui faisait que son cœur battait un peu plus rapidement que d'habitude. Quoiqu'elle s'était rarement trouvée aussi proche de lui... Sauf une seule fois. La foie où ils s'étaient embrassés. Mais arrête donc de penser à cela Tonks !!

Une chose était certaine c'était que pour pouvoir rester ainsi, sans bouger, elle aurait presque voulu continuer à être malade. Au moins, c'était un moyen comme un autre pour qu'il reste avec elle. Sauf que, en étant malade, elle ne pouvait pas autant profiter de sa présence qu'elle aurait pu sans être malade. Comment faire pour retarder un maximum l'heure de son départ ? Allait-il rester jusqu'à ce qu'il soit certain qu'elle ne craignait plus rien, qu'elle était bien remise sur pieds ? Et si elle mentait juste un petit peu sur son état de santé ? Elle se sentait mieux mais restait encore très fatiguée. Du moins, moralement, elle était encore lessivée. Il finirait sûrement par vouloir la laisser se reposer et partir... Là était sa question du jour : comment faire pour le retenir ?

Elle l'avait remercié pour être resté. Cela ne représentait peut-être pas grand-chose pour lui, mais pour elle c'était énorme. Surtout après les dures épreuves qui s'étaient succédées ces dernières semaines. Depuis qu'elle était sortie de sa prison, elle supportait beaucoup moins la solitude. Elle recherchait la présence des personnes qui lui étaient les plus chères. Le week-end qui avait suivi leur libération, elle était allée voir ses parents et avait dormi chez eux, s'endormant dans son lit d'adolescente dans lequel elle n'avait pas été depuis des années. Ses parents l'avait traitée comme leur petite princesse – surnom qu'ils lui donnaient quand elle était enfant. Ils l'avaient tant dorlotée. Ils avaient pleuré aussi tellement, ayant craint de ne plus jamais la revoir. Mais la personne qui lui manquait le plus encore, c'était celle contre laquelle elle se trouvait en ce moment. Remus. L'écoute de ce seul nom dans ses pensées lui déclenchaient des petits papillons dans le fond de son ventre. Alors elle le remerciait d'être là... A ses yeux, c'était un trésor inestimable.

« Si, c'est quelque chose. Depuis que je suis sortie, j'ai besoin de remercier les gens qui sont là pour moi... » fit-il d'un ton légèrement fébrile malgré le fait que son regard restait ferme et sincère. Elle inspira doucement mais profondément et posa les yeux sur sa main qu'il tenait toujours serrée. Comme elle n'avait rien raconté de son expérience là-bas, c'était assez difficile d'en parler, de crever l'abcès mais elle n'osait pas le regarder en parlant alors il lui était plus facile de garder son attention fixée sur ses mains. Heureusement là-bas, elle n'avait pas rencontré Bellatrix bien qu'à plusieurs reprises elle ait entendu sa voix provenir de quelque part dans les étages. Si sa tante était descendue les voir, elle aurait certainement testé son Doloris... Jusqu'où sa tante aurait-elle été ? Elle la détestait tout comme elle détestait sa mère sûrement à présent et comme elle détestait encore plus son père. Pour elle, sa mère était une Traîtresse, Tonks n'était qu'une infâme sang-mêlée et son père n'aurait jamais dû exister. Combien de temps l'aurait-elle torturée ainsi ? Elle n'osait pas y penser. Elle n'avait que vingt-quatre ans ; elle ne voulait pas déjà finir sa vie comme Alice et Franck Londubat...

En sentant l'un des doigts du lycan, passer sur sa joue, elle ferma les yeux du nouveau, tentant de dissimuler le léger frisson qui la saisissait. Il voulait probablement voir si elle avait encore de la fièvre mais pour elle, ce geste signifiait certainement plus que pour lui. Enfin, peut-être. Elle n'en était pas certaine. Il pouvait être si compliqué parfois. Parfois ? Pardon, je voulais dire souvent. Elle avait du mal parfois... Quelle idée aussi d'être tombée amoureuse de l'un des hommes le plus compliqué de la Terre qui existait ! Cela s'était fait comme ça. Elle n'aurait pas pu prévoir. Mais en fait, elle n'avait jamais aimé ces hommes superficiels, ni ceux qui aimaient frimer devant les femmes et se montrer autrement qu'ils étaient. Non... Alors que Remus, tout dans son comportement et ses mots étaient sincères. En plus d'avoir passé l'âge des gamineries, pas comme certains garçons de son âge qui semblaient encore avoir quinze ans ou ne pensaient qu'à rajouter des trophées de séduction à leur tableau de chasse.

Tonks avait l'impression d'évoluer dans un rêve. Remus était bien là à la tenir contre lui. Elle avait encore du mal à s'en rendre compte et elle avait peur que si elle gardait les yeux trop longtemps ouverts, il allait disparaître de sa vue. Elle savait qu'elle ne devait pas se faire trop d'illusions, mais c'était déjà tellement trop pour être vrai qu'elle n'arrivait pas à calmer les battements de son cœur effrénés. Cela ne s'arrangea pas du tout lorsqu'elle sentit son souffle près de son oreille alors qu'il se rapprochait pour lui demander si elle se sentait un peu mieux. Le sentir si près était presque insoutenable pour elle, mais tellement agréable en même temps. Incapable de parler, elle hocha légèrement la tête pour lui répondre. Elle se sentait un peu mieux, oui. Elle leva elle-même une main qu'elle posa sur son front puis sur sa joue et fut rassurée de voir qu'ils étaient moins chauds. Elle ne s'était même pas rendue compte que ses cheveux avaient gagné un peu de couleur puisqu'ils étaient d'un léger rose. Encore très léger cependant mais il y avait du mieux.

Elle releva légèrement les yeux pour les poser sur Remus et se retrouva ancrée dans son regard et incapable d'en ressortir. Pendant quelques secondes, ils échangèrent un regard... Pour un peu, elle aurait presque cru qu'ils allaient s'embrasser encore et Tonks sentit ses joues s'embraser à cette pensée. Rien de tel ne se produisit cependant. Tonks aurait pu ainsi rester des heures perdue dans les reflets ambrés de ses yeux. Elle lisait une inquiétude réelle dans ses yeux... Qu'y avait-il d'autres ? Elle essaya de chercher. Hormis cette habituel sentiment de souffrance qui se trouvait constamment dans ses yeux, c'était l'inquiétude qui primait en tous cas. S'il s'inquiétait pour elle, c'était déjà ça de pris. Elle ferma ensuite les yeux en sentant ses lèvres se poser sur son front, le cœur battant à tous rompre.

Ce qu'elle voulait? La jeune femme faillit éclater de rire. Une pensée soudaine, furtive traverser son esprit alors qu'il lui demandait si elle voulait quelque chose et la jeune femme se mordit la lèvre inférieure. Elle eut un léger rire nerveux en se disant que lui répondre ce qu'elle avait exactement en tête le ferait probablement fuir. Mieux valait par conséquent qu'elle s'abstienne et qu'elle lui réponde simplement qu'elle avait soif et qu'elle voulait « un chocolat chaud ». Surtout que c'était ce qu'elle lui avait demandé avant de s'endormir il y a plusieurs heures... Tiens, d'ailleurs quelle heure était-il ? Même si, pour le moment, le temps n'avait absolument aucune importance.

« Si je disais exactement ce qui me passe par la tête, je crains que tu ne t'enfuis encore en quatre et quatre vitesse, donc... Je me contenterai d'un petit chocolat chaud. » fit-elle avec un petit sourire tout en continuant d'observer son visage pour y discerner une expression quelconque qui indiquerait qu'il avait compris ce à quoi elle faisait allusion. Lorsqu'elle le regardait ainsi, elle ne voyait même pas ses cicatrices. Elle n'y faisait pas attention. « S'il te plaît... » ajouta t-elle cependant en se souvenant des bonnes manières ! Quand elle était petite et qu'elle oubliait le « s'il te plaît », sa mère l'observait de telle sorte qu'elle comprenne toute seule qu'elle avait oublié de dire quelque chose ! Généralement, cela marchait. La jeune femme eut un sourire amusé à ce souvenir.

Elle l'avait laissé se redresser et ainsi s'installer plus confortablement. Si elle voulait qu'il reste le plus longtemps possible, il fallait bien qu'elle le laisse être au plus confortable, n'est-ce pas ? Elle aussi se releva un peu pour se remettre un peu plus en position assise bien qu'elle resta innocemment calée au plus près de lui. Autant profiter le plus possible de sa présence... Sans compter qu'elle était encore convalescente. Il n'oserait pas repousser quelqu'un de convalescent, si ?

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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyLun 30 Juil - 10:57


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Tonks semblait légèrement s'agiter maintenant. Mais d'un autre côté, Remus avait presque l'impression qu'elle voulait rester là, qu'elle voulait rester couchée tout contre lui, comme si une force magique la retenait contre son torse. Ou bien se sentait-elle tout simplement toujours aussi mal.
Pourtant, il avait l'impression que même dans le cas contraire, elle ressentait le besoin de rester couchée contre lui. Un léger sourire traversa le visage du loup-garou. Comment pouvait-il avoir de telles pensées? Et pourtant, pour la première fois depuis longtemps, lui non plus n'avait pas envie de bouger, il n'avait pas envie de transplaner, pas envie de changer de pièce, aucune gène ne se faisait ressentir. Tout cela semblait tellement logique. Être avec Tonks était logique. Depuis tellement longtemps, il s'interdisait de penser à la jeune femme, il s'interdisait d'être heureux parce qu'il considérait qu'il n'avait pas le droit d'être aussi égoïste. Depuis des mois, il savait parfaitement ce qu'elle ressentait pour lui, tout comme il savait ce qu'elle représentait à ses yeux. Il ne saurait dire si c'était de l'amour, car jamais il n'en avait réellement connu, mais il savait que c'était bien plus fort que tout ce qu'il avait pu ressentir jusque là. Pour la première fois de sa vie, être avec une personne lui semblait parfaitement logique.
Et pourtant, il y avait encore tellement de non-dits, tellement de choses qui pouvaient venir entraver ce qu'il essayait de lui faire comprendre.
Remus ne parlait pas, il n'était pas du genre à parler de ses sentiments, de ce qu'il ressentait. Il avait souvent bien trop peur que cela lui revienne en pleine face, sans doute parce qu'il serait incapable de supporter la perte de cette personne dont il était lentement en train de tomber... amoureux?

Il n'avait toujours pas croisé le regard de Tonks mais il sentait toute la détresse, la souffrance qui émanait d'elle. Et en même temps, elle semblait comme apaisée, comme si la présence du loup-garou l'apaisait. Elle finit cependant par lui dire que sa présence représentait plus à ses yeux qu'il ne pouvait l'imaginer. Et puis elle eut ces mots, durs, horriblement durs pour lui.
A nouveau, un coup de poignard en plein coeur lorsqu'il l'imaginait seule, avec Ginny, dans sa cage. Emprisonnée, sans le moindre espoir de survie. Il ne savait pas ce qu'elle avait du s'imaginer. Avait-elle pensé qu'elle ne le reverrait plus jamais, tout autant que lui s'était dit qu'il l'avait perdue pour toujours?
Avait-elle eu peur? Avait-elle pleuré? Avait-elle hurlé comme il l'avait fait tant de fois? Tonks ne pouvait même pas s'imaginer l'état dans lequel il avait été quand il s'était rendu compte qu'elle avait disparu, et quand il en avait eu la confirmation. Elle ne s'imaginait pas, et elle ne le ferait sans doute jamais. Il ne voulait pas parler de ça, tout comme elle, sauf qu'elle l'avait pris par surprise en mentionnant cet élément.
Incapable de parler pendant de longues secondes, le loup-garou se contenta de baisser son regard sur elle, de la regarder comme si c'était la première fois qu'il la voyait.
Et puis, au bout de ces quelques secondes qui lui parurent une éternité, Remus réussit enfin à lui dire:

Tu... Je...

Remus et son fichu problème de communication. Fermant les yeux, il reprit une profonde respiration, et le souffle court il se contenta d'ajouter:

J'ai cru que tu étais morte...

J'ai cru que tu étais perdue, que je t'avais perdue. Et rien qu'à cette pensée le coeur du loup-garou s'emballa complètement. Il avait l'impression de ne plus pouvoir respirer, d'avoir perdu tout ce qui l'aidait à vivre. La serrant un peu plus fort contre lui, sûrement pour se rendre compte qu'elle était encore bien là, et qu'elle n'irait nulle part, Remus se sentit rapidement un peu mieux. Par Merlin, pourquoi se sentait-il ainsi? Pourquoi était-il incapable d'être simplement l'ami Remus? Tout serait tellement plus simple!
Mais les choses avaient arrêtés d'être simples dès le moment où il avait posé ses lèvres sur les siennes. Un baiser furtif, dont ils n'avaient jamais réellement discuté, mais qui avait complètement changé et la vie, et la vision des choses de Lupin.
Il était amoureux d'elle, il le ressentait dans la moindre de ses fibres. La Métamorphage était bel et bien la femme qu'il aimait, mais avait-il le droit de le lui dire? Avait-il le droit de ressentir de tels sentiments alors que lui n'était qu'un vulgaire animal, dangereux, qui pourrait lui faire du mal sans s'en rendre compte, comme il avait bien failli le faire par le passé?

Tonks semblait aller mieux, ses cheveux viraient doucement vers un rose pâle, signe que son état de santé s'améliorait. Il faudrait bientôt qu'il se recule, qu'il la laisse, s'il voulait rester fidèle à tout ce qu'il avait été jusque là. Sans doute n'en avait-il plus réellement envie au fond.
Le moment le plus critique fut quand elle releva les yeux vers lui, et que son regard se plongea dans celui de la jeune femme. Ils restèrent ainsi de longues secondes, à nouveau. Des secondes de silence, mais ils n'avaient pas réellement besoin de parler pour se comprendre.
Il suffisait qu'ils se regardent. Ou qu'ils se touchent, comme il le faisait avec sa joue, ou avec sa main. Des gestes tendres, des gestes amoureux, mais est-ce que Tonks els voyait ainsi? Il lui avait dit qu'ils ne pouvaient pas être ensemble, qu'il ne le voulait pas. Ils devaient rester amis, alors voyait-elle ces gestes tendres pour ce qu'ils étaient?
Et puis vint cette question. Il ne savait pas pourquoi il l'avait posée mais Remus avait attendu de pied ferme cette réponse. Il connaissait Tonks, il savait que le risque était grand qu'elle ne désire quelque chose qu'il se refusait encore à lui donner.
Sa réponse fut claire, limpide même aux yeux du loup-garou. Il se contenta de poser un regard désolé sur le visage de la jeune femme. Ce baiser...
Il s'était enfui, c'était lui ça.

Je vais aller te chercher ton chocolat.

Avait-il préféré éluder toute la première partie de sa réponse? Oui, cela valait sans doute mieux. Il allait devoir se séparer d'elle un instant. Doucement, il posa la tête de la jeune femme sur un oreiller, s'assurant qu'elle était bien installée. Il était sorcier certes, il aurait pu faire apparaitre ce chocolat, mais il fallait croire qu'il avait besoin d'une, voire de deux minutes pour savoir ce qu'il convenait de faire.
Et il n'en avait pas la moindre idée. Délicatement, il déposa un baiser sur la joue de Tonks et lui murmura.

Je reviens tout de suite, promis.

Il ne voulait plus la laisser seule, pas après ce qu'elle lui avait dit quelques instants plus tôt. Il serait là maintenant, toujours.
Remus descendit à la cuisine et prépara rapidement un chocolat chaud. La maison était calme, vide, ils étaient tranquilles pour encore un moment.
Après quelques minutes, Remus remonta. dans sa tête, des tas de choses se bousculaient et il était en train de se demander si l'idée qui venait de lui passer par la tête était une erreur. Devait-il vraiment le faire? Pourrait-il se le pardonner un jour? Il avait déjà commis tant d'erreurs, trop d'erreurs...
Doucement, il ouvrit la porte de la chambre, la referma derrière lui et s'approcha du lit. Il prit à nouveau la main de la jeune femme dans la sienne, lui déposa le chocolat sur la table de chevet et lui sourit tendrement.

Et voila. Je n'ai pas été trop long?

Les cheveux de Tonks avaient encore légèrement retrouvés leur couleur rose. Lupin réfléchissait, encore et encore, il pensait à des tas de choses mais il en revenait toujours à la même: ce baiser.
Elle le lui reprochait, elle lui reprochait d'avoir fui et il la comprenait évidemment. Lupin s'en voulait mais c'était trop tard. Il repensait à ce qu'elle avait dit plus tôt, qu'il y avait bien une chose qu'elle voulait mais qu'elle avait peur qu'il s'en aille en courant.
Est-ce qu'il était prêt?
Lentement, comme s'il avait subitement pris peur, il se tourna vers la jeune femme, caressa doucement son visage et déposa un baiser sur sa joue puis un autre, tout aussi tendre, sur ses lèvres.
Il l'avait fait. Il venait à nouveau d'embrasser Tonks. Il sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine, mais ce n'était sans doute rien à côté de celui de la belle.
Il se recula doucement et observa le regard de la jeune femme. Perdue? C'était sans doute le mot oui. Il fallait dire qu'il devenait compliqué le Remus. La captivité de la jeune femme lui avait ouvert les yeux sur beaucoup de choses.

Je crois... que c'est ce qui t'était passé par la tête non?

Oh bien sûr, beaucoup de choses devraient être réglées après ça. Ils allaient devoir en parler, ils allaient devoir analyser ce que ça pouvait bien signifier, mais il n'en pouvait plus d'attendre. Remus avait fini par céder, comme n'importe quel homme l'aurait fait devant l'insistance, et la beauté, de Tonks.
A nouveau, il s'était allongé aux côtés de la jeune femme, sans savoir s'il fallait la regarder ou fuir son regard. Il y avait un mieux: au moins, il était toujours là.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyLun 30 Juil - 19:50

Sa bouche s'était ouverte de surprise tandis que ses yeux s'étaient aussitôt embués. Elle n'eut pas le temps de répondre quoique ce soit qu'elle se retrouva serrée contre lui dans une étreinte à lui couper le souffle et comme elle en avait souvent rêvé. Si elle était d'humeur à faire de l'humour, elle lui aurait certainement répondu avec un rictus amusé que c'était en effet « très sympa de l'avoir si vite enterrée ! » mais elle était trop émue pour pouvoir jouer sur cette pointe d'humour. Non, elle était très loin de vouloir faire ce genre de remarques. Tout ce à quoi elle pensait était qu'il avait eu peur pour elle. Il tenait suffisamment à elle pour avoir peur qu'elle meure. Malgré elle, quelques larmes glissèrent de ses yeux pour couler sur ses joues tandis qu'elle aussi se serrait contre lui. Tentant de les retenir, elle ferma les yeux. Nymphadora n'en revenait pas de sa surprise... Aussi difficile cela lui était-il de parler de ses sentiments, il lui avait avoué à moitié qu'il avait eu peur de la perdre. A cette pensée, la jeune femme sentit son cœur se gonfler de ce délicieux sentiment qui tenait si chaud au cœur. C'était cela le plus surprenant : il lui avait avoué en quelques sortes qu'elle lui avait manqué ! Son cœur se reprit à espérer...

C'était presque comme s'il venait de lui avouer qu'il l'aimait. Mais ce genre de choses, elle savait pertinemment qu'elle ne les entendrait pas de sa bouche. Pas avant longtemps en tous cas, très longtemps. Mais dans le pire des cas, elle s'en fichait. Pour avoir cru que la fin était proche quelques semaines auparavant, elle voulait simplement profiter de chaque instant au jour le jour. Minute après minute. Et cette minute, cette minute où il lui avait dit qu'il avait eu peur qu'elle soit morte ; cette minute où il l'avait serrée contre lui à l'étouffer, c'était le plus cadeau qu'il aurait pu lui faire en ce jour... Il n'avait pas besoin de lui dire quoique ce soit. La couleur de ses cheveux venaient encore de se modifier. Cette fois, ils avaient pris celle d'un rose plutôt soutenu.

L'inconvénient de son don, c'était qu'elle était incapable de pouvoir cacher quoique ce soit. Une couleur grise ou noire indiquait forcément qu'elle était d'humeur maussade et une couleur rose, indiquait à tous qu'elle était heureuse. Sans compter que, contrairement à Remus, elle était incapable de pouvoir dissimuler ce qu'elle ressentait.

Mais alors elle ne comprenait plus rien, plus rien du tout. A quel point il tenait à elle dans ce cas ? Un jour, ils s'embrassaient puis il s'enfuyait comme un lâche, et un autre jour il lui disait qu'il avait eu peur qu'elle soit tuée. Il tenait peut-être à elle comme une simple amie. Après tout, Tonks serait désespérée elle aussi si elle imaginait perdre des amis... Pourtant, l'étreinte qu'il lui avait donné lui soufflait le contraire. On étreignait pas un ami de cette façon. Non. C'était impossible. Sans compter ses gestes vers elle. La façon qu'il avait passé sa main sur sa joue...

Lorsqu'elle lui avait avoué à demi-mots que ce qu'elle voulait le plus de lui était un baiser, rien qu'un baiser, la jeune femme s'était demandé si elle n'avait pas été un peu loin et elle n'avait pas osé croiser son regard pendant un moment. Cependant, la curiosité avait eu raison d'elle...

Figée sur son visage, la jeune femme retint sa respiration en attendant sa réaction, quelle qu'elle soit. Et si elle s'était trompée ? S'il ne s'enfuyait pas cette fois ?! Non, hors de question qu'elle se fasse trop vite des illusions encore. Elle ne s'en faisait plus... Pourtant, une chose était sûre c'était que son regard devint troublé, secoué par un nombre d'émotions incalculables que Tonks essaya d'identifier les unes après les autres. Il avait très bien compris ce à quoi elle faisait allusion, elle en était persuadé. Combien de temps se passerait-il avant de s'enfuir ? La jeune Métamorphomage commença à compter machinalement les secondes dans sa tête. Un... Deux... Trois... Aucune réaction ? Elle commençait à s'inquiéter et cela se vit dans ses yeux. La jeune femme stressait, stressait, et stressait encore. Quatre... Cinq... Dix... Ah, enfin une réponse.

Son... Son chocolat ? Oh. Elle l'avait presque oublié sur le moment. Son chocolat, bien sûr... Elle le laissa partir, fuir encore et ne put s'empêcher de lâcher un long et profond soupir tandis qu'elle se redressait légèrement pour le voir tout juste quitter la chambre. Puis elle retomba sur le lit où elle ferma les yeux quelques minutes. A quoi s'était-elle attendu ? Il s'était déjà enfui une première fois, alors il allait recommencer. Forcément. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Pourtant, elle avait cru que c'était différent aujourd'hui, qu'elle représentait quelque chose de fort pour lui. Apparemment, pas autant qu'elle l'avait pensé... Et maintenant, allait-il lui apporter vraiment ce chocolat chaud ou était-il déjà sortit de chez elle ?

Allez, arrête donc un peu Tonks, il va revenir. Il te l'a dit. Tu te souviens de ses mots qu'il a soufflé à ton oreille ? Il a dit qu'il revenait tout de suite. Tout de suite, se répéta t-elle. Et inconsciemment, elle se raccrocha à ces trois petits mots.

… Il aurait pu faire apparaître un chocolat, lui murmura une autre voix, qui apparemment paraissait vouloir plus l'enfoncer que l'aider. De nouveau, un léger malaise s'immisça en elle et quelques mèches de ses cheveux pâlirent. Elle ne rouvrit les yeux que lorsqu'elle entendit des pas qui indiquaient son retour. Son cœur sembla se remettre à battre lorsqu'elle le vit passer la porte de sa chambre avec un chocolat chaud dans les mains. Rassurée, elle l'était. Un sourire s'esquissa de nouveau sur ses lèvres et ses cheveux retrouvèrent le même rose qu'ils avaient avant qu'il ne quitte la pièce. C'est fou ce qu'un seul homme pouvait créer sur vous...

Visiblement, il commandait même à ses cheveux.

Elle le laissa se rapprocher après avoir fermé la porte derrière lui puis elle le suivit des yeux tandis qu'il se rapprochait et lui prenait la main. Elle le vit poser la tasse de chocolat chaud sur la table de chevet mais sans s'attarder, elle porta de nouveau son attention sur lui. A sa question, elle se contenta d'un hochement de tête à la vertical. Même si elle avait trouvé son absence longue de toutes façons, elle aurait quand même répondu « Non ». Le plus important était qu'il était revenu.

Il réfléchissait, cela se voyait. Tonks retenait son souffle, elle n'osait pas parler de peur de dire encore quelque chose qui le ferait fuir. Le temps lui paraissait long, même interminable. Elle n'avait jamais trouvé le temps aussi long. Alors qu'elle allait enfin lui demander d'une petite vois si ça allait ou pas, c'est là qu'il fit un geste vers elle. Les secondes suivantes furent à la fois longues et bien trop courtes encore. Il caressa une nouvelle fois sa joue puis elle vit son visage se rapprocher, se rapprocher jusqu'à ce que ses lèvres touchent sa joue. Elle sentit instinctivement ses yeux se fermer. Elle le désirait tellement qu'un simple bisou sur la joue lui provoquait des chatouillis dans l'estomac.

Un seau d'eau glacé sembla se déverser dans son ventre alors qu'elle rouvrait les yeux, le souffle coupé. Oui, c'était bien sur ses lèvres sur lesquelles il avait déposé un autre baiser, elle ne l'avait pas rêvé ! Enfin, du moins, elle l'espérait. Non, elle pouvait encore sentir le contact... Comme si elles étaient encore posées sur les siennes. C'était doux, c'était chaud. Selon son souvenir, c'était plus tendre que la dernière fois , et presque un effleurement. Cette seconde était trop courte cependant. C'était déjà fini. Pourtant, bien qu'elle aurait voulu que cela dure plus longtemps, elle en fut heureuse. Ses cheveux retrouvèrent leur couleur d'antan, c'est-à-dire son joli rose qu'il lui connaissait au premier jour, au jour de leur première rencontre lorsqu'ils venaient de se rencontrer au QG.

C'était un bon début.

Elle n'en revenait pas. Il l'avait embrassée?! Son cœur non plus n'en revenait pas. Qu'on la pince pour qu'on la réveille ! Attendez, l'avait-il embrassée simplement parce qu'elle l'avait demandé ? Ou alors parce qu'il en avait eu envie lui aussi ?... Là était la question. Elle était perdue mais complètement perdue. Il faut dire que Remus était vraiment compliqué quand il s'y mettait ! Bien qu'elle l'avait déjà dit, elle n'aurait jamais voulu de quelqu'un de superficiel. Il lui demanda ensuite si c'était bien ce qui lui était passé par la tête. Elle ouvrit la bouche, mais incapable encore de prononcer ne serait-ce un seul mot, elle se contenta d'un léger hochement de tête. Elle n'était pas choquée (comment l'être?), elle était perplexe. Elle ne savait jamais à quoi s'y attendre avec lui, il arrivait toujours à la surprendre ! Bizarrement, elle avait tendance à aimer cela...

Elle se tourna légèrement vers lui tandis qu'il venait se rallonger à côté d'elle et elle ne put s'empêcher de sourire. Au moins, il restait encore avec elle et ne semblait pas vouloir s'en aller. Elle ramena lentement ses jambes en tailleur en continuant de le regarder, encore un peu déconcertée. « Tu... Je... » Elle s'interrompit, cherchant ses mots, les joues encore légèrement rougissantes et chaudes mais ce n'était plus dû à la fièvre. Ou plutôt, à une autre sorte de fièvre. Bon, d'accord, voilà que c'était à son tour d'avoir des problèmes de communications !

« Je veux dire, tu... Tu as fait ça juste parce que je l'ai demandée ? Ou bien tu en avais aussi envie ? » fit-elle en terminant sa question presque dans un murmure. Appréhendant presque la réponse, elle retint son souffle quelques secondes.



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Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] HlBn
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyLun 30 Juil - 22:28


I just need you now
Ft. Tonks & Lupin
Il le sentait, il sentait que la jeune femme était surprise, touchée peut-être. Il ne savait pas s'il avait commis une erreur ou non pour le moment. Tout ce qu'il savait, c'était que Tonks lui avait manqué, qu'il avait réellement eu l'impression de la perdre et que c'était de sa faute, tout était de sa faute. Il aurait u la chercher, il aurait du la chercher.
Il s'en était énormément voulu et maintenant, il ne faisait que tenter de se convaincre que tout cela n'était pas de sa faute.
En sentant les larmes de la jeune femme couler lentement sur ses joues pour attérir sur la main de Remus, il ne put s'empêcher de sentir ses propres larmes monter dans ses yeux. Mais lui n'avait pas le droit de pleurer: il était venu ici pour la réconforter, il était venu ici pour la rassurer et être avec elle alors qu'elle se sentait mal, qu'elle était malade.
Remus se contenta donc d’avaler les larmes qui étaient montées dans ses yeux et de serrer la jeune femme aux cheveux roses un peu plus fort contre lui. Remus était ému, tout comme il la sentait émue.
Ce qui était en train de se passer entre eux était étrange. C’était comme s’il la voyait pour la première fois. Mais minute après minute, Lupin ressentait le plaisir monter chez la jeune femme.
Elle avait l’air heureuse, réellement heureuse. Elle avait l’air de se sentir soulagée. Bien sûr, Remus réalisait la portée de ce qu’il venait de dire. En plus d’avoir craint pour sa vie, il portait toute la culpabilité du monde sur ses épaules.
Il aurait du être capable de la protéger dans l’épreuve qu’elle avait traversée. Et à la place de ça, il n’avait rien fait, rien du tout.
Baissant les yeux, il avait juste envie d’être avec elle maintenant. Peut-être était-ce trop tard, peut-être avait-elle trouvé quelqu’un qui serait là pour elle, qui aurait envie d’être là. Une personne plus jeune, moins expérimentée mais qui lui conviendrait mieux.
Dans ce cas-là, il serait heureux pour elle, brisé mais heureux. C’était souvent ce qu’il se produisait lorsque l’on voulait prendre son temps, ou plutôt lorsque l’on voulait perdre son temps.
Remus avait attendu avant de se rendre compte que les sentiments qu’il avait pour elle étaient bien plus forts que tout ce qu’il avait pu imaginer. Il avait attendu parce qu’il n’avait aucune confiance en lui dans ce domaine, comme dans aucun autre d’ailleurs.
Mais une chose était certaine : la mort de Dora l’aurait achevé, probablement. Il aurait combattu, sans le moindre doute, mais il se serait laissé mourir après ça.
Il serait resté en vie suffisamment longtemps que pour combattre Voldemort et ses acolytes, mais il n’aurait pas survécu plus longtemps.

Alors qu’il se trouvait à l’étage inférieur, un tas de pensées avaient traversé son esprit. Mais la seule échappatoire logique, la seule chose qu’il pouvait faire était simplement de se laisser aller, d’oublier qu’il était Remus le gentil petit garçon sage qui fait tout pour protéger son entourage, et devenir Remus le cascadeur, Remus l’aventureux, l’homme qui veut vivre sa vie avant de la perdre définitivement au cours d’un de ces combats qui le détruiront sûrement. Bien sûr aujourd’hui encore, il avait hésité. Il ne savait pas jusqu’où il devait aller, jusqu’où il pouvait aller. Elle voulait qu’il l’embrasse, qu’il se laisse aller, qu’il partage ses sentiments, et même si Remus partageait réellement les sentiments de Tonks, il gardait une certaine inquiétude quant à l’issue positive d’une relation entre eux. Lupin savait que s’il s’ouvrait à elle, s’il décidait de lui confier son cœur et les clés qui allaient avec, et que d’une manière ou d’une autre ils étaient à nouveau amenés à être séparés, il ne le supporterait jamais.
Et soyons honnêtes, il y avait de très fortes chances que tout cela finisse mal. Il risquait de mourir, elle risquait de mourir aussi.

Lorsqu’elle le vit entrer dans la pièce à nouveau, Remus comprit rapidement qu’elle avait craint qu’il ne s’enfuie. Il ne le ferait plus, c’était hors de question. Et les évènements qui suivirent indiquèrent à Remus qu’un avenir semblait bien possible entre eux. Mieux encore, que cette pensée rendait Tonks heureuse. Ses cheveux retrouvèrent leur couleur rose piquant d’origine et il sentit le frisson qui parcourut le corps tout entier de la jeune femme.
Lorsqu’il posa ses lèvres sur celles de Tonks, il se rendit compte que tout cela lui paraissait incroyablement logique. Être avec elle, la tenir dans ses bras, lui caresser la main. Tout était logique, tout était magnifiquement merveilleux.

Séparant leurs lèvres après quelques bribes de secondes seulement, il s’installa à nouveau à ses côtés, la serrant un peu contre lui. Lentement, il caressa toute la longueur de son bras droit. Tonks leva finalement les yeux vers lui et tenta de bredouiller quelques mots, qui ne furent guère florissants dans un premier temps.
Il ne put s’empêcher de sourire. Habituellement, Remus était celui qui avait le plus de problèmes de communication. Il était incapable de tenir un discours correct. Pour une fois, c’était Tonks qui semblait souffrir de ce genre de problèmes.

Problème de communication ?

Remus la regarda tendrement. Il comprenait bien le souci, et il préférait lui laisser du temps pour dire exactement ce qu’elle avait à lui dire. Remus n’avait pas la moindre idée de ce qui allait se produire maintenant, mais il se doutait qu’elle allait vouloir une explication, bien méritée il devait l’avouer.
Ses joues se coloraient, elle semblait s’agiter à nouveau, redevenir la Tonks qu’il avait l’habitude de voir, la Tonks qu’il aimait…

Tu crois que tu aurais ce pouvoir sur moi ? Me forcer à faire des choses dont je n’ai pas envie ?

Il fit mine de réfléchir pendant quelques secondes, les yeux levés vers le ciel, puis ajouta, plus sur le ton de la plaisanterie :

Je suppose que tu pourrais, mais cette fois je le voulais vraiment.

Il le voulait déjà la dernière fois, mais c’était tellement difficile à expliquer. Il ne savait pas du tout pourquoi il avait fui la dernière fois, il ne savait pas encore ce qu’il voulait. Tout ce qu’il savait à ce moment-là, c’était qu’il était en train de commettre une erreur car il n’était pas prêt. Aujourd’hui, il était prêt, aujourd’hui il l’aimait comme un fou.
Il éprouvait encore beaucoup de difficultés à mettre un nom sur ce qu’il éprouvait pour elle, mais il n’avait jamais éprouvé ça avant.
Comme pour lui prouver qu’il en avait réellement eu envie, et que ce n’était pas juste une envie, une passade, il mit sa main autour du poignet de la jeune femme et l’attira à lui.
Plus qu’une vulgaire envie de l’embrasser, il avait envie de prendre son temps. Il déposa un baiser sur le front de Tonks puis passa une main dans ses cheveux roses. Tout était délicat, le moindre de ses gestes l’était, parce qu’il n’oubliait pas qu’elle était souffrante, et que sa tête était sans doute encore douloureuse.
Lui était à moitié allongé sur le lit, le dos bien droit, appuyé contre le mur. Il l’avait attirée à lui et avec une tendresse infinie, il tentait de faire ce qu’il voulait faire depuis si longtemps : devenir l’homme dont elle avait envie à ses côtés.
Le loup-garou finit par approcher son visage de celui de la jeune femme et doucement déposa ses lèvres sur celles de Tonks. Il ne fuirait plus cette fois, c’était trop tard de toute façon.
Il scella leurs lèvres en un baiser, tendre et chaste, comme si à nouveau il avait peur de la heurter. Il savait évidemment qu’elle en avait envie, depuis longtemps, mais maintenant encore il voulait prendre son temps.
Amoureusement, il garda le front posé contre celui de Tonks alors qu’une main était venue se plaquer dans le bas de son dos.

Ai-je l’air d’y avoir été obligé ?

Un simple baiser chaste et rapide vint simplement se poser sur ses lèvres, alors qu’il gardait le front appuyé sur celui de Tonks. Une nouvelle vie s’offrait peut-être à eux, mais il gardait toujours un peu de distances… au cas où elle ait trouvé mieux, au cas où elle ait perdu tout espoir de voir un jour l’amour frapper à sa porte.
© Belzébuth

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Nymphadora Lupin
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Nymphadora Lupin
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localisation : probablement chez moi car en congé sabbatique pour quelques temps à profiter de mon fils. A besoin de réfléchir à la suite de sa carrière.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMar 31 Juil - 17:11


Problèmes de communication ?! Et en plus il se moquait d'elle alors qu'il n'était pas mieux d'habitude !! S'esclaffant, elle lui donna une tape, pourtant affectueuse, sur le bras signifiant clairement « Oh, c'est l'hôpital qui se fout de la charité là ! ». C'était de sa faute ! Un coup il la repoussait, un coup il venait vers elle ! Comment voulez-vous qu'elle finisse par savoir à quoi s'en tenir ? Comment voulez-vous qu'elle sache elle ce qu'il voulait ou non?! Il finissait chaque fois par la surprendre. Elle n'avait aucune idée de ce qui allait se passer maintenant ni ce qu'ils allaient se dire, mais elle espérait qu'ils allaient prendre tous les deux la bonne décision... Elle ne voulait pas reculer de trois pas alors qu'ils en avaient avancé d'un aujourd'hui. Mais comment savoir avec lui ? C'était l'homme le plus compliqué au monde qu'elle ait jamais connu ! Il mériterait d'ailleurs certainement une médaille pour cela tellement elle avait du mal à le suivre parfois. Ou même souvent.

Elle lui avait posé une question à laquelle elle attendait une réponse. Alors, le truc avec Remus aussi, c'était que quand vous lui posiez une question, il vous répondait par une autre question et c'était à vous d'en déchiffrer le contenu pour trouver quelle était la réponse à la question que vous veniez de lui poser!! (Vous me suivez toujours là?) Ce petit raisonnement était nécessaire pour vous montrer combien Remus était un homme vraiment simple en effet ! Se sentait-il obligé de répondre chaque fois par une manière détournée ? C'était une bonne question. Il faudrait qu'elle lui demande un jour. Enfin pour l'occasion, la jeune femme étouffa un rire. Elle se mit ensuite à déchiffrer sa question et conclut que non il ne l'avait pas uniquement fait parce qu'elle le lui avait demandé, et que oui il en avait eu envie aussi. Nymphadora manqua lui sauter au cou tandis qu'un large sourire se dessinait sur ses lèvres et que son regard se mettait à briller d'une lueur indescriptible mêlant joie et soulagement.

Il avait soulevé un point intéressant cependant. Elle aurait peut-être le pouvoir de le forcer à faire des choses dont il n'avait pas envie ? Peut-être, peut-être pas. Elle aimait bien avoir un certain pouvoir sur lui, mais elle préférait lui donner envie de l'embrasser par lui-même et non en le forçant. Elle ne désirait pas le retenir contre son gré, ça non, c'était la dernière chose qu'elle voulait. De cette façon, ils seraient tout autant malheureux l'un que l'autre. Elle n'était pas, et n'avait jamais été, un bourreau des cœurs. Si elle avait senti un jour n'avoir vraiment aucune chance avec lui, alors elle aurait certainement cessé de s'accrocher pour rien... Or, elle n'avait jamais eu de tels signes. Non, c'était même plutôt l'inverse alors pourquoi abandonner ? Si elle abandonnait, c'était qu'au fond elle n'était pas réellement sincère. Elle voyait bien qu'il y avait quelque chose. Elle le voyait dans sa façon qu'il avait de la regarder, la façon dont il caressait son bras ou par la douceur dont il faisait preuve à son égard. Il n'avait pas besoin de mots.

Il confirma de nouveau, cette fois par des mots, qu'il l'avait vraiment embrassé car il en avait eu envie. Elle le crut évidemment tout de suite. Il y avait une telle sincérité chez lui qu'il était impossible de douter de lui – en tous les cas, c'était ainsi qu'elle le sentait, qu'elle le voyait. Il était sincère. Avant qu'elle ait pu lui répondre quoique ce soit, il s'était saisit de son poignet et l'avait attirée à lui. La jeune femme ressemblait un peu à un pantin : il pouvait faire d'elle tout ce qu'il voulait, elle n'aurait pas été protester. Parce qu'elle avait autant envie que lui d'être pressée contre lui. Son cœur se remit à battre aussi fort que s'il désirait sortir de sa poitrine.

Elle sentit ses lèvres se poser sur son front puis une main glisser dans ses cheveux tandis qu'un long frisson électrisant lui traversait la colonne vertébrale jusqu'au cou. Elle osait à peine respirer. Elle posa ses deux mains sur son torse tandis qu'il se rapprochait pour venir rencontrer ses lèvres une fois encore. Cette fois, il était impossible qu'elle l'ait forcée! Il l'avait fait de son plein gré, il ne pouvait y avoir aucun doute !Alors qu'il déposait sur ses lèvres un chaste baiser empli de douceur – à son image, la jeune femme ressentit comme des petites étincelles crépiter dans son ventre. C'était exactement de cela qu'elle avait besoin. De ce genre d'homme, tendres et doux à la fois. Elle ne s'était pas trompée... Elle n'avait d'ailleurs jamais pensé s'être trompée.

S'il avait du mal à pouvoir mettre un nom sur ce qu'il éprouvait lorsque ses lèvres touchaient les siennes ou qu'il la tenait comme ça, contre lui, elle, elle n'avait aucun mal à trouver un nom. Elle était amoureuse, et cette maladie semblait s'amplifier à chaque seconde de plus qu'ils passaient ensemble. Elle se laissa complètement aller dans ce baiser et ferma les yeux pour mieux l'apprécier encore. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il garda la jeune femme contre lui et posa son front contre le sien – Tonks ne fit aucun geste pour se dégager. Elle n'en avait aucune envie. De plus, une main plaquée dans son dos l'empêchait de reculer.

Il lui demanda ensuite s'il avait eu l'air d'avoir été obligé là et retenant à peine un sourire, Tonks souffla simplement... « Pas vraiment. » Si près, le front posé contre le sien, elle n'avait aucune envie de bouger. Non, visiblement, il n'avait pas l'air du tout de se forcer en restant avec elle, ni en l'embrassant. Elle semblait avoir déjà oublié que, quelques heures auparavant, elle était en train de courir sous la pluie, espérant ainsi noyer son chagrin. Aujourd'hui il était là et elle ne pensait plus à rien d'autre. Serait-il là demain aussi ? Après-demain et les jours suivants ? Depuis sa captivité, la jeune Métamorphomage avait encore davantage compris qu'il fallait prendre les choses comme elles venaient, au jour le jour. Il sera temps de penser à demain lorsque le jour sera là.

« Je sais pas si tu sais mais, là, tu prends un risque énorme. Celui que je devienne encore plus accro... » ne put-elle s'empêcher de répondre avec un petit sourire amusé. Sauf si bien sûr elle l'était déjà. Ce qui n'était pas à exclure... « Ah zut, c'est déjà fait en fait... » finit-elle par ajouter finalement avec une expression faussement désolée. La question était : est-ce qu'il était prêt à prendre ce risque, lui ?



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    You're the most courageous man I've ever seen, I've ever dreamed of. Whatever you say, whatever you think. Despite all opposition my feelings are and will remain the same as long as I live. Even through death. You're the one my heart has chosen, you're the one who makes me breathe... You're the one who learnt me to live.  I can't just forget you even if you ask me to. Even beyond life I truly love you. Let me love you. I accept everything as long you're here along with me. Throught life and death I'll hold you till my last breath.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMer 1 Aoû - 11:24


I just need you now
Ft. Tonks & Lupin
Remus se sentait beaucoup plus détendu depuis quelques minutes. Il fallait croire que ce baiser, qu'un baiser avait la faculté de tout changer, de faire en sorte que le loup-garou se sente mieux. La dernière fois qu'il avait embrassé Tonks, il avait eu l'impression que son monde s'écroulait, et ce pour une raison très simple: alors qu'il ne le voulait pas, il avait apprécié le moment, il s'était rendu compte qu'il aimait ça, il aimait embrasser Tonks et il aurait pu le faire pendant des heures après ça, mais il se l'interdisait.
Avant de gouter à ses lèvres, il était persuadé qu'il ne le fallait pas, que c'était une grosse erreur et que cela ne leur apporterait que du malheur. D'ailleurs, sans doute le pensait-il toujours.
Il fallait êre honnête: la situation comptait beaucoup de désavantages, beaucoup de dangers aussi. Tonks pouvait mourir, elle pouvait être torturée par leurs ennemis, qui voudraient en savoir plus sur le loup-garou qui marchait dans les rangs de l'Ordre. Greyback savait tout de l'état de Remus puisque c'est lui qui avait marqué la fin de sa vie d'être humain normal. Et Remus pouvait lui aussi mourir, sans doute beaucoup plus vite que Tonks. Il pouvait être tué à n'importe quel moment, en cause de ses sorties nocturnes. Il suffisait qu'il croise un groupe de Mangemorts.
Et puis, il y avait cette guerre qui règnait et qui semblait les consumer petit à petit. Ils pouvait tous mourir du jour au lendemain, laissant l'un d'entre eux dévasté.
Jamais Remus n'avait ne serait-ce que songé à cette possibilité. Lui n'avait plus envie de souffrir, c'était évident, il avait déjà tant perdu dans cette guerre qui durait déjà depuis de nombreuses années. Et puis, Tonks. Il la savait fragile, jeune, il n'avait pas envie de lui infliger ça, pas le moins du monde.

Alors que toutes ces pensées se bousculaient dans son esprit, il remarqua tout de même quelque chose qui lui mis un peu de baume au coeur: le sourire de la jeune femme, son sourire quand elle posa ses deux mains sur le torse du loup-garou, son sourire lorsqu'il posait son regard sur elle, ou simplement son sourire quand elle le regardait, quand elle se rendit compte qu'il avait réellement envie de se trouver là, avec elle.
Remus doutait, il doutait de tout, telle était son habitude. mais il savait qu'avec Tonks à ses côtés, il arriverait peut-être à supporter la difficulté de la vie pendant la guerre.
Chaque contact avec elle avait quelque chose d'électrisant. Pourtant, il ne voulait surtout pas faire les choses trop vite. eut-être avait-il déjà été bien trop rapide en répondant à son envie d'un baiser. Il avait eu envie de l'embrasser, tout comme elle lui avait fait comprendre qu'elle en avait aussi envie.
Son coeur avait fait un bond dans sa poitrine en sentant les lèvres chaudes de la jeune femme se poser sur les siennes. Rien ne valait le baiser d'une femme qui vous aime pas vrai?
Mais à nouveau, il ne voulait pas la faire souffrir, cela n'avait jamais été son intention et il avait peur soudainement qu'un jour ou l'autre, il ne soit obligé de la faire souffrir, pour la protéger.

L'un contre l'autre, une main tendrement glissée dans le dos de la jeune femme, Remus ne pouvait que s'inquiéter de son état de santé. Après tout, si elle était enfermée dans cette chambre, c'était d'abord parce qu'elle était malade. Il s'était légèrement écarté d'elle, passant une main sur son front pour s'assurer que la fièvre était tombée. Elle semblait aller mieux. Certes elle transpirait encore un peu, sans doute la différence de température. Après tout, la jeune femme ne se trouvait plus du tout dans ses couvertures maintenant.
Remus semblait quelque peu rassuré par l'état de santé de Tonks, mais pas nécessairement par ce qui les attendait. Il avait toujours préféré l'espoir à la crainte, mais il y avait tout de même de quoi craindre pour leur futur. Et s'ils n'en avaient pas? Lupin ne pouvait se résoudre à donner une vie sans espoir à une jeune femme de vingt-quatre ans seulement.
Elle avait remarqué qu'il ne se forçait pas, parce que c'était la stricte vérité. A aucun moment il ne s'était forcé. Les seuls moments où il devait se battre contre lui-même, c'était quand il courait dans la direction opposée, quand il la fuyait. C'était difficile, mais il l'avait toujours fait pour la protéger.

On est d'accords.

Oh oui ils l'étaient. Bien sûr qu'il ne se forçait pas, bien sûr que tout ça semblait parfaitement logique. Mais il ne fallait pas rêver. Leur histoire d'amour semblait tellement impossible, tellement illogique. Allait-il réellement briser la vie de cette jeune femme? Tonks ne l'avait jamais entendu ainsi, il le savait. Dans sa tête à elle, elle était amoureuse de lui et rien ne pouvait venir entraver leur amour. Pourtant, Remus voyait un tas d'obstacles. Cependant, Tonks avait raison: lui aussi était déjà complètement accro à elle.
Et ça le terrifiait. Il faut quand même se rappeler que Remus n'a jamais été vraiment proche d'une femme, aucune vraie avant elle.

Il faut faire attention avec ça: une addiction, ça peut être dangereux.

En prononçant ses mots, il avait gardé son attention sur son visage, son regard, ses mains. Elle était tellement proche de lui. Remus ne s'était pas attendu à craquer aussi facilement. Il l'avait vue tellement faible plusieurs minutes auparavant. Son sommeil avait été hanté par des rêves dont elle ne lui confiait rien, il l'avait vue s'agiter, se montrer faible, se réveiller et pleurer dans ses bras.
Maintenant elle semblait aller mieux par sa seule présence. Il ne voulait pas qu'elle se sente mal, plus jamais.
Lentement, il appuya à nouveau son dos contre les oreillers, posant ses mains sur les hanches de la jeune femme et l'attirant contre lui. Il voulait encore profiter, juste un peu, juste quelques secondes. Pour le moment, il ne savait pas ce qui était en train de se produire dans cette chambre. Tout ce qu'il savait, c'était qu'elle avait eu besoin de lui, tout comme lui avait besoin d'elle dans chaque moment de sa vie.
Amoureusement, le loup-garou prit la main de Tonks, il la posa sur son torse et la couvrit avec la sienne. Il ne pouvait s'empêcher de se perdre à nouveau dans le regard de la belle.
Ce moment était sans doute ce que l'on pouvait décrire comme parfait après tout.

Tu te sens un peu mieux maintenant?

La dernière fois qu'il le lui avait demandé, elle avait répondu "oui" sans même le regarder, serrée contre lui. Il n'y avait pas cru une seule seconde, puisqu'elle sortait d'un rêve qui avait les allures d'un cauchemar. Maintenant, il avait tout le loisir d'observer sa réaction.

Tu veux encore... dormir un peu?

Remus savait mieux que personne que lorsqu'on sortait d'un sommeil difficile, il fallait absolument se reposer, encore et encore. la nuit de la jeune femme avait été épouvantable, et son sommeil avait été troublé. Il voulait qu'elle se repose, il voulait qu'elle se sente vite mieux. Il y avait beaucoup de choses à propos desquelles ils devaient discuter, beaucoup de choses à régler mais surtout, il voulait qu'elle soit en forme pour beaucoup d'autres raisons.
Doucement, tout doucement, il l'attira vers lui, frôla ses lèvres au passage et l'allongea sur le lit. Il fallait qu'elle se repose, vraiment.

En fait non, c'est pas une question. Tu dois te reposer.


Doucement, il s'allongea à ses côtés, pinça son menton et déposa un baiser sur les lèvres de la jeune femme. Malgré tous les doutes qui s'emparaient de lui, il avait envie de profiter de chaque instant.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyMer 1 Aoû - 23:02

Elle sentait un léger changement. Ou même un gros changement. Pour elle, il y en avait un énorme. La dernière fois, ce baiser était venu sans qu'ils s'y attendent l'un et l'autre et il avait prit peur. Là, s'il n'avait été prévu, il avait été voulu. Observant attentivement les traits du visage du lycan, elle pouvait le sentir beaucoup plus détendu et c'en était un profond soulagement pour elle. Il était rare qu'elle le voit détendu. Il semblait toujours être sur la défensive dès l'instant où il faisait quelque chose auquel il n'était pas habitué... Des choses qu'il s'interdisait. Tonks avait eu plusieurs semaines où elle avait pu penser à tout cela. Qu'aurait-elle pu faire d'autres pendant son enfermement dans cette cave? Elle avait eu du temps à tuer... Beaucoup de temps.

Pour ce qui la concernait, elle avait choisi depuis longtemps. Au risque de mourir – une chose qui pouvait arriver chaque jour, elle voulait goûter chaque jour aux douceurs que pouvait offrir parfois la vie. Du jour au lendemain la mort pouvait survenir… Et pas forcément à cause de Remus comme il semblait le penser. Après tout, n'était-elle pas Auror ?
Elle ne fréquentait pas des mangemorts tous les jours, mais au moins une fois par semaine. Elle connaissait les risques du métier. Et puis, avec un mentor comme Maugrey, pouvait-elle les ignorer longtemps ?
Elle ne voyait pas pourquoi elle serait plus en danger que d'habitude. Elle pouvait déjà se faire tuer chaque jour qui passait que ce soit en tant qu'Auror ou membre de l'Ordre. Elle pouvait se faire attraper puis torturer, ne plus jamais revoir la lumière du jour comme elle l'avait craint il y avait de cela quelques semaines. Mais il y avait une chose sans laquelle elle ne voulait avoir vécu, c'était pouvoir se réveiller le matin et s'endormir le soir auprès de la personne qu'elle aimait le plus...
Qui souhaiterait donc mourir seul ? Etait-elle anormale d'avoir cette façon de penser ? Non. Alors elle ne souhaitait pas s'embêter de cette question du 'futur'. Elle aurait le temps d'y penser ; il venait si vite. Elle voulait simplement profiter du présent et dans le présent, Remus était à côté d'elle, une main posée dans son dos et elle sentait la chaleur de son corps contre le sien bien qu'il soit habillé. Elle n'avait pas peur, tant qu'elle n'était pas seule du moins.

Oh, elle ne doutait plus. Elle savait exactement ce qu'elle voulait et comment elle voulait sa vie. Le temps des doutes pour elle était terminé. Je sais ce que vous allez dire. Si jeune et déjà déterminée ? Comment pouvait-elle savoir ? Peut-être ces deux semaines passées enfermée l'avait fait mûrir et prendre conscience de toutes ces choses qu'elle voulait faire avant de mourir. Elle avait toujours été sûre d'elle. Même lorsqu'elle avait six ans et qu'elle avait demandé à son père de lui acheter un mini balai magique. Elle le voulait. De même lorsqu'elle voulait grimper en haut de cet arbre dans leur jardin parce qu'elle voir ce qu'il y avait au-delà. Elle avait toujours eu cette curiosité du monde... Elle voulait découvrir tant de choses. Aujourd'hui, c'était une chance de s'endormir et se réveiller aux côtés de Remus dont elle avait envie. Ça, seul lui pouvait le lui donner...

Elle le laissa vérifier son état de santé tandis qu'il posait une main sur son front. Personnellement, elle se sentait bien entendu encore fébrile mais elle allait mieux. Elle avait beaucoup moins chaud – du moins, cette chaleur au fond de son ventre n'était pas la conséquence de la fièvre mais bien dû à la présence de Remus près d'elle. Par ailleurs, elle avait pour le moment oublié le chocolat chaud qu'il lui avait apportée...

Ils étaient donc d'accord. Aucun des deux n'allait contre son envie. Il y avait réellement quelque chose de commencé entre eux, Tonks en était sûre et aujourd'hui Remus y avait cédé. Elle n'osait cependant penser au futur, penser que demain il pourrait de nouveau la repousser pour essayer de la protéger. Elle n'avait pourtant pas envie de perdre de ce temps précieux qui pourrait leur permettre de vivre ensemble, partager des jours et des nuits et oublier le reste le temps de quelques heures. Espoir. Elle avait envie d'y croire. Elle s'accrochait fermement à l'espoir que créait sur elle les sourires qu'il lui adressait ou encore les moments où il la serrait contre lui. Sans compter eux, inoubliables et indescriptibles, où il posait ses lèvres sur les siennes...

La jeune femme leva cependant les yeux au ciel lorsqu'elle l'entendit lui répondre qu'il fallait se méfier d'une addiction car une addiction pouvait être dangereuse. Quel râbat-joie ! Tiens, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas entendu prononcer le mot « dangereux ». Elle aurait dû se douter qu'il allait le ressortir un jour ou l'autre. Il n'avait que ces mots à la bouche ! Quoi qu'elle ne pouvait lui en vouloir évidemment. Si elle avait pu lui donner un peu de sa confiance en elle, alors elle l'aurait volontiers fait. Elle, elle avait toujours su ce qu'elle voulait. Toujours.
On l'avait peut-être souvent dit insouciante, mais les apparences étaient souvent trompeuses. Qui mieux qu'une Métamorphomage pour savoir combien on ne pouvait se fier aveuglément aux apparences ?
Elle, même si sous airs insouciants et ses comportements parfois enfantins, pouvait être aussi responsable et adulte que n'importe qui.
Au lieu de paraître décontenancée par sa remarque, elle se contenta de le regarder très sévèrement et fixement, le réprimandant du regard. Non mais il se sentait toujours obligée de plomber ainsi l'atmosphère ?! Elle ne croyait pas que cette addiction soit dangereuse. Au contraire... Comment pourrait-elle l'être alors qu'elle se sentait si bien en cet instant, alors qu'elle se sentait si entière ? Elle se sentait épanouie. Il n'y avait pas de mots pour décrire son état d'euphorie intérieure à cet instant.

« Ce n'est pas l'impression que j'ai. » fit-elle calmement en continuant sans pour autant le quitter des yeux. Ce n'était pas l'impression qu'elle avait non plus chaque fois qu'elle surprenait ses regards sur elle...

Elle le regarda s'appuyer contre l'oreiller et se laissa attirer contre lui. Elle se retrouva pressée contre son torse, pour la troisième ou quatrième fois de la journée – ou peu importe le nombre. Elle laissa un sourire se glisser sur ses lèvres, espérant presque que la journée ne se termine jamais. En attendant, elle profitait de ces instants près de lui comme si c'était les premiers et les derniers, comme s'il n'y en aurait plus jamais d'autres. Il prit sa main qu'il posa sur son torse avant de la recouvrir de la sienne. A travers ses doigts elle put sentir les battements de son cœur et elle perdit de nouveau son regard dans le sien pendant de longues minutes. Ce qui fit qu'elle répondit avec un petit temps de retard à la question qu'il lui avait posé...

« Mieux. » fit-elle doucement. « Beaucoup mieux que ces dernières semaines. » Et cette fois-ci, c'était vrai. Elle avait presque oublié le cauchemar qu'elle avait fait... Elle le referait certainement, oh oui, mais pour le moment, c'était comme si que rien de mal ne pouvait l'atteindre. Peut-être qu'un jour ou l'autre, elle devrait nécessairement en parler à quelqu'un afin de se libérer mais pour le moment elle n'en ressentait pas le besoin immédiat.
Il lui demanda si elle voulait dormir et Tonks secoua commença par secouer doucement la tête en signe de négation. Elle n'avait aucune envie de dormir. D'ailleurs, elle se sentait dans un état d'esprit tel qu'elle était persuadée qu'elle ne parviendrait à s'endormir. Sans compter qu'elle voulait profiter de lui encore un peu. Non, elle ne voulait pas dormir... Pas maintenant. Plus tard peut-être. Sinon peut-être que lorsqu'elle réouvrirait les yeux, il aurait disparut de nouveau ? Elle ne voulait pas fermer les yeux.
Réfléchissant quelques secondes, il finit par déposer ses lèvres sur les siennes et par l'allonger lui-même sur le lit, ne lui laissant ainsi pas le choix : elle devait se reposer.
Elle essaya de se redresser mais lorsqu'elle le vit venir se rallonger à côté d'elle, elle abandonna l'idée de se relever et resta contre lui. Elle eut le droit un nouveau baiser sur ses lèvres et elle ne ressentit plus aucune envie de bouger.

Elle se souvint cependant du chocolat chaud qu'il lui avait apporté et se redressant, elle attrapa la tasse chaude en passant un bras en travers de son torse (fait exprès?) « Désolée. J'ai oublié d'honorer ton chocolat chaud. » fit-elle avec un léger sourire avant de boire dans la tasse et de laisser couler dans son ventre le liquide qui vint la réchauffer de l'intérieur. Une fois la tasse vide, elle la reposa sur la table de chevet et avec un certain amusement, vint déposer un bisou chocolaté sur les lèvres du lycan, s'attardant bien entendu un peu plus sur ses lèvres.

Elle s'écarta ensuite. Lui souriant, elle s'essuya les coins de sa bouche où il y avait sûrement encore du chocolat et elle se rallongea en se lovant contre lui. Elle vint ensuite chercher l'une de ses mains qu'elle posa sur son ventre. Tout simplement. « A tout à l'heure, d'accord ? » fit-elle avant de fermer les yeux, gardant espoir que lorsqu'elle se réveillerait, il serait encore là. Elle l'espérait en tous les cas. Elle rouvrit cependant les yeux et le regardant, lui demanda une faveur : « Si jamais... N'hésite pas à me réveiller si jamais je refais encore ce mauvais rêve... »




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyLun 6 Aoû - 22:07


I just need you now
Ft. Tonks & Lupin
Remus ne voulait plus se poser de questions. Après tout, il s'en était posé pendant assez longtemps. Aujourd'hui, il se battait contre des forces noires horribles qui menaçaient de leur briser la vie, à tous. Remus se battait depuis tellement longtemps, il n'arrivait même plus à compter les années tant tout ça était devenu difficile. Remus était un combattant qui se battait depuis trop longtemps, il se battait contre les autres mais aussi contre lui-même.
Il pouvait enfin être heureux, il pouvait enfin montrer aux yeux du monde entier ce qu'il était, ce qu'il voulait être surtout. Il voulait être avec Tonks, il voulait être amoureux de cette jeune femme superbe et il voulait montrer à tous à quel point il la trouvait magnifique.
Seulement voila, au fond de lui, il continuait de craindre que leur relation ne comporte trop de risques. Mais après tout, ils pouvaient tous mourir à n'importe quel moment, alors pourquoi s'empêcher de vivre sa vie?
Tonks était heureuse, il pouvait le voir, le sentir dans le moindre de ses gestes. Elle était magnifique, malgré son rhume. Elle souriait, elle se sentait bien dans ses bras et Remus n'en était qu'heureux.

Le loup-garou se perdait dans le regard de la jeune femme aux cheveux roses alors qu'elle le posait tendrement sur lui. Il se sentait couvé du regard, comme un petit garçon que sa mère surveillait avec trop d'attention.
Il savait qu'il y avait encore beaucoup de risques mais Tonks semblait penser que l'espoir était de mise.La jeune femme avait toujours pensé que l'espoir devait envahir le coeur de tous les membres de l'Ordre, mais elle n'avait jamais vécu les premières années sombres, celles qui avaient vu la perte de James, de Lily et de tant d'autres personnes particulièrement chères au coeur du loup-garou.
Tonks était encore tellement jeune à l'époque. Après tout, elle n'avait encore que vingt-quatre ans et tout l'avenir devant elle. L'ancienne étudiante de Poufsouffle avait toujours manifesté beaucoup d'intérêt pour l'Ordre et pour tout ce qui s'y rapportait. Elle avait été formée par l'un des plus éminents membres de l'Ordre du Phoenix et elle était aujourd'hui un très bon élément.
Mais depuis quelques temps, l'espoir s'était légèrement absenté de sa personne pour simplement se perdre dans les dérives de sa captivité. mais elle allait mieux, et il serait là pour veiller à ce que tout se passe au mieux pour elle dorénavant.

C'est parce que tu es bien trop optimiste.

Bien plus que lui ne l'était en tous cas. Il fallait dire ce qui était: après tout ce qu'il avait vécu au cours de sa vie, Remus était devenu d'un naturel pessimiste, même s'il était sans doute le plus optimiste des anciens membres de l'ordre.
Sirius avait perdu toute confiance en la vie, Severus n'avait jamais réellement été un optimiste né, Maugrey n'avait confiance en personne. Alors oui, il pouvait sans doute être vu comme le plus optimiste. Disons que le grand défaut de Remus, c'était sans doute qu'il pouvait avoir confiance en n'importe qui, mais il n'avait aucune confiance en lui-même.
Raison pour laquelle il n'avait pas voulu s'approcher de Tonks plus tôt.

A nouveau, la jeune femme vint se perdre dans le regard de Lupin. Il avait l'impression qu'ils étaient seuls au monde, que rien ne pouvait venir les séparer, jamais.
Doucement, il la serrait contre lui, caressant tendrement son dos alors que rien ne se passait. Quand il lui demanda enfin si elle se sentait mieux, il fut rassuré d'entendre sa réponse. Cependant, il sentit tout de même dans le son de sa voix que la jeune femme se sentait légèrement épuisée. Son cauchemar avait coupé son sommeil et elle n'avait sûrement pas encore tout à fait récupéré.
Alors, tendrement, tout simplement, il lui répondit:

Tant mieux...

Mais alors qu'elle était toujours allongée contre lui, Remus la sentit faire un geste brusque en lui disant qu'elle avait oublié son chocolat chaud. Un petit sourire aux lèvres, Remus se rendit compte qu'effectivement, il avait fait des efforts pour descendre lui chercher ce chocolat, ne sachant trop s'il allait remonter ou non, et elle n'avait même pas bu.
Elle prit sa tasse et la porta à ses lèvres.
Remus l'observa un temps, caressant doucement sa cuisse. Elle déposa à nouveau sa tasse et vint déposer un tendre baiser, au gout chocolat, sur ses lèvres.
Remus s'attarda lui aussi sur ses lèvres, profitant simplement de l'instant.

Voila qui est fait donc.

Il se sépara doucement d'elle alors qu'elle s'allongeait à nouveau à ses côtés. Elle enroula le bras de Remus autour de sa taille et posa sa main sur son ventre. Tout les deux étaient maintenant blottis l'un contre l'autre et il semblait bien que la jeune femme se sentait prête à dormir. Il fallait réellement qu'elle se repose. La jeune femme devait encore se sentir faible et il ne voulait certainement pas être la cause de sa fatigue.
Remus sourit légèrement quand elle lui dit "à tout à l'heure". Comme si elle avait peur qu'il ne soit plus là à son réveil. Mais il serait là cette fois.

Oui, à tout à l'heure.

Mais une nouvelle crainte vint s'emparer de la jeune femme. Bien sûr, elle avait peur de refaire ce mauvais rêve qui semblait la torturer depuis des semaines.
Il se contenta alors de lui dire:

Je serai là, je serai toujours là. Il faut que tu dormes mais je me battrai avec toi.


Il déposa un baiser sur le front de la belle et la serra tout contre lui, comme si la serrer contre lui pouvait lui donner plus de force pour se battre contre ses démons. Remus allait sans doute s'endormir lui aussi, par fatigue. Lupin était épuisé mais il préférait veiller sur elle encore un peu.
Pour lui, tout doucement, dans un murmure, il lui dit:

Je reste là.

Il ferma les yeux, juste un instant, caressant tendrement la main de Tonks, posée sur son ventre. Comme un vrai couple... Juste l'espace de quelques instants...
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ]   Chapitre 4 : « I just need you now » [ Fe ] EmptyJeu 16 Aoû - 13:08

Je serai là, je serai toujours là. (…) Je me battrai avec toi.

Combien de fois n'avait-elle pas rêvé qu'il lui dise cela ces derniers mois et même depuis qu'ils se connaissaient ? Combien de fois une personne ne rêvait-elle pas que l'on soit là pour elle ? Seul, à quoi donc servait l'existence ? On avait tous besoin d'être attendu, on avait tous besoin de la présence de quelqu'un à nos côtés. Simplement pour nous prouver que l'on était bel et bien envie. Tout comme il ne pouvait y avoir de sentiments sans vie. Ressentir. Après la vie, on ne pouvait plus rien ressentir. La mort, aussi fascinante et effrayante soit-elle, faisait qu'on ne plus ressentir quand on passait dans l'au-delà. Par conséquent, on avait besoin de sentir vivant durant sa vie et pour se sentir vivant, il fallait vivre des émotions ; il fallait pouvoir ressentir. Pouvait-on avoir des sentiments en étant seul ? Des sentiments comme l'amour, l'amitié, la haine.

Seule, Nymphadora n'avait toujours ressenti qu'un seule sorte de sentiments : celui lié à à la solitude. Peut-être n'était-elle tout simplement pas faîte pour vivre seule... Peut-être. Elle ne savait pas si tout le monde ressentait la même chose qu'elle dans ces situations. Mais dans son cas, elle n'aimait pas être seule. Lorsqu'elle était seule, elle pensait toujours avec mélancolie à toutes ces choses qu'elle n'avait pas faîte, qu'elle avait raté ou encore – plus récemment - à cet emprisonnement forcé qu'elle avait subi. Contrairement à certains peut-être, elle n'aimait restée ancrée dans le passé. Elle était de nature à vouloir avancer. Elle n'avait jamais abandonné, elle s'était toujours accroché, même quand tout le monde pensait qu'elle n'allait pouvoir jamais arriver. Elle le faisait pour elle, mais pas seulement. Elle le faisait pour des gens : pour ses parents. Elle voulait qu'ils soient fiers. Le fait de se sentir fier, c'était un sentiment. On ne pouvait pas vivre sans sentiments et on avait besoin des autres pour cela. Remus.. Ce simple nom lui provoquait en elle d'innommables sentiments, beaucoup plus puissant que tout ce qu'elle avait pu ressentir envers quiconque au cours de ses vingt-quatre dernières années. Le sentir près d'elle, l'entendre dire qu'il était là suffisaient à combler tous ses besoins.

Après lui avoir certifié qu'il restait bien là, elle laissa un léger sourire se glisser sur ses lèvres tandis qu'elle sentait sa main chaude caresser doucement la sienne. C'était de cela qu'elle avait besoin. De la douceur, de la chaleur, de la sécurité... Et de l'amour. Pouvoir s'endormir en sachant que quelqu'un était là pour veiller sur elle. Elle tourna légèrement la tête et ses lèvres rencontrant sa joue, elle y déposa un petit bisou. Elle n'en demandait pas trop. Elle n'était, et n'avait jamais été, une gamine pourrie gâtée. Certes, étant donné que c'était leur seule enfant, ses parents l'avaient beaucoup choyée, mais elle n'avait pas été gâtée à l'extrême. Elle savait – ou avait appris – à se suffire de peu, en particulier en présence du lycan... Parce qu'elle savait qu'elle n'aurait jamais tout d'un coup. Par conséquent, elle appréciait chaque petite délicate attention à sa juste valeur. Un seul bisou de sa part même sur la tête,  ou une caresse sur sa main, représentait énormément pour elle. Beaucoup plus que ce que même Remus pouvait imaginer...

Elle ferma ensuite les yeux et ainsi installée contre lui, finit par se laisser gagner par le sommeil. La jeune femme dormit un peu plus paisiblement. A quoi cela était-il dû ? Je n'en sais moi-même rien. Peut-être que la simple présence du lycan à ses côtés suffisait à la rassurer et à lui rappeler, même durant son sommeil, qu'il était là et qu'elle n'était donc pas seule.

Elle s'était endormie sans avoir la crainte qu'il ne soit pas là au réveil. Après tout, il le lui avait dit. Il lui avait dit qu'il restait là. Elle le croyait. Lorsqu'elle ressortit de l'inconscience plusieurs heures plus tard, elle ignorait quelle heure il était. Elle n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour constater la présence du lycan à côté d'elle et malgré elle, elle esquissa un fin sourire. Il se trouvait toujours là et au vue de sa respiration un peu plus lente que d'habitude, il semblait s'être finalement endormi. Pour ce qui la concernait, elle se sentait un peu mieux.

Avoir dormi plusieurs heures lui avaient bien profité. A première vue, son front ne semblait plus trop lui brûler et elle ressentait l'envie de bouger un peu les jambes, de s'étirer. Elle n'osait cependant pas bouger de crainte de réveiller Remus... A moins que ce soit simplement parce qu'elle n'avait aucune envie qu'il se relève et s'écarte d'elle pour lui permettre de se lever.
Sans compter qu'il avait lui aussi besoin de se reposer même s'il ne le disait jamais et puis, elle le trouvait magnifique à dormir. Les seuls moments où il était vraiment apaisé. Malgré elle, elle ne put s'empêcher de lever une main avec laquelle elle effleura sa joue.
Elle n'avait pas prévu que cela risquait de le réveiller. Son coeur manqua un battement tandis qu'elle sentait comme un frémissement sous ses paupières et elle retint sa respiration, espérant ne pas l'avoir réveillé. Peut-être qu'elle craignait toujours une réaction de rejet de sa part et qu'il allait remettre une certaine distance entre eux à son réveil. Comme si elle se sentait prise en flagrant délit, ses cheveux se mirent à rougir. Elle ne pouvait néanmoins pas se reprocher d'avoir voulu le toucher, ça non...



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