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 Let me hate you, for once ; Feat Gabriel

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MessageSujet: Let me hate you, for once ; Feat Gabriel   Let me hate you, for once ; Feat Gabriel EmptyLun 29 Nov - 23:25




Gabriel & Arabella;
Parfois, j'aimerais être capable de disparaître comme un tour de passe-passe ; mais, comme toujours, ta folie rattrape la mienne, celles-ci se mêlant l'une à l'autre comme des échos. Tout nous rassemble, alors que l'on pense que tout nous sépare. Pourquoi faut-il que je te t'aime tant, alors que ma présence t'indiffère?





ARABELLA – « James, je n’en peux plus de cette soirée, il faut que je rentre, tout de suite, maintenant…J’étouffe, compris ?! »
JAMES – « Ne vous énervez pas, Madame…Vous voulez que je vous raccompagne chez vous ? »
ARABELLA – « Non ! Enfin, je veux dire…Je ne voudrais pas créer de drame. Je vous raconterais demain au bureau. Passez une bonne soirée ! »


Un sourire de son collègue suffit à cette redoutable agente du Ministère pour comprendre qu’elle avait son feu vert. En un rien de temps, elle prit ses différents effets personnels et ses gants afin de pouvoir se diriger vers la sortie du Ministère, où un grand bal avait eu lieu. Il était évident qu’elle emprunta la petite porte afin de ne surtout pas se faire repérer, allant jusqu’à troquer l’espace de quelques instants de couleur de cheveux afin de ne surtout pas être repérée : Passant du noir au blond à une vitesse remarquable, elle évita ainsi le questionnement d’un membre du bal qui avait manqué de la reconnaître. Elle contourna les allées peuplées afin de se rendre jusqu’au hall principal. Un véritable parcours du combattant pour sortir de là, mais lorsqu’elle fut en mesure d’inspirer profondément une grande bouffée d’air glacial, un sourire presque imbécile se dessina contre ses lèvres. Elle était libre…Ou presque. Disons que la première partie étant remplie, il ne lui restait que le plus difficile à faire : Rentrer chez elle et éviter de réveiller Gabriel, son mari, qui était soit disant rentré tôt de mission dans la journée et avait prévu de se coucher tôt. La demoiselle avait eu tôt fait de feindre une parfaite confiance en ses dires…Elle avait été bien trop occupée sur sa façon de s’habiller comme sur la soirée horrible qu’elle s’apprêtait à passer parmi ses collègues aux idées mal placées. Elle avait contourné les conversations toute la soirée, évitant soigneusement tous les sujets se rapportant à elle ou à sa vie privée à l’aide pirouettes formidables. Résultat, elle ressortait de là plus usée, plus épuisée encore que les fois précédentes, où les bals lui avaient déjà parus insurmontables. Aussi, quelle ne fut pas son soulagement le plus entier lorsqu’elle pu transplaner jusqu’à l’entrée du Manoir de Beauharnais, où peu de chandelles semblaient être encore allumées. Le salon semblait éclairé, mais Arabella pensa tout d’abord que Gabriel avait oublié d’éteindre ; lorsqu’elle passa par la grande porte, elle se rendit compte qu’elle avait oublié à son bureau et son manteau, et le cadeau de Noël déjà acheté pour son époux. Elle se passa nerveusement une main contre sa nuque, tout en reprenant cette couleur naturelle, d’un noir de geai, qui faisant tant ressortir ses beaux yeux bleu eau-de-mer. Ses épaules étaient couvertes de frissons glacés désagréables, et elle frissonnait sans même s’en être préalablement rendue compte. Elle pénétra au sein du salon sans même s’en rendre compte, posant son sac à main et sa baguette contre une petite table en verre qui avait une valeur inestimable, non sans pousser un nouveau soupir. Elle n’était pas seulement partie de cette fichue soirée, elle s’en était enfuie. Il fallait dire qu’elle avait passé le plus clair de son temps à serrer des paluches d’hommes influents, qui, en l’absence de leurs femmes, se permettaient des regards qu’Arabella ne pouvaient que qualifier de déplacés. Certes, la demoiselle était tout bonnement divine dans cette robe d’un blanc presque argenté, ornée de fils d’or et décorée de fleurs brodées sur tout le décolleté, mais ce n’était pas une raison pour la dévisager. Arabella était tellement plus qu’un joli corps…Elle avait un esprit très bien affûté et avait de la répartie, nettement plus que bien de ses collègues féminins, semble-t-il. Ses épaules étaient nues, et si sa robe était longue et couvrait ses longues jambes jusqu’à ses belles chaussures blanches à talons hauts, toute sa poitrine était la proie parfaite pour le souffle glacé présent ce soir. Sa tenue lui rappelait immanquablement le moment où elle avait emballé le cadeau pour Gabriel… Luke avait manqué d’avoir une crise cardiaque en voyant le papier cadeau contre son bureau, ainsi que sa patronne assise à terre dans son bureau, pourtant habillée en tailleur peu pratique pour ce genre de position, en train d’emballer ledit présents. Il fallait dire qu’Arabella n’utilisait jamais la magie pour ce genre d’ouvrage, allez savoir pourquoi…Une longue séance de fou rire s’en était suivi, et la demoiselle était à deux doigts de repartir à rire comme une bécasse rien qu’en y repensant. Elle mit un temps fou avant de pouvoir reprendre son souffle avant de se rendre justement compte qu’elle n’était malheureusement pas seule dans la pièce…

ARABELLA – « Gabriel ?! Tu…Je ne pensais pas que tu serais debout quand je rentrerais. »

Nerveuse comme si elle venait d’être prise sur le fait dans les bras d’un quelconque amant, la jolie agente du Ministère se passa à nouveau une main contre sa nuque avant de s’éclaircir la voix en se raclant peu doucement la gorge. Que faisait-il dans le salon, au juste ? Habituellement, elle lui aurait sauté au cou en lui réclamant un langoureux baiser qu’il lui aurait probablement refusé, comme à son habitude, mais là, elle était trop surprise par sa présence pour se laisser aller à un élan dégoulinant de romantisme. Elle demeura droite comme un i, presque froide, chose étonnante, avant de se diriger vers le bar pour se servir un petit verre de quelque chose. Cette soirée avait été si désastreuse qu’elle n’était presque plus elle-même…A cet instant précis, la jeune gamine qu’elle était les trois quart du temps paraissait terriblement loin.


ARABELLA – « Je ne fais que passer, il y a visiblement trois lettres du Ministère pour que je retourne au bal, donc je crois que je vais y aller de ce pas. »

Cette suggestion avait été jetée ainsi, sans plus de cérémonie. Elle ne pouvait décemment pas se douter qu’il s’agissait là de lettres d’encouragement envoyées simultanément par James et Luke juste après son départ précipité. Sans doute avait-elle parue déprimée ?
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MessageSujet: Re: Let me hate you, for once ; Feat Gabriel   Let me hate you, for once ; Feat Gabriel EmptySam 4 Déc - 20:52





    Gabriel avait quitté tôt son travail pour ne pas à avoir à supporter les questions. Ce soir se tenait un bal en l’honneur du travail effectué pour tous les membres du Ministère et Gabriel n’avait aucune envie d’y aller. Il préférait se faire une petite soirée tout seul ou alors en appelant une des filles avec qui il passait une nuit de temps en temps. Sortant du Ministère discrètement, il transplana directement chez lui. Il atterrit dans sa chambre. Lançant manteau et gants sur le lit, il se dirigea vers la salle de bain en face de sa chambre. Il avait bien besoin d’une douche avant de réfléchir à ce qu’il allait faire de sa soirée. Gabriel se déshabilla et alluma l’eau. Quand elle fut bien chaude, il se glissa dans la cabine et referma les portes. L’eau lui fit un bien fou et le détendit. Il senti toute la pression qu’il avait accumulé pendant les derniers jours s’évaporait comme un courant d’air. Au boulot, la pression venait de son patron parce qu’il aimait le travail bien fait et que pour lui Gab’ n’était pas assez perfectionniste dans son travail. En même temps, Gabriel n’avait jamais été un grand bosseur il faisait juste ce qu’on lui demandait et jamais plus. Il n’aimait pas rester assis devant un bureau pendant des heures juste pour remplir des dossiers, il préférait de loin être sur le terrain à effacer les mémoires des pauvres Moldus qui voyaient de la Magie plutôt que d’avoir des crampes au poignet et aux fesses à force d’écrire et de rester assis. Il était aussi stressé parce que Arabella voulait à tout prix un enfant et lui ne supportait même pas l’idée de la toucher. Il était marié certes mais Arabella n’était pour Gabriel qu’une chieuse et un pot de colle. Gaëlle De Beauharnais n’avait pas choisi le meilleur parti pour son fils. Peut être pour elle parce que s’ils faisaient des enfants, leur sang resterait pur et parce que la lignée De Beauharnais serait toujours là pour survivre dans cet immense monde peuplé de moins en moins de sorcier de sang pur.


    Après avoir passé plus d’une heure sous la douche, Gabriel sortit pour se sécher et se rhabiller parce qu’il allait appeler Zoé une fille rencontrée comme ça et qu’il avait vu déjà plus d’une fois. C’était elle aussi une sorcière et elle n’était pas au courant que Gab’ était marié sinon jamais elle n’aurait accepté de coucher avec lui. Gabriel envoya alors sa girafe argentée pour transmettre son envie à Zoé En attendant qu’elle arrive chez lui, Gabriel se servit dans le bar qui était presque toujours rempli. Gabriel évitait de boire car il savait que lorsqu’il buvait, il oubliait ce qu’il faisait et le matin quand il se réveillait, le mal de tête était tellement énorme et ses souvenirs tellement flous qu’il évitait tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à de l’alcool. Mais ce soir c’était différent, Zoé allait certainement arrivée d’un moment à l’autre et il ne supportait pas sa voix alors il devait prendre un remontant pour oublier qu’elle avait une voix à vous faire étrangler votre propre mère. Alors que Gabriel entamait son second verre de Whisky Pur Feu, un plop retentissant ce fit entendre. C’était sûrement Zoé qui arrivait. Gabriel eut juste le temps de tourner la tête avant de se faire embrasser. Réprimant une grimace de dégoût, l’ancien gryffondor répondit au baiser avec mauvaise grâce. En plus d’avoir une voix insupportable, elle embrassait vraiment mal. Si vous vous êtes déjà fait embrasser par une fille ou un mec qui carrément tartine son compagnon de bave autour de votre bouche et bien vous avez une idée de la façon dont Zoé embrasse. Gabriel ne l’appelait pas pour ses talents pour embrasser les gens mais plutôt pour son corps. D’ailleurs, il ne se fit pas prier pour amener Zoé sur lui et commencer à la déshabiller.

    *****

    Zoé dormait près de lui dans son lit. Il avait eu une soirée assez mouvementée. Gabriel eut besoin d’un petit remontant et partit dans le salon pour prendre un nouveau verre. Il avait arrêté de compter parce qu’avec Zoé ils en avaient bu beaucoup. S’affalant dans un fauteuil, il sirota son verre quand il entendit le plop révélateur d’un transplanage au dehors de sa propriété. Peut être que Arabella était rentré plutôt. Aussitôt Gabriel lança un regard dans sa chambre. De là où il était, elle ne verrait pas Zoé entendu nue sur son lit. Il attendit patiemment qu’elle entre et qu’elle se rende compte qu’il était avec elle. Sa nervosité était palpable lorsqu’elle lui parla, ce qui accentua le sourire de Gabriel. Il s’élargit encore plus quand sa femme se dirigea vers le bar pour se prendre elle aussi un verre. D’ailleurs celui de Gabriel était vide. Faisant léviter une carafe de whisky, dont il fit tomber la moitié vu son ivresse actuelle, il se resservit avant de répondre à sa femme.

    « Tu crois que tu as été la seule à t’amuser, j’ai pas perdu mon temps moi non plus. J’avais juste pas envie de t’accompagner à cette stupide soirée »

    Gabriel n’avait pas remarqué que Zoé s’était réveillée et Arabella non plus. Elle semblait plus absorbée par les lettres que le Ministère lui avait envoyé pour qu’elle revienne à la fête. Finissant son verre, Gabriel tourna la tête vers sa chambre et rencontra le regard de Zoé qui semblait perdue et trahie. Il faut dire que Arabella était bien plus belle que la blonde qui lui faisait face. Zoé semblait avoir eu le visage écrasé par un autobus alors qu’elle était jeune. Son nez était tout en grosseur … et ses yeux en amande étaient vraiment très laids… Comme quoi on peut être moche de visage mais super belle de corps. Quand Arabella reprit la parole, Gabriel leva un sourcil… Il avait deux options : Soit il la laissait repartir et il devrait se contenter de Face de Porc ou alors il l’empêchait de partir et lui accordait ce qu’elle désirait depuis des mois … Son choix fut vite pris. Il lança un regard froid à Zoé et elle comprit qu’elle devait partir… Arabella était de dos et donc ne voyait pas les vêtements qui volait dans la pièce pour atterrir dans les bras de Zoé. Elle se précipita dans la pièce la plus lointaine et transplana. On entendit juste un léger plop que Gabriel masqua derrière une toux. Il se leva et alla ranger la carafe d’alcool et son verre dans le bar avant de se rendre près de sa femme. Il caressa son dos du revers de la main. Elle avait la peau douce.

    « Et si maintenant on s’amusait toi et moi ? »

    Jamais encore il ne lui avait fait ce genre de proposition. C’était vraiment l’alcool qui lui montait à la tête.
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MessageSujet: Re: Let me hate you, for once ; Feat Gabriel   Let me hate you, for once ; Feat Gabriel EmptySam 4 Déc - 22:44




Gabriel & Arabella;
Parfois, j'aimerais être capable de disparaître comme un tour de passe-passe ; mais, comme toujours, ta folie rattrape la mienne, celles-ci se mêlant l'une à l'autre comme des échos. Tout nous rassemble, alors que l'on pense que tout nous sépare. Pourquoi faut-il que je te t'aime tant, alors que ma présence t'indiffère?


ARABELLA – « Je ne t’ai pas demandé de m’accompagner, c’est la différence. Ta phrase est inutile, je me doutais bien que tu ne le souhaitais pas, mon ange. »

Toujours, la jeune femme était d’une politesse presque extrême. Jamais elle n’aurait pu demander à Gabriel de l’accompagner s’il n’en avait pas ressentit l’envie. Elle était d’une compréhension presque coupable envers lui, parce qu’elle l’avait dans la peau. Depuis le jour où leurs regards s’étaient croisés, elle n’avait pu empêcher son cœur de battre anormalement la chamade, et de se sentir fiévreuse. Très rapidement, il était devenu son évidence, l’étincelle de sa vie, l’homme pour qui elle se sentait capable de tout. Le fait que cela ne soit pas réciproque et qu’elle en prenne de plus en plus conscience l’anéantissait. Elle feignait donc de ne rien voir, de ne rien ressentir et surtout, elle se cachait habilement derrière son éducation et ses toilettes toujours impeccables, surtout ce soir où elle était absolument ravissante. La tenue soignée, la coiffure l’étant tout autant, Arabella avait fait tourner la tête de plus d’un homme ce soir, seulement, elle avait eu la décence de n’y accorder aucune importance. Elle se trouvait être l’opposé parfait de Gabriel, qui venait de la surprendre plus que jamais en lui caressant délicatement le dos à l’aide de sa main. Jamais encore il n’avait eu ce genre de geste tendre envers elle. Il n’eut pas besoin de plus d’une phrase pour convaincre la pauvre jeune femme. Arabella lui sauta aussitôt au cou, l’entourant de ses bras maigres, s’emparant fougueusement de ses lèvres. C’était la première fois qu’elle ne faisait preuve d’aucune retenue, et Gabriel n’avait pas idée du délice de chaque instant que c’était. A aucun moment, la jeune sorcière ne pu deviner qu’il était sous l’effet de l’alcool. Chaque caresse qu’ils se donnèrent durant cette folle nuit où leurs corps respectifs ne furent qu’un lui parut on ne peut plus sincère. Et, pour la première fois de sa vie, Arabella n’hésita pas à se donner entièrement, sans la moindre retenue. Ils s’endormirent même dans les bras l’un de l’autre, lorsqu’ils furent épuisés par leurs ébats et leurs baisers passionnés, que la demoiselle prenait pour un amour pur et sincère qui n’avait jamais cessé de s’enflammer.

Seulement, un bonheur ne peut être que de courte durée semble-t-il, surtout pour Arabella. Voilà pourquoi elle se réveilla seule le lendemain, en retard qui plus est, et qu’elle du s’habiller en vitesse pour être à l’heure à son travail. Pendant plusieurs jours d’à filée, elle ne croisa pas Gabriel. Il lui envoya un simple mot en prétextant une somme de travail homérique l’empêchant de rentrer à la maison…Seulement voilà, Arabella, au bout de quelques jours, fut prise de violentes nausées en plein rendez-vous. Elle passa plusieurs heures à errer entre son bureau et les toilettes les plus proches, comme si elle ne contrôlait plus son corps. S’en suivit un malaise, qui survint en plein hall du département du Ministère où elle travaillait, et qui lui garantit un aller pour l’infirmerie. Arabella était tellement épuisée qu’elle n’accorda que peu de crédit à ce qui lui disait le médecin pendant toutes les analyses qu’il lui fit. Elle ne fit que soupirer, attendant patiemment le moment où on lui permettrait de partir, afin qu’elle puisse enfin rentrer chez elle. Cependant, la nouvelle qui allait bientôt lui tomber dessus telle la guillotine sur la nuque de cette pauvre Marie Antoinette la rendit muette durant plusieurs minutes.

ARABELLA – « J’attends un bébé ? Mais vous vous moquez docteur, ce n’est pas possible ! »

Seulement, le médecin n’était semble-t-il pas d’humeur à plaisanter, et lui rétorqua sèchement que si elle ne savait pas comment on tombait enceinte à son âge, c’était plutôt alarmant. Arabella lui lança un regard assassin, avant de demander si elle pouvait sortir. Autant dire qu’elle envoya une missive à Gabriel aussitôt rentrée à son bureau : « Mon amour, j’ai une merveilleuse nouvelle à t’annoncer ! J’espère que tu pourras rentrer ce soir. Je t’embrasse. ». Arabella était si enthousiaste qu’elle se permit de prendre son après-midi afin de préparer elle-même un dîner à la hauteur de la nouvelle qu’elle s’apprêtait à annoncer à son mari. Après tout, la venue d’un bébé, aussi surprenante qu’elle était merveilleuse, était à célébrer en grandes pompes. Du moins, la jeune femme avait envie de mettre les formes, et de s’appliquer à faire plaisir à son époux bien aimé. Elle eut tout juste le temps de choisir une toilette adaptée pour la soirée, à savoir une belle robe longue, d’un rouge vif, laissant ses épaules dénudées. Elle prépara deux coupes de champagnes, avant d’attendre avec impatience le moment où il allait fouler le sol de leur manoir. Lorsqu’elle entendit le « plop » de son transplanage, Arabella s’empara des deux coupes de champagne fraîchement servies, tout en demeurant bouche bée face à cette tête d’enterrement qu’il lui lança. Avait-il eut une mauvaise journée ? Dans ce cas, la nouvelle de sa grossesse allait certainement le mettre de bien meilleure humeur.

ARABELLA – « Oh mon chéri, j’ai une merveilleuse nouvelle à t’annoncer, je suis si heureuse que tu aies pu te libérer pour moi ! »

Au moment même où elle lui tendit la coupe de champagne, Gabriel eut pourtant un discours qui la coupa net dans son élan. Comme si elle avait mal entendu, elle eut un violent mouvement de recul, lui lança tout le loisir de répéter s’il le souhaitait. Mais comme Arabella n’entendit aucun mot supplémentaire s’échapper de ses divines lèvres, elle en lâcha instinctivement les coupes de champagne qu’elle tenait en main. Pour être choquée, elle l’était…Mais pas dans le sens où elle se serait attendue. Gabriel, en l’espace de quelques secondes, venait de détruire toute la joie qu’elle avait ressentie en apprenant sa grossesse. Si bien que sa façon de l’annoncer fut nettement moins heureuse que ce qu’elle avait prévu…

ARABELLA – « Ce n’est pas possible…Tu…C’est…Mais c’est monstrueux ! »

La jeune femme recula encore, souhaitant surtout qu’il ne la touche pas, comblée par une fureur qu’elle n’avait pourtant jamais ressentie auparavant. Elle n’avait plus cette étincelle d’amour présente dans le regard, et celui-ci, bien que brillant, ne reflétait plus que sa rage et son désir de vengeance.

ARABELLA – « Félicite-toi de m’avoir mise enceinte juste au moment où tu voulais divorcer. Toutes mes félicitations…Espèce de salaud !! Mais ne compte pas sur moi pour te faire une scène. Je n’ai aucune envie de te faire ce plaisir, après tout, tu dois bien avoir une quelconque traînée chez qui passer la nuit. Débarrasse moi le plancher immédiatement !! Je ne veux plus jamais te voir souiller le plancher de cette maison !! »

Aussitôt, la jeune femme s’était retournée, tremblant de tout son être à cause de la colère. Le fait que soit robe soit souillée de champagne et de verre brisé, elle s’en fichait. Il ne restait plus que sa détresse, rien d’autre…
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MessageSujet: Re: Let me hate you, for once ; Feat Gabriel   Let me hate you, for once ; Feat Gabriel EmptyMar 21 Déc - 21:34






    La fougue avec laquelle Arabella embrassa Gabriel fut un réel délice pour le jeune homme qui sous l’emprise de l’alcool faisait une chose qu’il allait regretter le lendemain. Très vite, il prit sa femme dans ses bras et l’amena dans sa chambre. Le désordre régnait à l’intérieur mais Gabriel s’en moquait. Tout ce qui lui importait sur le moment était les caresses qu’il donnait et qu’il recevait. S’il avait été sobre, jamais au grand jamais il n’aurait eu ce genre de geste envers sa femme. Il ne l’aimait pas et le sentiment qui l’habitait quand il parlait ou regardait sa femme s’apparentait plus à du dégoût. Il n’avait jamais voulu se marier et pas avec Arabella en plus. Cette nuit là, fut la spectatrice des ébats sexuels de Arabella et Gabriel. Lorsqu’épuisés par ce sport ils s’endormirent, Gabriel qui avait commencé à décuver prenait conscience de l’erreur qu’il avait commise et sans savoir pourquoi, il se doutait qu’elle ne lui apporterait que malheur et tristesse.

    *****

    Le lendemain quand il se réveilla, il fut horrifié de constater qu’il avait un mal de crâne pas possible mais qu’en plus son corps nu était entrelacé à celui de Bella. Il faillit hurler mais se retint à temps. Il ne fallait pas qu’elle se réveille maintenant, sinon il devrait expliquer ses actes et il n’en avait pas forcément envie. Se démêlant du corps de sa femme, il se dépêcha de s’habiller et de partir au travail. Arrivé là-bas, Lola sa collègue vit de suite que quelque chose clochait. Gabriel qui n’était pas du genre à se confier et parler de lui déballa tout ce qui s’était passé à Lola. Elle ne fit qu’hocher la tête tout le long et Bag’ la remercia pour ça. Il n’aurait pas pu supporter qu’elle fasse des commentaires. Dès qu’il eut fini de raconter la nuit qu’il avait passé, il se mit à remplir la paperasse ce qu’il détestait le plus dans ce métier.

    *****

    Depuis cet incident, Gabriel faisait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter Arabella. Il ne voulait pas qu’une chose comme celle qui s’était passée quelques jours plus tôt se reproduise. Il avait envoyé plusieurs mots à la métamorphomage pour lui dire qu’il ne rentrerait pas parce qu’il avait beaucoup trop de travail. Il dormait donc dans son bureau ou alors il allait voir Elisabeth avec qui il entretenait une relation. Cependant, un jour il devrait affronter sa femme et il décida que ce serait ce soir-là. Après avoir rangé soigneusement son bureau, il commença à faire les cents pas dans son bureau. Quand il se mettait à ranger et à faire les cents pas c’était qu’il était vraiment nerveux. Lola plongée dans ses papiers le vit très bien mais ne fit pas de commentaire. En fait, il n’était pas nerveux parce qu’il voulait divorcer, il était nerveux parce qu’il doutait que Arabella est une réaction pacifique et qu’elle lui trouverait toutes sorte de mensonge. La missive qu’il avait reçu dans la journée n’annonçait rien de bon. Vérifiant que son bureau était bien rangé pour la cinquième fois en deux minutes, il prit son manteau l’enfila et descendit les étages. Il voulait un peu retarder le moment mais rien n’y faisait. Gabriel était même allé jusqu’à la réception pour voir Amanda mais elle était déjà partie. La connaissant ce n’était pas anormal mais Gabriel aurait bien voulu une excuse pour rester plus tard. Ne voyant plus aucune raison de s’attarder, il transplana.

    A peine eut-il apparut dans le salon que Arabella lui sautait presque dessus avec deux coupes de champagnes. Gabriel eut un haussement de sourcil. Qu’Est-ce qu’elle voulait fêter ? Son regard se posa sur les coupes de champagne et sur Arabella. Mais avant qu’il n’est pu ouvrir la bouche pour prononcer une parole que Bella lui disait qu’elle avait une merveilleuse nouvelle à lui annoncer. Aussitôt son cerveau réagit au quart de tour. Il ne fallait pas lui laisser le temps de parler pour lui annoncer ce qu’elle voulait lui dire. Prenant son courage à deux main, il n’avait pas été à Gryffondor pour rien, il avoua ce qu’il avait sur le cœur.

    « Stop !!! Avant que tu commences à parler pour m’annoncer cette nouvelle merveilleuse, je dois t’avouer quelque chose. J’ai demandé le divorce. Entre nous, ça ne marchera jamais et j’ai beau essayé, je n’arrive pas à faire semblant !! »

    Voilà c’était dit. Maintenant, il attendait que l’ouragan Arabella détruise tout sur son passage. Et l’attente fut de courte durée. Alors qu’il avait laissé un blanc pour qu’elle comprenne bien le sens de ses paroles, les coupes de champagnes lui échappèrent des mains et tombèrent à terre. Sa robe fut tachée par le champagne et quelques éclats de verre vinrent se déposer sur cette dernière. Elle commença à exprimer son effroi en disant que c’était monstrueux. Gabriel ne dit rien car ce n’était que le début et que la colère de la jeune femme allait être pire que ces quelques mots. Et il n’eut pas tort. Quelques secondes plus elle déblatérait des âneries sur le fait qu’il l’avait mise enceinte et que c’était un salaud… A partir de ce moment, Gabriel n’écoutait plus le reste… Il avait bien entendu, Arabella était enceinte. Mais ce n’était pas possible … Ils ne l’avaient fait qu’une fois et ils s’étaient protégés. Enfin Gab’ le pensait mais apparemment non. Puis soudain, quand Arabella se tourna, il vit clair dans son jeu. Elle ne cherchait qu’à le retenir. La fureur fit virer le visage de l’Oubliator au rouge pivoine. Elle allait pas s’en tirer en si bon compte.

    « Arabella, je te préviens, ça ne marchera pas. Je ne resterai pas avec toi et ne cherche pas de mensonge pour me faire rester. Tu le sais très bien que je ne t’ai jamais aimé. Et je ne resterai pas même si tu me suppliais à genoux. »

    Gabriel avait fini de dire ce qu’il avait sur le cœur. Connaissant Arabella, elle s’accrocherait … ou pas.
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MessageSujet: Re: Let me hate you, for once ; Feat Gabriel   Let me hate you, for once ; Feat Gabriel EmptyMer 22 Déc - 9:00




Gabriel & Arabella;
Parfois, j'aimerais être capable de disparaître comme un tour de passe-passe ; mais, comme toujours, ta folie rattrape la mienne, celles-ci se mêlant l'une à l'autre comme des échos. Tout nous rassemble, alors que l'on pense que tout nous sépare. Pourquoi faut-il que je te t'aime tant, alors que ma présence t'indiffère?


ARABELLA – « Te supplier à genoux ? Non mais tu veux rire ! Plutôt embrasser un macaque puant que de te supplier ! »

La colère de la jolie sorcière ne faisait qu’augmenter de secondes en secondes, à un point tel qu’elle se demandait si elle allait tenir le coup. On ne pouvait pas dire que se faire entendre dire que l’on n’avait jamais été aimée était agréable ; ça ne l’était pas. Le cœur d’Arabella fit un bond vertigineux dans sa poitrine, tandis qu’elle s’écartait encore de son prétendu mari sans cesser de le toiser du regard. Effectivement, au moment même où ils s’étaient mariés elle l’avait perdu, et ce n’était que maintenant qu’elle en avait pleinement conscience. Cependant, elle n’avait aucune intention de pleurer face à lui. Arabella serra les poings manqua de grimacer violemment pour contenir sa douleur morale, mais aucune larme n’eut le privilège de rouler contre sa joue pour l’instant. Droite comme un i, aussi fière que peut l’être une ancienne Gryffondor, elle tentait de rassembler tout son courage dans son esprit. Il n’était pas question qu’elle reste une seconde de plus ici. « Très bien, fait ce que tu veux. Va au diable tiens, ça changera ! » lança-t-elle sur un ton glacial. Elle n’attendait qu’une chose, qu’il renchérisse et lui donne la formidable opportunité de lui rétorquer encore quelque chose de cinglant. Mais rien…Aucune parole ne dépassa les lèvres de son mari, preuve qu’il était sans doute ravi qu’elle lui facilite la tâche. Après tout, il ne croyait pas sa grossesse possible…Ce fut pourquoi elle se dirigea vers une petite commode dont elle ouvrit l’un des tiroirs avant d’en extirper un document bien précis : Le compte rendu du médecin, ainsi que la programmation de leur prochain rendez-vous pour le suivi de la grossesse. Difficile de faire plus clair, n’est-ce pas ? Arabella lui tendit donc le papier, le visage impassible, les traits complètement fermés, avant de soupirer. Puisqu’il ne comptait pas le prendre de lui-même, elle eut l’audace de se saisir de l’une de ses mains afin de le lui remettre. Il n’était pas question qu’elle fasse dans la dentelle ou qu’elle se montre aimable…Pas avec ce véritable poignard qu’il venait d’enfoncer dans son cœur et qui allait la suivre pour un long moment encore. Une fois qu’il eut le papier entre les mains, Arabella ne quitta pas immédiatement la pièce : Elle attendit patiemment qu’il le regarde, qu’il s’imprègne des informations qu’il comportait, dans l’espoir sans doute de voir son visage se décomposer peu à peu. Il ne pouvait pas exister de plus merveilleuse victoire sur un être qui vous a blessée bien que vous l’aimiez, n’est-ce pas ? Mais Arabella ne savourait aucune victoire. Elle n’en avait pas l’envie et, contre toute attente, l’amour qu’elle ressentait inlassablement pour Gabriel la détruisait complètement.

ARABELLA – « Tu y trouveras la note du médecin, ainsi que son cachet…Quand tu voudras douter de ma parole, vérifie bien que je n’ai pas de preuve pour te contredire, même si la vérité te déranges. Tu n’es qu’un salaud, voilà tout…Mais je ne m’attends pas à ce que tu assumes. Comme je l’ai dit, va donc au diable. »

Ce fut sur ces mots, dictés avec une froideur sans précédent, qu’Arabella mit un terme qu’elle espérait définitif à la conversation. En quelques secondes, elle était passée d’une colère indicible à une rage plus froide, afin de rester maîtresse d’elle-même. Cette volonté nouvelle la surprenait, du reste…Ce masque d’impassibilité était somme toute bien pratique, bien qu’elle ait parfaitement conscience du fait qu’une fois sortie de cette formidable demeure, elle allait être démolie. Arabella ne savait même pas si elle allait avoir la force de mettre ce bébé au monde, après avoir subit un divorce. Elle n’avait aucune idée du peu de volonté lui restant, même pour aller ne serait-ce que devant un avocat pour signer les papiers du divorce…Chaque chose viendrait en son temps, et du reste, si elle en avait un jour le courage, elle ferait en sorte que Gabriel ne s’en relève que difficilement financièrement ; ce ne serait pas difficile…Arabella portait son enfant, n’avait jamais eu d’aventure extra conjugale et était la femme la plus vertueuse que puisse porter la terre en son sein. Mais aujourd’hui, toute la vertu du monde n’aurait pu soulager la peine de cette femme blessée, trahie…Elle se dirigea donc dans la chambre aussitôt son petit discours terminé, s’emparant de pas moins de trois valises afin de commencer son petit empaquetage. Plus vite elle serait partie, mieux elle se sentirait. « N’importe quel hôtel sera meilleur qu’ici » murmura-t-elle. Arabella était si désespérée qu’elle ne remarquait même pas les larmes ayant commencé à couler le long de ses joues. Tout ce qu’elle fit, ce fut ses bagages, à la vitesse de l’éclair, ne prenant que le strict nécessaire pour l’instant. Il serait toujours temps de revenir une fois qu’elle serait calmée.
Dès lors qu’elle eut terminé son fastidieux ouvrage, elle se dirigea vers la porte d’entrée, repassant par le salon où Gabriel était malheureusement toujours. « Je te laisse la maison pour l’instant. Mais ne crois pas que tu t’en tireras à si bon compte…Pour une fois, ça va être toi qui va ramper » s’exclama-t-elle avant d’ordonner un sortilège de lévitation à sa baguette pour ses bagages. Elle était en train de mettre son plus beau manteau, ses gants blancs en soie, comme si son élégance naturelle avait diablement plus d’importance aujourd’hui…Mais c’était le cas. Arabella ne comptait pas rester seule indéfiniment. Gabriel était toute sa vie, et il avait tout détruit en l’espace de quelques secondes…Mais elle pensait avant tout à son enfant, au fait qu’il ait besoin d’un père et que son mari pour quelques jours encore n’était vraiment pas le géniteur dont il avait besoin.


ARABELLA – « Laisse-moi passer immédiatement Gabriel. Je ne plaisante pas, s’il faut me battre en duel pour ça ne compte pas sur moi pour éviter le pire. »

Le regard qu’elle lui lança était à glacer le sang. En quittant la chambre, elle avait essuyé ses larmes ; et si ses yeux demeuraient brillants, on pouvait très bien considérer qu’il n’y avait là que de la colère.

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