Semper Fidelis !

D’un pas vif, la jeune femme sortait du ministère sans guère faire attention - encore plus que d’habitude - à ce qui l’entourait - personnes comme objets - ; elle attirait les regards courroucés de certaines personnes, s’excusait brièvement sans guère leur jeter un coup d’oeil puis, elle reprenait son chemin. C’était la plus mauvaise journée qu’elle aurait pu imaginer pour son retour au ministère. Elle ignorait encore ce qui l’avait retenue d’égorger vif Dolores Ombrage... Tout en elle lui inspiration ce dégoût haineux qu’elle ressentait envers quelques personnes, jusqu’à ses gestes... Mais ce qu’elle avait appris ?! Par la venue de ce Rex... Rex comment ? Rex Elsing... Helsing. Oui c’était ce nom : Rex Helsing. Si elle n’avait aucun à-priori sur lui auparavant avant de le rencontrer, aucune animosité, le fait qu’il avait écrit une thèse qui portait l’intitulé suivant « Le croisement des espèces, un danger futur à ne pas négliger » en disait long sur l’expression de Nymphadora lorsqu’elle s’était renseignée un peu plus tard dans la journée. Son choc avait été pour le moins extrêmement intense ; elle avait pâlit puis considéré son interlocuteur avec des yeux ronds pendant quelques secondes avant de se reprendre...

Elle ne sut ce qui l’avait maintenue dans ce calme apparent alors qu’elle brûlait d’exploser ; elle ne sait pas réellement ce qui l’avait poussée à faire preuve de contenance en s’interdisant d’émettre son mécontentement vis-à-vis de cela. Par ailleurs, elle était persuadée que l’expression de révolte qui s’était un instant gravé sur ses traits n’avait pas échappée à Dolores Ombrage qui semblait être à l’affût du moins geste déplacé - encore plus depuis ce jour à l’Allée des Embrumes - qu’elle pourrait faire... De la moindre erreur.

Sur l’instant, elle avait senti comme un poids lui tomber sur les épaules et s’appesantir sur elle jusqu’à l’écraser au sol. Immédiatement, elle avait senti le danger de cette situation alors que quelques personnes comme elle tendaient à soutenir ceux qui étaient différents, rejetés sous prétexte qu’ils étaient inférieurs aux sorciers... Évidemment, les centaures, mais ce qui l’avait directement frappée était les loups-garous. Tout ceux qui étaient considérés selon le ministère comme n'étant qu'à demi-humains. Ce mot semblait lui arracher la gorge ne serait-ce en le pensant ! Immédiatement, elle avait pensé aux loups-garou, en entendant l’intitulé de la thèse de ce Helsing. Elle avait accusé le choc en silence... alors qu’elle bouillait littéralement. Déjà que beaucoup de personnes les craignaient et ne voulaient rien à avoir à faire avec elles, mais alors si... Si... Ce n’était pas bon pour Poudlard. Ce dernier qui voulait devenir professeur dans cette école... Professeur de soins aux créatures magiques qui plus est... Elle n’avait imaginé ce qu’il pourrait apprendre, ou plutôt graver, dans l’esprit de ses élèves... Les enfants étaient les plus influençables car leur esprit était en pleine formation. Avec des gens qui agissaient de la sorte et qui étaient soutenus par des personnes d’influence ou qui savaient se faire craindre au ministère, comment convaincre les gens du contraire ?! Cela rendait leurs actions encore plus délicates et éphémères ! ne reste plus qu’à espérer que leur esprit ne soit pas aussi facilement réversible !

Son irritation envers cette petite bonne femme répugnante semblait augmenter de minutes en minutes ! Sa présence lui devenait de plus en plus insupportable au ministère ! Un frisson d’angoisse mêlé à de l’indignation la saisit et la fit trembler alors qu’elle marchait d’un pas vif le long de la rue... Sans même l’avoir décidé elle se dirigea inconsciemment vers le 12, Square Grimmaurd en espérant y trouver quelqu’un à qui elle pourrait confier ce qu’elle avait appris, ce qu’elle avait contenu toute la journée.

La jeune métamorphomage n’avait pas quitté cet état d’intense de confusion et d’irritation de toute la journée ; et ce fut dans ce même état d’agitation qu’elle arriva devant le pas de la maison et qu’elle poussa la porte. Elle entra à grands-pas dans le hall, non sans trébucher au passage sur le même stupide porte-parapluie mais dans sa précipitation elle ne l’avait pas vu. Maugréant contre ce dernier, elle jeta un oeil au salon où elle ne vit âme qui vive puis, se dirigea vers la cuisine où, quelques semaines auparavant, elle avait eu une longue discussion avec Hermione... Rien que ce souvenir lui serra la gorge.

Elle ne fit tout d’abord pas attention au fait qu’il y avait une personne assise dans l’un des fauteuils au coin du feu et se dirigea directement vers l’évier où, sortant un verre de l’un des placards, elle remplit ce dernier d’eau fraîche pour le vider d’un seul trait. Elle essaya de se détendre, de respirer aussi calmement que son irritation pouvait le lui permettre. C’est à ce moment qu’elle se retourna et que la surprise provoquée par cette apparition la fit sursauter et lâcher son verre qui alla rebondir plusieurs fois au sol avant de se briser...

“ Professeur Dumbledore ?! ” s’écria t-elle.

Elle n’était jamais parvenue à l’appeler “Albus”, comme certains membres de l’Ordre qui étaient, il fallait le dire aussi, beaucoup plus familiers avec lui ! Ils le connaissaient davantage. Pour sa part, elle le voyait encore comme le directeur de l’école dans lequel elle avait étudié pendant sept ans et ne pouvait s’autoriser le fait de le nommer autrement que par le qualificatif de “professeur”, même si elle n’était plus élève depuis des années.

Sa question n’était pas vraiment une question... évidemment. Mais à vrai dire, si elle s’attendait à trouver Sirius au Square Grimmaurd, elle était loin de s’attendre à y revoir Dumbledore partit en mission plusieurs semaines auparavant sans leur donner de dates de retour où de moyen de le joindre d’aucunes manières...
Pour la jeune Auror, il était toujours l’image d’un grand-père bienveillant qui veillait sur ses enfants... L’image d’un bienfaiteur de l’humanité, d’un puissant sorcier. En cas de besoin si eux n’auraient su comment le joindre, il était certain que lui, il aurait su où et comment les joindre. Il illustrait également l’espoir... Le seul qui égalait le Seigneur des Ténèbres en magie et qui le surpassait sur bien des points à son opinion ; tant qu’il était là... Alors elle se complaisait à penser qu’ils ne craignaient rien. Parce qu’ils avaient un égal dans chaque camp. Et puis, il était également le seul sans doute qui avait donné une chance à Rémus en lui permettant d’enseigner à Poudlard, le considérant à ce titre comme n’importe quel autre personne, faisant fi de sa différence ! Ne serait-ce que pour ce simple fait d’ailleurs, elle ne pouvait que l’idéaliser et lui porter grande estime...

“ Désolée...” ajouta t-elle confuse en se baissant et ramassant les morceaux de verre qu’elle alla poser sur la table. D’un geste, elle sortit sa baguette et murmura la formule pour recoller les bouts de verre et reconstituer le verre... comme si de rien n’était. Mais elle n’avait jamais été très bonne dans ce genre de sortilège et elle dut le reconnaître lorsqu’elle prit le verre dans ses mains pour l’examiner. En grimaçant quelque peu elle le reposa sur la table et se tournant de nouveau vers Dumbledore, elle ajouta sans plus penser au malheureux verre : “Vous êtes arrivé depuis longtemps ? Vous avez fait bon... heu... bon voyage au moins ?!”

Il était de notoriété publique que Sirius Black était un homme d'action un brin bagarreur. Un personnage ambigu, rendu sage par ses années d'enfer mais véritable gamin casse-cou dans l'âme.
Coincé sous ses draps rendus moites par une nuit agitée et l'angoisse qui l'avait gagné ces derniers jours, le sorcier faisait face à deux nouveaux phénomènes tandis que la lumière du jour traversait la chair de ses yeux clos : la peur, envers sa propre personne ainsi qu'une étrange aspiration a la sérénité. La tranquillité comme idéale. Cet état où tout problème est résolu. Cet état qui se résume en un mot : la stabilité. Las de se battre ? Pas encore. Et sans doute jamais. L'animagus savait pertinemment qu'il ne connaîtrait pas vivant le monde dans lequel il rêvait de voir grandir les hommes. Si ce n'étaient les Mangemorts ou Voldemort, la Terre souffrait encore de beaucoup d'autres maux. Et de ce fait, Sirius n'était pas prêt de rendre les armes.

Finalement ébloui par la lumière du jour, l'héritier Black se leva de mauvaise grâce. En passant devant la fenêtre, il lança un coup d’œil rapide et craintif à l'extérieur. Sans doute son esprit lui jouait-il des tours mais le brun cru apercevoir une silhouette indécise se découper au loin et se diriger vers le Square. Son cœur ne fit qu'un bond dans sa poitrine et, pris de panique, Sirius enfila les premiers vêtements qu'il avait sous la main avant de se saisir de sa baguette. Le dehors. Ce qu'il avait tant désiré, convoité, et qu'il redoutait plus que tout maintenant qu'il l'avait eu.
Et s'il s'agissait de Bellatrix ? Là dehors, peut-être prête à entrer ? Complètement paranoïaque. Affolé... oui, affolé et ne sachant pas quoi faire, Sirius se colla contre le mur et entrouvrit la porte pour tenter d'apercevoir qui cela pouvait être. D'une prière muette, que ce ne soit pas sa cousine. Les secondes passaient et le bruit d'une conversation se faisait entendre au rez-de-chaussé. Fausse alerte. Tout va bien. Du calme.

En réalisant l'état dans lequel la simple pensée qu'une rencontre fortuite avec Bellatrix dans les parages pouvait engendrer chez lui, le sorcier se sentit trembler de colère et de rage. Elle n'avait pas le droit. Pas le droit de le mettre dans cet état, de lui faire découvrir une chose qu'il avait toujours cru impossible à faire naître en lui : la terreur. Et la faiblesse. Mauvais souvenir d'une ruelle entre cousins, Sirius accompagna sa pensée rageuse en fracassant contre un mur le premier bibelot qu'il avait sous la main. L'évadé d'Azkaban parvint à se calmer à l'aide de longues inspirations alors qu'il s'adossait au mur. Tout en se jurant de tuer sa détestable folle de cousine, Sirius dévala les marches de l'escalier pour rejoindre les arrivants. Rémus ? Tonks ? Molly ? Cette pimbêche de Dolores ? A chaque jour sa surprise. Dumbl...

- Albus ? demanda inutilement Sirius avec des yeux ronds comme des soucoupes alors qu'il avait regagné la cuisine. Sa surprise était si grande qu'il fut pris de court dans sa mauvaise humeur et aussi, le sourire rayonnant qu'il adressa à l'ancien directeur de Poudlard était parfaitement sincère.
Qu'est-ce que tu fais ici ? parvint-il finalement à articuler après quelques secondes de silence, le temps de se remettre d'un tel choc.
Je veux dire... tu es bien entendu le bienvenu, mais c'est assez... inattendu.
Si Dumbledore n'avait sans doute pas plus du double de son âge et qu'ils avaient été en classe ensemble, Sirius l'aurait certainement pris dans ses bras.
Au lieu de ça, il se contenta d'enlacer Nymphadora en guise de retrouvailles.

Nymphadora n’en revenait toujours pas de son étonnement ; après des semaines, non des mois que le professeur Dumbledore avait disparu on ne sait où, le voilà de retour.... Aujourd’hui? Quelle surprise intense que celle-ci ! Si on le lui avait dit hier elle ne l’aurait pas cru...... Il était partit pour elle ne savait quelle raison, rares étaient ceux qui étaient au courant d’ailleurs ; alors s’il était rentré, cela voulait-il dire qu’il avait réussi avec succès ce pourquoi il était partit... ? Toujours sans se départir de sa surprise, elle observa le vieux mage se lever de son fauteuil pour lui faire face et enfin lui répondre.... Il paraissait fatigué mais en bonne santé. Du moins si l’on considérait le fait qu’il n’était plus un jeune homme. D’après ce qu’elle entendait, elle eut la réponse à ses précédentes interrogations car de toute évidence, les recherches qu’il avait entreprit avaient portés leur fruit. Sous le coup de l’impatience, Tonks faillit demander en retour “Quelles recherches?” mais songeant que la politesse requérait plus de bonnes manières, elle contint son enthousiasme et son impatience tout en hochant lentement la tête. Au moins, de son côté, il n’y avait rien à redire. ses efforts étaient récompensés.... Tandis qu’au ministère, elle avait l’impression que tout se dégradait de jour en jour, et elle avait également peur pour le futur de Poudlard...

A ce moment-là, Sirius débarqua et témoigna également de sa surprise puis elle se laissa enlacer par son cousin, comme en guise de retrouvailles. Tand d’années séparée de son cousin faisait qu’elle le retrouvait aujourd’hui toujours avec joie chaque fois qu’ils se croisaient au Square Grimmaurd. Mais il n’était pas temps aux démonstrations affectives et Tonks se concentra bien vite de nouveau sur les paroles de Dumbledore, comme s’il pouvait y avoir un sens caché dans chacun de ses mots qu’il fallait à tous prix découvrir.... Il demeura cependant particulièrement discret - ce qui ne changeait guère - sur ce qu’il avait réussi là où il était partit.... Et cela ne fit qu’accroître l’impatience de l’esprit de Tonks déjà sens dessus dessous par sa rencontre aujourd’hui avec ‘Dolores Ombrage’... La seule pensée de ce nom lui donnait des nausées.

La fin de ses propos la maintint en suspens. Il était de retour et il attendait déjà quelqu’un.... Quelqu’un de l’Ordre était déjà au courant de son retour ?! Tonks s’en sentit inconsciemment contrariée mais, après tout, elle n’était pas l’élément indispensable de l’équipe, et certainement celle qui serait mise au courant de tout en premier lieu.... cela ne l’empêchait d’aller au devant du danger en faisant tout pour aider ses amis. Le souvenir de ce jour à l’allée des embrumes, ainsi que sa détention et celle de Ginny au manoir Malefoy en était encore frais dans son esprit.

L’individu tant attendu arriva enfin... Du moins il semblait que ce n’était ni plus ni moins qu’Alastor car, dès leurs premiers échangés, il était évident qu’il était déjà au courant du retour de Dumbledore... Comme si elle assistait à un match de Quidditch dont les deux équipes se renvoyaient le souaffle à tour de rôle et qu’elle ne ratait aucun échange, Tonks passait son regard de l’un à l’autre en attendant qu’ils expliquent enfin ce qui se passait.... De toute évidence, Alastor ne savait rien non plus de la raison pour laquelle Dumbledore les avaient fait venir.... En tous cas avait fait venir Alastir étant donné que si Tonks n’était pas venue elle-même au Square Grimmaurd, et bien elle n’en aurait rien su...

En conservant cet air détendu et calme qui lui était propre, Dumbledore mit enfin fin à leurs tourments, enfin à leurs interrogations... En l’entendant évoquer l’évènement auquel elle n’avait pu elle-même participer car à ce moment, elle avait décidé de se mettre au vert chez ses parents afin d’essayer de chasser quelques temps Rémus de son esprit, la jeune femme se sentit étrangement gênée. Car Merlin savait combien elle s’en était voulue de n’avoir pas été là ce jour-là à se battre, à défendre la prison... C’était sa place. Et au lieu de cela, elle avait déserté... Mais d’une certaine manière, aurait-elle été suffisamment en forme émotionellement pour parvenir à combattre sans faiblesses ce jour-là ? Son don, mais également notre pouvoir, étaient affectés irrémédiablement lorsque nous étions préoccupés émotionellement, et plus cela était profond, plus nos pouvoirs en étaient affectés... Et la jeune femme savait jusqu’au fond d’elle que cela l’affectait d’une manière presque physique. Mais c’était plus fort qu’elle, elle détestait rester inactive ; trait commun des Blacks de toute évidence ; elle s’en voulait donc de n’avoir pas été là ce jour-là...

Elle fut intriguée, lorsqu’il évoqua cet étrange personnage à l’accent russe qu’il les ferait rencontrer plus tard et elle s’interrogea immédiatement sur son identité... Mais, la requête qu’il leur demanda ensuite mais plus particulièrement toute la fin de son discours, la firent s’assombrir d’un seul coup... Pour preuve, le rose déjà pâle de ses cheveux en ce moment sembla d’un seul coup s’assombrir et quelques mèches se colorèrent soudainement en un noir terne. Tonks devint brune. Elle n'était jamais brune... Elle n’aimait pas cette couleur... Couleur qu'elle considérait comme trop ‘commun’ à son goût. Mais ce fut la couleur qui en ce moment correspondait le mieux à son humeur dans laquelle les paroles d’Albus l’avaient plongée...

“Vous avez raison...”, dit-elle alors la première d’une voix particulièrement grave qu’on ne lui connaissait guère mais les évènements de la journée étaient encore bien présents dans son esprit, et surtout cette rage vibrante envers l’une des personnes du ministère qu’elle souhaitait voir le plus détrôner de son piédestal, voire pire... “Au ministère, ils ont beaucoup de partisans, évidemment... Et Ombrage est de ceux qui sont déterminés à réformer... A réformer Poudlard... Je sors de son bureau, aujourd’hui, et cela me laisse plutôt mauvaise impression... Enfin, réformer Poudlard sous les ordres du ministre évidemment, mais cela ne m’étonne même pas si on me disait qu’elle a le ministre lui-même sous sa coupe et que c’est elle qui dirige vraiment en fin de compte ; c’est elle qui tient les ficelles.... Elle aime le pouvoir à n’en pas douter... Beaucoup de monde la craignent au ministère...” Ou lui lèchent les bottes pour être dans ses bonnes grâces... Cela ne l’étonnerait même pas si on lui disait qu’elle était partisane des mangemorts et si elle avait une marque des ténèbres sur l’avant-bras... Tant qu’elle avait du pouvoir sur les autres, tout lui convenait, c’était certain.

Tonks avala sa salive plus difficilement qu’elle l’aurait cru mais le souvenir de ces deux heures passés dans le bureau de cette marâtre était encore frais dans son esprit de même que sa volonté de lui sauter à la gorge et de l’étriper sur place... Contrôle-toi Tonks ! Il était certain, elle avait dû regrouper tout son self control pour éviter tout simplement de craquer, bien qu’elle n’avait pu s’empêcher cependant de lui répondre à certaines choses qu’elle jugeait totalement injustes et ridicules.... Ridicules, c’était bien le mot...

… Sans compter qu’Ombrage la surveillerait de plus près encore. Enfin, ce n’était pas qu’elle avait peur d’elle, mais elle devrait redoubler de vigilance c’était certain si elle souhaitait conserver son poste au ministère le plus longtemps possible... Oups, ne venait-elle pas de penser de trop ? Dumbledore était bien Légilimens, n'est-ce pas si elle ne se trompait pas... S'il était déjà au courant de cela ? Peut-être que non... Inconditionnellement, Tonks détourna les yeux aussitôt en prenant comme prétexte de regarder les deux autres... Ils avaient peut-être quelque chose à dire eux aussi ; sûrement...