|  Sujet: Mary J. Sheers (terminée) Dim 13 Fév - 19:23 | |
| 
© HBIC ♛
| NOM : Sheers
PRÉNOM(S) : Mary (Ann) Jamie
DATE DE NAISSANCE/ÂGE : 25 Avril 1977 - 21 ans
PERSONNALITÉ SUR L'AVATAR : Talulah Riley
GROUPE SOUHAITE : Sorcier je pense
PV/SCENARIO : On peut pas dire ça
DOUBLE-COMPTE : Oui (aa)
SIGNES PARTICULIERS : Call-girl ça compte ? Bisexuelle sinon.
PATRONUS : Panthère
EPOUVANTARD : Elle-même enceinte
|
Histoire : Mary Jamie Sheers est née le 25 Avril 1977 dans un petit comté du centre de l’Angleterre. Ses deux parents faisaient en quelque sorte partie de ce qu’il restait de l’aristocratie anglaise. Ils étaient tous deux sorciers, mais contrairement à nombre de gens de leur genre, ils ne rejoignirent jamais les rangs des Mangemorts. Ils faisaient partie de ces gens qui étaient fiers – un peu trop – de leurs origines et qui se faisaient un plaisir de s’en vanter à qui voulait bien l’entendre – et était digne de l’entendre surtout – mais qui n’étaient pas du genre à chercher les ennuis.
Petite, Mary était déjà quasiment hyperactive. Elle enchainait les conneries, au plus grand dam de ses parents qui avaient toujours rêvés d’avoir une petite fille parfaite, plus du genre poupée en porcelaine que fauve en liberté. Malheureusement pour eux, si leur petite fille ne manquait pas d’intelligence, elle n’avait jamais choisit de l’utiliser à bon escient et elle passait plus de temps à courir partout et à embêter les employés de leur manoir qu’à apprendre ses leçons et à être assidue aux cours de danse. Elle avait toujours préféré le basket de toute manière.
En grandissant, Mary gagna en tenue mais pas franchement en bonne manière et surtout pas en obéissance. Vers l’âge de dix ans, elle commença à devenir un peu plus coquette et aimait bien s’habiller pour plaire aux gens. Elle aimait qu’on la regarde, qu’on la trouve belle et qu’on l’admire. Mais plus que tout, elle aimait le regard de jalousie que les autres filles lui lançaient quand elles la regardaient, car elles ne manquaient jamais de la regarder.
Quand elle eut atteint l’âge de onze ans, elle reçut la lettre tant attendue de Poudlard et alla acheter toutes ses fournitures pour se préparer pour la prochaine rentrée. Enfin, ses parents envoyèrent un servant faire les courses pour elle, mais c’était la même chose non ? Elle ne vint que pour choisir sa baguette – la jeune femme restait encore persuadée à ce jour qu’elle avait choisit sa baguette et non l’inverse, parce qu’elle n’aimait pas le fait qu’on décide pour elle – et rentra au manoir dés que ce fut. Elle fut envoyée à Serpentard, ses parents, pas enchantés mais pas dégoûtés non plus, voulait juste qu’elle réussisse ses études et fasse une grande carrière dans le monde la magie pour couvrir leur nom de gloire, d’autant plus que leur fils s’avérait avec le temps être un glandeur invétéré.
Mary a, en effet, un grand frère de 4 ans son ainé, avec qui elle a toujours eut une relation assez houleuse. Ils se détestaient, ils s’adoraient mais ils ne s’ignoraient jamais. Ils ont grandi ensemble, bataillant côte à côté contre l’éducation stricte et sévère de leur parents. C’est Nicholas – son grand frère – qui a fait faire toutes ses premières conneries à Mary. C’est grâce à lui par exemple qu’à 13 ans elle essaya son premier joint et son premier verre d’alcool. C’est aussi grâce à – ou à cause de, selon le point de vue – lui que Mary fume aujourd’hui, et ce, depuis quelques années. C’est son grand frère qui lui a tout apprit, des sortilèges pour l’aider à tricher en examen aux techniques pour draguer. En bref, c’est lui qui l’a élevé quoi.
A Poudlard elle, dés sa première année, elle rencontra celle qui deviendrait sa meilleure amie : Sydney Rivers. C’était comme un coup de foudre, mais amical. Mary sentit tout de suite qu’elles étaient faites pour s’entendre. Elles ne tardèrent pas à devenir les deux pestes du château et elles prenaient un malin plaisir à mépriser tout le monde. En tout cas, c’était le cas de Mary. Elle partageait tout avec sa meilleure amie, même ses secrets les plus inavouables et ses expériences les plus honteuses. Mary mit du temps à comprendre qu’elle se sentait aussi physiquement attirée par sa meilleure amie. Elle avait longtemps crut que c’était juste une sorte d’amitié un peu plus forte que celle normale, que c’était ça une meilleure amie, mais plus elle grandissait et plus ça devenait évident que c’était plus que ça. Mary n’avait jamais été du genre à se poser trop de questions et elle ne fut pas plus que ça perturbée par la découverte de sa bisexualité. Après tout, que ce soit une fille ou un garçon, l’important c’était de réussir à trouver une personne qui nous ressemblait assez et qui était capable de nous supporter non ? Peu importe le sexe.
Mary ne chercha jamais à faire savoir à Sydney qu’elle craquait totalement pour elle, et pour cause, les deux jeunes élèves n’avait quasiment aucun tabou et elles parlaient librement de tout. Et une de leur discussion avait fait prendre conscience à Mary que sa meilleure amie… Ne jouait pas dans la même équipe qu’elle. Elle n’abandonnait quand même pas l’idée que Sydney eut soudain une épiphanie sur sa sexualité, mais elle était décidée à ne pas tout foutre en l’air juste pour un béguin qui serait probablement passager. Enfin, si son frère avait apprit à Mary les bases et que sa meilleure amie était hétéro, ce fut pourtant bien avec Sydney qu’elle eut sa première expérience sexuelle.
- Citation :
- Eté 1992.
La musique était tellement forte dans le manoir en banlieue londonienne où Mary se trouvait ce soir là qu'elle pouvait quasiment sentir les murs en pierre trembler et vibrer en rythme. Heureusement pour la petite trentaine de jeunes qui s'amusaient depuis déjà plusieurs heures, les plus proches voisins se trouvaient à deux bons kilomètres et personne n'était jamais venu se plaindre des nuisances sonores. Mary était habituée depuis longtemps à la techno poussée à fond qui passaient en continu dans ces soirées, elle sortait quasiment tous les soirs depuis le début des vacances, son frère ayant réussi à la faire ‘inviter’. Et Mary, elle, avait ramené Sydney. Après tout, quand il s’agissait de ramener une autre adolescente sexy et débauchée à une fête entre jeunes, les mecs étaient souvent preneurs.
Mary commençait à se faire à l’ambiance de ces soirées. Elle n’avait jamais été du genre à se sentir mal à l’aise nulle part, mais bon, elle n’avait pas franchement pu compter sur l’appui bénéfique de son frère. Il l’avait pour ainsi dire lâcher dans la jungle et était parti se taper l’une des poufiasses bourrés qui dansaient vulgairement dans le salon. Mary avait en quelque sorte l’habitude, si son frère voulait s’amuser, qu’il ne se gêne pas, elle non plus n’allait pas se gêner. Elle avait passé les premières nuits à boire et à fumer en dansant sans chercher à aller plus loin, les avances des mecs bourrés qui puaient le whysky pur feu et qui avaient les mains baladeuses, très peu pour elle. Elle avait sagement observé.
C’était certainement bizarre à comprendre comme concept, mais Mary ne voulait pas avoir sa première fois avec le premier ou la première venue. Elle n’était pas du genre romantique, mais elle tenait à partir sur de bonnes bases, vous voyez ? Elle s’était toujours dit que si sa première expérience n’était pas géniale, alors elle aurait plus de mal à apprécier les suivantes. Et en l’occurrence, elle ne considérait pas qu’un des amis losers de son frère ferait l’affaire pour une première fois inoubliable. Elle savait très bien avec qui elle mourait d’envie de coucher, mais réussir à séduire une hétéro, ce n’était pas encore dans ses cordes. Elle apprendrait peut-être avec le temps…
« Ah Mary t’es là, je t’attendais. » Quand on parlait du loup. Sydney se rapprochait d’elle, un verre déjà à moitié vide à la main, un débardeur décolleté rouge, un short tellement court qu’on aurait pu croire qu’elle ne portait rien, des collants noirs et des talons de dix centimètres étant les seules choses qui recouvraient son corps. Mary jeta un coup d’œil à se propre tenue : une jupe qui n’était pas franchement plus longue que le short de sa meilleure amie et qui épousait ses formes sans chercher à éviter la vulgarité, ainsi qu’un haut sans bretelles ni manches. Elle portait aussi des talons de la même hauteur que ceux de Sydney, et depuis le temps, c’était quand elle était avec des chaussures plates qu’elle perdait l’équilibre. « Tu as trouvé de quoi t’occuper en m’attendant à ce que je vois. » Mary sourit à sa meilleure amie avant de la suivre jusqu’à l’espèce de bar aménagé dans un coin de l’immense salon.
Mary ignora les couples qui étaient entrain de s’occuper les mains et d’autres parties de leur corps sur les quelques canapés de la pièce et suivit sa meilleure amie. Elle se servit un verre, et Sydney un deuxième. Cette dernière sortit un paquet de cigarette de son sac mais avant qu’elle n’ait eut l’occasion d’en allumer une, Mary avait sortit un joint du sien, un petit sourire fier aux lèvres. « Oh… Tu sais que je t’aime toi ? » « Je sais. » Mary attrapa la main de sa meilleure amie et l’entraina dans un endroit un peu plus tranquille. Elle n’avait jamais été du genre voyeuse et regarder les autres se tripoter n’était pas spécialement son trip.
Une petite dizaine de minutes plus tard, alors que Sydney avait entamé son troisième verre et commençait à tenir des propos incohérents, Mary en était resté à son premier. Les restes du joint partagé trainaient par terre dans le couloir du premier étage et les deux jeunes femmes étaient adossées au mur. Ce fut à ce moment là qu’un gars qui devait à peu près avoir 20 ans aborda Sydney. Mary défia le jeune homme du regard mais celui-ci était soit trop bourré soit simplement trop con pour comprendre le message. Mary tira le jeune homme par le bras pour l’éloigner et vint se placer face à sa meilleure amie, comme si elle cherchait à empêcher qu’on l’approche. « Elle est pas intéressée. » « C’est pas l’impression que j’ai eu. » Le gloussement que laissa échapper Sydney n’était pas fait pour aider Mary, mais la jeune brune ne lâcha pas l’affaire. « Barre-toi je t’ai dit, des filles vulnérables et bourrées c’est pas ça qui manque ici. » Le jeune homme n’avait visiblement pas envie de se prendre la tête et partit à la recherche d’une proie qui n’aurait pas un chien de garde pour la protéger.
« A quoi tu joues ? » Demanda Sydney à mi-chemin entre l’énervement et la lassitude. Mary se tourna vers sa meilleure amie et passa une main dans ses cheveux et en scrutant son visage dans les moindres détails. Un petit sourire en coin finit par étirer ses lèvres doucement. « Je te rappelle que tu as un copain Sydney. Et qu’il est présent qui plus est. » Sydney sembla soudainement se rappeler que c’était effectivement le cas. Elle avait tendance, comme tout le monde, à éliminer certains détails de sa mémoire après avoir trop bu, ou en tout cas avoir bu trop vite. « Oh… T’es pas ma meilleure amie pour rien, Mary. » Sydney sourit largement et Mary se rapprocha légèrement, forçant un petit rire amusé en se rendant compte qu’encore maintenant, Sydney n’avait aucune idée de ce qu’elle ressentait pour elle. De tout ce qu’elle avait envie de lui faire là maintenant. « Comme tu dis. »
Frustrée, Mary arracha quasiment le verre des mains d’un gars qui passait mais alors qu’elle s’apprêtait à le boire cul-sec, croisa rapidement le regard de sa meilleure amie et eut une bien meilleure idée. Elle regarda autour d’elle comme si elle était prise en faute et lui tendit finalement le verre avec un petit signe de tête encourageant. « T’avais l’air d’avoir encore soif… » Mary eut l’impression de voir des étoiles surgir de nulle part pour venir éclairer les yeux de sa meilleure amie et rigola doucement en voyant la rapidité avec laquelle celle-ci finissait son verre. Elle avait quasiment du mal à tenir debout à ce niveau là et ne tarda pas à envoyer valser ses chaussures par-dessus la rambarde du premier étage. Quelqu’un se les prit sur la tête vu les exclamations qui provinrent du rez-de-chaussée quelques secondes plus tard, mais Mary était bien trop occupé à caresser doucement les jambes de sa meilleure pour s’en apercevoir.
Sydney, visiblement à l’ouest, ne semblait même pas avoir remarqué les caresses de sa meilleure amie et Mary comptait bien en profiter. Elle se rapprocha encore légèrement, posant quasiment son front contre celui de sa meilleure amie. Elle avait quasiment du mal à se retenir de ne pas lui sauter dessus dans l’instant et elle se demandait si elle se faisait plus de mal ou de bien à rester aussi proche de Sydney. Elle baissa légèrement les yeux sur sa meilleure amie et rapprocha son visage sans trop savoir ce qu’elle faisait. Elle déposa doucement ses lèvres sur celles de Sydney, plus dans un geste d’affection qu’autre chose. Ce n’était pas la première fois qu’elles s’embrassaient juste par amitié après tout. Ce ne fut que quand elle sentit Sydney entrouvrir la bouche et venir glisser rapidement sa langue entre les lèvres de Mary, que celle-ci ne se rendit compte qu’elle avait eut l’idée du siècle de faire boire autant sa meilleure amie. Mary n’était pas naïve au point de ne pas se rendre compte que Sydney n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle était entrain de faire, elle devait juste agir comme si elle était entrain d’embrasser son putain de copain, ou autre… Mais ça ne voulait pas dire que Mary n’avait pas le droit d’en profiter non ?
Elle plaqua Sydney complètement contre le mur, capturant ses lèvres pour de bon. Elle ne recula que très peu son visage de celui de Sydney quand elle voulu reprendre sa respiration, comme si elle avait peur que sa meilleure amie ne se rende compte de la supercherie. Après tout, Mary ne disposait pas exactement de ce que sa meilleure amie attendait entre les jambes. Désormais déterminée à ne pas laisser passer ce qui serait probablement sa seule chance, elle entraina Sydney dans la chambre vide la plus proche et la ferma à clé derrière elle. Si jamais quelqu’un venait l’interrompre maintenant, elle ne se le pardonnerait probablement jamais. Elle ne mit que quelques secondes à plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de Sydney, pas beaucoup plus longtemps pour lui enlever la plupart de ses vêtements ainsi que les siens, ainsi que virer ses propres talons. Une fois en sous-vêtements, elle souleva sa meilleure amie et ne la reposa qu’une fois qu’elle fut en mesure de l’allonger sur le lit, se positionnant elle-même entre les cuisses de Sydney.
Mary avait déjà perdu le peu de faculté de réflexion qu’elle était capable d’utiliser à bon escient mais son cœur faisait un véritable feu d’artifice dans sa poitrine, tout en sachant qu’elle avait intérêt à en profiter, car cette nuit, ce serait la première et la dernière, elle le savait. Et elle tenait à s’en souvenir toute sa vie.
Étonnamment, même après cet épisode, les choses ne changèrent pas franchement entre les deux jeunes femmes. Mary, qui avait eut ce qu'elle voulait, s'autorisa à passer à autre chose et arrêta de fantasmer sur sa magnifique meilleure amie. Elle passa ses ASPIC avec plus ou moins de succès en 7ème année et sortit de Poudlard aussi normalement que possible. Mais vint l'heure du choix et Mary n'avait visiblement l'intention d'en faire aucun. Aucun parmi ceux que lui proposaient ses parents en tout cas. Ils auraient voulu qu'elle fasse de belles études, qu'elle travaille au Ministère, à Ste Mangouste peut-être, ou bien tout simplement, qu'elle entreprenne une carrière dans une branche sérieuse de la magie.
Tout faux. Mary n'avait aucune ambitieux, elle, ce qu'elle voulait, c'était devenir riche, vite et facilement, et si possible, en prenant du plaisir dans son boulot. Pour ça, une seule solution - évidente - lui vint en tête. Elle allait devenir call-girl, escort, prostituée, appelez ça comme vous voulez, ce n'est que de la sémantique. Elle n'imaginait pas meilleur métier que celui-ci, autant pour la partie pognon que plaisir. Oh bien sur, elle était conscience de la connotation et aussi du caractère un peu glauque de vendre son corps contre rémunération, mais Mary ne s'était jamais soucié des apparences, ni de l'avis des gens. Et si elle, ça ne le dérangeait pas sur le plan moral, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire que les autres désapprouvent ?
Elle finit par se trouver une maquerelle dans une agence londonienne et vit depuis sa sortie de Poudlard de son corps. Elle s'était attendue à avoir la vie facile, à s'amuser dans son boulot et à amasser pas mal d'argent en peu de temps. Et elle ne fut pas déçue. C'était à se demander pourquoi tout le monde ne faisait pas comme elle ! Bien, déjà, elle avait un corps de rêve, ce qui aidait, et deuxièmement, elle supposait que certaines femmes étaient gênées à l'idée de vendre leur corps. Ça n'avait jamais été le cas de Mary. Certes, elle se serait bien passée de certains clients, mais en quelques mois seulement, elle était devenue une véritable professionnelle et elle avait compris tout le circuit derrière cette branche. Elle préférait voir ça du bon côté, elle rendait service à ces hommes et à ces femmes qui venaient la voir après tout et si les conjoints des personnes en question ne les satisfaisaient pas sexuellement, est-ce que c'était de sa faute ?
Deux ans plus tard, elle s'était achetée son propre appartement dans Londres et était encore en excellent contact avec sa meilleure amie - qui avait d'ailleurs suivit la même voie qu'elle, comme quoi... Son frère et sa famille en général n'étaient pas au courant de son... Choix de carrière. Mary ne voulait pas risquer de perdre l'estime de son frère pour un détail du genre, alors la seule personne au courant de sa profession était et est encore à ce jour Sydney.
Caractère : Mary a beaucoup de facettes de sa personnalité qui la caractérisent et la démarquent fortement des gens autour d’elle. Elle est extravertie et a une grande gueule. Elle est très impulsive dans le genre et elle ne supporte pas que les choses ne se passent pas telles qu’elle les avait espérés. Elle ne déteste pas l’inconnu ou l’inattendu, tant que ça ne joue pas en sa défaveur. Mary est quelqu’un de très opportuniste, et elle n’hésitera pas à marcher sur les autres pour arriver en haut. A quelques exceptions près bien sur, mais c’est parce qu’elle n’est pas aussi diabolique qu’elle voudrait vous le faire croire.
Mary aime donner d’elle l’image d’une femme forte, indépendante, arriviste et franchement salope sur les bords. Elle se fiche de savoir si ça plait ou pas, ce qu’elle sait, c’est que ça impressionne et qu’elle aime avoir les gens à ses pieds, près à lui cirer les pompes pour ne pas s’attirer ses foudres. Elle déteste qu’on lui tienne tête et de ce point de vue là, elle tient beaucoup de l’enfant gâtée. Elle n’est pas du genre à éviter les conflits, quand elle a quelque chose à dire, elle le dit, et si ça ne plait pas, que ça vexe ou que ça ne fait pas avancer les choses, c’est pas son problème. Elle peut faire preuve d’égoïsme mais c’est parce qu’elle n’a pas eut besoin de longtemps pour apprendre que dans ce monde, quand on voulait quelque chose, il fallait se battre pour l’obtenir et non attendre qu’il nous tombe dans le bec. Et elle, elle adore se battre.
Ne vous méprenez pas, ses parents étaient riches et elle n’a jamais manqué de rien. Mais elle fait partie de ces gens à qui il en faut toujours plus, de ces insatisfaits chroniques qui vendraient leur parent si ça pouvait satisfaire leurs caprices. Mary peut parfois se comporter comme une adolescente colérique et superficielle, mais au fond, elle a quelque chose d’assez attachant. Elle dégage quelque chose qui, tout en inspirant la méfiance, réussit à captiver les gens qu’elle trouve digne d’elle. Autant dire qu’ils ne sont pas nombreux.
Dotée d’un excellent sens pratique, Mary est du genre à obtenir toujours ce qu’elle veut, quelque soit le moyen. Elle aime la facilité et déteste se prendre la tête, surtout quand ça n’en vaut pas la peine. Elle est tout sauf romantique et tout ce qui a un rapport avec quelque chose de sérieux l’effraie. Elle ne veut pas partager sa vie avec quelqu’un, elle n’aime pas le risque que ça lui fait prendre. Elle aime son indépendance et en plus de ça, elle sait qu’avec sa profession, toute relation autre que professionnelle serait vouée à l’échec.
Mary ne connait pas le mot tabou ni le mot limite. Elle est sans-gêne et n’a peur de rien, du moins en apparence. Elle apparait comme quelqu’un qui n’a vraiment pas froid aux yeux et qui pourrait conquérir la Terre entière si le cœur lui en disait. Sans avoir un cœur de pierre, Mary n’aime réellement que peu de personnes dans sa vie et ils se comptent même facilement sur les doigts d’une seule main. La jeune femme n’est ni méchante ni sadique ni insensible, elle ne fait juste que rarement preuve de compassion envers les autres. Elle part du principe que tout le monde a ses problèmes et qu’ils devraient être capable de les régler tout seul. Elle, elle fait pas chier les autres avec ses emmerdes, alors elle aimerait qu’on en fasse autant pour elle. Elle ne connait pas franchement la loyauté, enfin si, mais seulement avec les personnes qu’elle aime vraiment. Inutile de dire qu’il est quasiment impossible d’entrer de cette façon là dans ses bonnes grâces.
Mary est aussi une grande professionnelle. Ne riez pas. C’est un métier très sérieux et Mary sait qu’elle doit être sérieuse dans ce domaine là si elle ne tient pas à tout gâcher. Elle aime son boulot, les gens ne la croient pas quand elle le leur dit, mais elle ne se voit pas faire autre chose. Elle s’ennuierait dans un bureau, étant donné qu’elle a tout le temps besoin de bouger et de se sentir libre, et ce boulot lui permet d’amasser un beau paquet de fric tout en prenant son pied. Non, vraiment, Mary ne pourrait pas imaginer comment sa vie pourrait être meilleure que ça.
Dernière édition par Mary J. Sheers le Ven 18 Fév - 18:35, édité 3 fois |
|
Accueil 
Calendrier 
Rechercher 
Membres 
Groupes 
S'enregistrer 
Connexion 
t'en es à combien la ?? 
; 
Ce sera pire 
