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| | | Sujet: Nouvelle vie [fe] Dim 3 Avr - 14:53 | |
| Jeremy avait eu une merveilleuse idée, prévenir les cousins de Max pour qu’ils soient au courant de ce que son ex-futur époux était en train de faire. La miss était si contente qu’elle se jeta sur le docteur ce qui s’en suivit un fabuleux baiser. Elle avait bien sentit que Jeremy n’était pas indifférent, mais au bout d’un moment il la repoussa doucement en lui disant :
Euh…je pense que…nous sommes un peu sous le coup des émotions, ma belle…
Il avait tout à fait raison, mais la belle ne voulait pas qu’il croit qu’elle faisait cela à cause de Max, non bien au contraire, elle trouvait Jeremy vraiment très attirant et elle ne put que rougir. Elle voulait se perdre dans ses bras, dans son parfum, mais il avait des arguments très percutant.
Tu es une femme merveilleuse, Alice…Tomber amoureux de toi est…si facile mais…tu es encore sa femme !
C’était vrai aussi, mais elle n’avait jamais était considérée comme telle et le fit savoir au jeune homme.
Je n’ai jamais été SA femme, mais plutôt une vision de sa fortune… Je me sens bien avec toi, mieux qu’avec quiconque….
Elle le sentait hésiter, mais il se leva tout de même et lui souhaita une bonne nuit avant de sortir de la chambre. Alice se maudit de tout les noms, pourquoi avait-il fallut qu’ils échangent ce baiser ? A présent le jeune homme garderait sans doute ses distances face à la belle. Jeremy n’était pas du tout comme Max, au contraire, ils étaient aussi différent que peut l’être l’eau et le feu. Le jeune docteur était calme, prévenant, intentionné et très séduisant. Il aimait par-dessus tous ses enfants et son métier. Alice avait aussi remarqué qu’il avait une certaine étique ce qui le rendait encore plus adorable et surtout inaccessible.
Les jours suivants furent calmes, les enfants étaient adorables et Tobias ne voyait que par la jeune femme. Trois jours après la visite de Max, il se passa quelque chose, Percy, eut la bonne idée de monter sur le toit de la maison et admirer les environs, quoique Tobias dise, le petit garçon ne voulait pas descendre de son perchoir. Alice tenta de le faire changer d’avis, mais rien n’y fit, c’est alors que Jeremy apparut, il fut épouvanté de voir ce qui se passait et ordonna au jeune garçon de descendre.
Percy, descends de là…de suite !
Veux pas ! Fait bon ici !
Recule un peu Percy, sinon tu vas tomber !
Tobias s’y mit également.
Trois jours à pain et à eau et ça, après une raclée à lui mettre le cul en sang ! le mettre pensionnaire…ouais…c’est ça…y a des institutions pour mômes comme c’lui là…
Ce n’est pas la solution….. Levant la tête vers le toit, la miss cria, Mon chéri, tu fais de la peine à tous ici, on s’inquiète, allez fait un effort….
Alice tentait de le distraire le temps pour un employé de rejoindre le môme, mais il était très intelligent et voyant ce qui se passait derrière lui, il tenta de se défiler, mais il trébucha et tomba. Il n’y avait qu’un seul moyen pour qu’il ne s’écrase pas au sol. La jeune femme fixa Percy sans ciller, serra sa baguette magique dans sa poche et lança un sortilège de poids plume. Jeremy eut juste le temps d’arriver pour réceptionner son fils dans les bras, il était sous le coup de l’émotion, c’était normal avec ce qui venait de se dérouler.
T’avise plus jamais à recommencer !! Tu aurais pu te casser le cou…Percy, tu aurais pu te faire très mal…
Le petit s’exclama qu’il volait comme un oiseau. Alice lâcha enfin sa baguette magique et put souffler, elle aussi avait eut très peur pour le petit. Lorsque son père lui ordonna d’aller dans sa chambre et qu’il serait puni, Percy commença à râler, mais Alice savait comment le prendre, elle s’avança vers lui, s’agenouilla et lui murmura à l’oreille :
Si tu écoute ton père et fais bien ta punition, je te promets de venir tous les soirs pour te faire quelques tours de magie, comme je l’ai fais la semaine dernière ?
Percy fit un baiser sur la joue d’Alice et accepta son offre avec un sourire en s’excusant auprès de tous.
Durant la semaine, la jeune femme fit quelques petits miracles, elle s’occupa des rhumatismes de Clarissa en lui donnant une potion. La maison rayonnait de partout beaucoup d’autres choses que la miss faisait grâce à sa baguette magique et ses pouvoirs. Le seul inconvénient c’est qu’elle devait faire cela tard le soir lorsque tous étaient au lit, ou tôt le matin, quand ils dormaient encore.
Ce petit secret commençait à devenir pesant, elle qui n’avait jamais trop aimé être une sorcière, le cachait toujours très bien, là elle ne voulait pas avoir de secret pour Jeremy, pourquoi ? Elle ne savait pas exactement, alors comme elle ne pouvait pas lui dire comme ça, il fallait qu’il la voit faire quelque chose, elle savait qu’il était intelligent et comprendrait. Alors un matin très tôt, à l’heure où Jeremy se levait habituellement, elle attendit un peu pour faire une petite démonstration, rien de très difficile ; faire apparaitre un bouquet de fleurs juste sous les yeux du docteur.
Du coin de l’œil elle le vit plaqué contre le mur, elle passa devant lui et le salua :
Bonjour Jeremy.
Il n’en fallut pas plus au jeune homme pour aller se placer devant le vase regorgeant de fleurs et de dire :
Me…Me faut une bonne explication…on…on…a pas de gerberas dans le jardin !
Alice s’approcha de lui, prit une fleur dans la main et la lui tendit, puis elle lui désigna le fauteuil, il fallait qu’il se mette assit. Une fois fait, elle le regarda dans les yeux :
Je sais que cela doit te paraitre fou, mais je n’avais que cette solution pour te le dire….. Te dire quoi ? Et bien voilà c’est très simple, je suis une sorcière…. Oui un peu comme dans les contes de fées, disons que je suis une gentille sorcière…. Je sais que c’est dur à avaler comme nouvelle, mais je ne voulais pas de secret entre nous.
Alice sortit de sa poche sa baguette magique qu’elle agita devant le regard épouvanté du jeune homme et fit apparaitre une tasse de café. Jeremy voulait en savoir plus, si elle était la seule à avoir des pouvoirs magiques, si c’était dangereux et beaucoup d’autres choses encore. La miss s’installa dans l’autre fauteuil et lui répondit très tranquillement.
Nous sommes beaucoup à avoir ce don, il y a même une communauté magique avec un gouvernement….. Non pas un président, mais un ministre de la magie…. Si Max en est un ? Oui bien sûr, et pas que lui….. Exactement Tess également.
Jeremy commençait à comprendre pas mal de chose, ça tournait dans son esprit, mais avant qu’il ne puisse dire quelque chose, Alice se leva.
J’ai déjà fais mes valises….. Je sais qu’avoir une sorcière sous son toit n’est pas très facile, tu vas à chaque fois te demander si je vais faire du mal aux enfants, ou même à Tob, alors j’ai pris les devant et m’en vais….. Mais avant je voulais que tu sache la vérité sur moi.
Le laissant là, elle se dirigea vers sa chambre pour récupérer ses affaires, elle ne voulait pas que Jeremy se fasse du mauvais sang à chaque instant et surtout elle devait régler ses problèmes avec Max seule. Les bagages bouclés, Alice alla dans la salle de bain pour prendre sa vieille brosse à cheveux. Levant sa baguette magique elle prononça un mot :
Portus !
La brosse scintilla, mais avant qu’elle ne puisse mettre la main dessus, un bras la retint. Se tournant, elle vit Jeremy.
Dis au revoir à Tobias et aux enfants, je ne vous oublierez jamais et merci pour tout ce que vous m’avez apporté….. Il y a des cadeaux de Noël pour tous sous mon lit….. Oui je dois partir !.... Tu ne veux pas que je m’en aille ? Pourquoi ?.... Oui je sais que tu as besoin de moi pour les enfants, mais si tu veux je peux t’envoyer une autre personne… Non elle n’est pas sorcière…. Ah bon ? Tu veux personne d’autre que moi, ça me flatte beaucoup.
Grâce aux paroles réconfortantes de Jeremy et sa persuasion, Alice accepta de rester vivre dans cette maison, du moins pour un temps.
Noël arriva très vite et des nouvelles de son ex-futur mari aussi ; Grâce aux cousins de Max celui-ci avait tout perdu, la vengeance de la jeune femme était en train de se concrétiser, mais ce qu’elle apprit par la suite c’est que Tess Clark avait dû mettre en vente ses terres pour remettre à flot son petit ami. Du moins c’est ce qu’elle avait entendu dire. Elle était très satisfaite, voir enfin la perdition de la grande Tess Clark. Au moins ils étaient ruinés, pas comme Alice qui avait un petit pactole de côté, personne ne le savait.
Le réveillon fut une merveille, Alice s’amusa avec les enfants, Jeremy et Tobias, tous eurent des cadeaux formidables. Les deux enfants reçurent de sa part plusieurs jouets, dont une console de jeu pour Percy. Tobias ne pouvait lâcher des yeux son nouveau fusil, quant à Jeremy, Alice lui avait offert une toute nouvelle trousse de médecin avec tout le matériel qui allait avec, mais ce n’était pas tout, la jeune femme avait encore un cadeau pour le docteur, mais il le recevrait un peu plus tard.
Triquons mes amis, à ce merveilleux Noël….
Le repas fut un délice pour les bouches et après avoir couché les mômes, Tobias, Jeremy et Alice discutèrent de beaucoup de chose, la jeune femme avait reçu comme cadeau de la part du vieil homme une magnifique robe, des enfants de très beaux dessins, mais Jeremy voulait attendre avant de lui donner son cadeau. Une fois Tobias monté dans sa chambre, Alice se retrouva seule avec Jeremy, elle s’approcha de lui.
Si nous allions dehors ? J’ai besoin de prendre un peu l’air….
Arrivés devant la maison, la jeune femme passa son bras sous celui du docteur, elle lui sourit et lui montra quelque chose dans l’allée.
Je voulais que ce soit une surprise, c’est pour cela que tu n’as pas pu sortir de la maison de toute la soirée….. Désignant le gros 4x4 enrubanné, C’est pour toi ! Pour que tu puisses te rendre chez les gens plus facilement…. Oui je sais que c’est beaucoup, mais il te fallait ça…. Mais non je ne me suis pas ruinée pour t’offrir ce cadeau, j’ai encore beaucoup de ressource…. Tiens voici les clés, tu veux aller faire un petit tour ?
Les deux jeune gens montèrent à bord du véhicule et là juste sur le tableau de bord se trouvait un petit paquet cadeau.
Oui c’est pour toi ! Ouvres-le !
Dans la petite boîte se trouvait un pendentif avec la photo des enfants de Jeremy.
Comme ça tu les auras toujours avec toi !!
Il la remercia et démarra le moteur, la petite virée ne dura pas longtemps, le jeune homme l’avait conduit dans un endroit magnifique qu’elle ne connaissait pas. Une fois sur place, il coupa le moteur et se tourna vers elle.
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| | | | Sujet: Re: Nouvelle vie [fe] Mer 13 Avr - 22:56 | |
| Il était peut-être distrait et maladroit- hors service- mais Jeremy n’était pas idiot. Tant de choses bizarres se produisaient quand Alice était dans les parages… Alice… Pourquoi la fuyait-il ? L’unique baiser échangé avait pourtant été prometteur mais… toutes ces choses lui donnaient à penser qu’elle cachait quelque chose. Quoi était la question. Voir la chute de son fils freinée comme par miracle puis des fleurs jaillir du néant… avouez qu’il y a de quoi s’en poser, des questions. Et voilà qu’interrogée, l’air de rien, elle lui soumettait une énormité, la dernière chose à laquelle il se serait attendu:
Et bien voilà c’est très simple, je suis une sorcière…. Oui un peu comme dans les contes de fées, disons que je suis une gentille sorcière…. Je sais que c’est dur à avaler comme nouvelle, mais je ne voulais pas de secret entre nous.
De quoi le rendre muet de stupeur et… de frayeur. De plus, elle agitait son bout de bois et faisait apparaître une tasse de café. C’est plutôt d’un litre de scotch qu’il avait besoin, là, tout de suite !
Maiiis… bêla-t-il, sonné. Je… J’ai toujours cru que c’était des fables ! Vous êtes nombreux des… comme toi ? Tu as dit être gentille, il y a des méchants ? Vous cohabitez avec les humains depuis longtemps ?
Il débitait n’importe quoi et reçut des réponses terrifiantes. Comme dans un délire éveillé, Jeremy imagina voir des sorciers surgir de partout.
*Hein ? Max et Tess aussi ?*
On lui aurait flanqué un coup sur le crâne qu’il n’aurait pas été plus sonné. C’est à peine s’il entendit Alice parler de valises. Resté seul au salon, le médecin mit quelques instants avant de réaliser les intentions de Miss Crosswithe.
*Partir ? Elle est folle !*
Lui, en tout cas, devenait fou. Il courut jusqu’à la chambre de la jeune femme et la retint du bras juste comme sa brosse à cheveux virait au bleu :
Ne t’en vas pas… pas comme ça !
Mais la miss était têtue alors il argumenta à la va comme on peu :
… Mais je ne veux pas que tu partes, moi ! Les enfants t’aiment beaucoup…*Moi aussi* Une remplaçante ? Une autre sorcière ?... Il n’en n’est pas question. Ecoute Alice… Je trouve que l’on s’accorde assez bien. Depuis que tu es ici… tout tourne plus rond. Les enfants seraient très déçus si tu n’étais pas là à Noël *Pas tant que toi, idiot !* Faut… Faut me laisser un peu de temps pour digérer tout ça… S’il te plait… ?
Ouf, elle agréa et décida de rester… un peu. Ce peu, Thomson l’employa au mieux qu’il put pour retrouver sa raison. Ben quoi ? C’est pas tous les jours que l’on apprend que la magie existe vraiment ! Savoir que d’un coup de baguette on pouvait être réduit en cendres demande réflexion, non ?
Les fêtes arrivèrent bien plus vite qu’il ne l’aurait souhaité. Merveilleuse, Alice avait veillé à ce que tout soit parfait. Ici, ou là, dans leurs conversations, il avait obtenu de plus amples informations sur ce monde si secret qui était celui de Miss Crosswithe. Tant d’interrogations restaient en suspend, cependant… Le soir du réveillon, Jeremy n’était pas à son aise. Qu’offrait-on à une sorcière ? Incapable de s’informer là-dessus, il avait beaucoup gambergé. Les enfants s’étaient montrés exemplaires – pour une fois – et Tobias, ne jurait que par Alice. Un accord tacite avait été conclu, on laisserait le vénérable dans l’ignorance des « talents » de la Miss... le plus longtemps possible. L’ambiance était… magique. Jeremy ne se souvenait pas d’avoir passé un réveillon si bien orchestré. Dorothy savait y faire… Alice encore plus ! Il reçut de sa part une splendide trousse médicale. Dieu sait ce qu’il en avait besoin ! La sienne n’avait pas été renouvelée depuis… Tous furent gâtés ! Trop…
*Elle agit comme quelqu’un qui veut laisser un bon souvenir avant de vous abandonner…*
Idée torturante, s’il en est !
Cadeaux principaux distribués, admirés, les petits et l’aîné couchés, il se retrouva enfin seul avec elle. Serait-ce l’instant attendu toute la soirée ? Ben non ! Alice désirait prendre l’air. Dans le fond, lui aussi. Entre ses Noëls anglais et ceux australiens… faisait rudement chaud ! Il dut s’accrocher à la balustrade du perron quand il vit sa « surprise : un 4/4 flambant neuf !
Alice… C’est trop, beaucoup trop ! Tu as dû te ruiner pour ça… Je ne le mérite pas !
Mais non je ne me suis pas ruinée pour t’offrir ce cadeau, j’ai encore beaucoup de ressource…. Tiens voici les clés, tu veux aller faire un petit tour ?
Comment refuser ? Encore un cadeau ? Sur le tableau de bord trônait un autre présent qu’il ouvrit sous l’empressement de la demoiselle. C’était tout simple mais si bien choisi : une photo de Percy et de sa sœur.
Comme ça tu les auras toujours avec toi !!
Ému, il sourit, la gorge contractée :
C’est… une délicate attention. J’apprécie beaucoup.
Du coup, il embraya et roula au jugé, sans un mot. L’endroit où il les mena, Jeremy l’avait découvert par hasard, en se trompant de chemin selon ses habitudes. La Darling formait une crique en cet endroit non loin de Bourke. Sous la lune, c’était charmant. Hésitant, confus, le médecin se tourna légèrement vers Alice :
Sortons, tu veux ?
Claquement des portières, les voilà en train de contempler la rivière. Ne pouvant demeurer plus longtemps silencieux, sans oser regarder Alice, Jeremy se lança à l’eau :
J’ai beaucoup réfléchi *Elle s’en doute, patate !* Je… Je comprendrai très bien que… qu’une femme comme toi n’en ait rien à cirer de… de moldus comme tu dis de nous. Je ne te cacherai pas que j’ai été surpris *effondré, du c*n !* en apprenant ton appartenance à… à … à ça. Mais je veux que tu saches que… j’ai aussi été honoré par ta franchise. (Là, il osa enfin la regarder en face) Je n’ai rien du charme d’un sorcier tel que Max… Tu l’as beaucoup aimé et il t’a traitée comme… comme il n’aurait pas dû !
Zut, elle se renfrognait. Quelle idée d’évoquer de son ex ! Décidément, Thomson ne saurait jamais parler aux femmes. Gauche, il fouilla la poche de sa veste et en sortit un écrin. Avec un soupir de condamné à mort, il s’agenouilla devant la jeune femme :
Alice, je ne savais pas quoi offrir à une sorcière. Tes cadeaux ont été si… somptueux. Mais même sans eux, tu nous apportes tant à tous : à mes enfant et à… moi ! Je ne possède pas grand-chose... Juste ma bonne volonté… mon cœur et… ceci ( l’écrin s’ouvrit sur une bague scintillante) Epouse-moi Alice et tu feras de moi l’homme le plus comblé au monde.
Le silence devint pesant. Dans quelques secondes, il entendrait un rire moqueur et c’en serait fini de son rêve. Fallait-il argumenter, se vanter, se vendre ? Il n’en avait pas le courage. Osant la dévisager, il lui trouva l’air... songeur( ?)
*Elle est en train d’estimer la valeur du bijou, crétin !... Pas elle, pas Alice…*
À quoi pensait-elle au juste ? Il se serait damné pour le savoir. Pesait-elle le pour et le contre ? Rigolait-elle de sa proposition ridicule ? Lui, se jugea ridicule. Sans refermer l’écrin, il se releva, déçu :
Je dois supposer qu’il s’agit d’un non. Désolé de t’avoir retenue avec ça. Rentrons.
Déjà, il tournait les talons mais elle ne bougeait toujours pas. Il fit quelques pas en arrière :
Que veux-tu que je dise d’autre ? Je suis un imbécile. J’ai à mes côtés une femme adorable, la plus adorable qui soit et je ne sais quoi lui dire.
Inspiration ? Il la prit dans ses bras.
Je… Alice, tu es la personne la plus extraordinaire qui m’ait été donné de rencontrer et… ça n’a rien à voir avec tes talents particuliers. Tu es si douce… si compréhensive, si… tout. Si tu ne veux pas de moi, je l’admets… j’admets tout… Je t’aime.
Enhardi par Dieu sait quel démon, il s’empara de ses lèvres dans un baiser qui, de timide, devint chaleureux… de plus en plus chaleureux. Le 4/4 ne s’attendait pas certainement pas à être étrenné de cette façon…
En une semaine, les choses avancèrent rapidement. Dès que l’annulation du mariage d’Alice serait effective, d’autres noces suivraient. Mr Thomson s’était montré ferme là-dessus : Alice recevrait tous les honneurs qui lui étaient dus. Lors du grand feu d’artifice de la célébration de l’an neuf à Sydney où ils s’étaient évadés, Jeremy lui signifia :
Désormais, on se fout de Von Falkenberg ! Je reste persuadé qu’il t’a roulée dans la farine mais on ne fera rien pour empêcher cette annulation… Elle nous arrange aussi ! Après, on verra comment te restituer ce qui te revient, ma chérie !
Vénal ? Non, Jeremy ne l’était pas. Il estimait Alice grugée et comptait bien défendre ses droits.
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