Lars.//Terminée

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Le 14 février 1954, Londres, Ste Mangouste, 12h05 un drôle d’enfant fripé, couronné d’une petite mèche rebelle et solitaire, lance ses premiers cris, ils sont terriblement perçants. Le médicomage est surpris devant cet enfant qui se débat qui hurle. Sans doute sa journée n’a jusque là pas été bonne car, lassé, l’homme qui se prénomme Filibeg Moldrek, lance un « silencio » au nouveau né. La mère crie, scandalisée, indifférente, aux appels au calme de Donovan Piercowski, son époux. Après avoir réussi à calmer son émotive compagne, non sans grands mouvements de ses bras et de son corps maigre et élancé, Donovan prend son jeune fils - tout agité et qui ne cesse d’ouvrir et de fermer la bouche en tortillant ses bras et sa tête mal repassée- dans ses bras. Il le regarde droit dans les pupilles. C’est avec joie qu’il remarque que son fil a hérité de son regard noir.

Donovan Piercowski était un « mage noir » de bas étage mais d’une famille de belle tradition dans la discipline. Il n’existe pas de niveau de l’Histoire de la magie noire qui n’ait son Piercowski, adepte de magie noire, spécialiste en arcanes du feu et de l’incendie. On raconte qu’à l’origine, les Piercowski, d’origine Bulgare, sont des dresseurs de Dragon. Cela n’aurait rien d’étonnant et expliquerait pourquoi le blason des armoiries de la famille est un dragon de gueule sur un champ de sable (dragon rouge sur fond noir). Le plus illustre d’entre eux, jusqu’à présent n’est autre que le tristement célèbre Aleksey Gabrit Piercowski qui, non content d’avoir abattu la Tour Eiffel à Paris, France, tenta d’en embraser le quartier (mettre le feu étant, on l’a vu, un signe courant dans la famille). Des mois de travaux d’effacement de mémoire furent nécessaires, cela coûta très cher au Ministre de la magie d’alors qui y perdit sa vie comme plus de cinquante autres personnes, compte n’étant pas tenu de ceux décédés de leurs blessures où simplement blessés. C’est dans cet entourage que grandit Larsen Donovan Aleksey Piercowski.

Sa mère, Charlot Menroth, mariée Piercowski, était l’héritière de la famille Menroth, propriétaire d’un grand manoir londonien, en partie ruinée mais dont l’image et la réputation mondaine avaient survécues aux déboires financiers de Vincent et Mary-Rose Menroth, les parents de Charlot. En tant qu’aînée de la famille, c’était elle qui avait hérité de la demeure et cela, conjugué à la fortune de l’ancienne famille Bulgare des Piercowski fit que Larsen grandit dans un milieu aisé, ne manquant de rien. Elle fut la première femme à se voir confier la demeure Menroth (qui devint alors Manoir Piercowski), car il ne s’agissait pas d’une très bonne passe pour les Menroth et que l’argent des Sangs-Pur Bulgares était fort bien venu. Lars vivait parmi ses parents, avec sa sœur, Mary Liza Piercowski qui épousa plus tard un sorcier, Harlen Hattam, aux origines douteuses (attendu qu’il ne sut faire preuve d’un arbre généalogique sur au moins huit génération composé uniquement de sorciers). Elle fut reniée par les parents de Lars peu après son mariage et disparu avec son imbécile de mari dans un pays éloigné lorsqu’elle comprit que si son frère la retrouvait, il la tuerait. On considère donc souvent, à tord, Menroth comme un fils unique.

Les années passèrent durant lesquelles le petit Lars grandit à Londres dans le manoir familial de ses parents, entouré de magie noire. Celui-ci était une construction datant du IXème siècle, construit par les sorciers lors des guerres magiques moyenâgeuses, il fut récupéré par l’ancêtre des Menroth, Alan Manroth, un bandit notoire du XIème siècle, pour y abriter ses trésors. Construction particulière, à l’abri des Moldus dans un quartier sorcier de Londres, elle a la particularité d’être constituée d’un manoir, au centre d’un parc entouré de hautes grilles magiques en pierre noire, froide. Empêchant de pénétrer quiconque n’est pas invité par son propriétaire. Comme toutes les vieilles maisons du monde magique elle est impossible à voir par les Moldus, difficile d’accès aux sorciers (et encore plus depuis qu’elle appartient à Lars). Nous sommes en 1957 et les Aurors étaient alors nombreux à venir chercher dans la maison quelque macabre découverte dont ils soupçonnaient l’existence, mais repartaient toujours sans preuves. La réputation de la famille était inattaquable et à l’instar de toutes les familles de Sang-Pur, possédait des ramifications avec les plupart des familles sorcières en Bulgarie, au Royaume-Uni, en France, en Espagne et même aux Etats-Unis, chose permettant d’éviter l’envoi pour ces recherches des meilleurs éléments. Des imbéciles ne pouvaient découvrir les secrets du Manoir, c’était sûr.

Voilà ce que l’on ne pouvait enlever aux Piercowski c’est la qualité et la propreté de leur illustre demeure qui leur a garanti, des siècles durant, une place de bonne famille d’une manière quelque peu semblable aux Malefoy (bien que rien ni personne n’osa jamais faire état qu’un Piercowski fut un lèche-botte). Ce qu’ils cherchaient à l’époque, ces représentants du ministère, c’était la preuve tangible et concrète que Donovan et Dorothy Piercowski avaient tué et probablement torturé au préalable le jeune et malheureux Jonathan Fish, jeune reporter américain en devenir, resté célèbre par son physique (houppette et pull-over bleu) à la Gazette du Sorcier. L’imprudent effectuait un reportage sur la maison, ancienne forteresse et lieu de réunion de druides celtes jadis, célèbre dans le monde des sorciers (car protégée des Moldus) pour ses souterrains très profonds et immensément étendus, bien au-delà de la surface au sol de la demeure disait-on. On disait aussi que là devaient se pouvoir trouver des objets de grande valeurs et une immense fortune dérobée jadis à Gringott’s. Le reportage portant aussi, de manière plus officieuse, sur ses habitants, les soupçons étaient on ne peut plus fondés. Car il y avait bien des choses confidentielles dans ce domaine que même ses propriétaires et leurs elfes de maisons (qui eux-mêmes descendaient en lignée des Elfes qui avaient servis les premiers des Menroth) ne connaissaient entièrement, tant elle regorgeait et regorge encore de haines, de souvenirs et de querelles.

L’affaire de la disparition de Fish, alors en espionnage dans le Manoir ne fut jamais élucidée. Mais il se trouve probablement six pieds sous terre.

Nouveau bon en avant, nous sommes à King’s Cross, 1965, le jeune Larsen Piercowski est accompagné uniquement par son père à la gare. Sa mère souffrirait de « contractions difficiles». Ce n’est qu’une excuse, Lars et Donovan savent qu’elle est incapable de bouger après que son mari ait fait usage du sortilège Doloris sur elle, chose qui d’une part à tué l’enfant qu’elle portait, mais l’a aussi rendue incapable de se déplacer pour le moment. Du moins, elle est tellement méconnaissable tant de frimousse que de physionomie que cela n’est guère prudent Surtout pas après que la classement « sans suite » de l’affaire Fish ait surpris la Communauté des Sorciers. Réticent quand au fait d’aller à Poudlard, Lars est muet comme une tombe. Mais ses parents souhaitent lui offrir « une éducation digne de ce nom » et il sait qu’il peut apprendre plein de choses intéressantes, et surtout en faire des rencontres.

Alors que son fils allait monter dans le train, Donovan Piercowski l’attira quelque peu à l’écart de la cohue des élèves montant dans le train. Voici la conversation qu’ils eurent :

-Fils, dit Donovan après avoir pris une grande bouffée de l’air enfumé, tu sais que Mère a des problèmes en ce moment.

-C’est de votre faute, Père et je n’en ai cure !

-Pas si fort, répliqua Mr. Piercowski toujours surpris part la maturité de son fils.

-D’accord, vous vouliez ?

-Te prévenir, ne parle pas de Jonathan Fish, ils vont peut être essayer de se servir de toi quand nous serons à l’écart.

-De toutes façons vous ne l’avez pas fait, c’est cela ?

-Oui je sais, mais je ne veux pas aller à Azkaban.

-Ce n’est pas ce que je voulais dire. Je sais que c’est vous. Ne vous voilez pas la face, et ne me prenez pas pour un con.

Lars partit, il ne reverrait plus son père. Celui-ci le regarda s’éloigner, stupéfait. Que pouvait avoir à faire ce jeune homme, à l’époque si prétentieux et égocentrique, persuadé de posséder un potentiel exceptionnel ? Ce n’était pas tout à fait faux. Mais il allait rencontrer des gens plus doués que lui. J’y reviendrai plus loin. Un sorcier sur de sa force et ô combien changé descendrai de ce train, huit ans plus tard, ses études achevées et ayant fait de nombreuses rencontres toutes plus ou moins surprenantes : Malefoy, Crabbe, Goyle, Avery, Nott, Macnair, Ethylda, Potter, Evans, Rogue, Baddock, Baruffio, Wilkes, Selwyn…

-S’il vous plait, mettez-vous en rang et attendez que votre nom soit prononcé pour vous rendre sur cette chaise et mettre le Choixpeau qui vous indiquera en quelle maison et donc à quelle table, vous devrez prendre place. Alors… Abraham…

Le Choixpeau crierait Serpentard avant même que Larsen ne se soit assis.

La vie de Lars Menroth à Poudlard fut particulière. Il y fut un élève exceptionnel, se montrait méritant, capables d’efforts, excellents dans toutes les disciplines ou presque. Quant à la maîtrise des sorts elle était n’eut de cesse de s’accroître, ce qui est normal, mais le fossé qu’il commença à creuse dès la moitié de sa première année avec le restant de sa promotion ne cessa de grandir, tant et si bien que certains professeurs demandèrent à ce qu’il quitte Poudlard avant de finir sa dernière année, une année avant très exactement. Cela fut refusé, car lui-même souhaitait obtenir ses ASPIC (ce qu’il fit haut la main). Si cela lui avait été proposé, c’était par pur souci de se débarrasser de cet élève étrange qui traînait le soir dans les couloirs, consultait les livres interdits, pratiquaient avec certitude la magie noire et ce quelque peu à l’écart de toute une génération de Serpentard comploteurs. Ceux-là même qui, plus tard se mettraient au service du Seigneur des Ténèbres. Il ne fut pas préfet à cause de son caractère de solitaire et de son amour manifeste pour les punitions dangereuses. Rusard le soupçonna longtemps d’avoir crucifié Miss Teigne alors qu’il n’était qu’en première année, en représailles d’une fois où la chatte l’avait surpris dans la Bibliothèque à une heure avancée. Lors de sa septième et dernière année, il était largement entendu qu’il ne fallait en rien déranger ce jeune adulte quelque peu psychopathe et grand amateur de whysky.

Une rencontre surprenante fut pourtant sujette d’un changement de mentalité de Menroth et il est possible qu’elle soit fondatrice de sa personnalité. Une nuit, alors qu’il errait, comme à son habitude, dans la Bibliothèque, probablement sous l’emprise de quelque narcotique ou autre substance, il fit la rencontre d’Iseult Ethylda, une jeune Gryffondor qui n’était alors qu’en première année d’étude. Ils se lièrent d’une drôle d’espèce d’amitié et Larsen apprit à la jeune fille bien des sorts de combat tandis qu’elle lui offrait une certaine part d’humanité si l’on peut dire. J’use du mot « amitié » mais le qualificatif d’ « amour », ne serait pas erroné, j’ose dire qu’il serait légitime. On ne sait pas exactement la vérité, mais je crois fermement qu’ils s’aimèrent. Pour preuve, on peut prendre que le patronus de Menroth est un dhole, or l’animal préféré de la jeune fille était ce chat sauvage d’Asie et l’on m’a raconté que si le futur Mangemort avait appris ce sort c’était pour matérialiser un animal que la jeune fille aimât. Cela dura quelques temps puis le Mangemort quitta Poudlard et s’en alla vivre une autre vie. Il n’oublia jamais totalement Iseult et, quoique cette blessure cette déchirure et la douleur de ne l’avoir jamais retrouvé vivante quelque part, soit son pire souvenir, il a affronté sa mémoire, ces démons qui le hantent. Cela explique pourquoi l’Epouvantard, devant lui, prend la forme d’une Gryffondor de première année, belle, douce et agréable dont il ne se souvient même plus du visage, effacé par le temps, mais uniquement de la couleur de cheveux. Ils étaient noirs, soyeux et avaient l’odeur du matin frais dans un lit à baldaquins. Cet épouvantard est toujours couché à ses pieds, morts, tué probablement par un sortilège de Mort, et qui sait si ce n’est le sien ?

Une silhouette encapuchonnée descendit du Poudlard Express, cela faisait huit ans qu’il y était monté pour la première fois. La Cape qu’il portait était un trésor issu de l’héritage Menroth, du côté maternel, donc. Elle était plus vieille qu’Alan Manroth, ayant appartenu aux ancêtres de la famille les plus anciens. Une certaine Lilith Gilgamesh-Manroth, femme terrible ayant empoisonné une centaine d’hommes dans leurs lits pour se venger de leur état de domination sur la femme, aux alentours du troisième siècle de notre ère. Elle l’avait porté et tissu avec, dit-on, les corps des hommes qu’elles avait tué, coupés en fils de chair, transformé magiquement en tissu pour fabriquer la Cape de Lilith. Celle-ci avait survécu aux temps, avait probablement été entreposée dans les sous-sols de la maison par Alan Manroth ou l’un de ses descendants et avait été retrouvée par Larsen. C’était une vieille cape, pourvue d’un grand capuchon et d’un noir si sombre qu’il paraissait parfois jurer dans l’obscurité la plus complète. Elle était longue, très longue, et traînait plus bas que les pieds de son porteur, malgré la grande taille de celui-ci. On avait remarqué qu’elle semblait se soumettre à son propriétaire : aussi lorsque Gordon Menroth l’avait porté, lui qui était atteint de nanisme, elle s’était faite certes trop longue pour lui mais ce d’une manière non gênante, et les manches avaient sensiblement rétréci. Il n’y avait sur elle nul signe qui la distingua d’une autre cape, hormis sa longueur, son amplitude et la grande solidité dont elle faisait preuve. C’était une cape magique, de part cette fermeté, cet aplomb. Nul doute ! On ne la pouvait trancher facilement, de même que seules les flammes les plus chaudes la pouvait brûler et, toujours lorsqu’on la laissait quelque part suffisamment longtemps, elle finissait par se régénérer, même si elle avait été en piètre état, très abîmée. Celui qui l’avait revêtu connaissait cette histoire, c’était Larsen qui, à cette époque, était encore jeune mais portait déjà, sur sa main droite, une estampille étrange. Cette marque qu’il avait inventée, elle était son blason personnel. Et il la léguerait à ses héritiers. Cette cape qu’il portait, il la garderait, jusque dans la tombe. Plus tard, elle lui vaudrait son surnom de Mangemort à la Cape.

Passons quelques années encore…Tom Elvis Jedusor, encore un peu humain, apposait sur les avants bras de Lucius Malefoy et de Lars Piercowski, la Marque des Ténèbres, sous les yeux de quelques autres Mangemorts, qui leur offraient une place dans le cercle. Parmi eux se trouvaient notamment ; Bellatrix Lestrange, Goyle, Crabbe, Dolohov, tous présent en cape noire et masqués. Le Seigneur des Ténèbres leur donna ses intentions ses Mangemorts comptaient deux hommes de plus. C’est à partir de ce moment là, qu’il devint – non officiellement toutefois, Larsen Menroth, depuis la mort de son père, Donovan (un peu plus tôt à Azkaban où ils avaient –lui et sa femme- étés emprisonnés pour usage de sortilèges Impardonnables sur Aurors), il souhaitait renouer avec les racines Menroth de sa famille, côté maternel. Sûr la même lignée intentionnelle : son adoption d’un blason nouveau, son adoption de la Cape de Lilith, il se renouvelait. Si Larsen avait toujours considéré son père comme un faible, il vénérait cependant son double héritage, tant Menroth que Piercowski et, en se renouvelant, il estimait faire honneur aux deux tout en créant quelque chose de nouveau. Il prit donc le nom de sa mère et s’en servi, ce environ à compter du moment où il devint membre des sbires de Voldemort. C’est là qu’il avait rencontré des gens qui possédaient eux aussi une force exceptionnelle, un don. Et il comprit, ce fut difficile, que ses propres talents, s’ils étaient certains n’étaient pas les seuls du monde de la sorcellerie. Mieux, son nouveau Maître possédait l’Art du Combat et Larsen comprit que s’il était une cause à embraser ce serait celle là, pour le meilleur comme pour le pire ! Il avait crié lorsque le Seigneur des Ténèbre l’avait consacré en tant qu’homme de main, lui apposant la Marque des Ténèbres par le feu magique :

« -Cesse de geindre et lève-toi maintenant, Lars Menroth, mon fidèle Mangemort ! »

Sur toute l’étendue des Mondes, magiques et moldus, les Mangemorts luttèrent pour leur maître. Ils moururent ou s’endurcirent. Larsen fut de ceux qui s’endurcirent. Il commit près de huit mille agressions en tous genres selon la biographie que publia la Gazette du Sorcier de lui ( sous le surnom qu’elle lui donna qui était celui de « Mangemort à la Cape » en raison de sa tenue reconnaissable, encapuchonné et cagoulé, ganté, portant de lourde bottes noires et jamais de masque ), tua de sa main pas moins de cinq cent personnes, dont un tiers de Moldus et, lors de son procès fut reconnu « responsable directement ou indirectement de la mort de très exactement six cent-trente-cinq mille personnes, moldus et sorciers à travers des attentas, meurtres, empoisonnement, agressions, ordres, guerres et toutes sortes d’activité illicites et terroristes ». On l’aura comprit, peu de tueurs possèdent un CV aussi remplit. Cela fit de Larsen l’une des cibles favorites de Fol œil et l’un de ses meilleurs ennemis. Les deux hommes luttaient avaient une force similaires. Si l’Auror avait pour lui une grande expérience, déjà, Menroth avait l’aplomb et l’énergie de la force de l’âge.

Nous sommes cette fois en plein pendant la première période de gloire de Voldemort. Une bataille faisait rage entre l’Ordre du Phénix et les partisans de Voldemort en plein cœur du Ministère de la magie. Les sorciers encapuchonnés venaient de parvenir à tuer deux de leurs opposants. Dès l’instant du double assassinat, quatre Mangemorts se mirent à courir en direction des membres de l’Ordre -qui en l’absence de Dumbledore avaient bien du mal à tenir le choc- tout en lançant des sortilèges de mort. L’un des tueurs, particulièrement grand, blessa mortellement un de ses opposant et en blessa grièvement un autre qui transplana en laissant tomber son chapeau, Dédalus Diggle. Un homme et une femme surgirent à leur des rangs, mais cette fois c’étaient des adversaires : les Prewett. Menroth et Dolohov se jetèrent sans craindre sur eux : Lars se fit presque aussitôt stupéfixer mais Antonin Dolohov, dont la cagoule, déchirée par un maléfice admirable signé Fabian Prewett, pendait tristement accrochée à ses cheveux tenait le coup avec l’aide d’Igor Karkaroff. Celui-ci fut néanmoins vaincu par le maléfice de Gidéon Prewett qui en découvrant le visage son visage éclata d’un grand rire tonitruant.

-Igor ! Je passerai te voir à Azkaban !

Bellatrix Lestrange accouru au secours de ses camarde tandis que le duel se prolongeait. A quatre Mangemorts contre deux, ils n’y avaient pas moyen de défaire les deux redoutables frères. Mais les Prewett cédèrent bientôt du terrain, la fatigue les assaillant. Menroth et Karkaroff, de plus, revinrent au combat, accompagnés par Lucius Malefoy. Le combat était désormais tout à fait inégal et les Prewett déchaînés, continuaient de lutter, mais avec la fureur destructrice du désespoir. Malefoy fut envoyé quinze mètre en arrière, éjecté par deux maléfices, K.O et proche de la mort. Larsen prit sa place en première ligne et affronta Gidéon, baguettes fusant au même rythme que les éclairs tandis que les deux hommes se tenaient les yeux dans les yeux, l’haleine de chacun piquant les yeux de l’autre. Menroth, en mauvaise posture fut blessé à l’œil et fit un pas en arrière. Alors qu’il allait céder, Antonin Dolohov, la cagoule déchirée, le visage en sang surgit et hurla :

-Avada Kedavra.

Nouvelle explosion, nouvel affrontement. Cette attaque de l’Ordre était risquée. Il fallait tuer le plus d’entre eux en représailles, pour maintenir la main sur le Monde des sorciers ; une attaque de Loup garou avait servie d’entrée en matière. L’Ordre était en pleine confiance depuis les nombreuses morts de Mangemorts. L’assaut fut compliqué par les présences illustres de Dumbledore, des Londubats des McKinnonns et, notamment, Marlène et Benji Fenwick. « Bientôt », avait laisser échapper Lord Voldemort, «l’enfant de la prophétie ne serait plus ! ». Et ses hommes avaient confiance, ou avaient peur. Les loups garous s’étaient jetés sur le petit village, non loin de Londres. L’avenir de la sorcellerie se jouait peut-être ici. En première ligne des Mangemorts on apercevait : Menroth, Nott, Avery, Crabbe, Malefoy, les Lestranges, Macnair, Rookwood, Rogue, Wilkes, Rosier, Mulciber s’élançaient suivi de près par d’autres, des rangs encagoulés qui semblaient infinis dans l’obscurité de la nuit tombée. Mais ceux de l’Ordre n’étaient pas mal non plus et Fol Œil était là, lui, le fléau des Mangemorts. Ni Dumbledore, ni Voldemort n’étaient en vus, mais ils viendraient, c’était sur, on les sentait présents tous deux, chacun s’apprêtant à s’abattre tel un carré d’as. Les feux de la guerre étaient allumés.

Fusèrent alors les sorts, les maléfices, les cadavres s’étalaient également à un bon rythme. Lars déjà saignait abondamment de la lèvre gauche et il avait pris un « Sectumsepra » bien que protégé par son enchantement du bouclier. A peine fut-il séparé d’Edgar Bones qu’il avait combattu en premier lieu, qu’il eut juste le temps d’esquiver un sortilège de stupéfixion avant de se trouver face à un Benji Fenwick surpris que, grâce à des réflexes plus précis, il tua. La bataille était équilibrée, chacun fut bientôt blessé et la lutte s’annonçait longue lorsque qu’apparut une colombe blanche majestueusement dans les airs. Puis vint un serpent noir qui volait.

Nul doute, c’était bien eux. Les deux se posèrent. Puis se toisèrent longuement alors qu’atour d’eux de nombreuses personnes se livraient un combat sans pitié. D’un côté les Mangemorts étaient diminués, car les loups garou s’étaient enfuis dans les collines, apeurés, dès l’apparition d’Albus Dumbledore. De l’autre, l’Ordre entrevoyait une victoire car des Aurors, lancés par Croupton se lançait dans le conflit Le duel avait commencé entre les deux grands mages. Mais Larsen ne le voyait pas car, entouré de trois adversaires, il luttait, cagoule abaissée. Les trois sorciers étaient tenaces mais ne faisaient pas usages se sortilèges interdits. Lars repoussa deux envoûtements et fit jaillir un éclair de lumière verte grâce à une formule damnée. L’homme visé tomba et, alors que les deux autres se jetaient sur lui, dans un geste parfaitement maîtrisé il soumit l’un de ses deux adversaires à l’Impérium qui, sous son contrôle, tua son collègue Auror, avant se « suicider » toujours sous l’ordre du Mangemort à la Cape. Celui-ci éclata de rire pris dans sa folie meurtrière.

-Hahaha vous verrez !!! bandes de traîtres à vos sangs, vous verrez !!

Alors qu’il allait se jeter de nouveau dans la mêlée confuse, il fut touché par un sort qui le jeta à terre. La lumière n’était pas verte, mais Voldemort et les siens devaient perdre cette bataille et Larsen finir emprisonné à Azkaban, d’où il ne devait sortir que bien après lors d’une malheureuse évasion massive.

Chacun connaît l’histoire d’Azkaban déserté par les Détraqueurs et des Mangemorts qui s’enfuient. Larsen faisait les gros titres au coté des Lestranges et autres évadés. Certes, n’étant pas connu par son nom véritable à l’époque de ses méfaits mais sous son surnom et, en vertu du fait que lorsqu’il fut emmené à Azkaban puis jugé, Lord Voldemort venait d’être défait, il n’est guère resté dans les mémoires et cela lui convient. Il reste cependant un adversaire dangereux, chose qu’il s'efforce de démontrer, malgré les fatigue sur ses épaules,, une fois évadé, en continuant à combattre, avec la rage encore, lors de la Seconde guerre des sorciers.

Larsen est un homme calculateur, ambitieux, provocateur et joueur, dôté d’une intelligence élevée. Son manque de pitié est clair et bien réel. Pas de pitié pour les faibles, il estime que chacun doit se prendre en main et si sa loyauté est à toute épreuve lorsqu’il accorde sa confiance à quelqu’un, son courroux n’est pas à sous estimer. Loyal et courageux, donc, il méprise amour, amitié et autres valeurs similaires qu’il estime démagogique et tout juste bonnes à palier au manque de talents. Pour lui, ceux qui n’ont pas de talents suivent ces valeurs et ceux qui en ont, où les rejettent où les invoquent sans cesse pour manipuler les moutons qui sont capables de les suivre. Si Lars déteste particulièrement les Moldus et les nés- Moldus, il les considère comme une race inférieure aux sorciers de Sang-Pur, arguant que cela est suffisant pour entretenir à leur égard autre chose qu’une simple haine violente et un mépris net. Mais finalement, ces sous êtres l’indifférent presque totalement. Qu’importent les animaux !

Dans la vie, derrière son habit de Mangemort, il se révèle être un véritable dandy aimant l’alcool, prompt au manger comme au boire, bien que d'une rigueur et d'une solidité militaire, et la compagnie des dames. C’est un aristocrate aux allures parfois de prolétaire sale et négligé, tant il se vêt régulièrement de vieilles nippes fripées, délavées par le temps. Ce n’est pourtant pas par manque d’argent, sûrement est-ce là une question de non souci d’apparence physique. De toutes façons, cet homme calculateur, prêt à tout pour une cause embrassée possède l’expérience d’une vie de luttes et d’entreprises périlleuses, que peuvent lui apporter les futilités de l’existence ? Laissons donc aux imbéciles, aux pions, aux gardes-chiourmes, aux mendiants, aux sans âmes, les joies d’une existence lâche et gardons l’honneur d’une vie vraie, pour soit, toujours pour soit avec le souci de ce qui est bon pour soit et l’œil avisé, tourné vers l’avenir. De toutes façons, de son point il existe peu de personnes qui lui arrivent à la cheville. Voit-il son bras moins vif et ses cheveux jadis noirs comme la suie pâlir peu à peu ? Une vie remplie d’épreuve et de combats aura assurément précipité son déclin vers l’âge et peu à peu se révèle chez lui, quoique marginalement, une sorte d’aura de folie furieuse.

Très irritable, il n’aime pas entendre prononcer le nom du Seigneur des Ténèbres à tord et à travers. Sous le régime de terreur du Seigneur des ténèbres, Lars vit dans le monde qu’il veut voir depuis forces années, alors comment dire… Il est fou de joie et chaque jour est pour lui un nouveau plaisir. Toute son énergie est passée dans cet objectif. Un de ses passes temps favori fut de pourchasser et de tuer les traîtres. Loyal ? C’est un fait, mais il est avant tout cruel, rusé, fourbe parfois et d’une remarquable folie sournoise. La torture pratiquée par certains étant trop douce, trop absurde et, finalement trop peu engageante, Larsen passe ses victimes à la mutilation. Une trop longue carrière de meurtrier, violeur, assassin et incendiaire mène toujours aux pires fins.

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Bonsoir,



je viens jouer ici un personnage que j'ai créé il y a un peu de temps, ( Angel grisham vous le confirmera ), auquel je suis très attaché. Espérant qu'il répond aux exigences, je vous salue !