Who are you?
✗ nom Woodstok
✗ prénoms Nymphéa Gemini. Mais peu de personnes connaissent mon premier prénom, puisque j'ai une préférence certaine pour la singularité de "Gemini" et me fait donc appeler ainsi.
✗ âge/date de naissance 17 ans, je suis née le 30 juillet 1980.
✗ maison à poudlard J'ai été envoyée à Serdaigle lors de ma première année.
✗ groupe Serdaigle.
✗ profession Bien que sorcière, c'est vers le monde des moldus que je souhaite me tourner après mes études afin de devenir violoniste professionnelle. En attendant, je suis élève en 7éme année à Poudlard.
✗ statut civil Célibataire.
✗ patronus Un chat, symbole d'indépendance.
✗ épouvantard Me voir totalement incapable de jouer correctement du violon
✗ baguette Bois d'épicéa, 27 centimètres, rigide. En son cœur se trouve un crin de licorne. Cette baguette magique colle étonnamment bien à mon caractère et a tendance à n'obéir qu'à moi-même. L'effet de l'épicéa et du crin de licorne mélangés rend cette baguette très fidèle.
✗ sang Sang-Pur
✗ particularités Bien que sang pur, j'aime tout du monde des moldus.. Leur simplicité, leur technologie.. Je rêverais de pouvoir un jour ranger ma baguette et vivre normalement parmi les non-sorciers. Ce qui, avouons-le, ne plait pas tellement à mon père. Hormis ceci, il est bien rare de me voir sans mon violon qui fait partie intégrante de ma vie et de mon quotidien. Je m'énerve également très peu, préférant l'indifférence aux cris.
✗ avatar Lindsey Stirling
✗ scénario Non
What do you think?
✗ Que pensez-vous de la notion de sang-pur? Ce n'est qu'un statut, prouvant l'appartenance à de très vieilles lignées. Mais je ne pense pas qu'aujourd'hui, qui que ce soit puisse réellement se vanter d'être vraiment et complétement de sang pur. Tout comme je ne pense pas que le fait de l'être puisse donner une quelconque supériorité. Je suis moi-même de sang-pur, mais je n'en tire aucune fierté, aucune vanité. Être de sang-pur ne donne certainement pas tous les droits.
✗ De quel côté vous placez-vous dans cette guerre? J'ai essayé pendant bien longtemps que rester neutre, de ne pas prendre partie et de m'occuper de ma propre vie. Mais c'est devenu impossible et j'ai cette envie presque viscérale de faire quelque chose pour que toute cette mascarade s'arrête. Je suis membre de l'Armée de Dumbledore, il me semble que ça répond assez bien à la question.
✗ Si vous aviez pu choisir votre maison à Poudlard, laquelle auriez vous prise? Mon père voulait me voir à Serpentard, mais je n'aurais pas supporté d'aller dans cette maison. Serdaigle est une maison qui me correspond et si j'avais dû choisir en première année, c'est dans celle-ci que je me serai réfugiée.
What happened to you?
« Je suis née dans une famille hyper conservatrice et croyez bien que cela m’a de nombreuses fois étouffée. Mon père, mon tortionnaire devrais-je dire, est la cause principale de ce ras-le-bol général des injustices. C’est lui qui m’a donné envie de m’enfuir loin de lui, loin de la magie, loin de ce monde de faux-semblants. Pour être puissants, il faut être de sang-pur ? Je n’ai jamais été d’accord avec cette idée, qu’importe ce que mon géniteur essayait de me mettre dans la tête. Je ne veux pas être ce genre de personne. Je veux aimer ou détester les autres pour ce qu’ils sont, pas pour ce que je crois qu’ils sont à cause de leur origine. Mais ça, jamais mon père ne le comprendra. A vrai dire, je ne suis même pas sûre qu’il me pardonne un jour. Mais, les choix que j’ai faits sont les miens. Simplement les miens. Non, je ne deviendrais pas une Mangemort, jamais. Autant mourir que de trahir l’humanité. Autant mourir que de servir le Seigneur des Ténèbres un jour.. »Je ne vais pas vous faire un compte rendu détaillé de ma vie. Cela ne servirait pas à grand-chose, car ma vie n’est pas plus intéressante qu’une autre. Je ne vois pas l’intérêt concret de venir vous casser les pieds avec mon passé. Je suis donc née dans une famille de sang-pur, pour qui la magie était l’essence même d’une vie. J’ai grandis en entendant sans cesse que les moldus ne méritaient pas de fouler le sol de cette planète, que seuls les sorciers avaient leur place en ce bas-monde, blablabla. Des conneries, disons-le clairement. Comment ça, ça vous rappelle des choses ? Oui, la famille Woodstok était une famille de Mangemort, lorsque le Seigneur des Ténèbres avait encore le pouvoir. Preuve en est, voilà que j’appelle cet homme, ce bourreau, ce tyran, « Seigneur ».. Peut-être ont-ils réussi à me formater quelque peu. Voilà donc dans quel décor j’ai vu le jour. Premier enfant pour le couple que formaient mes parents, je fus accueillie chaleureusement. Oui, mes parents m’aiment. Ou du moins, m’aimaient. Je crois que mes choix, que mes décisions et que mon refus de suivre leurs pas m’ont mise dans la mouise. Mais ça, c’est une autre histoire. Je m’égare souvent, pardonnez-moi. Bref. Le début de ma vie, la première année, fut souvent marqué par les absences de mon père. Fidèle au Seigneur des Ténèbres, il était à son service, nous laissant ma mère et moi seules à la maison. Je suis née presque en même temps que l’Elu, que celui qui terrassa provisoirement le maître de mon père.. Et jusqu’à la chute de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-Nom, je n’ai vu mon géniteur que de rares fois. Non, cela ne m’a pas traumatisée outre mesure, je dois avouer que j’étais un peu trop petite pour m’en souvenir. Je dois dire qu’au fond, mon enfance a été heureuse. Malgré les punitions que je recevais lorsque j’osais dire que je voulais rencontrer des moldus, juste pour voir, mes parents ont toujours été bons avec moi. Au fond, j’imagine que j’ai eu une enfance tout à fait normale. A la chute du Seigneur des Ténèbres, aucun rapport ne fut fait avec ma famille - mon père avait au moins eut l’intelligence d’être discret – si bien que nous avons pu vivre comme n’importe quelle famille de sorciers d’Angleterre. A 3 ans, je dus faire une petite place à mon frère. J’étais heureuse, bien entendu. Mais jalouse, également. Quel enfant n’a jamais ressenti ça ? Il s’avéra, cependant, que j’allai bien vite retrouver ma place d’enfant unique.. Mon frère n’est pas mort, non. Mais aux yeux de mes parents, c’est tout comme. Ceci dit, j’y reviendrais.
Je vous passe donc les détails ennuyeux de mon enfance, bercée par les discours anti-moldu de mon père. Je ne sais pas vraiment lorsque j’ai arrêté de croire à ce qu’il disait. Du moins, si, je le sais.. Mais je ne sais plus l’âge que j’avais. Disons que je devais avoir prêt de 9 ans, lorsque j’ai rencontré celle qui allait devenir une de mes plus grandes amies. Elle se nommait Elenn, et nous avions le même âge. Comment était-elle arrivée jusqu’à chez nous ? Très honnêtement, je n’en savais rien. Mais j’avais tout de suite su qu’elle était une moldue. Et nous avons joué, longtemps, longtemps, nous avons ris, discuté jusqu’à ce que mon père nous voient et intervienne, insultant la petite fille copieusement. Il ne voulait pas que je traîne avec cette « vermine » , cette « sous-race ».. Mais Elenn était tout sauf cela. Et j’ai compris. J’ai compris à cet instant que mon père était aveugle. Stupide. Lorsque j’en ai parlé avec ma mère, je me souviens qu’elle n’a fait que soupirer. Rien de plus. Mais pour moi, c’était très clair.. Je me suis juré de ne jamais devenir comme mon père. D’être ce que je voulais être. Et il s’avéra que je voulais être quelqu’un de souriant, d’amical, d’enjoué. Il s’avéra que je ne voulais juger personne sur leur sang. Ce n’était pas parce que j’étais née dans une famille de sang-pur que je devais me comporter comme une garce avec les autres. Certainement pas.. Faisons un petit saut en avant. J’avais 10 ans, lorsque mes premières manifestations de magie ont rendu mes parents fiers et heureux. Des petites choses, lorsque j’étais triste ou en colère. Mais assez pour prouver que je n’étais pas née cracmolle. Assez pour prouver que j’allais pouvoir entrer à Poudlard l’année d’après. Pour fêter cela, mon père me fit une surprise. Il m’acheta un violon, petit instrument à corde qui me plu tout de suite. N’allant pas à l’école – c’était ma mère qui me faisait la classe – j’eus tout le temps qu’il me fallait pour apprendre les bases de cet instrument qui m’émerveillait chaque jour un peu plus.. Et puis, la lettre de Poudlard arriva, sans grande surprise pour tout le monde. Je dois avouer que je n’étais pas réellement excitée à l’idée de quitter tout ce que je connaissais, pas plus que je n'avais ni surprise, ni joyeuse à l'idée d'être une sorcière.. D’autant plus que je voyais Elenn en cachette et que je savais qu’elle me manquerait beaucoup. Ce fut un véritable crève cœur de la quitter. Mes dernières vacances d’été, avant d’intégrer Poudlard furent certainement les pires de ma vie. Mon père, aidé de ma mère, essayait à tout prix de me convaincre de ne dire à personne que j’avais eu quelques contacts avec une moldue. Ils me disaient qu’à l’école, il y aurait certains enfants de famille de sang-pur et qu’ils ne voulaient pas passer pour des personnes inaptes à élever convenablement une jeune sorcière. Je me fichais de leur avis comme de ma première couche-culotte, je dois bien l’avouer. Finalement, le jour de la rentrée alors que j’étais prête à monter dans le Poudlard Express, mon père me fit une dernière demande. Aller chez les Serpentard, faire honneur à la famille Woodstok. J’avais grimacé, je crois, car je m’étais pris une claque derrière la tête qui me força à hocher la tête. Je ne voulais pas aller à Serpentard. Je ne voulais pas suivre les traces de mon père. C’était hors de question.
Et le Choipeau fini par exaucer mes prières. Je me souviens encore de ses mots
« Une Woodstok, hmm. Toute ta famille est passée par Serpentard, mais tu es originale, n’est-ce pas ? Tu réfléchis beaucoup et tu vis dans ton propre monde, je le vois. Tu es une grande rêveuse, mais tu veux réussir et faire tes preuves grâce aux études. Tu es intelligente et trop curieuse.. Je crois bien avoir déniché la maison qui te conviendra le mieux.. SERDAIGLE ! » J’avais été tellement soulagée ! Et j’avais rejoins ma maison d’un pas sautillant. Mes années à Poudlard furent, je l’avoue, merveilleuses. Ma seule déception est de ne jamais avoir eu l’occasion d’y voir mon frère. En effet, on apprit lors de ma troisième année qu’il était né cracmol.. Ce qui, croyez-le bien, fit un choc à mes parents. Et ce n’est rien de le dire ! Dégoûtés, ils l’envoyèrent vivre chez notre tante, en Amérique. Pour ne plus avoir à le voir. Et ce fut un déchirement, un véritable déchirement ! J’en veux encore aujourd’hui à mes parents. Trahir ainsi leur propre enfant.. C’est intolérable ! A 13 ans, mes relations avec mes parents se compliquèrent quelque peu. Je devenais plus rebelle. Je m’affirmais davantage, affirmant également que je ne deviendrais jamais une Mangemort. Je fus punie, je fus battue également. Mais je tenais bon. Je tiens toujours bon. Et le Seigneur des Ténèbres fit son grand retour l’an d’après. Fier de mes parents, qui n’avaient jamais trahi leur allégeance, mon père pu reprendre ses activités aux côtés de ce tyran.. A Poudlard, les choses allaient mal également. Ombrage fit son entrée.. Mais j’essayais de me concentrer sur mes études. J’ai toujours eu de bonnes notes, ainsi qu’une vie sociale tout à fait normale pour mon âge et je ne voulais pas que cela change.. Je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas..
Mais avec l’arrivée d’Ombrage, les activités de mes parents – plus particulièrement de mon père, je l’avoue – le fait d’avoir envoyé mon frère en Amérique.. Je ne pouvais pas rester à ne rien faire. Et Harry Potter me donna l’occasion de réagir en créant l’Armée de Dumbledore. Dès la première réunion, j’étais plus que motivée à m’impliquer dans cela. J’avais trouvé une façon de battre. Une façon de m’exprimer librement. Mais, bien entendu, mon père ne fut pas au courant.. Du moins, il ne le fut pas jusqu’aux dernières vacances où, agacée et juste avant de monter dans le Poudlard Express, je lui jeta en pleine figure que je haïssais les Mangemorts, que je haïssais le Seigneur des Ténèbres et que je lutterais, de toutes mes forces, aux côtés de ceux qui défendent la raison et la liberté, aux côtés des enfants de moldus et des traîtres à leur sang.. Je n’ai, depuis, pas eu l’occasion de parler à nouveau à mon père. Mais je crois que ce n’est plus la peine..
Je crois que je n’ai plus de famille, à présent. Peut-être est-ce mieux. Quoi qu’il en soit, il y a deux choses que je ne cesserais jamais de faire dans ma vie ; me battre, et jouer du violon.. Ces deux choses me tiennent à coeur, réellement..