AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Both of you kind of make me want to kill myself || Tate

Invité
Invité
Anonymous
Both of you kind of make me want to kill myself || Tate Empty
MessageSujet: Both of you kind of make me want to kill myself || Tate   Both of you kind of make me want to kill myself || Tate EmptyLun 28 Jan - 10:48

ETE 1997

« Chérie ? Je te présente Christine, ma nouvelle compagne. Et son fils, Tate. Nous allons vivre ensemble maintenant. »
Se réveillant en sursaut, dans sa petite chambre aux couleurs sombres et dont les stores étaient fermés, elle s’efforça de calmer sa respiration. Elle avait encore fait l’un de ces stupides rêves, ou plutôt, cauchemar. Après tout, il n’y avait plus qu’elle qui vivait ci, il n’était plus question de femme avec son père depuis que sa famille avait éclaté. Pourtant, lorsque ses yeux vinrent se poser sur son avant bras, elle remarqua un petit bandage qu’elle ne se souvenait pas d’avoir mis elle-même… Elle ne comprenait pas ce qui se passait, mais cela avait vraiment tendance à lui faire peur, et elle ramena ses genoux à hauteur de son visage pour s’y cacher, et pour essayer de réunir ses esprits du mieux qu’elle le pourrait. Jude n’arrivait pas à croire que tout cela était bien réel, et pourtant, ça commençait à lui revenir maintenant. Depuis bientôt deux semaines, ils ne vivaient plus à deux ici, mais bel et bien à quatre. Christine et Tate étaient sensés devenir sa nouvelle famille, mais elle n’avait aucune envie d’une nouvelle famille. Elle en voulait, chaque jour un peu plus, à ses parents d’avoir fait voler en éclat tout ce qui avait toujours été sa vie, et elle en voulait encore plus à son père de vouloir construire quelque chose de nouveau. Elle les détestait. Tous autant qu’ils soient. Le seul qui semblait encore se préoccuper un peu d’elle, c’était Tate, et il n’était définitivement pas certain que ce soit une chose plus rassurante. Après tout, alors qu’ils s’étaient rencontrés à peine deux semaines auparavant, il semblait tout connaître d’elle, et cela l’inquiétait un peu. S’il était rassurant de voir que quelqu’un avait enfin pris le souci de s’occuper d’elle et de ce qu’elle ressentait, il n’était pas rassurant du tout qu’il ne s’agisse d’un inconnu qui semblait pris d’une véritable obsession pour elle. Mais c’était bien lui qui était venu alors qu’elle pleurait en se mutilant encore une fois l’autre soir, et qui n’avait pas quitté la pièce avant qu’elle ne se soit calmé et après lui avoir fait un bandage autour du poignet. Quelqu’un qui prenait tant de soin à s’occuper d’elle ne pouvait pas être mauvais. Et surtout, elle n’était pas en mesure de refuser le peu de douceur que ce monde lui offrait. Elle ne pouvait définitivement pas rester planquer de la sorte sous ses couvertures alors que son père attendait probablement en bas… Il fallait qu’elle se lève, et cela malgré l’épreuve qui ça semblait représenter dans son esprit. Elle renoua rapidement son bas de pyjama, une espèce de pantalon à carreaux informes et enfila un gros sweat shirt au dessus de son t-shirt pour rejoindre la cuisine. Il fallait bien une carapace aussi épaisse pour affronter tout ça.

Elle sortit silencieusement de sa chambre, tenant fermement ses manches de sweat contre ses avants bras. Il était hors de question que les parents Stanford et Shipwright n’en vienne à lui poser des questions. Elle rejoignit la cuisine, et la vision qui s’imposa devant ses yeux la glaça sur place. Son père était en train de cuisiner aux côtés de la mère de Tate, se la jouant famille idéale, cuisinant des pancakes pour leurs enfants. Ce n’était pas ça sa famille, et ça ne le serait jamais. « Tu cuisines comme un vulgaire moldu maintenant ?! » Jude n’avait jamais rien eu contre les moldus, elle n’avait jamais été élevé dans la haine de ces derniers, mais c’était l’un de point sur lequel elle arrivait à emmerder profondément son père, et c’était une justification amplement suffisante pour elle. « Commencer par un bonjour aurait été plus correcte Jude ! Je t’interdis de parler comme ça ! Ce n’est pas comme ça que nous t’avons élevé ta mère et moi ! » Le rire de la jeune blonde fut quelque peu tendu, et sans quitter le regard de son père, elle ne pu s’empêcher de lui faire remarquer, avec toute l’ironie dont elle était capable de faire preuve : « Ca tombe bien puisqu’il n’y a plus maman, et qu’on est plus une famille. Tant qu’à faire du changement, autant le faire bien non ?! » Ses yeux brillaient d’une lueur de défi qui ferait rapidement place aux larmes dès lors qu’elle serait seule. Et elle commença à faire demi-tour dans cette optique. Pourtant, alors qu’elle avait repris le chemin du couloir, les yeux rivés vers ses pieds, elle se heurta à quelque chose de nouveau, et dont elle n’avait pas encore pris l’habitude. Celui que ses « parents » auraient voulus qu’elle considère comme son frère alors qu’ils n’avaient pas la moindre goûte de sang en commun. Les yeux de Jude se relevèrent doucement vers Tate, sans réellement savoir si elle devait être rassurée de le voir ou complètement flippée par son regard. Tate était bien trop mystérieux et semblait beaucoup trop complexe pour qu’elle soit simplement rassurée. « Salut Tate… Tu peux me laisser passer ? » Elle ignorait pourquoi, mais elle avait l’impression de ne pas pouvoir se cacher face à ce garçon. Son regard semblait la sonder entièrement et elle fut incapable de retenir une première larme de couler le long de sa joue. « Laisses-moi passer… Je veux aller dans ma chambre. » Ses yeux avaient fuit ceux du jeune blond, comme pour se réfugier sur le sol, et pour ne pas avoir à subir l’analyse que Tate semblait faire d’elle, en permanence. Elle aurait certainement pu le bousculer et courir dans sa chambre, mais elle s’en sentait tout simplement et purement incapable, peut-être était-ce là, toute la force de Tate, il avait cet espèce de pouvoir presque dérangeant de la pétrifier sur place. Il avait une grosse tendance à la mettre mal à l’aise, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, pas alors qu’il était la seule personne, dans cette maison, à se préoccuper de son état…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Both of you kind of make me want to kill myself || Tate Empty
MessageSujet: Re: Both of you kind of make me want to kill myself || Tate   Both of you kind of make me want to kill myself || Tate EmptyLun 28 Jan - 21:49

Tate détestait les vacances d’été, il les avait toujours détestées. L’idée de devoir passer deux mois avec sa mère n’avait jamais été une perspective très réjouissante à ses yeux, mais c’était devenu encore pire depuis qu’elle lui avait annoncé qu’elle s’était remariée et qu’ils allaient tous les deux déménagés. Tate avait très mal pris la nouvelle, surtout quand il avait compris tout ce que ça impliquait. Il avait à peine connu son père, celui-ci était parti quand Tate n’était encore qu’un gamin, le chanceux, il avait réussi à se tirer à temps. Le jeune poufsouffle ne pouvait même pas lui en vouloir, non, c’était à sa mère qu’il en voulait pour ne pas avoir été capable de le retenir. C’était de sa faute à elle s’ils étaient tout seul maintenant. Ce fut pour ça que Tate eut du mal à digérer la nouvelle. Non seulement sa mère avait l’audace de se remarier mais en plus de ça, ils allaient devoir quitter le seul endroit sur Terre où il avait encore un minimum de souvenir de son père. Bien sûr, Tate avait radicalement changé d’opinion sur le remariage de sa mère à la seconde où il avait posé les yeux sur Jude. Il se souvenait encore de la première fois où il l’avait croisée à Poudlard. Il n’avait jamais ressenti ça pour qui que ce soit, il n’avait même jamais été réellement attiré par quelqu’un. Mais là, sans même avoir eu besoin de lui parler, il avait eu cet instinct plus fort que tout qu’il était censé passer sa vie avec elle, qu’elle était celle qu’il lui fallait, la seule à pouvoir le comprendre et qui ne le jugerait jamais. Il n’avait bien sûr jamais osé lui parler, non, il avait préféré la suivre de loin et en apprendre le plus possible sur elle en cachette. Alors forcément, quand il avait appris qu’ils allaient désormais habiter ensemble, il s’était tout de suite montré plus compréhensible au désir de bonheur conjugal de sa mère.

Cela faisait désormais deux petites semaines que les vacances avaient débuté et Tate était assez fier des progrès qu’il avait accompli. Jude s’était montré méfiante, et elle l’était toujours, mais elle n’avait pas encore l’air de le détester et c’était déjà un accomplissement en soi. Ce matin là il était descendu pour le petit déjeuner avant elle, parce qu’il adorait la voir arriver dans la pièce et jeter un regard de mépris profond à son père. Leur relation l’amusait, et il la comprenait tellement qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier le spectacle tous les matins. Il adorait la voir arriver dans la pièce en pyjama, ses cheveux défaits et emmêlés et l’air grognon. C’était presque comme ça qu’il la préférait. Tate ne l’avait pas quitté des yeux depuis qu’elle était entrée dans la cuisine aussi il n’eut pas besoin de relever les yeux vers elle quand elle prit la parole. Il ne put réprimer un petit sourire et lança un regard mesquin à sa mère. Elle était moldue et elle ne devait pas apprécier l’insolence de Jude. Tate lui, au contraire, avait envie de l’encourager. Il aimait la façon dont elle était honnête, pour une fois, il avait l’impression d’avoir trouvé quelqu’un qui lui ressemblait vraiment et c’était la chose la plus précieuse au monde à ses yeux. Un sourire toujours amusé au coin des lèvres, Tate se tourna ensuite vers son beau-père, appréciant la colère qu’il pouvait lire sur son visage. Il ne savait pas pourquoi, mais ce genre de drame familial avait toujours eu tendance à l’amuser, et c’était encore meilleur aujourd’hui. De toute évidence Jude n’aimait pas son père, alors il aimait bien le voir mécontent, ça devait faire plaisir à la jeune femme. Elle finit par faire demi-tour et Tate se leva aussitôt de sa chaise, arrêtant son beau-père en l’attrapant fermement par le bras pour le forcer à rester dans la cuisine. « Je vais m’occuper d’elle. Elle n’a pas envie de vous voir. » Il s’était forcé à prendre un ton compatissant mais il pouvait voir que son beau-père était tout sauf ravi. Tant pis, il aurait l’occasion de monter dans son estime une autre fois, tant qu’il ne l’empêchait pas de voir Jude, tout allait bien. Il se précipita hors de la cuisine et prit un léger raccourci pour arriver juste devant elle. La jeune femme se heurta à lui et cela fit naitre un nouveau sourire amusé sur les lèvres du jeune blond.

Il la dévisagea des pieds à la tête, profitant de la vue qui s’offrait désormais à lui. Il ne savait pas ce que Jude lui avait fait exactement mais il avait l’impression qu’elle l’avait tout bonnement ensorcelé. « C’est vraiment un connard ton père. » Déclara-t-il doucement sans prendre la peine de lui répondre ou de se décaler pour lui permettre de remonter jusque dans sa chambre. Il avait détesté son beau-père dès l’instant où il avait posé les yeux sur lui, dès l’instant où il avait compris qu’il était incapable de rendre Jude heureuse. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour voir qu’elle s’automutilait et pourtant, son beau-père semblait incapable de s’en rendre compte. Ça le rendait malade. Il attrapa doucement le poignet de la jeune femme, celui où il avait appliqué un bandage quelques jours auparavant. Il laissa son pouce le caresser tranquillement avant de venir le porter à ses lèvres. Il y déposa un baiser, comme si ça avait une quelconque chance de la faire guérir un peu plus vite, avant de relever les yeux vers elle. « Il n’est même pas capable de prendre soin de toi. » Lâcha-t-il doucement d’un ton plein de dédain avant de retrouver une expression plus douce. « Moi je pourrais. Je ne laisserais rien de mal t’arriver. » Souffla-t-il quasiment, un petit sourire triste aux lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Both of you kind of make me want to kill myself || Tate Empty
MessageSujet: Re: Both of you kind of make me want to kill myself || Tate   Both of you kind of make me want to kill myself || Tate EmptyMar 29 Jan - 20:17

Le divorce de ses parents ne l’avait pas réellement ravie. Elle les avait souvent vus se disputer lors de ses retours pour les vacances, mais elle ne s’était pourtant jamais dit qu’ils pourraient se séparer en brisant ainsi, le peu de repère qu’elle avait réussi à construire au cours de ses 17 années de vie… Elle les détestait d’avoir réduit en miette le peu de normalité qu’elle avait jamais eu. Elle s’était toujours trouvée étrange, comme différente des autres, avec un regard sur le monde qui n’appartenait qu’à elle, mais sa famille avait toujours été normale, même si ses parents venaient de maisons opposées à Poudlard, elle avait toujours eu deux parents qui avaient eu l’air de s’aimer au moins durant son enfance, et qui avaient toujours su être autour d’elle, et la rassurer lorsqu’elle n’allait pas bien. Mais maintenant, elle n’avait plus rien de normal, et elle n’avait plus ses parents pour la rassurer. Certes son père avait assuré le rôle que sa mère lui avait confié quelques mois auparavant, mais cela semblait presque l’ennuyer, encore davantage depuis qu’il s’était remarié avec la moldue avec qui elle vivait maintenant. La jeune Serpentard avait commencé à se mutiler lorsqu’elle s’était retrouvée face à solitude. Plus personne ne coptait suffisamment dans sa vie pour qu’elle prenne la peine de continuer à vivre, et si elle n’avait jamais eu le cran de mettre définitivement fin à ses jours, elle s’y essayait en passant la lame sur les veines de ses avants bras, et dans le fond, ça lui permettait de se conforter dans une chose. Elle était définitivement seule dans cette vie, la preuve en était que même son père, qui était pourtant la personne qui la logeait et avec qui elle vivait n’avait jamais remarqué les traits, un peu trop irrégulier sur ses avants bras. Il était bien trop occuper à faire des crêpes avec celle qu’il avait épouser pour s’occuper de sa fille et réaliser qu’elle se faisait du mal, presque chaque soir…

En soit, l’arrivée de la nouvelle femme de son père n’avait rien changé à leur rapport. Elle ne lui avait donné que des nouvelles raisons de l’emmerder et de nouveaux arguments pour causer son agacement. Mais quelque chose était arrivé en même temps que cette moldue, un autre élève de Poudlard, que son père semblait vouloir qu’elle considère comme son frère. La première rencontre avec Tate n’avait pas été des plus classiques, et il avait même tendance à la mettre franchement mal à l’aise. Peut-être parce qu’il avait quelque chose de mille fois plus sincère que les personnes qu’elle avait pu connaître jusque là, et la sincérité avait quelque chose d’effrayant, mais ce n’était pas que ça. Elle savait qu’il y avait autre chose, et que cela passait sans doute par le fait qu’il semblait connaître toute sa vie, sans même qu’ils n’aient jamais vraiment discuté auparavant. Il avait cette espèce de don d’ubiquité que les réalisateurs donnaient parfois aux psychopathes dans les séries américaines… C’était quelque chose de plutôt flippant, et elle espérait simplement qu’il ne se mettrait pas à la suivre partout dans Poudlard. Ce n’était pas déplaisant d’avoir quelqu’un qui semblait lui porter de l’intérêt, mais chez Tate, se préoccuper des gens semblait presque tourner à l’obsession. Pourtant, elle n’avait absolument aucune raison de se montrer hostile avec lui, après tout, dans le fond, ils étaient dans le même panier, ils étaient forcés de vivre ensemble à cause du bonheur conjugale de leurs parents, alors peut-être valait il mieux s’efforcer de s’entendre l’un avec l’autre… Mais la façon dont il avait tendrement bander ses blessures quelque jour auparavant l’avait troublé, et n’avait fait que renforcer cette espèce de malaise dans lequel il la plongeait lorsqu’il se montrait un peu trop attentionné. Quittant la salle à manger dont la vue ne lui avait pas réellement donné le sourire que l’on peut espérer croiser sur le visage d’une fille dont les parents ont préparé des crêpes, un matin de vacances, alors qu’elle vit à l’école le reste de l’année, elle entendit le jeune poufsouffle dire à son père : « Je vais m’occuper d’elle. Elle n’a pas envie de vous voir. » Au moins, Tate avait compris ce que son père ne semblait toujours pas avoir saisi après plusieurs mois de vie sans la mère de la jeune femme : elle n’avait aucune envie de voir son père, et elle le détestait d’ailleurs au plus haut point. Après tout, s’était forcément sa faute si ils n’étaient plus une famille, c’était bien lui qui avait quelqu’un à l’heure d’aujourd’hui, alors que sa mère était toujours célibataire…. Ou plutôt enchainait les conquêtes, même si elle l’ignorait.

Tate ne tarda pas à la rejoindre dans le couloir, et elle se heurta à lui, sans s’attendre à ce qu’il ne la double réellement… « C’est vraiment un connard ton père. » Ce garçon avait définitivement un franc parlé surprenant, et surtout semblait définitivement doué pour comprendre les choses plus rapidement que la moyenne des gens qu’elle avait pu rencontrer dans sa vie… « Ca tu l’as dis. Désolé qu’il ait choisi ta mère. J’imagine que je devrais être la seule à subir ça… » Bien sûr qu’elle devait être la seule à le subir, parce que personne ne le méritait, et qu’elle était seule, comme toujours. Elle avait gardé les yeux baisers, mes ses grands yeux vinrent chercher ceux du jeune blond en sentant la main du poufsouffle saisir doucement, son poignet, comme par peur de lui faire mal. Elle ne pu s’empêcher d’être gênée et de se basculer sur ses jambes, comme pour avoir l’air détendue. Tate allait très certainement s’en rendre compte, mais ses caresses, et son baiser sur son poignet avait quelque chose de trop tendre pour être normal, et elle n’avait aucune envie de le rendre anormal, après tout, c’était elle qui était anormale. Probablement pas lui… Même si il était… particulier.[colr=teal] « Il n’est même pas capable de prendre soin de toi. »[/color]L’expression qu’afficha le visage de Tate montrait bien qu’il n’appréciait guère son père, elle ne pouvait pas lui en vouloir. « J’ai pas besoin de lui. Je le déteste. » Dit elle en haussant les épaules. Son ton était froid, presque vide de tout sentiment. « Moi je pourrais. Je ne laisserais rien de mal t’arriver. » Elle releva doucement les yeux vers lui, surprise. Elle ne s’était pas attendue à une telle chose et ce malgré la tendresse dont il savait faire preuve avec elle. « Tu ne sais pas ce que tu dis… Je suis pas quelqu’un dont il faut s’occuper. Tout le monde me trouve bizarre. Je les déteste tous… Ne t’embête pas avec moi Tate… » Elle le bouscula gentiment, et commença à monter, pour rejoindre sa chambre, s’y laissant tomber sur le sol, en tendant la main vers sa table de chevet pour y attraper une lame.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Both of you kind of make me want to kill myself || Tate Empty
MessageSujet: Re: Both of you kind of make me want to kill myself || Tate   Both of you kind of make me want to kill myself || Tate Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Both of you kind of make me want to kill myself || Tate
Page 1 sur 1
unbreakable vow :: Les habitations :: Londres