AIG ▬ This belongs to you, and always will

À sucer son pouce jusqu'à ses 10 ans + Doit boire une potion pour empêcher les cauchemarde de la réveiller la nuit + Est souvent comparée à sa sœur aînée + Aurait voulu naître garçon + Pratique du quiddicht, contre l'avis de ses parents + Se sent inférieur en la présence de Daphnée + Supporte mal la présence féminine sauf celle de sa meilleure amie + À toujours eu peur que son père devienne un mangemort.

« Relève la tête, Astoria. » Tu hoches la tête, sans adresser un regard à ta mère, tu as trop l'habitude de ce genre de mondanité. Tu n'as que huit ans mais tu sais que tu fais déjà partie de la haute société sorcière du Royaume-Unis. Ton nom est Greengrass et tu le sais. Sang-pur depuis des générations, tu es l'une des dernières héritières de cette famille et bordel, c'est vrai que tu en es pas mal fière. Tu es née dans ce beau pays qu'on appelle l'Ecosse, ta mère est femme au foyer et organise la quasi-totalité des événements mondains de ce pays, ton père travaille au ministère de Londres et est souvent en déplacement. C'est sans doute ce qui a sauvé la vie de tes parents pendant la première guerre. Pour cause, le seigneur des ténèbres n'a jamais eu le temps de poser la marque sur son bras, il a toujours laissé ta famille tranquille tant qu'elle donnait des informations fiables sur le ministère, si bien que lorsque le règne de Voldemort s'arrêta, la situation de ton père fut si ambigue que personne ne s'en soucia réellement et votre famille reprit le cours normal de sa vie. Assises à table, au côté de ta mère, tu patientes, t'essayes de tuer le temps comme tu peux, tu passes tes doigts entre tes cheveux, tu le fais pas exprès, mais tu défais ta coiffure. Sans t'en rendre compte, tu tires sur ta robe, t'aimes pas que ça t'arrive aux genoux, tu te sens nus, tu serais mieux en pantalon moldu ou même en robe de sorcière mais tu dis rien. Ta mère s'en aperçoit, elle te lance un regard de reproche.
« - Astoria. » Tu reposes tes mains sur la table, l'air grognon. « - Je peux me changer, mère ? Je ne supporte pas cette robe.», pour éviter que les autres ne se tournent vers nous, elle hoche la tête négativement. Tu grognes une seconde fois, tu sais que ta mère te reprendra quand tu rentreras chez toi, mais tu t'en fiches, t'es pas une princesse, tu as huit ans et tout ce qui t'intéresse c'est de sauter dans la boue. « - Si tu te comportais comme Daphnée, je n'aurais rien à te reprocher. » Elle lance un regard bienveillant à ta soeur et bordel, t'en serais presque écœurée.

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Le Choixpeau posé sur ta tête te couvre les yeux, il réfléchit quelques secondes mais tu sais bien que ta maison est serpentard, malgré ton côté rebelle-suicidaire avec ta mère, tu sais que tu as toutes les qualités pour rentrer dans cette maison, qui a, un jour appartenu à tes parents et à ta soeur. Tu repenses à tout ce qu'on t'as dit sur les moldus, les autres de ta maison appellent ça des sang-de-bourbes, toi t'as pas vraiment d'avis, t'es plus une suiveuse, ton père t'as toujours dit qu'il fallait des faibles dans la société, et si c'était eux, tu ne vois pas l'inconvénient de les martyrisé un bon coup.
Hypocrite dans l'âme, tu te met facilement les autres dans la poche, t'arrive même à faire croire que tu supportes les autres filles de ta chambre. Tu refoules tous les sentiments et l'amour te donne envide mourir, t'as 13 ans et tu ne crois pas à ces conneries, c'est qu'un jeu pour toi, le seul moyen d'éviter les problèmes c'est d'anticiper. Ta soeur a deux ans de plus que toi, mais les profs te comparent toujours avec elle, tu as finis par t'y habituer, c'est vrai. Parce que de vous deux, tu as compris que c'était toi la faible et t'assumes complètement. T'enchaînes les mauvais notes en théorie ? Tant pis. Fais ce que tu veux, on improvisera par la suite. Les professeurs disent que tu pourrais avoir de l'avenir, si tu te calmais, tu as beau dire que ce n'est pas de ta faute, que c'est ta meilleure amie qui t'entraîne dans ses conneries, bordel, t'es bien contente qu'elle soit là.

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Les cris, les larmes, les hurlements, les moldus, les sorciers, les pleures, les bruits de pieds. Tu replis tes genoux sur toi-même, tu poses tes mains sur tes oreilles pour ne rien entendre, ta soeur ta lance un regard de reproche, elle hurle quelque chose, mais tu ne l'entends pas, elle te disait sûrement de reprendre, que tu ne devais pas te laisser aller, tu le sais mais tu n'y arrives pas. Les mangemorts encapuchonnés passent devant ta tente, le match de quiddicht qui s'était si bien terminer, finit en grand bordel. Ils finissent par disparaître mais les cris résonnent encore plus dans ta tête, tu lèves les yeux et tu aperçois la marque des ténèbres.
En sueur, tu te réveilles. Tu sais que tu as poussée un cri parce que ton père arrive, potion à la main. Il caresse tes doigts et te rassure, ton père dit que le seigneur des ténèbres n'est jamais mort et qu'il reviendra. Depuis l'été dernier, depuis que la marque des Ténèbres est apparue dans le ciel, t'as jamais eu aussi peur pour ta famille. Ton père te fait boire, tu pensais qu'avec sa rare présence à la maison, tu ne serais pas obligée de la boire, que le savoir à la maison te rassurerait. Mais tu te trompais. Bordel, t'es obligée de boire pour éviter les cauchemars.