| Sujet: vultures turning around and around and around. Sam 16 Nov - 22:08 | |
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AVATAR + TAISSA FARMIGA - CRÉDIT + TUMBLR
charlie alicia cambell ❝ “I'm not afraid of death; I just don't want to be there when it happens.” ❞
✣ NOM : Cambell ✣ PRÉNOM : Charlie Alicia ✣ ÂGE : 20 ans ✣ LIEU DE NAISSANCE : Paris, France ✣ MAISON À POUDLARD : Autrefois à Serpentard ✣ MÉTIER : vendeuse/herboriste dans une vieille boutique sur le chemin de traverse. ✣ BAGUETTE : 33,33 centimètres, bois de sycomore & crin de sombral. ✣ SANG : pur ✣ PATRONUS : un vautour ✣ ÉPOUVANTARD : Un miroir la reflétant, mais elle ne contrôle pas son reflet. ✣ PARTICULARITES : Occlumente ; on ne peut pénétrer ses pensées. Ce fut des cours pris avec dure labeur grâce à son père. Si elle a encore des lacunes à stopper les plus puissants, elle maîtrise cette capacité depuis 3 ans complets maintenant. ✣ SITUATION AMOUREUSE : célibataire et fuit tout contact qui puisse l’affaiblir ✣ CARACTÈRE : méfiance, craintive, observatrice, maligne, fidèle, réfléchie, solitaire, cassante, sincère, froide, fragile, susceptible, généreuse, intuitive, imprévisible, impulsive. ✣ GROUPE : 'sorcier' ✣ AVATAR : Taissa Farmiga remembrallElle est secrètement passionnée par les dragons; elle rêve d'ailleurs d'en posséder un. A Poudlard, elle était très douée en sortilèges et en potion, chance qui lui a permis de trouver un travail après un entretient d'embauche bancal et surtout, très pistonné. Elle fume 10 à 20 cigarettes longues 'Dunhill' par jour, qu'une vieille moldue lui procure tous les mois sous forme de cartouches en échange 'd'un remède efficace contre les rhumatismes'. Elle lit tous les jours la Gazette du sorcier et le Guardian des moldus, très à cheval sur les dernières actualités. Elle n'a pas de domicile fixe, préférant squatter les maisons abandonnées ou celles laissées quelques jours pour cause de voyage des propriétaires; elle vit depuis trois mois dans le loft d'un moldu, près de la gare, en attendant son retour (bien entendu, il n'est pas au courant, mais ne nous arrêtons pas sur les détails, les voisins pensent qu'elle est "sa nièce qui garde la maison".). Son véritable nom est Viola Devin Foxx, elle a changé d'identité en s'enfuyant de Poudlard. . riddle's diaryElle se raidit. Cet homme, elle l’avait déjà vu, le connaissait. Sa salive passa difficilement sa gorge, son journal remonta doucement devant ses yeux. Sa cigarette inachevée tomba à terre, dans un silence oppressant, presque au ralenti. Elle se cachait derrière un morceau de papier, jambe croisées, espérant lui échapper. Devant elle, des lignes d’informations se succédaient sans qu’elle n’arrive à en lire un mot ; toutes les lettres se mélangeaient, elle avait chaud. Sa tête commençait à tourner. Elle manquait d’air. Elle ressentait, à ce moment précis, le vent léger qui lui caressait le visage, l’acidité de sa salive, entendait les boules de pétanques cogner violemment l’une contre l’autre, le battement des ailes d’un oiseau qui volait non loin, ressentait les rayons du soleil sur sa peau. Le souffle coupé, elle se risqua à regarder au-dessus du quotidien ‘Guardian’. Il était toujours là. Elle ferma les yeux, se dissimula de nouveau. Il fallait qu’elle reprenne son calme. Qu’elle réfléchisse. Qu’elle trouve une issue. - 28/04/75:
Ils avaient d’abord espéré un petit garçon, pour continuer à tracer leur lignée, pour qu’ils aient un héritier. Ils l’avaient eu, trois ans plus tôt. Et à aujourd’hui, ils ne comptaient que sur une fille ; leurs caprices étaient toujours respectés. La famille Foxx était de tout ce qu’il y a de plus banal, du moins en apparence. Un homme d’affaire très riche, travaillant en tant que représentant d’une partie du ministère, une femme très noble, toujours bien habillée, parfaitement maquillée et coiffée, très bonne hôte restant à la maison pour s’occuper de son fils adoré – fut architecte de renommée, et un petit garçon aux cheveux de jais, capricieux et au sourire d’ange, prometteur dans le domaine de la manipulation. Oui, tout paraissait, en somme, tout à fait normal. Mais il suffisait d’observer d’un peu plus près pour se rendre compte que la vaisselle se faisait sans aucune aide, ou que les plats apparaissaient tout seul sur la table à manger. Aucune panique si le bambin perdait sa sucette, il suffisait d’un tour de bâton pour qu’elle arrive droit dans sa petite bouche. Eh oui, les Foxx étaient des sorciers, et pas de n’importe qu’elle souche, eux étaient des sorciers au sang dit ‘pur’, au sang non souillé, de qualité, à celui qui n’appartient qu’aux sorciers. Et ce jour-là, tout aurait été normale si madame Foxx et ses yeux d’un doré captivant ne s’était pas mise à hurler, de douleur comme de joie. L’enfant qu’elle tenait depuis neuf mois dans son corps allait s’évader, prendre son envol pour une nouvelle vie. La gamine naquit ainsi, à l’hôpital, entourée d’une famille de sorciers ‘purs’ innombrables, tous heureux de voir une nouvelle venue dans leur grade. ▬ ‘Elle sera une grande sorcière’, disait l’arrière-grand-mère en berçant le bébé. ‘On le voit dans ses petits yeux fermés !’ ▬ ‘Arrêtez de dire n’importe quoi, grand-mère, nulle ne pourra jamais vous surpasser’, répondait le nouveau père, plus qu’heureux. Il reprit la gamine dans ses bras. ▬ ‘Oôôh c’est bien à la nouvelle génération de reprendre le flambeau’, dit la vieille dame en faisant un geste de la main, flattée. ‘Elle sera une grande partisane, je la vois suivre le Lord comme nous l’avons tous fait, le servir et qui sait, peut-être en tombera-t-il amoureux !’ La vieille dame gloussa en même temps que son petit-fils, très peu convaincu. On lui promettait une grande vie, à cette gamine qui ne savait même pas encore ouvrir les yeux. On lui avait promis un futur glorieux, de rêve. D’autres la voyaient main droite de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, d’autres encore plus grande tueuse de tous les temps. Il en fut de même lors de la première naissance de la famille, le gamin étant promis à être le préféré du Lord, ou ce genre de chose, courageux et téméraire, qui tuerait pour la pureté de son lignage. Monsieur Foxx grinça des dents ; ses enfants devraient devenir grands pour l’honneur de la famille, des personnes respectables et respectées dans le domaine de la magie sombre. Ce n’était plus une question de choix, mais belle et bien de destinée.
- 13/12/82 - 7 ans:
]La gamine avait alors 7 ans, déjà, et son frère 10. Les enfants étaient sages, quoi que leurs pouvoirs se fussent à tout deux révélés depuis longtemps, et ils aimaient les montrer et se faire admirer, lors des repas de famille, pour obtenir des compliments, des fleurs, se faire aimer, câliner, chouailler. Les deux étaient, en fait, totalement incontrôlables, et leurs caprices terriblement agaçants. Mais ça mis à part, les enfants étaient deux perles rares, qui s’entendaient relativement bien, et qui surtout, entretenaient pour leurs parents une admiration de taille. Mais les problèmes de monsieur Foxx étaient déjà bien ailleurs. Un an maintenant que le lord noir avait disparu et que lui et sa petite famille étaient en cavale, sans bien même que les enfants en soient réellement conscients, quoi qu’il les sous-estimait plus qu’il ne le fallait. Eux se cachaient dans les escaliers lorsque leur père avait une conversation privée au travers des cheminées, et comprenaient bien qu’ils ne devaient pas se faire remarquer. Cela faisait d’ailleurs presque huit mois qu’ils n’avaient pas vu leur mère, partie en voyage pour se protéger, pour régler des affaires importantes en France, leur avait dit leur père. Les deux enfants recevaient tout de même régulièrement de ses nouvelles via des lettres écrites avec amour, mais elle leur manquait. Ce jour-là cependant, ils entendirent leur père parler dans le salon ; aussi descendirent-ils se cacher dans l’escalier pour écouter. ▬ Je ne sais pas, Narcissa, disait-il, le visage enfoui dans ses mains. Il n’avait jamais eu l’air aussi fatigué, avec des cernes noirs qui lui tiraient le visage et une peau tombante, une expression de tristesse dans le regard et une vieille couverture pour lui tenir chaud. Les enfants sont conscients que le père noël n’existe pas. ▬ ‘Tu n’as qu’à leur acheter deux peluches et leur dire que ça vient d’Astrid, comme pour les lettres. Ils seront contents’. Viola était vive d’esprit, assez pour comprendre le sous-entendu de cette phrase destructrice. Sans vouloir en entendre plus, ni même se montrer discrète, elle se leva et retourna, et attendit d’être arrivée dans sa chambre pour pleurer. Elle n’avait pas été affectée par le fait que le père noël ne soit qu’un mythe – et ce malgré son jeune âge. Elle était restée de marbre avec un simple sourire, un « d’accord » et elle était retournée jouer à la poupée, rien de bien intéressant. Ça n’avait même pas marqué la rupture avec le monde naïf de l’enfant qui croit à tout ce qu’on lui dit, non. La rupture venait de se faire, 5 mois après la triste nouvelle du père noël. Sa mère n’enverrait jamais de cadeau, ce noël. Sa mère ne lui avait jamais réellement envoyé de lettre. Non pas parce qu’elle ne le voulait pas, mais bien parce qu’elle n’était plus de ce monde. Son frère la rejoint et elle pleura dans ses bras, le temps de plusieurs heures. Lui, ne pleurait pas. Peut-être s’en était-il douté avant, peut-être même le savait-ils. Les deux n’en parlèrent plus jamais. De même qu’Astrid fut détruite de leurs conversations à partir de ce jour. Ils ne lisaient plus les lettres que son père s’amusait à leur montrer, disant que leur mère leur envoyait, aussi finit-il par arrêter, se doutant que ses enfants avaient compris la supercherie.
- 03/09/86 - 11 ans:
Le Poudlard Express était bien décevant par rapport à ce qu’elle s’était imaginé. Elle l’avait pourtant déjà vu, les deux années précédentes, en accompagnant son frère, et pourtant, la déception était toujours de taille ; elle qui s’était imaginée une sorte de TGV futuriste d’un acier noir écaillé et aux phares bleus, semblable à un dragon, la demoiselle aurait presque pu cracher devant l’infecte wagon rouge fumant qui menaçait de s’écrouler sous le poids d’autant d’élèves. Elle était allée jusqu’à passer sa main sur la banquette avant de s’asseoir, parce qu’elle était bien trop poussiéreuse pour sa toute nouvelle jupe que son père lui avait achetée quelques jours plus tôt. Plongée dans un bouquin passionnant sur des termes qu’elle ne comprenait même pas – légilimentie – elle s’oublia à regarder le paysage qui défilait en direction de sa nouvelle vie. Elle sursauta lorsqu’une jeune fille toqua à la porte et s’adressa à elle d’une voix toute timide ; ▬ Il reste de la place ici ? ▬ Non, tu vois bien que c’est complet, avait répondu Viola, tranchante. Elle examina le compartiment, vide, soupira en posa son bouquin à côté d’elle et finit par sourire à la demoiselle. Je rigole, tu peux venir. Je commençais tout juste à m’ennuyer. Les deux jeunes filles s’entendirent particulièrement bien, rigolant beaucoup et oubliant de se changer avant d’arriver à Poudlard, ou Mcgonagall leur accorda quelques minutes pour le faire dans un vieux placard à balai répugnant du château. Sans surprise, elle fut envoyée à Serpentard avant même que le choixpeau n’eut été posé sur sa tête, et c’est avec un sale sourire carnassier qu’elle alla s’installer à la table qui serait la sienne durant toute sa scolarité. La jeune fille fut dirigée vers la même maison, aussi devinrent-elles rapidement un duo inséparable au sein de l’école. Mais le soir même de cette répartition, elles n’étaient pas encore assez proche pour que la petite Viola sorte de son dortoir, influencée et accompagnée par son frère qui devait absolument lui montrer quelque chose. Les deux adolescents se faufilèrent dans Poudlard sans aucune difficulté – heureusement, son frère était là pour la guider – et ce dernier l’emmena dans une pièce qui ressemblait à une bibliothèque. Il attrapa un bouquin bien précis et le posa sur une table ou la petite alla lire avec lui, écoutant son breuvage de paroles. Elles étaient nombreuses, mais toutes marquèrent Viola ; cela concernait sa mère. Ici, elle apprit que son père avait vendu le nom de certains de ses confrères mangemorts pour pouvoir survivre, et accorder à ses enfants une vie potable. Elle apprit également que sa mère fut tuée par un Auror lambda, mort également durant la même bataille, alors qu’elle rentrait chez elle les rejoindre. Cette soirée la marqua pour deux choses ; ici elle comprit que la guerre ne menait qu’à la mort, et que son père était un homme bien. Aussi, elle fit perdre 50 points à sa maison, de même que son frère, alors que le sablier était encore à 0. Deux traumatismes qui la conduisirent à devenir préfète de sa maison, cinq ans plus tard.
- 31/08/91 - 16 ans:
▬ ‘Je ne suis pas une meurtrière !’ s’écria-t-elle à plein poumons en tapant violemment la porte de bois à côté d’elle, créant un grand écho dans la maison froide. Que le lord noir tue sans retenue n’était pas de son ressort. Elle voyait son père reprendre ses habits de Mangemort et prêter de nouveau allégeance au prince des ténèbres, plus par une peur incontrôlable que par un réel respect qui se serait installé entre eux, et son cœur s’était serré à la simple idée de savoir que sa famille était destinée à tuer des innocents, sous simple prétexte qu’ils n’étaient pas passés du côté ‘obscur de la force’. Elle sentait des larmes chaudes qui réchauffaient ses yeux et se refusaient à se laisser glisser sur ses joues. Pourtant, elle ne ressentait que du dégoût envers son père, une sensation que ses yeux exprimaient au travers d’un regard meurtrier, d’une mâchoire serrée, de non-dits cachés. ▬ ‘Tu en seras une, Viola, pour la gloire de notre famille !’ répondit son père, sur le même ton désapprobateur, violent et sans retenue. Elle serra les poings sans même s’en rendre compte. Elle voulait lui cracher à la gueule qu’il n’était qu’un con, qu’un aveugle, qu’un vieux rat peureux, mais elle se retint. Malgré la colère qui bouillonnait en elle, malgré la rage qu’elle ressentait vis-à-vis de cet homme, malgré son désaccord total avec des paroles aussi idiotes, il restait son père et elle lui devait du respect, comme elle lui en avait toujours accordé. Il faut bien dire que cet homme en imposait ; avec sa carrure d’apollon moderne, sa barbe des trois jours, son regard sombre et pourtant si perçant, son cynisme en toute situation, son costume d’homme d’affaire... Elle l’admirait, c’était un fait, mais elle ne pouvait le suivre dans cette voie, elle s’y refusait. Elle jeta un coup d’œil, un appel à l’aide en direction de son frère, assis tranquillement dans un fauteuil à les écouter, jambes croisées, cigarette à la main. Il était d’un calme impressionnant et se contenta de lever les sourcils en croisant le regard de sa sœur. Ce garçon ne servait à rien ! - ‘Tu oublies comment maman est morte.’, lâcha-t-elle d’un air dédaigneux. Viola sortit en trombe de la pièce, claquant derrière elle la porte de toute ses forces et grimpa les marches de marbres quatre par quatre, n’ayant rien à rajouter. Elle s’enferma dans sa chambre à l’aide d’un sortilège bateau appris bien des années auparavant, cogna violemment dans sa valise en préparation et se laissa tomber sur son lit, laissant s’évacuer toutes ces émotions qui lui avaient bouffé ses ressources vitales au travers de larmes chaudes et salées. Le seigneur des ténèbres n’était pourtant pas encore de retour ; il n’y avait que ce Potter pour déblatérer des idioties plus grosses que lui à son sujet. Une fois il était sur la tête de Quirell, une autre il l’avait rencontré dans la chambre des secrets. Toutes ces histoires attisaient le sourire de Viola, ainsi que ses railleries cyniques. Étrangement, son père avait choisi de croire ce gamin à la cicatrice ; peut-être parce qu’il ne lui restait rien d’autre en quoi croire que le retour de son prince noir, et que chaque parole de l’enfant le rapprochaient un peu plus de cette hypothèse. Elle l’aurait cru fou si son frère n’avait pas suivi le maître de la famille dans cette voie ; les deux avaient choisi de reprendre les masques de la mort pour fouiller les terres à la recherche d’une quelconque trace – pitoyables. Mais c’en était tout aussi inquiétant ; le lord Foxx voulait que Viola les suive, qu’elle admire un mage noir mort et qu’elle continue dans le chemin qu’il leur avait tracé, à savoir, exterminer tous ceux qui n’avaient pas le même point de vue que lui. Elle n’aimait pas les sang-de-bourbes, du moins les estimait-elle plus bas qu’elle dans la hiérarchie magique, mais de là à désirer leur mort, c’en était trop. Contrairement à son père, ou à son frère, elle ne voulait pas oublier qu’avant d’être une sorcière, elle était de nature humaine ; autant que les moldus. Vivre avec eux n’était pas un fardeau, ni une contrainte, c’était à aujourd’hui instauré dans les mœurs. Non, décidément, pour rien au monde, elle ne suivrait sa famille dans le cheminement de la destruction. Tout finit par se faire noir autour d’elle, ses yeux devenus trop lourds pour rester ouverts.
[U.C] - informations sur le joueur:
✣ PSEUDO : locknesslaw ✣ ÂGE : 20 ans ✣ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Un certain Alexis m'en a gentiment parlé... ✣ VOS SÉRIES : Américan Horror Story, Game of Thrones, The Walking Dead. ✣ UN DERNIER MOT ? J'aime les cookies mous. Aussi la fiche est à finir pour bientôt ! :D
Dernière édition par Charlie A. Cambell le Dim 17 Nov - 23:36, édité 18 fois |
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