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 Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]

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MessageSujet: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptySam 15 Fév - 16:20

Octavus & Hermione
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Il était là, il était toujours là. C'était comme si sa présence ne quittait jamais mon esprit, comme s'il n'était jamais parti. Je sentais son regard sombre posé dans mon dos, sa longue robe flottant derrière moi. Il me rendait nerveuse, je voulais l'impressionner mais j'en étais incapable. J'essayais de toutes mes forces de rester calme, de faire le tri dans mes pensées pour les préserver. Et lorsque j'entendis le son de sa voix, je ne pus empêcher un long frisson de me parcourir toute entière.

«- Hermione, réveilles-toi ! »


Je sursautais en me réveillant brusquement. Harry était penché vers moi, sa main posée sur mon épaule. Je le regardais quelques instant, hébétée. La salle sombre aux pierres froides s'était effacée pour laisser place à la chaleureuse salle commune des Gryffondors. Malgré l'heure tardive, beaucoup d'élèves s'y trouvaient encore. J'étais toujours assise sur un des fauteuils près du feu, l'un de mes préférés, mes mains poséest en oreiller sur un énorme volume des plantes magiques et leurs effets curatifs. Je m'étais endormie. Ça n'était vraiment pas mon genre, mais entre les cours en cette année de B.U.S.E, les leçons particulières avec les membres de l'Armée de Dumbledore mais aussi mon apprentissage de l'occlumancie qui était éreintant, j'avais besoin de sommeil, tout simplement. Je passais une main sur mon visage comme pour y chasser les dernières traces de ma sieste et essayais de reprendre le fil de la conversation. Mais mes deux meilleurs amis ne conversaient plus du tout. Ils m'attendaient tout deux, debout devant moi, leur sac sur leurs épaules. Ron fronça les sourcils et il me fallut encore un instant pour comprendre. Dans un nouveau sursaut, je me relevais et les pressais contre le portrait de la Grosse Dame en attrapant mon sac au passage. L'heure avancée de la nuit m'indiquait seulement une chose : le cours d'Astronomie allait commencer.

«- Oh non ! Dépêchez vous ou l'on va être en retard pour le cours ! »

Mes amis roulèrent des yeux en poussant le portrait. J'allais les mettre en retard et c'est moi qui leur faisait la morale. Les cours d'Astronomie étaient dispensés dans la tour d'Astronomie, la plus haute du château, tard dans la nuit pour qu'on puisse y voir les étoiles. Jusqu'à maintenant, c'était le professeur Sinistra qui s'occupait de cette matière. Bien que ces leçons étaient intéressantes, la venue d'un nouveau professeur avait donné un tout nouvel attrait à cette matière. Le professeur McKenna était réellement jeune, c'était un homme intelligent au charisme certain. Lorsqu'enfin nous atteignîmes le sommet de la tour, le souffle court et les joues rosies sous le coup de l'effort, tout le monde était déjà là. La salle était déjà occupée par les élèves, le premiers rangs tous remplis et bien sûr, une multitude de fille s'étaient assurées d'être bien en vu pour tenter de plaire au professeur. Son charme agissait sur les jeunes élèves, mais les sorciers l'appréciaient beaucoup également. McKenna faisait l'unanimité, il avait remonté le moral des troupes ce qui n'était pas une mince affaire après le passage d'Ombrage.

A la fin du cours, il distribua les devoirs rendus la semaine précédente. J'attrapais ma copie rapidement, comme pour la cacher aux autres. 95/100. J'en rougissais. Je ne parvenais même plus à écouter ce qu'il disait. Il fallait à tout prix que je rattrape cela, il était hors de question de me contenter d'une note si basse, pas pour cette année de B.U.S.E ! Je ne pouvais n'en vouloir qu'à moi, j'avais passé la semaine à essayer de fermer mon esprit, ou du moins à ne plus rien ressentir en la présence du professeur de potions, si bien que je n'avais pas passé assez de temps sur ce devoir. Lorsque les autres autour de moi finirent par se relever après avoir rangé leurs affaires, je soufflais à mes amis que je les rejoindrais plus tard ou que l'on se verrait demain, ce qui était plus probable en les voyant bailler de bon cœur. Moi aussi j'aimais beaucoup le nouveau professeur et j'avais honte du devoir que je lui avais rendu. Je m'approchais de son bureau, la mine sinistre, ne parvenant absolument pas à faire disparaître les rougeurs de mon visage. Peu assurée, j'attendais que les dernières filles, les groupies du jeune homme, sortent de la classe pour l'interpeller.

«- Professeur je... je peux vous parler un instant ? »




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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptySam 15 Fév - 18:39


Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister





Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Tu étais confortablement installé dans tes appartements, les yeux posés sur l’horloge au mur. Tu avais encore un peu de temps avant de devoir te rendre dans ta tour. Tu t’apprêtais à donner un nouveau cours d’astronomie. Tu aimais l’idée d’avoir toute ta journée libre et de donner des cours la nuit. Cela te permettait d’échapper à la surveillance et d’éviter cette imbécile d’envoyée du Ministère. Tu n’arrivais pas à croire qu’ils étaient tous aussi stupides, refusant de croire au retour de ton maitre, mais cela t’arrangeait. Tu ne te mêlais jamais de politique. Tu n’aimais pas Ombrage, mais tu ne lui manquais pas de respect. Tu n’avais pas envie de l’avoir dans les pattes, cela nuirait à la raison de ta présence ici. Tu ne pensais pas que ce serait aussi facile de t’intégrer au château, mais ce fut le cas. Tu devais admettre que si tu n’étais pas affilié à Voldemort, tu aurais été un candidat parfait.

Tu prenais plaisir à enseigner cette matière un peu fantasque. Tu avais toujours eu la tête dans les étoiles. Tu avais réussi à rapidement voler les cœurs de tes jeunes élèves et à obtenir l’approbation de tes collègues. Enfin, tu ne comptais pas Ombrage dans le lot, bien sûr… Tu n’étais pas dupe, la moitié de tes élèves étaient sous ton charme et cela n’avait rien à voir avec la qualité de tes cours, mais plutôt de tes looks. Un petit rire t’échappa. Tu avais toujours aimé l’attention féminine, tu ne le cachais pas, mais elles étaient un peu trop jeunes pour toi. Tu n’étais pas un pédophile, quoi que tes fiançailles avec Aloisia puissent indiquer. Une nouvelle fois, tu ressentis un bref instant de colère envers ton père pour t’avoir infligé cette punition, mais cela passa rapidement. Tu étais plutôt content d’être retourné en Angleterre en fin de compte. Bien sûr, en Russie, tu n’avais pas à supporter ta pétillante et collante fiancée. Elle semblait décidée à ne pas te lâcher d’une semelle et tu étais épuisé de devoir la semer. C’était un peu plus facile vu vos horaires opposés. Tu étais soulagé qu’elle ne puisse pas suivre ton option, au moins quelques heures de répit. Tu te levas et observas un instant ton reflet dans le miroir. Tu savais que ta tenue n’était pas forcément standard pour un professeur, mais tu t’en moquais. Ombrage, surnommée le bonbon rose par les élèves, même si pour toi elle n’avait rien d’une friandise, ne portait pas de robe de sorcier non plus. Tu passas une main dans tes cheveux indisciplinés et resserras un peu ta cravate pour paraitre plus présentable avant de quitter ton nouveau logis. Les couloirs étaient déserts, c’était l’avantage d’enseigner quand le soleil était couché. Quand tu arrivas pour ouvrir la salle, tu trouvas une dizaine de filles déjà en train de t’attendre. Tu jetas un coup d’œil à ta montre, tu étais pourtant sûr d’être en avance. C’était le cas, le cours ne débutait pas avant 20 minutes. « Bonsoir mes demoiselles… » Tu leur souris et tu pus presque entendre les soupirs de désir qu’elles poussèrent quand tu passas entre elles pour ouvrir la porte. Tu retins un petit ricanement. C’était mal de jouer avec leurs sentiments, mais cela t’amusait. Les deux heures de cours passèrent rapidement et tu leur rendis leurs devoirs de la semaine passée juste avant la fin du cours. Tu les distribuas d’un coup de baguette, attentif à éviter tout contact avec tes élèves féminines. Tu étais particulièrement méfiant à l’égard d’une blonde de gryffondor qui semblait avoir un véritable coup de cœur pour toi.

Une fois toutes les copies rendues, tu leur annonças leurs devoirs pour la semaine prochaine et levas la classe. Tu retournas à ton bureau, mais comme à chaque fois, tu te doutais que tu ne pourrais pas partir immédiatement. Tu vis du coin de l’œil un essaim de jeunes filles s’agglutiner autour de ton bureau, tu étais presque prêt à parier que ça n’avait absolument rien à voir avec les notes que tu leur avais attribuées. Tu répondis à leurs questions gentiment avec un petit sourire séducteur pour les garder dans ta poche, lâchant une plaisanterie qui les fit glousser. Elles pouvaient toujours t’être utiles.  Tu leur confirmas que oui, bien sûr, en cas de questions, ton bureau leur était toujours grand ouvert. Tu avais des heures de permanence où elles pouvaient venir te voir pour que tu puisses répondre à leurs questions, mais non, tu ne donnais aucun cours particuliers, n’en déplaise à une certaine Lavande Brown. Quelle drôle d’idée… Tu lui conseillas plutôt de demander de l’aide à ses camarades et elle se rembrunit. Finalement, l’essaim s’estompa, espérant sans doute que tu les suives pour prolonger votre rencontre, mais tu aperçus la miss je sais tout - la sang de bourbe - Hermione Granger. Non tu ne devrais pas l’appeler sang de bourbe même dans ta tête, ça pourrait t’échapper. Elle s’avança vers toi, inconsciente des regards jaloux de ses camarades, l’air complètement dépité et les joues rouges. Tu ne compris pas vraiment à quoi c’était dû, puisque tu lui avais attribuée l’une des plus hautes notes que tu avais jamais accordée, un 95/100. Elle devait vouloir discuter d’autre chose sans doute. Elle ne manquait jamais de questions. Tu lui fis un sourire avenant, t’appuyant contre ton bureau. « Bien sûr miss Granger, que puis-je fais pour vous ? Avez-vous des questions à propos des devoirs que je vous ai donnés pour la semaine prochaine ? »




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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptySam 15 Fév - 20:41

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Je regarde Lavande me dévisageait de ses yeux noirs, comme pour m'avertir qu'elle n'appréciait pas le fait que je reste avec le professeur après la classe. Je ne comprenais pas vraiment son attitude. Lavande et moi n'avions jamais été vraiment amie, bien que dans le même dortoir, nous n'avions tout simplement rien en commun et je crois que mon manque de féminité l'agaçait au plus haut point. Je me retournais vers la porte pour être bien sûre qu'elle ne soit plus là, que personne n'était plus là d'ailleurs. J'aurais simplement été incapable d'avouer devant tiers personne la raison de mon entretien avec McKenna. Mais contre le bois de la porte, Harry était appuyé, Ron devait sûrement attendre dans le couloir. Je lui murmurais de s'en aller et il fronça les sourcils, réticent. Depuis l'attaque de Monsieur Weasley, il n'aimait pas savoir qui que ce soit seul, encore moins à cette heure-ci et encore moins quand ça concernait quelqu'un d'aussi proche de lui que je l'étais. Mais j'insistais et il finit par partir. Le trajet jusqu'à la Salle Commune des Gryffondors n'était pas non plus des plus longs et avec Ombrage dans le coin, ce n'était pas comme si l'envie allait me prendre de m'attarder.

Je reportais mon attention sur le professeur. Je serrais dans ma main ma copie, elle semblait peser bien plus lourd qu'un simple bout de papier. Le devoir de la semaine prochaine n'était pas la raison de cet entretien, bien que je fus comme heurtée d'apprendre son existence. J'avais été tellement perturbée par la note reçue à ce devoir que je n'avais plus écouté la suite de son cours. J'allais devoir demander le sujet à mes amis et je m'y mettrais dès le lendemain pour être sûre de ne pas lui rendre une seconde fois un travail de qualité médiocre ! McKenna était appuyé contre son bureau et me souriait, l'air avenant. Il me rappelait beaucoup le professeur Lupin dans le sens où, contrairement à beaucoup de professeur, il semblait accessible et se soucier réellement de ses élèves. Il était plus précis que le professeur Sinistra et il nous poussait à aller plus loin là où auparavant nous n'avions qu'à dresser les grandes lignes pour nous en sortir. C'était sûrement cela qui m'avait fait du tort, je m'étais reposée sur mes lauriers, mais avec lui, j'allais devoir mettre les bouchées doubles.

«- Non non, ce n'est pas au sujet du devoir de la semaine prochaine. C'est... »

Je le regardais, hésitante. Demander un devoir supplémentaire pour rattraper ce fiasco, c'était vraiment difficile pour moi. C'était devoir admettre que j'avais échoué et ce n'était pas quelque chose qui m'arrivait souvent, jamais même, surtout dans cette matière. Je pouvais compléter une carte du ciel avec une précision surprenante plus vite que n'importe quel autre élève du château, toutes années confondues, j'en étais certaine. Et pourtant, je me tenais debout devant lui, la gorge serrée. Je lui tendais ma copie pour lui montrer la note.

«- Professeur je sais que je peux faire tellement mieux ! Je... je suis désolée, je n'aurais jamais du vous rendre un devoir si peu abouti. Laissez moi en faire un autre, un plus long, un plus compliqué si vous le voulez, je vous montrerais que cette note n'est absolument pas représentative de ce que je suis ! »

J'entendais ma voix résonner dans cette pièce immense, ouverte sur l'extérieur pour qu'on puisse y admirer les étoiles, et je détestais ce que j'entendais. Je détestais devoir quémander pour faire mes preuves. C'était sûrement ridicule aux yeux de beaucoup, mais j'avais besoin d'être la meilleure, besoin d'avoir un contrôle absolu sur cette partie de ma vie. Je devais tout savoir pour ne jamais me laisser surprendre, pour ne pas être exclue. C'était ma manière à moi de me rassurer. J'avais appris à mes onze ans que j'étais une sorcière après avoir passé ma courte existence à penser que j'étais un monstre. Je ne faisais pas partie du monde auquel je croyais appartenir et, bien que je ne regrettais pas de faire partie de cet univers magique, je m'étais sentie rejetée de celui où j'avais grandi. Bien sûr, il me restait mes parents et je savais qu'ils étaient fiers de moi. Mais c'était eux et seulement eux qui me rattaché à mon côté moldu. Je n'avais pas d'amis et pas d'autres familles. Dans ce monde de sorcier, mes parents n'étaient pas présents et je me sentais souvent bien seule. C'était peut-être aussi pour ça que je me sentais si proche d'Harry. Mon Survivant de meilleur ami n'avait personne, et tous les deux n'étions que des pièces rapportées chez la famille Weasley, bien que la mère de Ron nous offrait un amour sincère et inconditionnel. Je devais faire mes preuves pour montrer que malgré tout, j'étais une sorcière, je méritais ma place. C'était le fardeau d'une Sang-de-Bourbe j'imagine.

«- Je pensais faire une dernière partie sur les effets que peuvent avoir les Lunes cachées de la planète Pluton mais je n'en ai pas eu le temps et je pense qu'avoir négligé cet aspect-ci de mon devoir a été une grave erreur. »





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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptySam 15 Fév - 22:40


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Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Tu vis la copie et eut soudainement un doute sur la raison de cette discussion. S’il ne s’était pas s’agit de son devoir, elle l’aurait rangé dans son sac depuis longtemps. Elle te confirma qu’effectivement ça n’avait rien à voir avec les devoirs de la semaine prochaine et tu continuas de lui sourire gentiment pour la mettre en confiance. Elle semblait chercher ses mots, hésitante. Tu haussas un sourcil inquisiteur pour l’encourager, attendant de savoir la raison de cette petite conversation en tête à tête. « Oui Miss Granger ? » Tu étais prêt à parier que ses camarades allaient la cuisiner dans son dortoir dès qu’elle rentrerait. Tu ne bougeas pas de ton emplacement, ne souhaitant pas la rendre inconfortable en étant trop proche. Tu posas une main pensive contre ton menton, attendant qu’elle te parle. Tu n’étais pas pressé, elle en revanche devrait rentrer dans sa salle commune et tu savais qu’il serait de ton devoir en tant que professeur responsable de la raccompagner pour lui éviter des ennuis avec Ombrage si elle avait le malheur de la trouver. La copie avança vers toi, portée par une main tremblant de manière imperceptible, mais tu le remarquas. Tu t’en emparas, toujours un sourcil soulevé d’un air interrogateur. Tu n’étais pas sur de comprendre où elle voulait en venir.

Les mots qui suivirent te sonnèrent totalement. De tout ce que tu avais pu imaginer, ça n’était pas ça que tu attendais. Elle était presque paniquée maintenant. Tu sentis un fou rire malvenu monter en toi. Tu la regardais avec des yeux ronds comme des soucoupes, incapable de croire que de tels mots sortaient de la bouche de ton élève. A moins qu’au contraire, entendre de tels mots de sa part était finalement une évidence. Elle était bien la seule à vouloir rester avec un professeur passé minuit pour discuter de ses notes. Tu aurais du te douter qu’elle ne cherchait que le meilleur, perfectionniste jusqu’aux bouts des ongles et pourtant, tu ne pus te retenir d’éclater de rire tellement c’était inattendu. Ce fut si soudain et si impossible à contrôler que tu t’en fis mal aux joues et aux côtes, tes mains tenant ton ventre peu habitué à ce genre de réaction. Et tu te dis que tu devais avoir l’air complètement fou et que tu allais lui faire peur, mais c’était impossible de contrôler cette réaction viscérale qu’elle avait déclenchée par ses paroles. Ce n’était pas vraiment contre elle, mais tu ne pouvais même pas croire qu’on puisse se plaindre d’avoir eu un 95/100. Elle était visiblement habituée au maximum de points partout et tu avais bousculé ses habitudes. Elle devrait s’y habituer. Aucun devoir n’était jamais parfait. Rien ne pouvait être parfait et qu’advenait-il quand elle obtenait le score maximum ? Que pouvait-elle faire de plus pour s’améliorer ou plutôt quelle note lui mettre dans ce cas, 101/100 ? Ce n’était pas juste pour elle ou pour les autres qu’elle ait 100/100. Tu voulais lui expliquer tout ça, mais n’était pas sûr de la façon dont elle réagirait. C’était une sang de bourbe après tout, il était clair qu’elle faisait un complexe d’infériorité et avait besoin de prouver qu’elle était supérieure. Tu comprenais maintenant pourquoi elle avait préféré attendre que la classe soit totalement vide pour venir te parler.

Tu calmas ton rire, ne souhaitant pas qu’elle se vexe. Tu avais besoin d’elle pour obtenir des informations sur Potter après tout. Tu te raclas la gorge et frottas ta nuque, un peu gêné par ton éclat, mais incapable d’effacer un sourire taquin de tes lèvres. « Excusez moi Miss Granger, je ne rigolai pas contre vous, mais vous réalisez que n’importe quel élève serait ravi d’avoir une note aussi élevée, n’est ce pas? Je ne sais pas de quelle façon votre ancienne professeur vous notait, mais vous devez savoir que je ne mettrai jamais le maximum de points à un devoir, simplement parce que rien n’est jamais parfait. » Tu la regardas avec ce que tu espérais était de la compassion. Tu te rappelais de ta scolarité à Durmstrang et te dis que si elle avait pu y étudier, si elle n’avait pas été une sang de bourbe, elle aurait trouvé les cours bien difficiles. Là bas tout le monde était une Hermione Grnager en puissance. La compétition était terrible et tu étais certain qu’elle n’aurait pas supporté la pression. Tu n’avais jamais entendu parler d’un seul élève qui s’excusait pour avoir rendu un travail aussi bon, mais insuffisant selon sa propre opinion. « Votre devoir était très bon, je ne sais pas quoi dire d’autre… J’espère que cette note est représentative de ce que vous êtes miss Granger et c’est un compliment. Si vous voulez en faire un nouveau, je ne vais pas le refuser évidemment. Je le corrigerai avec plaisir. » Tu n’arrivais pas à croire que tu cirais presque les pompes de cette gamine que tu détestais pour tout ce qu’elle représentait, qu’est ce que tu n’étais pas prêt à faire pour le lord… Tu souris, jetant un coup d’œil à son devoir. Tu avais demandé 20 centimètres et elle t’avait rendu 3 parchemins. Typique. Tu redressas les yeux vers elle, l’observant sans un mot. Tu devais obtenir sa confiance par tous les moyens. « Cependant, si je peux vous donner un conseil, sachez que la longueur n’est pas toujours la clef de la réussite miss Granger. J’ai déjà eu l’occasion de rendre des devoirs avec un nombre maximum de mots quand j’étais étudiant, ce serait un exercice qui pourrait vous être profitable. » Tu lui rendis sa copie avant de te tourner vers ton bureau, écoutant ce qu’elle te disait sur les effets des lunes cachées de la planète Pluton. Tu rangeas tes affaires d’un coup de baguette avant de revenir vers ta jeune élève; toujours en train d’expliquer ce qu’elle pensait avec oublié dans le devoir. « Vous auriez bien sûr pu parler de cet aspect, mais considérant le sujet du devoir, ce n’était pas ce que j’attendais. Vous ne devez pas vous laisser emporter dans des points annexes, mais rester concentrée sur le thème principal. » Tu la regardas du haut de ton mètre quatre-vingt un, gamine si petite et pourtant si importante dans la vie du survivant, un insupportable petit insecte que beaucoup souhaitaient écraser, mais qui était trop maligne pour se laisser piéger. « Vous n’êtes qu’en cinquième année Hermione. Vous en savez déjà beaucoup plus que tous vos autres camarades réunis. Vous devriez être fière d’avoir eu une telle note. »






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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyDim 16 Fév - 14:54

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Il prend mon devoir entre ses mains, comme hébété, et je me sens encore plus mal à l'aise. De toute évidence, il ne comprenait pas très bien la raison de cet entretien. Ou alors, il n'avait plus envie de parler de cette copie, ce que je pouvais comprendre. J'avais un mal fou à soutenir son regard. D'un part, parce que j'avais honte d'être devant lui pour cette raison. Je ne devais pas avoir l'air brillante du tout en cet instant. Mais aussi parce qu'il me regardait avec des yeux ronds, surpris, voire choqué, de ma demande. Et je ne comprenais pas pourquoi. Me trouvait-il trop prétentieuse, à croire que j'étais la seule méritant une deuxième chance ? Ou bien après avoir lu mon travail, il pensait que j'étais absolument incapable de faire quelque chose de mieux que cela. C'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans cette situation. Même Rogue avait du mal à me sous-noter et ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait. Quant au reste du corps professoral, ils restaient subjugués par la précision de mes réponses et la maîtrise de mes actes magiques. Depuis longtemps, ils avaient opté pour le maximum des points voire même au-delà. McKenna ne semblait pas être de cette trempe-là. Il ne disait rien et devant son silence, je ne savais pas comment réagir.

Et puis il se mit à rire. Un rire franc, irrépressible. Ce fut à mon tour de le regarder avec des yeux ronds, surprise de ces éclats. Le jeune homme se tint le ventre comme pour réprimer la douleur dans ses côtes. Je n'étais absolument pas préparée à cette situation. Il se moquait... de moi ?  J'aurais aimé disparaître, je n'aurais jamais du lui demander une telle faveur, comment allais-je pouvoir continuer de le regarder toutes les semaines en cours après sa crise de rire à mon encontre ? Je pouvais sentir le sang quitter mes joues, je devais être blême. Je baissais légèrement la tête pour qu'il ne puisse pas voir mon malaise, ni la buée dans mon regard. Je comprenais aisément que ça puisse paraître ridicule aux yeux des autres. Mais je ne pouvais pas gérer ça, j'étais incapable de vivre en sachant que j'avais fait quelque chose d'aussi mauvais. Si au début, j'avais eu un besoin incontrôlable de tout connaître à la perfection pour ne pas me sentir rejetée, aujourd'hui je continuais à apprendre continuellement de peur de ce que les autres penseraient si j'échouais. Je savais que beaucoup de mes condisciples me détestaient pour mon côté Miss-Je-Sais-Tout insupportable à leurs yeux. J'avais l'impression que tout ces gens n'avaient plus qu'une envie : me voir échouer. Ils trouveraient sûrement un réconfort incompréhensible à ma chute et je me refusais de leur offrir ce plaisir. Même si ça devait me bouffer toute entière. Savoir qu'il ne mettrait jamais le maximum à une note, qu'il considérait que rien n'était jamais parfait, remettait toute ma scolarité en question.

Ce devoir était bon mais ça s'arrêtait là. Il n'était pas parfait, ni marquant, ni transcendant. Ça ne me convenait pas. Je ne voulais pas être quelqu'un de bon, je voulais être douée, époustouflante. Je voulais qu'on me remarque parmi les autres, pas pour leur être supérieure, mais juste pour exister, ne pas me perdre au milieu de la foule, ne pas devenir insignifiante. Je n'étais pas la plus jolie de toute, ni même la plus sportive, ou la plus drôle. Moi, je n'étais que ça. Je n'étais qu'une Miss-Je-Sais-Tout, je ne brillais que par mon intelligence. J'avais aujourd'hui l'impression de m'éteindre face à ses remarques. Je reprends ma copie et la range sans un regard dessus dans mon sac, comme si je voulais la faire disparaître. J'essayais de me calmer pour qu'il ne s'aperçoive pas de mon désarroi. Les cours d'Astronomie allait devenir un réel challenge, j'allais devoir travailler encore plus dur dans cette matière que pour n'importe quelle autre afin d'essayer de rattraper cet entretien désastreux. Mais je ne voyais vraiment pas de quoi je pourrais être fière.

«- Ce n'est pas en savoir plus que les autres qui importe... C'est maîtriser le sujet complètement qui est important. J'aurais été fière si j'avais été en mesure de vous montrer que ce devoir n'avait aucun secret pour moi... »

Je ne sais plus trop comment réagir, je ne veux pas qu'il me prenne pour une gamine immature qui ne vit que pour les bonnes notes mais je suis tout de même perturbée par ce résultat. Si c'était arrivait à n'importe quelle autre fille de mon âge, elle aurait été ravie des commentaires du professeur McKenna, plus encore, en aurait rougi de plaisir, et serait immédiatement tombée amoureuse du jeune homme. Mais je n'étais pas n'importe quelle fille. Ce n'était en rien prétentieux, bien au contraire, j'aurais préféré réagir comme cela. Je devais être anormale, voilà tout.

«- Merci de votre temps professeur, j'essaierai de faire mieux avec le devoir pour la semaine prochaine... Je ne vais pas vous embêter plus longtemps. »




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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyDim 16 Fév - 17:57


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Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Tu ne savais plus quoi dire. Visiblement, plus tu ouvrais la bouche, plus elle se sentait mal. Tu n’arriverais pas à te mettre dans la tête d’une sang de bourbe, il s’agissait vraiment d’une espèce à part. Elle respirait la honte par tous les pores de sa peau et une part de toi en ressentait du plaisir. L’autre part, ta couverture, savait que tu devais la réconforter. Si tu n’avais pas dû jouer ce rôle stupide, tu lui aurais répondu que vu sa condition, elle ne pourrait jamais obtenir plus, que c’était déjà bien plus qu’elle eût mérité, mais tu ne répondis rien. Si elle sortait d’ici mal, ses imbéciles d’amis te tomberaient dessus et imagineraient le pire. Ça ne devait surtout pas arriver. Tu soupiras, énervé par cette gamine qui détenait des informations clefs et avec qui tu savais que tu allais devoir passer du temps. Tu n’avais pas non plus envie de voir sa directrice de maison te tomber dessus parce que tu avais osé ne pas donner une note parfaite à sa petite protégée. Poudlard était clairement une école inférieure à Durmstrang voilà tout. Pour une fois, ton père avait fait quelque chose de bien en insistant pour t’envoyer en Russie.

Il était tard et tu n’avais pas envie de te battre avec cette fille. Elle récupéra sa copie sans un mot, sans te jeter un regard. Tu te sentis presque inférieur et cela t’ennuya. Elle n’était rien de plus qu’un insecte comme tous ses pairs, des animaux sous évolués qui ne valaient rien sans les ordres d’un sang pur. Elle semblait vexée que tu aies eu l’impudence de rire en entendant ce qu’elle avait eu à dire. Visiblement, Granger était mise sur un piédestal par tous tes collègues, merlin où étais-tu tombé ? Tu aurais tout le temps d’être horrifié et de te plaindre quand tu serais dans la sécurité de tes appartements. A la place, en voyant sa pâleur et son regard baissé, conscient qu’une élève évanouie ferait mauvais genre pour ta réputation, tu conjuras une chaise d’un mouvement de baguette et la fis s'asseoir avant qu’elle ne s’évanouisse. Ainsi c’était son point faible. Elle ne supportait pas qu’on l’attaque sur son intelligence. Tu notas cette information dans un coin de ta tête. Une part de toi se demandait ce qu’avaient fait les serpentards ? Visiblement, elle n’avait pas été assez remise à sa place par le passé. Tu trouvais presque ça dommage qu’elle se sente attaquée alors que tu étais forcée de lui débiter compliment sur compliment. Cette fille avait un petit problème dans sa tête. Tu approchas de la chaise, sans la coller de trop prêt. Elle semblait si vulnérable, il t’aurait suffi d’un simple coup de baguette pour voir son corps parcouru de soubresauts sur le sol de ta salle de classe. Tu sentis un sourire satisfait naître sur tes lèvres et l’emplit de toute la sympathie et la compassion dont tu pouvais faire preuve, même si elle ne te regardait pas. Tu n’étais pas certain de recroiser un jour son regard à ce rythme-là. Le lord serait content quand il verrait ces souvenirs.  

« Allons miss Granger, ne vous mettez pas dans des états pareils. Vous obtiendrez un O à votre B.U.S.E d’astronomie. Vous avez le niveau et vous maîtrisez le sujet sans aucun doute. » Tu t’appuyas de nouveau contre ton bureau, les yeux baissés vers sa silhouette prostrée. « Je suis inquiet de vous voir dans cet état. Vous ne devriez pas vous mettre en compétition avec un idéal. Ce n’est pas sain même si je suis flatté que vous ayez envie de m’impressionner. Maintenant, si vous me dites que vous souhaitez faire carrière dans l’astronomie, je comprendrai votre obsession. » Tu souhaitas secrètement qu’elle fasse exactement le contraire de ce que tu disais. Si elle s’obsédait à augmenter par tous les moyens ses notes, elle n’aurait plus le temps d’aider Potter. Au moins, cela te changeait des autres élèves qui cherchaient plutôt à attirer tes regards en raccourcissant la longueur de leur jupe ou en oubliant de boutonner leur chemisier entièrement. Avais-tu fait preuve d’aussi peu de discrétion quand tu étais plus jeune et que tu voulais impressionner une fille ? Tu ne savais plus quoi dire. Elle voulait trop. Tu n’allais certainement pas d’excuser d’attendre que tes élèves se dépassent sans cesse. Mettre une note parfaite revenait à reconnaître que la recherche ne servait plus à rien, pourquoi les élèves iraient-ils se poser des questions sur une matière s’ils obtenaient déjà une note maximale ? Tu ne savais pas comment le lui faire comprendre. Elle n’arriverait nullement jusque là de toute façon. Quand le lord aurait pris le pouvoir, elle serait exécutée ou réduite en esclave et pleurerait d’avoir été si vaine plus jeune.

« Miss Granger, je ne sais pas comment vous professeurs notent ici. Vous êtes douée, dédiée à vos travaux et intelligente, c’est indéniable. Mais vous réalisez que vous n’êtes pas Albus Dumbledore, » Ou Voldemort ou Gellert, ajoutas-tu dans ta tête. Tu n'arrivais pas à croire que maintenant, tu en étais à complimenter ce vieil imposteur de Dumbledore. « Votre directeur est l’un des meilleurs sorciers qui ait jamais existé et il a effectivement obtenu des scores parfaits, mais ça n’arrive qu’une fois tous les siècles, ce n’est décemment pas comparable… Vous êtes la seule à qui j’ai jamais mis un score aussi élevé. Si cela peut vous permettre de comparer, la seconde meilleure note était un 80/100. Je ne vais même pas vous parler de la moins bonne… » Tu roulas des yeux en repensant au torchon rendu par un certain Ron Weasley. Elle te remercia de ton temps et tu sus qu’il ne fallait pas qu’elle te quitte comme ça. Il fallait que vous parveniez à améliorer cette discussion sinon tu risquais de griller toute nouvelle opportunité de lui parler par la suite. « Miss…. Hermione. Ne partez pas comme ça, attendez. Vous prendrez bien une tasse de thé ? Je pense que vous en avez besoin et pour être honnête, moi aussi. Si vous avez des questions pour vous améliorer, j’y répondrai avec plaisir. »



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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyDim 16 Fév - 23:49

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Je m'assois finalement sur la chaise qu'il fait voler vers moi tout en l'écoutant. Je m'apercevais qu'il essayait vraiment de me réconforter et j'en étais touchée au fond, même si je me sentais stupide d'agir de la sorte devant un homme si intelligent. Il s'appuyait contre son bureau, son regard bien veillant posé sur moi, espérant sans doute me voir reprendre des couleurs sous ses mots. Mais je n'y parvenais pas. Ce n'était un secret pour personne, je devenais folle lorsque les examens approchaient. Même si nous en étions à des mois de cela, le fait que les B.U.S.E se rapprochent me faisait perdre mon calme. Et puis, je sentais bien que je ne travaillais pas assez même si j'y consacrais tout le temps que je pouvais. Si seulement j'étais aussi sûre que lui de mon succès. Ces derniers temps, la création de l'A.D m'avait détourné de mes heures de révisions quotidiennes, surtout qu'il avait fallu convaincre Harry d'être le professeur de notre groupe, et ça n'avait pas été une mince affaire. Je n'envisageais absolument pas une carrière dans sa matière, ça ne m'empêchait pas de ressentir le besoin de la maîtriser. Et oui, bien sûr, je voulais l'impressionner. Pas pour les mêmes raisons que mes camarades, mais tout de même. Vu son fou rire, ça semblait raté. Moi-même, je ne pus retenir un petit rire lorsqu'il évoqua une hypothétique, et impossible, comparaison avec Albus Dumbledore. Je n'étais pas non plus prétentieuse à ce point-là, j'étais certes intelligente, mais il était une véritable légende dans le monde de la sorcellerie. Au final, je levais le regard vers lui. Ce n'était pas un professeur comme les autres, c'était certain. Je m'en voulais de lui faire du soucis pour des histoires si peu importantes, surtout à ses yeux. Des élèves affolées à cause des examens, il devait en gérer des dizaines et voilà que je devenais un poids moi aussi.

J'étais sur le point de me lever pour quitter les lieux lorsqu'il me retint. Je le regardais, étonnée. Parce qu'il me proposait une tasse de thé, mais aussi parce qu'il m'avait interpellé par mon prénom et ce n'est que maintenant que je m'en rendais compte. C'était peut-être bête, ça l'était sûrement même, mais le fait qu'il m'appelle Hermione au lieu de Miss Granger donnait un aspect bien plus familier à cette conversation. J'avais l'impression qu'il portait plus d'intérêt à ma personne qu'aux résultats que je fournirais dans sa matière. Et étrangement, j'en étais touchée. Les professeurs étaient fiers de moi parce que je leur permettais de se sentir bon dans leur métier, j'étais comme la pierre angulaire de leur effort. Mais McKenna ne semblait pas porter d'importance à tout ça, bien au contraire, il ne se sentait pas glorieux de ma réussite mais préoccupé de mes états-d'âme. Je n'étais pas habituée à ce genre d'attention. C'était peut-être la seule et unique fois de ma vie où j'aurais la chance de converser tranquillement autour d'une tasse de thé avec un professeur de son âge et de son intelligence ! De manière plus puérile, ce serait aussi un moyen de faire enrager Lavande Brown si elle l’apprenait. D'un autre côté, j'avais peur d'être encore plus mal à l'aise face à lui, j'avais l'impression d'être une parfaite idiote en sa compagnie. Et puis, si Ombrage me voyait traîner dans les couloirs à cette heure-ci, j'étais bonne pour une semaine entière de retenue en sa compagnie !

«- Je ne... Enfin, oui bien sûr, avec plaisir professeur. »

Je finis par me rasseoir, un sourire timide sur les lèvres. Je le regardais s'affairer mais n'osais pas lui proposer mon aide. Ma mère m'avait toujours dit qu'une bonne tasse de thé balayait tous les problèmes, je n'en étais pas persuadée, mais ça avait au moins le bénéfice de me faire penser à elle à chaque fois qu'on m'en proposait une. Même si je n'étais pas sûre qu'elle aurait apprécié qu'un homme m'offre son fameux breuvage à une heure pareille. J'avais cependant la naïveté des filles qui ne soupçonnaient rien de leur féminité, si bien que, contrairement au reste des sorcières de l'école, cette offre ne m'apparaissait en rien une ouverture à un quelconque rapprochement. La seule opportunité que j'y voyais, c'était d'en apprendre plus sur le professeur d'Astronomie et par là-même, sur les conseils qu'il pourrait m'apporter.

«- J'ai du vous paraître vraiment puérile tout à l'heure, j'en suis désolée... Je me laisse un peu dépasser par tout ça quelques fois. »

Je raclais ma gorge, comme mal à l'aise de l'avouer. Je n'aimais pas montrer mes faiblesses, même de manière infime et sur des sujets si peu importants. J'étais pourtant quelqu'un de très sensible, trop parfois. Ça ne m'empêchait pas d'être fière comme une lionne. À cet instant, j'aurais aimé être toujours l'heureuse propriétaire du retourneur de temps, juste pour pouvoir effacer cette entretien et lui donner une meilleure image de moi. C'était impossible, j'allais devoir remonter son estime sur ma personne du mieux que je le pouvais. Et pour le moment, je préférais orienter la conversation sur lui de peur de m'enfoncer davantage.

«- Vous avez l'air de bien savoir gérer les déboires des adolescents. C'est pour cela que vous êtes devenu professeur ? »

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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyLun 17 Fév - 19:26


Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister





Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Tu souris quand elle s’assit sur la chaise, un peu plus docile que tout à l’heure. Une fois à l’abri dans tes appartements, tu pourrais ressasser à loisir cette rencontre improbable. Tu devais au moins la remercier d’avoir fait un pas vers toi. Tu n’avais pas eu à chercher une excuse, même si l’appâter avec un livre aurait sans doute très bien fonctionné. Tu sentais que tes paroles avaient eu un écho plus profond que ce qu’elle voulait bien laisser entendre. Il s’agissait de plus qu’une simple note. Elle n’était pas satisfaite d’elle-même, ça n’avait rien à voir avec toi. Tu n’étais qu’un maux de plus, pas la cause. Elle doutait d’elle. Tu étais un peu déçu de voir que la fille si casse pied que Malfoy avait décrite au lord était la même que celle qui était présentement en face de toi, et qui était en fait qu’une fille bourrée de doutes. Tu te demandas un instant ce qui pouvait la détourner de ses études. Cela valait peut être le coup de creuser la question. Elle finit par rire à ta plaisanterie sur Dumbledore. Tu ris également, pour des raisons bien différentes. Penser que Dumbledore était le plus grand sorcier qui ait jamais existé t’avait toujours empli d’hilarité Le fait qu’il ait eu un petit coup de chance en battant Grindelwald ne comptait pas comme un signe. Quant aux notes, une sang de bourbe était quasi notée de la même façon que lui et personne ne se posait de questions sur les compétences du vieux sorcier? Tu devais admettre que tu n’avais pas signé pour gérer des étudiants paniqués quand tu avais pris la place. Tu aurais peut être du prendre exemple sur Rogue en la matière, insulter tout le monde et faire régner la peur dans tes rangs pour être tranquille. Tu n’aurais pas à devoir supporter des greluches pré-pubères qui te regardaient comme si tu étais un gâteau particulièrement appétissant.

Et dire que ce n’était que le début du semestre d’hiver... Granger paniquait bien tôt, tu n’en attendais pas moins d’une miss je sais tout. Tu sentais que des dizaines d’élèves arriveraient peu avant les examens de BUSE et d’ASPIC. Une part de toi était impressionnée, peu importe sa nature, qu’elle soit un tel bourreau de travail. Tu te dis qu’elle aura nécessité une attention particulière. Tu voulais la pousser pour voir jusqu’où elle pourrait aller avant de se briser. Tu passas en revue les livres que tu pourrais lui demander de lire pour l’occuper. Tu te dis qu’après tout si tu la gavais de devoirs d’astronomie, elle aurait moins de temps pour s’occuper du survivant et apprendre des sorts efficaces pour lutter contre le lord noir. Elle semblait étonnée devant ta requête, mais elle accepta. Tu souris en l’entendant te dire oui, sourire sincère pour des raisons qu’elle ne pouvait pas imaginer. Visiblement, elle n’avait rien retenu de la présence de Croupton l’année dernière…Elle semblait avoir hésité, prête à refuser avant de changer d’avis. Le savoir était sa pire faiblesse. « Ne vous inquiétez pas, je vous raccompagnerai vers votre dortoir. Je m’en voudrais que vous ayez des ennuis avec Ombrage par ma faute. »

Tu savais qu’elle n’allait pas imaginer que tu lui faisais des avances. Elle était plus intelligente que ça et tu étais déjà engagé à une autre. Tu aurais été incapable de pousser la comédie aussi loin de toute façon. Tu te dis que tu n’aurais peut être pas dû l’appeler par son prénom, mais cela avait au moins eu le mérite de retenir son attention. Ça ne devait pas arriver souvent. C’était trop familier, mais vu votre conversation, c’était nécessaire. Tu voulais qu’elle se sente spéciale. Tu savais aussi qu’elle était loin d’être une godiche comme ses autres camarades, l’appeler Hermione n’allait pas la rendre inconditionnellement amoureuse de toi. C’était une liberté que tu n’aurais pas prise avec d’autres. Tu voulais entrer dans sa tête, apprendre à penser comme elle pour pouvoir prévoir à l’avance ses réactions. Elle était la clef qui te mènerait à avoir des informations sur Potter. Tu devais aussi reconnaître que tu étais curieux à titre personnel de voir comment elle réfléchissait. Elle était celle qui réfutait tous les pronostics, battant en cours des enfants de sang pur. Tu voulais comprendre pourquoi cette gamine en était là aujourd’hui. Elle se rassit et tu lui tournas le dos, occupé à métamorphoser le nécessaire à thé. Après quelques manipulations, tout était prêt. Tu savais que tu n’aurais jamais fait une telle proposition à une autre élève féminine, passer du temps seul avec une si jeune fille pourrait t’attirer des problèmes, mais Granger était loin d’être intéressée par les charmes masculins. De toute façon, elle n’avait aucun souci à se faire, sa vertu était assurée avec toi.

Prendre le thé était une activité que tu n’avais pas abandonnée en Russie, ce n’était pourtant pas la même chose que le rituel anglais. Le thé avait toujours eu le don de te calmer, de t’aider à réfléchir. Tu posas les deux tasses sur le bureau, t’installant dans ton fauteuil. Elle s’excusa de son comportement de tout à l’heure et tu secouas la tête. Elle n’avait à s’excuser de rien, au contraire, tu aurais plutôt dû la remercier de t’avoir servi cette opportunité sur un plateau d’argent. « Ne vous excusez pas. Je peux comprendre que vous soyez stressée avec tout ce qui se passe à l’école en ce moment. Sucre, lait ? » Tu l’entendis te poser une question et souris de voir qu’elle tentait d’établir un dialogue. Tu réfléchis un instant à ce que tu allais lui répondre. Tu ne pouvais décemment pas lui dire que tu étais ici uniquement parce que le sorcier qu’elle combattait te l’avait ordonné. Mais si tu devais être honnête, être professeur ne t’aurait pas déplu. Tu aimais l’idée de transmettre ton savoir, de former les esprits de demain à voir plus loin que les connaissances déjà acquises. Tu voulais qu’ils se posent des questions, qu’ils remettent en question ce qu’ils apprenaient. C’est ce que tu avais retenu de ta scolarité à Durmstrang et tu espérais passer le flambeau. Tu n’aurais cependant pas cru que tu reviendrais en Angleterre pour cela. « Et bien je pense que le fait que j’ai moi même été un adolescent il n’y a pas si longtemps joue quand même pas mal dans ma manière d’aborder les crises. Mais, j’aime vraiment l’idée de former l’élite de demain, me dire que j’ai contribué à former de futurs chercheurs, des gens qui ne se contenteront pas d’apprendre bêtement, mais qui chercheront à aller plus loin, à former leur esprit. » Tu sais que ce genre de réflexion ne colle pas à l’idée que l’on se fait d’un mangemort traditionnel. Tu n’en es pas vraiment un de toute façon, tu ne portes même pas la marque…



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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyMar 18 Fév - 16:49

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J'aurais préféré lui dire que ce n'était pas la peine, que j'étais bien assez grande pour rentrer seule jusqu'à ma Salle Commune, même à une heure aussi tardive. Mais je ne dis rien. Ombrage avait instauré de réelle ronde dans le château, se lançant clairement dans une quête à l'homme, contre quiconque s'opposerait à son autorité, même de manière détournée. Je n'avais pas peur d'elle, je la détestais, la trouvait pitoyable, mais pas effrayante. C'était le sort qu'elle réservait en retenue qui m'inquiétait. J'avais pu voir Harry rentrer de nombreuses fois de son bureau, se frottant la main sur laquelle je pouvais aisément voir les stigmates laissés par ses punitions. Je l'avais supplié à maintes reprises d'aller trouver Dumbledore, de lui parler et de lui montrer ce qu'elle lui infligeait. Mais il refusait obstinément de se plaindre au directeur. Si seulement quelqu'un savait, peut-être que le ministère réagirait et lui demanderait de partir. Je voulais m'en convaincre mais au fond, je savais que ce n'était pas vrai. Les autorités politiques magiques étaient bien trop contents de pouvoir surveiller de plus près les affaires de Poudlard et, j'en avais peur, mon meilleur ami. Ce n'était pas e la paranoïa, juste une triste constatation. Je sentais bien trop souvent les regards de ce crapaud rose sur notre dos. Comme si elle soupçonnait déjà ce que nous faisions derrière son dos.

Je le regardais s'affairer à métamorphoser le nécessaire à thé avant de venir poser les deux tasses sur son bureau, s'asseyant derrière son fauteuil. Il semblait comprendre les changements opérés dans l'école depuis l'arrivée de la Grande Inquisitrice, et ce malgré le fait qu'il n'était enseignant que depuis la rentrée de septembre. Peut-être comprenait-il ses changements en mettant ceux-ci en relation avec sa propre expérience du château au temps de sa scolarité. Pourtant, beaucoup de bruits courraient sur ce mystérieux et charmant nouveau professeur. Toutes les jeunes sorcières s'adonnaient à faire courir de nombreuses rumeurs sur sa personne, certaines paraissant plus vraisemblable que d'autres. Par exemple, on racontait qu'il avait fait ses études à Durmstrang, dans la même école que Viktor. Ou encore, qu'il s'était exilé en Russie pour fuir une femme. Je doutais assez de la seconde. Mais si la première s'avérait vrai, cela rendait encore plus étonnant le fait qu'il vienne enseigner en Angleterre. Je n'avais jamais trop réfléchi à tout cela, ma curiosité venait pourtant d'être piqué à vif. Il n'était pas rare que les professeurs montrent leur opposition à Ombrage, ça restait surprenant qu'un jeune professeur se prononce sur la question, même de manière si subtil. Je le regardais un instant, comme si toutes les réponses à mes questions allaient apparaître au fond de son regard. Cela dura un instant avant que je me reprenne :

«- Juste du lait, merci. »

J'attrapais la tasse qu'il me tendait dans un sourire tout en écoutant sa réponse. Il est vrai que son jeune âge devait être un atout dans la compréhension des adolescents. Ce stress des examens, les difficultés de la vie liées à notre âge, McKenna y avait fait face il n'y a pas si longtemps de ça, contrairement à beaucoup d'autres professeurs, il avait encore tout cela en tête. Mais il restait pourtant naturellement avenant. Poudlard pouvait s'estimer heureux d'avoir un enseignant de sa trempe. Il était rare de voir des sorciers s'aventurer à accepter un poste au château par les temps qui couraient. Dumbledore et Harry étaient pointés du doigt par la presse qui n'hésitait pas à les faire passer pour des fous. Accepter de travailler ici, c'était accepter d'avoir potentiellement des ennuis avec le Ministère et j'étais persuadée que ce n'était pas le salaire de la fonction qui avait été assez attrayant. Plus j'y pensais, moins je comprenais son choix. Il aurait pu aisément trouver une meilleure place ailleurs, c'était incontestable. Alors pourquoi choisir de s'implanter ici ? Il fallait vraiment qu'il est la fibre professorale, l'envie de transmettre son savoir. C'était admirable, mais discutable.

«- C'est une chance pour nous, avoir un professeur de votre envergure avec tout ce qu'il se passe... c'était inespéré. »

Je bus une gorgée de thé, le liquide chaud me détendit quelque peu. J'aurais aimé en apprendre plus sur son parcours, savoir comment il en était arrivé là. J'étais moi-même incapable de voir plus loin que la fin de mes études. D'un part, parce que penser à plus loin que les examens me terrifiait, je n'étais pas sûre d'avoir les notes nécessaires pour me sentir détendue. Mais aussi, et c'était beaucoup moins risible, parce qu'il me semblait inutile de me prononcer sur un choix de carrière. Le monde tel qu'il était aujourd'hui ne serait certainement pas celui de demain. Des événements sombres se préparaient, des choses qui ne nous laisseraient pas indemnes. Je ne voulais pas réfléchir à mon futur parce que tout était si incertain, ce ne serait qu'une perte de temps que d'essayer de le prévoir. Tout ce qui était sûr pour moi en cet instant, c'est que nous devions nous préparer un maximum à affronter ce qui arrivait, à l'affronter lui. Un frisson me parcourut toute entière à cette pensée, et j'essayais de me reconcentrer sur le moment présent. Je ne voulais pas qu'il s'aperçoive de mon trouble. Je jetais un œil aux balcons ouverts disposés autour de la salle de classe, comme pour trouver une excuse à cette réaction, tout en prenant une autre gorgée de thé.

«- C'est l'inconvénient d'avoir choisi l'Astronomie, il faisait toujours plutôt froid durant vos leçons. »


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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyMar 18 Fév - 19:38


Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister





Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Elle ne répondit rien à ta proposition de la raccompagner. Vous voir tous les deux dans les couloirs pouvait peut être soulever des questions si quelqu’un nous apercevait, mais tu préférais éviter qu’elle ne soit aperçue en train de rentrer discrètement dans son dortoir, bien après la fin de ton cours. Cela aurait soulevé beaucoup plus de questions. Tu n’avais pas envie qu’Ombrage mette son nez dans tes affaires. Non seulement elle n’avait aucune qualification pour enseigner, mais elle n’hésitait pas à utiliser un objet de magie noire contre les élèves, Même si tu étais mangemort, tu n’approuvais pas pour autant l’utilisation d’instrument de magie noire sur des élèves innocents. Cependant, tu devais admettre que ce n’était pas ton problème, si les élèves ne se plaignaient pas, tu n’allais pas le faire pour eux. Dumbledore n’était pas aussi blanc comme neige qu’il voulait bien l’admettre.

Ombrage était en train de devenir complètement folle et tu soupçonnais qu’elle ait un petit problème mental, délire paranoïaque ou schizophrénie. Et dire que c’était ces personnes qui étaient supposées arrêter ton maître, tu avais envie de rire. Eux, un vieillard et un gamin complètement perturbé, elle était belle leur équipe. Tu pouvais presque remercier le ministère de rendre ta mission plus facile. Avec un ennemi commun, les rangs se resserraient. Tu savais de source sûre qu’elle avait commencé d’utiliser du véritaserum pour éviter les mensonges et qu’elle n’hésitait pas à l’utiliser sur quiconque était convoqué dans son bureau. Depuis cette nouvelle, tu avais consécutivement refusé de prendre toute boisson ou nourriture qu’elle t’offrait. Tu n’avais vraiment pas envie d’être découvert, même si tu ne risquais sans doute pas grand-chose vu que le Ministère refusait de reconnaitre le retour du lord. Par contre, tu finirais sans doute à Sainte Mangouste dans l’aile psychiatrique. Aucune des deux alternatives n’était vraiment tentante. Tu sortis de tes pensées une fois installé face à elle. Tu devais oublier tout le reste et essayer de tirer des informations d’elle. Elle ne devait pas diriger la conversation en te posant trop de questions sinon la rencontre n’aurait servi à rien. Tu ajoutas du lait dans son thé avant de lui tendre la tasse avec un petit sourire. Tu dégustas ton thé, noir comme tu l’aimais. Boire du thé ici en Écosse te rappelait des souvenirs de ton enfance. Tu prenais souvent le thé avec ta mère, et tu t’en rappelais avec tendresse.

Tu te demandais ce qu’elle allait dire ensuite. C’était comme étudier une espèce à part, passer du temps avec une moldue. Tu devais admettre que tu étais assez curieux de sa vie avant qu’elle ne découvre qu’elle était une sorcière. Mais ce n’était pas le sujet actuel. Tu répondis à sa question, observant attentivement ses réactions. Elle ne sembla pas trouver ta réponse étrange. Personne ne pouvait se douter que Voldemort irait se risquer à renvoyer un de ses espions dans le château après l’année dernière et tu n’avais aucune preuve qui tu liais à lui si ce n’était ton père qui portait la marque. Rester en Russie t’aurait parfaitement convenu, loin de la guerre, à faire un travail que tu aimais, mais les choses ne s’étaient pas déroulées selon tes plans. Tu avais pensé avoir échappé enfin à l’influence de ton père après qu’il t’ait fiancé de force à Aloisia, tu aurais dû savoir que ce ne serait pas le cas. Tu restais sa propriété, même des kilomètres de là. Il s’était bien sûr empressé d’annoncer à son maître qu’il avait un fils expatrié et tout disposé à le servir. Ce n’était pas que ça te dérangeait, tu n’étais pas marqué comme un animal au contraire des autres, mais tu aurais aimé avoir le choix. Seulement être de sang pur et avoir le choix étaient deux choses totalement antagonistes.

Sa remarque te laissa interdit, ton esprit l’analysant tout de suite comme une menace potentielle, avant de comprendre qu’elle essayait de te complimenter à sa façon. Tu bus une gorgée de thé pour te donner une contenance et avoir le temps de réfléchir à une réponse. Il était vrai que les postes vacants avaient été difficiles à remplir cette année. Poudlard n’avait pas une bonne réputation depuis l’événement de l’année dernière. Les gens étaient convaincus que Potter avait lui-même tué le Poufsouffle. Tu trouvais cette croyance hilarante. Quiconque connaissait de près ou de loin ce gamin savait qu’il était totalement incapable de faire du mal à une mouche. L’absence d’un professeur de DCFM en attestait. Tu étais un candidat sans expérience de l’enseignement, mais plus que qualifié, malgré ton travail à l’opposé de l’astronomie. C’était aussi là qu’Aloisia serait utile. Personne ne pouvait vraiment comprendre pourquoi toi, le brillant employé du ministère russe, tu avais décidé de retourner en Écosse pour donner des cours à des adolescents. Tu pouvais toujours dire que c’était ta fiancée la raison. Tu voulais apprendre à la connaître. Tu n’en avais pas l’intention, mais ils n’avaient pas besoin de le savoir. Tu savais au fond qu’elle avait raison de te courir après pour engager un dialogue, mais tu n’arrivais pas à dépasser le fait que tu n’avais pas eu le choix, à surpasser la colère latente liée au souvenir de tes fiançailles. Tu oubliais qu’elle non plus n’avait pas forcément rêvé d’épouser un homme de deux fois son âge qu’elle n’avait jamais rencontré. Tu avais parfois l’impression qu’une éternité s’était écoulée depuis ce moment fatidique où vos deux destinées avaient été liées.

Tu décidas tout de suite d’effacer le moindre doute de son esprit. Une Granger curieuse était un réel danger pour ta couverture. « Oui, je suis assez chanceux que votre ancienne professeur ait décidé de quitter son poste. Je dois dire que je n’avais pas forcément prévu de revenir en Angleterre, ou de quitter mon métier pour l’enseignement, mais parfois la vie nous fait revoir nos plans. J’aime énormément le métier de professeur, c’est un nouveau challenge, et j’aime découvrir Poudlard. » Tu te demandas si elle allait oser ou non te demander pourquoi tu découvrais seulement Poudlard. Tu n’avais pas l’accent russe, ayant gardé ton accent purement écossais durant tes voyages dans le monde. Cela servait au moins à quelque chose d’être un fils de sang pur, tu parlais couramment plusieurs langues sans accent et cela t’avait beaucoup aidé pour intégrer le département de coopération magique. Tu ne comptais pas rester des années en tant que professeur. Tu espérais vraiment que la guerre aurait lieu rapidement pour que tu puisses retourner en Russie et faire comme si rien de cette épopée n’avait eu lieu. C’était irréaliste de penser que ce soit possible et pourtant…

Tu l’observais sans dire un mot. Quelque chose semblait la préoccuper, toutefois tu ne voulais pas être le premier à en faire mention. Tu voulais voir si elle te ferait assez confiance pour le mentionner d’elle-même. Elle tourna la tête vers l’extérieur. Tu avais vécu pendant tellement d’années en Russie que le froid anglais te faisait rire doucement. Tu ne portais pas de vêtements très chauds, simplement une veste et une chemise, sans risquer de craindre la température. « Oh excusez-moi, je ne sens jamais le froid. Voulez-vous que je ferme les fenêtres? » Tu t’emparas de ta baguette, lançant un sort pour tout fermer sans vraiment attendre sa réponse. Tu n’avais pas froid, mais cela ne voulait pas dire qu’elle n’était pas frigorifiée avec son uniforme. Le fait d’être assis sans bouger n’aidait sans doute pas non plus. « J’ai bien peur que nous n’avons pas encore trouvé la solution pour donner cours d'astronomie en plein après-midi dans une pièce fermée. » Tu eus un petit sourire amusé avant de l'interroger à ton tour. « Alors dites moi Miss Granger, si ce n'est pas indiscret bien sûr, quelle carrière envisagez-vous de poursuivre à la fin de vos études ? Je suppose que vous avez dû y réfléchir avec les entretiens qui commencent bientôt... »          


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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyMer 19 Fév - 17:50

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J'écoute sa réponse, surprise par cette dernière sans le montrer. La vie nous fait revoir nos plans. De toute évidence, même s'il semblait s'épanouir dans l'enseignement, il n'y était pas parvenu par libre choix. Je me demandais qu'elle avait été sa vie, pourquoi elle l'avait poussé jusqu'à cette salle de classe. Il n'avait pas travaillé en Angleterre ces derniers temps en tout cas, même si il semblait en être originaire. Peut-être n'avait-il réellement pas effectué sa scolarité au château. J'aurais tellement aimé visiter les autres écoles, toutes étaient si différentes les unes des autres. La Coupe de feu nous aura au moins permis de découvrir d'autres jeunes sorciers et de regarder plus loin que le bout de notre nez. Même si Poudlard était une école fantastique, Beauxbâtons et Durmstrang assuraient également un enseignement performant. J'étais plus réservée sur la seconde, néanmoins. J'avais posé beaucoup de questions à Viktor sur son établissement, l'atmosphère n'était de toute évidence pas la même. Seuls les résultats comptaient, c'était à qui serait le plus fort et les professeurs n'hésitaient pas à encourager ce climat de compétition entre les élèves. De plus, même s'il ne l'avoua qu'à demi-voix, le jeune attrapeur bulgare m'avoua qu'il avait des bases de connaissances en magie noire. J'en frissonnais rien que d'y penser. J'aurais aimé lui demander d'où il venait mais j'avais peur de passer pour une curieuse. Ce n'était pas parce qu'il se montrait attentionné envers moi que ça me donnait le droit de lui faire passer un réel interrogatoire. Je ne voulais pas non plus qu'il pense que j'étais comme toutes ses filles qui le traquaient constamment. Son parcours m'intéressait parce qu'il l'avait mené là où il était aujourd'hui, rien d'autre.

Je l'observais fermer les fenêtres, étonnée qu'il n'ai pas senti de lui même la température si basse dans cette pièce. Mes doigts étaient serrés les uns contre les autres sur cette petite tasse de thé afin de les réchauffer. Les hivers à Poudlard me paraissaient toujours bien plus rudes que ceux que j'avais connu à Londres, même si je n'en conservais que de vagues souvenirs. C'était même cela qui m'avait poussé à maîtriser aussi vite les feux portatifs. Soit j'étais une grande frileuse, soit effectivement il avait une résistance au froid plutôt impressionnante, il n'était même pas autant vêtu que je l'étais. Je souriais en portant la tasse de thé à mes lèvres. Si, il y avait bien une solution, même si ce n'était que factice, ça paraissait si réel que cela en devenait troublant. Je le savais bien, j'avais passé des heures à l'observer.

«- Vous pourriez les donner dans la Grande Salle, le ciel y est aussi magnifique.

Je faillis avaler de travers à sa dernière question. C'était plus que justifié, après tout il était mon professeur, la conversation ne pouvait que dévier sur mon avenir. Mais j'aurais préféré l'éviter. Je préférais me focaliser sur les examens pour ne pas avoir à penser à ce qui s'en suivrait. J'enviais presque l'insouciance de Harry et de Ron, pour eux ils deviendraient des aurors, leurs choix était déjà fait. C'était une carrière totalement envisageable, surtout avec les temps qui couraient. Ils pouvaient déjà se préparer à cela, ça ne leur serait que bénéfique. Je ne savais déjà pas comment cette année se finirait alors la fin de ma scolarité était bien loin de mon esprit. J'apprenais les rudiments en médicomagie, mais ce n'était pas une passion, j'étais bien trop sensible pour en faire mon métier. C'était pour me rendre utile, ou du moins en avoir l'impression.

«- Au risque de vous décevoir... je n'en ai aucune idée. C'est peut-être pour ça qu'avoir de bons résultats dans toutes les matières est si important pour moi, ça me permet de me laisser le choix jusqu'au bout ! »

Je cumulais les options, bien moins qu'en troisième année, certes, mais toute de même, et je m'impliquais énormément dans mes études, sans autre but que celui d'être la meilleure. Peut-être qu'une fois fixée, je serais plus détendue quant à certaines matières. Mais j'en doutais. La vie était une vrai paradoxe. J'étais trop jeune à mon goût pour devoir me fixer un choix de carrière, pourtant les nombreuses épreuves que j'avais déjà traversé et qui m'attendaient encore avaient fini de me faire sortir de l'enfance. J'étais une adulte sur bien des points, mais je n'avais que quinze ans. Je ne voulais pas qu'il me pose trop de questions à ce sujet, de peur de m'exposer davantage, de lui montrer mes craintes, mes doutes. Je plongeais mon regard dans le sien en souriant.

«- Mais ne vous en faites pas pour moi, dans le pire des cas, je serais la candidate idéale pour remplacer Madame Pince ! Après tout, je suis sûre de connaître la bibliothèque encore mieux qu'elle, même si elle y est depuis des siècles ! »




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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyMer 19 Fév - 21:13


Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister





Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Tu l’avais intrigué, tu le sentais. Elle ne demanda pas plus de précisions, elle était trop bien élevée pour te griller de la sorte. Tu n’avais pas fait parti de ces personnes qui comptait devenir enseignant, mais tu embrassais chaque carrière à fond. Tu avais gardé en tête les préceptes enseignés à Durmstrang et voulait toujours être le meilleur, peu importe ce que tu faisais. Une petite voix te souffla que tu étais pareil avec Voldemort. Tu n’avais pas choisi de lui obéir, mais tu te donnais à fond dans ta mission. De toute façon, cette fois-ci, c’était ta vie qui était en jeu, pas uniquement ta réputation. Tu avais étudié la magie noire durant ta scolarité, ça ne te choquait pas d’utiliser des sorts interdits. Ce qui t’ennuyait, c’était de répondre à quelqu’un.

Tu t’étais renseigné sur Granger. Tu savais qu’elle avait eu une relation avec Krum l’année dernière. C’était surprenant vu la réputation des moldus à Durmstrang, mais il n’était qu’un sang mêlé et sa célébrité lui permettait de faire quelques caprices. Tu avais parfois du mal à croire que l’année dernière, tu étais un homme libre. Tu servais Voldemort depuis peu en définitive, depuis qu’il avait repris une enveloppe corporelle. Cela faisait seulement quelques mois, même si cela te semblait beaucoup plus long. La disparition de Karkaroff t’avait marquée. Il avait été ton directeur et tu l’avais apprécié, malgré l’estime que ton père portait à ce collègue mangemort. Discuter de ton ancienne école ne te dérangeait pas. Au contraire, tu étais très fier d’avoir été dans cet institut prestigieux. L’enseignement russe était différent de celui-ci, et cela imprégnait inconsciemment ou pas tes propres cours au château. Tu étais exigent, plus que tes collègues.  

Tu savais que tu lui avais donné un gros indice en mentionnant que tu ne craignais pas le froid. Il suffisait de voir les uniformes français pour deviner que tu n’avais pas été à Beauxbâtons. Plusieurs hivers en Russie, avec des températures dans les négatifs avaient le don de vous forger une résistance au froid. Tu te rappelais avoir amusement de vos défis de se baigner dans le lac gelé ou de courir en sous-vêtements dans la neige. Tout était bon pour prouver que tu étais supérieur aux autres. Et merlin sait que tu partais avec un handicap comme tu étais écossais… Au final, tu leur avais prouvé ta valeur. Tu verrais bien si elle serait capable de faire le rapprochement toute seule. Tu n’avais pas honte d’être allé à Durmstrang au lieu de Poudlard, bien au contraire. Quand tu voyais la situation actuelle dans cette école, tu te disais que tu étais ravi d’avoir été expatrié aussi loin. Tu avais passé toute ton année en Russie, y compris les vacances de noël. Cela avait fait de la peine à ta mère, mais tu avais été incapable de retourner affronter ton père. Tu n’avais pas vu plus tôt à quel point elle s’accrochait à sa tasse de thé comme à une bouillote. Tu fis faire un mouvement compliqué à ta baguette et un feu jaillit dans la cheminée située un peu à l’écart de ton bureau. Il n’aurait plus manqué qu’elle tombe malade par ta faute.

Tu lui fis un sourire amusé devant sa remarque astucieuse, avant de hocher la tête d’un air approbateur. Effectivement, lors de ton arrivée au château, tu avais remarqué le plafond magique reproduisant avec exactitude le ciel de l’extérieur. Cependant, tu doutais que ta proposition d’investir la salle pour faire cours soit bien accueillie. Les élèves mangeaient dans cette salle, cela aurait posé trop de soucis. « C’est exactement ce à quoi j’avais pensé pendant un moment oui, mais cela aurait causé trop de problèmes d’organisation. » Rien n’échappait et c’était pour cela que tu avais immédiatement noté sa réaction devant ta question. Étrange qu’elle réagisse comme ça. Ce n’était pas comme s’il lui avait demandé si elle avait une relation amoureuse avec Harry Potter. Peut être qu’elle aurait préféré ? C’était inattendu de la part de quelqu’un qui passait autant de temps à vouloir contrôler son environnement. Tu fis comme si de rien n’était, mais te demanda si les professeurs informaient les élèves de leurs futurs choix de carrière. Tu comptais bien t’en charger si les autres ne le faisaient pas. C’était complètement stupide de leur demander de choisir en l’espace de quelques mois leur futur. Ils devaient s’y préparer bien avant.

« Et bien, vu vos notes, si vous poursuivez toutes vos matières en sixième année, vous n’aurez en effet pas besoin de vous fixer sur un métier immédiatement. Je ne doute pas que vous passerez les notes éliminatoires de chaque sujet haut la main. » Tu passais peut être constamment ton temps à comparer avec Durmstrang, mais là bas vous aviez des conseillers dès votre première année pour vous orienter. Tu n’avais jamais compris le système scolaire de Poudlard. À Durmstrang, les élèves passaient des examens à 14 ans et à 17 ans, mais ils continuaient de suivre obligatoirement toutes les matières pour avoir la formation la plus complète possible. C’est ce qui t’avait d’ailleurs permis de devenir professeur d’astronomie, malgré ta carrière à l’opposé de cette matière. « Je suis assez étonné toutefois, avez-vous été informée des carrières possibles à l’issue de votre scolarité ? La question se pose d'autant plus que vous êtes une née-moldue. » Tu répondis à son sourire avant de lâcher un petit rire quant à sa plaisanterie sur la bibliothécaire. Effectivement, même si tu l’avais peu rencontrée, tu avais remarqué qu’elle semblait être là depuis la construction de la bibliothèque ce qui n’était pas peu dire. « Ce serait du gâchis, mais soit… »




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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyJeu 20 Fév - 14:45

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Un feu surgit et réchauffe la pièce, l'illumine également. Le visage de McKenna m’apparaît plus clairement. L'espace d'un instant, une flemme dansa dans sa pupille sombre alors qu'il me regardait fixement. Ça ne dura qu'une seconde, mais c'était comme si je me tenais face à Rogue et que ce dernier tentait d'entrer dans mon esprit. Pourtant, ils étaient diamétralement opposés. Le professeur des Potions prenait un malin plaisir à me torturer alors que celui d'Astronomie semblait seulement vouloir me soulager de la pression que je me mettais. Spontanément, je me préparais à le contrer avant de me relaxer, me sentant subitement idiote. Mes séances avec Rogue m'atteignait encore plus que je ne le pensais. J'allais finir par devenir complètement paranoïaque si ça continuait. Je me détendais et me forçais à lui sourire sur sa remarque sur le plafond magique. Un des éléments qui rendaient Poudlard si fantastique à mes yeux. J'avais eu l'occasion de le contempler pendant des heures une nuit, une sombre nuit où nous avions été tous contraint d'y dormir en attendant d'être sûrs que les lieux étaient sécurisés. Ça avait été comme dormir à la belle étoile, me rappelant par la même mes souvenirs d'enfant, les vacances au camping avec mes parents. Des instants qui se faisaient bien trop rares, mais que je chérissais tant. Je ne voulais pas oublier qu'avant de vivre dans ce monde magique, j'avais été une simple fillette aimée et dorlotée. Même si ce que je vivais dorénavant était à mille lieues de ça, littéralement mais métaphoriquement également.

Je n'avais jamais eu pour projet d'abandonner certaines matières après mes B.U.S.E, j'avais déjà été tourmenté par le fait d'abandonner l'étude des moldus, beaucoup moins en ce qui concernait les cours de Divination qui n'était qu'une vaste farce à mes yeux. J'aurais aimé être aussi assurée que lui sur mon potentiel succès à tous ces examens, mais je ne l'étais pas. Même si personne n'était au courant, je ne pouvais plus consacrer autant de temps à mon apprentissage scolaire qu'avant. Il fallait préparer les rencontres de l'A.D et, même si Harry était le professeur, j'en étais l'instigatrice, je ne pouvais pas le laisser gérer ça tout seul. Il y avait les cours d'occlumencie, une fois par semaine, mais pour lesquels je tentais de pratiquer tous les jours. Et puis, mes recherches personnelles, je m'étais fixée le but d'apprendre les bases de la médicomagie avant la fin de l'année, ça me paraissait essentiel pour la suite, si les choses continuaient à s'aggraver. Le professeur McGonagall s'était souvent proposée de me rencontrer afin de discuter de mon choix de carrière, j'avais repoussé au maximum, prétextant des devoirs et des révisions, elle abandonna, préférant sûrement ne pas me mettre plus de pression.

«- Oh si bien sûr, les directeurs de maison sont tout disposés à nous recevoir pour en parler. Mais c'est juste que... disons que je n'ai jamais trouvé le temps. »

C'était la seule réponse que je réussis à lui fournir. Comment lui expliquer que j'avais passé mes précédentes années scolaires à combattre les forces du mal ou bien à éviter à mon meilleur ami de se faire tuer ? Je ne savais pas si il était au courant de ce qui s'était passé à Poudlard ces dernières années, je ne voulais pas lui en apprendre davantage. C'était sûrement un des rares qui ne me considérait pas comme «le cerveau du fameux trio ». Pas que l'image me déplaisait, j'aimais juste l'idée d'avoir un professeur qui ne me voyait que comme une élève et pas celle qui avait découvert le secret de la chambre de Salazar Serpentard, ou encore résolu l'énigme de la pierre philosophale. Et encore, les anciens n'étaient pas au courant de tout. S'ils avaient appris que j'avais permis la fuite de Sirius Black, ils refuseraient certainement de me dispenser leurs cours. Non, c'était bien trop compliqué à expliquer. Je ne pus m'empêcher d'être étonnée à la fin de sa phrase. Il savait que j'étais une née-moldue. J'allais finir par croire que ma réputation me précédait. Il ne pouvait décemment pas connaître le statut de naissance de tout ses élèves. Ou alors, il avait eu vent des mes altercations avec Malefoy et de l'insulte qu'il proférait à mon encontre. L'un dans l'autre, je restais surprise. Mais pas gênée, bien au contraire, je n'avais pas honte d'être celle que j'étais, j'avais la chance d'appartenir à deux mondes. Il avait juste fallu que je fasse mes preuves plus rapidement et avec plus de force que les autres. Je n'envisageais pas sérieusement la carrière de bibliothécaire, mais l'entendre dire que ce serait du gâchis me fit chaud au cœur, c'était prétentieux peut-être. J'avais beau avoir des résultats plus que satisfaisants, je n'étais pas très ambitieuse. Contrairement à d'autres, je ne convoitais pas le poste de Ministre de la Magie, absolument pas même, ni celui de directeur de département. Je n'envisageais rien du tout, en fait.

- Je devrais peut-être y aller... Il se fait tard et j'ai déjà accaparé assez de votre temps. »«

Je finissais mon thé et posais la tasse sur le bureau. Je voulais éviter des questions supplémentaires, j'avais peur qu'il ne me perce à jour. Je n'avais parlé de mes angoisses concernant mon futur, le futur en général même, à personne. Harry et Ron pensaient que je ne m'arrêtais pas sur un métier précisément parce que j'avais, selon eux, la possibilité de tous les faire. Quand à mes parents, ils ne m'avaient pas vu grandir, j'étais encore bien trop jeune à leur goût pour me prononcer. Avouer à tout le monde que je voulais pas choisir parce que je n'étais pas certaine d'être encore en vie d'ici-là était impensable. Tout le monde avait son lot de problèmes et d'inquiétudes, les Weasley avaient failli perdre un des leurs et Harry était au proie aux intrusions mentales de Voldemort. Il fallait que je sois aussi forte qu'eux. Je me relevais en attrapant mon sac que je passais sur mon épaule, mal à l'aise finalement. Une partie de moi redoutait de rentrer seule, mais je ne voulais pas paraître pour une enfant et l'embêter à m'escorter.

«- Vous n'avez pas besoin de me ramener professeur, je ne pense pas me prendre une retenue pour si peu. » 






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MessageSujet: Re: Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione]   Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister [Octavus&Hermione] EmptyJeu 20 Fév - 21:42


Briller avec autant d'éclat que les étoiles pour exister





Hermione Granger & Octavus McKenna ▬
Tu fus soudain tenté d’entrer dans sa petite tête, voir ce qu’elle avait à te cacher, et testas discrètement ses barrières en occlumentie. Tu ne pensais pas qu’elle se rendrait compte de ce qui allait lui arriver. Pourtant, étrangement, elle sembla reconnaître ce que tu avais fais avant de se détendre de nouveau. Quelqu’un lui avait enseigné cet art. Tu fus surpris pour le moins de cette découverte. Tes yeux quittèrent les siens discrètement, tes lèvres entrouvertes avalant une dernière gorgée de ta tasse de thé. Ce ne serait donc pas si simple d’obtenir des informations à son sujet. Si elle maîtrisait l’occlumentie, tu en déduisis qu’il y avait fort à parier que le fils Potter aussi. Tu n’avais pas prévu cela, mais annoncer cette découverte avant d’être sûr que tu avais raison aurait été suicidaire. Tu doutais que le lord soit ravi de la nouvelle et si tu n’étais pas capable de répondre à ses questions, tu passerais une séance de torture plutôt désagréable. Bien sûr, il n’irait pas jusqu’à te tuer. Te remplacer par un autre aurait demandé trop d’effort et de temps, du temps qu’il n’avait pas.  

Tu savais que la rencontre allait devoir toucher à sa fin rapidement. Un coup d’œil à ta montre t’avait indiqué qu’il était déjà une heure du matin. Tu n’avais pas eu l’impression que la rencontre ait duré aussi longtemps. C’était une surprise. Tu te demandas de quelle façon tu allais pouvoir la revoir sans qu’elle se pose de questions. Tu lui souris poliment, creusant ta tête sur la façon d’aborder la suite de ta mission. Tu ne voulais pas non plus passer trop de temps avec la sang de bourbe, tes élèves te scrutaient déjà assez, il n’aurait plus manqué que des rumeurs de ton intérêt pour la fille Granger ne s’élèvent. Quoique dans un petit rictus, tu réalisas que si c’était le cas, Aloisia tomberait certainement sur Granger pour lui donner une leçon. En imaginant les deux sorcières en train de se battre, tu fus pris d’une envie de rire. Dire que tu n’aimais pas l’attention féminine aurait été un énorme mensonge. Tu trouvais qu’il n’y avait pas plus grand compliment pour un homme que de pousser des femmes à se battre pour ta personne. C’était déjà arrivé en Russie, avec élégance et subtilité évidemment.


Tu fus presque soulagé de voir que les professeurs s’intéressaient quand même un peu à leurs élèves. Tu n’avais pas vraiment envie de recevoir tous les élèves se sentant délaissés dans ton bureau pour les conseiller, cela aurait nuît à ta mission et tu étais loin d’être le plus qualifié vu que tu n’avais jamais travaillé en Angleterre, mais tu aurais presque été prêt à le faire. « Vous me rassurez. Pendant un instant, j’ai cru que les élèves étaient laissés à leur sort. Vous devriez le prendre, le temps, cela pourra vous donner des idées. C’est toujours plus difficile quand on est bon en tout et que tout nous intéresse. » Tu espérais qu’elle allait se décider à aller voir sa directrice de maison, ne serait-ce que pour la détourner de ses autres projets. De plus, tu parlais d’expérience. Tu avais toujours adoré apprendre. Tant de carrières t’auraient intéressées que si tu n’avais pas fait un tour du monde pendant un an pour réfléchir à ce que tu voulais vraiment, tu te serais sans doute lancé au hasard dans des études qui te plaisaient au moment h.  Tu avais réalisé en passant de pays en pays que tu adorais voyager et la coopération magique s’était donc imposée comme un choix naturel. Ce serait d’autant plus difficile de rester enfermé dans un château pendant plusieurs mois quand tu étais habitué à bouger partout. Tu doutais d’avoir l’occasion de pratiquer des langues étrangères ici. Dommage que le tournoi des trois sorciers ait eu lieu l’année dernière…

Tu savais bien sûr tout d’elle, mais ne comptait pas le lui mentionner. Tu n’étais comme ses autres professeurs, prêt à l’ensevelir sous les louages. Tu n’avais d’intérêt que les informations qu’elle pourrait te donner et pour cela, il semblait maintenant évident que tu allais devoir être une sorte de confident. La tâche prendrait du temps. C’était pour cela que tu avais l’année voire plus. Le lord ne semblait pas intéressé par l’idée d’attaquer le survivant d’ici peu, il préférait construire son armée. Quand le ministère réfutait les rumeurs, les forces du mal grossissaient à vue d’œil, ironique.  Ses aventures des années passées ne t’avaient servi qu’à dresser le profil du leader du trio et il s’agissait clairement d’elle. Tu te demandais si elle s’en rendait compte, réalisais le pouvoir qu’elle détenait sur Potter et le rouquin. Sans elle, le gamin serait mort dès sa première année. Quel dommage de penser que sans l’ingéniosité de Granger, il serait mort empoisonné. Cette année encore, elle semblait porter le poids du monde sur ses épaules. Tu avais bien remarqué que Potter semblait distrait, effacé et les regards d’inquiétude que lui lançaient ses deux amis. Ça n’était pas forcément significatif, d’autres en auraient fait autant s’ils avaient fait l’objet de cette chasse aux sorcières. Tu n’aurais peut être pas dû mentionner son statut, mais ce n’était pas un secret et si elle en était fière… Elle s’illumina quand tu mentionnas qu’elle valait mieux qu’une carrière de bibliothécaire. Un bon point pour toi. Peut être que tu pourrais la manipuler, la pousser vers un choix de carrière, la distraire de tout ce qui lui prenait le temps qu’elle dédiait généralement à ses études. Elle mentionna l’heure et tu en oublias que tu avais effectivement souhaité prendre congé avant de te perdre dans ta tête. « Bien sûr, je suis navré de vous avoir gardé aussi tard. Je n’ai pas vu le temps passer. N’hésitez surtout pas à revenir pour quoi que ce soit. Cela me fera plaisir de vous aider miss Granger. » Tu te levas en même temps qu’elle, l’étiquette étant infiltrée dans tes os. Elle proposa de rentrer seule et tu hésitas. Ta conscience te souffler de ne pas la laisser. La raccompagner aurait permis de prolonger la discussion et de lui éviter des ennuis, mais d’un autre côté… tu avais passé bien assez de temps avec une personne de son espèce. « Si vous êtes sûre de vous, alors je vous laisse partir. Mais si jamais quelqu’un vous arrête durant votre trajet, n’oubliez pas de mentionner que vous étiez dans mon bureau. J’espère que nous pourrons avoir d’autres discussions si vous le souhaitez miss Granger, ce fut très enrichissant.  » Tu lui souris et la regardas partir. Une fois la porte refermée, tu fis disparaître toute trace de vos activités nocturnes et quittas la salle de classe pour rentrer dans tes appartements. Tu allais dormir et demain, tu réfléchirais à une stratégie appropriée pour le cas Granger.


The end




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