› il prend le rôle d'un père très au sérieux, et le fait qu'il ait dû devenir l'homme de la famille, ce qui l'a fait grandir trop vite, est pour lui un poids depuis. il déteste les lâches et les faibles, ceux qui fuient plutôt que de faire face, et il voit le mariage comme une alliance, non comme un signe d'amour, désabusé sur le romantisme et la vie de couple. il juge d'ailleurs énormément Andrew pour le fait d'être homosexuel, non pour le fait en soit mais parce qu'il s'agit d'une façon pour son cadet d'être vu, et essaye de trouver une fiancée pour faire oublier l'égoïsme de son jeune frère à leur mère.
› il tire une très grande fierté de sa place récente de vice-directeur du département de la coopération internationale magique. il est plurilingue, très doué dans tout ce qu'il fait, ce qui a tendance à agacer autrui, mais il les force tous à l'admirer, à reconnaître son talent et son travail. caesius est un bosseur acharné, qui n'échoue jamais, qui ne se donne pas la peine de songer à l'échec d'ailleurs. il est intransigeant sur cela, et rabroue souvent son cadet par lettres lorsque ce dernier a de mauvaises notes ou qu'il inquiète leur mère.
› il a été préfet-en-chef, gardien de quidditch de sa maison, major de promo de chaque année, sa mère est d'une fierté frisant la vénération quand elle parle de lui. c'est surtout pour elle qu'il se démène autant ; il vise toujours plus haut pour voir son regard plein d'amour, pour se sentir important à la seule personne qui lui importe réellement. pour lui, il est important qu'elle oublie son idiot de mari, cruel et impitoyable, et trop lâche pour rester avec une femme en or.
› il n'a que dédain pour les mangemorts, dont son père a fait partie. le fait qu'il soit mort sans avoir revu ses fils et son ex-femme le laisse totalement froid. enfin c'est ce qu'il fait croire - en réalité, il en veut furieusement à son géniteur de ne pas s'être revus, pour lui jeter ses quatre vérités et lui faire passer le goût d'abandonner sa famille et d'avoir eu des idéaux qu'il juge particulièrement nauséabonds.
› il est ambitieux et caresse l'idée de devenir ministre de la magie avant ses trente-cinq ans. il fait sa force de se lier avec de grands esprits du ministère et n'hésite pas à également devenir ami avec des sorciers réputés de pays différents. il voyage énormément et est devenu assez réputé dans le milieu. néanmoins, ses vues politiques avides ne lui font pas que des amis, et certains voient d'un mauvais oeil ce jeune ambitieux aux dents longues.
› il est devenu animagus à l'âge de vingt-quatre ans, après avoir longuement étudié et s'être exercé. il s'est notamment penché vers certains chamans sorciers d'amérique du nord, où l'animagie est plus répandue. son apparence est un loup gris, un peu plus grand qu'un loup habituellement.
› il a un côté très décalé, écoute des vinyles de musique classique, garde une allure très soignée et toujours très rigide, il fait attention à ne jamais poser un mot plus haut que l'autre et chaque pensée, chaque mot, chaque mouvement est pensé et réfléchi pour servir ses desseins. et cela l'empêche de faire des bourdes ou des maladresses, ce qui ruinerait ses grands airs hautains.
› il a un mode de vie très sain : pas d'alcool, pas de café, nourriture saine, sport tous les jours. il joue les monsieurs parfaits, mais cela le rend froid, distant, comme une statue lointaine, trop détachée du commun des mortels.  

Caesius essuya calmement sa plume d'oie blanche, au panache délicat. Puis, après avoir scellé à gestes nobles la première missive, il s'attela à la seconde, son front se plissant légèrement sur un froncement de sourcils. Correspondre avec son frère était toujours source d'un léger agacement. Andrew était un jeune homme qui gâchait son potentiel, Merlin le savait ! Caesius jugeait que son cadet trop faible ou trop paresseux pour avoir des ambitions, et il plaçait le spectre de leur père là-dessus, comme une malédiction. Ce qu'il voyait, c'était qu'il était obligé de faire la police et de lancer des remontrances ; comme s'il n'avait que cela à faire ! Andrew ne pouvait-il pas se donner à fond, cesser d'essayer d'attirer l'attention et de faire du souci à leur mère ? Sur ces pensées brutes, il trempa sa penne de plume et se mit à écrire à gestes plus secs, sur un ton nettement plus direct.





Nous nous verrons très bientôt.
J'espère que tu fais de ton mieux.
Rends nous fiers, Mère et moi.