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| | | Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. | Aller à la page : 1, 2  |
| | | Sujet: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 11:38 | |
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 MyselfHistoire :  ~ On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole ~Mon histoire n'est pas gaie, c'est le moins que l'on puisse dire, je ne vous le cache pas. Mais chacun a une histoire, et chacun doit s'en accommoder, même si celle-ci ne nous plait pas. De toutes les façons, si elle ne nous plait pas, on n'y peut rien. Il faut faire avec. Si elle ne nous plait pas, alors autant attenter à notre vie ... Je dois l'avouer que même si l'idée m'a effleurée à une époque, je n'y ais jamais vraiment pensé. Mais j'ai assez déblatérer ainsi... Voici donc mon histoire...
Je m'appelle Jessica et j'ai trente ans. Trente ans d'une misérable vie remplie d'horreurs... Une vie commence par une naissance. Et une enfance entourée par des parents aimants. J'ai eu les parents aimants, mais de ma naissance je n'ai aucun souvenirs ... Toute petite, je ne comprends pas pourquoi je ne vois aucune photos de moi à ma naissance. Mes parents me dise que les photos ont été perdues, je les crois. Après tout, ce ne sont que des photos, ce n'est pas bien grave ... A l'époque, je n'ai que cinq ans. Les photos ont bien moins d'importance pour nous lorsque nous sommes jeunes ... Car justement nous sommes jeunes, et nous pensons que nous avons toute la vie devant nous, qu'il pourra y avoir plein d'autres photos encore... Je fus donc adoptée toute petite, après avoir passé trois mois seulement dans un orphelinat de Washington avant que mes parents d'adoption n'aie le coup de foudre pour moi alors qu'ils cherchaient à adopter. J'avais trois mois lorsque je vins habiter chez eux... dans le Massachusetts. Auparavant, ma mère m'avait portée, moi et ma soeur, à l'orphelinat afin de nous protéger d'un réel danger auquel elle était soumise... Ne sachant comment s'extirper de là, elle a alors voulu pouvoir nous mettre à l'abri et c'est avec le coeur brisé et un soir d'automne pluvieux qu'elle nous emmena dans cet établissement. Elle n'a voulu laissé ni adresse ni nom, ni même de photos. C'était aussi bien de ne rien laissé. Elle ne voulait pas que nous soyons en danger de sa faute. Alors afin de nous protéger de son actuel moment de l'époque, elle a décidé d'abandonner ce qu'elle avait de plus cher au monde. Puis, elle a disparu. Mais de cette partie de ma vie, c'est bien plus tard que je le découvrirais ! Lorsque je reviendrai à Washington pour rechercher des informations sur mes origines. J'apprendrais alors que ma mère avait quitté le continent peu de temps après qu'elle nous ait abandonné, et qu'elle avait rejoint l'Angleterre. La cause ? Elle avait été mutée dans son travail. Après, avait-elle demandée a être mutée pour pouvoir partir ? Peut-être ... Quoiqu'il en soit, j'apprendrais tout cela bien plus tard...
J'eus donc une enfance sans problèmes particulier aucun. Je découvrir mes pouvoirs magiques à l'âge de six ans, alors que je piquais ma colère sur un camarade de ma classe qui doit encore à ce jour se souvenir de cette petite fille à cause de laquelle il avait été envoyé baladé à plusieurs dizaine de mètres d'elle dans les airs, sans qu'elle eut touché ... Enfin, je crois qu'il ne s'en souvient plus à présent... Je crois que des Obliators ont dû lui faire oublier ce passage de sa vie assez ... traumatisant. Autant dans le fait de l'étrangeté de la situation que dans celui de s'être fait terrassée par une fille.
J'ai fait mes études à l'école de Salem, ville se trouvant tout à l'ouest des Etats-Unis. Je fus plutôt bonne élève mais l'école n'était pas ce que je préférais. Je n'avis guère à travailler beaucoup pour avoir de bonnes notes, je comprenais assez facilement et j'en étais heureuse. Mais j'avais hâte d'en avoir fini avec les études... C'est à Salem en dernière année que je rencontrais celui qui fit battre mon coeur plus qu'avec tout autre... Dès la fin de nos études, nous nous fiancèrent et retournèrent nous installer dans la Massachusetts où nous achetèrent une petite maison et commençèrent à faire des projets.
Mais dans toute vie, il y a des changements, des brusques revirement... Tout ne se déroule jamais comme on l'a forcément prévu. Mon père fut le premier à mourir, il disparut mystérieusement et jamais on ne retrouva son corps ... Ma mère en fut malade et ne se remit jamais de sa disparition ... Elle continua pourtant de remuer ciel et terre pour la retrouver, elle y mettait tant d'acharnement que cela pouvait même faire un peu peur ... J'essayais de la raisonner tant que je pouvais mais il n'y a rien à faire ... Je crois que j'ai hérité de son trait de caractère d'elle... C'est ce que je crus du moins pendant longtemps ... Elle ne pensait qu'à le retrouver et parcourait ainsi la moitié du pays, ne prenant même plus la peine de revenir .... Je la voyais tous les six mois, et encore si elle pensait à nous... A moi. Heureusement que mon fiancé était là durant cette période ; j'arrivais même à penser que je n'était rien pour elle si elle m'oubliais ainsi. Je craignais qu'il ne lui arrive quelque chose, qu'elle ne revienne jamais, que je ne sache pas si jamais elle disparaissait pour de bon, comme mon père... Je ne voulais pas la perdre aussi. Que ce soit à 5 ans, à 10 ans ou à 20 ans, des parents ce sont des parents ... On n'en a plus les mêmes besoins en grandissant, car on gagne en maturité, mais on en a quand même besoin. Un jour, elle revint... Je faillis presque ne pas la reconnaitre et sur le moment mes jambes fléchirent d'un seul coup alors que je tentais de me reprendre. Amaigries comme je n'aurai pu l'imaginer, les yeux vitreux comme ceux de quelqu'un étant trop profondément restée dans les chimères qu'elle poursuivait et ne pouvant plus en ressortir... La première chose qu'elle me dit fut qu'elle avait retrouvé mon père. Même pas un mot pour moi, à savoir qu'elle était contente de me revoir. Ou autre chose ... Je ne sais pas ce que je ressentis vraiment ce jour-là ...
Je ne sus jamais la suite car elle ne pus me la dire... Mais dans ses yeux je voyais de l'horreur, de la peur... mais aussi de l'amour, et du désespoir. J'essayais de la forcer à me répondre, mais elle ne dit rien. Elle se contentais de secouer la tête sans rien dire du tout.
C'était mon père, j'avais pourtant le droit de savoir ! Mais je ne voulais pas la forcer... Elle ne se releva jamais de son état... Malgré nos efforts pour la faire revenir vers un semblant d'humanité, elle resta dès le lendemain de son retour coincée au lit avec une fièvre atroce. Même le médecin ne savait quoi faire ... Nous fûmes obligés de la regard mourir ; c'était un spectacle épouvantable, la voir chaque jour un peu plus faible, sa toux s'amplifiant au fur et à mesure, son teint palissant de plus en plus ... Je craignais chaque matin en me levant que Bryan ne vienne m'apprendre qu'elle ne s'était pas réveillée de la nuit passée ... Heureusement qu'il fut là à me soutenir durant tous ces longs mois qui me parurent une éternité ...
 ~ Le temps des révélations ... ~
"Il faut que je te dise quelque chose... Nous ne sommes pas tes vrais parents... Tu... trouveras quelque chose, pour toi, dans la commode de notre chambre ... Nous t'avons aimée... Pardonne-nous...".
Et son dernier souffle se perdit alors qu'elle mourrait dans mes bras. Bien évidemment j'étais furieuse, mais j'avais également l'impression d'avoir grandi dans le mensonge.. II y avait cependant une chose sur laquelle ils ne m'avait jamais menti j'en étais sûre : c'était qu'ils m'aimaient et m'avais considérés comme leur propre fille. Le seul problème était qu'ils n'avaient pu avoir d'enfants ... Alors ils avaient adopté.
Dans la commode du salon, je trouvais un coffret avec un acte de naissance. Malheureusement, je n'y découvrir que le lieu de ma naissance : Washington, ainsi que ma date de naissance mais je la connaissais déjà. Je fus peinée de voir que le nom de ma mère n'y figurait pas. Sans doute qu'elle n'avait pas voulu que sa fille sache un jour de qui elle était ... Elle m'avait déposée sous X. Comment retrouver sa trace alors ? Je décidais à cette époque de ne plus y songer, de ranger cette partie de ma vie de côté, d'essayer de vivre avec ...
C'est à cette époque que j'appris que j'étais enceinte. Cela nous redonna pour ainsi dire un peu de joie dans la maison, même si la mort de récente de ma mère me portait encore sur le soeur, ainsi que les révélations qu'elle m'avait faite. J'avais l'impression de n'avoir plus rien dans mon passé sur lesquels me baser pour m'aider à construire mon futur. Peut-être que Jude allait nous aider à cela ? Peut-être qu'elle tombait pile au bon moment en fin de compte ? Elle allait nous fournir le courage nécessaire pour nous permettre de vaincre ces épreuves...
Les semaines s'écoulèrent peu à peu, nous essayions de nous concentrer sur le futur, sans nous laisser égarer sur ce qui était passé. Plus simple à dire qu'à faire... La nuit il m'arrivait encore d'y penser et d'en pleurer ... Cette période fut la plus belle sans doute mais aussi la plus difficile. Et malheureusement, les malheurs continueraient à tomber encore...
 ~ On juge entièrement un homme sur sa façon de braver la mort... ~
Dans les semaines qui suivirent, le gouffre sembla se refermer sur nous...Je ne saurais dire quel a été le déclencheur et s'il y en a eu, mais du jour au lendemain, nous entrâmes dans les jours les plus affreux que je vécus jamais. Nous angoissions... Nous ne sachions même pas quel était cette angoisse, ou ce danger que nous ressentions mais, nous savions qu'il nous guettait ... Chaque fois que je sortais dehors, je croyais sentir son souffle chaud sur ma nuque ... C'est une illusion de l'esprit évidemment mais le danger était bien réel j'en suis certaine !... Bryan ne voulait plus que je sorte au bout d'un moment ; il craignait pour moi, mais aussi pour le bébé... Nous envisagions même à un moment de partir loin... Ailleurs. Nous ne savions pas où mais partout ailleurs nous semblait toujours plus sécurisés qu'ici.
Cependant, nous n'eûmes pas le temps de fuir...
Je n'ai jamais vu le visage de celui qui nous recherchais... Mais lors de mon enquête que je mènerai plusieurs mois après, je découvrirai que celui qui nous pourchasse n'est ni plus ni moins que mon père biologique qui, devenu comme enragé par le départ de sa femme, est devenu comme un monstre et s'est mis en tête de retrouver ses filles ... Il est obsédé par une idée, une seule... Celle de les tuer. On l'a empêché de les voir grandir et de les éduquer comme il l'aurait voulu. Ayant retrouvé la trace de ma famille adoptive grâce à l'orphelinat où nous avons été ma soeur et moi, il les as tués... C'est ainsi que mon père adoptive n'a jamais reparu. Et c'est pour cela que ma mère est revenu comme folle chez moi, avec la peur se lisant dans son regard...
On dit que mon père est devenu un monstre... Un monstre sanguinaire... Lorsque je l'ai vu de mes yeux - sans même savoir qu'il s'agissait de mon père -, j'en ai des frissons... C'est un loup-garou j'en suis sûre. Il a été contaminé par cette malédiction. Je ne sais qui l'a mordu, mais en tous les cas il n'avait pas l'air d'en souffrir bien au contraire. Mais de s'en convenir. Pourtant, c'est affreux ... Certains n'acceptent pas leur nouvelle nature, et d'autres s'y accommode.
A l'origine, en même temps qu'être mangemort, il était également alcoolique, violent et raisonnablement, ma mère a décidé de nous mettre à l'abri de cela, de se séparer de ses filles...
Cette nuit-là, il devait être le milieu de la nuit... Je me réveillais soudain en sursaut en entendant un énorme fracas qui sembla faire remuer les murs de la maison entière. Dans la nuit, j'ouvrais des yeux surpris et apeurés. La place à côté de moi dans le lit était froid ... je constatais que Bryan n'y était pas ; cela m'inquiéta ... J'avais un pressentiment. Un horrible pressentiment. Sortant de notre chambre, je descendais alors en bas ... Je n'aurai jamais imaginé ce que j'allais découvrir même dans mes pires cauchemars ... En bas, au milieu du salon ... Un carnage ... Tout renversé... Il y avait assurément eu une bagarre et reconnaissant le corps sans vie, je fus pris d'un vertige soudain et poussant un cri effroyable je me précipitais sur son corps... Encore chaud, je respirais mieux mais, à ma grande stupeur, il avait une plaie à la tête et à l'abdomen que, les larmes aux yeux, j'essayais de panser avec ma main... comme si ça allait faire faire quelque chose... Je m'en fichais ... Tout ce que je voulais en ce moment c'était faire mon possible pour le sauver mais la douleur et la frayeur prenant possession de moi, je ne pouvais réfléchir convenablement ... Je continuas de pleurer sur son corps, le prenant dans mes bras, m'en fichant complètement du sang dont j'imbibais mes vêtements... Je le vis ouvrir les yeux. Mon coeur accéléra ses battements alors que l'espoir renaissait. Du moins, ce qu'il en restait... Je le vis ouvrir la bouche, essayer de me dire quelque chose ... Trois mots ... Mais il ne parlait pas assez fort et je ne les compris pas ... Ces deux mots étaient ... "Va t-en... Fuis..."
Alors que je ne m'y attendais nullement, je me sentis soudain projetée en arrière, et atterrissant contre le mur opposé de la pièce, je me cognais la tête et perdais connaissance... Le monstre n'était pas partit. J'eus tout juste le temps de me dire ces mots avant de sombrer dans l'inconscience. Il était encore là, et sa tâche n'était pas terminée... Sa tâche c'était moi. Mais je ne le savais pas encore. Et je n'étais pas en état de me poser la moindre question. Mais pour le moment, je me voyais quelque part entre la conscience et l'inconscience...
Où allais-je me retrouver donc ?... A suivre dans le chapitre suivant : Cette histoire n'est pas achevée. Lecteur, restez accrochés. La suite arrive sous peu.
 ~ Détention... ~
J'ignorais à ce moment présent les raisons pour lesquelles il ne m'avait pas tué, ou pourquoi il avait changé d'avis ... Lorsque je suis parvenue à lui échapper, et à le tuer, il ne me l'a jamais dit... Tout ce que je voulais c'était qu'il paie pour les meurtres qu'il avait fait, et c'est tout. Ce fut cette période qui m'a littéralement transformée. J'aurai presque préféré qu'il me tue je crois, car la douleur que je ressentais était à son paroxysme. Un, je venais de perdre ce qui était le plus cher à mon coeur, il était mort dans mes bras pratiquement ; et de deux, j'avais perdu le bébé... La faute à qui ? Qui donc m'avait envoyée traverser toute la pièce ainsi et à cause de qui je m'étais cognée au mur opposé ? Lui. L'enfant n'avait pas supporté le choc. Moi, oui, mais lui était trop faible... Quand j'y pensais, ma haine augmentait encore envers cet homme qui m'avait volé ce que j'avais de plus cher au monde.
Plusieurs jours après, alors que je me réveillais et que je comprenais toute l'ampleur de ce que j'avais perdu, mon coeur sembla se refermer sur lui-même, contenant en lui tout ce que j'avais pu ressentir avant ce jour et qui désormais ne faisait lus partie de ma vie. Je les enfermais en moi, je ne voulais pas davantage souffrir et il fallait par conséquent que je m'endurcisse. J'étais très maigre, on ne me donnait pas souvent et très peu à manger ; j'avais l'impression de maigrir à vue d'oeil, mes joues se creusaient et lorsque je posais mon regard meurtris sur mon corps décharné, je retenais un cri de surprise et un frisson d'angoisse se nouait en moi. Parviendrais-je vraiment à sortir ainsi ?... Je ne sais pas même comment j'ai pu faire mais malgré mon état physique très faible, une seule chose semblait maintenir mes forces intactes. L'esprit de vengeance, la rancoeur. Comme un feu me nourrissant intérieurement, je tenais alors le coup.
C'est alors qu'au bout d'un de plusieurs semaines - je crois du moins - car le temps n'a plus la même mesure lorsqu'on est enfermée -, une opportunité se profila à l'horizon. On vint me chercher. Lorsqu'on me mit sur les pieds, je croyais que je n'allais pas tenir sur mes jambes, mais je tins quand même. On me sortis de ma cellule et on me traina jusqu'à une autre pièce. Evidemment, je n'avais plus ma baguette, on me l'avait prise ... A moins que je l'ai laissée dans mon ancienne maison... Il ne me semblait pas l'avoir pris avec moi lorsque j'étais descendue voir ce qui se passait au salon. Et s'il n'avait pas fouillé la maison de fond en comble, alors il y avait une chance que ma baguette s'y trouve encore...
Quand je sortirais d'ici, il faudra que j'aille vérifier... Quand je sortirai... Cette pensée me semblait si irréel... On me laissa un moment dans la pièce toute seule. On m'avait assise, sans me libérer de mes chaines qui me tenais les poignets liés. Et c'est alors que, au bout d'un long moment me sembla t-il, il entra. Aussitôt, mon souffle se bloqua dans ma poitrine, et se glaça de haine... Mon regard se fis froid et glacial alors que cependant je ne pus m'empêcher de faire un pas en arrière lorsque je vis qu'il s'approchait de moi. Il me parla en ces mots ... Il m'expliqué brièvement qu'il avait changé d'avis et qu'il souhaitait faire de moi ce qu'il était à présent ... Il sentait que je lui serais un très bon élément une fois que je transformée ... Un frisson d'effroi me saisit. Moi ?? Devenir comme lui ?? La rage du désespoir m'envahie et dans un élan soudain que je dû seul à la survie, je lui sautais dessus par derrière, lui passant mes chaines autour du cou, et serrant, serrant, serrant encore et encore ... Je ne lâchais pas, je ne savais pas que j'avais autant de force ... Je me sentais trembler mais c'était étrange, je me sentais munie d'une force ... comme si elle avait attendu pour se manifester et que ces deux dernières semaines elle s'était emmagasinée en moi sans que je le sache.
Je le sentais se débattre, essayer de m'attraper mais je soutenais mes efforts avec toutes la force du désespoir, je continuer de serrer ... Et peu à peu il cessa de se débattre. Pour de bon. Je n'arrivais pas à me rendre compte que je venais véritablement de tuer un homme. Je tombais ébahie et sans forces sur le carrelage où j'y restais pendant dix bonnes minutes. "J'ai tué un homme... " Je ne cessais de me répéter ces mots, essayant de me convaincre ce qu'il avait réussi à faire de moi cette fois. Il avait réussi à faire de moi un monstre en quelques sortes. Je me mis à me détester autant que je le détestais à présent. Mais je me repris bien vite. C'était pour ma survie, je ne l'avais pas tué de mon gré. J'essayais de me convaincre mais je savais au fond de moi que ces quelques mois enfermée m'avait transformée. Pas en loup-garou aussi, comme lui. Il n'avait pas réussi, mais je me sentais changée ...
Jessica était morte. J'allais la laisser derrière ...
J'étais à présent moi. Je me relevais, en titubant un peu et lançant un regard froid autour froid autour de moi, je regardais une dernière fois cette homme qui avait osé tuer tout ce qui était important pour moi et qui avait fait disparaitre en moi toute cette humanité et cette bonté que j'avais auparavant en moi. Mon visage se crispa en un maigre rictus. Je ne ressentais aucun remords à voir ce cadavre étendu devant mes yeux. Justice avait été faite. Maintenant, le plus important était que je devais me ressaisir, reprendre des forces, mais avant tout sortir d'ici. Fouillant dans la pièce, je me mis à la recherche de vêtements qui me permettrait de sortir d'ici en toute discrétion. Je trouvais ce qu'il me fallait, m'habillait de cette étrange toge noir et de cette capuche qui me recouvrait le visage puis, je sortais discrètement dans le couloir...
Sortir ensuite d'ici, me parut presque facile. Un jeu d'enfant. Je m'éloignais le plus loin possible de cet enfer, sans rencontrer âme qui vive au dehors. Je traversais champs et forêts ; j'évitais les villes comme la peste.
 Une nouvelle vie...
Auparavant, comme je me l'étais promise, je revins chez moi dans mon ancienne maison ... Je devais savoir si ma baguette s'y trouver toujours ; je voulais la rattraper ... Je me sentais démunie sans elle. J'avais tué cet homme de sang-froid avec mes chaine mais je ne les avais plus elle, et puis ce n'était pas des armes. J'vais besoin de me sentir entière .... Le sorcier et la baguette ne faisait qu'un, j'avais donc besoin de sentir son bois entre mes doigts. Heureusement, je l'y trouvais. La maison n'avait pas été fouillée, j'en étais contente. Revenir ici me fit jaillir des souvenirs qui m'étaient insupportables et que j'avais enfoui au plus loin de moi-même. Pourtant, je me forçais à rester quelques semaines ici afin de reprendre des forces, de revenir un état plus ou moins acceptable, présentable ... Plus humain. En effet, lorsque j'arrivais à la maison, je retins un hoquet de surprise et de frayeur en contemplant le masque qui semblait s'être forgé sur mon visage. Les traits durs, le visage maigri, la peau pâle... Remarque, avec le temps que j'avais dû passer enfermé, il ne pouvait en être autrement.
Je restais là plusieurs semaines donc afin de mes restaurer, de retrouver un peu de la vigueur d'antan, afin de renouer un peu avec cette vie qui d'avant qui me semblait à présent étrangère. Puis, ce fut l'heure de partir pour Washington...
 ~ Washington ... Découvertes et révélations... ~
Une fois là, j'appris plus de choses que je n'en aurais jamais pensé. Je retrouvais assez facilement l'orphelinat où j'avais habité pendant quelques mois avant que les Gordon ne m'adopte. J'appris qu'une femme nous avais déposée ma soeur et moi en prétendant que c'était pour nous protéger ... Ma soeur et moi ??? Oui, je fus aussi surprise que vous mais de toute évidence, j'avais une soeur... Je n'en croyais pas mes yeux mais je n'en fis pas la remarquer à la dirigeante de l'orphelinat. Je lui demandais si elle pouvait me donner les noms et adresses de ma vraie mère mais elle ne les connaissait pas. Elle ne lui avait laissé aucune informations relative à son nom et adresse, simplement qu'elle avait sur une chose qui l'avais surprise au début ! Elle tenait vraiment à ce que ses filles aient "Anna" comme deuxième prénom. Elle ignorait les raisons de cette étrange demande ... Peut-être la femme se nommait-elle ainsi ?? ... Quoiqu'il en soit, elle m'apprit le nom des personnes ayant adopté ma soeur ; elle ignorait cependant où ils habitaient... Normalement, elle n'était censée me dire qui ils étaient mais je crois que je l'avais prise un peu en pitié ... Je me mis ensuite à la recherche de ma soeur.
Au bout de semaines et de semaines de recherches difficiles, je les trouvais. Je les observais de loin, je n'allais tout de même m'immiscer dans leur vie ... Mais observer et écouter sont parfois bien plus intéressants que de parler ; on en apprends plus de choses... C'est ainsi que j'appris qu'elle était partie il y avait quelques mois de cela pour l'Angleterre ...
Ni une ni deux, je décidais de m'embarquer pour ce continent, dans l'espoir de la retrouver... Ce que j'ignorais encore, c'était que ce n'était pas UNE seule soeur que j'allais pour retrouver, mais deux...
 Caractère : Il faut distinguer deux parties de sa personnalité. Une qui a été totalement annihilée par la seconde lorsque son père biologique la tenue enfermée pendant des semaines et où elle a nourri un sentiment de vengeance puissant. Mais c'est qui l'a sauvée si je puis dire. Nourrie par cette émotion de haine profonde, elle l'a aidée à tenir le coup et à s'en sortir de cette période. Si au départ, elle était une jeune femme douce, aimable, sensible et pensant aux autres avant toutes autres choses, ce qui lui est arrivée lui a fait prendre conscience de la véritable nature de l'Homme a faire le mal et à ne penser qu'à lui-même. Nourri par cela durant des mois, son coeur s'est endurci, endormissant par la même tous ses anciens sentiments qui correspondraient dès à présent à l'ancienne" Jessica.
De ces cachots, nous sort une autre personne qui a connu bien des choses dans le tréfonds de cet enfer... Des choses comme la proximité de la mort prochaine, la faim, la soif... La terreur de ne plus revoir la lumière du jour, mais aussi la perte d'êtres chers... Cette dernière chose à fait qu'elle a enfoui au fond d'elle-même la douleur qu'elle a pu ressentir d'avoir tout perdu et de sentir seule à présent, exclue ... De glace son coeur s'est forgé. Elle a choisi la manière qui lui était la plus simple de ne souffrir le moins possible, d'y penser le moins. Elle a également connu la mort durant cette période ... Elle a elle-même mis terme à la vie de son père. Elle n'a pas réfléchi, elle a agi dans le seul instinct de préservation... L'ancienne Jessica n'aurait jamais pu tuer. Ce qu'elle est devenue lui fait peur parfois, mais elle se rassure en se disant que ce n'est pas de sa faute si elle est devenue telle : aussi froide que la glace, et le regard aussi noir que le fond d'un gouffre, le teint pâle et avec désormais un seul but de sa vie : remonter le gouffre duquel on l'a plongée et ce par tous les moyens possibles et imaginables en se fichant des conséquences. N'ayant plus rien à perdre pense t-elle, elle ne vit plus mais survit ...
Autant sociable était-elle auparavant, aussi solitaire, indépendante et froide est-elle à présent devenue. Mais c'est pour mieux dissimuler sa souffrance. Elle n'a pas besoin des autres, hormis s'ils peuvent lui apporter quelque chose de bon, d'utile ... alors autant se servir d'eux pour arriver à ses fins... Mais ayant peur d'à nouveau accorder sa confiance, elle ne s'attache plus aux gens comme avant... Elle essaie du moins et c'est peut-être pour cela qu'elle fuit la compagnie de ses pairs comme la peste ... Après tout, l'Homme n'est-il pas de toutes les façons condamné à mourir, donc à perdre tout ce qu'il a en les laissant derrière ? On emporte rien dans la mort alors autant ne point s'attacher. S'attacher ? Si c'est pour souffrir encore, alors non, elle ne préfère pas...
Dernière édition par Jessica A. Gordon le Ven 6 Aoû - 1:42, édité 37 fois |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 11:40 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 11:41 | |
| Re re bienvenue  |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 11:42 | |
| MMMAA SSSOOOEEEUUURRR que je ne connais pas encore Tu as pris Rhona Mitra en fin de compte   edit : je viens de voir ton deuxième prénom c'est Anna comme moi (on peut dire que c'est le nom de notre mère ) |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 11:51 | |
| Merci à vous trois :o Je m'éclate trop sur l'histoire *O* Je le continue tantôt  Oui j'ai pris Rhona du coup  Rahkesh ==> Tu peux encore rajouter quelques "re" devant ton bienvenue je crois y'en a pas assez...   Edit Joyce : Je n'avais même pas remarqué que ton 2e prénom était Anna aussi  Mais le hasard fait bien les choses !!  Oui, évidemment, on peut dire que c'est le nom de notre mère  |
| | | | | | | | | wizards & good hiboux : 7305
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localisation : probablement chez moi car en congé sabbatique pour quelques temps à profiter de mon fils. A besoin de réfléchir à la suite de sa carrière.
multicomptes : Rolf Scamander
 | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 14:24 | |
| _________________ « And I don't care what they think. And I don't care what they say. What do they know about this love anyway? » « Hold my hand... For a last time... » You're the most courageous man I've ever seen, I've ever dreamed of. Whatever you say, whatever you think. Despite all opposition my feelings are and will remain the same as long as I live. Even through death. You're the one my heart has chosen, you're the one who makes me breathe... You're the one who learnt me to live. I can't just forget you even if you ask me to. Even beyond life I truly love you. Let me love you. I accept everything as long you're here along with me. Throught life and death I'll hold you till my last breath. |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 18:01 | |
| Ouas  C'est affreux cette déferlante de DC ces jours-ci  Merci Tonks  J'ai avancé ma présentation *O* ça va être énorme :O et j'ai pas fini encore |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 18:04 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 21:54 | |
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| | | | new & pure hiboux : 6423
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house points : 0
| | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Mer 4 Aoû - 22:21 | |
| Re Bienvenue & bonne chance pour la suite de ta fiche |
| | | | | | | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:07 | |
| ooohhhh j'adore j'adore Mais je crois que tu as fait une petite boulette, leur deuxième prénom c'est "Anna" et non "Marie"  Maintenant faut trouver une Jade et après on lui présente Rahkesh |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:11 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:25 | |
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| | | | | | | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:34 | |
| Personnellement, je n'ai retenu que le : ça veut dire, ce que ça veut dire On va avoir un beau-frère  |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:40 | |
| Si je commence à mettre quelques mots, ça va me retomber dessus, donc que des smileys Bien sur, on ne retient que ce qu'on veut aussi |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:44 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 11:58 | |
| *Soupir, gros soupir* Je crois que je vais me taire maintenant |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 12:04 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 12:04 | |
| AAHH contente qu'elle te plaise Rahkesh tu fais bien le difficile  on te propose de shiper avec Kate Beckinsale et tu boudes ah je vous jure les hommes |
| | | | wizards & good hiboux : 7305
maison : Ancienne Poufsouffle <3
house points : 201
localisation : probablement chez moi car en congé sabbatique pour quelques temps à profiter de mon fils. A besoin de réfléchir à la suite de sa carrière.
multicomptes : Rolf Scamander
| | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 12:06 | |
| _________________ « And I don't care what they think. And I don't care what they say. What do they know about this love anyway? »« Hold my hand... For a last time... » You're the most courageous man I've ever seen, I've ever dreamed of. Whatever you say, whatever you think. Despite all opposition my feelings are and will remain the same as long as I live. Even through death. You're the one my heart has chosen, you're the one who makes me breathe... You're the one who learnt me to live. I can't just forget you even if you ask me to. Even beyond life I truly love you. Let me love you. I accept everything as long you're here along with me. Throught life and death I'll hold you till my last breath. |
| | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. Jeu 5 Aoû - 12:08 | |
| Sans commentaires Ou juste un : bande de shippeuses marieuses |
| | | | | | | | | | | Sujet: Re: Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. | |
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| | | | | | Jessica A. Gordon... Ou comment une vie peut-elle être détruite en quelques mois. | |
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alors que je sais pertinemment que c'est Anna 
et le premier veut dire ce qu'il veut dire 
