Sujet: [GIGO] Ok, that's a very bad beginning... Lun 13 Sep - 12:44
@ unknown, sorry
I just know there's no escape now once it's set its eyes on you but I won't run, have to stare it in the eye Stand my ground, I won't give in No more denying, I gotta face it Won't close my eyes and hide the truth inside If I don't make it, someone else will Stand My Ground (Stand my ground – Within Temptation)
Après la pause décrétée pour la traque de cette anguille de Dumbledore, Drago se sépara de Pansy pour rentrer dans sa demeure familiale. Ils se retrouveraient dans deux jours pour reprendre leurs recherches. Lorsqu'il transplana dans le Wiltshire, il s'arrangea pour atterrir directement dans l'enceinte de la propriété, effrayant malencontreusement l'un des paons albinos qui errait non loin. Il faisait nuit et il n'avait plus qu'une envie : retrouver son lit immense et douillet jusqu'au matin. En passant près de la fontaine, il fit une brève halte pour se pencher et voir son reflet sur la surface de l'eau que la lumière de la lune faisait briller comme un parfait miroir. Il n'avait pas très bonne mine. Ses traits fins trahissaient à présent une lourde et profonde fatigue, la fatigue de l'âme. Traversant la pelouse coupée ras pour rejoindre le sentier dallé qui menait jusqu'aux portes du Manoir, il s'appliqua à bannir de ses pensées tous les doutes qu'il pouvait avoir quand à ses capacités à remplir la mission donnée par Voldemort.
Drago ouvrit les lourdes portes d'un seul coup de baguette magique et s'engouffra à l'intérieur du bâtiment. Une grande agitation régnait dans le salon tout proche du hall. Il s'y rendit et découvrit avec beaucoup de surprise que plusieurs Mangemorts étaient installés dans les différents fauteuils. Ils avaient l'air de se chamailler. Quand l'un d'eux aperçut le fils du maître des lieux, il tapota le bras de son collègue pour le lui désigner du menton et, petit à petit, la conversation mourut pour laisser place à un silence de mort.
_ Drago, couina Alecto Carrow. Je croyais que tu étais sur la piste de Dumbledore. Ne me dis pas que tu as déjà mené ta mission à bien.
Le blondinet se redressa dignement et répliqua d'une voix sèche :
_ Ça ne vous regarde pas ce que je fais pour le Seigneur des Ténèbres ! ... Que faîtes-vous tous ici ? Où est mon père ?
Avant de se montrer si agressif, il avait bien entendu vérifier que Bellatrix et Fenrir Greyback ne se trouvaient pas parmi les squatteurs. Il pouvait jouer à la forte tête devant les Mangemorts comme le père de Goyle ou celui de Crabbe mais il ne s'y serait pas risqué devant les plus sadiques. En outre, il était ici chez lui. Son autorité avait donc quelque chose de légitime. Amycus, le frère d'Alecto, le foudroya du regard avant de répondre :
_ Lucius est au Ministère. Nous sommes ici pour décider du sort des membres de l'Ordre du Phoenix qui ont été fait prisonniers ici.
Drago palit. Ici ? Mais... Non ! C'était trop dangereux pour la couverture de la famille Malefoy. Si jamais ils parvenaient à s'échapper, ils finiraient tous à Azkaban.
_ Qui sont les prisonniers ? s'enquit-il en essayant de maîtriser les tremblements dans sa voix, pas vraiment sûr de vouloir que l'on réponde à sa question.
Les Mangemorts se regardèrent avec hésitation, jusqu'à ce qu'Alecto reprenne la parole :
_ Ne t'embête pas avec ces histoires, Drago. Tu as bien plus important à faire, je crois.
Et puis zut ! Elle avait raison. Le jeune homme déglutit avant de faire volte-face pour sortir du salon et grimper les marches qui le mèneraient à l'étage supérieur où se trouveraient les chambres. Il hâta le pas pour aller s'enfermer dans la sienne et se jeter sur son lit. La tête enfouit dans un oreiller, il soupira d'aise et s'assoupit quelques secondes, jusqu'à ce qu'un petit grincement ne le fasse se relever en sursaut, baguette pointée droit vers l'origine du bruit.
_ Qu'est-ce que tu fiches ici ?! cria-t-il en découvrant l'un des petits elfes de maison en train d'essayant de quitter discrètement la pièce.
La petite créature mit ses mains sur sa tête et se recroquevilla sur la plancher en couinant :
_ Polly a vu que le jeune maître est arrivé alors Polly a voulu lui remettre des chaussettes propres. Polly voulait pas déranger.
Puis elle désigna de l'index le tiroir d'une commode qu'elle n'avait pas totalement eu le temps de refermer. Drago se calma un peu et s'assit sur son lit, son regard clair toujours braqué sur l'elfe apeuré. Finalement, la curiosité l'emporta et il demanda d'un ton plus serein :
_ Qui sont les prisonniers qui ont été amené ici ?
L'elfe se redressa et ses yeux se firent suppliants comme il disait :
_ Polly n'a pas le droit de dire qui est là. Le Maître a dit qu'il donnerait Polly à manger au loup-garou si Polly parlait.
Ça ressemblait bien à son père de menacer son serviteur de le donner en pâture à Greyback. Drago savait que c'était inutile d'insister, que Polly préférerait se jeter au feu plutôt que de trahir Lucius. Il allait donc falloir qu'il aille voir par lui-même. Cependant, il doutait que les autres Mangemorts le laissent passer. C'est alors qu'il eut une idée :
_ Va me chercher le masque de mon père.
La petite créature pâlit :
_ Oh non, Polly ne peut pas donner le masque du Maître au Jeune Maître. Non, non, non...
Drago se leva et marcha jusqu'à l'elfe pour l'impressionner. Il lui fallut moins d'une cinq menaces de mort pour convaincre Polly de lui apporter ce satané masque ; à croire qu'il gagnait en cruauté. Lorsqu'il fut en sa possession, il l'appliqua à son visage et d'enveloppa d'une longue robe de sorcier noire avant de rabattre la capuche sur sa tête.
Se rendre dans la cave en évitant la plupart des Mangemorts fut un jeu d'enfants pour lui qui connaissait chaque passage secret du Manoir. Quand il en croisait, il se contentait de passer son chemin sans leur adresser la parole. Croyant voir Lucius, ils s'écartaient sans faire de chichi. Le dernier gardien des cellules lui apprit qu'il venait de jeter un sort d'assurdito pour éviter que les prisonniers ne puissent se parler entre eux. Même si leurs cellules n'étaient pas trop éloignées les unes des autres, ils n'entendraient donc pas ce qui se passait dans la cellule voisine.
Lorsqu'il passa devant la première cellule, le jeune homme crut d'abord qu'elle était vide parce que son pensionnaire ne faisait pas de bruit. En s'approchant de la grille, il découvrit qu'elle abritait bien quelqu'un, une femme. Une femme qu'il connaissait. Une femme qui était de sa famille même. Sa cousine, Nymphadora Tonks. Il resta pétrifié de longues secondes par cette découverte. C'était vraiment un énorme risque de l'avoir conduite ici. Les Mangemorts devaient être certains de la tuer pour l'avoir fait. Etrangement, cette pensée ne le réjouit pas. Il ne connaissait pas Tonks, juste de nom et de réputation. Ils ne s'étaient jamais adressés la parole auparavant et ils n'avaient jamais cherché à le faire. S'il avait su quel grand rôle elle allait jouer dans sa vie dans les mois à venir, peut-être qu'il aurait fait quelque chose pour elle à ce moment-là... quelque chose de plus utile que passer son chemin.
Les cellules suivantes étaient vides, ce qui étaient curieux car les Mangemorts avaient parlé de plusieurs prisonniers. Il allait repartir lorsqu'il entendit des insultes fuser d'une des cellules du fond, qu'il avait eu la flemmardise d'aller inspecter. Cette fois-ci, ce n'était pas la curiosité de découvrir l'identité du prisonnier qui poussa Drago à avancer dans sa direction. En fait, si son ouïe ne lui jouait pas de vilain tour, il savait déjà de qui il s'agissait. Le jeune homme arriva à hauteur de la grille de la dernière cellule et jeta un coup d'oeil à l'intérieur. La jeune Ginny Weasley tournait en rond comme un lion en cage, la crinière flamboyante et les griffes acérées. Soudain, Drago eut peur d'être vu par elle ! Il eut un mouvement de recul mais se rappela que sous le couvert de la cape et du masque, il ressemblait à n'importe quel Mangemort. Son identité ne risquait donc rien, s'il pouvait garder le silence du moins...
Trouver Ginny dans l'une des cellules du Manoir lui sembla totalement improbable. Elle avait un an de moins que lui. Elle était trop jeune pour se battre et trop jeune pour mourir... Il l'avait connu à Poudlard et même s'ils avaient été tout sauf proche tous les deux, il y avait quelque chose de physiquement insupportable à la voir derrière ces barreaux.
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Sujet: Re: [GIGO] Ok, that's a very bad beginning... Lun 13 Sep - 22:48
Ginny & Drago
« Ok, that's a very bad beginning... »
J'avais fini par comprendre, où voulait en venir ma famille et mes amis lorsqu'ils avaient décidés de me laisser loin de la guerre, loin de tout ce qui pouvait arriver. Comme une idiote, j'avais sauté dans la gueule du loup et aujourd'hui j'allais payer pour mes actes. S'il n'avait eu que moi dans cette histoire, cela n'aurait pas été aussi dramatique, mais j'avais mis en danger Tonks qui avait décidé de rester à mes côtés pour me protéger. Maintenant elle risquait sa vie en voulant protéger une gamine idiote. Harry et Hermione avaient réussi à s'enfuir, point positif de cette mission. Mais je savais qu'ils s'en voulaient énormément de nous avoir abandonné, mais c'était ce qu'il fallait faire. Détruire les horcruxes avant tout. Ils allaient nous permettre de vaincre Lord Voldemort. Une simple vie face à la liberté, le choix était vite fait. Nous avions été faite prisonnière et emmener au manoir Malefoy, ce qui ne m'étonna pas d'ailleurs, je savais qu'ils feraient partis du lot. Les mangemorts ne nous avaient pas épargnés faisaient leur maximum pour nous faire comprendre qu'ils étaient les plus forts. Le mangemort qui m'avait emmené jusqu'à ma cellule ne m'avait pas fait de cadeau, il m'avait jeté comme un vulgaire déchet ce qui m'avait écorché la paume des mains en voulant amortir ma chute. Depuis je n'avais plus de nouvelle de Tonks, qui restait très discrète, c'était évident qu'elle s'en voulait, mais elle ne devait pas. J'étais l'unique responsable. Enfermée dans cette pièce sinistre, j'attendais la sentence. Je ne pouvais pas accepter que Tonks soit punis à ma place, c'était impossible, elle qui avait si bon cœur ne pouvait pas perdre la vie dans une situation aussi stupide que celle-ci. "Je suis désolé", voilà ce que je répétais depuis plus d'une heure. Non cela ne pouvait pas se terminer ainsi, ce n'était que le début et je devais me racheter pour les erreurs que j'avais commises. Prise de colère, je me relevais et fis les cent pas dans ma cellule en hurlant des insultes à ces idiots de mangemorts. Je savais que tôt ou tard, quelqu'un descendrait, c'est pourquoi je continuais de crier de toutes mes forces. Finalement quelqu'un descendit, je me tus un instant, en attendant de voir ce qu'il avait l'intention de faire. C'est seulement quand je le vis faire demi-tour que je recommençais à hurler .
" - VOUS AVEZ INTÉRÊT A NOUS LAISSER SORTIR SINON VOUS ALLER LE PAYER TRÈS CHER BANDE DE LÂCHE "
Mais il ne bougea pas, comme si la situation l'amusait, ce qui me mit hors de moi. Je m'avançais jusqu'aux barreaux que j'attrapai et secoua ce qui fit un boucan pas possible. Des larmes commencèrent à couler, mais ce n'était pas des larmes de tristesse, mais bien de colère. Je voulais à tout prix me racheter, mais comment ?
" - VOUS M'ÉCOUTEZ QUAND JE VOUS PARLE "
Heureusement il m'écouta et arriva jusqu'à ma cellule. Ce dernier était trop lâche pour laisser apparaitre son visage, cacher derrière son masque ridicule. Il ne prononça aucun mot ce qui ne m'aidait pas à garder mon calme.
" - Trop lâche pour laisser apparaitre son visage, cela ne m'étonne pas de vous "
Je voulais le voir s'énerver, avec un peu de chance, il essayera de me faire payer mes paroles et entrera dans la cellule. J'étais prête à lui refaire le portrait, avec ou sans baguette, plus rien ne pouvait m'arrêter désormais. Je voulais que Tonks puisse s'enfuir loin d'ici. Son comportement m'intrigua, il se contentait de rester là à me regarder, aucun mot, aucun geste, à quoi jouait-il ? Où plutôt qu'attendait-il ? Je serrais les barreaux avec une telle force qu'on pouvait entendre mes doigts craquer.
" - Ne me dites pas que vous avez peur d'une jeune sorcière, les mangemorts sont réputés pour être trouillard, mais à ce point je n'aurais jamais cru "
Espérons que mon plan fonctionnera, je voulais le voir s'énerver et perdre le contrôle. Les mangemorts étaient idiots comme leurs pieds, peut-être qu'il mordra à l'hameçon facilement.