I may be back, but now I bite.

Sujet: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 16:11

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© WILDBITTERNESS && Hollow Bastion

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NOM :

PRÉNOM(S) :

DATE DE NAISSANCE/ÂGE :

PERSONNALITÉ SUR L'AVATAR :

GROUPE SOUHAITE :

PV/SCENARIO :

DOUBLE-COMPTE :

SIGNES PARTICULIERS :

PATRONUS :

EPOUVANTARD :

Histoire :

Je vais essayer de vous raconter ma vie, du moins ce qu'il en reste. Ce n'est pas vraiment évident pour moi de me souvenir depuis que j'ai été transformée. Pas que j'ai oublié, c'est simplement douloureux. Maintenant que je suis une Vampire, quand je repense à tout ce que j'ai fait ou pas fait, à tout ce que j'ai manqué, je me rends compte que j'ai vraiment commencé à vivre le jour de ma mort.

Je m'appelle Eileen Kate Powell. Je suis née le 20 mai il y a 25 ans de cela, âge que je ne quitterai jamais jusqu'à la fin des temps. C'est pas trop mal dans un sens, j'aurais pu être mordue beaucoup plus jeune ou beaucoup trop vieille... La jeunesse éternelle, rien que d'y penser ça m'excite. Mais pas autant que la liberté. Rien n'est plus enivrant que l'impression de pouvoir tout faire quand on veut. Avoir le monde à ses pieds, le maîtriser, le défier... Je n'ai pas toujours été comme ça, vous savez. Aussi... Impulsive. En fait, j'ai toujours été tout le contraire. Née dans une famille sorcière, je savais déjà ce que la vie me réservait (du moins je le pensais). Mes parents n'étaient pas très riches mais nous vivions bien, tous ensemble. Dès mon plus jeune âge j'ai été comblée d'attention, aimée, choyée. Plutôt jolie et bien éduquée, les gens m'appréciaient facilement. J'avais quelques amis mais au fond, bien que je sois sans cesse entourée, je me sentais seule. Différente. Je n'ai pas beaucoup fait parler de moi pendant mon enfance. Ma famille était plutôt nombreuse et chargée, beaucoup de cousines, de cousins. C'était agréable car j'avais l'impression d'avoir des frères et sœurs, c'était toujours chaleureux et un plaisir de se retrouver tous ensemble le dimanche chez ma grand-mère dont je porte le prénom. Catherine. Kate. Nous étions tous sorciers sans exception bien qu'il y ait eu quelques mariages mixtes. Rien de grave, ma famille était plutôt ouverte contrairement à d'autres.

A l'âge de onze ans je reçu la fameuse lettre qui me conduirait à Poudlard. J'étais effrayée mais emballée par l'idée de partir de chez moi, de découvrir autre chose. Je ne le savais pas encore mais j'avais soif d'aventure. J'étais un oiseau cloué au sol, les ailes attachées, le regard désespérément tourné vers le ciel. Je fus envoyée à Gryffondor et maintenant que j'y pense ça ne me surprend pas vraiment. J'ai retrouvé là bas quelques membres de ma famille, mais nous étions répartis un peu partout en règle générale. Je me suis très vite attachée à ma maison où je me suis intégrée. Je suis de nature joyeuse, vous savez ? Ahah, ça ne s'entend pas ? Et pourtant si. Je riais beaucoup, je souriais et j'avais des amis mais la vie m'a apprit que les amis sont des ombres. Ils ne sont présents que lorsque le soleil brille. Il fait nuit là où je vis. Mais ce n'est pas important, je m'y suis habituée. Au final, j'ai besoin de personne. De quoi je parlais ? Ah oui, mes années à Poudlard. Les premières étaient vraiment sans intérêt maintenant que j'y repense. Si à l'époque j'avais l'impression de m'amuser je me rends compte que non. Peut être que mon âge ou ma nature de Vampire m'ouvre les yeux. Tout ça pour dire qu'avant mes quinze ans, rien de particulier ne s'est passé. Les cours, les amis, les cours, les amis. L'année des BUSES a été celle qui a marqué un changement dans ma vie, l'un des premiers. Il fallait choisir sa voie, quoi faire de sa vie. Mes parents avaient déjà décidé pour moi, chose que je ne savais pas. J'étais apparemment destinée à entrer au Ministère. Au moins. Faire carrière dans ce que je voulais, du moment que je faisais carrière. Je pensais alors être chanceuse, après tout, le Ministère de la Magie c'est vaste et il y avait plein de voies possibles. Aurors, ça me branchait vraiment. Affronter les méchants, me battre, de l'action quoi ! Oui, c'était ça que j'avais décidé de faire, pensant alors prendre ma vie en mains quand en fait, j'étais dans uen cage dorée.

Bonne élève, naturellement travailleuse et ne pouvant m'empêcher de mettre tout mon cœur dans ce que je faisais (même les choses les plus débiles) j'ai obtenu tous les examens nécessaires. Cependant, plus j'approchais de la fin de Poudlard plus je commençais à paniquer. Auror était une carrière qui me plaisait, vraiment, c'était parfait pour moi, mais en regardant en arrière, j'avais fait quoi de ma vie à part me tenir droite et sage ? Travailler, respecter les règles. Rien. Rien du tout. Et je devrais passer le reste de ma vie à courir après ceux qui n'étaient pas comme moi ? C'est comme ça que j'ai commencé à tout foutre en l'air ma dernière année. Oh j'ai obtenu mes ASPICS, pas avec autant de succès que mes parents auraient pu l'espérer mais ils étaient à moi. Pendant cette année là, je les ai rendus fous. En fait, je n'étais pas spécialement délinquante en y regardant de plus près. Ok j'ai répondu à quelques profs, des heures de colle par ci par là, des ballades nocturnes, rien de bien affolant. Mais j'avais tellement habitué mon entourage à être sage et responsable qu'au final le moindre haussement de ton était choquant. L'été qui suivit ma dernière année à Poudlard fut explosif. Je me disputais souvent avec mes parents qui pensaient que je n'arriverais jamais à obtenir mon diplôme d'Auror, que rentrer à des heures pas possibles, même en vacances était honteux, que j'aurais du être plus responsable, plus sage. Je me souviens leur avoir dit un jour que pour que je sois plus sage, il faudrait alors que je sois morte. Ahah, le moins qu'on puisse dire, c'est que maintenant que je le suis, je suis loin d'être sage...

Ça c'était pour mes années à Poudlard, maintenant, il est temps que je vous parle de ce qui s'est passé en dehors. Alors que j'avais à peine 15 ans, mes parents m'ont annoncé ce qui restera pour toujours la plus belle nouvelle de ma vie. J'allais être grande sœur. Une fille ? Un garçon ? Ça ne comptait pas vraiment pour moi, je l'aimais déjà. Tout le monde disait déjà de moi que je remplirai le rôle à merveille et dans ma vanité je le pensais sincèrement. Je me voyais déjà la coiffer, l'habiller, l'aider à faire ses devoirs, la divertir avec ma baguette quand j'en aurais le droit et pas elle. La chérir et lui tenir compagnie. Je me voyais la grande sœur idéale. Ce que je n'ai pas été. Du moins pas jusqu'au bout. Linyive. C'est moi qui ai choisi le prénom. Joli, hein ? Compliqué à écrire je l'admets, mais doux et fascinant. Je trouve. Dès que j'ai posé les yeux sur elle, je l'ai aimé encore plus. Elle est belle ma petite sœur, plus que moi j'en suis certaine. Je me suis très vite occupée d'elle dès que je rentrais à la maison pour les vacances. Je la lavais, je lui chantais des chansons avec ma voix foireuses mais pleine de tendresse. Elle était mon petit trésor et immédiatement, j'ai ressenti le besoin de la protéger du monde entier. La différence d'âge importante entre elle et moi a rendu les choses différentes. J'étais à deux ans d'être majeure, j'étais presque une femme et soyons honnêtes, elle aurait pu être ma fille. Si j'avais été plus jeune peut être je l'aurais moins aimée. Ça n'excuse encore moins mon comportement vis à vis d'elle...

Revenons à l'été avant mon entrée dans l'école pour être Auror. J'avais vraiment profité de mon temps libre et une fois septembre arrivé, j'ai adopté une attitude dite « raisonnable ». C'était décidé, il était temps pour moi de grandir et de prendre mon avenir en mains. J'avais certes fait la fête pendant deux mois mais maintenant ma vie d'adulte commençait. Ce que je pensais être une décision de jeune femme pleinement mesurée était en fait l'abandon de mon âme d'enfant. Je le sentais au plus profond de moi, je ne voulais pas ça, je ne voulais pas être représentante de la loi. Mais je le devins. J'étais un modèle dans ma famille, la réussite même. Belle, sage et diplômée. Super. Je sais ce que vous allez me dire et je vous arrête maintenant. Je suis pas une sale gamine ingrate, ok ? J'ai juste pas eu la chance de choisir ce que je voulais vraiment ! On m'a prit ma liberté et le pire dans l'histoire c'est que quand j'y pense, je m'énerve. Je me suis même pas battue pour ! Si j'avais dit non dès le départ j'en serais peut être pas là à l'heure actuelle ! *souffle* Bon je me calme. Je savais que j'aurais pas du raconter mon histoire... Bref. Je me suis rangée. J'ai même eu un petit copain sérieux. Sérieux dans ce cas veut dire que j'étais qu'avec lui et personne d'autre mais je ne l'aimais pas. J'étais juste... avec. Pendant ce temps là, ma petite sœur grandissait, j'étais souvent avec elle, je prenais soin d'elle comme une mère l'aurait fait. Ça rendait d'ailleurs la mienne parfois un peu jalouse. L'idiote. C'est pas comparable. L'année de mes vingt quatre ans, mon troisième changement arriva.

Je suis tombée amoureuse. Non je ne me suis pas subitement rendue compte que l'homme avec qui j'étais depuis des années était en fait mon prince charmant. C'était un jeune homme tout simplement magnifique rencontré lors d'une mission. Dès l'instant que j'ai posé mes yeux sur lui j'ai comprit qu'il était l'homme de ma vie. Seuls défauts majeurs, c'était un criminel. Et un Vampire. Vous savez quoi ? Si sur le coup je me suis dit qu'il fallait que je parte, je me suis aussi dit que j'en avais rien à faire de tout ça, je le voulais autant qu'il me voulait moi, même si ce n'était pas pour les mêmes raisons. Évidemment je l'ai arrêté. Ça n'a pas été facile mais je crois qu'il s'est laissé faire vers la fin, ça avait l'air de l'amuser et moi aussi ça me fait rire maintenant que j'y repense. Tout ça paraît tellement lointain. Si vous saviez, c'était unique ! L'impression que j'ai eu pendant cette chasse, comme si lui et moi nous connaissions depuis toujours ! Comme deux amis d'enfance qui se retrouvent entre eux, et eux mêmes. Il était mon âme sœur. Quand il a été libéré de prison pour ses crimes, il est revenu me voir, des mois plus tard. J'avais peur. Il m'avait retrouvée, je craignais pour ma vie mais il voulait me revoir et en fait, moi aussi. On s'est vus plusieurs fois, c'était amusant. Rien ne s'était passé mais j'ai quand même quitté mon petit ami. J'en pouvais plus, je me sentais mourir auprès de lui alors qu'avec mon Vampire d'amour, je revivais. Ironique, hein ? Pourtant vrai. Quand lui et moi avons commencé à sortir ensemble j'ai comprit que je n'avais pas la vie que je voulais, que pendant tout ce temps je n'étais tout simplement pas heureuse. Savez vous ce que ça fait de se lever chaque matin en sentant un creux dans sa poitrine ? Un manque palpable, physique, qui vous prouve que vous n'êtes pas comblée ? C'est triste, douloureux.

Quand j'ai présenté mon nouveau petit ami à mes parents, ils sont devenus fous. Évidemment ils adoraient mon ex, il était aussi ennuyeux et rangés qu'eux. Ça me fait bien rire. Sur le coup j'avais pas comprit qu'ils avaient raison , même si ma vie actuelle est tellement mieux que celle avant ma mort, je les comprends et j'aurais aimé leur demander pardon avant que... Tout ça pour dire que je ne les ai pas écouté. J'étais amoureuse , j'étais jeune, mortelle, stupide. J'ai claqué la porte de chez mes parents en leur disant que je reviendrai quand ils admettront avoir tord. Sauf que quand je suis revenue, c'était en rampant. Il m'avait mordue. Un accident, il s'en était voulu mais c'était trop tard. L'enfoiré m'avait abandonnée à Ste Mangouste. Je crois qu'il a paniqué. Et moi alors ? Quand j'ai ouvert les yeux, que j'ai senti mon cœur mort, que j'ai eu soif de sang ? J'étais terrorisée et surtout tellement seule ! A peine un mois s'était écoulé depuis mon départ quand je suis revenue transformée. Dès l'instant où j'ai mit le pied dans le salon, ma mère a ouvert les yeux en grand avant de hurler à la mort. Ce son restera gravé dans ma mémoire à jamais. Le geste de recul de mon père aussi. Les enfoirés quand même... Je restais leur fille ! Ils ont refusé de m'écouter, tout ce qu'ils arrivaient à dire était qu'ils avaient eu raison, que j'aurais du les écouter et que maintenant j'étais morte. Ça m'a vraiment fait un choc. Quand j'ai ouvert les yeux le jour de ma mort, je me sentais vivante, plus que jamais. Mais en fait, c'était de la bouche de mon père que cette réalité était sortie. J'avais été tuée. J'étais morte.

« Papa, maman, écoutez moi ! Je suis désolée ! C'est un accident ! Je sais pas comment c'est arrivé ! Pardonnez moi ! Je veux rentrer à la maison ! Je vous en supplie ! » leur avais-je demandé. Mmhpf. Je me souviens même pas pourquoi leur avoir demandé pardon. D'être tombée amoureuse ? D'avoir essayé d'être heureuse ? D'avoir été tuée ? Qui demande pardon pour ça ? Moi. La conne. « Pour que tu essayes de nous tuer dans notre sommeil ?! » s'écria mon père. Ses mots me firent pleurer des larmes de sang. J'ai cru que ma mère allait vomir sur le tapis. J'étais malade de déception et de haine. Ma propre famille me tournait le dos.
« Où est Liny ? Je veux la voir. Je veux lui dire au revoir » avais-je demandé, ne sachant pas encore que je pouvais contrôler qui je voulais quand je le voulais.
« Ne t'approche pas de ma fille ! » dit ma mère dans un haut le cœur.
Elle était en haut, je la sentais. Elle sentait bon. Seigneur, je devais partir de là. Ils avaient raison.
« Moi aussi je suis ta fille ! » me suis-je écrié, ma voix se serait brisée si j'avais été humaine.
« Ma fille est morte »
Quand j'ai entendu mon père prononcer ces propres mots et ma mère fondre en larmes, j'ai comprit que j'étais plus seule que jamais. On m'avait tout prit à moi qui avais tout voulu. Jusqu'à ma vie. Sans un mot j'ai tourné les talons et quelques secondes plus tard, j'étais à l'autre bout du comté. Ma vie commençait dès maintenant. Tout ce que j'avais voulu faire sans jamais avoir osé, aucune limite, aucun risque, aucun danger, car dans l'histoire, le prédateur c'était moi. Ma crise d'adolescence a continuée comme ça pendant deux ans avant que le Ministère ne me retrouve. Je pensais avoir commit un crime alors je me cachais depuis des semaines avant de comprendre que non, mes parents étaient morts. Linyive se retrouvait orpheline à peine âgée de onze ans. Il était temps pour moi de retourner à Londres et assumer un rôle dont j'avais été cruellement privée, dans je pensais ne plus avoir envie.

Caractère :

Mon caractère est plutôt simple à définir. Je suis une grande enfant. Pendant toute ma vie je me suis contentée de regarder les autres vivre pendant que j'étais coincée dans une image de petite fille modèle que j'avais accepté d'endosser sans trop savoir pourquoi. J'étais appréciée, souriante mais j'avais l'impression de ne pas vivre vraiment, de ne pas être. Maintenant que je suis morte, paradoxalement, je vis à 100 à l'heure. Je suis totalement libre, aucune limite, je fais ce que je veux quand je veux. Sauf que maintenant que j'ai la garde de Linyive, tout a changé. Le Ministère affirme toujours que j'ai beau être son dernier parent le plus proche et majeur, sa garde ne m'est pas définitivement accordée. S'il lui arrive quelque chose avant sa majorité – comme une morsure accidentelle – je la perdrai pour toujours. Personne ne me prendra ma petite sœur, pas deux fois. Seul véritable problème, malgré mon désir de la protéger, mon amour pour elle, maintenant que je suis une Vampire, non seulement je suis un danger, mais est-ce que je suis prête à abandonner ma liberté si cruellement arrachée ?

Sujet: Re: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 17:23

Tu gardes toujours le même avatar bril

Re Bienvenue :o :o :o :o

Sujet: Re: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 17:32

Re- Bienvenue Argh

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❝LIFE GOES ON, BUT I'M GONE.❞

Without you, the ground thaws, the rain falls, the grass grows. Without you, the seeds root, the flowers bloom, the children play.The stars gleam, the poets dream, the eagles fly, without you. The earth turns, the sun burns, but I die, without you.

Sujet: Re: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 17:36

Oui je la garde Ahhhh

Merci à vous deux I may be back, but now I bite. 562808

:pirat:

Sujet: Re: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 17:54

*snif snif* c'est beau bril

:o

Sujet: Re: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 18:07

Je suis contente que ça te plaise Ahhhh

C'est la première fois que j'écris à la première personne Shocked

Je le sentais bien sur ce coup I may be back, but now I bite. 794697

Sujet: Re: I may be back, but now I bite. Mar 3 Mai - 19:58

Rebienvenuuue :o

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« And I don't care what they think. And I don't care what they say. What do they know about this love anyway? »
I may be back, but now I bite. HlBn

« Hold my hand... For a last time... »

You're the most courageous man I've ever seen, I've ever dreamed of. Whatever you say, whatever you think. Despite all opposition my feelings are and will remain the same as long as I live. Even through death. You're the one my heart has chosen, you're the one who makes me breathe... You're the one who learnt me to live. I can't just forget you even if you ask me to. Even beyond life I truly love you. Let me love you. I accept everything as long you're here along with me. Throught life and death I'll hold you till my last breath.