| Sujet: † Evangeline † Dim 8 Mai - 12:37 | |
| © Sara.C
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| NOM : W H E D O N PRÉNOM(S) : Evangeline Heart DATE DE NAISSANCE/ÂGE : 18 ans PERSONNALITÉ SUR L'AVATAR : Lucy Hale GROUPE SOUHAITE : Sorcier PV/SCENARIO : Oui DOUBLE-COMPTE : Oui SIGNES PARTICULIERS : Totalement névrosée et sans limite Possède un homme à ses ordres PATRONUS : Un chat Siamois EPOUVANTARD : Revivre le jour de son viol
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Histoire : Il était là, totalement à sa merci. Evangeline toucha ses plaies de ses doigts fins et blancs dans un geste presque tendre. La jeune femme retint son souffle avant de laisser paraître un sourire sadique sur ses lèvres roses. La sorcière serra des dents et appuya sur les plaies avec sadisme, voyant le sang couler de plus belle, elle eu un rire qui n'annonçait rien de bon. Il avait mal, il souffrait et cette vision la remplissait d'un puissant sentiment de soulagement. Enfin... enfin les choses rentraient dans l'ordre...
C'est une nuit d'orage que naquit la petite Evangeline. Unique fille d'un couple riche, l'enfant grandit dans des conditions qui avaient tout pour la rendre heureuse. Belle, éduquée, choyée par sa nourrisse (sa mère ayant mieux à faire), elle avait tout ce dont elle avait envie quand elle avait envie. De quoi faire perdre la tête à n'importe quel enfant. Très tôt, dès sa deuxième année, Evangeline devint une véritable petite peste. Sans cesse entourée par du simple personnel, elle n'avait alors que de rapport de « maître » à domestique. Quand ces derniers se plaignaient du comportement de la petite sorcière, ses parents, occupés à vivre leur vie de leur côté et ne portant qu'un intérêt très limité à leur enfant – du moment qu'en apparence elle ne leur faisait pas honte – lui donnaient toujours raison. Très vite donc, Evangeline devint le maitre des lieux. Un manoir entier entièrement à ses ordres pendant que ses parents faisaient leur vie loin de là. Certes cette enfance spéciale n'aurait pas suffit à faire d'elle le monstre qu'elle est actuellement mais c'était sans compter sur l'intervention de Howard, leur majordome. Il servait la famille depuis toujours et alors que Evangeline grandissait, qu'elle devenait plus belle, des idées malsaines, douloureuses, et honteuses lui traversèrent l'esprit. Ce fut alors qu'elle n'avait qu'à peine 9 ans que la petite entendit, en pleine nuit la porte de sa chambre s'ouvrir doucement. Pensant qu'un Elfe de Maison ou sa nourrisse venait faire son travail et ne voyant pas l'intérêt de leur adresser la parole elle tenta de se rendormir, se promettant de leur faire une crise à son réveil. Cependant ce n'était aucun des deux mais Howard. L'homme entra dans la chambre de l'enfant, dans son intimité et la viola. Evangeline était sous un sortilège de mutisme, aucun son ne pouvait sortir, elle était paralysée par un autre sort mais aussi par la peur. Cet homme qui aurait pu être son grand père lui faisait des choses auxquelles elle n'avait encore jamais pensé. Ce n'était pas normal, c'est malsain. Quand il eu terminé, il embrassa son front et lui dit que si elle parlait, personne ne la croirait. Tous, même ses parents, penseraient qu'elle essaye simplement d'attirer l'attention sur elle, qu'elle n'est qu'une petite menteuse capricieuse. Même âgée d'à peine 9 ans, Evangeline comprit qu'il avait raison. Elle était prise au piège dans une maison où son violeur vivait , incapable de fuir.
A partir de ce jour, la petite fille ne changea pas de comportement en apparence mais développa une sérieuse névrose. Régulièrement on trouvait des peluches mutilées un peu partout dans la maison, des poupées surtout, totalement nue, avec des objets enfoncés dans des endroits plus improbables les uns que les autres. Quand la nourrisse voulu alerter ses parents, le couple Whedon ne vit là qu'une crise d'ennui de la part d'une enfant qui ne savait pas prendre soin de ses affaires puisqu'elle en aurait d'autre sur le champ. Alors qu'en réalité, pendant tout ce temps, Evangeline appelait à l'aide sans que jamais personne ne soit capable de comprendre le message. Cela dura ainsi pendant deux ans, plusieurs fois par semaine. Evangeline était violée, inlassablement par ce monstre qui la dégoûtait, qui la poussait à des envies de meurtre, de suicide. Rongée par une violence maladive, une haine de la vie constante, la petite fille grandit et reçu enfin sa lettre pour Poudlard. La liberté. Envoyée à Serpentard, elle y passa du bon temps, totalement dans son élément. Belle, riche, intelligente, manipulatrice, la sorcière avait son petit cercle d'amis. Particulièrement capricieuse et méchante, elle faisait régner la terreur avec subtilité et sadisme. Beaucoup d'élèves eurent de graves accidents, des humiliations cuisantes à cause d'elle, gratuitement. Cependant, si ces moments là passés à Poudlard étaient pour Evangeline un moyen de supporter le quotidien, quand il fallait rentrer à la maison pour les vacances, le cauchemar reprenait. La sorcière fit l'erreur d'accepter de rentrer en première année pour les vacances de Halloween. Quand elle se rendit compte que Howard était là, prêt à reprendre ses crimes et que ses parents ne voyaient toujours rien, la sorcière décida qu'elle ne rentrerait que pour les vacances d'été. Plus elle repensait à ses viols, plus elle devenait violente. Sadique.
Ce fut donc en développant une sérieuse haine envers la vie, envers les autres que Evangeline grandit. Elle recherchait sans cesse à dominer les autres, à prendre le contrôle de ce qu'on lui avait volé. Et pourtant, lorsqu'on regarde la jeune femme, au premier coup d'œil, on ne vois qu'une charmante demoiselle, éduquée et cultivée, plutôt bonne magicienne. En plus d'être belle, elle est également terriblement charismatique. Evangeline écrase sans cesse l'autre, elle veut toujours prouver qu'elle est la plus forte, la plus libre et cette ivresse qu'elle dégage attire autant les hommes, les femmes que les ennuis. Toujours entourée, elle est cependant seule au monde. Personne ne sait ce qu'elle pense vraiment surtout qu'elle est d'une nature totalement imprévisible. Bipolaire, Evangeline peut passer de la crise de haine la plus totale à un rire doux et tendre. La seule chose à retenir : ne jamais se mettre en travers de son chemin. Tous les étés la sorcière était obligée de rentrer dans le manoir familial qu'elle détestait tant. Pendant longtemps elle trouva le moyen de fuir chez des amis, en vacances, aussi loin de son majordome que possible. Mais ses parents tenaient à ce qu'elle soit présente au moins un mois par an, pour la forme. Pendant ce mois là, elle souffrait le martyr. Ses crises devenaient de plus en plus violentes et jamais elle ne trouva le courage d'affronter son violeur jusqu'à un jour, dans sa sixième année. La sorcière était dans sa chambre, les yeux grands ouverts. Il allait venir, il allait recommencer. Baguette en main, elle respira profondément et serra ses doigts autour du bâton. C'était terminé, plus jamais il ne lui ferait de mal. Howard entra, conscient qu'il était presque attendu chaque nuit, un petit sourire aux lèvres. Cependant quand il s'approcha de Evangeline cette dernière attaqua et l'envoya contre le mur. Elle connaissait de nouveaux sorts, elle était plus puissante. La réglementation ? Elle s'en fichait. Ce soir elle le tuerait.
Bien qu'à sa merci, la baguette pointée sur le cœur de Howard, Evangeline ne trouva pas la force, la haine d'agir, il lui faisait encore peur. Tout ce que la sorcière parvint à faire cette nuit là était de l'obliger à démissionner et lui jurer qu'un jour, elle le retrouverait et elle le tuerait. Elle lui ferait payer le mal qu'il lui avait fait. Howard quitta effectivement les lieux et bien que débarrassée de son agresseur la jeune femme n'en devint pas plus raisonnable pour autant. Au contraire. Dans son envie d'apprendre à vivre, dans les tourments de ses angoisses , elle devint folle. Les soirées arrosées, la drogue, les orgies, les violences, tout ce qui pouvait l'auto-détruire, tout ce qui était plus que malsain devint ce qu'elle recherchait le plus. La vie était une souffrance et le meilleur moyen de l'étouffer était de souffrir plus jusqu'à ne plus rien sentir du tout. Evangeline se dégoûtait, elle détestait ce corps qu'il avait sali aussi souvent, aussi longtemps. Comme les apparences étaient sans cesse sauves, personne ne vit jamais rien et ses « amis » pensaient d'elle qu'elle était simplement une riche héritière totalement trash. Elle n'était qu'une enfant appelant à l'aide. Mais là encore, personne ne l'écoutait.
Cette vie là dura pendant des années. A ses dix-sept ans Evangeline devint la seul propriétaire du manoir à l'extérieur de Londres où elle avait grandit et été détruite. Cependant, derrière ce cadeau terriblement généreux de ses parents était là un moyen de ne plus avoir à vivre avec elle. Tout le personnel était le même et les soirées se firent plus nombreuses, plus trash. On en parlait dans tout Londres dans le cercle très fermé de la haute société. Personne n'osait aller aussi loin que Evangeline qui elle n'avait aucune limite mais tout le monde voulait être présent, tout le monde voulait voir ce qu'elle allait encore inventer. Drogue, sexe, alcool, le cocktail parfait pour détruire une vie que trop horrible à vivre. Très tôt, Evangeline devint quelqu'un de cool alors qu'elle n'essayait que de se faire du mal parce qu'elle se détestait.
« Happy birthday to you... »
Pour beaucoup, à dix huit ans, le cadeau que l'on envisage recevoir serait une belle somme d'argent, un voyage, une voiture... Mais pour une jeune femme comme Evangeline qui a déjà tout quand elle le veut, que peut-on obtenir de mieux que ça ?
Un humain.
La famille Whedon possédait depuis des génération l'étrange honneur de recevoir à chaque dix huit ans de leurs membres un humain comme esclave, garde du corps ou autre [pour plus d'infos regarder ici ]. Etant du même sang, Evangeline n'échappa pas à la règle. Depuis toujours elle savait qu'elle recevrait ce présent, ayant vu son père avec son propre humain. Malgré les années ils n'étaient pas des amis, John était un membre du personnel, un mobilier au même niveau qu'un Elfe de Maison. Seule exception, son père avait mit ses talents à contribution de l'entreprise familiale afin de l'enrichir. Evangeline savait alors depuis toute petite qu'elle aurait elle aussi à ses dix huit ans quelqu'un capable de la servir, chargé de répondre au moindre de ses désirs. Cette idée la faisait frémir. C'était comme avoir son propre Elfe de Maison mais encore mieux. Les humains n'étaient pas nés pour servir ainsi d'autres humains, le sentiment de contrôle devait être encore plus enivrant, encore plus dévorant. Impatiente, la sorcière ne savait pourtant pas ce qu'elle ferait de lui ou d'elle. La seule chose dont elle était certaine était qu'elle en ferait tout et n'importe quoi. Après tout ce n'était qu'un membre du personnel, c'était elle qui commandait, c'était elle qui régnait. Plus jamais on ne lui ferait du mal comme Howard l'avait fait. Elle était une femme, une adulte et maintenant c'était à son tour de faire souffrir, de prendre sa revanche sur la vie.
Spade Knightingale. C'était lui son nouveau serviteur. Séduisant. Elle avait clairement été plus chanceuse que d'autres dans sa famille. C'était certain. Evangeline se souvenait encore avec perfection du jour de leur rencontre le lendemain de son dix huitième anniversaire. Elle avait fait la fête toute la nuit, elle avait bu, elle avait prit de la drogue et il était dix heures du matin quand on avait fait venir Spade chez elle. Manipulatrice et joueuse, la sorcière avait tout prévu. Elle avait chargé un Elfe de le recevoir et de lui dire d'attendre dans une petite chambre de bonne jointe à celle de la sorcière jusqu'à ce que cette dernière vienne le chercher, pas avant. A son réveil des heures après l'arrivée de Spade, Evangeline ne vint pas le cueillir immédiatement, savourant le fait de le faire attendre ainsi comme un imbécile. S'il lui était aussi dévoué, il serait patient. La sorcière prit sa douche, mangea, sorti et ne revint que vers une heure du matin chez elle. Avec quelques verres dans le nez, elle poussa la porte de la petite chambre et s'appuya contre l'entrebâillement de la porte, le regard teinté de luxure. « Docile. C'est une bonne chose. Tu en auras besoin avec moi » dit-elle simplement en remuant légèrement les épaules et dégageant un parfum érotique. Il était resté là. Il avait obéit. Lentement, avec un petit ricanement lugubre, Evangeline referma la porte derrière elle, laissant les Elfes de Maison accueillir convenablement leur nouveau collègue.
Caractère : Evangeline est une femme dangereuse. Autant pour elle même que pour Spade. Sans limite, elle va sans cesse à la recherche de la souffrance, de la mort sans oser vraiment l'affronter. Incapable de supporter la vie à cause de ses angoisses provoquées par les viols de son enfance, la sorcière perdit totalement la tête. Elle est totalement imprévisible. Bipolaire, Evangeline change sans crier garde d'état d'humeur et peut être très violente quand l'envie lui en prend. Pourtant, peut être parce qu'elle a été éduquée comme ça, peut être parce que c'est le seul moyen de ne pas devenir totalement folle, la sorcière connait les règles de conduite en société et sait se tenir. Tout le monde – sauf ceux qui assistent à ses soirées très sélect' – pensent qu'elle est une jeune femme tout à fait charmante et bien éduquée, un modèle de perfection. Cependant, Evangeline, derrière ses sourires sages et ses petits serre-tête est une jeune femme totalement trash aux plaisirs – surtout sexuels – terriblement inquiétants. Elle n'a jamais connu l'amour et ayant été violée par un sauvage pendant toute son enfance, elle pense alors qu'il n'y a que la haine pour accompagner le sexe et non la tendresse et la douceur.
Pour ce qui est de sa relation avec Spade, elle veut totalement le dominer et faire de lui ce que bon lui semble. C'est le but après tout, il n'est qu'un membre du personnel. Il est là pour la servir, pour souffrir à sa place et étrangement ça marche. Le voir obéir, ne pas broncher donne alors à Evangeline le sentiment de toute puissance qu'on lui arraché lors de son premier viol. Spade est son défouloir, son petit jouet. Chanceux ou pas, la jeune femme a des notions bien à elle sur ce qu'elle appelle jouer...
Dernière édition par Evangeline H. Whedon le Dim 8 Mai - 16:14, édité 12 fois |
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