Who are you?
✗ nom McArthur
✗ prénoms Nolwenn
✗ âge/date de naissance 19 ans, un 22 janvier
✗ maison à poudlard Poufsouffle
✗ groupe Sorciers.
✗ profession Elle est, plus ou moins officiellement, chasseuse de vampire. Cela ne lui permet évidemment pas de vivre, heureusement papa-maman veillent et surviennent à ses besoins. Elle fait quelques petits boulots, comme serveuse à pré-au-lard, de façon occasionnelle. Sa réputation de chasseuse n'est pas encore établi, mais son but est de pouvoir en faire son métier, sans rejoindre une quelconque organisation. La liberté reste sa motivation première, elle est donc
neutre.
✗ statut civil Célibataire
✗ patronus Un colibri
✗ épouvantard Son père, mort, deux trous creusés dans son cou, et le visage ensanglanté ; représente la peur qu'à la gamine que sa famille souffre de ses activités.
✗ baguette En bois de rose, contenant un crin de sombral, mesurant 28 centimètres, très souple
✗ sang Pur
✗ particularités Aucune notable.
✗ avatar Mélanie Laurent
✗ scénario Non
What do you think?
✗ Que pensez-vous de la notion de sang-pur? J'en suis un peu fière, quand même. Je pense que quoiqu'on en dise, chacun préfère, quitte à choisir, être un sang pur que tout autre chose. Je ne m'en vante pas pour autant, et ne comprends pas qu'on puisse se croire supérieur de par cette différence de sang. Mais bon, quand même..
✗ De quel côté vous placez-vous dans cette guerre? Je suis neutre. Je loue mes services au plus offrant, si vous voulez, mais ne venez pas m'affilier à un camp ou l'autre. Je suis mon propre camp.
✗ Si vous aviez pu choisir votre maison à Poudlard, laquelle auriez vous prise? Poufsouffle. Car on est plus libre que les autres, je trouve. Il y a trop de préjugés sur les serpents ou les gryffons ; nous, on est libre d'être qui on veut. Elle me va bien cette maison, aucune raison d'en choisir une autre !
What happened to you?
■ Lieu de naissance : Coventry, Angleterre.
■ Parents : François McArthur, 58 ans, sorcier, tenant une boutique de balais magiques ; Marie McArthur née Weber, 56 ans, sorcière également, associée dans l'affaire du père. Ils habitent désormais en France.
■ Frères / Soeurs : A eu un frère jusqu'à l'âge de neuf ans.
« Il était une fois » (par nolwenn mcarthur)
Depuis aussi longtemps que je me rappelle, j'ai toujours été bercé par les contes, les histoires des livres d'enfant. Je me souviendrais toujours de la première, il était question d'un dragon, et d'un garçon au cœur pur. Ma mère, elle, n'était pas trop pour, et ne cessait de répéter à mon père qu'il ne fallait pas laisser croire aux enfants que les récits avaient une base de vérité. Lui, n'en faisait qu'à sa tête. Tous les soirs, j'avais le droit à un bout d'imaginaire, bien souvent tiré directement de son esprit farfelu. Il a toujours été un rêveur, ma mère était plus terre-à-terre, mais elle m'avoua une fois que cette folie était la raison de son amour pour lui. Il était différent, différent de tous les hommes qu'elle avait croisé dans sa vie. Leurs baisers langoureux trahissaient cette passion qui, je crois, jamais ne les quitterait. Bref vous l'aurez compris, mon enfance fut des plus tranquilles. Je vieillissais, et vers mes cinq ans, ces histoires imaginaires m'intéressaient de moins en moins, au grand damn de mon père. Restée assise dans un coin à me laisser bercer ne faisait plus parti de mes distractions préférées, courir, par contre ! J'avais envie de découvrir le monde autrement que dans ces histoires inventées, toucher du doigt la vérité du monde.
« Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, ce n'est pas sa mort, c'est comment on en est consolé. » - Montherlant (par marie mcarthur)
Nolwenn vous a sans doute dit qu'elle était fille unique, c'est ce qu'elle répond dès qu'on lui demande si elle a des frères et sœurs. La vérité est qu'elle a eu un frère, il y a longtemps. Il s'appelait Aurélien, et avait six ans de plus qu'elle. C'est une histoire banale, l'hiver le cueillit avec une grippe, alors qu'il n'avait que quinze ans. Faute à pas de chance, il paraît. Lui aussi était un sorcier. Nolwenn accepta cette mort très vite, trop surement, cet événement, bien qu'il semble oublié dans son esprit, a à mon avis conditionné toute son histoire. Alors que je n'ai jamais réussi à accepter cette perte, François et elle ont commencé à disparaître des heures, enfermés dans la chambre d'Aurélien. La passion était revenue. Elle prenait de plus en plus de place, si bien que je finissais pas ne quasiment plus les voir de la journée. Mon garçon était obsédé par les vampires et les lycans. Alors ils récupérèrent cette obsession à leur compte, dévorant livres sur livres. Je sais, je devrais être plutôt heureuse que tout se passe si 'bien', mais je sentais que cette façon de se raccrocher aux contes finirait mal.
« La mort, c'est un peu comme une connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort. Ce sont les autres qui sont tristes. Le con c'est pareil » - Geluck (par aurélien mcarthur)
D'accord. Ma mort fut absolument ridicule, j'aurais encore préféré qu'un de mes sorts se retourne contre moi. Une GRIPPE. Sérieusement. Je suis -enfin, j'étais- un sorcier, et je meurs d'une pauvre maladie moldue, ca fait pitié. Mais je sais, ce qui vous intéresse, c'est ma sœur, pas moi. Après tout, c'est pas comme si j'existais encore. Entre nous, il y avait de la complicité. Forcément avec six ans d'écarts on ne pouvait être intéressés par les mêmes choses. Elle, décrocha vite des histoires, alors que moi je m'y enfonçais. Je racontai à qui voulait bien m'entendre que plus tard je serais, soit un chercheur célèbre qui viendrait à découvrir une potion délivrant totalement les personnes atteintes de lycanthropie, soir un chasseur charismatique -et affreusement irrésistible- de vampires. Sanglant et viril. Lorsque je suis devenu.. mort, enfin vous savez, père et sœur ont élu domicile dans ma chambre. Je la voyais bien s'accrocher à ces lignes comme si sa vie en dépendait. Ma mère sombrait, tandis qu'eux se barricadait dans un monde parallèle, un monde surnaturel, un monde où j'étais vivant. A force de les observer, je compris assez tôt ce qui se tramait. Elle allait être moi, ou plutôt ce que je voulais être. Son entrée à Poudlard ne changea rien à ses plans. Cette petite peste a toujours été pourvue d'une obstination maladive. Son intégration à l'école de magie se fit rapidement, et les sept années se passèrent sans encombre. Bonne élève, particulièrement en sortilèges et créatures magiques, celle-ci stockait surtout des données qui lui seraient utiles pour sa véritable vocation.
A la fin de sa septième année, elle retourna dans notre maison, et finit son apprentissage avec Louis.
« kill me i'm a monster » (louis -nom inconnu-)
Je fais partie de ces incompris qu'on pense fou. Dans une autre vie, j'étais un chasseur de vampires reconnu. Ne riez pas. Cette petite blonde n'avait pas peur de moi, comparé aux autres habitants du quartier, et elle croyait à mes histoires. Alors naturellement, je fis son enseignement. Bon, d'accord, au début j'avais quelques doutes concernant ses capacités. D'apparence frêle et fragile, avec son visage d'enfant pas finie, vous pouvez comprendre mes réticences. Mais elle sut me persuader. Et puis, je n'avais rien à perdre. Tout d'abord, le sport. Muscler ses petits bras. Ensuite, apprendre à manier quelques armes. S'entrainer sur des animaux vivants. Les décapiter. Avec un sang-froid étonnant, elle s'exécutait, sans ciller, les mains dans les entrailles encore chaudes des cadavres, tenant leurs cœurs palpitants. Cela avait quelque-chose de magnifiquement morbide. Motivée par son propre plaisir, elle en oubliait des bouts de conscience. Son père se transformait en forgeron, sa mère en couturière.
A la question : pourquoi les tuer, pourquoi les détestes-tu à ce point ? Elle me répondit, avec une moue enfantine « Je ne les déteste pas. Je les aime bien, ils sont captivants dans leur condition. Certains se détestent, d'autres jouissent de leur puissance, c'est intéressant de regarder leurs yeux, d'y voir leur histoire. Ca m'amuse, juste. Ils se sentent tellement supérieurs, que c'est un plaisir incomparable que de les voir désemparés. Après tout, pourquoi vivraient-ils ? Pourquoi auraient-ils plus de nuits à voir que nous ? Je rétablie la justice. »
((Louis mourut un soir de décembre. Pour Nolwenn, c'était un vampire qui était venu se venger, après tout, les indices semblaient coïncider dans cette voie. Il n'y avait plus personne pour lui intimer de rester tranquille, et qu'elle n'était pas encore prête. Alors elle se lança, et tua son premier vampire. Enfin, pas vraiment. Celui-ci vécu plusieurs jours, avant de perdre la tête. Au sens propre. La demoiselle le questionnait ; le libérait de ses chaines ; s'entrainait avec le meilleur des professeurs, l'ennemi lui-même ; le nourrissait avec son propre liquide, et rebelote. Jusqu'à ce qu'elle sente que sa formation prenait fin. Le sang de l'immortel fut stocké dans des petites fioles, dont une qu'elle porte en pendentif. Une chasseuse était née.
En vérité, Louis était vraiment fou, un de ces cinglés échappés d'on ne sait où. Il s'était percé deux trous dans la carotide lui-même, avec un tournevis. Francois n'en informa jamais Nolwenn, qui reste encore persuadée aujourd'hui du génie de son maitre. ))
« Je crois qu'à la base, je voulais faire le bien autour de moi. Ca n'a pas été possible pour deux raisons, parce qu'on m'en a empêché et aussi un peu parce que j'ai abdiqué. » - 99frcs (par françois mcarthur)
Dieu que j'étais fier d'elle. Marie me rétorquait que ce n'était pas une activité pour une fille, un métier convenable, que de traquer des créatures de sang froid, et risquer sa vie pour une histoire de jeu. Mais je comprenais ce besoin, et le vivait à travers elle. Évidemment que la peur est présente, chaque soir et chaque jour, seulement je sais que sans ca elle ne tiendrait plus debout. Une existence remplie d'aventures, un quotidien trépidant, et un bonheur lisible sur ses traits. L'innocence et la joie de ma fille, le courage et l'insolence de mon fils, ces deux entités réunit en Nolwenn. On se balance au bout du fil, on rit à la barbe de la douleur, non, la mort ne nous atteindra pas.
Elle rentre plus rouge que blanche, les muscles sont froissés, les articulations souvent démises. Je joue le père, l'allié, le co-équipier et l'infirmier. Jamais elle ne se plaint, oubliant d'hurler de douleur lorsqu'elle me récite son dernier exploit. Aujourd'hui, elle a prit la décision de partir s'installer à Pré-au-lard, deux ans après avoir quitté Poudlard. Elle me raconte qu'elle veut juste brouiller les pistes et se rapprocher de ses amis encore à l'école, mais je vois bien dans son comportement que quelque-chose la tracasse. Cette gamine est têtue.