Max von Falkenberg

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Hollow Bastion

Être le petit dernier d'une illustre famille comme les von Falkenberg n'arrangea, définitivement, pas la vie de Max. C'était très bien ne manquer de rien, n'avoir qu'à ouvrir la bouche et être servi...tant qu'on ne peut pas faire les choses soi même. À trois ans, le petit bout de cœur décida que rien ne l'embêtait plus qu'avoir tout le jour une nanny collée aux fesses, disposée si nécessaire à se jeter, tête la première, dans l'étang, la rivière, le lac, la piscine ou la mare aux canards, pour sauver son illustre peau. Étant donné que le gosse adorait l'eau et que la succession de nannies trempées était désolante on finit par engager un maître nageur. À cinq ans et demi, il fit sa première fugue et on le retrouva, après des heures de mortelle angoisse, en train de prospecter la forêt. Pour alors, la charmante créature avait déjà donné signes d'être un sorcier. Chose qui, évidemment, soulagea tout le monde vu que les von Falkenberg provenaient d'une longue et illustre lignée de sorciers allemands et que du côté de sa mère, Lady Arabella Stillworth, pas un n'avait manqué à l'appel depuis les temps de Merlin.Soit être sorcier était accommodant et pour Max, enfant, une source de plaisirs inespérés. Rien ne l'amusait plus que faire léviter tout ce qui était à son atteinte. Pour le reste de la famille, une source de tracas puisqu'on devait tout le temps esquiver n'importe quoi pour ne pas se le prendre plein la poire.Cadet insouciant de trois sœurs qui le couvaient comme à leur poussin, Max profitait agréablement de l'existence mais se montrait farouchement indépendant à l'heure de faire ce qui lui passait par la tête...ce qui arrivait de plus en plus souvent. À huit ans, il disparut pendant trois jours . Le maire du village, où il avait élu de se rendre, le reconnut et freinant cet élan libertaire, le ramena à la demeure familiale, où pour la première fois de sa vie, on lui administra une raclée inoubliable. Mais celui là avait été son premier contact véritable avec le monde moldu qui le fascina dès lors. Il ne rêvait que de mener une vie normale comme n'importe quel gamin du coin...sauf bien sûr, que personne dans son entourage n'était du même avis.

Enfin, au soulagement général arriva le moment d'initier sa scolarité. Sa mère, anglaise jusqu'au bout des ongles, ne voulut rien entendre de l'envoyer à Durmstrang, comme tous les von Falkenberg de l'histoire. Ses trois sœurs étaient allées à Poudlard, pas question que ce soit autrement pour le rebelle de la famille. Quelques jours après son onzième anniversaire, Max, fut embarqué sans trop de cérémonies à bord du Poudlard Express. Sur le quai 9 3/4 restaient mère, père et sœurs venus en concert, s'assurer que le marmot ne prendrait pas la clé des champs et qu'ils allaient, enfin, pouvoir respirer en paix, sachant qu'il serait sous la férule de bons maîtres qui sauraient guider et mater cette nature insoumise.Bien entendu, les maîtres ne furent pas tout à fait ravis avec cette nouvelle recrue qui montrait si peu de penchant pour la docilité .Le Choixpeau l'envoya tout de go chez les Serpentard...sûrement grâce aux antécédents familiaux. Lui, s'en ficha comme d'une guigne, n'importe quelle maison lui aurait convenu pourvu d'en finir au plus vite avec l'encombrante tâche de la scolarité...Peu enclin à se mêler avec ses camarades, sa réputation de solitaire indifférent fut vite faite.
Faute de mieux à faire, Max résulta néanmoins un bon élève et un sorcier doué, même s'il ne s'y prenait pas en joie de cœur.On ne compta plus ses fugues. Rusard avait une liste longue de mètres de tous ses méfaits. Il passait en retenue grande partie de son temps...quand on arrivait à lui mettre le grappin dessus...toujours hors des frontières du monde sorcier!

La seule misère, digne d’être tenue en compte, de sa vie à Poudlard, fut le court mais douloureux idylle, au cours de sa sixième année avec une Serdaigle de grand tempérament. Alice Crosswhite. Si lui, âme innocente, tomba fou amoureux de la belle, il ne dût pas être de même pour elle, qui, un beau jour, le planta sans explications et alla chercher mieux ailleurs. Il eut du mal à s’en remettre et après cet épisode cuisant, il évita les filles de l’école comme à la peste…
On accueillit, encore là, avec énorme soulagement son départ de l'institution à la fin de sa septième année. On passa un trait sur son turbulent passage à Poudlard et on essaya de s'en remettre.
Si quelqu'un eut l'idée, saugrenue d'ailleurs, qu'une fois majeur Max allait se montrer plus sensé ou docile, ce fut peine perdue. Diplôme en poche, il ne trouva rien de mieux à faire que se lancer à la découverte du monde, essayant d'oublier le fait d'être un sorcier, décidé à vivre comme un moldu. Sporadiquement, la famille a de ses nouvelles...des quatre coins du globe. Aventurier né, nature rebelle...Max vivait à sa guise, en savourant ce à quoi il tenait le plus, sa liberté.
Sa rencontre avec Alix Blackstorm changerait à tout jamais certains paramètres de sa vie.Elle fut son grand amour et sa plus grande défaite. Elle est la mère de sa fille, Tanit, qu’il ne voit que de temps à autre puisque l’enfant vit avec sa mère, mariée au grand amour de sa vie, Michael. Max a cédé la tutelle de la petite, même si cela le déchire mais sa vie assez mouvementée n’est pas l’idéale pour une petite fille…

Sorcier malgré lui, Max n'utilise la magie qu'en circonstances exceptionnelles et jamais pour soi! Cette radicalité d’opinion n’est pas près de lui attirer l’agrément de sa famille mais de cela, il s’en fiche comme d’une guigne. Les seuls qui peuvent s’enorgueillir de bien le connaître, sont ses deux amis, Lev et Tao,sinon, Max est très secret et fermé à toute tentative d’approche. Pourtant,il est aussi d’une générosité sans limite pour ceux qui ont besoin de son aide, les plus démunis entre les démunis. C’est pour cela qu’il maintient, avec des moyens à peu prés illimité un campement –grange pour réfugiés en Tanzanie, à la frontière avec le Rwanda.