Who are you?
✗ Nom Hortensius
✗ prénoms Amadeo Matthew Maxence
✗ âge/date de naissance 20 décembre 1965 (31 ans).
✗ maison à poudlard Serpentard.
✗ groupe Ordre du Phénix.
✗ profession Ministère, département des mystères, langue-de-plomb.
✗ statut civil Célibataire.
✗ patronus Une hyène.
✗ épouvantard Quand on voit son épouvantard, l'allusion n'est pas compréhensible immédiatement. Un vampire se présente, et -je suppose que c'est légitime-, on pense tout d'abord à la créature, la crainte de cette race que l'on connait trop peu. Mais il n'en est rien. Amadeo se fout des canines, de la peau froide et de leurs charmes. La chose qui le terrifie, c'est la vie éternelle. Trop fier pour attenter à sa vie, il n'en attend pas moins le jugement dernier avec impatience. Ainsi, il redoute par dessus tout que par un quelque maléfice ou morsure, on lui rallonge son existence fautive. Avec le temps, le vampire prendra l'apparence d'une femme aux cheveux bruns.
✗ baguette 28 centimètres, en bois d'orme, contenant un ventricule de cœur de Dragon, rigide.
✗ sang Pur.
✗ particularités Aucune.
✗ avatar Jonathan Rhys-Meyers.
✗ scénario Nop.
What do you think?
✗ Que pensez-vous de la notion de sang-pur? C'est le moment où vous allez crier à l'intolérance. J'adhère à une certaine idée de la suprématie des sang-purs. Si cela ne tenait qu'à moi, les sorciers devraient rester entre eux, entre sorciers pur souche, voyez. Evidemment ce type de pensée passe plutôt mal dans l'Ordre. J'accepte non sans grincer des dents la cohabitation avec les sangs impurs, tout simplement car je n'ai pas le choix.
✗ De quel côté vous placez-vous dans cette guerre? Du côté des gentils, celui qui garanti la place au paradis. Pas par convictions, ni par éthique. Plus par jeu, challenge, et pour me laver les mains, un peu, aussi. Il faut bien se racheter une conduite comme on peut. Puis me faire marquer comme du bétail, ne vivre que dans l'attente du retour d'un grand chef, non merci. Même si logiquement, j'ai moi aussi un dieu qui s'appelle Harry. A mon avis on peut toujours rêver pour qu'il nous sauve. Bref, j'avais de la rage à offrir, j'ai choisis l'Ordre, comme j'aurais pu choisir l'autre camp.
✗ Si vous aviez pu choisir votre maison à Poudlard, laquelle auriez vous prise? Je suis le Serpentard de base, et correspond à plusieurs des stéréotypes accordés aux serpents. Naturellement donc, cette maison aurait eu ma préférence. Sinon, Poufsouffle m'aurait plu, pour leurs idées et car ma soeur y était.
What happened to you?
■ Ascendance : Il est presque inutile de s'attarder sur plus de deux lignes à cette partie. En effet, il n'y a rien de d'avantage ennuyant que l'histoire de ses anciens. Nul auror ou partisans du mal, ils ont renoncé à la magie depuis sa naissance. Matthew Hortensius, architecte, Démentia Hortensius, employée dans une boutique minable. Un comble pour des sangs purs, il parait. Pour avoir tournés le dos à leur nature, le reste de la lignée choisit d'ignorer leur existence. Voyant l'aliénation que peut provoquer le pouvoir chez les êtres, ils simulent l'apparence d'une famille moldue classique. Lorsque sa petite sœur, Lena, et le garçon se retrouvent en compagnie de leurs supérieurs, ils en oublient qu'ils sont sorciers. Mère et père équipés d'œillères, se persuadant jusqu'à croire que rien ne change. Pourtant, n'importe quel naif observant les deux jeunes gens, peut observer que le poison nommé magie, prend du terrain sous leur peau.
■ Descendance : Aucune à sa connaissance.
■ Autres : Il possède un chat blanc, Machiavel, farceur et très sociable, ce qui a le don de l'agacer. Néanmoins, vous verrez le jeune homme totalement .. Niais, lorsqu'il s'agit de lui.
Posons la situation première : 20 décembre 1965, Devon, Angleterre, naissance d'Amadeo Hortensius. Prénom et nom à consonance grecques, du aux origines de ses patriarches. Une sœur, Lena, le rejoindra 2 ans plus tard dans la famille. Elle est la seule personne qui peut extraire le meilleur du garçon. Lui, protecteur, la verra toujours comme une enfant dont la vie est précieuse et essentielle à la sienne. L'existence de ce bout de femme sera d'ailleurs le fil conducteur du futur du jeune homme.
Récit ennuyeux de l'enfance du sujet. Ennuyeux mais heureux, plutôt, heureux puisqu'ennuyeux. Voyez-vous, je crois que chaque personne cherche à sortir du lot, à s'émanciper, prouver à tous notre différence. La marginalité, il parait que c'est une force, que sortir du moule est un objectif en soi. Ainsi, je vous informe tout de suite qu'il n'a jamais été battu, ni orphelin, ni mit de côté. Des parents qui s'aiment et tout le tralala. C'était un petit garçon, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, sans magie, juste un enfant. A vrai dire, la seule trace du monde dont il appartient désormais, ce sont ces deux bouts de bois accrochés au mur, qui ne pouvait être qu'une simple déco, si l'on n’en connaissait pas le pouvoir magique. Ses drames n'étaient que des chagrins d'amour, des amitiés brisées, qui se recollaient le lendemain. Enfin, il pleurait, riait, pour n'importe quoi. Difficile à croire, j'en conviens, quand on voit la froideur de l'homme. Il n'avait ni don, ni particularité. Et il aimait n'être rien d'autre qu'un gamin, noyé dans la foule. Transparent, les yeux innocents et la candeur de la jeunesse, on ne le remarquait pas, et il adorait ça. La relation avec Lena était fusionnelle, voir passionnelle, si bien qu'au fil des ans, la raison était dépassée régulièrement pour laisser place au besoin essentiel de voir l'autre, l'un et l'une bravant les interdictions, jusqu'à se qu'ils soient tout deux à Poudlard.
Poudlard. Serpentard fut sa maison, et nul ne douta de sa place chez les serpents. Elle l'éduqua plus que ses parents eux-mêmes, lui enseigna discipline, volonté de grimper les échelons, stratégie et manipulation. Il ment sans ciller, dévore des ouvrages sans se priver, et affronte avec une certaine inconscience les obstacles qui le ralentissent dans ses objectifs. Il effectua ses sept années avec brio, Lena intégrant l'école à son tour alors qu'il était en cinquième année, celle-ci placée dans la maison des Poufsouffle. Gagnés par la fierté, leurs cœurs se gonflèrent d'honneur, découvrant comme il était précieux pour l'ego d'être différent du commun des mortels. Ces idiots se contentaient d'une existence médiocre, se battaient comme des chiffonniers, leurs vies ne rimaient à rien. Empli d'une profonde pitié pour les moldus, Amadeo les plaints plus que ne les hait. Lui qui se contentait d'être « normal », se complait dans la particularité de sa condition. La puissance est une arme qu'il ne faut pas placer entre de mauvaises mains, et qui peu avilir le plus humble des hommes. Les élèves rentrent régulièrement parmi les leurs, simulant une humanité qui existe de moins en moins dans leurs veines. Démentia et Matthew se mentent, sont heureux de leurs repas en famille où l'on parle du travail de chacun, du quotidien, de politique, mais jamais du principal. Leur famille n'est plus qu'une blague, des liens fondés sur du faux, mais ils se rassurent comme ils peuvent.
La fin de Poudlard. En attendant que Lena finisse ses années, Amadeo part à l'aventure. Les chemins classiques ne l'intéresse pas, il vise l'originalité, la découverte. Les contrées des géants, la rencontre avec des créatures plus étranges les unes que les autres, se confronter à l'inconnu, aux inconnus. Pendant deux ans, il arpente le territoire magique et collecte des informations dans des vingtaines de calepins, n'entretenant des liens qu'à travers les lettres, rares. Et puis, les retrouvailles entre frère et sœur. Leurs traits ont déjà bien changé ; le garçon est abimé par la fatigue, ses traits sont tirés, la demoiselle a perdu encore un peu de sa candeur. Ils sont maintenant libres de tout enseignement. Poser leurs valises ne les intéressant toujours pas, le garçon partit à nouveau, mais cette fois en compagnie de la jeune femme. Des années durant ils se tinrent à l'écart du cœur des affaires magiques, mettant de côté leurs ambitions, allant de village en village.
Des rumeurs sur le retour de Voldemort sonna la fin de leur quête d'aventure. Cette information les obligea à quitter leurs observations. Trop de curiosité. Les deux compères n'avaient jamais choisit de camp, décidés s'ils faisaient partis des « gentils », ou des « méchants », l'un et l'autre présentant des côtés attrayants. Enfin, Lena avait toujours été plus radicale dans ses propos qu'Amadeo, concernant la pureté de leur sang. Ce fut donc sans grande surprise qu'une fois de retour, et ayant observé l'attrait de la cruauté, elle se laissa guider par l'appel du pouvoir. Enthousiaste, considérant son rapprochement avec la plus grande force magique comme une réussite, il ne rejoint pas le même bord pour autant, son orgueil ne supportant pas l'idée de côtoyer bien meilleur sorcier que lui -même. Et puis, quel intérêt d'appuyer la force que l'on sait tous gagnante à la fin ? Alors que Lena tentait de rentrer dans les rangs des mangemorts, son frère trouvait un emploi au ministère, dans le département des mystères, en tant que langue-de-plomb ; ayant ainsi un moyen d'exploiter les connaissances acquises grâce à ses voyages.
Là où les choses se compliquent, c'est lorsqu'il fut demandé à la plus jeune des Hortensius de prouver sa dévotion, et, ceux-ci ayant quelques doutes concernant sa motivation soudaine, la jeune femme promit l'acte définitif sur un sorcier qui jadis tourna le dos à son maitre. Si jusque-là aucun des deux compères n'avait faillit à la moindre tâche, et n'avait jamais vu le meurtre comme étant un passage à redouter, la jeune femme, une fois à quelques mètres de sa future victime, semblait avoir oublié toutes ses certitudes. La baguette tremblante et la gorge sèche. Je vous avait dit précédemment qu'Amadeo était particulièrement protecteur, et ce trait de caractère se révéla présent plus que jamais ce soir-là. Évidement, il l'avait suivit. Échappant à la vigilance du mangemort qui faisait le guet devant la maison -celui-ci attendant de pied ferme que l'être vivant devienne cadavre- le trentenaire resta passif, dans l'ombre, ne se manifestant qu'en voyant la peur que dégageait les frissons de la sorcière. « Je ne peux pas. » Chuchotait-elle inlassablement. Naïf qu'il était, cru bon de jouer les héros, il pensait qu'il en avait l'étoffe, que ses épaules le supporterait. La porte s'ouvrit et le traitre réveillé fit face au meurtrier, inspirant sa dernière bouffée d'air avant que sa poitrine reçoive le sort mortel. La main masculine autour de la baguette de Lena -comme si ne pas prendre sa propre baguette l'exhortait du mal-, le sort « avada kevadra » fut lancé surement. Sur l'instant la motivation était juste, et il n'eut aucune hésitation. Il venait de tuer un homme, et son esprit n'avait pas l'air d'intégrer l'idée. Inconscient. Stupide. Il avait cru par ce geste, empêcher que sa moitié devienne une meurtrière. La voilà assénant le coup fatal à la femme du sorcier, avec cette joie sadique qui lui déformait le visage. Une mort inutile, pour le plaisir de la souffrance. Il cru supporter, mais le dégout gagnait sa gorge. Elle le répugnait. Amadeo avait brisé une vie, et elle, comme libérée d'avoir enfin vu la mort, se sentait l'âme de causer ces maux. Il ne l'avait jamais vu si laide, comme si la moindre once d'humanité avait disparu de son visage poupon.
Chacun partit de son côté. Lena avec sa nouvelle famille, et le trentenaire avec ses cauchemars. Les joues trempées après trente ans de sécheresse, du sang sur les mains, un fardeau éternel. L'imbécile avait surestimé sa nature. Il avait fier allure, les larmes coulant à flot, trébuchant à chaque pas. Le miséreux se faisait poignarder par son double, et son corps lui rappelait combien il était douloureux d'avoir un cœur. Après quelques mois, les séquelles s'atténuent. Certes, il fuit toujours son reflet, et ses nuits sont toujours aussi courtes, mais le manque de sa sœur est doucement remplacé par de la pitié. Armé de son expérience et de son sang-froid, il fut accepté parmi l'Ordre du Phénix. Certes, il ne partage pas les mêmes convictions que la majorité des membres de cette section, et ses méthodes brutales sont souvent critiquées, mais ils partagent un but final commun, Amadeo souhaitant l'extinction de la force noire (même si, soyons sincère, il reste persuadé qu'ils sont beaucoup trop faibles pour y parvenir). Il ne fait guère partit des partisans d'Harry Potter, loin de là. Il est plutôt le type qui râle au fond de la pièce lors des réunions, qui trouve que L'Ordre utilise des méthodes de fillettes, et déteste qu'on lui colle un coéquipier dans les pattes. Individualiste, pro sang-pur, agressif, sarcastique, provocateur, colérique, fier, hautain et totalement inconscient, son cas fait question parmi ses rangs. Heureusement, son efficacité évite que sa place soit trop remise en cause.