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 I'm your Wild Girl [FE]

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MessageSujet: I'm your Wild Girl [FE]   I'm your Wild Girl [FE] EmptyJeu 23 Aoû - 13:33


Cherry Bomb

Alexander & Nirvana


Une heure. Une journée. Une nuit. Deux jours. Des jours. Des mois… Cela faisait des mois, peut-être même des années, ou en tout cas, au moins un an, qu’elle vivait dans ce cercle vicieux et elle en était venue à se demander s’il n’allait pas finir par la tuer. Elle sombrait de plus en plus dans les drogues les plus dures, et avait besoin de plus en plus d’argent. Elle ne savait pas ce qui allait la tuer en premier, son dealer à qui elle devait toujours de l’argent, les injections et les rails qui étaient de plus en plus nombreux ou alors les passes qu’elles devaient faire de plus en plus grand nombres pour financer sa cam… Un cercle vicieux qui allait finir par la tuer, elle en avait conscience, mais la sortie semblait mieux cachée que celle d’un labyrinthe. Plus personne ne pouvait l’aider, elle parlait de moins en moins, avait de moins en moins d’amis, il n’y avait plus que cette fille qu’elle avait un jour eu comme cliente et qui lui avait dit qu’elle pouvait l’appeler quand elle était dans la merde, mais dans l’état dans lequel elle était à l’instant présent, elle n’était même pas certaine d’être capable de se souvenir du prénom de cette fille, et d’ailleurs, elle n’était même pas sûre de se souvenir de comment on utilisait un téléphone. Sa dernière injection d’héroïne avait été faite il y a six jours, et elle commençait à ressentir les premières marques de la sensation de manque qui l’envahissait peu à peu. Elle s’était glissée dans sa cabine de douche délabrée, en même temps son … chez elle, n’était pas ce qu’on peut appeler un petit paradis. Elle avait trouvé cette chambre minuscule par une petite annonce, l’état était mauvais, mais le loyer n’était pas cher, et ça lui permettait au moins de ne pas dormir dehors, quand elle avait la chance de ne pas dormir ou de ne pas passer la nuit avec l’un de ces salauds de clients… Ces salauds finiraient par avoir sa peau à force de la cogner, et les nombreuses traces de bleus sur sa peau laissait la veille par ce cinglé de Birney montrait bien qu’il n’y était pas allé de main morte. Heureusement qu’il y avait de temps en temps un client plus doux, ou au moins un peu moins violent comme cette fille l’avait été. Si tous les clients avaient été comme Birney, elle ne savait pas si elle serait encore en vie en ce moment même. Ce cinglés avait décidé de ne la prendre qu’elle … Il y avait des tas de filles qui faisaient le trottoir avec elle, mais c’était elle qu’il avait choisi, et il ne semblait pas décidé à la laisser tranquille. A croire qu’il prenait un malsain plaisir à la voir pleurer quand il la frappait, et qu’il adorait voir son regard vide quand il la prenait en la plaquant trop violemment sur le sol… Ce devrait-être puni d’être aussi cinglés et d’être aussi violent avec des prostituée.

Elle sortit doucement de sa douche, et passait doucement du fond de teint léger pour camoufler les marques des coups et quelques cicatrices du passés. Elle devait travailler ce soir, et les clients n’aimaient pas voir la trace que laissaient les clients précédents. Elle se regarda dans le miroir, et coiffa rapidement ses cheveux en arrière en se maquillant légèrement le visage, maquillage waterproof obligatoire, elle ne savait jamais quel serait le client et si elle n’allait pas pleurer pendant qu’il s’amuserait avec elle. Elle enfila une petite robe simple, dans les tons bleu électrique. Un rapide bandeau dans ses cheveux, elle passa une couche de rouge à lèvre rose sur ses lèvres comme si cela pouvait préserver ses lèvres de l’impudeur de ses clients. Sa main commençait à trembler, elle allait avoir besoin de poudre ou alors d’héro… Mais elle avait intérêt à bien bosser ce soir si elle voulait pouvoir se payer ses doses. Elle observa son tatouage dans le miroir, le signe de l’infini. Elle se l’était fait tatoué pour montrer son espoir, mais il reflétait plutôt bien ce qu’elle vivait en ce moment, il était sans fin. Elle inspira profondément et commença à fouiller sa chambre de fond en comble à la recherche d’une dose, ou d’au moins d’un petit reste de poudre, mais rien. Elle n’avait plus rien. C’était ce qui faisait qu’elle ne dormait plus depuis deux jours, et c’est ce qui causait ses trop nombreuses nausées dont elle était victime. Elle couru d’ailleurs vers les toilettes et avala un grand verre d’eau après cette énième nausée. Elle se recroquevilla sur elle-même, assise dans son canapé, genoux ramenait contre elle, et se tenait la tête en essayant de trembler un peu moins, mais rien… Son corps tout entier tremblait, elle attrapa dans son sac un calmant qu’elle avait eu à l’une de ses « collègues » afin de calmer un peu les symptômes du manque. Ses clients n’aimeraient probablement pas non plus qu’une fille qui tremble comme une feuille ne s’occupe d’eux. Il fallait ce qu’il faut pour être une gentille petite fille et offrir à ces hommes et à ces femmes ce qu’ils cherchaient en venant la voir, il fallait, comme on disait de façon plus banale, qu’ils en aient pour leur argent, et qu’ils rajoutent même un petit pourboire si c’était possible, pour qu’elle puisse commencer à rembourser les dettes qu’elle avait auprès de son dealer et que ces dettes cessent de s’accroître. Il fallait qu’elle puisse rembourser au moins un peu, pour qu’ils continuent de la fournir, et surtout, pour qu’il ne lui envoie pas ses brutes qui feraient sans doute bien pire que ses clients. Ca deviendrait du viol, et des violences encore plus terribles, elle n’avait aucune envie d’avoir à faire à ces hommes… Il y avait un pas entre les salauds qui lui servaient de clients, et ces brutes sauvages que le dealer envoyait aux clients mauvais payeurs. Face à ces brutes, elle n’aurait plus aucune chance de survie, et elle voulait essayer de vivre… Pouvoir encore rêver de trouvé la sortie de son cercle vicieux.

La journée était passée et le temps était venu de se rendre sur le lieu de son travail. Elle repassa, presque nerveusement, une couche de rouge à lèvre sur sa bouche, enfila des sous vêtements pour le moins minimalistes et sexy et veilla à ce que sa robe soit suffisamment courte. Son truc ce n’était pas la vulgarité. Elle la jouait plus subtile et c’est ce qui semblait tant plaire à ses clients, ses petits airs de jeune sainte nitouche. Elle recoiffa rapidement ses longs cheveux bruns et attrapa son porte feuille qu’elle glissa dans son soutien gorge. Dedans, le peu d’argent qu’il lui restait, des capotes pour forcer ses clients à se protéger, sa pilule et un calmant si jamais les tremblements décidaient de revenir. Elle glissa dans sa robe sa baguette, aujourd’hui, c’était côté sorcier qu’elle travaillait alors qu’elle ait sa baguette sur elle ne surprendrait personne. Elle passa doucement une main dans ses cheveux en regardant une dernière fois ce reflet de fille devenue trop mince, et ses grands yeux clairs vide de toute joie, ce soir encore, elle serait une gentille fille, une gentille prostituée qui ne disait non à rien et oui à tout, tout ça pourquoi ? Quelques seringues et doses d’héroïne et quelques grammes de poudre… Elle marchait d’un pas rapide, et nonchalant vers son secteur et s’installa dans son coin après avoir salué sa collègue, qui travaillait depuis bien « p »lus longtemps qu’elle, et qui l’aidait à tenir le coup parfois. Elle continuait donc à guetter le client, et remarqua un jeune homme, plutôt pas trop moche, qui n’avait pas l’air trop violent ni trop cinglé. «Hey mon mignon… Je te fais tout ce que tu veux contre quelques gallions… » Elle s’était approché en insistant sur son déhancher, et avait insisté sur le mot tout, en le regardant droit dans les yeux de ses yeux clairs plein de détresse…

© fiche créée par ell


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MessageSujet: Re: I'm your Wild Girl [FE]   I'm your Wild Girl [FE] EmptyDim 28 Oct - 16:01

    « Allez, à demain ! » Mettant difficilement un pied devant l’autre, Alexander se retourna, hilare. « Ou pas ! Je crois que j’vais dormir jusqu’à dans six jours. » Il éclata de rire avant de reprendre sa route, zigzaguant sur le trottoir.
    Ses amis avaient organisé une fête (une de plus) et une fois n’est pas coutume, Alex en était repartit avec un taux d’alcool non négligeable dans le sang.

    A sa sortie de Poudlard il y a tout juste quelques mois, il avait eu la ferme intention de s’engager dans l’Ordre du Phoenix et avait réussi ! Il faisait désormais partit de l’élite qu’il chérissait tant et il en était ravi. Seulement voilà, être membre de l’Ordre n’était pas vraiment considéré comme étant un métier. Alex ne touchait donc pas d’argent. Et jusqu’à ce jour, il n’avait pas encore réussi à trouver de job. Il se permettait donc de sortir pratiquement tous les soirs et de se bourrer la gueule jusqu’à s’en faire vomir. Dans sa philosophie à lui, il était encore jeune et devait profiter de ses derniers moments d’insouciance pour faire le plus de choses possible. Ce n’était pas à 35 ans qu’il allait pouvoir faire la fête jusqu’à pas d’heure.

    Alex avait l’impression que toute la rue s’était mise à bouger, comme à chaque fois qu’il se prenait une cuite. Des choses étranges se passaient dans sa tête et il n’était pas rare qu’il se mette à parler tout seul, déblatérant quelques stupidités. Ce soir là, il n’avait pas eu la main lourde comme à l’accoutumée, son esprit était donc un peu lucide que d’ordinaire. Il arrivait même à savoir où il était et quelle route il fallait prendre pour rentrer chez lui. Ce qui était - il fallait bien le dire - assez exceptionnel.
    Il continuait donc sa route, évitant les autres jeunes bourrés qui espéraient pouvoir rentrer chez leurs parents sans réveiller ses derniers, et insultants les dealers qui proféraient des menaces à son égards lorsqu’il passait devant eux.

    « Hey mon mignon… Je te fais tout ce que tu veux contre quelques gallions… » N’ayant pas tout de suite percuté que c’était à lui qu’on s’adressait, Alex n’avait pas totalement relevé la tête, dans le doute.
    Une jeune femme, plutôt canon, s’avançait pourtant bel et bien vers lui, son bassin remuant exagérément au rythme de ses pas. Alex se perdit dans la contemplation de ce corps qui semblait lui être servit sur un plateau d’argent. « Euuuh… » Que répondre à pareille avance ?! Le ciel était en train de lui proposer de passer la nuit avec une bombe atomique en échange du peu d’argent qu’il lui restait. Le ciel ou l’enfer… Peu importait pour Alex en cet instant précis. La bouche sèche, il se racla la gorge et passa une main dans ses cheveux. « J’ai pas grand-chose en fait… ‘doit me rester 4 ou 5 gallions maxi là… » Le brun se rapprocha, essayant de ne pas trop tituber et passa son bras autour de la fine taille de la demoiselle. « On va chez moi ? » murmura-t-il en rapprochant sa bouche de l’oreille de la brune. Le fait qu’il soit totalement pauvre impliquait qu’il n’aurait sans doute pas droit à grand-chose mais bon, une beauté pareille ne se refusait pas. Et si elle faisait ça pour l’argent, Alex serait ravi de lui donner le peu qu’il avait.

    Attrapant la jeune femme par la main, il l’attira avec lui à travers les rues. Son petit appartement n’était pas bien loin, elle pourrait toujours retourner sur son lieu de travail après leur petite affaire si elle le souhaitait. « Nirvana ! » Un homme plutôt baraqué sortit de la sombre ruelle dans laquelle il était tapis et s’approchait d’eux d’un air menaçant. Son corps était couvert de tatouages et de cicatrices, comme les méchants dans les mauvais films d’action. « Tu me dois du blé, ma jolie. Je l’attends toujours mais je n’attendrai pas éternellement. »
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MessageSujet: Re: I'm your Wild Girl [FE]   I'm your Wild Girl [FE] EmptyLun 29 Oct - 21:13

Il y avait des clients plus difficiles que d’autres. Il y avait des clients après lesquels elle devait passer des heures à maquiller les marques de coups pour les dissimuler du mieux qu’elle le pouvait. Aucun client n’aimait se taper une fille qui portait les traces du client précédent, et elle ne voulait pas contrarié ses clients. Elle en était maintenant arrivée au niveau où elle avait besoin de ce travail non plus pour vivre, mais simplement pour survivre un ou deux jours de plus. Elle savait bien qu’elle finirait par crever d’une overdose, seule, sur ce trottoir où elle travaillait si souvent, ou bien même seule dans son appartement, mais elle avait ce quelque chose qui était propre à tous les êtres vivants. Comme bon nombre d’êtres vivants, elle voulait vivre, peut-être pas de longues années, mais simplement un peu plus longtemps. Paradoxalement, si elle savait qu’elle ruinait sa santé et probablement des années de vie en se faisant ces injections, elle n’avait pas envie de mourir. En tout cas pas tout de suite. Elle ne savait pas combien de temps l’argent suffirait à sa survie, mais pour l’instant, ça fonctionnait, et ce métier était tout ce qu’elle avait pour cela pour le moment alors elle ne pouvait pas espérer l’abandonner. Elle inspira profondément en pensant à cela. Combien de temps cela suffirait-il ? C’était actuellement cette question qui lui faisait le plus peur et qu’elle faisait taire à coup de nouvelles doses plus fortes, et qui la plongeait dans un état encore plus proches de la léthargie totale. Sa vie n’était probablement plus une vie aux yeux de bons nombres de gens, mais elle ne pouvait s’empêcher de continuer à y croire. Peut-être qu’un jour, l’un de ses clients serait quelqu’un de bien et l’aiderait à s’en sortir, et peut-être même l’aimera-t-il. Mais ça, elle avait du mal à y croire lorsqu’elle se souvenait de la quantité d’argent qu’elle devait à son dealer.

Alors, debout sur son trottoir, elle guettait le client, en laissant passer des hommes qui auraient sûrement eu de l’argent pour elle, mais qui étaient bien trop étranges pour qu’elle prenne le risque de les aborder elle-même. Elle n’était pas encore suffisamment dans la merde pour sauter sur n’importe quel client. Elle n’était pas encore suffisamment dans la merde pour prendre le risque de choisir elle-même un client qui risquerait de la cogner. Lorsque les cinglés l’abordaient, elle n’avait pas d’autre choix que celui de leur dire oui, si elle disait non, plus que de perdre de l’argent, elle risquait sa vie, pas sûr que son patron apprécierait le fait qu’elle fasse un choix parmi ses clients et qu’elle refusait de satisfaire ceux qui la frappait. Après tout, il ne la laissait pas prendre une part de son argent pour qu’elle prenne son pied, le seul but de son travail, c’était que le client prenne son pied, et elle avait appris à ne penser à rien pendant que ces hommes s’amusaient à la salir un peu plus chaque jour. Elle détaillait discrètement du regard, chaque homme qui passait près d’elle, et elle semblait avoir trouvé celui qui serait le moins pire des clients. « Euuuh… » Il ne semblait pas des plus frais, et elle pensait reconnaître dans son souffle des odeurs qu’elle connaissait bien, comme celle de l’alcool et peut-être même d’un peu d’herbe, mais elle ne l’aurait pas juré tant l’odeur d’alcool était forte. Elle le regarda un court instant dans les yeux, et fit descendre ses yeux jusqu’aux lèvres du jeune qu’elle regarda avec une envie feinte comme pour lui donner l’autorisation de mettre ses mains où il veut et comme il voulait. « J’ai pas grand-chose en fait… ‘doit me rester 4 ou 5 gallions maxi là… » Elle s’en foutait comme du bon dieu. Quatre ou cinq gallions ça commencerait à rembourser son dealer. « Je t’en donnerais pour ton argent. »

Elle le laissa approcher sans un mot et sentit son bras passer doucement autour de sa taille un peu trop fine. Il vint murmurer au creux de son oreille. « On va chez moi ? » Elle semblait avoir réussi à le convaincre d’user de ses services, et elle acquiesça simplement en lui offrant une moue qui ne laissait aucun doute quand à ce qu’elle lui offrirait en échange de son argent. « Mes seules conditions sont que tu te protèges. En échange de ça et de ton fric, je fais tous. » Elle lui fit un petit clin d’œil en commençant à marcher doucement à ses côtés, avec un air neutre sur le visage. Il ne la pressait pas, et la prise qu’il avait sur sa taille n’était pas brusque. Elle avait même quelque chose d’infiniment plus doux que celle de ses clients habituels. « Nirvana ! » Elle connaissait cette voix. Et elle détestait l’entendre. Elle dissimula autant que possible son visage entre ses cheveux et le cou de son client du jour. Qu’est ce qu’il avait besoin d’arriver maintenant ? M’enfin peut-être que la voir sur le point de travailler suffirait à le calmer un peu. « Tu me dois du blé, ma jolie. Je l’attends toujours mais je n’attendrai pas éternellement. » Elle ne pu retenir un soupire, il n’était définitivement pas perspicace. Elle se passa une main dans les cheveux en le regardant de ses yeux trop clairs, et trop vides. « Tel que tu me vois j’y travaille Jake. J’y travaille… Tiens. » Elle posa dans la main du dealer quelques gallions. Cela sembla à le calmer pour le moment et il commença à s’éloigner en comptait ce qu’elle venait de lui donner.

« Excuse-moi. C’est… Quelqu’un qui … Enfin à qui je dois de l’argent. Tu habites où ? » Elle lui offrit un petit sourire et vint faire descendre la main du jeune homme plus bas dans son dos comme pour lui montrer que maintenant plus encore, elle avait besoin de lui, et de son argent.
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