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 AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient

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MessageSujet: AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient   AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient EmptyJeu 13 Sep - 11:17

Même si elle aimait au maximum être disponible et à l'écoute de ses patients quand ceux-ci en ressentaient le besoin, Amelia ne pouvait hélas pas toujours les aider au mieux, car elle n'était que médicomage. Elle, elle soignait le corps, pas l'esprit. Et pour que certains de ses patients guérissent complétement, il fallait que le mental lui aussi se soigne pour que le physique puisse en faire autant. C'était donc pratique pour la jeune femme de savoir que parmi ses nombreux collègues ici à Ste Mangouste, se trouvaient des gens compétents capables de pouvoir aider les patients qui avaient besoin. C'était le cas de son patient actuel. Le pauvre homme avait reçu un mauvais sort et malgré tous les efforts acharnés des médicomages, ils n'avaient eut d'autre choix que de devoir sectionné l'avant-bras de ce dernier, le poisson utilisé étant bien trop puissant pour pouvoir le contré par les sorts magiques à disposition des médicomages. Un changement dans sa vie majeur s'il en est et qui exigeait donc une aide psychologique afin que le patient accepte la chose et récupère au mieux. C'était parfois tellement injuste se disait alors Amelia. De ne pas pouvoir faire mieux et de briser en quelque sorte la vie de quelqu'un. Certes le patient était en vie, mais sa vie à lui se retrouvée chamboulée à jamais...

Mais toujours est-il que pour son bien, à celui du patient, Amelia pris son dossier et quitta son service pour se rendre du côté du service des psychomages. Elle savait très bien où se rendre. Elle espérait simplement que son collègue serait présent, sinon elle attendrait, ça n'était pas grave. C'était l'un des plus éminents spécialistes de cette discipline présent à l'hôpital, ce qui forçait le respect. et tous les deux avaient en commun le soucis de faire leur maximum pour que leurs patients aillent le mieux possibles en s'investissant sans compter parfois de leur personne. Voilà pourquoi Amelia appréciait Andrew et inversement. En premier lieu bien sûr, c'était noué un lien purement professionnel entre eux mais après quelques discussions anodines et autres consultations avec des patients communs, ils avaient sympathisé. Voilà aussi pourquoi, même si elle venait avant tout pour son patient, la jeune femme espérait croisé son collègue afin de pouvoir discuter et prendre des nouvelles au passage.
Elle arrivait donc à sa porte, toquant d'une main tandis qu'elle gardait le dossier de son patient dans l'autre. Mais pas de réponse. Il devait être absent ou auprès d'un patient. Elle savait qu'il lui arrivait parfois de faire ses consultations auprès des patients directement dans leur chambre quand leur condition physique l'exigeait ou quand ces derniers n'étaient pas très à l'aise dans son bureau. Elle retenta sa chance une autre fois, car il restait la possibilité qu'il n'ai pas entendu la première série de petits coups brefs contre sa porte. Quelques secondes après, toujours sans réponse, elle consulta sa montre. Elle avait besoin d'un café, ce qui la décida à aller s'en chercher un avant de retourner voir un autre patient pour signer ses papiers de sortie, puis de revenir ici pour essayer de mettre la main sur Andrew.

La médicomage se rendit donc à l'étage où se trouvait la cafétéria de Ste Mangouste et en profita, puisqu'elle avait aussi un petit creux à présent, pour prendre un muffin aux myrtilles pour accompagner son café. A la réflexion, elle en prit deux. Si déjà elle comptait venir le déranger dans son bureau, autant ne pas arrivée les mains vides. Remontant pour aller signer les papiers d'un autre patient qui pouvait quitté les lieux aujourd'hui, elle lui rappela aussi qu'il devait bien suivre son traitement et repasser la voir dans trois semaines. Oui, une vraie maman avec la majorité de ses patients. Si sa mère la voyait, elle en serait toute émue, la prenant contre elle en la serrant avec trop de force comme toujours, lui soufflant qu'elle serait une mère parfaite un jour elle aussi. Mais Amelia ne se sentait pas encore réellement prête à envisager cette option là, tout comme son fiancé alors... Ça viendrait en temps voulu! Ce n'était pas comme si elle avait déjà un âge avancé pas vrai ?
Mais là n'était pas notre propos. Ainsi donc, elle se dirigeait à nouveau vers le bureau du psychomage, un café bien chaud en main et son dossier de l'autre. Une fois à nouveau, arrivée devant sa porte, elle toqua mais cette fois-ci elle eut de la chance. Elle reconnu la voix de son collègue qui l'invitait à entrer. Ce qu'elle fit donc en glissant son dossier sous son bras tandis qu'elle ouvrait la porte et s'engouffrait dans son bureau. « Bonjour Andrew, j'espère que je ne te dérange pas trop, mais j'aurai un patient pour toi, si tu as le temps bien sûr. » dit-elle en s'avançant vers le bureau, un léger sourire se dessinant sur son visage. « J'ai même amené un café pour te corrompre c'est dire. » lança-t-elle alors dans un petit rire, agitant la tête pour montrer qu'elle plaisantait. Elle tendait donc à présent le gobelet de café devant elle, attendant qu'il le prenne mais remarqua l'air un peu sombre qu'il affichait. « Ca va ? » demanda-t-elle alors, la tête penchée sur le côté, l'air sérieux à présent. Elle le savait bien, comme le disait le proverbe, c'est toujours le cordonnier qui était le plus mal chaussé. On pouvait parler de ses problèmes à un psychomage mais lui, à qui il parlait des siens hein ? Voilà pourquoi, si jamais il voulait parler, elle espérait qu'il se confie, ne serait-ce qu'un peu, afin de pouvoir l'aider, lui aussi.
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MessageSujet: Re: AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient   AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient EmptySam 15 Sep - 21:27

Andrew jeta un coup d’ooeil à son agenda. Il venait d’arriver à l’hôpital il y avait à peine vingt minutes ; il avait vingt minutes d’avance : il avait quelques formulaires à remplir. Un ou deux papiers qui devaient attestés que Mlle Seyton pouvait sortir aujourd’hui. C’était son diagnostic qui était attendu par les médicomages afin qu’ils puissent lui annoncer quand elle pourrait sortir. C’était à Andrew de décider si, psychologiquement, elle était prête. Andrew avait passé deux heures la veille avec elle, dans son bureau ; ils avaient parlé, beaucoup parlé. A son avis, son esprit recquièrait encore pas mal de repos et il serait prématuré qu’elle rentre directement chez elle. Peut-être que si elle avait un ou une amie chez qui elle pouvait aller, alors ce serait mieux.

Dans le cas contraire, elle devait rester encore un peu chez eux. Le traumatisme qu’elle avait subi avait été violent ; il n’était pas certain que ce soit une bonne idée pour elle de retourner chez elle. C’était la meilleure façon de replonger... C’était trop tôt. De son écriture penchée, Andrew hocha silencieusement la tête et signa la décharge. Oui, c’était ce qu’il y avait de mieux. Mieux valait prolonger encore son hébergement ici pendant encore une semaine. Au moins une semaine. Il ne devait pas prendre de décisions hâtives. Une décision précipitée pouvait provoquer la mort de tant de personnes... Il fallait la protéger. La fonction d’Andrew était d’éviter ce genre d’accidents. Il devait sonder l’esprit des gens rien qu’en les regardant, les écoutant.

Parfois c’était difficile... Nombre d’entre eux ne voulait ou ne pouvait pas parler de ce qu’ils avaient vécu. Andrew ne pouvait les forcer ; il les comprenait même très bien... Il ne pouvait que les comprendre. Pourtant, ils devaient essayer. Il devait prendre une décision au mieux, décider pour eux-mêmes. Oh, s’il leur demandait leur avis sur la question, pas de doute que 90% voudraient rentrer chez eux au bout de quelques jours, se pensant guéri. Mais Andrew avait assez d’expérience en la matière pour savoir que c’était justement quand on se pensait prêts qu’on ne l’était pas.

Mlle Seyton n’allait pas être contente, surtout au début ; elle penserait sûrement qu’on veut la retenir pour rien ici, mais c’était faux. Elle lui faisait confiance ; elle penserait certainement qu’il l’avait trahie, mais c’était aussi le métier qui le voulait... Elle comprendrait après, quand elle serait vraiment guérie. Alors elle le remercierait. Même si ce n’était pas ce qu’il attendait en réalité. Il n’attendait assurément pas qu’on le remercie pour ce qu’il faisait ; il faisait juste bien son métier. Il faisait son possible pour éviter des souffrances supplémentaires aux autres. Il les aidait juste à se sentir mieux. Etre attachée à une chaise et voir son fiancé torturé devant ses yeux, c’était un traumatisme, mais si en plus on rajoutait le meurtre gratuit de sa fille de quatre ans. Elle n’avait que vingt-huit ans, il fallait mettre tout en oeuvre pour tenter de la guérir - et pas que physiquement. Physiquement, elle allait même plutôt bien ; elle allait mieux.

Aujourd’hui, Andrew avait trois rendez-vous de programmés : un à 10 heures, un autre à midi et un autre à 15 heures. Il irait chercher un sandwich après à la cafétéria. Refermant le dossier de Mlle Seyton, il jeta un coup d’oeil à l’heure. Ouvrant un tiroir il sortit le dossier de Mr McMorgan. Un homme d’environ la cinquantaine qui était le seul survivant de sa famille. Sa maison avait été brûlée un soir tandis que tout le monde dormait ; l’oeuvre des mangemorts. Il n’était en vie simplement parce qu’il avait le courage de se jeter de la fenêtre de sa chambre, échappant ainsi aux flammes. Il entendait encore les terribles cris d’agonie de sa femme sur laquelle s’était effondrée une poutre enflammée. Il avait tenté d’éteindre le feu mais c’était un feu ensorcelé. L’eau qu’il avait utilisé pour éteindre le feu n’avait fait qu’alimenter l’incendie. Andrew devait avouer ne pas trop savoir comment lui faire oublier ce jour. Comment le pourrait-il d’ailleurs? Comment pourrait-il oublier les cris d’agonie de la personne qu’il aimait le plus au monde?

Son second rendez-vous était une petite fille de neuf ans. Là, il se déplaçait lui-même pour aller dans sa chambre. Il lui apportait à chaque fois soit un nounours soit une friandise en chocolat. Il discutait avec, bien qu’elle ne lui réponde pas. Elle faisait un blocage depuis l’accident qui avait provoqué la mort de ses parents et sa petite soeur. Elle, elle se trouvait à l’arrière de la voiture, attachée. Elle avait été sauvée... C’était un miracle. Mais depuis cet accident, elle ne parlait plus. Chaque jour, il lui faisait faire des exercices où il essayait de la faire parler. La plupart du temps, il la faisait dessiner. Parfois, le dessin nous permettait de nous exprimer quand on ne pouvait utiliser les mots. Ce jour-là, elle avait dessiné une voiture, avec quatre personnes à l’intérieur... Dont elle. Signe qu’elle aurait préféré mourir que d’être encore en vie.

Lorsqu’il revint dans son bureau, il était treize heures passées et il eut à peine le temps de se poser dans son fauteuil qu’il entendit frapper à la porte. Une urgence peut-être. “Entrez” fit-il tandis qu’il se levait mais lorsqu’il reconnut Amélia, une jeune médicomage qu’il appréciait beaucoup, il se détendit. Elle lui expliqua qu’elle avait un patient pour lui, avant d’ajouter qu’elle avait même acheté un café pour le corrompre. Lui demandant s’il allait bien quelques secondes plus tard, Andrew balaya la question d’un geste de la main avant de répondre : “Je suis juste préoccupé par cette petite fille qui a perdu ses parents et Kelly Seyton. Je pense qu’il serait préférable d’allonger son séjour ici... même si cela ne lui fera pas plaisir. Elle n’est pas prête à sortir. Concernant le café, c’est un surplus mais je ne dirai pas non. Tu m’épargnes la peine d’aller m’en chercher! Et mon prochain rendez-vous étant à 16 heures, j’ai donc le temps.” termina t-il en souriant. “Quel est ce patient?”
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MessageSujet: Re: AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient   AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient EmptyMar 18 Sep - 11:15

Il est vrai que parfois, dans ce métier, on se retrouvait à devoir prendre des décisions importantes pour ses patients, qui pouvaient parfois passées pour injuste auprès du patient. Il est vrai que ce n'était jamais très agréable de devoir rester dans un tel lieu, où tout ou presque était aseptisé, blanc et triste. mais pour leur propre bien, certains patients devaient rester sous observation ou à l'hôpital pour éviter infections et autres complications. Récemment, elle avait eut un patient qui s'était littéralement déchaîné quand elle lui avait annoncé qu'il devait resté trois jours de plus histoire d'éviter une thrombose. Il arguait devoir retourner travailler, retrouver sa famille restée seule chez lui. Ce à quoi elle lui fit comprendre qu'il pouvait sortir en signant une décharge mais que s'il faisait une phlébite par la suite, il aurait près de 80% de chance d'y rester car il faudrait du temps pour identifier la source du problème, temps qui serait précis pour lui éviter d'y passer. Il retrouva donc ses esprits et accepta de rester, même s'il avait fait de la vie des infirmières un enfer par la suite. Le lot des médicomages et autres personnels travaillant ici malheureusement. Mais il y avait toujours d'autres patients qui compensait ce mauvais esprit. Demain d'ailleurs, elle devait revoir Samantha, une petite fille de neuf ans qu'elle suivait depuis deux ans maintenant, qui faisait des crises d'angoisse paralysante due à la surproduction d'adrénaline mais qui semblait sur la voix de la guérison. Je dis bien semblait...

Elle constaterait bien le lendemain si les progrès qu'elle avait fait grâce à son traitement avait résisté face tout ce qui se tramait dans le monde sorcier actuellement. Mais pour le moment, elle préférait se concentrée sur son patient, celui pour lequel elle tenait à avoir l'avis et l'aide de son collègue psychomage. Il nierait avoir besoin d'aide, elle le savait, c'était quasiment toujours ainsi. Mais elle savait bien qu'il finirait par parler et relâcher tout ce qu'il devait ressentir à présent suite à son amputation. Elle ne s'imaginait même pas quel changement cela devait représenter dans la vie de quelqu'un car il fallait le vivre pour réellement prendre la mesure de la perte. Mais malheureusement, quelque chose lui disait qu'il y aurait d'autres patients comme lui qui affluerait bientôt ici. Les Mangemorts n'avaient aucun scrupule à utiliser des sorts qui laissaient les médicomages impuissants face aux blessures de leurs patients, devant se résigner à limiter les dégâts plutôt que de soigner. Et le pire dans tout ça, c'est que ça ne faisait que commencer. Oui, même si elle était toujours l'éternelle optimiste de service en temps normal, même Amelia commençait à douter.

Mais ses préoccupations personnelles ne devait pas prendre le pas sur son boulot alors la journée continuait. Après un premier essai infructueux auprès du bureau du psychomage, Amelia retourna s'occuper d'un peu de paperasse puis retenta sa chance et cette fois-ci fut la bonne. On l'invita à entrer dans le bureau, ce qu'elle fit alors en souriant légèrement, faisant mine de venir acheter un service. Alors qu'après tout, c'était son boulot d'aider les gens qui avaient besoin d'une aide psychologique. Elle salua donc son confrère en lui demandant poliment s'il allait bien lui aussi au passage. Sa réponse ne se fit pas attendre. « Parfois les patients ne comprennent pas toujours que nos décisions sont pour leur bien. Ça ne sera pas la première à t'en vouloir ni la dernière je crois. » dit-elle en affichant une petite moue résignée. « Je t'aurais bien pris quelque chose à manger mais comme j'ignorais si tu avais déjà pu déjeuner ou pas... » dit-elle en s'avançant donc un peu plus vers le bureau. Elle ouvrit alors le dossier du patient après qu'Andrew lui ait demandé qui était ce fameux patient pour lequel elle venait le voir. « Il s'agit de Clifford Jameson, 34 ans, admit chez nous suite à un empoisonnement sévère infligé suite à un sortilège. Malgré nos efforts, il a fallu se résoudre à l'amputer. Il va avoir besoin d'en parler, de se faire à l'idée. Alors j'ai pensé à toi. » conclu-t-elle en lui passant le dossier médical du dit patient, prenant place dans l'un des fauteuils disposés devant le bureau du psychomage.

« Il a une femme et une petite fille de deux ans. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il doit ressentir. » lança-t-elle, portant son gobelet de café à ses lèvres. Eoghan jouait les protecteurs avec elle, tout comme Khelan, bien qu'elle ait toujours su se défendre toute seule mais là... Même si elle n'aimait pas trop se projeter dans l'avenir, histoire de ne pas trop se faire de films, elle s'imagina alors à la place de la femme de cet homme. Ok, il n'avait pas perdu la vie, mais dans le fond, c'était tout comme non ? Sa vie avait changée à jamais et la leur aussi. Une nouvelle fois elle se sentait démunie face à tout ce qui se passait de nos jours. Tant de violence gratuite... Mais elle ne voulait pas se laisser abattre, ils finiraient par avoir le dessus et arrêter ce massacre. Il le fallait. Pour tous ceux qui s'étaient autrefois sacrifiés pour la paix et ceux qui continuaient de le faire.
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MessageSujet: Re: AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient   AMELIA & ANDREW ◮ J'ai besoin de ton aide...pour un patient EmptyLun 1 Oct - 1:51



Andrew eut un léger sarcastique. Non, en effet, ce ne serait pas la première patiente à lui en vouloir pendant quelques temps pour avoir prolongé le temps de son séjour à Ste Mangouste. Ce n’était pas la première et ce ne sera pas la dernière. Les gens finissaient par comprendre, au bout d’un moment. Ils comprenaient que c’était pour le bien - sauf les plus têtus et il devait avouer en avoir rencontrer. Une fois, quelqu’un s’était même très fortement énervé parce qu’il avait refusé de lui signer une décharge de sortie. Andrew savait ce qu’il faisait ; il savait qu’il n’était pas prêt à sortir encore.

Pourtant, cette personne avait insisté à plusieurs reprises, à tel point qu’elle en devenait même énervante ainsi qu’insolente envers les médicomages qui venaient s’occuper de lui. Finalement, il était sortit un mois plus tard mais avait rechuté seulement deux mois plus tard. Un matin, sa femme de ménage l’avait retrouvé pendu dans sa chambre, à une corde attachée à la charpente de son grenier. Il s’était donné la mort. Parfois on ne pouvait pas tout soigner. Il y avait des esprits récalcitrants ou parfois on pensait quelqu’un guéri alors qu’en fait, il ne l’était pas.

Par contre, il n’aurait pas té contre le fait qu’elle lui apporte quelque chose à manger. Il l’aurait même acceuilli avec grand plaisir. Il n’avait pas eu le temps de manger depuis ce matin et il commençait à avoir faim. Le plus souvent le midi, il se prenait quinze minutes le temps de descendre à pub-restaurant qu’il y avait à quelques maisons de Ste Mangouste. Il prenait un sandwich ou une salade et il revenait manger dans son bureau - au cas où pendant son absence quelqu’un désirait le voir pour une urgence. Sait-on jamais. Aujourd’hui cependant, il n’avait pas eu le temps d’effectuer cette petite course hebdomadaire.

Mais il n’y avait pas le temps de manger - peut-être après. Il ne mangeait pas toujours à des horaires fixes. Andrew se concentra sur ce que lui disait la jeune femme et il prit des notes mentales sur la personne de Clifford Jameson qui avait subi une amputation parce qu’on avait pas pu le soigner d’un empoisonnement infligé par un sortilège. Enfin, bien sûr qu’on avaiut tout essayé pour le sauver - c’était évident - mais cela avait été trop tard.

Malheureusement, des cas comme cela arrivait tous les jours ou presque.

“Je vois... Hm, sa vie ne sera sans doute pas tout à fait pareil, mais il est tout à fait possible de s’accomoder à la situation dans lequel il est. Il faut juste se faire à l’idée qu’on ne peut plus se servir que d’une jambe et l’esprit, est souvent difficile à convaincre malheureusement...” Il était en vie, c’était ce qui était le plus important. Il pouvait vivre ainsi, s’accomoder à un nouveau mode de vie. A sa place, beaucoup de personnes n’avaient pas eu la chance qu’il avait eu. En ce qui le concernait, Andrew préférait perdre une jambe plutôt que de perdre la vue. Ce n’était qu’un exemple éidemment. C’était presque vitale pour lui, voir. Tout comme la mémoire était une des choses les plus précieuses qu’on avait : se souvenir du temps passé, repenser avec nostalgie à tous ces moments partagés avec des gens qu’on aimait ou avait aimé...

“Laisse-moi deviner... Tu n’as pas pensé à moi simplement parce que je suis le psychomage du service mais également car tu te sentais incapable de lui faire comprendre que sa vie, même ainsi, pouvait continuer?” demanda t-il sans l’ombre cependant d’un quelconque reproche. C’était juste une constatation. Et puis, ce n’était pas pour rien qu’il était Psychomage...

“Excuse-moi mais tu n’as pas l’air de penser que même ainsi, sa vie peut continuer. Tu penses peut-être qu’il aurait mieux fait d’être mort parce que cela revient au même? N’en soit pas si sûre... Qu’est-ce une jambe ou un bras en moins à côté d’être réellement mort? Je te laisse la journée à méditer... Des gens sont morts sans même avoir la chance de vivre... Des gens à qui on ne leur a pas donné le choix. On leur volé leur vie avant qu’ils aient pu la vivre pleinement. Des gens à qui l’on a pris la vie comme ça. continua t-il d’une telle neutralité qu’elle en serait presque étrange.

A l’énonciation des deux derniers mots, il fit un claquement de doigt dans les airs. Des gens dont la femme qu’il continue encore d’aimer aujourd’hui, dans le secret de son coeur et bien qu’elle soit ‘partie’... Mais à son sens, cesser de penser à elle, cesser de l’aimer, ce serait la faire disparaître pour de bon. Alors il continuait, et il continuer de nourrir un certain ressentiment envers son ex meilleur ami... Ressentiment qui, malgré les années, n’avait jamais diminué. “Pourtant, continuer de vivre est possible. Il n’est pas atteint d’une malédiction par exemple. Evidemment, cela ne pourra plus jamais être pareil, mais sa vie n’est pas finie. Je conçois cependant que ce sera difficile pour lui de comprendre au début... ”

Il se rapprocha de son bureau et croisa les mains sous son menton tout en posant ses coudes sur la table. Il se fit pensif. “J’aimerai rencontrer sa famille si possible... Leur expliquer la situation, leur dire qu’ils leur faudra de la patience et soutenir leur père, ou mari car il aura besoin d’eux... C’est le seul soutien auquel il peut se raccrocher n’est-ce pas? Tu pourrais me communiquer leurs coordonnées afin que je prenne contact?”

Et bien, s’il ne l’avait pas dit explicitement, je crois qu’il était d’accord pour prendre cette histoire en mains. Cela ne sera pas facile, loin de là, mais il n’était pas devenu psychomage parce que les histoires simples le tentait.
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