JUDE V. STANFORD || END

✗ nom Stanford. ✗ prénoms Jude, Violet. ✗ âge/date de naissance 3 mars 1990. ✗ maison à poudlard Serpentard. ✗ groupe Serpentard. ✗ profession élève. ✗ statut civil célibataire. ✗ patronus Léopard. ✗ épouvantard Les personnes qu'elle aime qui s'éloignent d'elle et la laisse seule. ✗ baguette 14,7 cm, crin de licorne. ✗ sang sang pur. ✗ particularités Tendance suicidaire. ✗ avatar Teissa Fermiga. ✗ scénario


✗ Que pensez-vous de la notion de sang-pur? Dans le fond, jm'en fous totalement. Beaucoup des gens de ma maison ne pense qu'à ça, mais je m'en contre fiche. Je les déteste tous, qu'ils soient moldus ou sang pur importe peu. Je me dis que si le sang pur était vraiment supérieur aux autres, je ne serais pas aussi mauvaise et je m'aimerais un peu plus. Mais ce n'est vraisemblablement pas le cas, alors c'est bien que la pureté du sang n'apporte pas grand chose.
✗ De quel côté vous placez-vous dans cette guerre? Ni de l'un ni de l'autre. J'ai d'autres chats à fouetter. Mon père était plutôt du côté des "gentils" apparemment. Mais je ne le vois plus vraiment, et il fait partie des personnes qui ont fait basculées ma vie, alors dans le fond, rien que pour ne pas être du même côté que lui, je pourrais me placer du côté des méchants. Mais je n'ai pas le temps de me battre ou de prendre part à de grandes discussions là dessus...
✗ Si vous aviez pu choisir votre maison à Poudlard, laquelle auriez vous prise? J'en sais rien. Celle que j'ai me va bien, si on évite la mentalité stupide de mes camarades. Mais si j'avais pu éviter celle qui a été celle de ma mère, j'avoue que ça m'aurait bien arrangé... Pas parce qu'on me le fait remarquer, mais parce que ce satané chapeau a sous entendu que ça voulait dire que je lui ressemblais. Et je refuse de lui ressemble, à lui, comme à ma mère d'ailleurs.

Une famille heureuse, une enfance des plus ordinaire si l'on suit les normes sorcières du terme. Jude Violet Stanford était la fille de Rose Hawson et de Jonathan Stanford. Deux sorciers très amoureux, et qui s'étaient rencontrés à Poudlard. L'union d'une serpentard et d'un gryffondor, qui était chose pourtant bien rare. C'est peut-être ce qui expliquerait plus tard le caractère explosif de leur couple. Pourtant, lors des premières années de vie de la petite fille, tout se passait particulièrement bien, et leurs différences semblaient presque être leur force.

"Maman? C'est quoi la lettre que t'as reçu?" Du haut de ses 6 ans, Jude ne comprenait pas bien de qui pouvait venir cette lettre que sa mère avait soigneusement dissimulé aux yeux de son père, et sa mère évita soigneusement la question, en lui disant qu'il ne s'agissait que d'une simple lettre de la part de la Gazette du Sorcier, où elle travaillait. Jude était sceptique, mais encore trop jeune pour douter de la véracité des propos de sa mère. Le problème, c'est que les lettres se multipliaient, et qu'elle n'avaient pas toutes les mêmes enveloppes, ce qui signifiait clairement qu'elle ne provenait pas du même expéditeur... Pourtant, la foi que Jude avait en sa famille qui l'avait toujours rendu heureuse, l'avait toujours retenue d'ouvrir l'une de ses enveloppes.

La vie passant, Jude avait fini par rejoindre Poudlard, et son ambition l'avait mené chez les Serpentard comme sa mère. Ce fut sans doute à ce moment que ce qui avait alors été son monde à elle commença à basculer. Elle ne rentrait qu'aux vacances mais voyait parfaitement que son père et sa mère n'étaient plus aussi proches l'un de l'autre, et elle ne comprenait plus leurs nombreuses disputes qui la menait souvent dans sa chambre, à se recroqueviller dans un coin et à pleurer de toutes ces larmes. Elle avait besoin de ses repères, et les disputes de ses parents n'en faisaient pas parties.

"Comment ça vous allez vous séparer?! Mais... Je veux pas vivre avec papa! Je veux vivre avec vous deux!"
"Ce sera mieux ainsi chérie... On v vivre tout les deux. Et .... Et puis tu seras heureuse avec moi!"
"Je vous hais. Je vous hais tout les deux!"
Elle avait couru se réfugier dans sa chambre. Quel joyeux début de vacances de Noël... Elle qui était en sixième année maintenant n'avait jamais cru entendre cela en prenant le train le matin même... Elle était certaine que c'était son père le responsable de cette séparation. La réalité était tout autre, après tout, toutes ces lettres avaient été celles des amants de sa mère et Jonathan n'avait que trop tolérer ces tromperies. Seule dans le noir, c'est là qu'apparurent les premières marques de mutilations sur les avants bras de la jeune femme. Ils n'avaient pas le droit de lui arracher tout ce qu'elle avait connu depuis des années, et elle le leur ferait payer...

La vie avait son père avait donc commencer aux vacances d'hiver, et si la jeune femme s'était refermée un peu sur elle même, elle avait fini par s'y habituer, et parvenait même à ne pas trop en vouloir à son père. Jusqu'à ce qu'une autre annonce vienne bientôt raisonner à ses oreilles dans une lettre qu'il lui envoya avant les vacances d'été. Quelqu'un allait emménager avec eux. Une femme et son fils. Cela chagrina énormément la jeune femme, et entraîna bientôt de nouvelles marques sur ses avants bras, la menant à plusieurs reprises à l'infirmerie... Les vacances d'été arrivèrent... Et elle rejoignit finalement son chez elle.
Quelques jours plus tard, à peine, arrivait Tate et sa mère. Une moldu de surcroît. Elle n'avait strictement jamais rien eu contre les moldus, mais elle n'avait aucune envie de voir son père avec une nouvelle femme. Elle se raidit doucement le jour de l'arrivée de sa "nouvelle famille". Son humeur maussade était visible, et elle ne cherchait pas à avoir l'air particulièrement avenante. Après tout, elle n'avait pas envie de ça... Pourtant, Tate, qu'elle avait déjà aperçu à Poudlard, et qui devait avoir son âge, s'approcha rapidement d'elle.
" Écoutes, j'ai aucune envie d'avoir une famille..."
" Ça va aller Jude. Tu es à Serpentard, mais ce n'est pas pour ça que tu dois être froide comme ça."
"Tu me connais?...."
" Tu es amie avec Andrea n'est ce pas? Et tu as faillis sortir avec Nick l'an dernier."
Autant dire que ce jeune homme, ce "frère" avait quelque chose de carrément effrayant, et son geste fut d'abord un geste de recul. Mais la nuit venue, alors qu'elle pleurait en se mutilant à nouveau, Tate entra sans frapper et vint la prendre doucement dans ses bras en la berçant. Il resta là, ainsi de longues minutes, et fini par s'en aller, avant de lui dire, en caressant ses blessures. "Et tu ne devrais pas te faire ça. C'est mal..."
Elle n'avait définitivement pas besoin d'une nouvelle famille, mais elle avait probablement besoin de lui.

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