bow down (eltanin)

I. atteint d’hémophilie, ton sang coagule nettement plus difficilement et les bleus apparaissent au moindre coup, depuis tout jeune : tes parents, ta mère surtout n’a pas arrêté de te dire de faire attention et de te surveiller pour que tu te blesses le moins possible, ou rester proche pour pouvoir lancer un sort de soin au plus vite lorsque tu étais encore un enfant. Maintenant t’es plus que capable d’y faire attention et de te soigner par toi-même si le besoin s’en fait ressentir. II. t’as été renvoyé durant deux semaines de Poudlard au début de ta sixième année à cause d’une altercation avec un autre élève. Deux semaines au cours desquelles tes parents t’ont bien fait comprendre qu’il valait mieux régler ses problèmes de manière plus subtile et fait passer l’envie de réitérer un pareil esclandre. III. l’échec c’est quelque chose que tu ne te permets pas, quitte à te mettre la pression constamment, depuis le temps t’as l’habitude de la gérer, t’as même tendance à l’apprécier et avoir du mal à t’occuper l’esprit sans elle. Penser à une tonne de choses en même temps, avoir de grosses responsabilités allant jusque dans certains cas à la survie ou non d’un patient, c’est ça que t’apprécies le plus, qui te fait sentir totalement vivant. IV. depuis ton plus jeune âge, t'as grandi en présence d'un ou plusieurs chiens. Si t'as résisté à l'envie d'en adopter un pendant tes études, quelques semaines après ton mariage t'as insisté pour prendre un berger allemand qui te suit comme ton ombre dès qu'il en a l'occasion. V. une fierté à toute épreuve, omniprésente dans la gestuelle, le parler, à peu près tout. Une fierté en bouclier depuis que t'as compris que tu ne pourrais pas compter sur tes parents ou même sur qui que ce soit à ce niveau-là. On est jamais mieux servi que par soi-même et t'es profondément convaincu que sans elle tu ne serais jamais allé aussi loin dans ta vie non plus. Une confiance en soi inébranlable, insupportable pour certains, inspirante pour d'autres.VI.  un lien plus que fort avec ta sœur cadette, toujours fourrés ensemble, certains pouvaient vous penser jumeaux alors qu'un an vous séparait. Beaucoup plus calme et sage que toi, mais l'un n'allait pas sans l'autre. Des tonnes de promesses, des projets, un accident et le tout qui s'écroule. Soi disant la faute à personne, t'as pas vu la chose du même œil. Un besoin de trouver un coupable, c'est retombé sur son copain de l'époque, un né-moldu. Une haine qui s'est étendue sur tous les autres du même acabit, qui est loin d'être neutre à ta prise de parti lors de la guerre. VII. malgré le mariage arrangé, des années pendant lesquelles vos parents n'ont pas arrêtés de vous mettre la pression pour perpétuer la lignée, t'aimes ta fille plus que tout. Ça n'a pas été directement le cas, mais désormais, t'es plus que prêt à la défendre bec et ongles, sans doute même un peu trop. Le premier qui oserait y toucher outre ta femme, ferait l'objet d'une surveillance intense.  VIII. loyauté en carton, totalement défaillante si on ne fait pas partie de ton cercle (très) fermé de proches. Compter sur soi plutôt que sur les autres, être le premier à planter un couteau dans le dos plutôt que de le recevoir. Tout pour s'élever, se sauver, quitte à marcher sur les autres, à détruire leur vie. Ça ne t'empêche pas de n'avoir qu'une parole, et de la respecter, simplement que tu promets que très rarement, et pas à n'importe qui. IX. certains décident de devenir médicomage par désir d'aider son prochain, de pouvoir sauver des vies. Tu l'as plutôt fait par passion des recherches, passion des potions. Pour la satisfaction à ton ego lorsqu'un patient te remercie, ou n'a simplement pas d'autres choix que d'accepter ce que tu leur prescris. Un métier qui alimente ce complexe de supériorité, de dieu ou tu ne sais quoi. Tu n'y mets pas moins de cœur qu'un autre pour autant, il n'est pas rare de te voir enchaîner les heures si c'est nécessaire, préférant finir ce que tu as commencé plutôt que de le reléguer à quelqu'un d'autre. Préférant faire tes preuves que d'abandonner en plein milieu et prendre ça pour un échec personnel. X.  une importance certaine au paraître, au physique, les tiens en particuliers. Vestiges de l'éducation de tes parents, dommage collatéral de la minutie extrême de ta mère grinçant des dents, te reprenant ou te faisant la morale peu importe l'endroit et la population dès que quelque chose n'était pas parfait. Désormais, aucune hésitation ou remords de ta part de te lever plus tôt chaque jour pour passer un nombre inconsidérable de minutes devant le miroir ou l'armoire jusqu'à ce que tu sois satisfait.

› (f/m) - des collègues (liens positifs & négatifs) + des patients à Sainte-Mangouste (en général des liens positifs, même si vous l'emmerdez profondément il continuera de faire le faux-cul pour bien paraître)
› (f/m) - des anciens Mangemorts avec qui il aurait pu collaborer ou autre
› (f/m) - des joyeux lurons qui auraient pu le croiser à Poudlard lorsqu'ils étaient plus jeunes
› (f/m) - des rares proches qui peuvent compter sur lui
› (f/m) - des gens avec qui pouvoir se regarder en chiens de faïence, c'est important
› (f/m) - de tout et de rien, j'ai mangé je ne risque plus de mordre