Le petit roi de la bêtise

Caractère:
Aop et au lait cru, s'il vous plait, comme le camembert. Mon humour en revanche est complement nul à chier et ça je l'assume totalement. Le ridicule ne tue pas et j'en sais quelques choses, sinon je boufferais les mandragores par la racine depuis longtemps. Pourquoi se prendre la tête quand on peut rire? J'aime faire des conneries et stupidité à longueur de journer pour amuser la galerie Je suis tellement timbré que je pourrais m'envoyer par la poste.

Il parait que je suis vulgaire, que je peux alligner les injures comme les pintes de bière à l'Octoberfest. Les moldus sont aveugles, mais ils savent bien s'amuser, j'vous le dis moi. Et il parait que je suis aussi comme une armoire pas très commode et tu ferais mieux de ne pas chercher ce qu'il se passe dans ma caboche, mais si vraiment, tu persistes, tu pourrais creuser des plombes avant de te rendre compte que je suis comme du papier : je déchire... Ouai, je sais ça devient lourd comme mes ... . Allez une dernière blague sur les poissons puis j'arrête.... Oui, c'est pourri...

Je crois que je noie dans cet humour un souci de confiance en moi et une profonde mélancolie. C'est ma manière à moi de me protéger. M'étant refermé sur moi même j'ai pas vraiment confiance dans les autres. Et si je la donne mieux vaut éviter de faire de la merde. Si je décide de te rayer de ma vie, c'est fini, adieu, sayonara, goobye. Même si tu claques, j'en aurais rien à foutre. On dit de moi que je suis parfois un gros conard; gros je ne crois pas et tu ferais mieux de retirer ça, par contre conard, j'assume complètement.

Je devrais peut-être aller voir un psy, mais je préfère rester dans le déni. C'est plus simple que de tenter de dénouer cette merde dans laquelle je me suis englué. Bref faut savoir et pouvoir me supporter pour se lier d'amitié avec moi et si ça te plaît pas : "Dégage pauv'e con".

J’ai eu la chance d’avoir des parents aimants. Nous habitions une maison de banlieue dans un quartier résidentiel du Londres moldu. Mes parents avaient un croups avec lequel je pouvais m’amuser dans le jardin. Et j’avais une grand-mère cracmol qui faisait des potions aussi infects qu’efficaces, mais ce sont bien là les seules choses banales de mon enfance.  

Durant ma petite enfance, ma maison fut un lieu de vacances et d’ennuis dans la qu’elle vivait ma grand-mère maternelle. On y passait heureusement que peu de temps et à chaque fois mes parents me délaissaient pour partir faire des conférences, chercher des financements ou exposer leurs recherches. Ma grand-mère aimait me faire croire qu’elle aussi était sorcière en montrant des tours de passe-passe que j’aimais refaire devant mes parents hilares devant mon sérieux.

Mes parents étaient autant passionnés par leurs recherches qu’attentionner envers moi. Du plus loin que je me souvienne, ils m’avaient toujours amené avec eux durant leurs expéditions. J’étais un enfant sociable habitué dès mon plus jeune âge à voir des nouvelles têtes aller et venir dans les différents campements dans lesquels mes parents travaillaient. Ma curiosité était insatiable, sans cesse renouvelée par de nouveaux paysages et langues qui sonnaient étrangement à mes oreilles.

Tout a une fin et cette vie de bohème ne dura qu’un temps. Ma mère avait insisté pour que je suive un parcours scolaire moldu à peu près normal. À sept an, je rentrais donc en troisième année de primary school dans laquelle a défaut de m’illustrer à l’école, je devins rapidement le clown de service de la classe. Si les nombreuses punitions que je récoltais n’amusaient pas ma mère, j’arrivais toujours à faire décrocher un rire à mon père qui d’un coup de baguette complétait les lignes à recopier. Mes parents, eux, forts de leurs expériences et de leurs savoirs devinrent respectivement consultant à gringott et professeur à Poudlard.

J’étais cette fois préparé au brusque changement qui devait forcément s’opérer à mon entrée à Poudlard. J’allais me faire des nouveaux amis, apprendre la magie devenir membre de l’équipe de quidditch, passer mes buses et continuer ma scolarité jusqu’à obtenir mes ASPICS. Mes parents profitèrent de ma rentrée à Poudlard et des quelques économies faites durant ces dernières années pour retourner à leurs expéditions.

Mais bien sur la vie n’est pas un conte de fées et tout ne se passât pas comme prévu. Ma grand-mère se sentant abandonné dépérit rapidement et finit par mourir seule dans sa maison déprimé en apprenant la nouvel je ne rejoins jamais l’équipe de quidditch ratant lamentablement les sélections.

Le sort semblait s’acharner sur moi quand en quatrième année pour les vacances de Noël, je trouvais la maison vide et poussiéreuse alors que je m’attendais à y voir guirlandes, décoration et sapin. Mes parents furent déclaré disparus, puis quelques mois plus tard, après une enquête rapide et infructueuse, ils furent considéré comme mort.
L’échec de leurs recherches bâclées était tel que même leurs corps ne furent jamais retrouvés. Je pris ça comme une offense personnel face à ces administrations plus inquiété par leurs propres intérêts que le bien-être et la sécurité de leurs congénères.

Si je n’avais été bloqué à poudlard, il est certain que j’aurais finis baguette à la main à menacer qui de droit pour leurs incompétences notoire. Même si au fond de moi un doute subsistait, un grand vide s’était installé. Bien qu’inoffensives, mes bêtises et conneries frisant l’indécence et l’irrespect se transformèrent et ce fut ma vie que je mis volontairement en danger.

Démoralisé, après plusieurs mois de souffrance, n’ayant plus le goût à la vie, essayant même de me lancer le sortilège d’oubliette sur moi-même, je trouvais finalement une note d’espoir dans une salle oubliée du château dans un étrange miroir me montrant heureux avec mes parents sain et sauf.
Les vacances d’été arrivèrent et je me retrouvais seul dans une triste maison vide devenue bien trop grande pour moi. Je n’avais rien à y faire, pas de magie, pas d’expédition, rien à part vider le bar de ces bouteilles et de leurs contenus. L’alcool ne suffisant pas à me faire oublier et à passer le temps, je contactais d’ancien camarade de classe moldu pour me procurer de quoi me défoncer.

C’est avec un soulagement évident, mais d’humeur toujours aussi sombre que je retrouvais Poudlard pour ma dernière année. Si je participais à la bataille de Poudlard, ce n’était pas par conviction. Je n'en avais rien à cirer de ces institutions dépassées, mais c’était une bonne occasion de me mettre en danger sans que personne n'y trouve quoi que ce soit à redire.

Toujours bercé par cet espoir illusoire de retrouver mes parents, ne sachant pas quoi faire d’autres de mon avenir, je me représentais à Poudlard l’année suivante pour devenir l’assistant d’un professeur inexistant.