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| | |  Sujet: Espèce de godiche! [fe) Ven 6 Aoû - 4:38 | |
| Sazuke était allongé dans l’herbe du parc, son esprit jouant une mélodie a la mode en pestant contre le sort qui empêchait l’emploi d’appareils électroniques au sein de l’école. Malgré son ascendance purement sorcière et fier de l’être, Sazuke ne crachait pas sur la pratique technologie moldu, notamment en matière de musique. Il aimait profiter des influences musicales diverses et s’en inspiraient quand il s’amusait a composer.
pour l’instant, il lisait une lettre envoyée par sa sœur lui racontant les peripéties familiales. Le japon manquait au jeune homme. S’il parlait un anglais impeccable avec cependant un accent, il n’en restait pas moins que l’Angleterre n’était pas son pays. Pour preuve, il n’en connaissait que l’école de magie de Poudlard et la petite ville de Pré au Lard, et il n’avait aucune envie de connaître le reste. Encore deux ans, et il rentrerait chez lui. Il pourrait se mettre serieusement a la musique pendant que Chidori s’occuperait de l’héritage familial. Il ne demandait rien de plus.
Pendant que la mélodie jouait dans sa tête et que les nuages prenaient des formes imaginaires dans le ciel, il se laissa porter par sa rêverie, imaginant la forme des nuages et l’histoire des ces créatures imaginaires, la licorne suivant un dragon pour aller vers un arbre de coton, la fée poursuivant sa baguette en forme d’étoile, même si il savait que les fées n’avait rien a voir avec ce qu’en pensaient les moldu.
Tout a son rêve, il laissa s’échapper un sourire, les mains croisées derrière la tête, dans un petit vent d’été, allongé au soleil, protégé de la vue de ses camarades par un bosquet. Normalement, il aurait du être tranquille. Normalement.
Une douleur fulgurante suivie d’un poids sur les jambes le fit sortir de sa torpeur
- HE ! tu pourrais faire attention !
il se redresse pour dévisager l’intrus et son visage prend un air a la fois hautain et dégoûté
- Nakamura Godiche …. On ne devrait même pas te laisser sortir ! tu es un danger public !
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) Ven 6 Aoû - 23:30 | |
| Yuukie était, comme à son habitude, seule. Sa sœur était probablement dans la salle commune de sa maison, mais puisque les jumelles étaient dans des maisons différentes, la plus jeune des deux se retrouvait souvent toute seule. Et dans ce genre de cas, elle se baladait dans l'école sans se soucier de ce qu'on pouvait penser ou dire d'elle. Elle avait l'habitude des langues de vipères. Ici, la demoiselle préférait presque les langues de vipères aux gens qui essayaient de profiter du fait qu'elle était la fille du ministre de la justice du Japon et que par conséquent elle n'avait pas franchement à se soucier du montant de ses dépenses.
Ici, tout le monde semblait la trouver étrange avec sa coupe de cheveux androgyne, son visage en forme de cœur et ses yeux couleurs ébènes, le même noir profond que ses cheveux. Ce qu'elle ne comprenait pas c'était que Emiko était très populaire tout comme cet idiot de Sazuke Ishikawa qui a avait toujours l'air de se prendre pour le roi alors qu'il n'avait rien de plus qu'elle. Au contraire, elle, son père était ministre, lui était juste le fils de l'un des patrons les plus influant au Japon.
Ne faisant pas exactement attention à l'endroit où elle se trouvait et surtout, laissant ses pas et ses pensées la guider dans l'école de sorcellerie anglaise, elle se retrouva rapidement dans le grand parc de l'école. Elle ferma les yeux quelques instants en sentant l'air venir caresser doucement son visage. La température était douce et agréable. Un temps parfait pour s'installer dans un coin et dessiner pendant de longues heures. Peut être même si on ne venait pas la déranger jusqu'à l'heure du repas. Il n'y avait plus qu'à croiser les bras. Ce qu'elle n'avait pas prévu c'était de s'écrouler de tout son long après s'être pris les pieds dans les jambes d'un jeune homme.
Elle grimaça en sentant la douleur dans son corps, mine de rien, elle venait de faire une jolie chute vu les hauts talons qu'elle portait.
"Hey! C'est bon hein! Tu n'as pas à laissé tes jambes en plein milieu en même temps! "
En se relevant et en époussetant doucement son uniforme de serdaigle elle grimaça à nouveau en voyant qui elle avait "bousculer".
" Ishikawa ne me parle pas comme ça! Pour qui tu te prends? Tu ne voudrais pas que ton père soit viré quand même?"
Oui, il était la seule personne face à qui elle pouvait être une véritable peste.
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) Dim 8 Aoû - 8:50 | |
| Sazuke s’était relevé en époussetant son blaser d’un geste outrageusement snob et il le savait. Descendant les mains pour faire partir les herbes et autres résidus végétaux qui auraient pu s’accrocher à son uniforme d’élève. Son père le lui avait appris très tôt : si dans la vie l’apparence ne faisait pas tout , elle avait une très grande importance.
Le jeune homme remit sa cravate en jetant un regard en biais dénué de toute aménité à sa compatriote.
- Bien sur …. Mes jambes se sont sauvagement lancées dans tes pieds…. Faut que t’arrêtes de fumer la moquette !
Avec un petit sourire moqueur, il se passa une main dans les cheveux pour les remettre en place. L’apparence, toujours. Il arrêta cependant son geste pour regarder la jeune fille d’un air abasourdie.
- Dis donc, tu es débile ou tu le fais exprès ? virer mon père ? Du conglomérat familial ? Chiche … dans les 10 mn le gouvernement de fantoches ou le tien de père a parfaitement trouvé sa place tombe comme un château de cartes.
il se baissa pour ramasser sa sacoche, dans laquelle il avait mit quelques partition et des photos ainsi que son petit appareil qu’il s’obstinait a emmener alors même qu’il savait que l’électronique contenue dans le petit engin faisait qu’il ne lui était d’aucune utilité à Poudlard. Pourtant il continuait à le trimbaler comme un talisman.
Le japonaise rangea les quelques feuilles qui dépassaient et ferma sa sacoche
- mais je ne vais pas te faire un cours de géopolitique. Déjà que l’addition a un chiffre c’est trop dur pour toi alors passer a la multiplication … Mais je peux déjà te dire un truc que tu n’as peut être pas réalisé : le monde est mondial et tout le monde se fout des gouvernements. Alors si tu crois pouvoir ne serait ce qu’inquiéter mon père, ou moi d’ailleurs, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au talon.
Posant sa sacoche dans son dos en la tenant nonchalamment par la poignée qui pendait au dessus de son épaule il toisa de nouveau la Serdaigle.
- et pour répondre a ton autre question stupide, mais c’est parce que je suis gentil, je me prends pour ce que je suis ce qui visiblement pas ton cas. Et si tu te poussais, que je ne reste pas sous le vent qui m’apporte des effluves de ton parfum bon marché ? ou mieux : cours vite te cacher. IL parait que les steppes de Mongolie c’est sympa.
En fait de parfum bon marché il ne savait pas du tout ce que pouvait bien porter la jeune fille en matière de parfum vu la distance qui les séparait, mais c’était un détail. Tant qu’il pouvait être désagréable hein ….
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) Mar 10 Aoû - 15:07 | |
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Ce que ce garçon pouvait être détestable. Il était... Tellement hautain, désagréable et en même temps... Qu'est ce qu'il pouvait être craquant! Ça en était franchement agaçant voir énervant. C'était certain que quand on le voyait on ne pouvait que se dire que l'apparence avait de l'importance. Mais Yuukie était loin d'être moche, pourtant, personne ne la respectait jamais... A croire que pour elle, un joli visage ne suffisait pas. Pourtant Emiko était très populaire elle....
" C'est plutôt toi qui devrais arrêter! Toi, seul, en train de regarder dans la vague.... Où est donc la cour de Monsieur? "
Alors là, ça commençait à ne pas plaire à la jeune fille, bon, elle avait l'habitude qu'on ne la critique, qu'on lui donne envie de pleurer, mais qu'on s'attaque à son père ou au reste de sa famille c'était plutôt une chose à éviter. Elle avait tendance, selon ce qu'on lui disait, soit à s'effondrer en larme sous les rires des autres, soit à sortir sa baguette pour envoyer l'autre voler.
" On pari? Des entreprises qui ne demandent qu'à prendre la place de celle de ton père il y en a des dizaines. Alors je doute qu'on pleure longtemps la perte de la firme Ishikawa Le prince est mort, vive le prince! "
Elle fouilla rapidement dans la poche de son blaser qu'elle avait largement personnalisé et elle en sortit sa baguette, il fallait qu'elle réfléchisse... Si elle l'attaquait elle risquait de faire perdre des points à sa maison et d'hériter d'heures de colle... Mais en même temps, il n'avait pas le droit de lui parler de cette façon. Premièrement, il ne valait pas mieux qu'elle, deuxièmement, elle était quand même la fille du ministre de la justice Japonaise.
" Parce que ton père reçoit l'empereur et le premier ministre à dîner peut être? Alors ne dit plus rien où je te promets que je vais te le faire regretter. Je suis peut être une idiote d'après toi et sans doutes une folle, mais ça ne m'empêche pas d'être une très bonne sorcière. Parce que tout le monde se fout des gouvernement sauf qu'ils peuvent détruire les autres pays. "
Elle lui lança un regard tout aussi nonchalant et peut être même un peu noir sur les bords, dans tout les sens du terme d'ailleurs puisque ses yeux étaient d'un magnifique noir d'encre. Elle n'était pas toujours la jolie et gentille petite poupée, elle pouvait aussi être très désagréable.
" Oh oui, monsieur se prend pour un roi alors qu'il n'est qu'un pion? Super exemple de modestie! La Mongolie ? Au moins je ne verrais plus ta face de petit fils à papa prétentieux. Et puis, ton père doit vachement tenir à toi pour t'envoyer à Poudlard, à des milliers de kilomètres de lui.... "
Elle lui fit un faux petit sourire nonchalant en se passant une main dans les cheveux, ayant toujours sa baguette dans l'autre main, si il tentait quoi que ce soit, elle serait en mesure de riposter. Du moins, elle espérait qu'elle en serait capable. Les Serpentard étant réputés pour leur don pour les mauvais coûts.
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) Sam 14 Aoû - 16:45 | |
| Sazuke leva les yeux au ciel ; mais cette fois ce n’était pas pour contempler les nuage et leurs formes oniriques. Bon sang que cette fille pouvait être pénible ! pour tout dire, l’hostilité qui régnait entre la famille Ishikawa, qui, il faut l’avouer, passait parfois la limité de la légalité et même celle de la morale, et la famille Nakamura, grand pourfendeur des délinquant de tous poils.
A dire vrai, Sazuke ignorait certains aspects des affaires de la famille. Son père les en avait toujours préservés, attendant que l’un ou l’autre soit prêt à reprendre les affaires pour l’initier totalement. Et c’était Chidori qui avait prouvé son intérêt pour la firme familiale.
- Parce que toi tu étais super attentive a ce que tu faisais peut être ? moi au moi quand je rêv…. Quand je pense a quelque chose, je fais attention a le faire sans gêner personne. Mais c’est vrai que dans ta famille, la notion de ne gener personne est très relative ….
Un nouveau sourire de dédain était né en l’entendant parler de l’entreprise familiale. Il ne s’y intéressait pas, mais ne pouvait en ignorer l’importance. Le nom de Ishikawa n’était pas connu du grand public, mais c’était autre chose dans le domaine de la finance. L’entreprise était devenue une multinationale qui comptait.
- qui ne demandent que ça, sans doute. Par contre qui peuvent le faire, c’est autre chose. Faut t’y faire Nakamura ! les firmes qui soutiennent le Japon a bout de bras sont trop peu nombreuses pour que le gouvernement ose seulement les contredire. Ton père ne te l’a pas appris ? pourtant il en fume encore. De mémoire la dernière fois il a du faire des excuses au nom du gouvernement pour ses accusations infondées.
Le jeune homme avait regardé le geste de sa compatriote qui sortait sa baguette magique comme si elle allait lui coller un sort dans le coin du nez. Le japonais releva le menton d’un air méprisant.
- Et alors quoi ? Tu vas utiliser ton cure dent de mauvaise qualité ? Très bien. Vas y. d’un vu combien tu es douée je ne risque pas grand-chose, et de deux quelques points ne nous ferons pas de mal.
il croisa les bras et le regard de la japonaise. Pas désagréable d’ailleurs, mais la n’était pas la question.
- Je me moque de l’empereur du Japon. Il n’est qu’un symbole au même titre que le chrysanthème et le soleil sur le drapeau. Alors le recevoir …. Je préfère recevoir des amis.
Bon d’accord c’était un argumentaire des plus légers. Comme beaucoup de japonais ou comme les anglais, l’empereur était peut être un symbole, mais un symbole auquel il était attaché. IL allait bien cependant qu’il aille dans le sens inverse de Yukie !
Cependant sa sortie sur le fait qu’il avait été exilé fit mouche. Sazuke n’avait jamais digéré d’avoir été envoyé en Angleterre alors que sa sœur était restée au Japon. Pas plus qu’il n’avait apprécié le fait que personne ne lui demande son avis. Il avait l’impression d’avoir été éloigné et il détestait ça. Parfois il pensait que c’était a cause de son peu d’intérêt pour les affaires. Parce qu’il ne convenait pas pour prendre la suite de ses parents. Bien sur sa famille l’aimait et il le savait, mais il avait très mal vécu la situation.
Sazuke avança donc d’un pas en fronçant les sourcils et en la montrant de l’index
- parce que ton père est dans la maison d’à côté peut être ? Ce doit être parce qu’il tient énormément a vous qu’il vous a envoyées, toi et la copie conforme, a l’autre bout du monde !
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) Sam 14 Aoû - 19:18 | |
| La jeune femme avait parfaite connaissance des activités de la famille ennemie à la sienne. Il fallait aussi dire que tout, absolument tout opposé les deux familles nippones. La famille Nakamura, ou du moins le père, était ministre de la justice, ancien membre de la police Japonaise et il ne supportait pas ce qui allait contre la loi du noble pays du soleil levant tandis que celle du jeune Ishikawa se moquait bien de frauder parfois temps que la firme familiale se portait bien. A croire qu'ils n'avaient pas la moindre notion de morale.... Mais vue le caractère de cochon du fils, la jeune femme ne préférait pas imaginé comment devait être le père... C'était certain la famille n'était pas un véritable exemple de morale....
Mais ce n'était pas la plus grande différence entre les deux familles. La plus grande différence etait bel et bien la soit disant pureté de leur sang. Sazuke était issu d'un famille de sang pur alors que Yuukie et Emiko d'une famille de sang mêlé ce qui aurait pu ne pas avoir d'importance si la famille Ishikawa n'avait pas decidé que les sang mêlés étaient des traitres a leur sang. Qu'avait-il a leur repprocher? Après tout ne dit on pas que l'amour ne se contrôle pas? Alors pourquoi se permettait-il de juger l'amour qui existait entre les parents Nakamura?
" C'est bon d'accord? Allez admetons que je m'excuse d'accord? J'aurais du faire attention pattati pattata, ça change quoi? Tu vas sourire? Tu vas être poli? J'ai des doutes de toute façon tu ne sais pa ce que c'est que la politesse et le respect. Un parfait petit anglais d'adoption! Qui se fou royalement des bases de la culture Japonaise. Tu m'énerves Sazuke Ishikawa! Je n'en peux plus d'accord? Que tu me détestes d'accord, mais ignore moi plutôt que de m'agresser! Au moins on sera tranquille tout les deux! "
La jeune femme secoua la tête pour chasser ses pensées. Non mais c'est vrai quoi?! Pourquoi il la cherchait toujours comme ça? Si il ne l'aimait pas il n'avait qu'a l'ignorer comme tout le monde le faisait ici. Elle ne lui avait jamais demandé de la détester ou même de lui parler de cette manière... Les gens à Poudlard l'ignorer de toute manière, elle avait pris l'habitude d'être traitée de fille bizarre et complètement cinglée et elle n'avait plus la force de demander à sa sœur de la protéger des gens... Mais lui, lui, il se pensait plus intelligent que les autres... Lui, il jugeait qu'il valait mieux lui faire du mal plutôt que de l'ignorer, et bien non, la jeune femme ne pouvait plus le supporter ça...
" Ses accusations n'étaient pas infondés et tu le sais! Tu sais parfaitement que ton père n'est pas toujours dans la légalité. Et mon père n'a rien à se faire pardonner. Le gouvernement ne lui en a jamais voulu. Et si ton fichu peur ne deblaterait pas des tas d'atrocité sur le mien parce qu'il est moldu, ça faciliterait peut être les choses! D'accord mon père est un moldu et je ne suis pas une sang pure, mais qu'est ce que ça peut faire hein? On est 3 japonais dans être fichue école et on est pas fichu de s'entendre! Tout ça parce que tu te crois supérieur à nous alors que devant tes soit disant "ami" tu n'es même pas toi même et ça se voit! Mais tu n'es peut être pas prêt à te regarder dans un miroir! "
Brrrr! Ce qu'elle pouvait le détester! Ils auraient pu bien s'entendre elle en était certaine. Oui mais pour ça il aurait fallu que ce jeune homme soit un peu plus agréable avec les gens. Mais agréable ne semblait pas faire partie du vocabulaire de la famille Ishikawa, la fille Chidori rattrapait un peu le tire mais pas assez sans doutes. Il était impressionant de voir les différences entre les adolescents qui auraient pourtant gagner à apprendre à se connaitre. Mais non, leurs familles les avaient élever dans la haine de l'autre.
" Tu veux vérifier si je suis mauvaise? Parce que je ne vois pas l'intérêt de déblatérer alors que ni toi ni moi n'allons changer d'avis sur l'autre. Tu n'es qu'un petit prétentieux, hautain et même pas capable de se montrer tel qu'il est vraiment. Et même pire! Même pas capable de cacher que tu menTs à tout le monde! Un idiot, voilà ce que tu es! "
Leurs regards se croisèrent et elle détourna immediatement, ou presque le sien. Ce qu'il pouvait être craquant... C'était sans doutes ça qui était le plus énervant. Parce que si il avait été moche comme un pot, elle n'aurait pas craqué très légèrement pour lui et elle ne serait pas en train de se battre entre son petit cœur qui le trouvait craquant et son éducation qui lui disait de le détester.
" Tu ments comme tu respires! Même le plus moderne des Japonais respecte l'empereur. Tu ments et tu te moques des autres en reniant celui que tu es. Tu me dégoute Ishikawa. Tu es presque pire que toute ta famille réunie. A croire que c'est heriditaire mais qu'il semblerait que ce soit toi qui ait herité de tout! Et en plus.... Enfin bref! "
Tout ça pour dire qu'elle en avait franchement marre de lui et de ses manières de fils à papa mal élevé. Elle fit rapidement disparaitre sa baguette dans sa veste en lui lançant un regard noir. Ah il l'embetait et l'enervait? Alors elle allait en faire de même. Après tout, il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à souffrir dans l'histoire. Enfin même si souffrir était peut-être un bien grand mot, mais dans l'esprit c'était ça. Alors elle venait d'avoir une petite idée pour bien l'embeter dirons nous pour être poli. Elle vint doucement poser ses fesses sur le sol juste à côté de lui. Elle ne comptait pas lui parler mais elle comptait bien rester là. Ne serait-ce que pour que les autres puisse inventer des histoires et lui en parler le soir même. Bah oui quoi, le petit Jap des serpentard avec la cinglé de chez Serdaigle ça avait de quoi faire du bruit dans toute l'école.
Elle s'allongea tout doucement dans l'herbe après avoir dépliée une couverture pour ne pas salir son uniforme. Et elle ferma doucement les yeux, voilà, rester plus qu'à attendre sa réaction. Elle était certaine que ça allait lui plaire... Après tout, il la détestait non? Alors pourquoi n'accepterait-il pas l'idée qu'elle soit allongé comme ça tout pres de lui, sa petite jupe d'uniforme légèrement remontée sur ses fines et longues jambes prolongé par ses chaussures à haut talons. Oui, c'était certain ça ferait parler. Elle sentait déjà plusieurs groupes d'élèves les regarder de loin ou de près sans de cacher. Peut être des amis à lui, à vrai dire elle s'en moquait. À Poudlard, tout allait très vite niveau rumeur.
" Tu ne veux pas me voir? Et bien je restes là? Et tu as vu? Tout le monde nous regarde! Ça devrait te plaire non? Et tes amis vont être ravis! J'en suis certaine... Quand a notre présence ici, nous, nous avons été toute les deux contacter par Poudlard alors que nous faisions un voyage linguistique. Qui plus est, notre père n'a pas gardé le préféré de ses deux enfants près de lui pour envoyer l'autre à plus de 12000 kilomètres.... Pauvre fils à papa! On dirait que j'ai touché un point sensible... Grande sœur à eu le droit de rester au Japon mais pas toi? Si j'avais du temps à perdre je te plaindrais! "
Elle lui offrit un petit sourire sarcastique en se passant une main dans les cheveux pour les réordonner. Après tout, Sazuke était totalement craquant quand même, ne l'oublions pas....
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) Lun 23 Aoû - 4:40 | |
| A dire vrai, si les Ishikawa attachaient une grande importance à la « pureté » de leur sang, et ce même s’ils n’avaient aucune aversion particulière pour les moldus, Sazuke avait adopté ce mode de pensée par pur mimétisme. A dire vrai, il n’avait jamais remarqué du premier coup d’œil la différence entre un sorcier « de souche », un sorcier de sang mêlé et un enfant de moldu. Il le savait parce qu’on lui disait. Mais on lui avait aussi répété que les enfants issus de l’union de sorciers étaient plus puissants, et il avait finit par le croire. Il leva les yeux en entendant le discours de la jeune fille, il leva les yeux au ciel
- Tu n’as rien d’autre à faire que me sortir des âneries Nakamura ? Que je sache c’est toi qui m’es rentrée dedans et pas l’inverse. Alors tes excuses, outre que je ne les attends pas parce qu’il faudrait pour ça que tu aies des manières, je n’ai pas à t’en remercier parce que tu me les dois. Et je t’ignorerai volontiers si tu ne venais pas me casser les pieds !
Le japonais savait que sa famille n’était pas un modèle de patriotisme et de citoyenneté. Les Ishikawa étaient entrés de plein pied dans l’économie libérale, et n’avaient pas l’intention d’en sortir quelque soit la méthode employée. Si on ne l’avait jamais mis devant les faits, il s’en doutait. Mais les accusations du ministre Nakamura avaient fait trembler l’empire Ishikawa et il n’avait dut qu’à sa popularité de rester en place. Le consortium avait fait appel à toutes ses armes politiques et légales pour le contrer et avait eu sa victoire en le forçant à infirmer ses accusations.
IL haussa les épaules.
- ton père a toujours dit n’importe quoi. S’il a été gardé, c’est parce que les gens le pensent chevalier blanc. Je suis sur qu’en cherchant un peu on va trouver facilement la faille de l’armure. Et tu sais quoi ? je me moque que ton père soit moldu. Il faut vivre avec, même si ça prouve qu’on accepte n’importe qui ici. Ce qui me gène, c’est qu’il t’ai donné naissance. En plus je ne te permets pas de me mettre dans le même panier que toi. Je ne suis pas une petite Nakamura quelconque ! je suis l’héritier d’un empire financier. Alors ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Il se rassit a sa place, attendant qu’elle parte, ou au moins qu’elle se taise. Quoi que. La solution aurait sans doute été de partir et la laisser toute seule comme une cruche. Mais c’était sa place, et elle finirait bien par partir. Il finirait par retrouver ses rêves et sa musique en attendant de retourner en cours.
- ça y est ? tu as fini ? c’est fou ce que je suis malheureux de savoir que tu ne m’aimes pas. Je crois que je vais pleurer. Alors si tu voulais bien me laisser pleurer tout seul ça m’arrangerait. Si tu veux un bu de ballade, il y a le lac. Il parait que les strangulots cherchent de la compagnie.
Elle avait étrangement détourné le regard, et ça l’arrangeait. Ça prouvait qu’il avait un ascendant sur elle et il en était ravi. Même si à dire vrai il n’était pas certain d’avoir quelque chose a lui reproché a part sa naissance. Elle était une Nakamura et c’était suffisant pour qu’il la déteste. Pourtant il n’avait pas vu la moindre crainte dans le regard de la jeune fille. De la gêne sans aucun doute, de la rancœur mais aussi quelque chose d’assez étrange qu’il n’avait aucune envie d’approfondir.
Il en était à ce point de ses réflexions, quand Yûkie avait touché le point sensible. Celui qui le faisait immanquablement monter sur ses grands chevaux : la séparation. Sazuke adorait sa sœur. Elle l’avait quasiment élevé quand ses parents étaient à l’étranger et ils n’avaient été séparés que lorsque la jeune femme avait été envoyée à l’école. Mais elle était au Japon et revenait chaque vacance. Lui, il avait été envoyé à l’autre bout du monde, tout seul.
- tu as raison, ton père a préféré se débarrasser de vous deux en même temps. Et tu ne sais rien de ce qui m’a amené ici alors tais toi. Et tu fais quoi la ?
Il la regarda s’installer en remettant en place ses cheveux d’un air sarcastique. Visiblement, elle avait l’intention de lui casser les pieds encore un moment et il n’avait pas l’intention de lui laisser un centimètre de terrain, même si le reste du parc lui offrait mille et une cachettes pour rêver. Mais il était premier arrivé ici et comptait bien garder son petit coin de paradis.
- j’étais tranquille ici avant que tu ne me marches dessus. Tu pourrais au moins avoir la décence de ne pas m’emmmmmbêter – ce n’est pas le mot qu’il avait en tête – davantage et d’aller faire un truc de moldu comme … je ne sais pas moi … disons avoir l’air débile en ne songeant a rien ?
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| | | | | | Sujet: Re: Espèce de godiche! [fe) | |
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