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 « Never to live again after all of this... And it is all my fault ! » [Fe]

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MessageSujet: « Never to live again after all of this... And it is all my fault ! » [Fe]   « Never to live again after all of this... And it is all my fault ! » [Fe] EmptyLun 20 Déc - 20:07

Spoiler:


«  Yes, you leave me... How stupid I was ! »

La nuit avait envahi chaque recoin de la ville. Les heures avaient laissé place à l’obscurité... Mais, les heures sombres ne s’annonçaient pas seulement lorsque l’obscurité prenait place... Phoebe, consciente de cet état de fait, se battait avec toujours plus d’ardeur à chasser les démons... Les démons de l’existence... A moins que ce soit ses propres démons qu’elle chassait ? Certainement mais elle ne voulait en parler ; avec personne. Pas même à sa cousine qui, pourtant, faisait son possible pour la mettre en confiance et lui faisait comprendre qu’elle pouvait se fier et se confier à elle, si elle avait besoin de parler... En effet, elle pouvait comprendre que les jours étaient difficiles pour elle, ces temps-ci. Néanmoins, Phoebe s’obstinait dans son silence. Elle s’obstinait alors que son ardeur redoublait toujours plus à chasser les mages noirs. Elle y mettait même tellement de coeur que ses proches avaient peut-être parfois peur qu’elle ne s’expose de trop, sans prendre de précautions auparavant comme si... Comme si, au final, elle se fichait des conséquences, comme si sa propre sécurité était la dernière chose auxquelles elle songeait. Revêtue d’une longue cape de couleur plus foncée que la nuit comme toujours depuis déjà trop de semaines, comme si le tableau de l’existence avait à ses yeux perdu toutes les couleurs qu’elle avait pu avoir auparavant, Phoebe se faufilait parmi le sombres de la nuit...

Elle avait repéré un mage noir la semaine dernière ; elle était sur sa piste depuis tout ce temps. Elle avait failli l’avoir à plusieurs reprises, il lui avait échappé à chaque fois... Par de simples coups de chances avait-elle pensé ; elle ne les aurait pas ratés... Elle n’avait plus que cela pour faire sa fierté ; son honneur était dans cette baguette qui lui tenait pour seule compagnie... Sa compagne la plus fidèle. Sur cette pensée, ses doigts se resserrèrent sur celle-ci alors qu’elle s’enfonçait à la suite de sa cible dans une ruelle sombre...

Ses sens étaient en alertes... Alors que l’individu se retournait soudain et, sans s’attarder à savoir quel était l’identité de la personne, lançait d’une voix grave le sortilège mortel, Phoebe se lançait de côté pour l’éviter et repartait déjà à l’assaut : “ENDOLORIS !” Elle s’en fichait d’utiliser les sortilèges impardonnables. Elle n’avait aucune conscience pour des êtres abjectes tels que ces personnes qui n’avaient aucun remords à tuer des innocents qui étaient coupables selon leurs propres règles. Alors elle aussi faisaient ses propres règles, et les soumettait aux siennes.
Voilà, à présent, l’individu devait savoir qu’elle n’était pas Auror, car un Auror n’aurait jamais utilisé un sortilège impardonnable. Mais elle s’en fichait bien qu’il le devine ça ou pas. Car il ne survivrait pas, elle se donnait en promesse.

Le mangemort avait lancé une contre attaque en même temps que la sienne et les deux rayons de lumières s’étaient entrechoqués, libérant des quantités d’énergie autour d’elle, créant une sorte de champ de force de trois mètres autour d’eux... Se jetant de côté à terre, Phoebe lâcha le rayon et se relevant de l’autre côté d’un bond, elle envoya une nouvelle décharge en direction du mangemort, un Expulso qui le propulsa dans les airs. Sonné, il fut projeté contre le mur derrière. Un sourire satisfait et un regard noir et menaçant s’affichant sur ses traits, Phoebe se rapprocha de lui sans la lâcher des yeux et en tenant toujours sa baguette pointé sur lui.
“Avada Kedavra”, dit-elle d’une voix aussi tranquille que si elle lui proposait d’aller faire une promenade sous le clair de lune, d’un ton neutre qui n’exprimait rien. Plus rien... Car, en effet, elle ne ressentait plus rien pour eux, ou quand elle tuaient.... Aucune pitié sur ses traits. Elle ne retenait plus sa baguette, elle n’avait aucun remords ; elle ne laissait aucun faiblesse l’assaillir..

C’était ce qu’il l’avait perdu, un jour... Lointain ; c’était qui les avait perdu tous deux et résultat ils en étaient là aujourd’hui. Elle devait se débarrasser de tout cela et pour y parvenir, elle ne faiblirait plus jamais. Elle n’aurait jamais dû ne pas pouvoir lever sa baguette ; ils auraient dû engager le combat, l’un aurait dû être tué, cela aurait évité la souffrance d’aujourd’hui qu’elle ressentait. . Cela aurait évité bien des tourments. Au lieu de cela, une partie de son esprit, et de son coeur se souvenait de la chaleur de son corps, du contact de ses lèvres sur les siennes... NON !

Il fallait tuer cette partie d’elle, la déraciner, la sortir. Il fallait qu’elle meure. Il fallait qu’elle s’en détache ; elle devait l’abandonner. Pour cela, elle ne devait pas faiblir. Se lancer à corps perdu dans le combat, tuer ce qu’elle n’avait pu il y a de cela deux années était la seule et unique solution qu’elle avait trouvé pour exorciser sa souffrance, pour aider à cicatriser le passé. Voilà. Il fallait qu’elle continue à se durcir, elle devait devenir de plus en plus forte, de plus en plus insensible... Abandonnant le cadavre là sans un regard en arrière, elle transplana, retournant chez elle, dans sa chambre, elle se changea, se débarrasser des quelques traces que le combat lui avait laissé.... Puis, elle repartit dans sa quête, sans même tenir compte des conseils que sa cousine lui fournirait.
Une quête dont la visée était bien plus personnelle qu’elle ne voulait s’en convaincre.
Pourtant, cela ne pouvait durer éternellement. On ne pouvait repousser au fond de soi éternellement ce que l’on ressentait. La souffrance n’en devenait que plus importante ; essayer de l’oublier n’était pas la bonne méthode. On n’oubliait jamais vraiment.

Un soir, elle ouvrit l’armoire de sa chambre, y trouvant une robe d’un blanc immaculé ; la même robe qu’elle aurait dû mettre pour son mariage, la robe qu’elle avait acheté plusieurs mois de cela auparavant. Elle n’avait aucun souvenirs de l’avoir encore. Sans le vouloir, cela rouvrit une blessure au fond d’elle, une blessure non encore totalement refermées.

D’un seul coup, tout fut clair dans son esprit. Elle savait ce qu’elle avait à faire... Elle ne devait pas le faire attendre ; elle devait le rejoindre ; elle ne devait pas avoir de retard ! Elle en fut convaincue. Jusqu’au plus profond d’elle-même, elle savait ce qu’elle devait faire. Comment ne l’avait-elle pas su auparavant ?! Tout était pourtant si limpide dans son esprit en cet instant ; tout était clair dans son cœur. Comme une somnambule, elle sortit la robe de l’armoire et avec des gestes lents, elle la revêtit. Sans se rendre compte qu’il était tard, qu’on était au début de la nuit. Lorsqu’elle eut enfilé sa robe, elle prit place devant la glace dans sa chambre et se coiffa puis se maquilla ; elle n’avait qu’une seule idée en tête et elle suivrait son instinct, suivrait son cœur... Comment n’avait-elle pu voir plus tôt ce que ce dernier voulait ?... Elle délirait ? Sans nul doute mais, si pendant des semaines elle avait refoulé les secrets de son cœur qui l’empêchait de se sortir de cette impasse, aujourd’hui ils avaient tellement pris d’ampleur au fond d’elle qu’elle était persuadé de leur existence, de leur consistance. Ce fut ainsi, en robe de mariée, qu’elle sortit de chez elle et après avoir marché dans les rues pendant un moment, elle transplana à l’endroit du rendez-vous. Un rendez-vous ? Elle ne savait pas comment elle le savait mais elle sentait qu’ils s’étaient donné un rendez-vous, ou que c’était là, à cet emplacement, qu’elle devait se trouver... Elle devait poursuivre toutes les pistes, comme elle l’avait toujours fait.

C’est ainsi qu’elle arriva au bord de la mer où, au b bas des falaises se fracassait les vagues déchaînées. Le vent froid se défoulait autour d’elle, soulevant les pans de sa robe au vent et soufflant dans ses cheveux ; elle n’avait pas froid ; elle ne sentait pas même la morsure de ce dernier... Comme si son cœur était comme insensibilisé... Insensibilisé contre tout, contre les douleurs auxquelles il était soumis, contre le froid qu’il sentait battre contre lui sans réagir le moins du monde. Elle descendit au bas des falaises, sur la petite lande, sur la bande de sable qui était en bordure de la côté. Elle transplana en bas, plutôt. Attirée par la mer, elle y entra, sans sentir la morsure de la fraîcheur de l’eau... Sans même se rendre compte de ce qu’elle faisait d’ailleurs. Face à la lune qui, face à elle, resplendissait et faisait réfléchir son disque rond et presque parfait sur la mer, Phoebe s’immobilisa face au le-dit reflet. Alors qu’immobile elle demeurait sans faire un mouvement, son regard se brouilla doucement...

… Il n’était pas venu au rendez-vous ; il avait manqué leur mariage ; à n’en pas douter cela ne signifiait qu’une seule chose ; tout ce qu’il lui avait dit n’avait toujours été que mensonges ; tout ce qu’il lui avait dit, qu’il serait toujours là pour elle, inconditionnellement... Ses sentiments n’avaient été que mensonges également... Oh ce qu’elle souffrait, ce qu’elle souffrait et pourtant, elle ne parvenait pas même à pleurer, comme si intérieurement elle était sèche, sans aucunes émotions... Souhaitant balayer tout ceci de son esprit, elle se plongea dans la mer, avec pour seul et unique souhait à présent de nager le plus loin possible de ses propres pensées, de ses propres larmes, de ses propres démons... Seule la mer pourrait effacer certainement tout. D’un pas lent, elle fit quelques pas, avança dans la mer, priant pour qu’elle se trompe, espérant que tout ceci n’avait pas été que mensonges.
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MessageSujet: Re: « Never to live again after all of this... And it is all my fault ! » [Fe]   « Never to live again after all of this... And it is all my fault ! » [Fe] EmptyMar 21 Déc - 10:56

L’hiver était là et le froid était omniprésent dans tout le Royaume-Uni. La neige épaisse qui avait drapé l’île d’un long manteau d’un blanc pure avait fondu pour quelques tout sous les pluies éparses qui étaient tombé ces derniers jours. La météo avait laissé un court instant le pays sans nuages et sans risque d’intempérie sans pour autant épargnés les mortels d’une bise glaciale. Ceux qui pensent que l’enfer pour être aussi indésirable doit être forcément parsemés de flammes gigantesques brûlantes n’ont pas connus la longue et douloureuse agonie face aux morsures du gel. Le ciel pour ça part, était devenu d’un noir d’encre, cachant les étoiles et rendant presque leurs existantes sibyllin tout en transformant la blancheur de craie de la lune comme un vrai spot qui éclairait très bien la surface de la terre et la rendant comme maîtresse de cette nuit. Les arbres des forets avaient presque tous perdus le feuille comme arraché sans doute par le vent d’hiver, et seuls les conifères tel que le sapin, symbole des fêtes, narguaient la flore dévêtu de sa robe d’épines vertes. Les animaux, enfin la plupart, s’étaient blottit dans un sommeil long et réparateur, voulant fuir par les douces caresses de Morphée la rudesse de la saison. Il n’était donc pas bizarre que par cette nuit mélancolique, un sorcier solitaire chantonnait, allongé sur le dos sur le bord d’une falaise surplombant un lac bleu marbre et presque gelé, quelques vers d’un poème Moldu que lui avait récité étant jeune sa mère pendant son enfance

-Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.


Ce sorcier se nommait Rex Helsing et par une telle nuit obscur, il était difficile de le distinguait dans le décor surtout avec des habits comme les siens. Il était vêtu d’une veste et d’un pantalon de costume noir au tissu peu épais. Les boutons de sa veste et la boucle de sa ceinture portait les armoiries de sa famille et sa cravate et sa chemise étaient tout aussi nuit que le ciel. Une longue veste noir plus épaisse lui arrivait jusqu’aux chevilles et ses chaussures à talonnettes était aussi sombre que le reste. En fait, seul son visage éclaircissait sa physionomie. Sa peau était d’un blanc pure, ses yeux brillait et pétillait de mille feux, reflètent la lune qu’il observait avec intérêt et ses cheveux blonds d’or décoiffé paraissaient faire vulgaire avec ce costume.

Il avait récité les vers d’un certain Baudelaire sans s’en rendre compte, cela le prenait quand il repensait au passé, à son enfance et à ce qui en avait suivit. Il repensait à sa mère, Moldu, qui les avait aimé lui, son frère jumeau et son père jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’il faisait partit d’un monde bien différent du leur. Elle leur avait toujours lut des passages des « Fleurs du Mal » durant leurs enfances, tous les soirs, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, qu’elle soit malade, qu’elle soit absente (par téléphone), elle n’enfreignait jamais son rituel. Elle l’avait même fait le jour où elle s’était suicidée. Il repensait à son père, aimant qui les avait éduqué lui et son frère Rayan avec tout l’amour et la patiente que l’on pouvait avoir. Il était difficile de reconnaître ce jeune père fougueux et débordent de joie de vivre maintenant. Il était à présent fatigué, usé et déprimé…déprimé sans doute d’avoir ces deux fils maintenant plongé dans les ténèbres. Rayan était lui plongé dans l’obscurité qu’offrait le coma. Cela faisait bientôt deux ans qu’il dormait d’un sommeil profond engendré involontairement par Rex lui-même. A l’image de ce qu’avait toujours été le vie, c'est-à-dire défi et rivalité, leur dernière discussion avait tourné au duel. Son frère défendant ces valeurs, sa famille, son rôle d’Auror et son statut de membre de l’Ordre du Phoenix et Rex son idéal de Mangemort.

Mais comment en était-il arrivé là ? Il n’en savait trop rien. Il ne haïssait pas comme la plupart des autres Mangemort les Moldus, il ne trouvait pas leurs sangs impurs ou les Sang-de-Bourbe comme indigne d’intégrer le monde magique. Il avait juste pitié d’eux et en trouvait risible l’idée de toujours ce cacher d’eux. Il avait pitié de leur faiblesse, comme celle des Loups-Garous face à leurs maux et à leur société anarchique, comme celle des Elfes de maison face à leur servitude, comme celle des Centaures face à neutralité et à leur dévotion des étoiles. Les Moldus vivaient dans un monde gris et froid, peuplé d’horaires, de contrainte et de cécité face aux merveilles du monde. Ils persévéraient dans leurs existences sans magies, sans rêves, sans folie. Ils ne vivaient pas, ils survivaient, tout cela avec indifférence face au monde qui les entourait bien plus vaste, bien plus riche qu’il le pensait. Les Moldus lui faisait pensé à des fourmis ! Quasiment impuissante, prolifèrent dans leurs fourmilières, attachés à une seule tâche sans jamais se demander ce qu’il pouvait y avoir ailleurs. Pour leurs biens, les Sorciers ne pouvaient être qu’au pouvoir. Est-ce que le dernier geste de sa mère l’avait poussé à avoir cette idée, il ne le savait pas mais en tout cas, sa volonté commençait à faillir.

Il se lassait des flots de sang perpétuelle et le Seigneur des Ténèbres ne lui demandé plus que jouer les informateurs et non comme auparavant les anges de la mort. Mais Rex ne s’en plaignait guère. Il avait ainsi plus de temps pour voir son père, sa belle-sœur et ses deux charmants neveux. A vrai dire, lui qui avait toujours était assez solitaire, il commençait peu à peu à ce sociabiliser, à se plaire avec les autres. Bien entendu, comme auparavant, la plupart lui inspirent ennuie, incompréhension voir dégoût mais il a l’impression étrange qu’être avec son prochain ne lui demande de moins en moins d’effort et maintenant, il se demandait s’il avait empruntait le bon chemin. Il avait toujours vu sa vie comme un voyage en bateau sur un long fleuve tranquille, il ne s’était jamais soucié de la direction, n’avait jamais fait le moindre effort pour avancer. Mais maintenant, il se sentait comme perdu au beau milieu de l’océan, sans boussole, incapable de savoir dans qu’elle direction aller pour rejoindre la terre ferme.

Il avait quitté un instant son petit appartement gris situé en haut d’une boutique d’ingrédient magique sur le Chemin de Traverse pour se rendre ici, il connaissait et aimait bien cet endroit où il se sentait tranquille, loin de tous soucis, de toute hypocrisie, un endroit où il pouvait être lui-même sans se soucier de drapé visage d’un masque de chaire fait de faux sourire. Il pouvait penser à son gré sans risque d’être dérangé, troublé par quelque vie que ce soit. Seul quelques animaux un peut perdu venait troublé son repos et à qui, par punition, il assaisonnait de longues caresses. A vrai dire, Rex se sentait bien plus proche des animaux que des hommes. Eux ne se laissaient pas berné par ses gestes et attentions hypocrites et théâtrales. Il ressentait et percevait ses sentiments sans qu’il lui fût besoin de dire mot ou faire un geste. Il n’avait pas besoin de leur mentir et quand il l’acceptait, il savait que ce n’était pas une manipulation de sa part. Un sourire lui vint en lèvres en repensant à ses neveux, il devaient être eux aussi des petits monstres car le même constat que celui qu’il faisait pour les animaux s’offraient à lui. Un froid triste et mélancolique traversa son corps et ses yeux continuaient inlassablement de fixer la lune, recherchant dans ses formes comme une solution, une voie à suivre un plaisir qui égayerait son ennuie et sa lassitude naturelle. Baudelaire avait un bon mot pour qualifier son état à l’heure actuelle : le Spleen. Rien que la sonorité décrivait bien les spectres qui combattaient en lui. En parlant de spectre…

Un « CRAC » sonore sortit le jeune Mangemort de ses songes. Il s’était relevé avec vitesse et regardait maintenant autour de lui pour trouver l’origine de son qui l’avait troublé. Ce craquement n’était pas celui d’une branche qui cède sous le poids d’un animal, ni même celui d’un rocher qui se décroche de la falaise pour tomber plusieurs mètres plus bas, Rex savait que ce « Crac » ne pouvait être produit que part un transplanage. Il avait sortit par pur réflexe sa baguette magique et rester sur ses gardes, comme un chien de garde qui avait entendu une clef tourner dans la serrure de la demeure de son maître. Enfin, il vit une forme bouger en bas, tout en bas de la falaise, prés du lac. Il crut d’abord voir un spectre, un fantôme d’une femme qui même de loin, paraissait belle et jeune. Elle était d’une blancheur éclatante habillée d’une robe de marié qui semblait rayonner. C’est ce qui avait troublé l’esprit du nouveau professeur de Poudlard pour lui faire tout d’abord penser à un esprit mais quand celle-ci pénétra dans le lac qui devait être d’une fraîcheur polaire et qu’il vit la robe flotter un instant sur l’eau bleu avant de s’enfoncer sous le poids de l’humidité qui imprégna le tissu, il comprit son erreur. Sans doute que la lumière irradiante de la lune s’était reflétée sur le vêtement nuptial. Rex resta un instant sans bouger, ne comprenant pas cette vision qui s’offrait à lui. On aurait crut voir une nymphe replonger des flots qui l’ont vu naître. Quelques minutes ainsi, observant sans faire de bruit, le Mangemort mélancolique se décida à agir et avança d’un pas lent vers le bord de la falaise. La lune derrière lui étendit son ombre sur presque toute l’étendu du lac, plongeant la jeune femme dans mi-obscurité qu’elle ne put que voir.


-Bonjour, dit timidement mais non sans force dans la voix pour que celle-ci l’entende
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