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 At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe]

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MessageSujet: At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe]   At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe] EmptyDim 2 Sep - 19:55

At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe] Tumblr_m9kjm3VQML1re9ka3o1_500
Fe Kieran Fitzwilliam



Sélène était debout près de la fenêtre et regardait au-dehors. Depuis qu’elle s’était levée, quelque chose au fond d’elle s’était éveillée et ne la quittait plus. De l’impatience. Elle avait hâte de pouvoir retourner dehors, de pouvoir respirer l’air pur. La première chose qu’elle aimerait faire c’est aller se promener dans la campagne, courir dans les champs d’herbes hautes, marcher dans les bois, respirer l’air frais, observer a vie alentours : animaux, végétaux. Passer la soirée dehors, pouvoir sentir la vie autour d’elle par tous les pores de sa peau. Elle voulait se sentir vivante. A l’instant présent, si elle ne s’était pas retenue, elle se serait mise à danser tellement elle était heureuse que le jour soit enfin arrivé où elle pouvait sortir. Les médecins étaient passés ce matin, ainsi qu’hier - comme tous les jours précédents et toutes les analyses qu’ils avaient faites avaient mené au même diagnostic : la greffe avait bien prise. Sélène et son donneur était compatible ! Oui, cette phrase pourrait bien être prise (par un esprit pervers) autrement mais je vous prie de croire que cette phrase est belle et bien innocente.

Elle s’était levée de bonne heure ce matin-là, était allée faire un tour dans les couloirs. Elle était enfin remontée pour préparer sa valise. Durant sa balade dans les couloirs, elle avait croisé le médecin qui avait sa charge et il lui avait appris enfin l’heure de son départ. C’est ainsi qu’en début d’après-midi, elle serait enfin sortie. Mais pour le moment, la jeune femme se trouvait sur le rebord de sa fenêtre à goûter aux rayons de soleil qui venait glisser sur son visage, réchauffer sa peau et sa chevelure rousse légèrement ondulée. Elle se posait tant de questions en même temps. Toutes ces questions se bousculaient dans son esprit dans un ordre hasardeux. L’un de ses sujets de préoccupation était évidemment Kieran. Elle se demandait s’il n’allait pas oublier de venir, comme il lui avait dit, la chercher à la sortie. La jeune femme, même si elle avait essayé de s’empêcher au jeune homme, n’y arrivait pas. Elle ne s’expliquait pas. Elle ne savait pas trop ce qu’elle ressentait à vrai dire. Maintes fois devant son miroir, elle s’était posée la question suivante : Est-ce qu’elle était proche de tomber amoureuse ? Elle n’en savait trop rien. Et puis, elle n’avait jamais été attirée par lui lorsqu’ils étaient à Poudlard - pas comme toutes les autres filles de son année et des autres années - alors pourquoi maintenant?

Du plus loin qu’elle se souvenait, Sélène n’avait encore jamais ressenti le sentiment amoureux pour qui que ce soit. Pas de cette façon qu’elle avait l’impression de ressentir. Son caractère était de nature très sensible. Il était prompt à tomber facilement amoureux bien qu’une certaine réserve au fil des ans s’était installée par crainte d’être déçue par les gens. Elle était tombée maintes fois amoureuses mais à chaque fois ce sentiment semblait différent. Elle ne savait pas en quoi. Ce n’était pas la même chose. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait, réellement. Elle n’était pas amoureuse non, mais elle sentait qu’il suffirait de très peu pour achever le processus et la faire tomber folle amoureuse. Or, elle savait qu’en amour que comme en amitié, il fallait garder un minimum la tête froide et réfléchir pour ne pas faire de folies.

Un peu perdue, Sélène se leva du rebord de la fenêtre pour retourner sur son lit. S’asseyant dessus, elle ouvrit le tiroir de la table de chevet pour en ressortir quelques feuillets. Une dizaine. C’était une partir du roman qu’elle venait de commencer. A la veille de son départ, elle l’avait commencé. La nuit dernière elle s’était réveillée avec soudain l’envie e se mettre à écrire. Les mots semblaient se bousculer dans sa tête et lorsque l’appel des mots se fait, elle ne voyait aucun autre remède autre que celui de les poser sur papier. C’était ce que tous écrivains faisaient, du moins elle le supposait. En une heure à peine, elle avait couvert plus de dix pages. Elle avait mis à plat les grandes lignes de l’intrigue, décortiqué et développé l’environnement de son personnage principal ainsi que son caractère. A la fois, son personnage lui ressemblait sur beaucoup de points, à la fois il était différent d’elle. Beaucoup différent. Elle avait fini par ranger ses feuillets et par se recoucher. Elle avait ensuite dormi jusqu’à une heure avancée de la matinée : 10h30. Dix minutes plus tard, le Dr Filswalter était venu lui annoncer l’heure exacte de sa sortie de l’hôpîtal.

13h30. Sortie de l’hôpital.

La jeune femme, vêtue d’une robe légère et de son manteau, une valise posée à ses pieds, sortit par l’entrée principale du bâtiment où elle avait passé plusieurs semaines. Première chose qu’elle fit ce fut de regarder autour d’elle et de respirer l’air. Il y avait un petit air chaud qui s’infiltrait dans la rue et c’était bien agréable. Elle ferma les yeux un moment. Enfin. Elle pouvait sentir l’air caresser son visage, s’infiltrer et glisser dans ses cheveux. Quel contact agréable cela pouvait être. Elle ressentir l’envie encore plus forte d’aller courir en pleine campagne, dans les champs, les herbes hautes lui fouettant les jambes. Ou encore se baigner dans l’un de ces lacs comme celui auquel ses parents les emmenait quand elle était plus jeune. De son plus jeune âge, elle avait été au contact de la nature et, par-dessus tout, elle devait s’avouer préférer la nature à la compagnie des Hommes. Elle se souvenait un jour avoir lu un livre d’un certain Freud, un auteur moldu. Ce dernier disait que L’homme n’était qu’un loup pour l’homme. Sélène était encore très jeune mais elle devait avouer être totalement d’accord avec ce que disait ce moldu. En fait, elle adorait les ouvrages de psychanalyse. Cela lui donnait la sensation d’apprendre à connaître un peu plus la nature de l’Homme... Parce que bien souvent, elle devait bien s’avouer perdue.

Pourtant, elle ne pouvait admettre que la nature de l'homme était foncièrement mauvaise, malgré le fait que Freud le dépeigne comme étant cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L’homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagement, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer.

Néanmoins, Sélène avait toujours pensé - et espéré - que l’homme n’était pas aussi méchant qu’il en avait l’air bien que les atrocités que l’on lisait chaque jour venait chaque jour contredire cet espoir. Sélène était le genre de personnes pourtant à garder espoir en le genre humain. Elle ne pouvait s’empêcher. C’était une sorte de besoin. En quoi pouvoir garder espoir si on ne pouvait même pas avoir confiance en ses semblables? Et puis, récemment, elle avait eu un parfait exemple de la bonté de l’homme. De manière tout à fait désintéressée, Kieran lui avait permis de pouvoir vivre encore des années et elle comptait bien en profiter. Nombre de gens, chaque jour, n’avait pas la moitié de chance qu’elle avait elle-même eu. Elle en était parfaitement consciente. Elle songeait même à rejoindre une sorte d’association qui consistait à soutenir les gens qui étaient eux-mêmes malades... Elle n’en connaissait cependant aucune. Il fallait qu’elle fasse des recherches là-dessus... Aider son prochain, si seulement tout le monde pouvait penser pareil qu’elle.

Attendant sur le trottoir devant Ste Mangouste, Sélène était encore une fois perdue dans ses pensées. Elle n’avait pas encore vu qu’un jeune homme se rapprochait d’elle et que cet individu n’était autre que Kieran Fitzwilliam. Jusqu’au dernier moment, elle s’était demandée s’il allait venir ou s’il n’aurait pas oublié qu’elle sortait ce jour-là...

Visiblement, il n’avait pas oublié!
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MessageSujet: Re: At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe]   At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe] EmptyLun 3 Sep - 22:40

Tous les jours depuis sa sortie de l'hôpital sorcier, et même lorsqu'il y était encore, Kieran allait rendre visite au moins pendant une heure à la femme qui avait hérité de son rein. Heureusement, après une batterie de tests tous plus épuisants les uns que les autres, les médecins avaient conclus que la greffe avait bien prise et que le corps de Sélène ne rejetait pas le rein de Kieran. Le jeune homme avait été heureux d'apprendre la nouvelle car cela voulait dire qu'elle était sortie d'affaires et qu'elle n'aurait pour le moment plus à s'inquiéter de son état de santé. Pour la première fois de sa vie, le blond s'était inquiétée pour quelqu'un d'autre que lui.

Cela était très bizarre pour lui. Jamais encore il n'avait eu ce genre d'acte désintéressé. Peut être essayait-il de se racheter du fait qu'il avait rejeté sans plus de cérémonie sa soeur cracmole comme la plupart de sa famille ? Ailis avait été la seule à le soutenir lorsqu'il avait montré des signes d'une sexualité différente de celle des hommes de la famille lorsqu'il était petit. Elle avait essayé de l'aider comme elle avait pu, mais l'absence de pouvoir l'avait fait bannir de la famille Fitzwilliam comme si elle n'avait jamais existé. Après le départ de sa soeur, Kieran était devenu le parfait petit soldat obéissant à son père et son grand père.

Cela arrivait souvent qu'il prenne des coups. C'était la façon des hommes Fitzwilliam éduquaient les enfants. Plus d'une fois, le dernier de la famille avait voulu s'enfuir pour retrouver sa grande soeur, mais il n'eut jamais le courage de le faire. Au fil des années, il était devenu la parfait réplique de ses frères, de son père et de son grand père. Un homophobe aux idées radicales et qui n'était pas prêt de changer. Cependant, les remords avaient refait surface quand il avait retrouvé une photo de famille où Ailis apparaissait. Alors il avait décidé pour une fois de ne pas paraître égoïste et c'était présenté pour donner son sang ainsi que ces organes.

Quand on lui avait dit qu'une jeune femme cherchait un rein et qu'ils étaient compatibles, Kieran n'avait pas hésité et avait de suite accepté de donner son rein. Il pouvait très bien vivre avec un rein en moins et faire une bonne action. Ainsi, le journaliste se retrouvait avec un organe en moins, mais avec la conscience tranquille. Lorsqu'il avait été remis sur pieds, il avait de suite été à la recherche de la chambre de celle qui avait reçu sa greffe pour faire sa connaissance. Il avait été surpris par sa beauté, son charme naturel. Pour la première fois depuis des années, il avait véritablement ressenti quelque chose en regardant la jeune femme.

Ce n'était pas simplement le vide qu'il avait pour habitude d'éprouver au contact de femme. Kieran avait la fâcheuse manie de ressentir un peu de dégoût pour lui même chaque fois qu'il couchait ou pensait à une femme car il savait tout au fond de lui que ce n'était pas ce qu'il était. Cependant, c'était tellement bien caché, qu'il n'avait jamais compris cette envie de vomir dès qu'une femme le touchait. Pourtant, avec Sélène ça avait été différent. Il avait été heureux qu'elle le touche et aurait aimé plus que tout au monde qu'elle n'enlève jamais sa main. Alors, tous les jours de sa convalescence et de la sienne, il était venu la voir.

Il avait ainsi rencontré Robin, son meilleur ami. Kieran ne le trouvait absolument pas hétéro, mais par respect pour Sélène, il n'avait rien dit se contentant de le saluer lorsqu'ils se voyaient. Le blond était sorti bien avant la rousse et lui avait promis de revenir tous les jours et de venir la chercher lors de sa sortie. Il avait tenu sa promesse et était vraiment venu la voir tous les jours. Il adorait la voir sourire lorsqu'il rentrait dans la pièce. Kieran s'était demandé si le fait que son coeur batte plus fort en présence de la jeune femme était du à l'euphorie de savoir qu'elle allait bientôt pouvoir quitter cet endroit aseptisé ou à tout autre chose.

Il est vrai que Kieran avait commencé à nourrir des sentiments plus qu'amicaux envers Sélène, mais il ne savait pas encore s'il s'apparentait à de l'amour fraternel ou à un tout autre amour. L'ancien serdaigle n'était jamais tombé amoureux et ne connaissait donc pas ce nouveau sentiment qui l'habitait. Ce n'était pas la même chose que ce qu'il éprouvait pour Ailis, mais cela se rapprochait étrangement. Tous les jours où il avait été présent pour Sélène, il avait harcelé les médecins pour savoir quand est-ce qu'elle sortait. Il avait tellement hâte qu'elle puisse respirer l'air de Londres, qu'il était même aller jusqu'à menacer le personnel soignant.

Honteux de son comportement, il s'était excusé, mais il avait obtenu la date de sa sortie. C'est pourquoi ce jour-là, Kieran s'habilla de façon classe. Une chemise noir et un jean firent l'affaire. Le jeune homme transplana directement de son appartement à une ruelle près de l'hôpital sorcier. Il réajusta sa chemise et se dirigea vers Sainte Mangouste. C'est alors qu'il la vit devant le bâtiment. Ses cheveux roux reflétaient le soleil et paraissaient être de feu. Son visage était paisible et respirait la joie de vivre. Kieran l'observa encore quelques secondes avant de s'approcher d'elle. Il lui sourit quand il vit qu'elle l'avait remarqué.

« Sélène, tu es vraiment splendide. » Depuis le temps qu'ils se voyaient, les deux jeunes gens avaient abandonné le vouvoiement pour passer au tutoiement. Il prit alors la valise de la jeune femme pour la porter. « Pour ta première sortie hors de Sainte-Mangouste et avec un rein tout neuf, où veux-tu aller ? » Kieran espérait que pleins d'endroits se bousculaient dans la tête de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe]   At last I can breath pure air and run away from here... D'you come with me? [Fe] EmptyJeu 6 Sep - 21:16

La jeune femme entendit des pas se rapprocher et vit quelqu’un s’arrêter à côté d’elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle posa les yeux sur le jeune homme. Il ne l’avait pas oubliée ; il n’avait pas oublié le jour de son départ! Il s’était toujours montré avenant envers elle. Toujours à venir prendre de ses nouvelles ici, jour après jour, jusqu’à la date de sa sortie d’ici. Les fois où elle l’avait aperçut de loin à Poudlard, elle n’avait jamais cru qu’il put être ainsi. Il avait semblé vraiment différent... Peut-être était-ce la jeunesse? Peut-être qu’il avait changé? Ou alors peut-être que les apparences avaient été trompeuses. Par le passé, il ne lui avait pas forcément trouvé quelque chose de spécial...

En vérité, elle avait pensé alors qu’ils n’avaient absolument rien en commun. Quand toutes ses amies à Poudlard gloussaient sur son passage et courraient après lui pour juste qu’il les regarde. Sélène, discrète au possible, n’avait jamais participé à telles exhibition. Certes, il était beau garçon mais en ce qui la concernait, Sélène ne s’arrêtait jamais à ce seul critère. Il y avait le caractère, il y avait ce qu’on était vraiment et ce que l’on voulait bien montrer aux autres. Prenez par exemple Sélène : aux autres elle apparaissait comme la petite élève timide qui ne se mêlait jamais ou presque aux problèmes - du moins elle évitait -. Mais la vraie Sélène n’était pas là. La vraie, elle écrivait, et ça, elle ne l’avait jamais dit à personne. A part son meilleur ami, Robin, personne ne savait qui elle était vraiment.

Elle ne se mêlait pas non plus aux différentes disputes parce qu’elle les jugeait totalement inutiles ; ce n’était pas forcément car elle était timide - ce qui était aussi vrai. Pour ce qui était par exemple de cette gueguerre entre les Maisons, elle ne voyait pas en quoi se mêler à ces discussions de gamins qui avaient leur source dans des préjugés dépassés. Etait-elle trop difficile? En attendait-elle trop des gens? Peut-être qu’elle était trop exigeante, mais elle voulait surtout ne pas s’ouvrir de trop aux gens de crainte de souffrir. De ce qu’elle avait vu de la nature de l’homme pour l’instant, l’homme prenait souvent plaisir à faire souffrir son prochain. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, elle se demandait si elle avait mal jugé Kieran ou s’il avait changé. Elle aussi avait sans nul doute changé... Encore plus aujourd’hui. On changeait tous.

Lorsque le jeune homme s’arrêta devant elle en la saluant et la complimentant, ses joues rosirent légèrement tandis qu’elle lui souriait gracieusement. Il prit alors sa valise pour la porter avant de lui demander où elle voulait aller.

“Partout.” s’écria t-elle joyeusement. “Marcher, courir, sauter... Respirer. Vivre. Et profiter... ” continua t-elle en fermant les yeux un instant et imaginant déjà différentes scènes dans son esprit. “Sur une plage, marchant dans le sable au vent. Face à la mer, respirer les embruns, mettre les pieds dans l’eau, se promener dans un bois sous le couvert des arbres ou alors se laisser tomber dans un champ de fleurs jaunes et blanches... Sentir le vent frais sur mon visage et me sentir vivante. ” continua t-elle, le regard brillant rien qu’en imaginant tout cela sans se douter un instant qu’il puisse la trouver en cet instant trop infantile.

S’il y avait une chose à savoir d’elle, c’était que Sélène adorait la nature sous toutes ses formes. Tout ce qui s’y rapprochait de près ou de loin. Cela ne lui ferait rien de courir pied nus sur les chemins de forêt recouverts de verdure, même en pleine automne (sauf en hiver quand même). En ce moment, elle avait tant de choses en tête, tant de choses qu’elle aimerait faire que tout lui venait en même temps. Si elle pouvait faire tout en même temps, elle le ferait. Elle rouvrit les yeux pour les poser sur Kieran de nouveau et avec un sourire, ajouta. “Pour la première sortie, j’aimerai aller voir la mer...” Cela faisait très longtemps qu’elle n’y avait été. Quand elle était enfant, les weekends en au beau temps, sa famille et elle quittait de bonne heure leur maison pour se rendre sur la côte sud de l’Angleterre. Ils passaient là toute la journée et rentrait au soir, revigorés par l’air de la mer - mais aussi exténués.

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