maverick, two sides of the same coin

01. il a commencé à fumer principalement à cause de viper, mais il ne l'admettra jamais. maverick n'a jamais fumé devant ses parents, même si c'est stupide de se préoccuper de leur opinion, il n'a pas envie d'entendre leurs reproches 02. maverick a toujours eu beaucoup de succès avec les filles à poudlard, il faut dire qu'il était beau, drôle, dans l'équipe de quidditch, et surtout qu'il était du genre à faire toutes les bêtises possibles pour attirer l'attention. en quatrième année, maverick a compris qu'il avait des sentiments pour viper. il a subitement arrêté de draguer les filles du château, mais il n'a jamais expliqué à viper pourquoi. au début de l'année suivante, mav a repris ses habitudes de dragueur en comprenant que viper n'éprouvait pas la même chose que lui, mais il n'a jamais réussi à oublier ses propres sentiments 03. quand il était tout petit, son père a emmené mav à la coupe du monde de quidditch. c'est l'une des rares activités qu'ils aient fait ensemble, et son amour du quidditch vient probablement de là 04. il parle couramment l'italien et le français. l'italien, grâce à sa mère, et le français parce que ses parents pensaient que ça l'aiderait à se forger des relations avantageuses 05. maverick a horreur des tatouages, il trouve ça stupide de payer quelqu'un pour vous mutiler et il préfère les corps au naturel 06. s'il s'écoutait, maverick se nourrirait uniquement de junk food, de gâteaux et de sucrerie. à ses yeux, rien ne vaut un bon burger ou une bonne pizza, et vous le verrez rarement mettre des légumes dans son assiette volontairement. malgré ça, il a la chance d'avoir un physique de sportif, il gagne du muscle assez facilement et prend très peu de poids 07. petit, maverick avait énormément de mal à s'endormir dans le silence pesant de la maison familiale. l'absence de bruit lui rappelait qu'il était seul, et depuis il dort beaucoup mieux quand il y a un peu de bruit autour. ça faisait partie des arguments qui ont aidé à choisir pré-au-lard comme lieu de résidence avec viper

Maverick arriva sur le quai 9 ¾ avec l’entrain d’un enfant qui descend les escaliers le matin de Noël. Il attendait ce moment depuis le jour où il avait découvert qu’il avait bien hérité des pouvoirs de ses parents. Ce matin-là, il était en train de jouer avec une balle dans le jardin, et il avait envoyé le ballon dans le carreau d’une fenêtre du salon. À peine une seconde après, le carreau était de nouveau intact, et la gouvernante était venue le voir, un sourire aux lèvres, pour le féliciter. Ses parents lui avaient envoyé une lettre quelques jours plus tard pour lui dire qu’ils étaient fiers, mais c’était beaucoup plus facile de faire semblant à l’écrit, et déjà à cet âge, Maverick n’avait pas réussi à les penser sincères. Pendant les deux années suivantes, il avait attendu son premier jour à Poudlard avec une impatience proche de la folie, et le fameux jour était enfin arrivé. Il traîna sa valise derrière lui, semant quasiment sa gouvernante qui avait du mal à se faufiler dans la foule aussi aisément que l’enfant de 11 ans. Maverick observa la foule, se demandant si beaucoup de premières années étaient un peu tristes de laisser leurs amis derrière eux, alors que lui-même n’arrivait pas à penser à une seule personne qui allait véritablement lui manquer. Il était très populaire à l’école, mais n’avait jamais eu l’impression de vraiment s’attacher, et il pouvait facilement imaginer que la même chose se passerait à Poudlard.

Il entendit sa gouvernante l’appeler pour lui demander de ralentir, mais Maverick continua sa chevauchée, ne s’arrêtant que lorsqu’il arriva devant la porte du wagon. Il se tourna alors vers la femme que ses parents avaient engagé pour s’occuper de lui et de leur maison, pas nécessairement dans cet ordre. Il avait envie de la remercier d’être venue, mais il savait qu’elle n’avait pas eu le choix. Ils s’étaient toujours plutôt bien entendus, en dehors des bêtises que Maverick ne pouvait pas s’empêcher de faire, mais Maverick n’avait jamais réussi à s’attacher. Elle finirait bien par partir, il le savait, et sa relation avec ses parents lui avait appris à ne pas trop en attendre des adultes. Elle l’aida à lever sa valise jusqu’au train et lui envoya un sourire chaleureux avant que Maverick ne disparaisse dans le couloir du train. Il s’assit dans un compartiment au hasard et tomba sur un visage qu’il n’oublierait jamais par la suite. ”Je peux rentrer ? Je m’appelle Maverick.” Un sourire un peu timide, et une invitation à venir s’asseoir avec lui dans le compartiment.

Le reste de son histoire à Poudlard, Mav l’écrirait ensuite avec Viper.


Maverick se leva avec difficulté, le visage renfrogné. Il avait très mal dormi cette nuit, et pourtant ce n’était pas le bruit que Viper avait fait avec sa conquête du soir qui l’avait tenu éveillé. Enfin, pas directement. Mav n’avait aucun soucis pour dormir alors qu’il y avait de l’agitation, il pouvait dormir dans le train, en cours, en plein soleil au beau milieu du parc. Il était même certain qu’il aurait pu dormir en plein milieu d’une soirée s’il l’avait vraiment voulu, mais pourtant il avait été incapable de fermer l’oeil la nuit dernière. Les bruits venants de la chambre de son colocataire provoquaient des images bien trop vivides pour cela. Maverick pouvait presque imaginer leur deux corps l’un contre l’autre, la sueur dégoulinant le long de leur torse, leurs regards tout à coup moins concentrés… Oui, il pouvait tout imaginer, et la même question que les autres soirs où Viper ramenait un mec dans leur appartement l’avait torturé toute la nuit. Pourquoi lui, et pourquoi pas moi ?

Cette question, Mav se la posait depuis ses quatorze ans, mais il n’avait jamais réussi à y trouver la réponse. Il fallait aussi dire qu’il n’avait jamais posé la question à Viper directement. Oh non, il n’aurait sans doute jamais pris ce risque. Mav n’avait jamais eu peur de grand chose, encore moins de se rendre ridicule, mais avec Viper c’était complètement autre chose. L’enjeu était beaucoup trop important pour qu’il puisse prendre le moindre risque. Lui avouer qu’il s’endormait un soir sur deux en s’imaginant l’embrasser, le plaquer contre un mur et le trainer jusqu’à son lit, ce n’était pas exactement le genre de confession qu’on se faisait entre meilleurs amis. Lui dire la vérité, c’était risquer de le perdre comme ami, et ça c’était la chose dont Maverick avait le plus peur au monde. Il ouvrit la porte de sa chambre, espérant pouvoir se faire un café et retourner s’enfermer le temps que la conquête de Viper fiche le camp, mais malheureusement pour lui, la porte de la chambre s’ouvrir pile au moment où il passait devant. Un homme un peu plus grand que lui, les cheveux bruns en bataille se tenait en caleçon devant lui. ”Euh… Salut.” Maverick lança un coup d’oeil en direction de ses cheveux, imaginant à contrecoeur comment ils avaient fini aussi emmelés, avant de se diriger vers la cuisine sans lui répondre. Supporter la présence de cet abruti, c’était déjà bien assez, personne n’avait dit qu’il devait être poli avec lui en plus. Quelques minutes plus tard, son café était en train de couler quand Viper et son ami arrivèrent dans le salon. Le grand brun lui lança un regard froid, tandis que Viper s’approcha de lui. Son odeur était différente ce matin, elle était mélangée à celle de l’homme avec qui il avait passé la nuit. Maverick eut l’envie soudaine d’aller se recoucher. ”Alors comme ça tu es désagréable avec les invités ?” Maverick attrapa sa tasse et se forca à lancer un sourire en direction de son colocataire. ”Ne sois pas jaloux, tu sais bien que je garde toujours mes meilleures répliques pour toi.” Il but une longue gorgée avant de reprendre la direction de sa chambre. ”Je retourne me coucher, j’ai du sommeil à rattraper.” Maverick passa à côté du brun sans lui lancer un regard. Viper avait l’habitude de le voir grognon au réveil, Maverick savait qu’il ne se douterait pas de ce qui le mettait réellement de mauvaise humeur, et c’était mieux comme ça. Pour l’instant en tout cas.