Θ accro à la cafféine, elle ne peut pas démarrer sa journée sans au moins un expresso. elle est très regardante sur la qualité des grains.
Θ elle adore changer de coiffure, de couleur de cheveux, de vêtements ; femme coquette et élégante, il est amusant de ne pas la voir hésiter à se salir pour s'occuper de ses chères créatures.
Θ grande lectrice, elle possède une importante bibliothèque mais regrette de ne plus pouvoir accéder à celle de poudlard. que d'heures passées à y fourrer son nez de rat de bibliothèque !
Θ joue passablement du piano et du violon ; jolie brin de voix, qu'elle gâche en miaulant sous la douche, sans aucun public pour en profiter.
Θ elle est militante pour la protection des créatures et peut se montrer extrêmement virulente si vous faites le moindre mal à une bestiole, magique ou non d'ailleurs.
Θ dotée d'un don pour les sortilèges et la métamorphose, elle a toujours rêvé de devenir animagus sans avoir jamais eu cette occasion.
Θ le zoo magique où elle travaille a une section pour les créatures pensantes : centaures, minotaures, loup-garous y sont les bienvenus et elle les traite avec soin ; certains étant blessés quand ils arrivent dans le sanctuaire magique, elle a dû apprendre à soigner également des êtres pareils.
Θ nulle en vol, elle préfère devenir chauve plutôt que de monter sur un balai ; elle a en réalité le vertige et se souvient avec horreur de ses cours quand elle était adolescente.
Θ elle garde autour de son cou l'alliance de son mariage ; une photo magique est également dans son portefeuille, d'elle et de feu son mari, William.
Θ elle parle le français, le russe et l'allemand, a des rudiments de grec, de latin et d'espagnol. bien obligé, quand ses voyages l'emmènent aux quatre coins du globe pour reccueillir ou soigner des créatures.
Θ elle est allergique aux cacahuètes.
Θ elle préfère la campagne à la montagne ou la plage (ne lui parlez pas d'aller se baigner, elle vous rétorquera que le sable se logeant dans des endroits où il n'a rien à faire, non merci, c'est sans elle.)
Θ elle est abonnée à quelques magasines féministes, moldus et sorciers. elle est fervente défenseuse des droits des femmes, même si elle n'a jamais participé à d'actions jusqu'ici.
Θ son amortensia est composé de l'odeur de son nécessaire à soins pour créatures, de l'arôme de vieux livres et de lavande, et celle, ténue et lointaine, du parfum de william, qui semble se dissoudre doucement au fur et à mesure du temps.
Θ elle ne fume pas, ne boit pas, mais possède deux petits tatouages magiques.
Θ elle souffre d'insomnies depuis la mort de son mari.
Θ possède un chien, un berger australien, nommé Kuzko.
Θ elle a connu le monde moldu étant petite, et a toujours apprécié de mélanger ce dernier à celui sorcier. elle connaît les objets technologiques et en possède chez elle. l'ingéniosité des hommes fait son admiration.
Θ adore regarder des dessins animés avec sa petite nièce, Esmée - la fille de sa soeur aînée, Elsa.
Θ Elsa et elle se sont brouillées avec leur père après qu'il ait trompé leur mère. Les deux filles sont très proches de leur génitrice, moldue mais consciente de l'héritage magique de ses deux enfants.
Θ Clarissa ressent une certaine pression de la part du monde et de sa mère pour qu'elle trouve quelqu'un ; la demoiselle se demande si elle est prête, mais laisse son coeur gérer. Quand elle rencontrera quelqu'un, elle le saura.

il avait les yeux bleus, et le sourire ravageur. il montait un maudit balai dont elle avait peur, lui promettant les étoiles et la lune. il semblait étinceler comme un soleil, pour elle qui n'était encore qu'une adolescente timide, d'un an sa cadette. et pourtant, il avait décelé en elle un intérêt. clarissa roula des yeux, amusée, quand il atterrit dans une pirouette fanfarronne. il s'inclina, faussement noble, et ils éclatèrent à nouveau de rire. william était sensé s'entraîner pour leur match de la semaine prochaine, mais il l'avait invitée pour avoir de la compagnie. la soirée était douce. l'année touchait à sa fin. alors que le soleil se cachait dans les nuages, il lui offrit son premier baiser. il détonna dans son coeur comme un bombarda. quatre ans plus tard, ils se mariaient. et l'année d'après, william, alité à sainte mangouste, rendait son dernier soupir.

rêves brisés, étendus à ses pieds comme des éclats froids. rien n'était sensé se passer ainsi. william devait vivre vieux. gâchis dans le monde du quidditch : l'un des batteurs de l'équipe des Pies de Montrose, arrêté en pleine ascension. la vie était parfois dure. et parfois elle mettait les gens à terre pour mieux les y laisser. clarissa mit un mois à sortir de chez elle. ses nuits étaient hantées par sa solitude. le parfum de william était encore partout, chez eux. chez elle. plus de eux, non, il ne restait plus qu'elle, car deux moins un ne fait plus qu'un, tristement.

bulle qui éclate, sécurité qui elle aussi se fait plus dissolue, s'éparpillant comme des nimbes nuageuses. l'ombre du lord noir, toujours plus agressive, toujours plus obscure. à sa façon, clarissa participa à l'effort de guerre : aidant des moldus à ne pas se faire attraper, sauvant des créatures ou des sorciers, aidées de sa famille, de ses amis, de ses collègues. la réserve magique servit de lieu de rassemblement. mais elle était loin de la bataille de poudlard, quand elle eut lieu. cependant, la victoire d'harry potter fût rapidement connue. célébrée dans tout le pays. et pour la première fois depuis des années, clarissa se laissa aller à la joie, au soulagement. l'avenir, même sans william, pouvait être doux. et peut-être pouvait-elle se permettre, enfin, de vivre à nouveau. peut-être pouvait-elle s'accorder cela. trop jeune, trop vite veuve, mais pas encore mise au rebut.

l'alliance autour du cou, comme un souvenir. ne jamais oublier. les morts ont souvent un poids certain dans le monde des vivants. on lui dictait que william ne voudrait pas la voir triste. que savaient les gens de ce qu'aurait voulu william ? mais elle ne disait rien, clarissa, elle souriait en les envoyant tous mentalement paître. et elle se jetait dans le travail à corps perdu, pour mieux repousser la fatigue et le chagrin. mais le temps efface les visages des disparus, sans pourtant effacer leur trace dans les âmes. même si elle perdait la tête, elle aurait toujours son coeur, clarissa. et, petit à petit, elle en vint à nouveau à prendre vie. on la voyait sourire. elle reprenait son optimisme naturel ; telle une fleur au soleil, elle s'épanouissait. prête à vivre, à nouveau. renaissance tendre d'un être trop vite meurtri. mais il était rare de ne pas croiser quelqu'un ayant enterré un proche. alors, les lendemains ne seraient peut-être pas tous radieux, mais elle y travaillerait. pour elle.
pour william.