Seamus planait en ce moment. Il ne pouvait pas imaginer un meilleur scénario pour eux. C'était plus que magique! un endroit fantastique avec une vue fantastique et accompagné d'une personne fantastique! Il ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il avait été aussi bien. Du moins, depuis la dernière année, c'était la première fois dans ce château. Certes les moments dans la Salle sur Demande étaient bien, mais se sentir vraiment en sécurité, c'était ce qui comptait le plus en ce moment. C'était ce qu'Alexiel lui fournissait. Il en avait besoin. Il arrivait finalement à oublier ce qui s'était produit et il allait tourner la page réellement.
Alors son père lui avait envoyé le tout dernier modèle de balai?! Il avait même le droit de l'utiliser! Il s'en réjouit! Il serra donc Alexiel dans ses bras. Il avait entendu dire que c'était un balai génial. Encore meilleur qu'avait été l'Éclair de Feu.
"Faudra qu'on aille sur le terrain de Quidditch essayer ça! Pour ça, je suis prêt à faire le fainéant n'importe quand! J'ai entendu que des bons commentaires sur ce balai en plus! Tu vas battre tout le monde avec ça."
Lui dit-il fièrement, comme si elle avait déjà été sélectionnée pour faire l'équipe. Il était toujours en train de se demander s'il essayait ou non. Tout dépendait de ce que son rôle lui demandait, car si c'était pour l'épuiser, il n'aurait plus de force pour les études et il tenait à ses ASPICs, même s'il ne savait toujours pas dans quoi s'orienter.
"Oh là!! on ait officiellement ensemble depuis quelques heures... Je crois qu'il est un peu tôt pour en discuter. "
Dit-il avec un petit sourire. S'il devait se marier, ça ne serait sûrement pas en sortant de Poudlard. Il voudrait au moins profiter de sa vie d'adulte, connaître encore plus l'élue de son coeur avant de se lancer dans cette histoire. Il pouvait comprendre les gens qui S'étaient précipiter à se marier pendant ou après la guerre, mais lui il désirait prendre son temps, rien ne pressait. Mais il se figea un peu lorsqu'elle mentionne qu'il allait avoir un examen à faire lorsqu'il allait rencontrer la grand-mère de sa petite amie.
"Examen? Tu veux dire quoi pas là? Si je ne réussi pas, faudra qu'on se sépare? Je ne serais pas accepté chez les Carpenter?"
Il se doutait que c'était vraiment cela qui se passerait, ce qu'iul avait comprit d'Alexiel, si elle prenait les décisions, c'était difficile de la faire changer d'avis, mais en même temps, s'il devait plaire et réussir "cet examen" il allait devoir faire gaffe. Même s'il ne portait pas attention aux apparences, il voulait quand même que la belle-famille l'apprécit. Il n'était pas préparer à devoir se séparer d'Alexiel à cause de cela. Elle fit aqussi mention au fait qu'il aurait besoin de forces pour sa ronde de la soirée. Elle avait raison. Il ne pouvait pas y aller le ventre vide, surtout qu'il allait devoir entrer tard dans la Salle Commune.
"Tu as raison... Je devrais manger avant. Tu veux m'accompagner pour le repas? On pourrait s'asseoir avec Ginny et Neville. Je te laisserais arriver en premier."
Proposa Seamus en la serrant dans ses bras. Ce qui veut dire qu'ils allaient devoir faire comme si de rien était. Comme si rien de passait encore eux. Il n'avait pas envie de la quitter, mais il se doutait qu'ils se reverraient dans la Salle Commune juste avant le couvre-feu.
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Alexiel Carpenter
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Sujet: Re: Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque Dim 18 Fév - 0:07
Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie.
J’aimais me trouver dans les bras de Seamus au sommet de cette tour. Tout y était si romantique. Je me sentais bien, légère… Comme si tout n’avait plus d’importance. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. Mais on allait bien devoir finir par redescendre, rejoindre le monde réel. Je n’en avais pas envie. C’était un peu idiot de ma part car c’était moi qui avais décidé de garder notre relation secrète, mais j’allais avoir du mal à garder mes distances. Cela allait être tellement dur de résister à l’envie de lui prendre simplement la main. Je savais déjà que je ne résisterais pas à la tentation de l’entraîner dans des petits recoins des couloirs pour lui voler un baiser entre deux cours. Mais en même temps, je ne voulais pas que tout le monde nous regarde, qu’on devienne le centre de l’attention général. Alors je ferais avec.
Je ne pouvais m’empêcher de sourire alors qu’on plaisantait gentiment sur les envies de voler comme un oiseau du jeune homme. Sous couvert de plaisanterie, je lui avais fait savoir que j’étais l’heureuse propriétaire du dernier modèle de balai. Cadeau de mon père pour la prochaine sélection. Ce fut tout naturellement que je lui proposais de me l’emprunter si l’envie de sentir l’air frais sur son visage le prenait. Sa réponse me fit rire doucement. Il avait l’air tellement d’en connaître plus que moi sur ce balai. Il avait vraiment l’air passionné par le Quidditch. Et surtout, il avait l’air de croire en mes capacités. Ça me faisait plaisir mais en même temps, je craignais de le décevoir maintenant. Bon, je savais ce qu’il me restait à faire.
« On ira quand tu voudras. Mais ne mets pas la charrue avant les bœufs, je ne suis pas encore sélectionnée. Et peut-être que je ne le serais pas d’ailleurs. »
Lui répondis-je avec une petite boule au ventre à l’idée de sortir de l’enceinte du château. Mais j’étais prête à tenter le coup pour faire plaisir à Seamus. Je partis dans un grand éclat de rire quand il déclara qu’il était peut-être un peu tôt pour parler mariage. J’étais totalement d’accord avec lui et je ne faisais que plaisanter sur le sujet.
« Rassure-toi, je n’y tiens pas non plus. C’est déjà aller assez vite comme ça entre nous. Prenons le temps de voir où on en sera à la fin de l’année scolaire déjà. »
Lui fis-je savoir dans un sourire. J’avais bien d’autres projets en tête avant de penser à me caser avec quelqu’un. Je devais me concentrer sur ma future carrière et attendais avec impatience de savoir si mes parents avaient trouvé le moyen de m’inscrire dans une école de journalisme moldu pour l’année prochaine. Dans une dizaine d’années éventuellement, je verrais pour m’occuper de ma vie sentimentale.
« Rien de méchant, rassure-toi. Tu seras soumis à un feu nourri de questions sur divers sujets tels que toi, tes parents, ta famille et éventuellement ta vie sentimentale. Juste pour apprendre à te connaître. Enfin, c’est ce qu’à subit Gwaen lors de sa première visite à la maison. J’imagine que pour toi, ça sera peut-être un peu différent. »
Je me redressais légèrement afin de déposer un baiser sur ses lèvres avant d’ajouter en souriant :
« Mais je suis sûr que tout ira bien. Après tout, tu as réussi à conquérir mon cœur. Et je suis bien plus exigeante que ma famille crois moi. »
Je reposais ma tête au creux de son épaule. J’étais tellement bien, tellement sereine.
« Et puis peu importe, ils devront faire avec de toute manière. Ils n’auront pas tellement le choix. »
Ajoutais-je avant que le jeune homme ne suggère qu’on saute le dîner pour rester un peu plus longtemps. Mais je m’étais inquiétée pour lui sachant qu’il avait son tour de garde à prendre après le repas. Je ne pus que sourire quand il tomba d’accord avec moi. Même si j’avais voulu rester plus longtemps blotti contre lui. Rien qu’à l’idée de quitter son étreinte, je sentais mon cœur se serrer.
« Ça va être dur de faire comme de rien n’était. Je crois qu’il vaut mieux que j’aille dîner avec Gwaen et Becky. Mais je t’attendrais à la Salle Commune. »
Décrétais-je d’une petite voix attristée. Malgré le fait que nous soyons tombés d’accord sur le fait que nous devions rejoindre la Grande Salle, aucun de nous deux n’avait vraiment l’air d’avoir envie de bouger. La soirée s’annonçait belle et douce, cela n’aidait pas.
C'était fou comment tout semblait naturel entre eux. Ils étaient en mesure de parler de tout et de rien, riait des plaisanteries de l'autre et ça ne sonnait aucunement forcé. C'était tout à fait parfait. C'est peut-être pour cette raison qu'il était tombé amoureux d'elle, car ils se comprenaient sans tracas, du moins ils venaient de mettre de côté le plus gros malentendu qu'ils pourraient y avoir. À partir de maintenant, c'était qu'eux contre le monde ou contre tout ce qui pourrait leur arriver. Seamus sentait que de belles choses pouvaient arriver et si déjà ils se sentaient bien, alors qu'est-ce qui pourrait bien les déranger? Seamus souriait sans vraiment s'en rendre compte. Il était tout simplement heureux d'être là, avec elle. Il avait rêvé à quelques reprises à Alexiel, maintenant, c'était la réalité.
"Ahah! J'essaie simplement de t'encourager. Si on est positif, le positif va arriver, mais oui. Je te ferrais signe dès que l'envie me prends. Évidemment, si tu es prête à sortir du château aussi. Je voudrais pas y aller seul avec ton balai. Se serait dommage que j'en profite sans que tu sois là."
Dit-il en déposant un petit baiser sur sa joue. Ils rigolèrent à propos de mariage. Ils connaissaient déjà l'opinion de l'autre sur le sujet, alors c'était tout anodin qu'ils en discutent.
"Je suis d'accord. Attendons voir. Disons que pour le moment, je passe mon tour. On sait même pas encore ce qu'on mange au petit déjeuner demain."
Dit-il avec un petit rire. Ils étaient encore jeune et ils avaient des rêves, des expériences à vivre avant de penser se marier avec quelqu'un. Ce n'était pas le temps d'y penser. Puis elle enchaîna sur l'interrogation que sa famille allait lui faire subir. Cela semblait être des choses tout à faire normal, pour apprendre à le connaître, mais venant des parents de sa première petite amie, c'était quelque chose qu'il n'était pas prêt. Par contre, Alexiel ajouta rapidement que son choix était fait et qu'ils devront faire avec ce choix. Il ne fit que se coller d'avantage. Elle était vraiment trop mignonne. Il se sentit protégé par elle, car elle allait le défendre devant ses parents peu importe ce qui se passerait.
"Je te crois. Je te fais confiance, mais je suis sûr que ça va aller. Je devrais arriver à m'en sortir."
Il acquiesça d'un signe de tête. Il comprenait où elle voulait en venir par le fait qu'elle serait mieux avec Gwaen et sa soeur, même s'il avait envie qu'il reste avec elle. Pour un petit temps, ils avaient énormément de sacrifice à faire et ça en faisait partie. Ils restèrent un moment en signe. Il ne savait plus combien de temps ça faisait qu'ils était en haut de la tour. Il regarda l'heure sur sa montre. Le banquet commençait dans quelques minutes. Cela faisait déjà quelques heures que le cours de potions était terminé déjà. Malgré que le temps avait passé lentement, maintenant le temps filait. Il embrassa Alexiel longuement. Lorsqu'il eut terminé, il se leva le premier, à contre coeur.
"Je vais descendre en premier. Tu rejoindras la Grande Salle lorsque que tu te sentiras prête."
Son coeur se serra. Il savait qu'il allait la revoir dès son retour dans la Salle Commune après son devoir de Préfet. leurs responsabilités respectives allaient rendre les choses difficiles. S'ils s'aimaient vraiment, ils arriveraient à trouver un moment dans leurs horaires. Il déposa un baiser sur le dessus de la tête d'Alexiel.
"On se revoit ce soir. Dans la Salle Commune. Vers vingt-deux heures? Je devrais terminer dans ses eaux là. Bonne soirée."
Il récupéra son sac, regarda Alexiel une dernière fois et s'engagea vers la descente d'escalier. Il en avait pour un bon moment, alors il en profita pour faire un détour à son dortoir pour déposer son sac sur son lit avant de continuer de suivre les escaliers jusqu'à la Grande Salle. Il espérait être en mesure de voir Alex du coin de l'oeil. Cela lui ferrait plaisir.
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Sujet: Re: Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque Dim 18 Fév - 3:29
Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie.
Mon dieu qu’est-ce que c’était facile d’être avec lui. Et je ne parle pas du fait d’être blotti dans ses bras. Non. Lui parler avait été si simple depuis le début. Enfin, presque… Je lui avais parlé de ma vie, de ma famille mais aussi de mes peurs et mes angoisses qui me tenaillaient depuis la rentrée. Et il m’écoutait avec patience, me rassurant, me conseillant même parfois. J’aimais sa façon de voir la vie. Il avait certainement été l’un de ceux qui avaient le plus œuvré pour veiller à la protection des élèves l’année passée et pourtant, il restait simple, toujours aussi attentif aux autres. Ce n’était pas surprenant qu’on lui ait offert le rôle de Préfet. En tout cas, j’appréciais la confiance qu’il me portait concernant les prochaines sélections. Je fus vraiment touché qu’il soit prêt à attendre que je sois prête à sortir pour aller essayer mon balai.
« Quelque chose me dit, qu’avec toi, je pourrais tout surmonter et réussir. »
Lui répondis-je en souriant avant de plaisanter sur le mariage. Il n’avait pas tort, déjà que je n’étais même pas sûr de se que j’allais manger ce soir alors pour le petit-déjeuner ! La seule chose dont j’étais sur pour mon avenir, c’était mon choix de carrière. Pour le reste c’était un grand mystère. En toute logique notre conversation avait continué sur l’accueil que lui ferait ma famille le jour où Seamus les rencontrerait. Je ne doutais pas une seconde qu’il surmonterait l’épreuve de l’inquisition avec succès. De toute manière, il me semblait évident que s’il n’était pas quelqu’un de bien, je ne serais pas tombée sous son charme. Ou en tout cas pas aussi vite.
Malheureusement, il fut temps d’aborder le sujet de leur première séparation en tant que couple. Je n’en avais pas envie. J’aurais aimé qu’on puisse rester là et peut-être passer une nouvelle nuit dans ses bras. Malheureusement, il avait ses obligations. Je le comprenais parfaitement et je ne voulais pas qu’il perde son insigne juste pour satisfaire un caprice. Il avait déjà pris pas mal de risque pour moi depuis la rentrée. Alors je ne devais pas en abuser. J’avais comme l’impression qu’il pourrait se mettre en danger pour me faire plaisir et ce n’était pas concevable. La culpabilité serait trop lourde pour mes épaules. Cela dit, je n’étais pas prête à me retrouver près de lui en faisant comme si de rien n’était. J’avais donc suggéré que j’aille rejoindre Gwaen et Becky, comme je l’avais fait ces derniers jours. Bien que cette fois, la raison fût différente, car je ne fuyais plus le jeune homme. Enfin, plus pour les mêmes raisons. Je fus soulagée qu’il soit d’accord avec mon choix. Le silence s’installa entre nous pendant un certain temps. Je n’avais plus la notion de ce dernier et je m’en moquais pas mal.
Alors qu’il était temps pour nous de redescendre sur Terre, je me laissais entraîner dans un long baiser qui fit accélérer mon cœur. J’avais l’étrange sensation que c’était comme si on devait s’embrasser pour la dernière fois. Je devais chasser ce genre de pensée. On se retrouverait dans quelques heures. J’avais l’impression que cela serait dans une éternité. Et puis il se leva et j’eus soudain l’impression qu’il me manquait quelque chose. Il y avait comme un vide en moi.
« Vingt-deux heures, dans la Salle Commune. J’y serais. »
Je le regardais récupérer ses affaires avant de disparaître dans l’escalier. Je pris une grande inspiration et remontais mes genoux sous mon menton avant de poser mon front dessus. J’avais besoin de faire un peu le point sur tout ce qu’il venait de se passer avant d’aller affronter mon meilleur ami et ma fouine de petite sœur. Je n’aurais jamais cru en me levant ce matin que j’aurais un petit ami en allant me coucher. Je n’arrivais toujours pas à y croire et je ne pouvais m’empêcher de me demander si tout cela n’était pas une réaction à mon retour à Poudlard. Une espèce de contrecoup, comme cet été. Non, c’était différent. Mes sentiments étaient différents. Il y avait ce petit truc en plus. Je finis par prendre mon courage à deux mains afin de rejoindre la Grande Salle, en faisant une petite pause par mon dortoir pour y déposer mes affaires, comme l’avait fait Seamus peu avant moi sans que je ne le sache. Puis je rejoignis la Grande Salle. En franchissant le seuil, je ne pus m’empêcher de jeter un regard vers la table des rouges et ors. J’esquissais un sourire en apercevant Seamus et un peu à contrecœur, mais heureuse, je rejoignis mon grand blond préféré. J’avais hâte que vingt-deux heures arrivent !
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