Non je ne me suis pas évanouie FT Sean

Le sport c'est toute ma vie. Après avoir passé une bonne heure à la piscine suivi d'un enchaînement d'entraînement football et au basket avec des amis moldu, je me suis rendu dans mon appartement pour me détendre un peu. Je metire devant ma fenêtre, laissant mes voisines me regarder avec des étoiles dans les yeux.

Quelques instants plus tard, je me suis dirigé dans ma salle de bain pour y prendre une bonne douche afin d'aider mes muscles à se détendre. Une fois terminé, je m'habille avec un débardeur noir et mon short gris foncé et me dirige vers la cuisine. Je prend deux oranges que je presse au-dessus d'un verre à la force de ma main pour en extraire le jus, et je le bois d'un coup.

Ça me faisait tellement de bien de boire un bon jus d'orange pressé et non pas ces produits chimiques que peu vendre ses enseignes. La journée n'est pas terminée et il me reste encore pas mal d'heure d'entraînement a faire. Je pense à salle de sport. Utiliser les machines n'est pas vraiment ce que je préfère, mais pourquoi pas. De toute façon, vaut mieux que j'y aille vu l'abonnement que je paie même si ce n'est pas coûtant pour moi.

J'attrape un autre sac, une serviette propre et je file vers la salle de sport. Il y aura sûrement du monde, mais si je peux regarder et où aider cela me va. Arrivé sur place, je salue le gérant de la salle, me dirige vers mon casier, pose mon sac dedans laissant ma serviette sur mes épaules. Je referme mon casier et prends la direction vers les machines.

Mon premier choix s'est porté sur le tapis de course. Je commence par le niveau basique afin de monter en puissance. L'adrénaline me procure une sensation de légèreté que j'en oublie le brouhaha que font les autres sportifs. Au bout d'un quart d'heure, je me retrouve sur la machine pour les biceps, lorsque j'aperçois une femme avec un leggings blanc et une brassière. * Pas mal la gonzesse *. Je me mets à penser en la voyant se diriger vers son casier.

Je continue mon entraînement et je la revois passer devant moi. Elle se dirige la machine dès abdos. Elle commence déjà par cette machine ? Courageuse la gonzesse ! Je peux même la regarder car elle est juste en face de moi. Soudainement, elle s'écroule au sol. Je sors vite de la machine pour me diriger vers celle-ci avant de me mettre à genoux devant son corps inerte, tout en a la mettant en position latérale de sécurité 《 Mademoislle ? Vous m'entendez ? 》 lui demandais-je en lui prenant la main avant de reprendre 《  Si vous m'entendez serrez moi la main 》.

J'ai l'habitude de se genre de malaise. Beaucoup de personne qui n'ont pas l'habitude tombe dans les pommes. Parfois, ils ne mangent pas avant et cela leur donne moins d'énergie. Heureusement pour moi, j'ai toujours des barres de  protéines sur moi quand je vais à la salle. Je reste près de la demoiselle qui à l'air de reprendre ses esprits 《 Vous allez bien ? Tenez prenez ceci, cela va vous aider 》. Je lui donne une de me barres de protéines à la poire tout en l'aidant à s'asseoir, restant près d'elle au cas où elle referait un malaise.

Je suis arrivé à la salle de sport pour terminer mon entraînement du jour. Ce matin je suis allé à la piscine et ça m'a fait du bien de nager un peu. La sensation d'être léger dans l'eau me procure une intense joie. Je suis capable de faire cent voir deux cent mètre en une minute chrono, ce qui n'est pas le cas d'autres personnes et d'être en apnée pendant une vingtaine de minutes, quel bonheur !

Je suis arrivé à la salle de sport après un détour chez moi et je suis allé en direction du tapis de course. Très bon pour le cardio. Ensuite, je suis allé  direction la machine des biceps. Je commence mon entraînement, quand je regarde une femme passer avec son leggings blanc. Elle s'est dirigée vers la machine dès abdos et quelques minutes plus tard, elle s'est évanouie.

Je me suis donc empressé vers elle pour la mettre en position latérale de sécurité et de prendre ses mains tout en lui demandant si elle peut m'entendre. Si c'est le cas, elle doit serrer ma main et je sens qu'elle le fait. Soulagé, je soupire. Elle reprend conscience quelques minutes plus tard, se lève et retombe aussitôt dans mes bras. Elle s'exprime tout étant désolée et qu'elle doit faire son sport. Je ne peux que froncer les sourcils 《 Reprendre votre sport après votre petit malaise, ce n'est pas recommandé. Laisser le temps à votre esprit et votre corps de se remettre calmement 》 lui dis-je avec sourire.

Je lui donne une barre de protéines à la poire qu'elle ouvre en prenant un bout. C'est un produit dont je me lasse jamais, car il n'y a pas de produits chimiques dedans. Je l'entends dire que cela lui fait du bien. Je reste assis près d'elle le temps qu'elle se remette de son malaise 《 Lorsque vous vous sentirez mieux, je vous aiderais à vous lever 》 lui dis-je avec sympathie.

Je tends ma main vers elle en guise de présentation 《 Je m'appelle Sean enchanté miss malaise 》 dis-je en riant. De toute ma carrière, c'est la première fois que je vois quelqu'un de " sportif ' arriver dans une salle de sport et faire un malaise. Je me dis qu'elle aurait dû commencer par une machine de base plutôt que celle des abdos directement, mais ce n'est que mon avis.

Puisque je suis assis à ses côtés, je me suis mis en grznd écart afin de faire des étirements pour ne pas me claquer un muscle lorsque je vais reprendre l'entraînement. Toujours à son écoute et à vérifier qu'elle ne s'évanouit pas à nouveau.

La jeune femme s'était évanouie sûrement à cause d'un manque de sommeil et ou d'alimentation. Je suis un grand sportif et je sais à quel point le corps demande un effort pour toutes activités physiques. Après l'avoir aidé, la chose dont elle pensait c'était son sport, qu'elle devait immédiatement reprendre. Je lui dis qu'elle doit attendre, mais rien n'y fait. Têtue, elle se relève, mais elle titube et retombe dans mes bras. Décidément, faire du sport dans cet état n'est vraiment pas recommandé. Si je n'avais pas bougé, personne ne serait venu l'aider et je ne pouvais pas ne rien faire. Je lui donne une barre de protéine pour qu'elle reprenne un peu de force.

Je suis à ses côtés et je présente. Pour autant, elle ne fis pas de même. Ce n'est pas grave, je n'ai pas besoin de connaître son prénom. Je me mets à penser à mon fils et à Deborah. Jamais je n'aurai pensé qu'elle aurait pris peur de mes capacités, mais qu'elle aurait plutôt été surprise tout en acceptant ma différence. Mon mariage avec elle était tombé à l'eau, ça encore je peux m'y remettre, mais mon fils, ma chair, mon sang... j'avais encore du mal à le digérer. Il est encore jeune et je lui écris pratiquement tous les jours, il sait où j'habite, ce que je fais, ce que je suis et moi, je ne sais rien de lui. Sa mère le café de moi. Reçoit-il vraiment mes lettres ? Sait-il que j'existe ? J'en doute maintenant.

Je reprends mes esprits tout en parlant avec sympathie à la femme. Si elle a besoin d'aide, elle peut me demander et je l'aiderais à se relever. Elle s'excuse, car elle ne sait pas trop ce qu'il vient de se passer. La femme me dit qu'elle a l'habitude des machines, mais elle ne finit pas sa phrase 《 Vous en avez l'habitude mais ? 》 lui dis-je calmement. Elle relève la tête et se présente enfin. Anastasia. Joli prénom. Je suis son sauveur, d'après ces dire, ce qui me fait sourire 《 Sauveur, n'exagérons rien 》 lui dis-je tout en riant.

Anastasia souhaite se lever pour aller récupérer de l'eau dans son sac au vestiaire, mais elle titube à nouveau dans mes bras 《 décidément, vous jambes vous lâchent. Attendez, je vais vous récupérer ça 》 . Je me lève, la laissant assise et je me dirige vers le casier marqué à son nom. Malheureusement, il est fermé par un cadenas. Discrètement, je l'ouvre grâce au sortilège Alohomora, récupère sa bouteille d'eau et referme son casier. Ni vu, ni connu. Je reviens vers et lui donne sa bouteille d'eau 《 Ne vous inquiétez pas, votre cadenas est en parfait état et votre casier est bien verrouillé 》

Je n'espère pas qu'elle me demande comment j'ai pu faire pour l'ouvrir, mais si c'était le cas, j'avais une petite ruse. En tout cas, ce qui m'importe, c'est qu'elle reprenne des forces avant se reprendre les machines 《 Si vous le souhaitez, nous pouvons faire les machines ensemble. Au cas où vous me feriez un nouveau malaise, je serais à vos côtés 》 lui demandais-je tout simplement.