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 Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée.

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Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée. Empty
MessageSujet: Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée.   Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée. EmptySam 30 Oct - 18:09

Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée. JudeLaw46 & Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée. Sebicon7
Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette,
ça finit toujours par partir en fumée.

    Des ombres fourmillantes sur les parois des murs lisses. Des murmures serpentaient entre les différents couloirs inquiétants. Des bruits de pas incertains résonnaient contre le carrelage froid du sol. Non, décidément, il n'y avait rien de rassurant dans cet endroit, tout était trop mystérieux. Chaque regard jetait de biais pouvait être mal interprété, preuve d'une quelconque terrible trahison. Des portes s'ouvraient, laissant passer une farandole de sorciers pressés. Des portes se fermaient, emprisonnant dans des pièces glauques des secrets bien gardés. Le Départements des Mystères était probablement le seul à être si peu accueillant, contrastant terriblement avec les autres. Aucun rire. Aucune colère. Même les diverses rancœurs entre employés devaient être cachées. Non, trop de risques à dévoiler des sentiments. Ils ne sont que futilités, ils n'ont absolument aucune importance... non, aucune. N'avait-il rien de plus absurde dans ce bas monde ? Vraiment ? Ne savez-vous pas que certains jours peuvent être terriblement aberrants ? Dommage...

    Un soupir de soulagement. Une main ébouriffant brièvement une chevelure ébène. Du haut de ses trente-huit ans Miss McFear n'avait pas le visage serein. Un pli traversait de part et d'autre son front. La cause ? Trop de soucis, probablement. Non, elle n'avait pas envie d'entendre des mots doux pour la réconforter, pour la rassurer. A quoi cela servirait-il de toute façon ? Elle n'était pas suffisamment stupide et candide pour accorder le moindre crédit à ce genre d'allégations. Et pourtant... le futur était tellement incertain, trop sombre. Comment se réjouir de se lever ? Dolores n'est pas le genre de femme à se voiler la face pour espérer. Son travail en était partie responsable. N'imaginez pas qu'elle n'apprécie pas son job, n'en doutez-pas une seule seconde. Son boulot était tout simplement sa vie. Elle n'avait pas grand chose à côté... juste, des souvenirs...

    Un amas de dossiers traînait sur un imposant bureau en bois massif. La langue-de-plomb y jeta un coup d'œil mi-exaspéré, mi-désespéré. Par Merlin, comment avait-elle pu laisser un tel champ de bataille à la vue de tous ? Quoique... tout est relatif. Peu de personnes entraient dans son bureau avec enthousiasme, encore moins sans autorisation. Un léger mouvement de baguette et voilà le capharnaüm volatilisé. Pourquoi donc tant d'insignifiants détails pour un simple désordre ? Parce que, voyez-vous, tout ceci n'aurait eu aucun intérêt si le sortilège lancé n'avait pas fait voleté un parchemin jauni par le temps. Celui-ci n'eut pas le temps de s'échouer sur le sol qu'une main pâle l'attrapa en plein vol. Ne vous a-t-on jamais dit qu'il faut laisser le passé à sa place ? Trop d'émotions se lisaient dans ce regard bleu-gris, d'ordinaire si perçant... et à présent embué de larmes...

    Citation :
      Cher Blake,

      Oui, c'est bien moi. Cela faisait quelques temps que je ne t'avais plus écrit, j'avais besoin de me poser et de réfléchir... A quoi ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je me sens si dépassée par cette dernière année à Hogwarts, aux phénomènes forts étranges qui s'y déroulent... et ton absence Blake... Deux ans que tu es parti, vivre ta vie ailleurs, écrire ton histoire... sans moi.
      Te souviens-tu du jour de ton départ ? Nous sommes restés de marbre, quelques accolades et bien tu as pris ce gigantesque bateau qui t'éloignait de moi à chaque seconde... Je suis certaine que tu n'as pas été dupe, tu me connais, je te connais... Je me sens tellement perdue sans toi, sans tes conseils, sans ta présence, qui, je dois l'avouer, me réconfortait.
      Je me sens bête à écrire ces mots sur un morceau de parchemin... le hibou ne trouvera peut-être pas la route, peut-être même qu'il ne sera pas capable de te rejoindre. Tellement de distance qui nous sépare... Comptes-tu seulement revenir un jour à Londres ? Je crains que tu prennes trop de plaisir aux États-Unis. Oui, je suis égoïste mais ne l'as-tu pas aussi été un peu ? Je ne te reproche rien... enfin si... tout. Je sais que ce n'est en rien de ta faute, que je ne peux pas t'en vouloir, j'en suis incapable...

      Tu es mon repère dans ce monde de fous, du moins, tu l'étais. A présent, je suis seule, inexorablement seule. Il est possible que j'exagère, si peu... La foule d'élèves à Hogwarts semble m'engloutir un peu plus chaque jour et le pire, c'est que je me bats pour remonter à la surface. Qui me tendait la main pour m'aider ? Qui me prenait dans ses bras pour me consoler ? Qui riait avec moi pour me faire oublier ? Toi... Cela a toujours été toi, Blake Christopher McFear... Mon jumeau, mon alter égo... une partie de mon âme.
      Je ne te l'ai jamais dit, mais depuis deux ans, j'ai l'impression d'avoir terriblement changé... Je ne suis plus celle que tu as connue et je ne le serai certainement plus jamais. Je prends des risques qui n'ont aucun sens, je joue avec le feu, sans blessure pour l'instant. J'ai besoin de ces sensations idiotes pour me sentir vivante, pour me persuader que ton départ n'a pas été la cause de cette chute vertigineuse...

      C'est dit... je me fais peur. Je n'arrive pas à croire que je te dis ça, à travers un morceau de papier et cette encre noire. Je m'étais tellement accrochée à toi Blake... tellement persuadée que l'on resterai toujours ensemble, des inséparables. Ta voix me manque, je ne sais plus à quoi ressemble ton sourire, j'ai besoin de sentir ta peau contre la mienne lorsque tu m'embrassais... Il m'arrive parfois de regretter d'être une sorcière, rarement, mais l'idée est là. Alors que toi, tu viens de commencer à vivre, moi, j'entreprends ma descente vers les abysses.
      Je ne sais plus que faire... T'oublier ? J'ai essayé... honte à moi. Sans succès comme tu peux le voir. Te haïr ? Je ne peux m'y résoudre... alors je marche sur le fil, espérant -au fond de moi- survivre à ta perte...

      Te voir si heureux avec cette moldue me rend malade... Non pas le fait qu'elle soit dénuée de magie, mais qu'elle te rende heureux... Plus que nous deux ? Plus que moi ? Lorsque je reviens à la maison familiale, je reste que très peu de temps avec mère. Je vais au lac... te rappelles-tu ? Je passe plusieurs heures sur la balançoire... oui, celle qui grince horriblement. J'ai le sentiment que le passé rejailli devant mes yeux... Je n'arrive pas à croire que je morfonds sur mon sort. Je me sens si faible et vulnérable... tout à fait inconcevable.

      J'ai tellement de choses à te dire... mais j'ai cours, je ne peux pas écrire d'avantage, j'ignore si j'en ai le courage...
      Je t'aime.
      Ta Doll'.

    Étrangement, une lettre datant de vingt ans la mettait dans un état pas possible. Dolores n'avait apparemment pas vu les larmes qui s'écoulaient pour fatalement s'écraser. Perdue dans ses pensées, elle n'eut guère le temps de rassembler son esprit que la porte de son bureau s'ouvrit dans un immense fracas. Elle essuya d'un geste rageur ses joues et se tourna vers l'intrus, baguette à la main. Vigilance constante. Elle la baissa rapidement en voyant la mine déconfite d'un de ses employés, chargé de la sécurité.
    Le silence qui régnait dans les couloirs du Département des Mystères fut rapidement brisé par une exclamation qui ne présageait rien de bon...
    Quoi !


    Il en fallait peu, oui, très peu pour faire sortir Miss McFear de ses gonds. Tout allait de travers et cela depuis un certain temps déjà. C'était peu dire... Elle n'arrivait tout simplement pas à y croire. Que des incompétents possédant une baguette magique. Ils osaient prétendre être des sorciers ? Balivernes ! Donnez-leur une bourse garnie de Gallions et vous aurez de nouveaux amis étrangement fidèles. Assurément, tout va bien dans le meilleur des mondes. Les magnifiques institutions du Ministère de la Magie avaient été outrageusement bafouées, sans aucune hésitation, mais pire encore... sans aucune résistance. La peur pouvait se sentir aux moindres recoins de l'immense édifice. La confiance ne semblait être qu'une douce illusion d'autan, une valeur devenue fumée. Ces visages aux traits tirés, aux cernes marqués et aux teintes presque cadavériques... Comment ces sorciers pouvaient être capable de se battre dans un état pareil ? Si vous voulez tout savoir, Miss McFear préférait ne pas y penser pour le moment. Oui, la réponse ne viendrait que trop vite à son goût.

    Oui, la Langue-de-Plomb était bien la source de ce hurlement. Elle ne prit même pas le temps d'enguirlander l'incapable qui avait eu la joie de lui annoncer qu'un NIW (Not Identified Wizard) se baladait tranquillement. Elle n'arrivait tout simplement pas à y croire. Quelle journée pathétique. Dolores s'était précipitée hors de son bureau, partant à la recherche de cet énergumène. Elle fut cependant surprise de le trouver facilement, à détour d'un couloir. Bien entendu, dans ce genre de situation, il faut toujours que l'individu lui tourne le dos. Histoire de mettre un peu plus de piment...

    " Veuillez-vous retourner lentement en mettant les mains bien en évidence... Le moindre mouvement brusque et vous ne finirez pas votre petite visite indem. "

    Le ton employé n'était pas ouvert à la discussion. Singulièrement calme, froid et autoritaire... Parfaite représentation de Dolores McFear dites-vous ?


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MessageSujet: Re: Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée.   Le sérieux des Hommes ? C'est comme une cigarette, ça finit toujours par partir en fumée. EmptyMar 2 Nov - 19:04


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