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 « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »

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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyDim 10 Avr - 18:06







    Des paroles, des paroles, toujours des paroles ! Elena n’arrivait pas à impressionner le juge comme William pouvait le faire parce qu’elle était une femme … ? parce que William était plus impressionnant ? Toujours est-il que Bayers n’avait pas peur d’elle. La jeune femme fut reconnaissante envers son collègue de reprendre la main. Il avait surement dû sentir qu’elle était mal à l’aise. De toute façon le juge faisait tout pour la déstabiliser et il y était presque arrivé. Elena faisait tout pour garder le contrôle d’elle-même mais William était surement le seul à avoir un tel self control. Et puis, soyons réaliste, le juge Bayers n‘était qu’un lâche, et il avait peur. Oui peur des retombées sur sa carrière, sur sa vie, sur sa notoriété …. Il ne voulait pas se faire prendre et c’était surement pour cela qu’il avait fait engagé son fils au ministère. William avait raison : en tant que fils d’un mangenmage, Bryan aurait pu avoir une place bien meilleure dès son entrée au ministère. Ce détail aurait du alerter Elena et c’était seulement quand William lui avait fait ouvrir les yeux qu’elle s’en était rendue compte.

    Le juge semblait complètement abasourdi par les propos de William. Ce ne fut que quand il insinua qu’ils pourraient trouver une cagoule en perquisitionnant chez lui qu’il sembla se réveiller en sautant de sa chaise et voyant rouge :

    « Vous insinuez que... »

    Elena l’observa : les yeux du vieil homme semblaient sortir de leur orbite tellement il semblait en colère.

    « J'ai insinué quelque chose ? Je n’ai rien insinué du tout. Je constate, je relie. C'est le job des enquêteurs. D'ailleurs... Ne perdons pas de temps, je propose que nous allions au plus vite au domicile de ce monsieur. Vous passez devant. »

    William s’était adressé à Elena et celle-ci s’était levée de sa chaise alors que les deux suspects ne semblaient pas vouloir faire une geste. La polonaise se tourna vers Bryan qui, lui avait fait un geste pour se lever mais s’était stoppé d’une seule traite.

    « Je ne crois pas que c'est vous en ce moment qui avez l'autorité de diriger cette affaire. Aussi vous demanderais-je de suivre les ordres sans discuter. Et votre fils aussi. »

    Bon, ils n’allaient pas y passer l’après-midi non ? Elena ne remarqua pas le regard noir que lançait le juge à son fils, du moins pas immédiatement … Bryan se leva alors d’un bon quand son père fut obligé de se lever. Elena ne faisait pas attention au juge. Elle ne cessait d’observer le fils. Il avait le regard apeuré, et il semblait aussi très triste … terriblement mal également ! La jeune femme sentait qu’il voulait dire quelque chose, qu’il voulait vider son sac mais qu’il avait une peur bleue … de son père !!

    « Je vais tout vous dire ! »
    « Tais-toi ! »
    « Je, je... Je, si je dis tout... Je pourrai être libre ? »

    Si Elena ne s’était pas retenue, elle aurait poussé un soupir de soulagement. Leurs recherches avaient enfin portées leur fruit.

    « Les juges seront certainement plus indulgent. Je ne peux cependant pas déterminer quelle sera ta sentence... Nous plaiderons en ta faveur... Si seulement nous sommes satisfaits. »

    « Tu as notre parole Bryan … seulement si tu es honnête envers nous. »

    Seulement, le juge Bayers marmonna un ‘je vous déteste’. C’était peut-être son imagination, mais la polonaise avait l’impression que les paroles du juge s’adressaient uniquement à son collègue. Un sang mêlé. Et elle ne s’était pas trompée. William l’obligea à se rassoir et Elena fit de même pour Bryan qui, elle le sentait, ne devait plus sentir ses jambes tellement il tremblait. Quoi qu’on en dise, le fils avait largement été plus courageux que le père.

    « Je crois qu'il s'est enfin décidé à nous faire quelques confidences... Nous vous écoutons... » Avait alors sorti William tout en se tournant vers Elena.

    Cette dernière adressa un regard à son collègue qui était concentré sur son suspect. Le juge finit alors par avouer. Tout avouer en réalité. A présent, Elena ne savait pas trop quoi penser. Devait-elle être soulagée ? Ou simplement effrayée qu’un homme comme lui ait été libre pendant toutes ces années. Quel genre de personne peut haïr à ce point les sang-mêlé, traiter les moldus comme de la bouse de dragon et impliquer son fils, son propre sang, dans une histoire si sordide. Et en plus, le juge avait essayé d’enfoncer son fils un peu plus. Bryan ne s’était pas laissé faire. Loin de là même, Elena s’était même surprise à le trouver très courageux. Mais ces paroles l’avaient vitre refroidi. Le juge ne supportait que des sangs impurs travaillent au ministère. Sa première cible avait été William. C’était lui qu’il voulait éliminer en premier. C’est pourquoi le duo d’auror avait été espionné à la manière moldue. Seulement, il ne s’état pas attendu à ce qui William trouve l’objet que Bryan avait volé dans un magasin moldu. Le juge avait promis à son fils, en plus de son « amour », Elena en cadeau de son travail quand William aurait été éliminé. La concernée avait senti un très long frisson lui parcourir tous le corps mais n’avait pas ouvert la bouche, horrifiée d’entendre de tels propos. Elle n’était qu’une récompense pour Bryan, qu’un objet … Elle avait du mal à croire ce qu’elle entendait. Mais son visage était resté de marbre, elle n’avait pas cligné des yeux, rien du tout. Elle était simplement restée là, assise sur sa chaise à les écouter sans oser croiser le regard de William. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait c’était paraître fragile aux yeux de son collègue. Non, elle avait passé beaucoup trop de temps à gagner son respect elle ne voulait pas le perdre pour ça.

    Finalement, l’interrogatoire, qui sembla durer une éternité pour Elena prit fin et les deux hommes furent embarqué à Azkaban. William avait dit à Bryan qu’il témoignerait en sa faveur mais Elena s’était tue. Elle savait qu’elle s’impliquait trop dans ce genre d’enquête. Elle pouvait mettre sa santé en péril s’il le fallait mais elle ne lâchait pas l’affaire. Ça la rendait malade de ne pas rendre justice aux innocents et c’était surtout pour cela qu’elle avait voulu faire ce métier. La première personne à qui elle avait voulu rendre justice était sa mère puis ça c’était appliqué aux autres personnes, aux autres familles désemparées qu’elle croisait sur sa route. Lorsqu’elle faisait l’école d’auror, un formateur lui avait dit que trop s’impliquer par rapport aux familles n’étaient pas bon et qu’un jour, cela lui jouerait des tours. D’autant plus, qu’elle, elle était une femme et qu’on disait les femmes plus sensibles et plus hargneuses si des suspects menaçaient leur famille. Ce formateur n’avait pas tord, elle était sensible à ce genre de chose et elle remerciait le ciel de ne pas avoir de famille dans la région sinon elle se ferait un sang d’encre pour eux. William était un peu comme sa famille ici et si on le menaçait, elle restait encore plus sur ses gardes.

    Elena avait à peine remarquée que les Bayers avaient été embarqué pour être amenés à Azkaban. Elle poussa un long soupir, passa une main dans ses cheveux et repartie vers son bureau sans rien dire. Mais avant, elle passa se prendre une grosse tasse de café. Elle ne voulait pas le montrer mais les révélations de Bryan l’avaient complètement retourné. Tout à s’asseyant sur la chaise de son bureau, elle posa sa tasse de café et sortie le dossier qu’elle avait tant étudié ce dernier mois.

    « Quel gâchis ! »

    Elle finit d’une traite son café et sortit la vieille machine à écrire mise à disposition pour taper les rapports et résuma les propos dont elle avait été témoin quand elle était avec Bryan dans le café quelques heures plus tôt. Il lui semblait que les faits s’étaient passé il y a des années tellement cet incident lui paraissait loin ! Elle avait tapé ce document telle une automate et c’était de la même façon qu’elle alla se chercher un deuxième café. Ces collègues lui semblaient eux aussi invisibles. Elle ne disait pas un mot : rien. Le deuxième rapport, elle le réalisa sans machine. Trop de choses dans cet interrogatoire lui venaient à l’esprit. Elle ne s’en rendit pas compte immédiatement – trop absorbée par son rapport - mais lorsqu’elle leva les yeux pour regarder autour d’elle, elle remarqua que la nuit était déjà tombée. Elena posa sa plume tout en soupirant longuement. Elle n’avait pas encore terminée son rapport et elle était déjà épuisée. Il faut dire que la journée avait été riche en émotion ! Elle se tourna alors vers le bureau de William et lui demanda :

    « Je vais chercher un truc à manger, je te ramène aussi quelque chose ? »

    C’était tout Elena ça. Bouleversée mais elle ne disait rien. Bouleversée ?! Oui, cette histoire l’avait vraiment retournée et elle y pensait encore là ; soulagée que ce juge puisse enfin pourrir à Azkaban. Parce qu’elle le savait, avec son témoignage et celui de son collègue, les juges ne seraient pas cléments avec leur collègue. Elle ne savait que trop penser du sort de Bryan : devait-elle témoigner en sa faveur ou pas ? William, elle était sûre, le ferait mais elle, il fallait encore qu’elle y réfléchisse ….


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyJeu 14 Avr - 20:19



    « Je vous déteste. »

    S'il avait cru que cela allait lui faire quelque chose, il se trompait lourdement. Honnêtement, savoir qu'il le détestait ou pas, il s'en fichait, il n'en dormirait pas plus mal le soir. Il n'était pas à cela près avec tous les ennemis qu'il devait avoir. Et puis si cela le soulageait, alors qu'il le dise s'il le voulait après tout, ce n'était pas son problème à lui. Cependant, il y avait une chose que William ne pouvait repousser, c'était que plus il passait de minutes en leur compagnie, plus son aversion envers lui s'empirait... Jetant un coup d’œil à sa coéquipière, il fit une légère pression sur l'épaule de l'autre pour l'obliger à se rasseoir.

    A regrets, William écarta sa baguette et le laissa reprendre place sur son siège, sans toutefois le lâcher de son regard imperturbable... Peut-être y avait-il également une chose que le juge n'aimait pas. C'était que William ne montre jamais de signe de faiblesse devant lui... L'Auror l'avait remarqué, il adorait se sentir supérieur, il aimait que l'on baisse le regard devant lui et il aimait avoir le dernier mot. Qui plus est venant du fait qu'il n'était sans doute qu'un sang-mêlé, cela devait encore plus l'agacer... William se souviendra toujours d'un jour où il avait réussi à intimider une Auror de leur service – la jeune Tonks, bien que celle-ci ait du caractère et ne se laisse pas faire – chose qu'il appréciait chez elle ; elle savait ce qu'elle voulait. La pauvre jeune femme en avait pâli de s'être fait interpellée de la sorte. William n'aimait pas que l'on déstabilise de la sorte les gens, surtout que la jeune femme qui n'aimait se faire appeler que par son seul nom, était un très bon élément quoiqu'encore jeune, et en qui il avait entièrement confiance pour mener à bien des missions... La pauvre semblait cependant avoir quelques difficultés personnelles ces derniers mois dont William ne cherchait à se renseigner ; en effet cela faisait plusieurs mois que tous ici ne pouvaient que remarquer que son don de métamorphomage faisait parfois des ratés... Elle n'en demeurait pas moins une bonne Auror... Il était persuadé qui plus est que Bayers n'aimait pas les gens trop différents de lui, et le don de métamorphomagie devait en faire partie... Après tout, c'était particulier. Il devait certainement aimer la norme, et dans cette norme, il entrait déjà en premier toutes les personnes qui avaient le sang pur. Comme lui.

    Il resta ensuite silencieuse tout le long de l'interrogatoire mais en observant et enregistrant tout ce qui se passait. Après tout, ils auraient un rapport ce soir-là. S'il y avait une chose dont il était certain, c'était que leur principal accusé craignait pour sa carrière, et pensait-il d'ailleurs pouvoir s'en sortir ? Ce serait sans compter sur William qui chargerait bien son rapport sur son compte. Il ne lésinerait sur aucun détails de ce qui s'était déroulé, en faisant même des rapprochements avec des évènements passés et que tout le monde avait tus par peur de se ramasser des ennuis. Des retombées sur sa carrière ? Si William avait été à sa place, il ne se serait assurément pas gêné de lui pourrir sa carrière, alors il ne se gênerait pas... Mais il le ferait en suivant le règlement... Pour une fois. Après tout, ce serait dommage de la laisser filer tout cela parce que quelqu'un avait découvert que les règles de l’interrogatoire ou autre chose, ne s'étaient pas déroulé dans les règles... Pour une fois, il suivrait tout à la lettre... Et il était même prêt à apporter son témoignages lors du procès. Ah, ah ah, qu'est-ce que cela allait-il lui faire, tiens, de se retrouver de l'autre côté de la barrière, à la place des accusés ? Rien que pour voir sur son visage son expression, William ne louperait pour rien au monde le procès. Il n'aurait assurément plus cet air si supérieur qu'on lui voyait souvent. Il ne prendrait personne de haut.

    Quant à son fils, il avait failli avouer de lui-même ; il avait été prêt à tout leur dire... Aussi avait-il décidé d'être plus clément dans son rapport. Il avait un peu de peine pour lui. Il doutait cependant qu'Elena soit de cet avis... Du moins ne voudrait-elle pas assister au procès ? Finalement, il était juste trop faible d'esprit pour avoir pu montrer une autorité quelconque pour aller contre son père ; et puis un père c'était sacré en quelques sortes... Il voulait qu'il soit fier de lui. Dans la vie, il y avait deux catégories de gens ; ceux qui étaient 'forts', ceux qui étaient plus 'faibles' d'esprits, et ceux entres les deux... Cette dernière était moins peuplée que les autres. La première catégorie aimait commander les autres ; la seconde obéissait. William était chef de lui-même, bien qu'évidement il y avait des moments quand même où il devait obéir aux ordres venant d'en-haut, sinon il n'obéissait qu'à lui-même. Il ne situerait Elena dans aucune catégorie vraiment... Elle n'était pas faible. Elle était juste sensible... Mais tout le monde voulait préférer se montrer qu'on était dans la meilleure des catégories, personne n'aimait être faible... C'était humain que l'on désirait au mieux dissimiler ses faiblesses ; lui-même en avait. Oh oui, il en avait... Certes, il ne les montrait pas vraiment et pas forcément, mais évidemment qu'il en avait. Tout le monde en avait. Il était conscient que cette affaire devait porter sur les nerfs Elena, plus même qu'elle ne le montrait... Fierté féminine. Pourquoi donc les femmes tenaient tant à ne pas laisser voir qu'elles étaient sensibles ?... William n'utilisera pas le mot 'fragile'. Fragile avait beaucoup de sens pour lui, et à n'évoquer que dans certaines situations... Être sensible, ce n'était pas fragile, et il connaissait à présent assez bien Elena pour pouvoir dire qu'elle n'était pas faible, ou fragile...

    Il avait alors sursauté en entendant le juge Bayers arriver au moment où il dit qu'il avait promis à son fils – comme un trophée – Elena...? En récompense des services qu'il lui rendrait -... William avait l'impression d'être retourné à il ne savait quelle époque où les femmes étaient obligées se marier avec l'époux que leur père leur avait choisi... C'était passé ça, depuis longtemps... Comment avait-il pu la lui promettre tel un trophée victorieux ? Un objet... William détestait les personnes qui considérait les gens comme des objets. En résumé, il s'était servi de son fils – lui aussi au final n'avait été qu'un objet dans cette histoire, et trop faible pour faire comprendre à son père qu'il était un humain, et ensuite, il avait offert Elena en trophée, un simple objet dont l'avis n'importait guère après tout... A cet instant-là, il avait jeté un rapide coup d’œil vers Elena ; il était prêt à parier qu'elle allait éclater, mais il n'en fut rien... Bien au contraire, elle ne laissa rien paraître... Dire qu'il était impressionné n'était pas rien. Évidemment qu'il l'était. En fait, il était surtout curieux. Lui, si cela lui était arrivé à lui, il se serait levé et aurait croché la personne qui venait de l'insulter de la sorte... - sans laisser de trace évidemment -. Il en déduisit que les hommes étaient sans nul doute plus impulsifs que les femmes sur ce point.

    Bayers le répugnait tout simplement... Il n'y avait pas d'autres mots. Ça, c'était certain, il allait le charger lors du procès. L'atmosphère sembla encore restée tendue après que les deux hommes furent escortés en-dehors de la salle et emmenés à la prison d'Azkaban. Après tout cela, William ne se sentait pas du tout calme au contraire. Il devait copier son propre rapport pour l'envoyer ensuite à leur chef... Cependant, auparavant, il alla chercher un énième café. Une autre était certaine, il se sentait trop énervé pour pouvoir réfléchir calmement et commencer directement à taper son rapport. Il avait besoin un, de se rafraîchir, de deux de se calmer les nerfs. Après un café cela irait mieux. Non, contrairement à ce que vous pensez, le café ne l'énervait pas lui... Cela l'apaisait même. Il y a plutôt intérêt vous me direz, vu la dose qu'il en avale chaque jour. A la fin de la journées, il y a au moins dix gobelets dans al corbeille près de son bureau. Dans ses journées les plus calmes. Quelques minutes seulement après qu'Elena fut revenue d'aller chercher un café, et après qu'elle se fut rassise, William se leva lui-même pour aller se ravitailler en café. Une fois revenu, il se mit ensuite à taper son rapport tandis qu'Elena faisait de même... La deuxième dois qu'elle se leva pour aller chercher un autre café, il releva les yeux, curieux... C'était bien la première fois qu'elle en prenait autant. Sans doute que cette affaire l'avait plus chamboulée qu'elle ne voulait bien le montrer ? Sans un mot, il se remit à écrire. Il n'était même pas certain qu'Elena l'avait vu se lever à un moment lorsqu'il était allé voir leur chef pour lui résumer la faire et lui communiquer le bilan. Il avait dû s'absenter une demie-heure.

    Elena ne lui reparla plus qu'à la fin, lorsqu'elle eut terminé de finir son rapport. Surprit, William releva les yeux. Comment cela 'à manger' ?... C'est en tournant les yeux vers les vitres de leurs bureaux qu'il remarqua alors qu'il faisait nuit... Mais quelle heure était-il donc ?! Il jeta un oeil à l'horloge ; vingt heures trente ? Mais combien de temps avaient-ils donc passé à faire leurs rapports et à quelle heure avaient-ils donc quitté les Bayers ? Quoiqu'il en soit, il se reprit bien vite et il lui répondit...

    « A mon avis tu devrais plutôt rentrer chez toi. La journée est terminée maintenant, il est grands temps de rentrer chez soi, en plus du fait que je crois qu'on mérite tous une bonne soirée de repos. Il sera toujours temps de régler les détails demain. »

    Surtout qu'il la sentait très exténuée.

    … Même si lui, pour l'occasion, serait quand même le dernier à quitter les bureaux... Bien après tout le monde. A croire qu'il ne se plaisait qu'ici. Non, il y avait un second lieu dans lequel il aimait se trouver... Sa cave où il fabriquait son bateau. Oui, voilà, il y avait deux lieux principaux dans lesquels il se plaisait le plus.



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    « A mon avis tu devrais plutôt rentrer chez toi. La journée est terminée maintenant, il est grands temps de rentrer chez soi, en plus du fait que je crois qu'on mérite tous une bonne soirée de repos. Il sera toujours temps de régler les détails demain. »

    Même mal, même bouleversée, elle ne voulait pas qu’on la trouve fragile. Elle ne voulait pas qu’il la trouve fragile. Pourquoi ? Sûrement par peur qu’il la regarde différemment ou qu’il se dise qu’elle ne tenait pas le coup, qu’elle était incapable de dominer ses émotions ! Non, elle refusait de paraître faible devant son entourage, ses collègues … c’était tout à fait inconcevable pour elle. Et ce qu’elle ne voulait pas c’est qu’on la considère comme telle.

    La polonaise poussa un long soupir et s’avança vers le bureau de son collègue. Tout en posant ses mains sur le bureau de William, elle se pencha et plongea son regard dans le sien :

    « A mon avis, je n’ai pas besoin d’être maternée ! »

    Elle savait au fond d’elle, que sa réaction était disproportionnée et pas vraiment normale. Mais à cet instant, elle n’avait en tête qu’aller manger une salade, finir ce maudit rapport et rentrer chez elle. Elena soupira longuement et baissa le regard quelques secondes. Ok, finalement, elle trouvait qu’elle y était allée un peu fort mais Will n’avait aucune raison de lui dire de rentrer chez elle.

    Elle soupira une seconde et passa sa main gauche dans ses cheveux.

    « Bon … J’imagine que pour toi ça sera un sandwich au poulet ! »

    Et sans un mot, elle partit les chercher. Elle n’allait quand même pas s’excuser non ? Et puis William n’aimait pas spécialement les excuses et elle n’avait pas envie de le lui en faire. Il avait juste cherché à la ménager mais, franchement, ce n’était pas le moment pour elle. La jeune femme avait encore en tête les paroles de Bryan en sortant du ministère. L’air légèrement frais de la nuit la fit frissonner et elle resserra à la hâte son gilet en coton. Puis, elle traversa la rue où se trouvait une superette assez tranquille et qui vendait des sandwichs potables. Après avoir payé, elle regagna l’étage des aurors. Elle ne croisa personne à l’atrium ainsi que dans l’ascenseur.

    Mais ses pensées dérivaient toujours vers ce à quoi elle avait assisté plus tôt dans la journée et les frissons qui l’avaient parcouru, la haine qu’elle avait ressentie envers Bryan quand elle avait jeté un coup d’œil dans sa direction lorsque son père avouait qu’elle était une récompense pour le jeune homme … Elle ne retint pas une grimace de dégout en pensant à cela.

    C’est donc dans cet état d’esprit qu’elle arriva à son bureau et qu’elle amena en premier le sandwich à son collègue tout en s’asseyant sur son bureau. Après être restée pendant quelques secondes sans rien dire, elle se mit alors à enlever le papier cellophane sur son sandwich.

    « J’aurais pas du te parler comme ça tout à l’heure mais … je n’aime pas qu’on me materne et je vais bien ! »

    Elle avait dit cette dernière phrase avec tout l’aplomb qu’elle pouvait montrer. Mais n’essayait-elle pas de se convaincre elle-même de ce qu’elle disait ?!

    « Je t’assure, tout va bien. C’est juste que … que … » Elle soupira longuement et posa son sandwich sur le bureau de son collègue tout en tournant son visage vers lui. « … tu trouves ça normal toi de promettre une femme contre … Je veux dire, c’est amoral et je … Oh laisse tomber tiens !! Je trouve ça ignoble !!! »

    J’ai déjà précisé que cette histoire la mettait mal à l’aise ?

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    L'Auror soupira, et secoua la tête. Elle était déjà partie cependant. Il ne fit aucun geste pour la retenir. Bon et bien si elle voulait vraiment en faire qu'à sa tête et essayer de travailler quand bien même la tête n'y était plus, alors c'était à sa guise hein. Il voulait bien être gentil parfois, il voulait bien faire des efforts, mais dorénavant, il ne chercherait plus à la... Hm, materner comme elle venait de le lui dire. Quelle tête de mule quand même. Et après on disait de lui, mais elle n'était pas mieux, vraiment pas mieux. Et bien si elle ne voulait pas rentrer tout de suite, alors même qu'elle n'avait ni l'esprit à travailler et le corps déjà rendu chez lui à dormir, et bien elle n'avait qu'à rester. Ils n'allaient pas en faire tout un plat... Puis, au fond, il savait que la raison de sa réaction disproportionnée venait du fait même des différents évènements de la journée... Elle était sous pression.

    Sans doute n'avait-elle pas encore oublié ce qu'ils avaient apprit, ce que Bryan lui avait dit... Il y avait quand même des moments où il était temps d'admettre qu'il était temps de rentrer se reposer ; il y avait des moments pour chaque chose... Chaque chose en son temps, comme on disait. Mais de toute évidence, le caractère obstiné d'Elena supervisait tout... Ah, je vous jure... Toutes les personnes de descendance polonaise étaient-elles aussi obstinées ou alors il était tombée sur... La perle rare ? Quoiqu'il en soit, il n'allait rien dire. Elle avait des circonstances atténuantes... Mais elle verrait bien assez tôt si elle venait à avoir un moment de faiblesse... Elle serait alors forcer d'admettre que William avait eu raison finalement lorsqu'il lui avait dit qu'elle devrait plutôt aller se reposer. Pfff, qu'est-ce que c'était difficile à comprendre les femmes. Pas étonnant qu'il s'était remarié plusieurs fois. On comprenait pourquoi... Il devait à chaque fois tomber sur des 'perles vraiment rares' (mais dans le sens négatif) et dont il se serait bien passé.

    Il releva à peine la tête lorsqu'il entendit sa coéquipière revenir et lui déposer son sandwich sur son bureau. Il ne perturba nullement son attention. Elle allait bien de toutes façons. Tout allait bien. Elle allait manger, elle allait terminer son rapport, sans doute dans un état proche du somnambulisme, mais elle allait le terminer... N'était-ce pas ce qu'elle voulait ? Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure que cela n'allait pourtant pas très bien, mais mademoiselle s'obstinerait toujours. Ce ne serait de toutes façons pas à William de faire le premier pas. Un, il était très nul dans ce genre de conversations qui consistait à consoler les gens... Bien que consoler des enfants lui semblait bien plus facile pour l'avoir pratiquer bien des fois déjà. Que voulez-vous, les enfants étaient plus simples à comprendre. Il ne cherchait pas à se cacher déjà, ni à se compliquer les choses. Ils osaient dire quand cela n'allait pas. Les enfants étaient plus sages, bien plus sages que les adultes parfois. Mais réconforter un adulte, non, n'allez pas le lui demander... Il en serait parfaitement incapable. Par manque de pratique sans doute... Et puis, il n'en avait jamais ressenti l'imminent besoin.

    Il ne lui aurait pas adressé la parole si elle ne lui avait pas parlé. Il ne prit même pas la peine de lui répondre quoique ce soit, se contentant de la regarder fixement avant de prendre lui-même son sandwich dont il enleva le papier cellophane. Si elle le disait. Il se contenta de hocher la tête, sans guère montrer ce qu'il pensait. La materner? C'était ridicule. Ce n'était pas son genre de materner les gens en plus. Il savait simplement quand un agent savait se montrer efficace dans son travail et ce n'était pas en étant fatigué ou à bout de nerf que l'on parvenait à faire son travail correctement... Parce qu'au fond, c'était ce qui lui importait le plus n'est-ce pas ? Rien d'autres sans nul doute. Cependant, il y avait quand même quelque chose. S'il n'y avait vraiment rien, si elle allait bien, alors pourquoi en faire tout un plat et lui en reparler en lui précisant bien de nouveau que tout allait bien ? C'était étrange les femmes. William était fatigué de toujours devoir essayer de déterminer ce qui se passait dans leur tête... Il avait décidé depuis longtemps de cesser de réfléchir à leur comportement plus qu'étrange parfois... Trop souvent à vrai dire. Ah.. Ça y était, et en plus elle en remettait une couche.

    Pour la seconde fois, elle ajoutait qu'elle allait bien. Si la première c'était « Je vais bien. » Elle était à présent passer à « Tout va bien. » Et bien c'était bon, pas la peine d'en faire toute une historie si tout allait bien... Pas la peine de faire que le répéter, il avait très bien saisi. Ah... Le « c'est juste que » quand même avait tendance à venir contredire le « tout va bien »... Qu'elle était contradictoire cette Elena ; et après on disait de lui ! Alors, il y avait quelque chose qui n'allait pas ou pas ? Pff, il n'avait pas vraiment envie de s'attarder là-dessus pendant des heures. Il faudrait bien qu'ils rentrent à un moment donné chez eux. Ah voilà, elle crachait le morceau. Elle avouait enfin la raison de son tourment. Et cela concernait bien Bryan... Il l'avait deviné ; en même temps ce n'était pas difficile. Non, c'est pas vrai... William haussa un sourcil. Et ensuite, elle lui disait de laisser tomber. Non mais oh, il fallait quand même savoir ce qu'elle voulait là ! Elle lui disait que tout allait bien puis elle crachait le morceau ensuite pour terminer par lui dire de laisser tomber... Non mais vous y comprenez quelque chose vous ?! Non mais en plus qu'est-ce qui lui prenait là ? Il avait été dire qu'il trouvait cela normal de traiter une femme ainsi ?!... Il n'avait même pas ouvert la bouche, et dans sa bouche les mots d'Elena sonnait presque comme un reproche. C'était un peu fort quand même il fallait l'avouer. Et de toute évidence, elle avait décidément vraiment un gros problème avec les mots 'chaises' et 'bureau et semblait réellement confondre les deux.

    « Bon, alors déjà tu te calmes Elena », lâcha t-il en relevant lentement les yeux du journal qu'il avait commencé à lire, sur un ton calme ne démentant nullement aucune colère. Il savait de toutes façons presque toujours se contrôler. Ses sourcils se froncèrent. Voilà qu'elle prenait son bureau pour un dépotoir maintenant. Non mais bientôt, elle s'en servirait carrément de poubelle quoi... « Premièrement, tu dois vraiment avoir des difficultés à saisir la différence entre une chaise, et un bureau. Deuxièmement, mon bureau n'est pas non plus un dépotoir à sandwich. Troisièmement, où tu as entendu que j'avais dit que je trouvais ce comportement tout à fait normal ? » Encore fallait-il qu'il puisse en placer un mot parce que pour le moment, on ne pouvait pas dire que c'était lui qui avait tenu la conversation animée. « Et pour ta gouverne, non je ne trouves pas ça normal. Pour quelqu'un qui n'a pas l'air d'avoir besoin de se reposer, je te trouves particulièrement chamboulée cependant. » C'était étrange n'est-ce pas ? Mais comme elle lui avait déjà dit qu'elle allait bien et qu'elle n'avait nulle besoin de rentrer chez elle se reposer, alors il ne le lui redirait pas hein.

    « Bien sur que c'est amoral... Et que veux-tu que j'y fasse ?!... Dans une carrière d'Auror, on rencontre d'autres choses injustes, amorales ou tout ce que tu veux. » Ce ne sera pas la seule chose, ni la première fois... Et encore moins la dernière. Apparemment cependant, Elena n'avait pas la carrure suffisante pour maîtriser, contrôler tout ce flux....? Sans doute n'était-elle pas encore assez construite en elle-même... « Personne ici dans ce bureau dans ce bureau ne te blâme ou t'a traitée de façon ignoble, donc tu commences déjà par te calmer. Et pas la peine non plus de t'en prendre aux autres ; je comprends parfaitement que cela a pu te mettre en colère. »

    Sur ce, il se tut et reprit son souffle. Il en profita par la même occasion pour mordre dans son sandwich et par boire une gorgée de café se trouvant dans son gobelet. Oh oui, il avait vraiment besoin d'une bonne dose de caféine pour se calmer un peu...


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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 0:35

    Elena pouvait parfois garder un visage impassible mais ces émotions ressortaient toujours au bout d’un moment. La polonaise était comme ça, elle travaillait avec ses tripes et ses convictions. D’ailleurs, lorsqu’elle était encore en formation à l’école des aurors, elle était étonnée lorsqu’un des formateurs leur avait dit que les sentiments, il fallait les laisser de côté en service. Pour certaines choses, OK , mais lorsque – par exemple – des accusations ou des menaces étaient directement dirigées contre nous, comment pouvait-on rester de marbre ? Comment faisait-on lorsque des enfants, des familles entières étaient décimées sous nos yeux. L’école ne nous l’apprenait et on devait gérer les émotions sur le moment. Avec des années d’expériences derrière elle, Elena avait toujours du mal à contrôler certaines de ses émotions. Mais tout son vécu, ses expériences, faisaient de sa personnalité et travailler sans ses convictions paraissaient tout simplement impossible pour l’auror. Certains pouvaient le faire – certainement – mais pas elle. D’ailleurs, elle se souvenait encore de la première fois qu’elle avait eut à utiliser sa baguette pour se protéger d’un mangemort. Elle n’avait pas râté ce dernier et il était mort sous sa baguette. Bien entendu, il ne s’agissait que d’un geste de pure défense et si elle ne l’avait pas fait, elle serait mais c’était tout de même la première qu’elle avait utilisé sa baguette pour un meurtrier. C’était ce genre de chose qui la marquait.

    Une fois qu’elle eut vidée, en quelque sorte son sac, William ne perdit pas de temps pour lui répondre. Il faut qu’elle ne lui avait pas trop laissé de temps pour en placer une.

    « Bon, alors déjà tu te calmes Elena. Premièrement, tu dois vraiment avoir des difficultés à saisir la différence entre une chaise, et un bureau. Deuxièmement, mon bureau n'est pas non plus un dépotoir à sandwich. Troisièmement, où tu as entendu que j'avais dit que je trouvais ce comportement tout à fait normal ? »

    Quoi ? Elle n’était pas calme là ? Nan parce que dans son esprit c’était encore plus le bazard à cet instant mais elle ne préférait même plus essayer d’y penser. Toute cette histoire lui donnait mal à la tête et puis, elle était encore chamboulée pour pouvoir penser correctement. Néanmoins, la remarque de William la fit sourire pendant un instant. Sa façon de dire qu’elle devait avoir des difficultés à saisir la différence entre une chaise et un bureau était presque à mourir de rire. Honnêtement, elle ne le faisait pas exprés de s’asseoir tous le temps sur le bureau de son collègue mais c’était en quelque sorte sa place attitrée.

    William continua sur sa lancée. « Et pour ta gouverne, non je ne trouves pas ça normal. Pour quelqu'un qui n'a pas l'air d'avoir besoin de se reposer, je te trouve particulièrement chamboulée cependant. »

    « Je ne suis pas … »

    « Bien sur que c'est amoral... Et que veux-tu que j'y fasse ?!... Dans une carrière d'Auror, on rencontre d'autres choses injustes, amorales ou tout ce que tu veux. Personne ici dans ce bureau dans ce bureau ne te blâme ou t'a traitée de façon ignoble, donc tu commences déjà par te calmer. Et pas la peine non plus de t'en prendre aux autres ; je comprends parfaitement que cela a pu te mettre en colère. »

    « Je suis parfaitement calme !!! »

    Répliqua-t-elle en lui lançant un regard noir.

    « Bien sûr que tu n’y peux rien !! Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?! J’avais juste besoin de le sortir et je pensais que, comme tu étais mon coéquipier, tu comprendrais sans me juger ! C’est pas la peine de le dire et le redire, Paul m’a fait souvent la remarque je ne sais pas dominer mes émotions ! Je suis humaine après tout non ?! J’estime avoir le droit d’être …. Perturbée quand je suis prise pour un morceau de viande !! »

    Ces mots dit, elle jeta son sandwich dans le poubelle juste à côté d’elle. Cette conversation lui avait coupé l’appétit et elle soupira longuement en toisant du regard son coéquipier qui prenait une gorgée de son café. Ah son café : une grande histoire d’amour !! ^^

    « Je …. » dit-elle en hésitant et gênée – aussi - de se dévoiler de la sorte. « Je ne te demande pas de compatir, mais juste de m’écouter deux minutes, c’est si difficile que ça ?! »

    Elle sentit instantanément ses joues rougir et elle baissa le regard. La colère avait fait place à la gêne. Elle n’aimait pas paraître fragile, surtout au travail mais il y avait des moments ou la barrière qu’elle avait érigée pour se protéger, cédait sous le coup des émotions. Mais elle aurait voulu que cette situation arrive chez elle et pas au travail ….


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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 21:53



    Il reposa ensuite son café puis fixa Elena d'un regard intensif comme s'il voulait lire au travers ou l'analyser. Elle aurait beau dire qu'elle allait bien, qu'elle ne souhaitait pas rentrer chez elle et et se reposer un peu, il ne cillerait pas sur sa conviction selon laquelle elle était à bout de nerf. Pourquoi donc les femmes voulaient-elles toujours se montrer plus fortes qu'elles ne l'étaient ? William soupira. Il n'y avait pas de mal à se sentir fatiguée parfois.... Ou plus sensible. Si William avait une nette tendance à être plus calme et faire preuve de plus de maîtrise de lui-même, il n'en demeurait pas moins qu'il avait été à deux doigts de frapper Monsieur-le-Juge-qui-connaissait-tout-le-monde-et-se-croyait-à-l'abri-de-tout. Par contre, qu'elle lâche la pression d'accord, qu'elle décompresse okay, mais il y avait des limites là … Il était bien gentil, il ne lui avait rien reproché. Il lui avait dit qu'elle ferait mieux de rentrer se reposer chez elle, que la suite du rapport pourrait être fini le lendemain.

    Il eut un haussement de sourcils à sa seconde crise de colère. Il ne put s'empêcher d'éclater de rire à la fin de ses paroles. Prise pour un morceau de viande. Hm, désolé, c'était nerveux. Bien sûr qu'il ne se moquait pas d'elle. Mais il fallait avouer que l'expression portait à sourire. Non évidemment qu'elle valait plus qu'un simple morceau de viande. Évidemment aussi qu'il n'avait pas apprécié qu'il la considère tel qu'un vulgaire 'trophée', ou morceau de viande pour reprendre ses mots. C'était tellement... Macho ? Considérer les femmes comme un outils, ou objet...? Elena avait un cerveau, et des qualités faisant d'elle quelqu'un d'intelligente et charmante.

    Il ne voyait personnellement pas de quoi se mettre en colère, avec ce qu'il lui avait dit. Il ne lui avait jamais dit qu'elle n'avait pas le droit d'être perturbée. Il ne lui avait pas reprochée qu'elle ne savait pas maîtrisée ses émotions ? Il lui avait simplement fait la constatation que les évènements de la journée l'avait pour le moins fatiguée et perturbée. Ce qu'elle avait juste besoin de faire c'était donc de rentrer chez elle et de se reposer – et puis comme cela elle ne l'embêterait avec ses crises d'adolescentes... Comme quoi elle avait parfaitement le droit d'être sensible. Non mais et puis quoi encore ? Elle s'énervait vraiment pour pas grand-chose...

    « … Parce que je t'ai jugée là peut-être ? »

    C'était elle qui devenait parano là. La fatigue sans doute n'arrangeait rien. Non mais il fallait arrêter là, et après elle disait qu'elle était calme... Bien sûr, cela crevait les yeux.

    « Je t'ai simplement conseillée de rentrer chez toi pour ce soir; mais fierté ou orgueil féminin je ne comprendrais jamais... Tu préfères rester, alors maintenant c'est clos... »

    Il la regarda jeter son sandwich à la corbeille avec colère ; un sandwich gâché et payé pour rien, bon tant pis. De toute évidence elle n'avait plus faim … Elle n'avait probablement pas eu déjà très faim avant, les évènements de la journée lui ayant ôtée tout appétit. Il finit par reposer son gobelet et par l'observer attentivement, tout à fait conscient de sa gène actuelle. Sa plus grande peur, outre les chaises, c'était qu'elle paraisse faible. Pour ce qui le concernait, il ne lui dirait jamais rien sur cela. Chacun avait ses faiblesses, ses points sensibles... En tous les cas, elle s'était calmée. De toute évidence, son caractère de feu, n'était simplement que pour dissimuler sa sensibilité... Elle voulait toujours paraître forte, mais on avait chacun nos limites ?Il était normal d'arriver au bout au bout d'un moment... William aussi avait des limites, limites qu'il cherchait cependant à repousser au plus loin ; limites qui ne vont d'ailleurs pas tarder à être soumise à rudes épreuves... Mais tout le monde avait des limites. Il se rapprocha de son bureau pour poser son menton sur ses mains croisées entres elles, et il dit d'une voix sérieuse.

    « Tu veux parler, c'est ça ? Je t'écoute alors dans ce cas. Deux minutes » , termina t-il avec un léger rire. Deux minutes hein... « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 319461

    Et il avait l'air très sérieux. Elena aurait du se méfier, mais il ne cillait pas et rester sans bouger, à attendre qu'elle parle ou qu'elle fasse autre chose... Il avait l'air d'être très sérieux. Pour une fois qu'il prenait le temps de se poser et d'écouter les états d'âmes de ses collègues, choses qu'il abhorrait habituellement car il trouvait cela vraiment trop ennuyant à mourir... Mais, ils se connaissaient voilà maintenant trois ans avec Elena …? On pouvait dire quand même qu'ils avaient tissé certains liens... Bon amis ? On n'en savait riens. Bons collègues en tous les cas. Il fallait donc faire des efforts parfois pour qu'une bonne ambiance puisse continuer à demeurer. Écouter ce qu'ils avaient à dire faisait partie de ce rôle...

    « J'ai très bien comprit … C'est tout à fait normal de craquer parfois. Tu es humaine, en effet. »


    … Il regrettera à vrai dire bientôt d'avoir prononcé cette phrase... Très bientôt.


    HJ : C'est très court..... Shocked Shocked J'me rattraperai au suivant Razz :pirat:
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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyLun 25 Avr - 0:12

    Si William avait sourit lorsqu’il disait qu’il lui accordait deux minutes pour parler, puis était redevenu sérieux, Elena n’en resta pas moins bouche bée. Il était sérieux là ? Vraiment ?

    « Tu veux parler, c'est ça ? Je t'écoute alors dans ce cas. Deux minutes »

    « … C’est que … »

    « J'ai très bien comprit … C'est tout à fait normal de craquer parfois. Tu es humaine, en effet. »

    La polonaise resta quelques instants sans bouger tout en fixant son collègue d’un air ahuri. Puis, elle finit par éclater de rire tout en posant une main sur le front de son collègue.

    « Tu es sûr que tu n’as pas de fièvre ?! »

    Elle retira sa main instantanément tout en explosant, cette fois-ci, de rire. Il faut dire qu’elle n’avait pas l’habitude d’entendre de telles paroles de la part de son collègue. Cette crise de fou rire, nerveuse ceci-dit, l’avait quelque peu détendu et des larmes de soulagement vinrent se mêler à l’angoisse et le stress de la journée. Elle savait que sa soudaine crise de nerf après William et tout ce qui s’était passé dans la journée était due à cet interrogatoire qui avait viré au cauchemar pour elle-même si elle s’était plutôt bien débrouillée et n’avait pas flanchée. En réalité, elle craquait souvent après, jamais sur le coup. Au moment, elle restait toujours forte et croyait qu’elle pourrait surmonter sans broncher mais elle ruminait toujours longtemps après. Et forcément, au bout d’un certain temps, elle craquait !!!

    « Ma réaction de tout à l’heure a été disproportionnée. Je suppose que c’est le stress de la journée qui m’a rendu à fleur de peau … »

    Fit-elle tout en soupirant. Néanmoins, elle n’osa pas regarder son collègue dans les yeux et baissa le regard tout en essuyant les larmes qui coulaient encore le long de ses joues. Elle renifla et fit un effort surhumain pour ne pas relever les yeux. Un silence embarrassant pour la jeune femme s’installa entre les deux collègues et Elena se perdit dans la contemplation de ses chaussures. Celles-ci étaient-elles devenues si intéressantes ? Quoi qu’il en soit, son regard dériva sur une pile de dossier posé sur le bureau de William. En silence, elle saisit un dossier mais, encore perturbée, elle le laissa échappé de ses mains par terre.

    « Gówno !!! »
    Merde

    Laissa-t-elle échapper alors qu’elle se baissait pour ramasser les dossiers. Elle s’accroupit à terre et se saisit des papiers.

    « Désolée ! » murmura-t-elle alors qu’elle se relevait en vitesse. Elle percuta alors un corps chaud et s’accrocha, d’une main, au bras gauche de William qui s’était lui aussi levé et s’était placé devant Elena.

    Comme brûlée par ce contact, la polonaise retira vivement sa main.

    « Pardon, j’ai perdu l’équilibre. » murmura-t-elle dans un souffle. C’était assez étrange cette soudaine proximité et cette gêne qu’elle ressentait d’être si près de lui maintenant. Combien de fois avaient-ils transplanés ensemble ? Elle ne les comptait plus et elle n’avait aucun souvenir de s’être sentie gênée. Mais ce soir, elle l’était et elle sentit un doux frisson parcourir son échine alors qu’elle croisait le regard azur de son collègue. Elena déglutie avec difficultés mais ne bougea pas. Elle était comme paralysée et automatiquement elle baissa le regard comme brûlée par celui de son collègue. Que devait-il penser d’elle maintenant ?!

    « Tu as raison, je devrais rentrer chez moi, je suis épuisée. »

    Elle posa alors le dossier au même endroit qu’elle l’avait trouvé. Il fallait qu’elle parte maintenant. Elle l’avait dit, elle devait le faire sinon la prendrait pour une folle … quoi que, il devait surement déjà le penser mais, quoi qu’il en soit, elle devait rentrer si elle ne voulait pas faire une bêtise ou dire une énormité. Mais ses pieds, contrairement à son esprit, ne semblaient pas d’accord et refusaient de lui obéir ; comme si une force invisible refusait de la laisser se mouvoir.




HJ: Moi aussi c'est court, désolée « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 713299 « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 713299
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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyLun 25 Avr - 2:17




    S'il était sérieux ? Bien entendu qu'il était sérieux, pourquoi ne le serait-il pas ? Non, en vérité, il ne l'était qu'à moitié... Si elle voulait vraiment parler, alors... Et bien il supporterait. Mais qu'elle n'aille pas lui reprocher après ; il n'était pas très doué pour réconforter les gens hein. Non, il ne faudrait pas compter là-dessus. Et puis, il y avait une chose de certaine assurément, les enfants étaient plus facilement consolables. Ils étaient moins compliqués aussi. Ils ne se compliquaient jamais la vie. Les adultes... Et bien c'était les adultes...

    Il ne répondit donc rien sur le moment, mais fut relativement surprit du geste que fit Elena, lorsqu'elle fit mine de lui prendre sa température sur le front... Et bien, non, chère Elena, il n'a pas la fièvre. Aucunement. Il n'est jamais malade de toutes les façons... Hm, comment dire, les virus ne l'accrochent pas.... Quel virus voudrait d'ailleurs l'accrocher ? A coups surs, ils n'oseraient jamais s'approcher de lui... La rumeur disait qu'il les faisait tous fuir. En tous les cas, du plus loin qu'il se souvenait il n'avait jamais été malade... Il faillit lui répondre cela, mais se contenta de sourire légèrement alors qu'elle, éclatait totalement de rire. Rire très agréable au passage... Oulà, oui, il devait commencer également à fatiguer lui aussi, s'il laissait son esprit délirer ainsi, n'est-ce pas ? Oui, c'était assurément possible. Il saisit sa montre posée à plat sur son bureau. Pas loin de vingt et heures. Etrange. Il ne se couchait de toutes façons pas très tôt, et généralement il n'était jamais fatigué à cette heure-là. Peut-être devrait-il prendre un nouveau café...?

    Enfin, Elena reconnut quand même qu'elle avait réagi de manière très disproportionnée. Pour une fois qu'elle reconnaissait ses tords, se dit-il, il fallait le noter noir sur blanc sur un carnet ! C'était un jour à se souvenir... S'il avait cependant su la suite des évènements, il n'aurait certainement pas dit ces mots : à savoir que ce jour était à noter sur un cahier. Oh non. Mais il n'avait jamais aimé l'art de la Divination à Poudlard, Art qu'il ne considérait pas vraiment comme tel à vrai dire... Trop approximatif. Pour lui, on ne pouvait jamais prédire l'avenir. Cela restait du domaine de l'imprévisible ; et il suffisait d'un signe pour que tout un destin change de direction...

    Un signe, un seul signe...

    Et de toute évidence, elle n'osait toujours pas le regarder dans les yeux. C'était étrange, mais elle lui paraissait bizarre. Elle lui semblait bien moins à l'aise que d'habitude, ce n'était pas normal....? Il détourna les yeux, s'affairant à ranger son bureau. Il l'entendit renifler. Il avait l'impression de d'empiéter sur sa propriété privée. Il la laissa toute seule se reprendre, et pendant ce temps il poursuivit sa tâche de ranger son bureau... Ranger les quelques dossiers sortis dans ses tiroirs, ainsi que celui en cours et sur lequel il y avait écrit en gros « Affaire Bayers ». Celui-là, il resterait bien au chaud dans son tiroir, jusque demain matin où il le ressortirait. Il avait la conviction que cette affaire n'était pas encore complètement terminée. Elle le serait seulement d'ailleurs lorsque le procès sera passé, et sans nul doute qu'il ne le ratera pas. Et puis, il avait à témoigner en faveur du fils. S'il allait aider le cadet des Bayers à s'en sortir avec une peine moins lourde, on peut compter sur William pour enfoncer le plus possible le père. Avec ses ennemis, il était sans scrupules, sans remords. Avec tout ce qu'ils avaient collecté dans le dossier, il était foutu... Tout comme sa carrière. Il espérait du moins que l'un de ses avocats ne parvienne pas à lui faire éviter la peine qu'il méritait par des subterfuges de leur cru... William n'avait qu'une confiance limitée envers les avocats, en effet. Remarquez, les personnes en qui il avait réellement confiance, elles se comptaient sur les doigts de la main. Mais au moins les risques de se faire tromper étaient limités...

    Oh. C'est alors qu'il entendit un dossier tomber par terre dans un gros bruit. Aussitôt, son réflexe fut de se pencher pour le relever. Néanmoins, il se trouve qu'Elena avait eu la même idée – étant donné que c'était elle qui en plus l'avait fait tomber – elle le 'percuta' et se rattrapa à son bras, puis s'excusa. La jeune femme retira si vivement sa main, comme brûlée par le contact, que William se mit à douter lui-même... Et bien s'il n'était plus sûr de rien lui-même, il était vraiment temps de rentrer chez soi pour dormir. Une fois de plus, Elena lui sembla étrange... Très étrange... Embarrassée ? Pourquoi donc...? A cause du dossier qu'elle avait fait tomber …? Ou autre chose, mais quoi...? Il l'entendit dire qu'elle avait perdu l'équilibre. Elle s'obstinait toujours à ne pas croiser son regard... Ou en tous les cas, son regard lui échappait assez rapidement, comme si elle craignait qu'il y lise dedans...

    Il ne savait pas si cela était dû à la fatigue d'une longue journée de travail – cela l'étonnait étant donné que c'était bien la première fois pour lui - mais cette soudaine proximité le mit mal à l'aise... Peut-être parce que cela la mettait mal à l'aise aussi de son côté ? Quoiqu'il en soit, ils étaient quand même habitués à transplaner ensembles, donc à être côte à côte ; ce n'était pas plus différent qu'un autre jour... Pourtant, ça l'était... D'une certaine manière. Une nouvelle fois, elle baissa les yeux, comme gênée de croiser son regard pendant plus d'une minute, comme si ce contact lui était insoutenable... C'était bien la première fois tiens; Il avait toujours cru que rien ne la gênait, ou peu de choses... Pas ce genre de choses en tous les cas. Mais là, apparemment, il s'était trompé.

    Elle se ressaisit enfin.. Enfin presque, et ajouta qu'il était enfin tard et qu'elle devrait rentrer. Le plus étrange cependant est qu'elle ne fit pas un geste pour bouger. De toute évidence, elle ne voulait pas réellement rentrer, sinon elle aurait déjà fait demi-tour ? Oui pourquoi donc restait-elle donc immobile là devant lui ? Elle avait quelque chose d'autres à dire ? Elle avait lentement reposé le dossier à l'emplacement qu'elle avait trouvé. William s'en saisit la seconde d'après pour le ranger lui aussi puis il se leva, repoussa sa chaise sous son bureau et prit sa veste, dans l'intention de quitter les lieux lui aussi. Elena n'avait toujours pas bougé et cela l'interpella... Elle comptait dormir ici c'est ça ?! Le regard perplexe il s'approcha d'elle – un peu – et lui secoua l'épaule, essayant de la tirer de ses rêveries...

    « Elena tu comptes dormir là peut-être ? »

    Mais la jeune femme venait de sortir de ses pensées et il venait de croiser son regard. Ou plutôt, il fut happé. Il ne sut pas ce qui se produisit... Il ne saurait l'expliquer. Il n'était pourtant pas attiré par elle n'est-ce pas ? Cela se saurait sinon évidemment. Il le saurait. Quoiqu'il en soit, le résultat fut le même. Un jeu d'attraction se fit entre eux et voici que déjà leurs visages se rapprochaient. Au final, peu importait lequel des deux avait commencé à se rapprocher parce que le résultat était le même. Sans doute même que William n'aurait su lui-même dire si c'était lui qui avait commencé, ou pas. Au final peut importait qui commis l'erreur de se rapprocher le premier … De franchir une distance qu'ils n'avaient jamais franchi auparavant. Au final, ce n'était pas important. Sans doute la fatigue de la journée y était-elle pour quelque chose et les avait poussés à cette 'faiblesse', quoiqu'il en soit la vague de désir qui embruma son esprit d'un seul coup était bien là, elle, lorsque ses lèvres s'emparèrent de celles d'Elena...

    Peu importait au final qui avait commencé, qui avait été le plus faible, étant donné que le résultat revenait au même...
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« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 2qauzk1

    Elena profita du moment de répit que lui laissait William pour essuyer les larmes qui venaient de couler le long de ses joues. Elle n’avait pleuré que peu souvent dans sa vie et c’était souvent quand elle était à bout de nerf. C’était une sorte de bouclier qu’elle s’était forgée en évitant de pleurer en public. Elle préférait s’éffondrer tout seule chez elle plutôt que le faire devant un public. Elle n’aimait pas qu’on la prenne en pitié et c’était comme cela qu’elle se sentait si elle laissait libre cours à ses émotions.

    « Elena tu comptes dormir là peut-être ? »
    « Euh … Je … »

    C’était comme si le temps s’amusait à se figer et en même temps passait à une vitesse folle. Vous savez, un peu comme si une action se passait au ralentie ou au contraire trop vite pour qu’on s’en rende compte. Au final, on s’en fichait un peu beaucoup de qui avait craqué parce que le fait est que le mal était fait.

    Elena leva les yeux vers son collègue et elle sentit les battements de son cœur s’accélérer soudainement, son regard émeraude semblait hypnotisé par celui, couleur océan de son collègue alors que ses lèvres rencontraient celles de celui-ci. La jeune femme se sentit défaillir et passa ses deux mains autour du cou de William. La situation était complètement surréaliste et inappropriée, ceci dit, mais ce n’était pas à ce genre de choses qu’elle pensait alors qu’elle était dans les bras de son coéquipier. La principale question qu’elle se posait, était la façon dont elle pouvait reprendre son souffle sans quitter les lèvres, ô combien désirables de son amant.

    Amant ? Oui, amant. Comment pouvait-elle le qualifier autrement maintenant ? Amis ? Non cette dénomination paraitrait déplacée maintenant qu’ils sont dans les bras l’un de l’autre. Sexfriend ? Non plus, ce serait assez culoté de sa part puisque c’était tout de même la première fois qu’ils faisaient ça. Oui, c’était peut-être la première fois mais ils avaient quand même franchis le point de non-retour. Inconsciemment, Elena savait que plus rien ne serait pareil. Vous savez un peu comme quand vous embrassez un garçon pour la première fois, vous savez que vous ne ressentirez jamais une telle sensation. Elle est unique, elle est à vous et vous ne pouvez expliquer ce que vous ressentez.

    C’est un peu ce que ressentait Elena à ce moment. Sauf que, bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’elle embrassait un homme mais son coéquipier, oui. Elle ne savait pas ce qui lui avait prit d’approfondir leur baiser ni d’enfouir ses doigts dans la chevelure poivre et sel de William mais elle adorait ce contact. Rien ne présageait que ce moment arrive un jour. Du moins selon leur point de vue qui pouvait s’avérer différent de celui des autres parce que plusieurs rumeurs courraient à leur sujet. Jusqu’à présent, Elena n’y faisait pas vraiment attention … si elle avait su, elle les aurait déjà fait taire. Mais le mal était fait justement et plus jamais ne serait comme avant autant au travail, que dans leur collaboration, leur amitié et leur duo … Inconsciemment, elle savait que tout changerait et que cette situation aurait des conséquences sur leur vie toute entière.

    Mais loin de penser à tout cela, Elena, sans rompre le contact avec William se recula et vint s’asseoir sur le bureau de son coéquipier en n’arrêtant pas de l’embrasser. Cette fois-ci il ne lui en tiendrait pas rigueur d’avoir prit son bureau pour une chaise.

HJ : désolée pour ce post pas top « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 713299 en décompensation, j’ai mis un petit gif tout mignon bril
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{A partir de là : Interdit aux moins de 17 ans « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 319461 }

    William n'aimait pas perdre son sang-froid. S'il y avait une chose qu'il détestait, c'était de perdre contrôle. C'était d'ailleurs pour cela que les gens ne savaient pas vraiment avec lui à quoi s'en tenir vraiment ; étant donné qu'il ne laissait jamais rien transparaître de ses faiblesses, ou de son sentiment... Il semblait toujours être maître de lui-même. Cependant, il suffisait d'une seconde, d'un instant où il avait baissé la garde – en sachant qu'il ne baissait jamais la garde, c'était encore là un signe de faiblesse qu'il ne se permettrait pas pas la plupart du temps –. Il faudrait mettre cela sur la fatigue de la journée je suppose, et c'est ce qu'il se dira et se convaincra. Ils étaient tous deux exténués ; Elena avait les nerfs à vifs... Sans doute était-ce pour cela qu'elle n'avait pas fait signe de le repousser lorsque ses lèvres effleurèrent celles de la jeune femme... Au lieu d'y mettre fin et de revenir à la raison, elle avait au contraire approfondi le baiser, loin d'y mettre fin. Ce n'était pas normal qu'il ne se reprenne pas au moins. Ce n'était pas normal et il devait se reprendre immédiatement, mais la seule chose à laquelle il pensait à ce moment était bien loin de ce genre de remarques. Il n'avait aucune envie d'arrêter, mais semblait bien plus préoccupé à l'idée de maintenir le contact avec les lèvres de sa coéquipière... Sa coéquipière... Même ces mots qui auraient dû normalement le ramener à la raison habituellement, n'avaient pas l'effet escompté. Loin de lui obéir s'il l'avait commandé à sa raison, ses mains glissèrent jusqu'à la taille de la jeune femme pour venir l'enserrer, l'incitant à se tenir plus près du sien, les deux s'enflammant soudain au simple contact du corps de l'autre.

    S'il avait été conscient, il serait depuis longtemps revenu à lui et reculé, mettant fin à leur erreur avant que celle-ci ne devienne plus grave. Il était encore temps de faire demi-tour ; il n'était pas trop tard encore, ils suffisaient... De le vouloir. C'était peut-être cela le problème principal ? Aucun des deux ne … Voulaient ? Pourtant, s'il y avait bien l'un des deux qui aurait dû être capable de dire « stop » et d'arrêter avant de s'enfoncer plus loin dans quelque chose qu'il regretterait dès le lendemain, alors c'était bien William. S'il y avait bien une seule personne qui pouvait reprendre les choses en main alors c'était bien lui. Indifférent cependant à tout sauf à l'instant présent, il sentit Elena reculer jusque la table sans lâcher ses lèvres – non, en effet, là il ne lui ferait aucun reproches, son esprit n'avait plus réellement prise sur sa raison... -. Si les corps s'échauffaient, les esprits également et bientôt atteignirent à un point où ils ne pouvaient vraisemblablement plus faire demi-tour. Ses mains trouvèrent le chemin tout seul et se faufilèrent sous la chemise d'Elena, ne désirant qu'une seule chose pouvoir agrandir son terrain d'exploration et la peau de la jeune femme semblait un terrain bien tentant... Une terre promise regorgeant pleins de secrets que ses mains se feraient un plaisir d'explorer jusqu'à satiété... La fièvre au corps, les respirations devinrent rauque et précipitées, l'incapacité de s'arrêter de plus en plus forte et un désir irrésistible se diluant dans les veines et reliant d'une même fièvre deux corps soumis à des forces que personne n'avait envie de vaincre, pour le moment présent du moins.

    Il n'eut pas à forcer beaucoup pour la faire basculer vers l'arrière et qu'elle se retrouve allongé quasiment sur son bureau – d'ailleurs quelque chose en tomba à cet instant mais aucun des deux sans doute ne s'en rendirent compte. Les mains de l'Auror naviguait en expert sur le corps offert qui pourrait opposait une barrière... Guère longtemps vous me direz étant donné qu'il trouva vite à tâtons comment faire sauter chacun des boutons de la chemise. Enlever le reste du vêtement n'est qu'un jeu d'enfant ensuite et autant ses lèvres que ses mains se prirent d'envie de partir à l'exploration et de couvrir de baisers et de caresses ce qu'ils pouvaient atteindre... Il n'y avait plus ni coéquipiers, ni amis... On ne pourrait vraisemblablement appeler cela des 'amis' dorénavant après ce qui se passait entre eux maintenant, quand bien même William voudra le faire croire et se faire croire. C'était une erreur, point. Il fallait se ressaisir... Pour le moment en tous les cas, c'était impossible ; aucun des deux ne semblaient de cet avis... Plus des amis... Des amants ? Pouvait-on réellement dire... Quoiqu'il en soit, laissons cette question de côté ; pour le moment il n'y avait plus aucun amis, ni coéquipiers, ni même des amants... Seulement deux êtres soumis à des forces incontrôlables et dont les corps ne cessaient de s'enflammer suivant un désir inaltérable...

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    Elena aimait savoir ce qu’elle faisait. Ce qu’elle ne savait pas faire – parfois – c’est se contrôler et ce qu’elle était entrain de faire avec son coéquipier était un parfait exemple qu’elle n’arrivait pas à se contrôler. En même temps, elle ne saurait surement jamais qui s’était avancé en premier. La dernière pensée lucide qu’elle avait eu, était quand elle avait croisé le regard lagon de William. Elle avait sentie son corps entier s’enflammer et une seconde plus tard, elle était dans les bras de son équipier. Ils avaient franchi un point de non retour, plus rien ne serait pareil, mais – Par Merlin ! – elle s’en fichait complètement là !! Peut-être pourront-ils le mettre sur le compte de la fatigue intellectuelle et physique … Heum, physique peut-être pas vu ce qu’ils étaient entrain de faire à ce moment-là.

    Elena ne s’en rendait compte que maintenant, mais elle en avait toujours eu envie. Envie qu’ils craquent ou qu’elle craque et qu’il ne la repousse pas. Elle savait aussi que c’était malhonnête parce qu’il était marié avec Anabella. Et Elena avait des principes, elle ne supportait pas l’infidélité et c’était surement pour cette raison qu’elle s’était interdite (inconsciemment) de penser que quelque chose pourrait se passer. Et là, tout ça lui semblait irréel, comme si elle était dans un rêve mais elle ne voulait pas se réveiller, oh par Merlin, elle ne voulait vraiment pas que ça se termine ! William la tira de ses pensées quand – alors qu’elle s’asseyait sur son bureau – il laissa dériver ses mains sous sa chemise et en défît un à un les boutons avant de l’allonger sur le bureau. Une grosse pile de dossier tomba à terre, brisant ainsi le silence des locaux, mais les deux amants ne s’en soucièrent pas plus que ça, ils avaient d’autres choses en tête au moment présent. Cependant, Elena ne resta pas sans rien faire. Alors que son amant parcourait la moindre parcelle de son corps après lui avoir retiré sa chemise, elle en profita elle aussi défaire les 3boutons de son polo. Elle recula un instant pour le lui et elle le sentit repartir à l’assaut alors qu’elle fourrait ses doigts dans ses cheveux poivres et sel. Combien de fois l’avait-elle rêvé de faire ce geste ? Un nombre assez conséquent de fois même si elle ne l’avouerait jamais.

    Heum … Avant tout ça, ils auraient du s’arrêter. Une petite voix criait à Elena que ce qu’elle faisait, ce n’était pas bien mais elle refusait de l’entendre. Dans sa tête des milliers de questions auraient du la tarauder (si elle n’était pas occupée à autre chose) mais il n’y avait pas qu’elle dans cette histoire. William était aussi fautif qu’elle, il aurait pu, lui aussi arrêter, ne pas répondre à son baiser ou encore carrément la repousser. En fait, elle ne savait pas qui avait embrassé l’autre en premier. Elle n’arrivait pas à s’en souvenir (et elle s’en fichait) mais de savoir lui aurait peut-être permis de voir si William en avait vraiment eut envie ou si c’était elle qui avait fait le premier pas.

    Un frisson parcourut l’échine d’Elena et son cœur manqua un battement alors que son amant posait ses mains chaudes sur ses hanches. Plus rien ne comptait. Ils n’étaient plus ni amis, ni coéquipiers, juste deux êtres submergés par un tsunami de désir et qui, à présent, ne pouvaient plus reculer devant le fait accomplie.

    Le silence de la pièce fut une nouvelle fois brisé : une boucle de ceinture teinta et deux bouches s’unirent à nouveau dans un baller sensuel.


HJ: j'espère que ça t'ira !
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    L'atmosphère était électrique ce soir-là dans les bureaux du ministère et plus particulièrement dans les bureaux des Aurors. Le dernier Auror était sans nul partit depuis longtemps... Ces temps-ci c'était nul autre autre que Nymphadora Tonks qui restait très tard le soir au ministère ; pourquoi ? Pour des raisons personnelles ou professionnelles, peu importait … Sans doute se sentait-elle seule chez elle le soir, sans doute avait-elle besoin d'un peu de chaleur humaine, de deux bras entourant sa taille, d'un regard plongeant dans le vôtre et signifiant tout, sans mots... Tout le monde n'avait pas la chance de pouvoir sentir la chaleur d'un corps contre le vôtre, pour un soir ne pas se sentir seul... Cette pauvre Tonks se sentait seule, bien qu'elle ne le montrait pas ; elle aurait bien aimé pouvoir compter sur une paire de bras l'entourer ainsi et l'embrassant avec désir et passion. Parfois il lui suffisait de fermer les yeux pour pouvoir s'imaginer les lèvres de Rémus sur les siennes... Elle finissait toujours par pleurer. Lorsqu'elle sentait la solitude lui octroyer les entrailles et les sanglots se nouer dans sa gorge, il était grand-temps de rentrer chez elle et elle se pelotonnait au fond de son lit, seule, seule et la gorge serrée. Non, en ce moment dans les bureaux des Aurors au ministère, ce n'était pas vraiment le cas de William Carter et Elena Kowalski qui vivaient des émotions soudainement plus intenses qu'en temps normal et à qui l’environnement extérieur au périmètre de cette salle était totalement insignifiant.

    Tout con corps en tremblaient presque, mugit par une force méconnue et des sensations qui ne cessaient d’affluer, le rendant méconnaissable à lui-même, à celui sous laquelle il se montrait normalement. C'était un être de chaire et de sang, un être normal qui pouvait être parfois régit par ses pulsions ou soumis à des tentations... La tentation de la chaire ! Qu'on le damne ! Mais non... Pourquoi donc damner quelqu'un dont la seule faute avait été de se laisser guider pour une fois par ses émotions et la tentation irrésistible qu'offrait en cet instant le bas ventre puis le le ventre – pour monter encore un peu plus haut peu à peu – de ce qu'il se laissait parcourir, explorer ; ce dont ses gestes s'occupaient de faire avec frénésie tandis que les langues tourbillonnaient et s'enroulaient entres elles dans un ballet enjoué à l'intérieur d'un foyer étranger aux leurs. Et puis pourquoi le damner lui seul alors qu'il n'était pas le seul fautif hein... ? Involontaire de sa volonté – ou du moins d’une partie de lui-même -, son corps hurlait d’en goûter toujours plus, une chaleur envoûtante se dissipant dans ses membres, respirant du désir qui semblait transpirer de son propre corps… C’était étrange de se sentir envahi d’une force et d’une faiblesse en même temps, de ne pouvoir plus même réagir à ses propres volontés lorsqu’on se sentait guider par son propre corps qui, littéralement, tremblait d’impatience d’en apprendre toujours plus sur le corps se pressant contre le sien, sur les bras qui l’enserrait, sur les lèvres qui la goûtait, sur sa partenaire tout court...

    L'Auror avait l’impression qu’un feu en lui s’élevait, que sa chaleur s’insufflait dans tous ses membres, dans tout son intérieur et l’animait d’une force inconnue et de sensations étranges qui lui engourdissaient l’esprit… L’esprit mais aussi le corps qui ne réagissaient plus aux simples commandes que son cerveau envoyait. Son esprit n’avait plus moyen faire pression sur lui, il perdait de la vitesse, il ne réagissait plus qu'à des sensations, qu'à des envies… Pour le moment, seul son corps commandait et dirigeait tout. Il lui engourdissait tellement l’esprit que les commandes de sa volonté lui échappait totalement et que tout son être était bien distincts de lui-même, de son esprit … Il lui semblait que tout son corps lui brûlait, et les baisers déposés sur ses lèvres et dans son cou ensuite lui déclenchèrent de brûlants frissons glacés… Un mélange de glace et de chaud… Etrange… Deux sensations qui s’entremêlaient dans un tourbillon enivrant qui venait lui embrumer l’esprit… Deux sensations contradictoires qui finissant par ne plus faire qu’une seule.

    Sa raison semblait endormie, anesthésiée, elle se contentait de laisser son corps répondre aux diverses manifestations de ce qu'il ressentait intérieurement, comme un feu vrombissant au fond de lui… L’une des deux parties avait gagné, elle avait chassé la seconde et à présent, il ne pouvait s’empêcher d’apprécier toute l’ampleur de ce qui l’emplissait et d’y être parfaitement attentif. Un frisson glacé le saisit alors que cependant une nouvelle vague de chaleur montait en lui-même et l'unissant ainsi avec Elena … Ils avaient toujours d'un commun accord, comme si leur esprit était sur la même longueur ? Et bien, là ce n'était pas seulement les esprits, mais également les corps. Toujours cette confrontation du froid et de chaud, se réunissant pourtant en un et symbolisant ce même puissant sentiment qui ne cessait de faire d’elle le propre instrument de son propre désir … Désir ? Le désir d'aller plus loin, toujours plus loin... De toutes façons lorsque la boucle d'une ceinture tomba, c'était trop tard et le « bâton de berger » très à l'étroit aurait bien voulu s'échapper pour explorer d'autres territoires interdits... A la recherche de la félicité, en quête d'un besoin ou d'une soif dont il avait besoin pour s'étancher... Les deux corps entremêlés savourait le contact du corps échauffé après lequel il ne demandait qu'une chose : s'unir. Il n'y avait plus que des sensations, plus que deux corps qui agissaient selon des instincts et simplement guidés par un désir puissant de s'abreuver de l'autre, comme si demain serait le dernier jour, comme si demain tout cela n'existerait plus, comme si le corps avait besoin de dépenser cette énergie qu'il ne pouvait contrôler … Il n'y avait plus que tendresse, passion et sensualité ; plus rien d'autres ne répondait correctement...

    Veuillez nous excuser de cette coupure momentanément mais les personnages désirant que cette partie de leur vie privée reste bien du domaine privé donc, ils nous ont chargées de vous passer ce petit documentaire animalier à la place et de les laisser ainsi dans leurs ébats...

    La langouste rouge, ou langouste commune, est le nom vernaculaire attribué à l'espèce Palinurus elephas Fabricius (1787), également connue sous les noms de P. vulgaris Latreille (1803) et P. quadricornis Grube (1861). Ce grand crustacé, dépourvu de pinces, mesure jusqu’à 50 cm et pèse jusqu'à 4 kg. Le corps, segmenté, est recouvert d'une carapace chitineuse, rougeâtre à brunâtre, avec deux taches jaunâtres sur chaque segment abdominal. Les pattes et les antennes sont rayées de brun et de jaune. La tête est couverte de fortes épines et porte deux yeux composés à facettes protégés par deux cornes frontales triangulaires, deux petites antennes (antennules), deux antennes dirigées vers l'arrière et plus longues que le corps, deux mandibules broyeuses et quatre mâchoires à lames coupantes. Le thorax porte trois paires de pattes-mâchoires — dont une rame sert à l'ingestion des aliments et à l'entretien d'un courant d'eau respiratoire — et cinq paires de pattes locomotrices. La respiration se fait par des branchies logées dans les branchiostégites. L'abdomen porte six paires d'appendices biramés (pléopodes) dont les deux premières constituent un critère de dimorphisme sexuel. Comme tous les crustacés et les autres arthropodes, la langouste effectue de nombreuses mues au fur et à mesure de sa croissance, pour renouveler sa carapace (exosquelette). La maturité sexuelle est atteinte plus ou moins rapidement, selon la latitude : en Méditerranée, dès 20 cm de longueur (4 à 5 ans) mais pas avant 35 cm dans l'Atlantique Nord. L'accouplement a lieu en été. Peu après, les femelles pondent entre 13 000 et 140 000 œufs environ, selon leur taille. La fécondation est externe. Durant l'incubation, dont la durée diminue avec la température de l'eau, soit entre 5 et 9 mois, les œufs restent accrochés aux appendices abdominaux de la femelle. L'éclosion se déroule en début d'année et s'étale sur quelques jours. Les larves pélagiques, plates et transparentes — les phyllosomes — mesurent 1 à 2 cm et font partie du plancton. Le développement larvaire jusqu'au stade puerulus (larves aux longues antennes) dure au minimum 5 mois. Les larves se laissent choir sur le fond et effectuent une métamorphose en juvéniles, qui subissent encore plusieurs mues avant de devenir adultes.
    La langouste n'atteint pas 500 g avant 5 (mâle) ou 6 ans (femelle). Sa longévité est importante.


    Plus tard...

    William ne savait pas quelle heure il était. En tous les cas, cela faisait quelques temps qu'il était éveillé, et c'était sans bruits qu'il s'était levé... Il s'était évidemment rhabillé et se trouvait dos à Elena qui dormait toujours. Première chose dont il s'était rendue compte et dont il s'était aussi blâmé, c'était ce qui avait semblé se passer ? La chose suivante qu'il avait fait, c'était aller se chercher un café pour se permettre de se remettre les neurones en place. De bon matin, cela l'aidait toujours mieux à réfléchir. Et là, il avait besoin d'une grande dose de caféine. Attendez, vous avez dormi au bureau ; vous vous réveillez à même le sol avec à côté de vous votre coéquipier dénudé … Quelle conclusion en tirez-vous ? L'esprit était tordu certes, mais il n'en demeurait pas moins que certaines choses étaient logiques. M'étonnerait qu'ils aient joué un pouilleux déshabilleur tout simplement. Il essaya d'accuser d'un moment d'égarement, d'un moment où l'euphorie avait prit la place à toute la raison qu'il aurait conservé... Et que ce n'était pas lui qui avait guidé ses gestes, mais quelque chose de juste plus fort que lui. C'était tout. Il n'en restait pas moins que le fait était le fait. Comment cela se faisait-il qu'il ne s'était pas raisonné ?! William détestait tout simplement de perdre le contrôle et il avait l'impression là que tout avait tourné au pire, qu'il avait complètement perdu pieds dans la situation, qu'il avait perdu le contrôle de lui-même tout simplement et maintenant qu'il avait retrouvé toute sa capacité de raisonner, il s'en voulait... N'était-ce pas lui après tout qui n'avait de cesse de blâmer toute idée de « relations extra-professionnelles entre collègues » ? Parce qu'ils ne pouvaient pas ; parce que cela ne menait nul part... Et il était celui qui justement avait bafoué sa promesse. Comment Elena allait-elle réagir... ? Peut-être n'allait-elle plus rien se souvenir ? Peut-être devrait-il partir là maintenant, et qu'ainsi elle se réveillerait en se disant qu'ayant eu trop de travail la veille, elle s'était simplement laissé endormir ici. Peu probable étant donné qu'elle ne se serait quand même pas déshabillée DANS le bureau même des Aurors.

    Cela faisait plus d'un quart d'heure que William restait immobile face à la fenêtre et qu'il regardait dehors, le regard dans le vague, et une ride d'anxiété creusant son front. Le soleil ne se levait pas encore ; il était encore très tôt. Soudain mué par une intuition il se se retourna vers là où se trouvait Elena, derrière son bureau en fait et s'approcha lentement il se s'accroupit pour venir la recouvrir un peu mieux à l'aide de la couverture qu'il avait trouvé quelque part rangée dans le bureau. Il ne savait pas s'il devait la réveiller ou pas... Peut-être que cela serait mieux. Imaginez qu'elle dorme toujours lorsque le premier Auror arriverait ici ce matin-là ? William n'osait même pas se l'imaginer. Doucement, il secoua l'épaule de sa coéquipière en espérant la réveiller... Il ne savait pas trop comment elle allait réagir et en fin de compte il l'appréhendait assez. William était tombé d'accord avec lui-même. Ce qui s'était passé était tout simplement une erreur. Une erreur dont ils étaient tous deux responsables, mais une erreur tout de même et cela ne devait pas avoir de conséquences supplémentaires pour le futur ; leur collaboration ne devrait en souffrir. Ils étaient des adultes, non ? Ce devrait être faisable !

    Il se demandait cependant si cela allait être de son avis à elle... Si la fuite était dans ses spécialités, il se serait enfui pour ne pas avoir à connaître la réponse à cette question. Toutefois, justement il avait retrouvé toute sa capacité de raisonnement et il savait qu'il y aurait une chose encore plus grave à cela s'il ne la réveillait pas avant que les premiers Aurors arrivent au ministère – surtout que certains d'entre eux arrivaient de très bonne heure. Dont cette fameuse Nymphadora Tonks encore plus ces temps-ci … Elle semblait littéralement se plongé dans le travail toute entière... Elle semblait travaillait trop, beaucoup plus en tous les cas comme si c'était le seul moyen qu'elle avait de pouvoir oublier quelques soucis d'ordre personnels. Quoiqu'il en soit, imaginez si des Aurors plus tôt que prévu... Bon, si c'était Tonks, il était persuadé qu'elle ne serait pas celle qui irait les vendre – elle n'était pas du genre à aimer les rumeurs tout comme à en colporter... Elle était une des seuls en qui il avait confiance pour cela.

    Néanmoins, si d'autres en avait vent et que leur imagination était fertile... Ce qui serait le pire c'était ces rumeurs qui allaient courir... Et il ne tenait pas spécialement à ce que sa femme soit au courant à vrai dire. Non pas qu'il n'avait pas peur d'elle, quelle idée ; c'était une idée ridicule que vous venez de penser là. Juste déjà qu'il avait un temps soit peu de respect quand même pour elle (même si c'était plus pour lui que cela l'inquiétait à vrai dire...) et puis personne n'avait à être au courant de cela. Imaginez que la réceptionniste du ministère – cette blonde plastique là – entende cette rumeur de la bouche d'un Auror qui aurait trouvé louche que William et Elena avaient tous deux passé la nuit ici. Les esprits s'échauffaient déjà assez vite comme cela ; ce n'était pas la peine de les alimenter. Non, ils devraient régler cela tous seuls comme des grands et de préférence sans que cela finisse par prendre trop d'envergure. Ils devraient bien en être capables non ?

    Il avait posé, en prévision, un grand récipient aussi de café juste au-dessus de la tête d'Elena – enfin, pas trop près quand même, de telle sorte qu'elle ne le renverse pas lorsqu'elle se réveillerait. Quand il l'eut sentie bouger, il se releva aussitôt, et resta debout entre son bureau et elle-même alors qu'il observait avec une attention infinie comme pour guetter déjà sur ses traits sa réaction...




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MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » - Page 2 EmptyMar 7 Juin - 18:23

    C’était comme si tous le corps d’Elena s’enflammait alors qu’une vague de frisson s’emparait d’elle et la rendait encore plus sensible aux gestes de son amant. L’univers entier aurait pu s’effondrer qu’elle ne s’en serait pas rendue compte, comme si plus rien ne pouvait exister autour d’elle mis à part William.

    Son cerveau ne semblait plus lui obéir et un nouveau sentiment contrôlait son corps tout entier : le désir. Tout le corps de la jeune femme trépignait d’impatience jugeant les mains de son compagnon ainsi que sa bouche trop lente à parcourir son corps de mille et une caresses. Si l’atmosphère était électrique quand ils avaient commencé à s’embrasser, là l’ambiance était carrément torride et bouillante entre eux.

    Sa conscience ? Au diable la conscience ! Son cerveau ne réagissait plus et c’était seulement son corps qui parlait et tremblait de plaisir en même temps. Elle ne croyait pas son collègue capable d’une telle audace et douceur mais il fallait avouer qu’il avait des mains magiques. Chaque caresse qu’il lui infligeait, était une douce et délicieuse torture. La polonaise avait tous ses sens en effervescence et son partenaire ne faisait rien pour calmer son désir. Bien au contraire il ne cessait pas de déposer milles baisers sur sa bouche, son cou, son torse, son ventre puis son bas ventre pour finir par revenir vers ses lèvres et entamer un ballet sensuel. William n’avait rien à envier aux plus jeunes que lui et son expérience jouait en sa faveur. Quand elle était dans ses bras, elle avait vraiment l’impression d’être une poupée, il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle.

    Il lâcha quelques instants ses lèvres et elle en profita pour mordiller son cou tout en défaisant un à un les boutons de sa chemise pour jeter cette dernière par terre. Elle avait besoin de sentir chaque centimètre de peau de son amant contre elle parce que le contact de leurs lèvres ne lui suffisait plus, elle en voulait toujours plus… toujours. Et elle savait aussi que la seule chose qui la délivrerait de ce feu brûlant dans son bas ventre était de s’unir à William, alors le reste de leurs vêtement tombèrent un à un et …

    Veuillez nous excuser de cette coupure momentanément mais les personnages désirant que cette partie de leur vie privée reste bien du domaine privé donc, ils nous ont chargées de vous passer ce petit documentaire animalier à la place et de les laisser ainsi dans leurs ébats...

    La langouste rouge, ou langouste commune, est le nom vernaculaire attribué à l'espèce Palinurus elephas Fabricius (1787), également connue sous les noms de P. vulgaris Latreille (1803) et P. quadricornis Grube (1861). Ce grand crustacé, dépourvu de pinces, mesure jusqu’à 50 cm et pèse jusqu'à 4 kg. Le corps, segmenté, est recouvert d'une carapace chitineuse, rougeâtre à brunâtre, avec deux taches jaunâtres sur chaque segment abdominal. Les pattes et les antennes sont rayées de brun et de jaune. La tête est couverte de fortes épines et porte deux yeux composés à facettes protégés par deux cornes frontales triangulaires, deux petites antennes (antennules), deux antennes dirigées vers l'arrière et plus longues que le corps, deux mandibules broyeuses et quatre mâchoires à lames coupantes. Le thorax porte trois paires de pattes-mâchoires — dont une rame sert à l'ingestion des aliments et à l'entretien d'un courant d'eau respiratoire — et cinq paires de pattes locomotrices. La respiration se fait par des branchies logées dans les branchiostégites. L'abdomen porte six paires d'appendices biramés (pléopodes) dont les deux premières constituent un critère de dimorphisme sexuel. Comme tous les crustacés et les autres arthropodes, la langouste effectue de nombreuses mues au fur et à mesure de sa croissance, pour renouveler sa carapace (exosquelette). La maturité sexuelle est atteinte plus ou moins rapidement, selon la latitude : en Méditerranée, dès 20 cm de longueur (4 à 5 ans) mais pas avant 35 cm dans l'Atlantique Nord. L'accouplement a lieu en été. Peu après, les femelles pondent entre 13 000 et 140 000 œufs environ, selon leur taille. La fécondation est externe. Durant l'incubation, dont la durée diminue avec la température de l'eau, soit entre 5 et 9 mois, les œufs restent accrochés aux appendices abdominaux de la femelle. L'éclosion se déroule en début d'année et s'étale sur quelques jours. Les larves pélagiques, plates et transparentes — les phyllosomes — mesurent 1 à 2 cm et font partie du plancton. Le développement larvaire jusqu'au stade puerulus (larves aux longues antennes) dure au minimum 5 mois. Les larves se laissent choir sur le fond et effectuent une métamorphose en juvéniles, qui subissent encore plusieurs mues avant de devenir adultes.
    La langouste n'atteint pas 500 g avant 5 (mâle) ou 6 ans (femelle). Sa longévité est importante.


    Le lendemain matin très tôt.

    L’esprit embrumé elle se laissa peu à peu revenir vers la conscience sans pour autant ouvrir les yeux. Elle réalisa alors qu’elle n’était pas dans son lit, que Gibbs (son chat) n’était pas contre elle à ronronner, qu’elle était surement par terre et … nue ?! Mais tout de même couverte. Par Merlin, elle avait réellement fait ça ?!… avec William ?! Sans pour autant ouvrir les yeux, elle sentit le regard de son équipier peser sur son dos et la jeune femme savait qu’à l’instant même ou elle ouvrirait ses yeux la magie disparaitrait. Il fallait être honnête, elle sentait déjà la froideur de son collègue avant même d’avoir échangé un mot avec lui.
    Elle se tourna et leva son regard émeraude vers son équipier sans un mot. Lentement elle se rassit tout en se grattant l’arrière de la tête et vit le gobelet de café sur le bureau mais ne s’en formalisa pas. Elle n’osait même plus croiser le regard de son collègue alors le remercier pour le café … Bref. Elle soupira longuement et attrapa ses vêtements en tachant de s’habiller sous la couverture sans dévoiler sa nudité. C’était assez paradoxal puisqu’il l’avait déjà vue nu cette nuit mais le retour à la réalité pour l’auror signait aussi le retour – pour elle – de sa pudeur. Au bout de quelques minutes de bataille, elle fut habillée et s’assit seulement sur sa chaise de bureau pour remettre ses escarpins. William ne lui avait pas adressé la parole et elle n’avait même pas essayé de croiser son regard. Elle prit son sac et fonça, tête baissée, vers le bureau de William où était encore posé le gobelet de café. La dernière chose qu’elle voulait c’était parler à son collègue et malheureusement, elle fonça droit sur lui – ce qui arrive souvent quand on ne regarde pas où on va ! - .

    « Je … Pardon… » marmonna-t-elle alors qu’elle sentait ses joues rougir et ses yeux lui piquaient lorsque sa main toucha celle de William. « Je … Je vais me changer chez moi. »

    Ce fut les seules paroles qu’elle échangea avec son collègue après leur nuit et les seule qu’elle se sentait de prononcer aussi.


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