AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 6 Fév - 0:04

    Elena Kowalski & William Carter ♥
    « L'invulnérabilité de l'Homme n'est qu'un mythe dont il veut se convaincre. »



    o\ FLASHBACK /o



    Les deux Aurors l’un à la suite de l’autre s’engouffrèrent dans la ruelle suivis de deux autres , leurs baguettes balayant devant eux. Cependant, ils s’arrêtèrent. Il y avait quelque chose d’étrange... C’était trop, beaucoup trop calme. Un guet-à-pend ? Ils restèrent pendant plusieurs minutes en cercle, tous dos contre dos à l’affût d’une attaque qui viendrait de telle ou telle direction. Rien. William commença à se demander pourquoi c’était si calme... Trop silencieux, comme si tout le monde avait déserté l’endroit. La seule personne qu’il y avait était un chat ; à moins que leur ennemi numéro 1 du moment était Animagi ? Ils n’avaient reçu aucune informations ce sens pourtant. C’est alors qu’un courant d’air - un peu trop inattendu pour faire réel étant donné qu’il n’y avait pas un brin de vent en cette journée de début d’été - s’engouffrait dans la ruelle et portait dans son sillage une feuille volante, celle-ci passa comme pour les narguer devant eux et s’arrêta bloqué par une poubelle à quelques mètres. Ladite poubelle sur laquelle le chat noir se trouvait et s’occupait de faire sa toilette comme si les Aurors n’étaient tout simplement pas là, comme s’ils faisaient partie du décor ; Intriguée et l’oeil exercé par des années à chercher le moins indice même le plus impromptu, William s’avança du nombre de pas souhaités pour se saisir de la feuille de papier jaunie et pliée en trois.

    “Joking time. Try again...”

    Silence. Long silence. Il n’y croyait pas ses yeux. Il se moquait d’eux en plus de cela. Son regard se fit noir, comme s’il avait voulu brûler la feuille au seul contact de ses yeux, ou comme si de cette manière il avait pu il avait pu tuer celui qui prenait tant plaisir à se jouer d’eux. S’il avait pu le tuer ainsi, il l’aurait fait sans nulle hésitation. D’accord, les Aurors n’étaient pas censés tuer les coupables ; non, ils étaient juste censés les arrêter mais William n’était pas du genre à s’arrêter à ce ‘détail’... Et quand il détestait, il détestait... La colère et la rage pouvaient porter loin, très loin. Et surtout quand il avait les preuves que l’on prenait plaisir à jouer avec lui ainsi, il pouvait s’emporter très loin...

    Il n’aimait pas que les ficelles lui échappent. D’un seul coup, sa colère s’enflamma.

    Le sortilège alla frapper le mur d’en face et de gros morceaux de pierres s’en détachèrent pour se répandre de l’autre côté de le rue ; un grognement de rage se fit entendre de la part de celui qui avait déversé sa colère vis-à-vis du fait qu’ils venaient encore le louper. Comme si... Comme si quelqu’un lui donnait des informations dans leur dos, qu’on le prévenait à temps, et que lorsqu’ils arrivaient, il n’y avait plus personne. William n’aimait pas que l’on se foute de lui ; il ne l’avait jamais aimé et il ne se ferait pas marcher sur les pieds.... C’était bien la dernière fois qu’ils tombaient dans le piège. Cela le mettait dans une colère noire qu’il avait vraiment envie de tout foutre en l’air.... En fait, il avait vraiment besoin de repos plutôt. Lorsqu’il était sur une enquête, il s’y mettait à deux cent pour cent, jamais à moitié et depuis que ce dossier était entamé il semblait lui consumer toute son énergie au fur et à mesure. Au bureau, il y pensait. A la maison, il y pensait. En construisant son bateau, il y réfléchissait. Traquer les mangemorts lui donnaient pourtant l’énergie nécessaire - toujours - d’abattre des montages et il puisait suffisamment de forces pour pouvoir faire reculer la fatigue.

    C’était la dernière qu’on les tournait en bourrique. Il faillit lancer son poing dans la poubelle qui semblait le narguer elle aussi - la pauvre poubelle qui n’a pourtant rien fait... - mais une main se posant sur son bras l’en empêcha ; il faillit dégager son bras d’un mouvement brusque mais se stoppa net dans son mouvement. Il croisa les yeux de sa collègue ; généralement il y avait rarement besoin de mots pour qu’ils se comprennent... Amusant cette sorte de... Je ne saurais trop la nommer...Complicité, compréhension ? J’ignorerai comment la qualifier... Contrairement au tout début, une certaine complicité s’était instaurée au fil de mois, des années... Personne ne l’aurait d’ailleurs deviné. Cela faisait trois ans à présent que leur boss avait eu l’idée géniale de les mettre en équipe. Enfin, au début ce n’était pas d’ailleurs l’idée du siècle... Pour William, il était hors de question que son collègue soit remplacé. Par qui que ce soit. Il avait d’emblée accueilli comme il se devait Elena : Comme une intrus. Et il n’avait pas manqué de lui faire savoir d’ailleurs, par non-dit ou pas. S‘il y avait bien une chose qu’on ne pouvait lui reprocher, c’était bien son honnêteté et sa droiture. Sur tous les points.

    Mais finalement, elle n’était pas si terrible... Il avait quand même fallu un an entier pour qu’il la considère vraiment en tant que coéquipière. Mais il n’admettrait jamais cependant que leur boss n’avait peut-être pas eu entièrement tord en décidant qu’ils fassent équipe ensembles.

    “On rentre”, lâcha t-il seulement avant de lui-même transplaner. Ils avaient plus rien à faire ici. Il confia cependant la tâche aux deux autres qui les accompagnaient d’interroger le voisinage afin de voir s’ils avaient vu quelque chose ou si eux non plus n’avaient rien vu... A croire qu’ils avaient affaire un fantôme. Un fantôme qui savait écrire.

    C’était sûrement un esprit frappeur dans ce cas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 6 Fév - 15:26

    PLOP

    Un groupe d'aurors transplana dans une rue déserte dans le quartier sorcier de Londres. Ils étaient a nombre de 4. Tôt ce matin, une missive anonyme leur avait été envoyé, les informant que la personne qu'ils recherchaient depuis plus d'un mois se trouverait dans une ruelle pour un rendez-vous important. Ni une ni deux, William et Elena avaient averti leur chef Paul de cette information. Après tout, ils n'avaient à perdre et ils ne seraient pas que tous les deux. Deux autres aurors les accompagneraient, au cas où ils tomberaient dans un guet-à-pend. Pendant quelques secondes, Elena se demanda si effectivement ce n'était pas le cas. L'endroit était si calme … trop calme ! Les 4 aurors s'avancèrent lentement dans la ruelle aux aguets puis s'arrêtèrent tout à coup. Un courant d'air s'engoufra dans la ruelle. C'était assez étrange d'ailleurs puisque pas un brin de vent ne soufflait ce matin. La chaleur était quasi étouffante, moite … Une frisson parcouru le corps d'Elena lorsque la brise s'engouffra dans sa longue chevelure blonde. A ce moment-là, un bout de papier virevolta dans l'allée et finit sa course contre une poubelle sur laquelle un chat faisait sa toilette. William se saisit alors du papier, et sans même voir le visage de son coéquipier, elle avait deviné. Une fois de plus ils s'étaient fait mener en bateau.

    C'est pas vrai !!! C'est un cauchemar cette histoire !!!

    Elle ne chercha pas à lire le mot mais s'avança doucement vers William. Ce dernier envoya, de colère, un sort qui fit quasiment exploser le mur en face d'eux. Les deux autres aurors se précipitèrent alors vers William, pour tenter elle-ne-sait-quoi, mais ils ravisèrent en voyant l'expression d'Elena. Elle gérait la situation. La jeune femme laissa passer une longue minute avant de finalement s'avancer vers son collègue pour poser sa main sur son bras. Il eut un mouvement de recul qu'il arrêta instantanément en la voyant. Leurs regards se croisèrent. Elena pouvait encore lire de la colère dans les yeux de l'auror mais elle savait qu'il ne ferait rien d'autre aujourd'hui. Comment en était-elle certaine ?? Elle ne saurait comment définir cette situation mais son intuition et le regard de William ne mentait pas. Elle lisait en lui presque comme un livre ouvert. Ils avaient établi une sorte de télépathie qui n'en était pas vraiment une. Les deux deux aurors se faisaient entièrement confiances et Elena confierait sa vie à William. Les débuts n'avaient pas été évident elle en convenait. William n'avait pas été tendre avec elle et pendant plus d'un an elle avait tenu bon face à ses remarques désobligeantes, et le fait qu'il ne la prenne pas pour sa coéquipière. Mais il y étaient parvenus à force de disputes et de remarques acerbes !! Ils étaient parvenus à s'entendre mais ils n'avoueraient pas que Paul avait eu raison de les mettre tous les deux ensembles. Sa serait avouer qu'il avait raison et tout têtus qu'étaient Elena et Will, ils ne le diraient pas, même sous la torture.

    “On rentre” Et il transplana en ordonnant aux deux autres aurors d'interroger le voisinage. Poussant un long soupir, Elena transplana elle aussi au ministère.

    En arrivant dans les bureaux, elle retira sa petite veste en lin qu'elle portait lors de leur sortie dans la ruelle. Sans un regard vers William qui avait dut retourner à son bureau, elle prit son sac à main et sortit dehors. Elle se rendit directement dans un petit restaurant chinois moldu à emporter. William et Elena appréciaient particulièrement leurs plats et la blondinette avait toujours quelques livres sterling sur elle. Elle ne connaissait pas grand chose aux moldus mais elle se débrouillait quand même dans un restaurant de prêt à emporter.

    Une bonne quinzaine de minutes plus tard, elle remonta au ministère les bras chargés. Elle amena le tout sur le bureau de William qui était assis calmement.

    « J'apporte le dejeuner! »

    dit-elle avec un petit sourire. Elle sortit alors les sushis, les rouleaux de printemps ainsi que les sauces des sachets et les mit sur le bureau de William. Elle prit ensuite la liberté de mettre les dossiers de William sur son bureau et de s'assoir sur ce dernier.

    « Il faut que tu manges Will ! On n'avancera pas si on a rien dans l'estomac. La matinée vient juste de passer, et à part ton maudit café, tu n'as rien avalé! »

    Ce n'était pas vraiment un ordre mais Elena était determinée à faire manger son collègue. Il n'allait tout de même pas se ruiner la santé pour ce fugitif tout de même !! Elle sortit les boissons et après avoir donné la sienne à William, elle tenta d'un air à la fois septique et inquiet:

    « Tu crois qu'on a une taupe qui informe ce type des infos qu'on obtient?? » Après tout, depuis un mois ils allaient d'échecs en échecs.



Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 9:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 6 Fév - 20:37




    La porte du bureau claqua derrière lorsqu'il franchit le seuil du bureau des Aurors. Sans doute que Paul viendrait leur rendre visite histoire de se renseigner sur comment cela s'était passer et s'il l'avait eu ; cela lui soulèverait sans doute le cœur de lui avouer qu'il leur avait encore échappé... Enfin, qu'ils l'avaient loupé de peu car il était certain d'une chose, quelques minutes seulement auparavant il était là. Si cela se trouvait, ils les avaient même observé lorsqu'ils étaient arrivés sur les lieux ; William l'imaginait en hauteur, perché dans sa cachette d'où il pouvait les voir avec beaucoup trop facilité. Il l'avait sans doute vu William détruire une partie du mur en face de lui, s'en prendre à la poubelle comme pour évacuer la colère qu'il avait ressenti en voyant qu'on s'était foutus d'eux encore. William sentit sa mâchoire se crisper à ces pensées. Il avait été là, à quelques mètres même probablement ; il les avaient observés, un sourire ravi aux lèvres en étant juste témoin de leur énervement. William ne sentait même capable de dire à leur boss qu'ils l'avaient loupé, encore. Peut-être laisserait-il Elena le lui apprendre après tout ?

    Certes il était irritable aujourd'hui. Très irritable? Oui. Mais il n'était assurément pas le seul. La troisième fois qu'on se foutait d'eux. Il se jura qu'il n'y aurait pas de troisième. Il y avait un traître et il allait le trouver. Enfin, ils allaient le trouver. Qui donc serait... Un Auror ? Un des leurs ?... C'était presque... Inconcevable. Pourtant, il avait vu beaucoup de choses inconcevables au cours de sa vie qui s'étaient quand même produites. En tous les cas, si tel était le as, si c'était un des leurs, ils passeraient un très mauvais quart d'heure entre ses mains. Qu'il soit forcé de l'aider, ou pas. Il se mit à faire défiler dans son esprit tous les visages potentiels qui seraient susceptibles d'être son complice ? Il se mit à penser à tout le monde, les uns après les autres – même Elena – mais cette dernière fut la première qu'il blanchit de tous soupçons. Juste impossible, non c'était juste impossible que ce soit elle. Pourquoi pas celui qui les avaient prévenus de la présence du malfaiteur ? Après tout, cela s'était déjà vu.

    “Joking time. Try again...”

    En plus, il se foutait d'eux.

    Il va voir si ce sera une blague longtemps. En même d'un certain côté, cela durait déjà trop longtemps pour que cela soit supportable. Non, ils ne dirigeaient pas l'enquête dans la bonne direction. Il fallait d'abord qu'ils mettent la main sur le traître, étant donné que c'était celui qui permettait les fuites... De toute évidence, c'était quelqu'un au courant de la moindre de leurs actions. Donc quelqu'un de bien renseigné. Quelqu'un qui suivait toutes la moindre étape ? Qui était au courant de l'affaire ? A qui en parlaient-ils ? Hormis Elena, il y avait les deux Aurors qui les avaient accompagnés dans la ruelle, ainsi que leur patron bien qu'il leur laissait quand même largement la mains libres ; ils les tenaient juste au courant des manœuvres en les lui résumant. Mais il n'aurait pu renseigner de la fuite de leur arrivée dans ce quartier que la décision était trop subite. Qui avait-il d'autres ?

    Tandis qu'il tergiversait, il n'avait fait qu'à peine attention au retour d'Elena qui était revenue à son propre bureau. En transplanant de la ruelle, bien que le « On rentre » s'adressait particulièrement, il n'avait pas regarder en arrière ; il savait qu'elle le suivrait. Il avait ordonné aux deux autres d'interroger le voisinage mais il savait qu'ils n'auraient aucun résultats. C'était toujours ainsi, depuis des semaines. Il n'avait pas la bonne tactique c'était certain...
    Mais mieux valait qu'il se calme d'abord.
    C'est bon, il était très calme.
    Ou presque.

    Il ne l'entendit même pas ressortir des bureaux pour aller acheter à manger. William, pour sa part, se lever pour aller se remplir sa tasse d'un bon café comme il les aimait ; le seul moyen de lui remettre ses capacités de réflexion à un niveau totalement optimal. Lentement, il revint s'asseoir en tenant tout en sirotant son café. Il n'avait même pas conscience de l'heure qu'il était. Qu'il soit midi, ou minuit, cela n'aurait rien changé à vrai dire. Il s'en rendit simplement compte lorsqu'Elena fut de retour et qu'elle déclara qu'elle apportait le déjeuner. C'est alors qu'il baissa les yeux vers ce qu'elle apportait et que les odeurs vinrent lui picoter le nez. Cuisine chinoise. Bah, il n'avait pas très faim et sa dose de café quotidienne lui suffisait souvent – peut-être pour cela qu'il ne grossissait jamais ? - mais il fallait bien avaler quelque chose.

    Elle avait prit la liberté de s'asseoir sur son bureau. Mouais, bon elle commençait quand même à prendre un peu trop de libertés hein. Un peu plus elle ressemblerait à Cassy. Mais il sentait qu'il ferait bien d'éviter de mentionner ce détail au risque qu'elle en devienne très... Colérique. Pour une raison qu'il lui était inconnu, les deux femmes ne pouvaient pas se sentir. Bah, il imaginait qu'il s'agissait simplement de quelques querelles féminines dont elles seules en avaient le secret. Guère d'importance à ce qu'il le sache donc.

    Et puis voilà qu'elle se prenait pour sa mère... ? Depuis quand ne pouvait-il prendre soin de lui et décider quand il voulait manger, ou pas ? Ce serait quelques années auparavant, il l'aurait renvoyée bouler vite fait. Remarque, ce serait aussi trois ans avant, elle n'aurait jamais oser lui dire cela non plus, en connaissant sa réaction d'office. Là, il se contenta de grogner légèrement pour la forme et d'esquisser un sourire avant de répondre, le plus sérieusement du monde.

    « Par contre tu ne déjeunes pas assis là où tu es je te préviens, tu vas mettre des miettes partout. »

    Oui, sur certaines choses il restait très inflexible, on ne se refaisait pas. On ne mangeait pas assis sur les bureaux... Tout le monde ne s'appelait pas Cassy après tout ! En traduction, cela faisait : « Descends du bureau et assis-toi pour manger correctement. » Oui, enfin elle commençait à le connaître donc à être habituée aussi à décoder ses phrases sans besoin d'un dictionnaire forcément. Peut-être avait-elle enregistré le dictionnaire dans son cerveau pour faire plus simple ? « Et qu'est-ce que tu as après mon café ? Tout le monde a besoin de son carburant. Et je n'en suis qu'au... Disons, cinquième de la journée. » C'était bien la seule chose qui lui permettrait une concentration absolue et la seule chose qui lui permettait d'être efficace à deux cent pour cent. Ou presque.

    Son humeur s'assombrit cependant ensuite tandis qu'elle lui posait la question que lui-même n'avait eu de cesse de se poser depuis qu'il était rentré ici. Oui, il pensait. Cette fois, c'était plus fort qu'un instinct, c'était une certitude. Tout en sachant que déjà ses instincts étaient particulièrement persistants. « J'en suis de plus en plus persuadé. » Il décida de lui faire part d'une partie des pensées qui l'avaient alors assaillies précédemment et il ajouta, songeur... « Je crois qu'on ne fouille pas dans la bonne direction. Il faut d'abord trouver le traître, ensuite on aura l'autre. » Pas plus simple que cela.

    Et pourtant, il avait fallu trois semaines pour le comprendre... Pour un peu, William croirait qu'il s'était ramollit et il s'en voudrait presque d'avoir été si têtu à suivre une piste en sens inverse de ce qu'ils auraient dû faire.

    Sur ces mots, il se pencha un peu plus sur ce que sa coéquipière avait rapporté de bon à manger et y jeta un oeil...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMar 8 Fév - 22:11







    « Par contre tu ne déjeunes pas assis là où tu es je te préviens, tu vas mettre des miettes partout. »

    Ce qui signifiait en gros : enlèves tes fesses de mon bureau en langage Williamien. Elena se mit alors à sourire d'un air amusé. Non, définitivement, William l'impressionnait toujours mais elle ne le craignait plus. Elle pouvait anticiper certaines de ses réactions et ce n'était pas tous le monde qui pouvait s'en vanter ! Elle commençait à percer le mystère qu'était cet homme à lui tout seul et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle prit une seconde gorgée d'ice tea puis le posa sur le bureau de son collègue.

    « Est-ce que je mange là ?? » dit-elle de son air le plus innocent possible.

    Vous allez me dire : elle est folle ?! Elle joue avec le feu !! Pas du tout, elle sait exactement jusqu'où elle peut aller avec lui et quand s'arrêter. Ce petit jeu qu'elle trouvait innocent, elle commençait à y prendre goût depuis quelque temps. Ce qui l'ennuyait c'était parfois le regard interrogateur de ses collègues, comme s'ils se posaient des questions. Elle savait, et William aussi – du moins le pensait-elle – que leur relation qui était plus forte que celles de coéquipiers, pouvait poser des questions, interroger sur la véritable nature de leur relation. Mais il fallait être au clair, Elena n'était pas la « maîtresse » de William, cela n'arriverait jamais ! S'il y a bien une chose qu'elle ne supportait pas c'était l'infidélité. Si l'homme qu'elle aimait la trompait, elle ne pourrait pas lui pardonner. Et puis la fidélité a toujours été, pour elle, un signe de respect.

    « Et qu'est-ce que tu as après mon café ? Tout le monde a besoin de son carburant. Et je n'en suis qu'au... Disons, cinquième de la journée. »

    Bah voyons ! La jeune femme lui sourit une fois de plus avant de rire doucement:

    « Je n'ai rien contre ton café, mais entretiens ta forme ! Tu vas devenir un sac d'os si tu ne manges rien et ça serait dommage ! »

    Oups ! Rolling Eyes Sa dernière réplique avait été prononcer sans arrières pensées mais une personne qui ne suivait pas leur conversation depuis le début ou qui ne connaissait tout simplement pas les interlocuteurs pouvaient se poser des questions. Toujours est-il qu'elle faisait attention à ce que son collègue mangeait quand ils avaient une enquête en cours. D'ailleurs, à chaque fois qu'une enquête demarrait, elle avait l'impression que William arrêtait de 'vivre' : il ne mangeait presque plus, il dormait peu et son humeur devenait de plus en plus exécrable … mais Elena en avait prit l'habitude. Et puis de toute façon, elle préférait son humeur exécrable plutôt que son comportement hautain et macho qu'il avait adopté la première année de leur collaboration. Contre toute attente, elle avait tenu bon, et au moment ou elle croyait qu'elle allait abandonner et demander à Paul de la changer d'équipier, il avait commencé à devenir plus humain avec elle. Ah ça c'est sûr, les débuts n'avaient pas été faciles mais maintenant tout roulait sur des roulettes !!

    Le regard de son collègue s'assombrit quand elle évoqua la possibilité d'une taupe dans le ministère. Il semblait persuadé qu'il y en avait effectivement une … mais comment la trouver, là était la question !

    « Je crois qu'on ne fouille pas dans la bonne direction. Il faut d'abord trouver le traître, ensuite on aura l'autre. »

    La mine septique, elle croisa ses jambes et regarda son regarda son collègue. Oui, ils cherchaient sûrement dans la mauvaise direction mais comment pouvoir intercepter ce fumier sans avoir d'indic' fiable ?
    « Tu sais, ce n'est peut-être pas un des nôtres. On a souvent recours à des informateurs peu scrupuleux qui vendent des infos contre de l'argent. Ce ne serait pas la première fois qu'ils travaillent et pour nous et pour un meurtrier. Quand on a besoin d'argent, plus rien ne compte ! »

    Cette fois-ci, elle ne parlait pas en connaissance de cause. Elle et sa mère n'avaient jamais roulé sur l'or, mais elles s'en sortaient toujours! William se pencha ensuite sur ce qu'elle avait apporté. Elle se saisit des sachets et sortit tout ce qu'elle avait acheté.

    « Sushis, rouleaux de printemps et riz cantoné ! Ça te va ? » demanda-t-elle avec un petit sourire moqueur … elle n'avait toujours pas bougé de sa place hehe:


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 9:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMar 8 Fév - 23:18



    William la regarda avec des yeux ronds lorsqu'il ne la vit pas bouger d'un pouce de son bureau après qu'il lui ait dit d'y descendre. Non mais elle le faisait exprès en plus ?! Elle prenait VRAIMENT trop de libertés... Il avait commencé à être trop gentil avec elle, surement, il fallait remédier à cela vite, il fallait se reprendre. Sauf que... Il lui était impossible de revenir en arrière, ou d'agir exactement pareil qu'au tout début de leur « relation de collaboration ». En silence, il se recula sur son siège contre son dossier et, posant un coude sur l'accoudoir, il plaça une main sous son menton tout en continuant de l'observer, sans qu'aucune émotion ou pensées ne transpercent de son regard ou ne se lisent sur son visage. Impassible. Il savait par ailleurs qu'elle n'aimait pas lorsqu'il faisait cela, car elle ne parvenait jamais à savoir ce qu'il pensait. Au contraire, il aimait bien appuyer dans les domaines où il se sentait maître.

    Alors comme cela elle aimait jouer sur les mots. Non, en effet, elle ne mangeait pas ; mais c'était du pareil au même. Elle buvait. S'il ne voyait ne serait-ce qu'une seule goutte de tombée sur son bureau, là elle sera mal, très mal... En même temps, elle ne semblait pas vraiment avoir peur de lui, n'est-ce pas ? En trois années, avait-il perdu autant de crédibilité ? « Non, en effet, tu ne... Manges pas... » répondit-il d'une voix lente et très doucereuse, presque menaçante et calculatrice comme s'il préparait déjà à ce qu'il allait faire ou dire, ou encore qu'il pesait le pour et le contre entre se lever et la faire descendre elle-même de SON bureau, ou la laisser faire ce qu'elle voulait... A moins qu'il la persuade d'y descendre sans même bouger de sa place Enfin, d'après vous, quelle serait l'opinion qu'aurait de lui si un collègue entrait à ce moment-là? Il perdrait sans doute sa crédibilité hein. Laisser les gens s'asseoir sur les tables, sur « son » bureau qui plus est. En plus elle s'était mise à l'aise, tranquille, elle avait même croisé ses jambes ; c'est bon là tranquille, elle était détendue apparemment... Avec maints précautions et toujours ce sourire que l'on qualifierait presque d'insolent, il dit...

    « J'ai l'impression que... Quelqu'un que nous connaissons tous deux très bien a une certaine tendance à déteindre sur toi... Je me trompe ? »

    Là, il savait qu'il faisait fort, qu'il touchait là où cela faisait mal... Ou du moins que cela ne la laisserait pas de marbre. Il en avait parfaitement conscience... Il se sentirait presque honteux... Presque. Et si après cela, elle décidait toujours de ne pas bouger et de rester insolemment perchée sur SON bureau il pourrait toujours adopté la seconde hypothèse celle de la faire descendre lui-même.

    Quelqu'un... Son regard hurlait les lettres suivants : C – A – S – S – Y. Il était persuadé que ses mots allaient faire mouche ; si elle s'obstinait à toujours vouloir rester à cette place, après l'insulte qu'il venait de lui faire en quelques sortes, il n'y croyait pas... Il demeura immobile, toujours avec ce même sourire presque moqueur sur les lèvres ; il voulait bien donner sa main au feu qu'elle n'allait plus vraiment vouloir rester s'asseoir à cette place. Du moins il le pensait... Après tout, les deux ne se portaient pas vraiment dans leur cœur – quel euphémisme - ; elles se détestaient même alors...

    Cependant, il était vrai qu'elle avait soulevé un point intéressant et il se mit à y réfléchir dessus. Elle avait dit que l'identité du l'espion n'était pas forcément un de leur collègue mais seulement un informateur... Il n'en avaient pas tant que cela. John Savicht et et James Lunter. Un petit homme courtaud au regard enfoncé dans les orbites ; et le second, un grand brun très débrouillard ; tous les deux avaient un réseau étendue de connaissances et fréquentaient même les sphères les plus sombres et malsain de la société... Enfin, si cela n'était pas le cas, ils n'auraient alors rien d'intéressant à leur renseigner.

    Il se saisit d'un rouleau de printemps qu'elle avait sorti du sac lorsqu'elle avait vu se pencher pour voir ce qu'elle avait apporté de bon. Tout en continuant de réfléchir sur cela, comme s'il était en train de rechercher des indices pouvant lui indiquer si l'un des deux auraient pu les doubler d'une quelconque manière, il commença manger...

    « Très bon ces rouleaux de printemps. », répondit-il tout en commençant le sien.

    Voilà, maman Elena allait sans doute être contente... Il mangeait. Il ne se laissait pas abattre hein ? Car, à priori, elle s'inquiétait tellement qu'il n'entretienne pas sa forme... C'est vrai ce serait dommage. Non mais fait pas pousser quand même. Il mangeait. De toute façon, il pourrait bien manger beaucoup, il ne prendrait pas un gramme à coups sûrs. Et puis il y avait bien d'autres moyens aussi d'entretenir sa forme hein?! /S'BAFFE/.

    Après deux bouchées dans son plat, il posa sa fourchette avant de prendre une nouvelle gorgée de café. Décidément, rien de mieux qu'un bon café bien fort pour l'aider à réfléchir. C'était vraiment ce qui lui réussissait assurément le mieux.

    « John Savicht et et James Lunter. Nos deux informateurs principaux et ceux qui nous ont récemment renseignés... Lequel a le profil du parfait traître... »

    Il se recula de nouveau dans son siège en posant de nouveau un coude sur l'accoudoir et sa main sur son menton, en pleine réflexion.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMer 9 Fév - 22:29







    Dès l'instant ou il s'était mis à sourire d'un air insolent, elle aurait du deviner qu'il préparait un mauvais coup … ou un sale coup; au choix !

    « J'ai l'impression que... Quelqu'un que nous connaissons tous deux très bien a une certaine tendance à déteindre sur toi... Je me trompe ? »

    Son sourire mutin s'effaça instantanément. Elle pensa immédiatement à la petite auror arrivée il y a seulement quelques jours : Cassandre Dylan. Dès les premiers jours, elle n'avait pas aimé cette petite brunette qui se collait trop à William selon elle. Elle lança alors un regard noir à son collègue qui avait gardé son petit air moqueur.

    « Sa va ! Je m'enlève de TON bureau!!! Tu veux vraiment me vexer hein ?? »

    Bon ok, elle n'avait pas réussit à faire la tête pendant plus de deux minutes. Bien sûr qu'elle était enervée qu'il la compare à Cassy : elle trouvait qu'elle n'avait rien à voir avec cette gamine; aucun point commun, rien du tout !!! C'était vraiment une insulte pour la polonaise ! Pour se venger, elle lui tapa le bras et se leva. Elle posa ensuite ce qu'elle mangeait pour prendre la chaise de son bureau qu'elle mit devant William.

    « Très bon ces rouleaux de printemps. »

    Elena acquiesça et en prit un elle aussi. Elle observa son collègue qui semblait concentrée. Sa dernière remarque semblait l'avoir fait réfléchir. D'ailleurs, elle-même était pensive. Son esprit dériva sur les deux voyous qui les avaient renseignés sur les dernières pistes qu'ils avaient suivi : James Lunter et John Savicht. Elena se demandait si son intuition ne la trahissait ça, elle avait un peu de mal à croire que ces deux idiots puissent les trahir de cette façon. Certes ils pouvaient se révéler un minimum doués pour trouver des infos mais de là à jouer sur deux tableaux.

    « Oui très bon. »

    Sa voix semblait lointaine. Son cerveau tournait à 100 à l'heure. Rapidement, elle fit le tour de ses collègues et se demanda qui pourrait les trahir de cette façon. Elle pensa à Margareth Townsend l'espace d'un instant, mais ce n'était tout simplement pas possible. Elle n'avait pas le 'profil' pour faire ce genre de chose : première parce qu'elle semblait un peu se moquer de son travail et qu'elle s'était toujours révélée moyenne dans celui-ci et deuxièmement, elle n'en avait pas l'utilité !! Elena la voyait toujours bien habillé et tirée à quatre épingles, elle ne semblait pas avoir besoin d'argent. Elle pensa aussi à Boris mais …. Finallement, cette idée était absurde. Si elle ne faisait pas confiance à ses collègues, elle ne ferait jamais confiance à personnes.

    « Tu crois vraiment que Lunter ou Savicht pourraient nous faire ça ? Je les trouve pas assez futé pour agir d'eux-même de cette façon … ou alors, ils agissent pour le compte de quelqu'un d'autres. Quelqu'un de plus puissant ! »

    Elena saisit alors un sushi avec ses baguettes et se servit du riz cantoné.

    « John Savicht et et James Lunter. Nos deux informateurs principaux et ceux qui nous ont récemment renseignés... Lequel a le profil du parfait traître... »

    La jeune femme réfléchit pendant quelques secondes en se grattant derrière la tête. Lequel aurait le profil du parfait traitre ? Finalement, les deux pourraient les trahir non ?? Ils n'avaient aucun scrupules à vendre des mangemorts et de donner des informateurs sur les partisans du seigneur des ténèbres. Peu importe le camps, tant qu'il y a de l'argent, ils sont preneurs non ??
    « Lunter est débrouillard …. mais Savicht, lui , est plus mesquin. Il ferait tout pour arriver à ses fins. Mais il nous faut des preuves pour leur faire peur. On pourrait … je ne sais pas moi, essayer de les pièger non ? On pourrait même faire d'une pierre deux coups et essayer de coincer ce pourri en même temps! »

    Après tout, s'ils pouvaient, aussi avoir ce meurtrier, ce n'était pas plus mal ! Elena croisa ses jambes et observa son collègue qui était pensif. Elle passa sa main droite dans ses cheveux et soupira. Elle mangea silencieusement son sushi puis prit une gorgée de sa boisson.

    « Tu pense auquel toi ? Si je devais choisir, je dirais Savicht … mais je pense qu'on devrait les interroger. » Finit-elle en laissant promener son regard dans la pièce. Elle ne pouvait s'empêcher d'observer du coin de l'oeil ses collègues, comme si, eux-même, pouvaient lui donner la réponse qu'elle attendait. A savoir: qui était la taupe ?



Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 9:56, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyJeu 10 Fév - 11:58



    William ne put retenir un sourire. Et bien cela l'avait ramenée à la raison au moins ; elle s'était enfin décidée à se lever de là où elle se trouvait, c'est-à-dire assise sur son bureau – non mais c'est vrai c'est pas une place quand même -. Certes, il devait admettre qu'il avait été fort, si on en jugeait de sa réaction mais lui cela l'avait assez amusé en fait... Pour une raison inconnu. A croire qu'il aimait bien la voir sortir de ses gonds... A croire qu'il avait l'impression de la reconnaître vraiment quand elle se laissait aller à extérioriser sa colère... Même quand on semblait calme, il y avait forcément des choses qui nous énervait mais que l'on cachait, et au vu de sa réaction vive Cassy' faisait partie de ce qui l'énervait... Pour des raisons qui lui étaient inconnues. Enfin, d'un certain côté, Cassy' ne semblait pas vouloir faire beaucoup d'efforts pour se faire apprécier des personnes dont elle avait décidé n'en avoir rien à faire. Point commun avec William déjà. Les gens l'aimaient bien soit le détestaient, il n'allait pas en faire toute une histoire et certainement pas se plier à leurs exigences pour avoir une chance de rentrer dans leur critères « de degré d'appréciation ».

    S'il voulait la vexer ? Non, quelle idée voyons ! « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 319461 William retint un haussement de sourcils amusé. Non pas du tout, ses intentions étaient toujours pures et inintentionnelles. Non, non il ne voulait pas la vexer. Elle ne lui avait juste pas laisser le choix d'agir ainsi... Soit il se levait lui-même, soit il la faisait descendre d'une autre façon. Et comme il avait eu la flemme de se lever... Et puis, cela signifiait bien de nouveau qu'il arrivait toujours là où il avait décidé d'arriver, qu'importe le moyen de l'obtenir. Il ramena inconsciemment sa tasse de café et y but de nouveau tout en écoutant Elena – qui avait reprit son calme – tergiverser sur Lunter et Savitch. Avec un haussement de sourcil, il répondit...

    « Si tous les menteurs étaient facilement repérables, on ne les appellerait pas des menteurs remarque... »

    Autrement dit dans le langage non Willien, les apparences étaient souvent trompeuses. En effet, il ne faisait jamais pareil que les autres lui ! Quoiqu'il fallait quand même être un sacré bon menteur pour réussir à berner William Carter... ! C'était bien pour cela qu'il se faisait un point d'honneur à démasquer ce traître qu'importe qui il était. Qu'il travaille ici, ou pas... Hm, ce pouvait tout aussi bien être celui qui apportait le courrier le matin dans les bureaux chauffés des Aurors tiens... Il venait déposer le courrier – s'il y en avait – lorsque personne ne s'y trouvait... S'il était un traître qui renseignait l'ennemi, il pouvait bien aussi fouiller dans leurs affaires... Et tout remettre en place avant de repartir, sans que personne ne s'en rende compte lorsqu'ils arrivaient le matin ici. Il serait vraiment très attentif d'ailleurs... Très consciencieux sans doute car William retrouvait tout parfaitement en ordre comme il l'avait laissé lorsqu'il arrivait au travail. Ce serait une bonne idée d'arriver une heure plus tôt ici tiens rien que pour vérifier cette hypothèse... Il se prit à promener son regard sur son bureau, sur les tiroirs, sur des dossiers qui trainaient... même à vérifier ses stylos comme s'il s'attendait à voir apparaître des empreintes qui lui indiquerait que quelqu'un en-dehors de lui les avaient tripotés, ou légèrement bouger puis remit à leur place...

    Tout en piochant une bouchée de son rouleau de printemps, il écouta Elena lui énumérer les principaux défauts de Savitch maintenant et lui disait qu'ils devraient les piéger. Bonne idée... Idée qu'il n'aurait sans doute pas eu si Elena n'avait été là tiens Rolling Eyes . Son esprit cependant s'égarait sur un autre chemin, ce qui le ramena à réfléchir sur ces deux personnes. Il était vrai que celui dont le profil convenait le mieux était Savitch, mais il ne fallait pas non plus écarter la piste de l'autre trop tôt... L'important étant de garder en mémoire que les apparences pouvaient s'avérer trompeuses.

    « Je n'sais pas... », répondit-il songeur alors qu'elle lui demandait son avis sur Lunter et Savitch. En fait, en lui demandant ce qu'il en pensait, elle voulait sûrement lui demander vers qui son instinct le portait le plus... Pour le moment, son instinct n'était pas très chaud pour ces deux hommes-là, mais son flair n'était pas infaillible loin de là hein, donc il fallait explorer toutes les pistes, quel qu'elles soient. « ... Que penses-tu de celui qui apporte le courrier tous les matins...? Ce jeune homme là... Brian machin chose... Brian Bayers... C'est ça? », termina t-il en finissant par lever la tête pour la regarder. C'était tout lui, ça. On lui demandait son avis sur une chose et et voilà qu'il retournait la question vers quelqu'un d'autres... Un nouveau potentiel suspect... Trois, cela commençait à faire trop, il fallait trancher...

    Bryan Bayers était un homme assez discret, qui ne faisait pas beaucoup de bruit... D'ailleurs, la preuve, William avait eu un doute sur son nom de famille. Enfin, pour sa part, c'était un peu spécial ; il avait déjà mis plus de six mois à ne pas dire « Kowlski » au lieu de « Kowalski » alors bon... Quoique s'il y avait mis un peu du sien, peut-être l'aurait-il retenu plus facilement... On ne le saura sans doute jamais. Soit. Pour en revenir au suspect qui hantait ses présentes pensées, le fait de sa discrétion pouvait s'avérer un véritable avantage. Cela permettait de pouvoir mieux espionner sans se faire remarquer, non ?



    [HJ : Purée c'est court Shocked ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptySam 12 Fév - 18:13









    En gros, William n'avait pas plus d'idées qu'elle pour trouver la taupe. Il évitait sa question et c'est tout ce qu'il faisait. Il en vint même à se demander si Bryan Bayers ne pourrait pas être la taupe. Non mais sans rire, ou allait-il chercher ses suspects ?! Il ne pouvait pas suspecter Paul tant qu'il y était !!

    « Je ne crois pas que Bryan puisse être un … suspect » finit-elle à voix basse. « Il n'a pas le profil ni … les idées pour … Je veux dire, regardes-le William, il nettoie le sol et nous donne les notes qui se sont perdues dans l'ascenseur! »

    Ok, c'était méchant de se moquer des gens mais elle ne voyait pas cet homme à l'aspect négligé, mais pas louche, être la taupe. En plus, il n'était arrivé au ministère que depuis 3 semaines. Son père était un membre du mangenmagot et il voulait juste placer son fils au ministère.

    « Et je ne pense pas qu'enquêter sur le fils du Juge Bayers arrange nos histoires. On est déjà dans le colimateur du mangenmagot! »

    Et c'était amplement suffisante comme ça. Ce n'était un secret pour personne que le mangenmagot ne faisait pas confiance aux aurors. Pourquoi ?? Parce qu'à une certaine époque (et encore aujourd'hui) les aurors utilisaient des méthodes peu orthodoxes pour faire parles les prisonniers. Ce n'était tout simplement pas légal et le mangenmagot était tout à fait contre ces pratiques. Depuis ce moment-là, tout lien était rompu entre les deux services du ministère.

    Soupirant longuement, Elena ne pu s'empêcher de faire le lien : mangenmagot – Anabella Carter. Anabella était la femme de William et Elena la trouvait … particulière. Ce n'est pas qu'elle ne l'aimait, mais elle trouvait la blonde superficielle, extrèmement superficielle, du moins, le peu qu'elle avait eu à passer avec elle. Bien sûr, elle n'avait pas passer assez de temps pour la juger (d'ailleurs voudrait-elle la juger !) mais elle se fiait souvent à ses premières impressions. Et là, elle n'était forcément positive. En réalité, elle n'aimait pas sa façon d'être parce que physiquement Anabella était tout simplement à tomber, elle avait la classe et physiquement elle et William étaient vraiment assortis ! Mais du point de vue caractère, ils étaient tout simplement opposés. D'ailleurs, Elena se demandait comment ils avaient fini par se marier. Bref … D'ailleurs pourquoi se permettait-elle de juger la femme de William ? Vous allez me dire, lui s'était permis de donner son avis sur le couple qu'elle formait, à l'époque, avec John McKidd un jeune auror à la carrière prometteuse qui l'a quitté sous prétexte qu'elle était trop proche de son collègue. Elena en avait été d'ailleurs profondément vexée et elle s'était promis de ne jamais fréquenter un collègue de travail pour qu'il ne connaisse pas William.

    « On pourrait faire venir Savicht et Lunter pour les interroger. Ou leur donner rendez-vous au chaudron baveur. On les coincerait à l'entrée et on pourrait les interroger tranquillement. Je ne crois pas que Bayers puissent être lié à toute cette histoire! »

    finit la polonaise pour essayer de convaincre son collègue. Elle était vraiment convaincu que ce Bayers n'avait rien à voir avec cette histoire de taupe.

    « Et d'abord, » fit-elle en retrouvant un air sérieux, « on doit boucler notre première mission : finir ce repas !! » en rigolant !


HJ: moi aussi « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 713299


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 9:58, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 13 Fév - 0:25




    Elena ne le convainquit pas lorsqu'elle tenta vainement de lui expliquer que le fameux Bryan n'avait pas le profil du tueur. Et il ne l'enleva pas de la liste potentielle des suspects car, à son sens, il n'avait pas forcément en apparence les « qualités » d'un traître mais il en avait en tous les cas motivations. C'est vrai, son travail ne devait déjà pas lui rapporter énormément d'argent ; il ne devait pas rouler sur l'or et il pensait sincèrement que tout le monde – même le plus parfait idiot – était prêt à tout pour gagner un peu d'argent. Il se contenta de hausser un sourcil devant l'argumentation d'Elena. Elle semblait apprécier cette jeune personne ; presque en avoir pitié ; c'était ce qui lui faisait de l'ombre justement dans sa capacité à raisonner logiquement. Pour lui, ce qu'elle avançait là, ne le disculpait pas, bien au contraire. Certes, il ne semblait avoir aucune caractéristique du parfait suspect, mais les apparences étaient souvent trompeuses. Quoi de mieux qu'une position de bas étage dans un établissement de haute autorité pour ne pas attirer l'attention? La place que Bryan Bayers occupait était parfaite pour ne pas attirer de soupçons.

    Le fait qu'il soit le fils d'un magenmage d'ailleurs confirmait ses soupçons ; il n'avait d'un aucune confiance au magenmagot bien qu'ils se fréquentent assez souvent dans les locaux du ministère – d'ailleurs son épouse était elle-même MagenMage – mais... Tiens, oui, quel était le meilleur moyen de réussir à surveiller les Aurors sans lever de soupçons... C'était en faisant entrer sa progéniture – son fils – au ministère... Et le poste d'agent entretien suffisait amplement à remplir les fonctions et ce poste n'attirait pas les regards... En plus d'attirer la pitié. Et quel père ferait donc entrer son fils par la porte du bas, c'est-à-dire en tant que « balayeur » d'ailleurs ?! Le juge Bayers avait largement les moyens de faire entrer son fils à un poste bien plus mélioratif que simple balayeur. Alors, excusez-le, mais tout ceci ne faisait que renforcer sa conviction que le dénommé Bryan faisait un suspect potentiel et de premier plan. Ou alors c'était le père. Il n'avait jamais pu l'apprécier... Il lui trouvait quelque chose de faux-jeton...

    « Et alors ? Ce n'est parce qu'il est le fils d'un juge, qu'il nettoie les sols pour nous et nous apporte le courrier tous les matins qu'il ne peut pas avoir le profil que nous recherchons. Quant à ses idées, qu'en sais-tu ? Tu es Légilimens peut-être ? Je crois que tu te laisses trop submerger par tes émotions.  »

    Il avait complètement oublié le repas. Ce ne fut que lorsqu'elle le lui rappela qu'il prit conscience des plats qui refroidissaient devant eux. Il haussa les épaules. Bah, ce sera rapidement terminé, songea t-il. D'ailleurs, il avait d'autres préoccupations pour le moment. Il esquissa juste un sourire avant de reprendre son café pour le terminer. Oui, ensuite il s’intéresserait au reste du repas...

    « Fais les venir si tu le souhaites vraiment. Moi, je mène l'enquête du côté du juge. » décida t-il, l'air imperturbable. Oui, oh elle pouvait dire qu'il était têtu, mais il savait ce qu'il savait, et il savait toujours écouter son instinct. Et son instinct lui disait que les Bayers n'étaient clairs dans leur jeu. Malgré les apparences. C'était bien souvent ceux qui semblaient ne donner jamais aucun ennuis, qui étaient les plus dangereux et qu'on devait s'en méfier. Elle aurait beau dire qu'il était têtu, elle aussi n'était pas mieux ! Peut-être pour cela qu'ils s'entendaient bien, peut-être pour cela aussi que cela avait posé quelques problèmes au début « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 319461 Mais il était persuadé que les Bayers formaient un plus couple pour ce qui était de travailler en espionnage dans le dos du ministère... Et le fait qu'Elena ne soit de toute évidence de son avis avait tendance à renforcer sa conviction en cette idée. Elle se laissait trop guider par son propre « feeling » sur la personne du fils Bayers... Oh mais peut-être avait-elle un coup de foudre sur le jeune homme ? C'était vrai qu'il avait un physique assez avenant et il n'était pas vraiment un collègue – car Will' désapprouvait fortement toutes relations amoureuses entre collègues pour une raison qui lui était personnelle... - ; d'ailleurs cela l'interpella...

    « Tu crois ?... A moins qu'il y ait une raison précise pour laquelle tu sembles autant vouloir le disculper avant même d'envisager cette hypothèse, je ne vois pas pourquoi tu refuses de voir qu'il y ait une possibilité que lui, ou son père, ou les deux, jouent le jeu des taupes... »

    Et sur ces mots, il se rapprocha du rebord de son bureau pour y déposer les bras avant de poser les mains sous son menton, tout en ne cessant d'observer sa coéquipière avec cet air qui en disant très long sur ce qu'il pensait... Et puis de toutes façons, c'était son problème si elle nourrissait quelques affections pour lui hein... ? Ça ne le regardait en rien et elle aurait raison de le lui faire remarquer. Sauf si cela avait une influence quelconque sur le travail. Non, il ne voulait pas du tout la mettre mal à l'aise... Juste essayer de démêler la raison pour laquelle elle refusait d'admettre que parfois, les apparences pouvaient s'avérer trompeuses.

    En tous les cas, son instinct n'était pas infaillible loin de là et peut-être qu'il se trompait mais maintenant qu'il tenait cette piste, il n'abandonnerait pas une piste potentielle... Jusqu'à ce qu'il obtienne la certitude que son instinct l'avait vraiment trompé, ou bien qu'il avait raison.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 13 Fév - 11:56







    « Et alors ? Ce n'est parce qu'il est le fils d'un juge, qu'il nettoie les sols pour nous et nous apporte le courrier tous les matins qu'il ne peut pas avoir le profil que nous recherchons. Quant à ses idées, qu'en sais-tu ? Tu es Légilimens peut-être ? Je crois que tu te laisses trop submerger par tes émotions. »

    En voyant le regard de son collègue, elle comprit qu'elle n'était pas arrivée à le convaincre. D'ailleurs, à peine eut-elle finit son plaidoyer qu'il lui répondait qu'elle se laissait trop submerger par ses émotions. Ou allait-il des âneries pareilles lui ! Elle avait simplement pitié de ce jeune car il faisait un travail ingrat : balayer et donner le courrier, ce n'est pas le travail rêver pour un jeune homme non ?

    « Je ne sais pas ! Enfin, il est là depuis 3 semaines et …. »

    Elena réalisa que cela faisait bien 3 semaines qu'ils se faisaient avoir. Pendant 3 secondes, la polonaise resta perplexe et ne sortit aucun mot. Et alors ? Elle était toujours persuadée que ce Bryan n'avait rien à voir avec cette histoire.

    « Fais les venir si tu le souhaites vraiment. Moi, je mène l'enquête du côté du juge. »

    « Par Merlin, tu le fais exprès ! Tu cherches à être mis à pied pour quoi ? Pour rien du tout ? C'est un mangenmage important au ministère ! Il a jugé de tas de mangemorts et les a condamné au baiser du détraqueur, comment peux-tu douter de son intégrité ?? »

    Se laisser submerger par ses émotions à dit William ? Il avait sûrement raison mais là, Elena ne s'en rendait pas compte? Elle tourna la tête vers le jeune homme et eut un sourire compatissant. Elle ne pouvait tout simplement pas croire que ce gamine aux yeux bleu et à la longue chevelure blonde puisse travailler pour le compte des mangemorts. Quand elle se retourna vers son collègue, celui-ci lui dit :

    « Tu crois ?... A moins qu'il y ait une raison précise pour laquelle tu sembles autant vouloir le disculper avant même d'envisager cette hypothèse, je ne vois pas pourquoi tu refuses de voir qu'il y ait une possibilité que lui, ou son père, ou les deux, jouent le jeu des taupes... »

    Il s'avança, callant ses sur le bureau pour pouvoir mettre ses mains sous son menton. Elena ne s'y attendait pas et elle sentit le rouge lui monter aux joues. Elle n'aimait pas le savoir si près d'elle parce qu'il savait exactement comment la déstabiliser : en la fixant sans sied. Pour reprendre contenance, elle s'enfonça dans son fauteuil et lui lança un regard interrogateur :

    « Qu'est ce que tu insinues là ?? »

    Et c'est là qu'elle comprit. Elle ? Tomber amoureuse de ce gamin ? C'est un peu comme s'il disait qu'il était amoureux de cette morveuse de Cassandre ?! Elle se retint d'éclater de rire et gloussa pour la première fois de la matinée.

    « Mais enfin, qu'est-ce qui te prend ? Il a … Il a même pas 20 ans ! C'est à peine s'il a du poil au menton !!! »

    Elle finit tout de même par éclater de rire, comme pour cacher son malaise. Elle n'avait jamais aimé parler de sa vie privée et surtout à William. Tout comme elle n'aimait pas qu'il lui parle ou qu'il fasse allusion à sa femme. Ils ne se l'étaient jamais dit mais c'était comme une évidence entre eux. La seule fois ou elle avait fait l'erreur de sortir avec un collègue de travail, William avait été désagréable autant avec elle qu'avec son compagnon toute la durée de leur relation. Elle se décolla de son siège pour approcher son visage de celui de William, le défiant du regard:

    « Tu es sacrément têtu ! Je t'ai expliqué mes raisons sur le pourquoi je croyais en l'innocence du petit Bryan ! Tu n'es pas infaillible et j'ai aussi le droit d'avoir mes opinions ! »

    Finit-elle. Et c'est sûrement ça qui faisait leur force : cette sacré différence qui les rendaient si complémentaires au travail. William ne l'écoutait pas toujours (il lui avait fallu plus d'un an pour qu'il la considère comme une collègue !) mais Elena avait toujours su se faire entendre par son collègue.
    Sans vraiment s'en rendre compte, son regard déviait sur les yeux puis vers la bouche de son collègue. Il lui arrivait souvent de dévier malencontreusement son regard mais elle se reprenait toujours. En plus, William le faisait aussi souvent qu'elle alors pourquoi s'en priverait-elle aussi.

    Mais généralement, personne n'assistait à ce manège et ils ne s'y amusaient pas à 12h à l'heure du déjeuner au quartier général des aurors ! Comme pour interrompre leur petit manège, Harrold un collègue auror, se râcla la gorge pour signifier sa présence.

    « Je dérange ?? » dit-il d'un air moqueur.

    Elena se recula un peu trop vivement et s'enfonça dans son siège.

    « Bien sûr que non ! Ou vas-tu chercher ça ! Qu'est-ce qu'il y a ?? »

    « Je voulais juste savoir si vous aviez enfin bouclé votre affaire. Ma femme t'attend de pied ferme à la maison Elena, tu lui as promis de lui montrer des plats polonais dès que tu as finis ton affaire! »

    « désolée de te décevoir mais … on a pas encore coincé ce fou. D'ailleurs, avant que tu arrives, on réfléchissait à toutes les pistes qui s'offraient à nous, n'est-ce pas Will ? »


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 9:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 13 Fév - 15:48




    Il se contenta de retenir un haussement un sourcil. C'était charmant la façon dont elle se défendait.... Bon d'accord, là il avait un peu trop d'imagination mais bon il ne faisait qu'observer et analyser son attitude ; à force de vouloir ne voir que ce qui était apparent chez ce « pauvre gamin » comme elle avait dit, il en arrivait à se poser des questions s'il y avait une raison précise pour laquelle elle ne voulait pas au moins laisser entrevoir une infime possibilité qu'il n'était pas forcément tout blanc... Honnêtement, l'âge n'avait rien à voir dans le fait d'être impliqué ou non dans quelque chose de louche. A vingt ans, on était pas forcément tout blancs. A cet âge, on pouvait avoir déjà commis des crimes bien plus atroces que quelqu'un qui arriverait au terme de sa vie... Même quelqu'un qui avait envoyé des tas de mangemorts à Azkaban pouvait être coupable ; si cela avait l'avantage de sauver sa propre vie alors on pouvait être prêt à tout... Même à laisser tomber des 'amis'... Donc cela ne disculpait pas son hypothèse que le juge pouvait être impliqué.

    « Et alors? L'âge n'est pas forcément un critère fiable dans ce genre de choses... Et tu penses qu'un Magenmage important du ministère n'aurait pas pu trouver une meilleure place pour son fils au sein du ministère ? »

    Avec quelques pots de vin hein, de bonnes relations et quelques courbettes... on pouvait tout faire...

    Bon là, d'accord, vous vous dites qu'il aurait mieux fait de se taire plutôt que de sortir cette phrase car un jour ou l'autre, cela lui retournerait dessus, et Elena lui renverrait surement ce commentaire dans la figure... Que ce soit dans un futur proche ou assez éloigné. Mais bon, pour le moment, il se recula et sa cala contre son dossier de nouveau, un léger sourire assez arrogant accrochée aux lèvres – Il haussa les épaules en signe d'innocence totale. « Je ne fais que constater. Rien d'autres. » Pas de sa faute si elle semblait croire profondément en l'innocence des gens du fait même de leur jeunesse. Et puis, il pouvait être poussé par son père. Et malgré ce qu'elle venait de lui dire, comme quoi son père était un MagenMage très influent et que cela pouvaient leur valoir beaucoup d'ennuis, honnêtement, William s'en foutait royalement. Il n'était par ailleurs pas à cela près. Et il serait même tout à fait ravi d'avoir une raison d'enquêter sur lui, et même de le faire virer d'ici. En effet, bien que ce ne soit connu que d'eux seuls, les deux hommes ne s'aimaient pas réciproquement et ils le savaient bien l'un et l'autre ; à cause d'un petit désagrément qu'ils avaient eu ensembles. Oh, rien de grave... Juste quelque chose entre eux. Juste un petit contre-temps hein...

    Intéressant ce qui se passa ensuite. On vous as jamais que William et Elena avait une manière étrange d'essayer de se convaincre réciproquement de la véracité d'une hypothèse ou d'une autre lorsqu'ils étaient en désaccord sur tels sujets? Et bien, le moyen était de se méfier du regard. A celui qui serait le plus impressionnant à celui qui tiendrait le plus longtemps, ou à je ne sais quel critère encore... Hm, en fait cela pouvait fournir de mauvaises idées à une personnes extérieure qui arriverait à ce moment pile, mais c'était évidemment très clair pour eux ; il n'y avait pas à y avoir de quiproquo. William ne serait pas le premier à lâcher en tous cas. Et... Était-ce son imagination où elle semblait plus ou moins gênée, d'être si près d'un coup ? Bah, c'était de sa faute, c'était elle qui avait commencé. Lui ne faisait que soutenir son regard. Amusante situation n'empêche... « Tu n'es pas moins têtue que moi d'un. De deux ce n'est pas parce qu'il est soit-disant jeune, qu'il a le cœur pur comme une feuille vierge sortant du droit de l'imprimeur. » répliqua t-il sur le même ton. « Et tu ne gagneras pas ». Là, il ne parlait pas vraiment de l'enquête n'est-ce pas ? Mais plutôt pour dans le défi dans lequel ils semblaient lancés...

    Mais on ne saura sans doute jamais qui aurait gagné et qui aurait perdu – à moins qu'il n'y ait aucun gagnants ni perdants – car, ils furent interrompus par un « Heum-heum » derrière eux. Aussitôt, il vit sa coéquipière se reculer vivement. Il tourna lui-même la tête pour reconnaître Harrold. - nom qu'il ne pouvait s'empêcher de trouver affreux ; pour un hibou encore il conviendrait -. Mais bref, les prénoms qu'on avait n'avaient aucun conséquences sur nos compétences n'est-ce pas ? Et Harrold était un bon Auror. Et aussi un Auror qui avait été témoin de leur petit « échange ». William ne put s'empêcher un sourire moqueur en entendant Elena lui répondre – n'aurait-elle pas l'air confuse par exemple ? -. Il se laissa aller contre son dossier de nouveau, croisant les mains sous son menton pendant qu'Elena et Harrold conversaient.

    Il n'avait aucune envie d'interrompre leur échange – et puis elle se débrouillait plutôt bien à chercher à s'expliquer auprès d'Harrold, il hésita donc quelques secondes sur le fait de prendre part à la discussion. Et puis cela ne le regardait pas, ils parlaient culinaire. Mais de toute évidence, Elena voulu trouver appui sur lui car elle lui demandait de confirmer sa version de l'histoire. - D'ailleurs, il n'y avait aucune version de l'histoire car c'était la seule – il répondit alors sans bouger de sa place initiale et d'une voix calme et posée

    « Oui... Et d'ailleurs, nous avions quelques désagréments là-dessus. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous nous défions du regard ainsi. Mais malheureusement, pour elle, elle n'a pas gagné. » En fait, il termina ses paroles sur un ton assez amusé ma foi. Sur ce il adressa un sourire presque sournois à sa collègue avant de se tourner de nouveau vers Harrold. « Enfin, je veux dire elle ne m'a pas convaincu. » Loin de là. Elle n'avait pas été vraiment convaincante à, dire vrai ; ses arguments ne lui semblaient pas même retenir son attention... comme si elle n'y croyait pas elle-même au fond. Il y avait comme une lueur de défi quand il lui adressa un bref regard.

    « Ah oui, d'accord... Oui c'est certain que... » Harrold s'interrompit, comme s'il ne savait même pas que dire. « Bref, j'espère que vous réussirez à vous mettre d'accord dans ce cas... Quand cela sera fait, Elena, on pourra parler donc du prochain rendez-vous cuisine avec mon épouse ! Tu crois qu'il y a une chance que vous tombiez d'accord avant une petite dizaine d'années ? »

    La conversation ne le regardait pas ; William ne s'en mêla plus. Il savait en effet rester à sa placer parfois. Il se contenta de les observer tout en ayant l'esprit qui ne cessait pas de réfléchir. Il entendait cependant ce qui se disaient... En effet, lorsqu'ils rentraient en désaccord sur telles ou telles choses, et peut-être que cette petite dizaine était exagérée mais cela donnait cependant un assez bon aperçu de la chose. Mais on va laisser se dépatouiller avec cela et la laisser donc répondre elle-même hein ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 13 Fév - 22:04








    William semblait bien s'amuser à ses dépends et ça la rendait tout simplement folle de rage. Il savait très bien la rendre folle de rage sans la pousser dans ses retranchements. Elle ne répondit pas à ses accusations préférant se taire. Elle ne voulait surtout pas faire plaisir à William parce qu'il savait qu'elle s'énerverait vite. Et lui faire ce plaisir ? Jamais de la vie !!
    Surtout qu'elle avait écouté attentivement la tentative de William pour la faire changer d'avis sur ce Bryan Bayers et qu'elle reconnaissait qu'il n'avait pas tord! Pas tord du tout même ! Mais elle aussi voulait explorer toutes les possibilités qui s'offraient à eux et elle comptait bien aller voir les deux lascars qui leur servaient d'informateurs.

    « Tu n'es pas moins têtue que moi d'un. De deux ce n'est pas parce qu'il est soit-disant jeune, qu'il a le cœur pur comme une feuille vierge sortant du droit de l'imprimeur. Et tu ne gagneras pas »

    Elle détestait cette lueur de défit dans son regard et elle allait lui répondre quand Harrold les interrompit. Dire qu'elle aurait voulu le tuer à cet instant précis était un doux euphémisme. Harrold lui rappellait que son épouse l'attendait impatiemment chez lui pour parler petits plats polonais. Il faut qu'avec son planning de ces derniers temps, elle n'avait même pas eu le temps d'aller voir Caitlin pour lui donner les recettes et cela faisait quand même un bon mois... si ce n'est plus ! De plus, la femme d'Harrold était médicomage et ce n'était pas plus facile pour elle de trouver un créneau en accord avec ceux d'Elena.

    « Oui... Et d'ailleurs, nous avions quelques désagréments là-dessus. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous nous défions du regard ainsi. Mais malheureusement, pour elle, elle n'a pas gagné. Enfin, je veux dire elle ne m'a pas convaincu. »

    Et en plus, il se foutait d'elle devant Harrold ??!!

    « Évidemment, tu ne m'écoutes pas et tu fous de moi là!!! »

    Ce qui énerva encore plus la polonaise, c'était cette lueur de défi qu'il lui lançait. Elle lui lança un regard noir. En fait, ils fonctionnaient tous les deux comme un vieux couple sans vraiment s'en rendre compte. Harrold, d'ailleurs s'était d'ailleurs demandé si William et Elena n'allaient pas se sauter dessus avant qu'il n'arrive. Il trouvait vraiment leur relation étrange. Il en avait parlé avec d'autres collègues qui étaient du même avis que lui.

    « Ah oui, d'accord... Oui c'est certain que...Bref, j'espère que vous réussirez à vous mettre d'accord dans ce cas... Quand cela sera fait, Elena, on pourra parler donc du prochain rendez-vous cuisine avec mon épouse ! Tu crois qu'il y a une chance que vous tombiez d'accord avant une petite dizaine d'années ? »

    « Je te tiendrais au courant des avancées il n'y pas de problèmes! Au pire, j'enverrais les recettes par hibou à Caitlin! » fit-elle avec un petit sourire. « Et si elle a des soucis, je viendrais l'aider! »

    Harrold les salua et repartit à son bureau, laissant une fois de plus nos deux compères ensemble. Elena se tourna vers son collègue et le toisa du regard pendant quelques secondes.

    « Je suis peut-être têtue mais tu es pire que moi ! Ça te coûte quoi de cueillir Lunter et Savicht ? Au pire des cas, on aura d'autres infos !!! »

    Pour le coup, elle vida son gobelet d'ice tea en ne le quittant pas des yeux. Il n'était pas arrivé à la convaincre que Bayers pourrait être coupable. Elena regarda autour d'elle et songea qu'il avait dû aller manger lui aussi. Elle poussa un long soupir qui en disait long sur ce qu'elle pensait de cette maudite affaire et lâcha:

    « Donnes-moi une seule raison qui pourrait me faire douter de ce Bryan Bayers. Il n'a pas un comportement suspect ! Qu'es-ce qui te faire dire ça ? Tu te laisses submerger par tes émotions toi aussi ?? »

    Son air serieux l'avait quitté alors qu'elle finissait son discours. Oui, elle était sérieuse mais il fallait qu'elle rende la monnaie de sa pièce à William. Et puis, elle ne pouvait pas s'empêcher de le taquiner comme il le faisait aussi. Qui aime bien, châtie bien !




Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 13 Fév - 23:37




    William était tranquille. Comme toujours, on ne le voyait pas souvent s'énerver. - mais lorsque c'était le cas alors mieux valait ne pas se trouver devant -. Au contraire de lui cependant, il ne trouvait Elena pas dans sa plus calme attitude. Il ne comprenait cette tendance qu'il avait encore aujourd'hui à aimer la porter à ses extrémités... Il semblait y prendre beaucoup de plaisir à la voir s'énerver... Il faudrait se poser des questions sur son état psychologique je crois, et s'il n'était pas un peu masochiste sur les bords O,O Quoiqu'il en soit, il reprit son gobelet de café et vida ce qui restait alors qu'Elena répondait à Harrold, et en attendant qu'elle règle son problème de rendez-vous culinaire pour s’intéresser de nouveau à leur enquête. Elle avait dit qu'il ne l'écoutait pas... Il faudrait être sourd pour ne pas l'entendre... !Non pas qu'elle avait une voix qui portait Rolling Eyes Mais bien sûr qu'il l'avait écoutée mais c'était tellement reposant de la voir s'énerver pendant que lui restait calme et posé. Cependant, elle avait raison sur un point. Et il hocha la tête d'un air approbateur tout en répondant seulement...

    « Ça ne me coûte en effet rien. Tu as raison sur ce point, leur interrogatoire peuvent nous être utile éventuellement. »

    Bon il était gentil, n'est-ce pas ? Il avait admit qu'elle avait raison sur un point ; c'était déjà bien non ? Il ne put s'empêcher de laisser un rire s'échapper cependant lorsqu'il l'entendit dire qu'il était certainement plus têtu qu'elle. Elle était modeste en plus... C'était bien connu que c'était autrui qui pouvait analyser le mieux notre caractère.. Évidemment William était un cas à part ! Elle ne voulait simplement pas voir reconnaître la vérité voilà tout ! Cependant il devait bien avouer qu'il était en effet pas mal dans le genre.

    A la manière dont elle vida son gobelet d'Ice tea, il la sentit un peu nouée, tendue, énervée ou les trois à la fois. Il l'énervait à vouloir toujours avoir raison... mais pas sa faute si son instinct le tirait vers une direction et non une autre ; il n'en démordrait pas. Elle voulait peut-être un massage non ? Peut-être que cela la détendrait... ? Et puis de toute façon, s'il y avait une chose de connue, c'était qu'il avait l'habitude d'énerver les gens ; hommes et femmes confondus ; d'ailleurs il se souvenait de l'une de ses ex femmes qu'il avait tant et si bien énervé qu'elle avait failli le décapiter à l'aide d'une batte de baseball... Il l'avait évité à temps et l'avait stoppé avant qu'il y ait des dommages collatéraux. Sans compter d'autres également mais ce n'était pour autant qu'elles arrêtaient tous contacts au contraire, certaines étaient comme du chien-dent ! Elles s'accrochaient tant et si bien qu'il devrait peut-être songer à déménager tout simplement. Mais en fait, il s'en fichait. Cela semblait même... Flatter son égo ? En tous les cas cela l'amusait. Et dire que voir sa collègue se mettre dans un état pareil semblait encore plus le calmer en fait. Qui a dit que William n'était pas contradictoire ? Le regard noir qu'elle dirigeait sur lui ne lui fit ni chaud ni froid et ne lui ôta ce petit sourire qu'il avait en coin. Il aimait vraiment laisser croire qu'il se foutait des gens... vraiment. C'était, comment dire, très distrayant !

    Lentement, il se leva ensuite et faisant le tour de son propre bureau, il se plaça derrière Elena qui devait se demander ce qu'il mijotait... « Et bien vous avez l'air tendue ma chère Elena. Un petit massage peut-être ?  », lâcha t-il tout en mettant le geste à la parole et en se mettant à lui masser les épaules doucement. « Il faut savoir se détendre et ne pas perdre son sang froid pour un rien... On respire, on souffle, allez  » Et en plus il lui faisait la leçon ! C'était qu'il s'y prenait vraiment... On pourrait cependant penser qu'il se foutait des gens en agissant ainsi ; qu'il aimait leur faire perdre leur sang-froid, pour ensuite leur dire que ce n'était pas nécessaire. Vraiment, c'était à n'y rien comprendre avec lui décidément ! Son comportement était tellement incompréhensible, contradictoire... Mais sans doute l'effet voulu. « Et pour vous répondre, non je ne me laisse pas influencer par mes émotions. Je raisonne simplement. »

    Il relâcha ensuite ses épaules avec l'impression qu'il la sentait légèrement moins tendue... Tiens c'était étrange il ne savait pas que ses massages étaient efficaces que cela... Il revint prendre place à son bureau et décida de terminer de manger cette fois. Il reprit son air sérieux ensuite avant de déclarer. Il s'expliqua ensuite.

    « Tout d'abord, le fait le fils soit arrivé il y a trois semaines au ministère, environ au moment où nous avons commencé notre enquête... Deuxièmement, le fait que Mr le juge aurait largement les moyens de pouvoir mettre son fils à un autre poste que celui de « balayeur » du ministère...Cela prouve qu'il préférait un poste qui n'attire pas trop l'attention sur lui. Évidemment, je ne compte le fait que je fait pas du tout confiance à monsieur le père car le jugement personnel ne dit pas interférer... Cela te suffit-il ? » termina t-il en croisant les mains de nouveau sous son menton. Bon certes, c'était peut-être un peu maigre mais c'était déjà ça... « Mais il peut évidemment s'avérer utile de faire venir Lunter et Savitch. Et j'ajouterai également... » Sur ces mots, il se pencha pour ouvrir l'un des tiroirs de son bureau. Il fouilla quelques secondes dedans et en ressortit ce qui ne semblait pas être plus gros qu'une mini puce. Il la posa au milieu de son bureau sur le dossier fermé devant lui. Relevant les yeux vers Elena, il précisa après avoir refermé sa main sur le micro pour empêcher les sons de passer car il n'était parvenu à désactiver ce gadget moldu et qu'il craignait qu'on ne les entendent discuter à travers ledit micro... « Ceci est moldu. C'est un micro. On peut le glisser n'importe. C'est de cette manière je pense que ceux qui l'y ont mis dans notre bureau ont pu suivre toutes nos décisions à la lettre et les connaître à l'avance pour prévenir.... Celui qui nous filent entre les pattes depuis trop longtemps. »

    Le micro, il l'avait trouvé ce matin en arrivant au bureau. Cela l'avait fait réfléchir toute la nuit, la manière dont ils pourraient bien être au courant de tous leurs déplacements. Il y avait forcément quelque chose qui leur échappait. Et ce matin il avait entreprit une fouille approfondie de toute la pièce... Il avait alors trouvé « ça » sous son propre bureau. Dans le coin extérieur droit. Levant un doigt devant sa bouche, il lui fit signe de ne pas parler pour le moment et il rouvrit sa main, sur laquelle se trouvait la mini puce... Il la lui tendit afin qu'elle l'examine.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyLun 14 Fév - 20:50








    Ce qui énervait le plus Elena dans cette histoire, c'est que lui, il gardait son calme. Comme toujours.

    « Ça ne me coûte en effet rien. Tu as raison sur ce point, leur interrogatoire peuvent nous être utile éventuellement. »

    Évidemment que ça ne lui coûte rien! Puisqu'elle le propose Rolling Eyes Elle avait juste cette maudite impression qu'il se foutait d'elle. C'était une sensation qu'elle avait assez souvent surtout depuis ce matin et le plus enrageant c'est qu'il s'en rendait compte et qu'il en jouait. De toute façon, cet homme était un cas à part, une énigme à lui tout seul. On croit qu'il pense noir et en fait, il pense blanc. C'est assez difficile de déterminer son état d'esprit parce qu'il se ferme toujours comme une huitre!
    Et, par Merlin ! En plus il éclatait de rire ! Comment voulez-vous garder votre sérieux quand lui éclate de rire! Il faut dire que c'est tellement rare que ça devrait être enregistré ! Et puis ses traits se relâchent, ses yeux semblent plus beaux … Il dégage un charme indéniable et Elena ne peut s'empêcher de se trouver faible. Ce devrait être interdit par la loi de dégager un tel charme !!

    Mais ce qui arriva par la suite finit de l'achever dans tous les sens du terme. Toujours cette mine moqueuse collée au visage, William se leva d'un bond de sa chaise et fit le tour du bureau pour se mettre derrière elle.

    « Mais Qu'est-ce que tu …. »

    « Et bien vous avez l'air tendue ma chère Elena. Un petit massage peut-être ? »

    « Que … Quoi ??!! »

    William ne lui demanda pas son avis et posa ses mains sur ses épaules. Le corps d'Elena se raidit pendant quelques secondes. A quoi jouait-il bon sang ?

    « Il faut savoir se détendre et ne pas perdre son sang froid pour un rien... On respire, on souffle, allez »

    Elle croyait rêver là ! IL lui faisait la leçon en plus! Il avait un sacré culot quand même de lui sortir ce genre de discours ! Elle allait lui faire ravaler ses belles paroles, vous allez voir !! Mais il était tout simplement impossible pour la jeune femme de raisonner de façon logique. La seule chose à laquelle elle pensait, c'était les mains chaudes et douces de William sur ses épaules exercer une légère pression. Une douce chaleur se répandit dans son dos suivit d'un frisson qui la parcouru du coup à la racine des orteils. Heureusement que William arrêta là son massage parce qu'elle aurait même soupirer de plaisir.

    « Et pour vous répondre, non je ne me laisse pas influencer par mes émotions. Je raisonne simplement. »

    William revint alors à sa place initiale et Elena sentit ses joues s'enflammer. Elle n'aurait pas du apprécier. Il avait essayer de l'amadouer là! Et le pire, c'est qu'elle s'était laissée faire : elle n'avait pas bougé d'un pouce ! William termina alors en silence son repas mais sa collègue n'y toucha plus. Elle était folle de rage de s'être faite avoir de cette façon! Il était hors de question qu'elle se fasse avoir une fois de cette manière … surtout de cette manière à vrai dire.

    « Tout d'abord, le fait le fils soit arrivé il y a trois semaines au ministère, environ au moment où nous avons commencé notre enquête... Deuxièmement, le fait que Mr le juge aurait largement les moyens de pouvoir mettre son fils à un autre poste que celui de « balayeur » du ministère...Cela prouve qu'il préférait un poste qui n'attire pas trop l'attention sur lui. Évidemment, je ne compte le fait que je fait pas du tout confiance à monsieur le père car le jugement personnel ne dit pas interférer... Cela te suffit-il ? »

    Finalement il avait un peu arrêté de s'amuser et était redevenu sérieux. Néanmoins, cela ne suffit pas à Elena d'arrêter de faire la navette entre ses yeux et sa bouche … un peu comme si elle voulait, elle aussi le déstabiliser. D'ailleurs, elle crut voir qu'il avait remarqué son petit manège et s'en félicita. Ce n'est pas parce qu'il avait réussit à la faire devenir rouge comme une tomate avec son massage qu'elle n'avait pas le droit de le taquiner non ? Et puis, d'une certaine manière, c'était aussi lui prouver qu'elle était aussi capable que lui.

    « Mais il peut évidemment s'avérer utile de faire venir Lunter et Savitch. Et j'ajouterai également... »

    William se pencha sur son bureau et en sortit un objet moldu qu'il n'avait certainement réussit à désactiver puisqu'il referma sa main presque immédiatement et lui dit d'un ton plus bas:

    « Ceci est moldu. C'est un micro. On peut le glisser n'importe. C'est de cette manière je pense que ceux qui l'y ont mis dans notre bureau ont pu suivre toutes nos décisions à la lettre et les connaître à l'avance pour prévenir.... Celui qui nous filent entre les pattes depuis trop longtemps. »

    Elena fronça les sourcils. La polonaise avait déjà entendu parler de ce type d'objet mais n'en avait jamais vu en vrai. Elle était toujours étonnée de la capacité des moldus à palier ce 'manque' qu'ils avaient par rapport aux sorciers. La personne qui leur avait mis cette chose dans le bureau devait certainement bien connaître l'univers moldu. Elle pensa alors à Savicht et Lunter et réalisa que William avait peut-être raison finalement. Et qu'il n'y avait pas vraiment de taupe … enfin, celui qui avait mit cette chose sous leur bureau. William lui tendit le minuscule objet et sans un mot, elle le saisit et l'examina. Ensuite, elle referma sa main et dit à William à voix basse:

    « Tu en as parlé à Paul ? Tu l'as mis au courant qu'on nous espionnait depuis tout ce temps ? »

    Elle n'attendit pas la réponse de William et rangea cet objet dans un tirroir de son bureau sous une pile de papiers. Au moins, là, elle était sûre de ne pas être entendu.

    « Si maintenant on nous espionne avec des objets moldus, on va se retrouver impuissant. Je ne sais pas toi, mais je n'en connais aucun! »

    Peut-être qu'il connaissait ce genre de machines mais ce n'était pas le cas de tous le monde ici.

    Et le pire dans l'histoire c'est qu'elle avait déjà oublié cette histoire de massage, comme si c'était … naturel Rolling Eyes pour elle « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 319461


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMar 15 Fév - 19:11




    En vérité William restait perplexe. Sir différentes choses... Autant sur ce petit appareil inventé à l'origine par les moldus et qui avaient pour tâche de jouer les espions discrets... Si William n'avait pas eu l'idée de fouillé le bureau, convaincu qu'il y avait forcément quelque chose qui les trahissait de planqué dans la pièce, il ne l'aurait jamais trouvé. L'autre chose qui le laissait perplexe c'était...Qu'il avait semblait voir les joues d'Elena légèrement rosies ? Il s'interrogea sur la température de la pièce mais il ne semblait pas faire si chaud que cela... C'était étrange.. Tiens, il se demandait s'il retournait derrière elle et s'il la baissait de nouveau – pour jouer – il se demandait s'il observerait le même effet ? C'était ridicule après tout, hein ? Malgré ce que bon nombre de collègue pouvaient bien penser et dire derrière leur dos – ben que William n'écoutait pas les rumeurs è et bien ils étaient simples collègues et il y avait juste cette complicité professionnelle entre eux. Rien d'autres, et d'ailleurs William n'aurait jamais toléré qu'il y ait autre chose. « Règle N°12, ne jamais fréquenter un collègue ». Non, jamais. Et d'ailleurs, il n'était pas attiré par sa collègue, de n'importe quelle manière manière, non c'était ridicule... Il avait une profonde affection envers elle qui avait mis du temps à se construire et malgré la décision qu'il avait prit après la mort de son ami ; à savoir de ne jamais plus se lier d’amitié autant avec l'un de ses coéquipiers... Mais même si Elena c'était différent, il n'y avait aucun malentendus à y avoir.

    Décidément, son cerveau semblait vouloir lui jouer des tours n'empêche... Pourquoi avait-il cette étrange impression d'une certaine gêne chez Elena et sur le fait que ses yeux alternaient souvent et se dirigeaient un coup sur ses yeux, et la seconde d'après, voilà qu'il descendait un peu plus bas... Non, décidément c'était vraiment n'importe? Ou alors, elle voulait essayer de le déstabiliser. N'était pas né celui qui y parviendrait. Il se contenta de continuer de sourire. William, toujours son self-control entier, qui semblait toujours avoir la pleine maitrise sur tout ce qu'il faisait... Mais comme le futur le lui apprendra, il peut y avoir des moments où lui-même ne maîtrisent pas tout...

    Elena examina la « chose » qu'il lui avait passé et après avoir un peu examiné ce mécanisme étrange, elle se pencha et lui demanda à voix basse, tout en l'ayant enfermé à l'intérieur de sa main, s'il en avait parlé à leur chef, qu'ils étaient espionnés depuis tout ce temps... William fit « non » de la tête. Il n'en avait pas eu le temps. Il ne l'avait trouvé que ce matin ; c'était ce matin que son soupçon s'était renforcé. Il n'était pas encore allé trouver leur chef.

    « Je n'en ai pas encore eu le temps. Je n'ai découvert la supercherie que ce matin... »

    Oui, Elena, que ce matin... Ouais, vous vous dîtes, son flair habituellement ne lui faisait jamais autant défaut ! Inutile d'en rajouter s'il te plait et de lui demander si son flair l'avait pour une fois lâché un peu hey oh ! Sinon, la vengeance n'en serait que plus grande... En effet donc, normalement, il dénuait plus facilement les supercheries ! D'ailleurs, c'était pour cela qu'il était aussi énervé par le fait que cela faisait près d'un mois qu'on les balançait d'un côté de l'autre comme on voulait sans qu'il parvienne à attraper celui qui prenait plaisir à les mener en bateau.... Le jour où ils l'attraperait, rien ne pourrait empêcher William de se venger à sa manière.

    Ce devait être certainement quelqu'un qui maîtrisait plutôt bien l'univers moldus et les différents objets qu'ils avaient inventés... Un fan du monde des moldus ? Etait-ce le type de Bayer père et fils ? Ou au moins de l'un des deux... Il releva la tête à sa dernière réplique et haussa un sourcils. Très perspicace Elena. Pertinent en tous les cas mais ça n'allait pas les arranger à grand-chose d'appuyer sur le fait que cela les rendaient vraiment impuissant si on se mettait à les espionnait avec des objets moldus... William aurait apprécié qu'elle émette plutôt une solution de secours à leur problème parce que là, ils étaient pas dans la... Dans le cambouis ; pour éviter de dire un gros mot.

    « Merci de ta pertinente remarque, Sherlock Holmes. » répondit-il, amusé, avant d'ajouter plus sérieusement... « Il faut au contraire rebondir cependant, maintenant que l'on sait... Et réfléchir plus intelligemment qu'eux... Les prendre à revers... Ou à leur propre piège... S'ils sont innocents, alors ils ne craindront rien. S'ils sont coupables au contraire, alors ce sera bénéfique pour nous. »

    Bon, certes il n'avait pas avancé de solution très précise mais son raisonnement avait été des plus pertinent et il avait « amorcé » une solution. Les prendre à revers, les prendre à leur propre jeu... Ne restait qu'à découvrir le moyen de le faire. Oh mais, Elena était peut-être la solution tiens ! Elle semblait apprécier le jeune homme – j'ai dit apprécier alors ne monte pas sur tes grands chevaux hein ! - alors elle pourrait jouer le jeu auprès de lui et en essayant de se rapprocher de lui, lui faire dire des choses qu'il ne devrait pas dire. William avait l'impression qu'ils ne tireraient du tout du père ; alors autant essayer de se servir du fils pour voir si les deux avaient quelque chose à se reprocher... Et puis, il avait confiance en Elena ; elle avait des ressources... Je vous entends vite d'ici ! Vous vous dîtes qu'il va essayer de se servir d'Elena pour arriver à ses fins ? Non, d'abord, c'était à leur fin ! Et non la sienne seulement ; ils étaient deux à faire cette enquête Et puis, si elle coopérait, alors il la vénèrerait pendant un mois... Bon d'accord, j'exagère un peu là, mais qu'un tout petit peu hein...

    « Elena... », commença t-il par dire en se rapprochant tout doucement avec un regard étrangement inquisiteur, et déroutant... Comme s'il voulait l'amadouer « Nous allons avoir besoin de tes talents... Si du moins tu acceptes... Tes talents de comédienne ». Il s'arrêta à seulement quelques centimètres de son visage – non ce n'est pas pour la mettre à l'aise pas du tout, vous n'y êtes pas, ce sont ses méthodes habituelles ! -. C'est étrange, il avait l'impression qu'elle n'était pas vraiment à l'aise ? Quoiqu'il en soit, il ne resta pas longtemps ainsi. Il se recula presque aussitôt et se mit tout contre le dossier de son fauteuil, passant les mains derrière la tête, et laissant un grand sourire s'imprimer sur son visage tandis que son regard se faisait plus inquisiteur.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptySam 19 Fév - 20:25

« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 15hmwqo





    Elena ne se sentait pas à l’aise. Elle n’aimait pas, ne pas connaître ce qu’elle découvrait. Quand il s’agissait d’objets sorciers, elle n’avait aucun mal pour en trouver l’origine. Elle connaissait pas mal d’endroits ou des sorciers pouvaient acheter des objets douteux mais pour les objets moldus … elle n’en avait strictement aucune idée ! Premièrement, parce qu’elle ne connaissait rien au monde moldu puisque, jusqu’à preuve du contraire, elle était de sang pur et deuxièmement parce qu’elle n’avait jamais été confronter à ce genre de situation !

    Et troisièmement, l’air de William à cet instant ne présageait rien de bon ! De plus, elle se demandait si William avait perçu ses rougeurs aux joues ainsi que le frisson qui l’avait parcouru l’échine quand il l’avait massé.

    « Merci de ta pertinente remarque, Sherlock Holmes. Il faut au contraire rebondir cependant, maintenant que l'on sait... Et réfléchir plus intelligemment qu'eux... Les prendre à revers... Ou à leur propre piège... S'ils sont innocents, alors ils ne craindront rien. S'ils sont coupables au contraire, alors ce sera bénéfique pour nous. »

    Tout ça, c’est des belles paroles mais ça ne leur dit pas comment agir ! En tout cas, Elena était soulagée. S’il ne lui avait rien dit c’est qu’il n’avait pas remarqué qu’elle avait rougi et ressentit ses frissons. Ou alors, il avait délibérément ‘oublié’ de lui dire. A cette pensée, Elena sentit battre son cœur plus fort dans sa poitrine comme si cette situation la stressait plus qu’autre chose. Oh non ! Il ne fallait pas qu’elle pense à ça alors qu’elle travaillait !

    « Tu as des suggestions très pertinentes toi aussi ! » dit-elle sur le ton de la défensive.

    Il se permettait de juger alors qu’il n’avait pas plus d’idées qu’elle. Il se disait le plus expérimenté, le plus fort ect … qu’il lui prouve !

    « Tu as des idées Einstein ?? »

    Oh oui !! Il avait sûrement des idées vu l’air qu’il affichait à présent. D’ailleurs, Elena sut, même avant qu’il parle, qu’elle allait se fourer dans une galère incroyable ! C’était à chaque fois pareil dans les missions d’infiltrations qu’elle faisait. Et Bingo, William sollicitait ses talents de comédienne. Pour cela, elle allait devoir jouer avec Bryan Bayers. Tout compte fait, elle avait eu bien tord de faire confiance à ce petit morveux. Elle avait été trop aimable avec lui et il devait bien rigoler de l’utiliser de cette manière. Ça méritait bien une petite vengeance non ?? Oui oui, vous devez vous dire : elle se laisse trop facilement convaincre par le beau William mais elle avait tout de même réfléchit. Savicht et Lunter ne connaissaient pas la technologie moldu ; c’était tout bonnement impossible. Ils étaient beaucoup trop bêtes pour cela et méprisaient par-dessus tout les moldus ; ils l’avaient prouvé plusieurs fois. Puis, elle s’était posée la question par rapport à ses collègues. Elle ne voyait aucun d’eux les espionner. Ce serait totalement idiot puisque tous les bureaux des aurors sont quasiment dans la même pièce, quel serait l’intérêt de les espionner par ce biais alors qu’ils étaient au courant de tout ?

    Quoi qu’il en soit, son équipier s’arrêta à quelques millimètres de son visage tout sourire puis se recula en se laissant aller sur son fauteuil. Elena se surprit alors à sourire puis se mordit la lèvre inférieure. Elle se leva de sa chaise et une fois de plus, et surement au grand damn de William, elle s’octroya le droit de s’asseoir sur le bureau de son collègue.

    « Ce n’est pas en faisant ce regard que tu arriveras à m’amadouer William ! » dit-elle avec un petit sourire qu’elle tentait de faire disparaître sous un regard réprobateur.

    Mais elle devait avouer que piéger Bryan et son père en prime était une idée qui plaisait particulièrement à Elena. Elle n’aimait pas qu’on se fiche d’elle et c’était exactement ce que Bryan avait fait depuis le début. Pauvre idiote qu’elle avait été, elle s’était laissée amadouer. Cette enquête avait un peu précipité les choses mais elle avait fini, grâce à William, par ouvrir les yeux sur ce maudit Bayers.

    « L’idée en théorie est excellente, d’accord, mais tu ne crois quand même pas qu’il va m’avouer qu’il se fichait de moi depuis le début quand même ? »

    Ok, elle ne pensait pas que William soit si naïf mais sait-on jamais ! Elena avait précisément une idée pour lui faire avouer ce qu’elle voulait. La polonaise voulait l’amener à lui faire dire qu’il ferait n’importe quoi pour son père et surtout qu’il s’y connaissait en technologie moldue. Elena était sûre d’avoir les ressources nécessaires pour lui faire avouer ce qu’elle voulait.

    « Je vais lui faire avouer à ce sale morveux qu’il m’a baladé depuis le début ! »

    Vous ai-je déjà précisé qu’Elena était prête à tout pour arriver à ses fins et qu’elle déteste qu’on se moque d’elle ?? Rolling Eyes Oui ? Bon, et bien, je le reprécise parce que c’est précisément ce qu’elle s’apprêtait à faire maintenant. Sur ces mots, elle déboutonna un bouton en plus de sa petite chemise blanche et fit un petit sourire moqueur à son collègue qui avait l’air de ne pas en revenir qu’elle ai accepté sans broncher.


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 20 Fév - 23:58



    « Ce n’est pas en faisant ce regard que tu arriveras à m’amadouer William ! »

    Il haussa un sourcil entendu et ne put s'empêcher d'en sourire. Si elle le disait hein, n'allons donc pas la contredire... Bizarrement, il était intimement persuadé qu'il parviendrait assez facilement à l'amadouer... Peut-être forgeait-il un peu trop de confiance en lui sur ce fait ?... Mais il avait cette impression étrange qu'il suffirait d'un autre petit massage des épaules pour l'aider à se détendre un peu plus pour qu'elle s'amadoue avec une facilité déconcertante... Mais il fut forcé de sortir de ses songeries en constatant qu'une fois de plus, elle venait de s’octroyer le droit de s'asseoir de nouveau sur son bureau. Il leva les yeux au ciel mais remit à plus tard de la chasser.

    Cependant, il reprit son ton sérieux alors qu'elle reprenait la parole, lui demandant s'il ne pensait pas qu'il allait aussi facilement avouer qu'il se fichait d'elle – enfin, d'eux -. La réponse était facile. Évidemment que non, même si en s'y prenant bien, ils – enfin, elle – pourraient facilement lui faire dire tout ce qu'ils voulaient savoir, tout ce dont ils avaient besoin pour s'assurer de la tangibilité de leur hypothèse... S'ils parvenaient à avoir la certitude de sa culpabilité à lui, celle de son père ne tarderait pas à se résoudre.

    Non, il ne pensait pas forcément que ledit « suspect » en la personne de Brian se fichait d'elle depuis le début non plus... Qui sait, peut-être flashait-il vraiment sur Elena ? Ce qui reviendrait à vraiment arranger leurs affaires à vrai dire... Cependant, attention, ils ne faisaient que former des hypothèses ; ils n'avaient que des présomptions... Fortes certes, mais quand même. Il ne fallait pas perdre à l'esprit qu'il n'était – pour le moment - qu'un suspect potentiel, et non un coupable. Il était donc nécessaire de l'interroger comme tel, et non comme si l'on connaissait déjà sa culpabilité comme profondément fondée et prouvée. Or, ce n'était pas l'impression qu'avait William avec les paroles qu'Elena lui avait dit. Ce qui le convainquit de telle chose, ce fut le ton qu'elle employa et de la fougue de ses paroles alors qu'elle parlait de Brian en ces termes : « ce sale morveux ». Pour elle, c'était apparemment déjà un coupable... Or, pour le moment, ils pouvaient lui donner... Combien ? 10, 20% de doute sur sa participation dans cette affaire ? C'était peu certes, mais Wiliam ne devait pas le perdre de vue... Ils ne devaient pas.

    « Je ne le crois en effet pas... Mais tu pourrais l'amener à ce qu'il délaisse un peu sa couverture et qu'il devienne un peu plus enclin aux confidences... Et il est important cependant que tu gardes en mémoire que pour le moment il n'est qu'un simple suspect ; nous n'avons que des présomptions... De fortes présomptions... Tant que ce ne sont pas des certitudes, il faut garder cela à l'esprit...  »

    Bon, on ne parle pas de confidences sur l'oreiller là. Et William n'avait pas voulu laisser entendre telle choses, mais il se demanda ensuite si ce n'était pas ce qu'Elena avait comprit en la voyant défaire un bouton supplémentaire de son chemisier.. Shocked Elle lui fait quoi là ?! Bah remarque, ce n'était pas déplaisant et la mettait assez en valeur... /Z'BAFFE/ enfin, il jugeait d'un point de vue tout à fait objectif que cela pourrait faire en sorte d'améliorer leurs chances de parvenir à amadouer Brian et à ce qu'il lâche du leste un peu afin qu'il soit davantage porter aux « confidences »... Enfin, William ne put s'empêcher de se trouver surprit. Il ne fallait pas quand même qu'elle ne fasse de trop, hein? Enfin, c 'était juste pour elle qu'il disait cela... Juste pour elle évidemment... Normal non ? Il s'agissait de sa coéquipière...D'un côté, il ne fallait pas trop en faire, mais d'un côté il fallait savoir en faire assez... Il se s'interrogea intérieurement jusqu'où Elena pouvait-elle aller tiens ? Non, parce qu'un bouton, c'était le minimum hein. Qu'elle ne sente surtout pas obligée d'en faire plus non plus...

    Il haussa un sourcil de perplexité. C'était cela ses méthodes ? Remarque, pourquoi pas, et s'il en craquait pour elle, alors autant profiter de ses points faibles... Hm, dans la limite autorisée... Il ne faudrait pas non plus qu'elle passe pour une prostituée hein ou je ne sais quoi ? Oui, William était toujours direct, et ce n'est aujourd'hui qu'on le changerait. Cependant, il trouva préférable de ne pas en faire la remarque à voix haute au risque qu'elle se bloque tout net et qu'elle ne veuille plus prendre partie au plan... Et c'était sur elle que reposait tout là. Elle seule. Alors autant mettre toutes les chances de son côté. Et puis, va savoir ce à quoi pouvaient penser les femmes... Pour un peu elle irait s'imaginer qu'il est jaloux ; ce qui serait une remarque complètement stupide par ailleurs. Mieux valait pas nourrir l'imagination quand elle n'était pas nécessaire hein ?

    « … Et fais attention de n'pas trop en faire quand même. » répondit-il d'un ton neutre. « Il pourrait avoir des soupçons en n'en faisant de trop... Autant qu'il pourrait en avoir en n'en faisant pas assez... »

    Bah quoi, il n'y avait nulle jalousie là-dedans. C'était pour l'intérêt de l'enquête. S'il avait été un peu surprit qu'elle accepte sans broncher, il ne lui en aurait de toutes façons pas laisser le choix et si pour arriver à ce quelle accepte, il lui aurait fallu passer de la pommade et fait quelques compliments sur ses talents, alors il n'aurait hésité. Il avait par ailleurs commencé à y réfléchir tandis qu'il l'avait entendu accepté.

    Vous constaterez quand même que la situation pouvait largement prêter à confusion, non ? D 'un, elle s'était donné le droit de nouveau de s'asseoir sur son bureau ; le bureau de William, et pas le sien. Et voilà qu'elle venait de déboutonner un bouton de plus de son chemisier. Pas étonnant que les collègues se posaient des questions parfois sur la nature de leur relation même s'ils savaient que William répugnait les relations personnelles qui s'emboîtaient sur les relations professionnelles, et même s'ils savaient qu'Elena n'accordait aucun crédit à l'infidélité et qu'elle n'irait bien sûr jamais poser les yeux sur un homme déjà marié pour cette simple raison. Mais il fallait avouer que si quelqu'un entrait à ce moment dans la pièce, il pouvait avoir des doutes, n'est-ce pas ?

    « Tu pourrais aussi user d'un peu de Véritaserum... »

    Je ne sais pas, par exemple elle parvient à lui obtenir un rendez-vous à midi ou l'après-midi pour prendre un café... Quitte à l'inviter chez elle pour instaurer un climat de confiance... Quoique cette dernière idée ne lui plaisait pas tellement. Et elle attend le bon moment pour lui verser une ou deux gouttes de Véritaserum dans sa tasse... Les Aurors utilisent souvent ce moyen pour obtenir plus de résultats des entretiens qu'ils mènent. C'est légal. Bon, sur les personnes qui n'étaient que potentiellement coupables et dont ils n'étaient pas certains que la culpabilité soit réelle, ce n'était pas très légal... Mais ce que leur supérieur ignorait et n'avait pas besoin de savoir, alors ils pouvaient passer outre lui demander son aval n'est-ce pas ? Et puis, quand ils auront des aveux... (s'ils en ont) et bien ce seront les résultats qui compteront avant tout et non la façon qu'ils auront utilisé pour les avoir. C'était souvent ainsi que William fonctionnait.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMer 23 Fév - 23:00











    L’un des principaux défauts d’Elena était de changer d’avis du tout au tout. Elle ne faisait jamais de demi-mesure. C’était soit blanc, soit noir. Et c’était la même chose pour Bryan : jusqu’au bout, elle avait voulu prouver son innocence à son collègue mais celui-ci lui avait montré des éléments aberrent et puis, elle avait une totale confiance en son collègue. Elle le savait impartial. Comme je le disais plus tôt, c’était noir ou blanc avec elle, mais jamais gris ou blanc cassé … Elle l’avait déclaré coupable et ce serait ainsi.

    « Je ne le crois en effet pas... Mais tu pourrais l'amener à ce qu'il délaisse un peu sa couverture et qu'il devienne un peu plus enclin aux confidences... Et il est important cependant que tu gardes en mémoire que pour le moment il n'est qu'un simple suspect ; nous n'avons que des présomptions... De fortes présomptions... Tant que ce ne sont pas des certitudes, il faut garder cela à l'esprit... »

    Et évidement, William lisait en la polonaise comme un livre ouvert. Il connaissait son fonctionnement. Il n’avait pas besoin d’une traduction pour la comprendre … mais ce n’était pas totallement réciproque puisque comprendre William serait essayait de traduire de l’hébreux mélangé à de l’arabe portugais Shocked … En gros, c’est très compliqué de comprendre ou d’essayer de comprendre William Carter.

    « Mais je sais ce que je fais, ne t’inquiètes pas Will ! »

    Cependant, elle ne put s’empêcher de sourire quand elle vit le regard surpris de son collègue lorsqu’elle déboutonna un bouton de son chemisier. Il croyait vraiment qu’elle irait jusqu’à des confidences sur l’oreiller ? Non, elle savait qu’elle arriverait à le faire parler bien avant qu’il n’y ait échange de fluides corporels quels qu’ils soient. Bien entendu, elle était prête à le faire, mais elle savait qu’elle n’en aurait pas besoin. C’était un peu vantard, mais ce Bryan s’intéressait beaucoup à elle et Elena pouvait se montrer très convaincante. La polonaise enleva alors la pince qu’il y avait dans ses cheveux et le posa sur le bureau de William alors qu’elle écoutait ce qu’il disait.

    « … Et fais attention de n'pas trop en faire quand même. » répondit-il d'un ton neutre. « Il pourrait avoir des soupçons en n'en faisant de trop... Autant qu'il pourrait en avoir en n'en faisant pas assez... »

    Pour un peu, elle pourrait presque croire qu’il s’inquiétait pour elle ou alors qu’il était jaloux. Mais, elle décida de réagir d’une tout autre manière. Elle ne voulait pas commencer la conversation « jalousie & co » avec William, il fallait qu’elle coince Bayers.

    « T’aurais-je choqué William le prude ?? »

    Et sur le coup, elle se mit à éclater devant qu’elle venait de dire. William : prude ?? C’était assez absurde ?! … Quoi que, elle n’en savait rien en réalité. Mais la question n’était pas là. Elle continuait à rire, le rose aux joues. Non, vraiment, elle sortait beaucoup d’âneries en ce moment. Et puis, il y avait de quoi se poser des questions non ? Elena était assise sur le bureau de William, elle avait aussi déboutonnée un bouton de son chemisier, et maintenant, elle l’appelait le prude et riait comme une bossue, les joues rosies par l’hilarité. Inévitablement, des quiproquos pouvaient s’installer et d’ailleurs, elle remarqua que Flavie Miller regardait dans sa direction avec un peu trop d’insistance.

    « Un problème Miller ? » s’enquit Elena l’air de rien. Brusquement, elle avait cessé de rire et lançait un regard dur à sa collègue. Ce n’est pas qu’elle était gênée de se faire remarquer, mais elle ne supportait pas qu’on la remarque pour çà. Elle parlait avec son collègue, qui avait-il de mal à cela honnêtement. Et puis, elle avait entendu des collègues émettre des hypothèses concernant sa relation avec William qui dépasserait le cadre professionnel. Si elle supportait mal une chose, c’était qu’on juge les gens sur des apparences … surtout lorsqu’il s’agissait d’elle et de son collègue. C’était sûrement égoïste, mais elle savait que les rapports avec son collègue étaient clairs … même si elle se sentait (inconsciemment et se le cachant) incroyablement attirée par lui. Flavie Miller piqua un fard et sortit précipitamment du bureau des aurors marmonnant des choses incompréhensibles. Elena se re-concentra sur son collègue qu’elle avait quitté des yeux pendant quelques secondes.

    « Tu pourrais aussi user d'un peu de Véritaserum... »

    « J’y ai pensé oui » répondit Elena pensive. C’était une possibilité qui fallait qu’elle envisage. Seulement, elle ne voulait pas l’utiliser immédiatement, ce serait trop facile et elle ne voulait pas non plus que ce soit trop facile. « Mais avant, je pourrais essayer d’obtenir des aveux sincères non ? »
    Elena ramena une mèche de cheveux derrière son oreille tout en réfléchissant. D’abord, elle voulait faire dire à Bryan qu’il s’y connaissait en technologie moldue et qu’il ferait tout pour son père et l’aider. Ce ne sont pas beaucoup d’éléments mais ils seraient essentiels pour faire avouer au Juge Bayers sa culpabilité. Parce que non, Elena ne croyait pas que le jeune Bryan pourrait organiser tout cela tout seul.
    Toujours dans ses pensées, elle eut une illumination et son visage s’étira en un sourire satisfait et elle se pencha à l’oreille de William pour lui murmurer :

    « Dis quelque chose pour me vexer, on ne sait pas si des amis de Bayers trainent ici et je veux qu’on soit crédible. Et n’oublies pas de me suivre si tu ne veux pas rater le spectacle ! »

    William allait surement vite comprendre. Elle voulait simuler une dispute pour aller vider son sac auprès de Bryan. Elle critiquerait sans vergogne William (pour les besoins de l’enquête) et elle s’arrangerait pour que Bryan l’invite à boire un verre. Si cela ne suffisait pas, alors à ce moment-là, elle userait du véritasérum que ce soit légal ou pas …. Mais après, si Paul (leur chef), ne le sait pas, ça ne peut pas lui nuire :@ :


HJ: j'espère que sa t'iras « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 751666


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:04, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyJeu 24 Fév - 15:19




    S'il avait été en train de boire lorsqu'il l'avait entendue dire qu'elle l'avait choqué, il en aurait recraché sa boisson... C'était une blague ? Lui, choqué ? Ce n'est qu'en rencontrant son regard qu'il comprit que c'était simplement juste pour le taquiner. De toute évidence, cela la faisait bien rire elle aussi... Elle n'en pouvait vraisemblablement plus et ne se retint d'ailleurs pas d'exprimer son hilarité. Le rose aux joues, - qui lui allait par ailleurs bien ; ce fut cependant quelque chose dont il se fit remarque tout à fait sans arrières pensées – il attendit patiemment qu'elle reprenne enfin. Non pas qu'il ne trouvait pas cela très drôle ; à en juger par le sourire qu'il avait mais ce n'était pas vraiment le moment... Néanmoins, elle reprit rapidement son sérieux lorsqu'elle se rendit compte que Flavie Miller, l'une de leurs collègues les observaient avec une attention vive. Du moins, observait Elena. Le ton sur lequel elle la rembarra lui fit penser légèrement à lui-même d'ailleurs... Ou les mots. Et bien, peut-être que les leçons portaient leurs fruits au bout de trois ans et qu'il commençait à avoir une quelconque influence sur elle ? Dans le domaine professionnel bien évidemment. En tous cas, leur collègue détourna bien vite le regard et se précipita vers la sortie comme si elle avait le feu au derrière...

    Lorsque ladite Miller fut partie, Elena se tourna de nouveau vers lui, lui apprenant qu'elle avait déjà pensé au Veritaserum, mais elle ajouta qu'auparavant elle préférait ne pas en user... Afin d'obtenir des aveux sincères. Il était certain que mieux valait qu'il leur donne de lui-même les informations dont ils avaient besoin, plutôt que de le forcer à les leur donner. Son jugement n'en sera que plus léger... Et certainement plus léger également que celui de son père. Car William ne louperait pour rien au monde le jour où ce dernier passerait à la barre. Il savait pertinemment que c'était d'ailleurs réciproque, alors pourquoi s'en priver ? C'est alors qu'il songeait à cela qu'il sentit – plus qu'il ne vit – Elena se pencher vers lui pour lui murmurer quelque chose... Ce ne fut que lorsqu'il sentit son souffle près de son oreille qu'il sortit de ses réflexions et prit conscience de ce qu'elle lui disait.

    Sur le moment, pendant quelques secondes, il ne comprit pas où elle voulait en venir... Depuis quand c'était elle qui lui demandait de la vexer ?! Sur le coup, il faillit justement aller au contraire de ce qu'elle voulait... Rien que pour l'emm... L'embêter... Juste lorsqu'il comprit pourquoi elle lui demandait de la vexer. Au cas où qu'il y aurait des amis à Bryan dans le coin, ils seraient alors témoins que Will' et Elena s'étaient fâchés. Peut-être qu'ensuite elle aille vider son sac auprès de Bryan... Cela la mettrait en de bonnes conditions pour récolter éventuellement ses confidences...

    En une seconde, son regard devint glacial. Il se leva, fit le tour de son bureau et la fit directement à en descendre. Non mais c'était pas une place, et il l'avait déjà dit. Et d'un. Et de deux, que faisait-elle encore là déjà ?! Pas encore partie ? Remettons donc les pendules à l'heure ; elle prenait vraiment de mauvaises habitudes, mais vraiment... D'un seul coup, il parla d'une voix tranchante.

    « Comment ça ? Et puis quoi encore ? » Il prit à partie le fait qu'elle s'était pensée vers lui pour lui parler ; et que les autres autour d'eux ignoraient le sujet de ses murmures. Ils devraient penser qu'elle avait dû dire quelque chose qui ne lui avait pas plu. « Qu'attends-tu donc au juste ? Tu devrais être déjà partie... Même Cassy' serait déjà prête à partir je suis certain. » La comparer à Cassandre, c'était – du moins il le pensait – la meilleure des façons pour la vexer et qu'elle se mette dans une colère folle... « Et ne reviens pas devant moi avant longtemps! » termina t-il tout en la fixant le regard furibond – en apparence - tout en se rapprochant subrepticement, et dangereusement... Pour ajouter en un murmure. « Évidemment je ne louperai pour rien au monde pareille chose, ça risque d'être intéressant... Je prendrai l'une des capes d'invisibilité que nous avons de fournies au ministère. » Il s'éloigna aussitôt et sans l'ombre d'un sourire – bien que la lueur dans son regard parlait plus qu'autre chose -, il tourna les talons et ayant attrapé sa veste au passage, il se dirigea vers l'entrée des bureaux. Porte qu'il laissa claquer derrière lui... Une fois dans le couloir, il s'engouffra dans la pièce d'en face qui était vide... Pour la simple et bonne raison qu'il s'agissait d'une sorte de garde matériel où se trouvait balais (pour voler, pas pour le ménage), capes d'invisibilités, multiplettes... Il savait vers où se diriger. Il ne perdit pas de temps et alla chercher une cape d'invisibilité vers le fond du local. Il revint ensuite vers l'avant et sortit de nouveau de la petite pièce, se positionnant près de la porte et attendant d'entendre les bruits de pas respectifs d'Elena pour pouvoir la suivre...



HJ : Il est court mais bon... Maintenant, montre ce que tu sais faire Razz Laughing
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMar 15 Mar - 22:34










    Elena avait toujours été impressionner sur la rapidité avec laquelle il pouvait changer de comportement. Remarquez, il jouait aussi très bien la comédie. Mais s’il paraissait si convainquant jouait-il aussi avec elle de la même manière ?

    Non, il ne fallait qu’elle y pense. La seule chose à laquelle elle devait penser c’était la mission qu’elle devait mener à bien et pour cela, elle devait simuler une dispute avec son collègue. Face à son regard noir et froid, elle ne bougea pas et contre toute attente, ce fut lui qui la dégagea en vitesse de son bureau.

    « Comment ça ? Et puis quoi encore ? Qu'attends-tu donc au juste ? Tu devrais être déjà partie... Même Cassy' serait déjà prête à partir je suis certain. Et ne reviens pas devant moi avant longtemps! »
    Alors là, il n’y avait rien de mieux pour mettre en colère Elena que de parler de Cassandre. Cette nouvelle recrue avait le don de mettre la polonaise hors d’elle en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Elle n’eut même pas à faire semblant d’être furieuse. Mais William la coupa dans son élan en se rapprochant dangereusement d’elle :

    « Évidemment je ne louperai pour rien au monde pareille chose, ça risque d'être intéressant... Je prendrai l'une des capes d'invisibilité que nous avons de fournies au ministère. »

    « C’était pas la peine de rajouter Cassandre tu sais ! » dit-elle dans un murmure non sans lancer un regard noir – un vrai pour le compte.

    Elle attendit quelques secondes pour partir furibonde du bureau des aurors, bousculant sur son passage la secrétaire de Paul qui avait assisté à la scène. Elle attendit l’ascenseur l’air fermé et ne se permit d’esquisser un sourire moqueur qu’une fois dans la boîte métallique alors qu’elle y était presque seule. Elle ne savait pas si William, caché sous sa cape d’invisibilité, avait réussit à rentrer dans l’ascenseur en même temps qu’elle.

    Une minute plus tard, l’ascenseur s’ouvrait sur l’atrium. Elle savait que Bryan y faisait le ménage à cette heure de la matinée alors qu’il y avait peu de personnes qui circulaient. Elle aperçut alors leur suspect et souffla un bon coup avant de partir l’air énervé.

    « C’est parti Elena ! Sourire, l’air furieux … Pourvu qu’il y croit ! » Se dit-elle alors qu’elle réajustait une énième fois sa chemise blanche.

    Elle prit alors un air faussement furax et rentra en plein dedans Bryan.

    « C’est pas vrai ! Vous ne pourriez pas faire attention ?? »

    Bryan se releva rapidement et commença à rougir en la voyant comme ça l’air furie et les cheveux en bataille.

    « Je suis désolé … madame ! »
    « Oh ! » fit Elena comme si elle rendait compte qu’elle lui était rentrée dedans par accident « excuses-moi Bryan ! Je …. Je suis énervée et je ne faisais pas attention ou j’allais ! Tout ça c’est à cause de …. Arggggh il m’énerve !!! »

    Elle avait volontairement semé le trouble dans l’esprit du petit roux aux cheveux frisés et s’était bien gardée d’être claire. Il fallait qu’il l’a croit enervé et c’était bien connu que, quand elle était énervée, on pouvait parfois ne rien comprendre ce qu’elle disait. Pour rajouter plus de réalisme à sa prestation, elle commença à proférer des menaces en polonais. La jeune femme ne savait pas si ce morveux comprenait sa langue natale et elle préférait être prudente. Toujours rester sur ses gardes ! C’est la règle n° …. Euuuuuh …..
    Peu importe le n° de cette règle, elle était tout de même très importante. Son petit numéro eut l’effet escompté puisque, lorsqu’elle se pencha pour arranger la lanière de ses escarpins, le regard de Bryan s’égara lui aussi vers le bas et elle se félicita d’avoir défait un bouton de son chemisier puisqu’il ne reprit l’usage de la parole que pour lui demander ce qu’il n’allait pas et si elle voulait en parler autour d’un café.

    Bingo !

    Elle accepta son offre avec un petit sourire timide et le suivit sans dire un mot. Il l’amena dans un bar sorcier adjacent au ministère. Elena insista pour aller chercher les cafés et hésita pendant quelques seconde : devait-elle mettre le veritaserum immédiatement ? Devait-elle d’abord tenter une autre approche ?

    Finalement, elle ne mit rien dedans et partie le rejoindre avec une certaine appréhension : il FALLAIT qu’elle arrive à le faire parler ! Au fil de la conversation, elle arriva à ses fins. Tout en parlant de choses et d’autres, Bryan lui avoua qu’il s’intéressait beaucoup à la technologie moldu, et qu’en général, il avait toujours été attiré par ce qui est moldu contrairement à son père qui déteste ces gens pour la simple et bonne raison qu’il les trouve inférieur aux sorciers. Une idée complètement erronée ! Les sorciers et les moldus sont complètements différents. Simplement, ils pallient leur manque de pouvoirs magiques avec la technologue moderne. Et lui, qu’en pensait-il des théories de son père ? Sa réponse écœura encore plus Elena qu’elle ne le pensait. Bryan aimait simplement la technologie moldu, mais cela s’arrêtait là et il vouait surement une haine bien plus grande aux moldus que son père. Et d’une manière détournée, parce qu’ils sont entre sang pur, les sang-mêlés – comme William par exemple – ne valent pas mieux que les moldus. En entendant ses paroles, la colère monta en Elena. Elle ne pouvait pas croire ce qu’elle entendait. Elle trouvait ce morveux complètement répugnant. Elle ne tolérait pas cette manière de parler des gens, elle ne supportait pas cet air hautain sur son si jeune visage … Elle ne supportait cet air supérieur qu’il affichait face à elle comme si il la voyait comme une moins que rien.

    « Alors, en réalité, tu avoues clairement que tu traites les moldus et les sang-mêlés comme des moins que rien ?? Et devant un auror ? Tu sais ce que tu risques, fils de mangenmage ou pas ?? » Elena ne pouvait plus se retenir. Elle n’en pouvait simplement plus. Elle ne le supportait pas avec ces airs suffisant et sa manière de la regarder à présent. Il y avait quelques secondes il était prêt à lui sauter dessus et il lui faisait même du pied sous la table et maintenant ….

    « J’hallucine ?!!! T’es même pas de sang pur ?? Moi qui croyait que tu avais de la classe, je me trompais !!! »

    C’en fut trop pour Elena qui se leva de la table d’un bond et mit un coup de poing, en plein dans le nez de Bryan qui s’écroula sous le choc alors qu’une personne retenait Elena qui était folle de rage …



HJ : désolée pour cet énorme retard « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 429385 J'espère que ma réponse te conviendra « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 429385 si tu veux que je change la fin (vu que c'était pas prévu!) je le ferais « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 604703


Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptySam 19 Mar - 15:00



    William s'était faufilé derrière Elena en silence dès qu'il l'avait vu sortir aussi fut-il capable de s'enfermer dans l'ascenseur en même temps qu'elle et de se placer dans le coin au fond, en ayant une vue plongeante sur son décolleté non en vérité, c'était de toutes façons plus sur les traits de son visage concentrés qu'il était focalisé, tentant de voir comment elle se comporterait en face de leur 'suspect'. Et si leurs hypothèses se relèverait vrai, serait-elle capable de tenir le coup sans lui hurler dessus ? Si une chose était vraie, c'était qu'elle était assez impulsive... Et ne tolérait pas que l'on se moque d'elle. C'était bien pour cela qu'en tant qu'invisible évidemment, il était bien décidé à rester le plus proche possible – tout en restant assez loin pour ne pas que personne ne sente la présence de quelqu'un d'autres... Comme cela, il serait là pour retenir l'un ou l'autre si cela tournait au vinaigre. Non pas qu'il ne lui faisait pas confiance, mais qui savait ce dont on pouvait être capable lorsqu'on prenait conscience que l'on s'était foutus de nous et surtout servis de nous, alors qu'on pensait une personne sincère... La colère et la rancœur prenait possession de notre corps et on pouvait devenir très violent. Il était bien placé pour le savoir ; il était loin d'aimer que l'on se foute de lui, ou qu'on le prenne pour un idiot...

    En sortant de l'ascenseur, il maintint une distance de sécurité entre eux de quelques mètres tout en lui laissant de la marge ; il n'y avait pas d'obligations à rester près ; de toutes les façons il n'avait pas forcément à surveiller ses paroles non plus, elle connaissait ce qu'elle avait à faire ; bien qu'il devait s'avouer très curieux de la manière dont elle allait s'y prendre... Surtout qu'en plus il était des plus intriguée de la voir se mettre en colère contre lui ; il se demandait ce qu'elle allait dire pour que cela paraisse le plus vrai possible... Allait-elle en mettre le paquet et l'insulter de tous les noms dans son dialecte natal peut-être ? Bien qu'il y avait peu de chance que Bryan comprenne les incultes dites en Polonais... A moins qu'il le sous-estime très fortement et qu'il connaisse des langues étrangères. Après tout, il l'avait déjà sous-estimé en n'ayant jamais pensé qu'il 'jouait' un rôle auprès d'eux...

    L'Auror ne les entendit pas discuter après qu'Elena l'eut 'percuté' ; il se trouvait trop loin à ce moment et quelqu'un venait de lui faire de l'ombre sur son passage, ce qui l'empêcha de lire même sur l'expression de leur visage – ce qui habituellement lui apportait bien plus d'informations que grâce à ce que les gens lui disaient. Il était resté debout, à environ huit mètres et ses yeux se fixaient alternativement sur Bryan et Elena. Il sentit plus que ne vit la situation devenir tendue... Oh, oh, oh... Apprenait-elle des choses qui venait préciser leurs hypothèses ? Ou la tension venait-elle d'autre chose ? Son regard se mit à dériver doucement sur Elena et il lui devint bientôt évident qu'elle était juste écœurée. Ecoeurée par quoi ? Sensiblement, William se rapprocha de plusieurs mètres. C'est ainsi que lorsque ce qui se passa se passé, il était juste derrière – enfin, à un mètre cinquante tout au plus – il ne lui fut guère difficile de franchir ce mètre cinquante en une enjambée et de se saisir d'Elena avant qu'elle ne fasse un massacre.

    Elena agit trop rapidement pour qu'il empêche le coup de poing de partir et s'écraser sur le nez de Bryan duquel l'on put entendre résonner une sorte de craquement.. Ce dernier s'écroula, sous le choc. William s'approcha aussitôt ensuite de sa coéquipière pour lui saisir fermement les bras avant qu'elle ne continue à régler son compte avec lui ; Dans son brusque geste, sa cape d'invisibilité glissa sans qu'il put la retenir – et puis là, ce n'était pas la cape qui était le plus important de retenir mais bien Elena...

    « Bon droit. », fit-il remarquer en lui glissant à l'oreille avec une expression appréciatif cependant. « Mais ce serait mieux qu'il reste en état de répondre à un entretien plus approfondi. », ajouta t-il alors qu'elle s'était tournée vers lui. Et il ferait également mieux de se charger lui-même de l’interrogatoire au cas où qu'un autre 'accident' arriverait. Sauf si Elena s'en sentait capable hein...

    En voyant William apparaître soudainement devant lui, Bryan fit un brusque sursaut et ouvrit des yeux ronds d'incrédulité et tout en tenant son nez ensanglanté il prit conscience du piège qu'on lui avait tendu... Et il commença à... A quoi ? A pleurnicher... ? Non c'était une blague ? Tout simplement répugnant. Avec une grimace, William lui balança un mouchoir de sa main libre pour qu'il s'essuie le nez. Le jeune homme qui s'était relevé, semblait à présent trembler de tous ses membres et il balbutiait des mots incompréhensibles ; tout ce que William comprit fut le nom de son père... Essayait-il de se disculper en rejetant toute la faute sur son paternel ? Certes, Bryan avait tout l'air de celui qui était influençable, mais William aurait quand même une discussion avec le Magenmage, sans compter qu'Elena devrait quand même lui répéter le contenu de l'entretien... Parce qu'il ignorait le contenu de leurs propos. Était-ce une impression où Bryan avait peur de lui ? C'était comme s'il n'osait même pas croiser ses yeux et il était pâle comme un linge... A présent. C'était vrai qu'il impressionnait les gens parfois, et il ne faisait rien pour changer cet état des choses d'ailleurs.

    Ah ça, William était un sorcier de sang-mêlé ; si Bryan critiquait les gens qui étaient ainsi et les considérait comme des êtres inférieurs au même titre que les 'sang-de-bourbes' et les moldus, jamais il n'aurait oser le dire en face de William... Non, s'il s'était laissé aller avec Elena à se 'confesser' ainsi – car il s'était sentit en confiance et avait sans doute cru qu'elle le soutiendrait, sans doute qu'il la pensait même de sang-pure - ; il n'aurait cependant jamais osé dire cela devant William... Courageux mais pas téméraire sans nul doute. A moins que ce soit également parce qu'il répugnait lui adresser ne serait-ce qu'une phrase alignant plus de dix mots sous prétexte que son sang était 'supérieur' au sien ; supérieur mon œil... Supérieur en quoi il se le demandait. Quel morveux. C'était d'ailleurs l'impression qu'il lui fit en ce moment.

    Cependant il se ferait un plaisir de lui mettre les menottes tiens et de l'escorter jusqu’au ministère et au bureau des Aurors. Libérant Elena, il se dirigea vers lui – qui comme paralysé ne put esquisser un seul geste même – et il lui mit les mains dans le dos, sans s'embarrasser de courtoisie ; de toutes façons avec les petits morveux et les criminels, son sens de la courtoisie tournait aux alentours des -150.

    « Je crois que nous avons des choses à nous dire. » murmura t-il d'une voix menaçante tout en le fixant d'un regard sévère et comme s'il voulait le percer au rayon-X pour sonder son âme des potentiels crimes dont il était coupable...

    « Lâchez-moi, mais lâche-moi je n'ai rien... fait », s'écriait le pauvre garçon en essayant de se débattre contre la poigne de William. Peut-être également se sentait-il sali par le fait qu'un 'infâme' sang-mêlé puisse poser la main sur lui, lui, à un esprit supérieur par le sang qui coulait dans ses veines ? Sans nul doute que ce devait être offensant, mais William se fichait bien de ce qu'il pouvait penser un, et de deux il n'avait pas été témoin de sa discussion avec Elena. Il ne savait donc pas tout.

    « Auror Kowalski, rapport détaillé dès que nous serons revenus au bureau. », lui dit-il justement d'un ton qui faisait très officiel, alors qu'il passait devant elle en tenant toujours Bryan d'une main ferme.


    [HJ ; Tu peux nous faire revenir dans le ministère si tu veux hein Argh Et je sais pas toi mais j'ai bien l'impression que le paternel justement va bientôt faire son apparition et interrompre le petit 'entretien' pour venir prendre la défense de son fils... et que ça risque de légèrement chauffer entre lui et Will' « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 604703 ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyLun 21 Mar - 0:27





    Le coup était parti tous seul pour Elena et elle pourrait en mettre une deuxième si William ne l’avait pas retenu par le bras comme sortant de nulle part. Elle entendit d’ailleurs des exclamations autour d’elle et les deux aurors et le suspect étaient devenus le centre de l’attention. Elena ne put retenir un petit sourire amusé quand William lui fit remarquer qu’elle avait un « bon droit » alors qu’elle se massait la main. Ok, elle avait voulu jouer les dures, mais maintenant elle avait très très mal à la main !! « Mais ce serait mieux qu'il reste en état de répondre à un entretien plus approfondi. » Deuxième sourire de la part d’Elena même si sa main lui faisait de plus en plus mal. Bryan se mit alors à pleurnicher comme un enfant en marmonnant des choses incompréhensibles. La seule chose qu’elle comprit fut le nom de son mangenmage de père. La polonaise se retint alors de ricaner : avec les révélations que lui avait fait ce sale petit morveux, il leur livrerait tout ce qu’il savait … elle l’espérait de tout cœur en tout cas !

    William lui lâcha le bras et s’avança vers Bryan pour le menotter et l’amener au ministère de la magie.

    « Ministère de la magie !! Veuillez retourner à vos occupations s’il vous plait. » Dit Elena d’une voix professionnelle mais qui ne souffrait pas d’attendre.

    « Lâchez-moi, mais lâche-moi je n'ai rien... fait », s'écriait le pauvre garçon en essayant de se débattre contre la poigne de William.
    « Auror Kowalski, rapport détaillé dès que nous serons revenus au bureau. »

    Surprise par le ton officiel de son collègue, elle le suivit néanmoins en sortant de ce bar pour aller au bureau des aurors . Ils prirent la cabine téléphonique qui faisait office d’ascenseur et ils se retrouvèrent quelques minutes plus tard dans l’atrium. Elena n’avait pas prononcé un seul mot ne tourné son regard vers Bryan. Elle était encore beaucoup trop en colère pour le regarder en face et ne serait-ce que le fait d’entendre le son de sa misérable voix l’énervait au plus haut point. La seule chose dont elle avait envie de faire c’était de renouveler son expérience du coup de poing dans le nez. Mais William lui avait bien préciser qu’elle ne devait pas l’abimer, et puis, il fallait qu’elle reste professionnelle. D’autant plus, que le père de Bryan ne tarderait surement pas à arriver et qu’il ferait tout pour sauver son fils !

    Ils prirent l’ascenseur et se retrouvèrent bien vite à l’étage voulu. Bryan s’était tu à présent. Il ne prononçait pas un seul mot et William l’amena en salle d’interrogatoire alors qu’Elena était revenue à son bureau un café à la main pour elle et un autre pour William. Elle attendit que son collègue revienne pour lui faire son rapport sur sa mission sous couverture. Et, lorsque celui-ci arriva, elle ne lui laissa pas le temps de s’asseoir sur sa chaise pour commencer son récit :

    « J’ai réussit à me faire inviter à boire un café après t’avoir insulté de tous noms. J’ai insisté pour aller chercher moi-même les cafés et je t’avoue que j’ai hésité à mettre du véritaserum dans son café mais je ne l’ai pas fait. On a échangé quelques banalités et puis, de fil en aiguille, il m’a dit qu’il s’intéressait à la technologie moldue mais ça s’arrêtait là. Il trouvait, comme son père, que les moldus et les sang-mêlés étaient des êtres inférieurs aux sangs purs. Et là, je n’ai pas pu me retenir, le coup est parti tout seul. Je suis désolée William mais ce morveux me donne envie de vomir. Il me regardait d’un air supérieur et il m’a clairement dit qu’il m’avait juste invité boire un café parce qu’il croyait que j’étais de sang pur et que, j’avais la classe ! »

    Dans le regard d’Elena il y avait de la colère. Elle était au bord de la crise de nerf et sans le dire verbalement, elle fit comprendre à William qu’elle ne souhaitait pas interroger ce petit rouquin aux cheveux frisés. Elle ne e supporterait tout simplement pas.

    « J’espère que je n’aurais plus jamais à croiser son regard, sinon je crois que je lui casserais le nez une deuxième fois ! »

    Mais Elena n’eut pas le temps de continuer son discours. Un vieil homme, assez grand, les épaules larges et les cheveux couleur feu déboula dans le bureau des aurors en criant des « c’est inadmissible !!! » au moins cinq fois. Elena n’eut pas à lui demander qui il était. Le juge Bayers s’avança vers le bureau des deux collègues en hurlant :

    « Je vous ordonne de libérer mon fils sur LE CHAMPS !!!! Vous vous prenez pour quoi vous deux !! LIBEREZ-LE iMMEDIATEMENT !!!!!!!!!!!! »

    Elena n’avait pas prononcé un seul mot jusqu’à présent et n’avait pas cherché à le contredire. Elle sentait que son collègue avait envi de se charger lui-même du juge Bayers.




Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyMer 23 Mar - 23:12




    Pendant que William menottait notre cher Bryan, Elena s'occupait de faire dégager la voie. Non mais je vous jure les bandes de curieux qui s'ameutent juste quand il se passe quelque chose d'inhabituel, c'est HALLUCINANT ! A croire que leur vie est à ce point désolante pour qu'ils recherchent tous les potins à ramener chez eux le soir pour le raconter à leur famille. Enfin, c'est la vie, et on ne change pas ce qui est immuable... Et en l’occurrence, l'Homme ne changera jamais... Toujours bloqué dans ses habitudes, toujours à la recherche de quelque chose à raconter sur leur voisin par exemple, toujours à remuer le vrai par le faux pour se mettre dans la poche untel... En réalité l'Homme est d'un mesquin ! Peut-être pour cela que William n'aime pas à parler de sa vie privée au ministère ; au moins la meilleure manière de ne pas retrouver sa vie privée déformée, c 'est de ne la raconter à personne. La seule personne avec qui il avait commencé à entretenir une relation plus ou moins étroite d'amitié, n'est ni plus ni moins que son ancien collègue... Celui qu'il a vu mourir sous ses yeux et donc il ne s'est toujours pas remis.. L'assassin il le trouvera, il se l'est juré le jour où il a été à l'enterrement de son collègue et ami. Et puis de toutes façons, qu'aurait-il à raconter de sa vie privée ? Et pourquoi cela intéresserait les gens ? Ce qui se passait en-dehors du ministère le regardait seul... William ne craignait de toutes façons pas les rumeurs. D'un, il s'en fichait complètement de savoir ou ne pas savoir si on racontait des choses sur son dos au ministère ; cela lui passait vraiment par-dessus la tête.

    Ils revinrent au ministère, William tenant toujours d'une main ferme leur 'suspect' et Elena le suivant. Ils étaient revenus dans le bureau des Aurors depuis seulement quelques minutes et Elena venait de lui expliquer en quelques mots ce que Bryan lui avait raconté ; William se contentait de hocher la tête de temps en temps tout en enregistrant les informations. En salel d'interrogatoire, William attendit seul avec le suspect jusqu'au retour d'Elena qui leur apporta deux cafés. Tiens, oui, il en avait bien besoin. Il n'avait pas encore commencé d'interroger Bryan... C'était sa méthode. D'abord, laisser mijoter le présumé suspect, le faire languir dans sa peur... Après, il finissait bien souvent par être à votre merci et vous pouviez lui soutirer tout ce que vous vouliez savoir. A la deuxième réplique de sa collègue, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amusé avant de répondre... « Non, ce ne sera pas nécessaire je crois. Laisse le d'abord récupérer... Je crois qu'il doit se sentir bien assez humilié pour le moment. » Il esquissa un sourire amusé avant de se tourner vers Bryan pour s'avancer en sa direction...

    Avant qu'il ait pu cependant faire ou dire quoique ce soit, la porte de la salle d'interrogatoire s'ouvrit à la volée et ce fut un Bayers senior rouge de colère et échevelé qui entra. En clair, il avait le visage aussi rouge que ses cheveux. Quels sans gênes ces magemages, songea William. Ils pourraient apprendre à frapper au moins ; parce qu'EUX, ils travaillaient ; ce serait bien qu'ils les laissent faire leur boulot correctement. Comme réfrigéré soudain, William se tourna très lentement vers lui, le jaugeant de son regard acéré tandis que la meganmage s'époumonait... Pour rien.

    S'il pensait lui faire peur...

    « Un, c'est un potentiel suspect, et nous ne le relâcheront pas. Deux, si vous pouviez vous aussi prendre place cependant, nous aurons probablement quelques questions à vous poser. Pour qui on se prends ? Nous sommes Aurors, et nous faisons notre boulot. »

    A bon entendeur salut.
    Et encore, qu'il s'estime heureux qu'il soit resté poli, lui.

    « Je ne m’assiérais pas. Je doute que vous sachiez à qui vous... »

    « Oh, je sais très bien à qui je parle merci bien. Et croyez-moi ou pas, cela m'indiffère totalement. »

    C'était cela l'ennui chez William ; on ne l'intimidait pas facilement, et cela avait le don d'en énerver beaucoup qui aimait qu'on s'aplatisse devant lui... Et c'était le genre de Bayers. William l'avait immédiatement vu. Et c'était là qu'ils avaient commencé à se haïr...

    William était étonnement calme et cela devait surprendre Elena... Du moins cela devrait. Mais elle le connaissait suffisamment à présent pour savoir qu'il était comme une tempête à retardement... Il gardait toujours son sang-froid quand tout le monde l'aurait perdu depuis longtemps ou en serait déjà venu aux mains ; mais tout était dans le ton qui ne demandait aucune réciproque et puis, son regard... Son regard parlait plus qu'autre chose.

    Pour preuve, là où Elena avait déjà perdu son sang-froid avec Bryan tout à l'heure, William se tenait toujours immobile, le regard fixé sur le magenmage, semblait vouloir le traverser au rayon-X. Personne ne parvenait à rester stoïque bien longtemps en sa présence... Leur gestes les trahissaient bientôt ; leur regard fuyait... Et ce fut le cas du magenmage quelques minutes plus tard qui d'un seul coup pendant une infime seconde – mais ce fut amplement suffisant pour faire comprendre à William qu'il eu ce qu'il voulait – détourna les yeux pour les poser sur Elena un instant... Il semblait réfléchir à une alternative. Ses yeux se posèrent ensuite son fils qui n'osait pas regarder son père. Comme s'il savait que ce dernier ne serait pas content de lui...

    « Oh, et puis débrouille-toi tout seul va ! » Et il tourna les talons... Seulement William n'allait certes pas le lâcher aussi facilement ; pour une fois qu'il le tenait – il avait attendu tellement de temps pour assister un jour à une telle confrontation qu'il n'allait pas le lâcher ainsi. En trois enjambés il se trouvait devant la porte pour lui bloquer le passage et l'empêcher de sortir.

    Jusqu'à ce qu'il le fasse tomber, il ne serait jamais assez satisfait. Entre eux, c'était une animosité réciproque.

    « Nous voudrions que vous restiez vous aussi. » répéta t-il d'une voix doucereuse et détachant chaque syllabe comme s'il craignait qu'il soit tellement stupide pour qu'il ne comprenne pas même ce qu'il lui disait.

    « Je ne vois pas pourquoi vous me retiendriez ici. Vous n'avez aucunes charges contre moi je suppose ? C'est mon fils ici présent qui a les menottes. »

    Oh, si ce n'était que cela... Si ce n'était que ce détail qui le chagrinait, William pouvait lui mettre les menottes aussi... Au contraire, cela ne la dérangeait pas le moins du monde...

    « Alors cela ne vous dérangera pas si on a quelques questions à vous poser aussi... Tant qu'on a les deux sous les mains, autant en profiter... »

    Demi mensonge. Ils avaient des charges contre les deux. Ou plutôt juste des convictions pour le moment contre Bayers père. Mais ce n'était pas ce qui lui faisait peur... En fait, il n'y avait presque rien qui lui faisait peur, et porter des accusations contre un magenmage était loin de l'inquiéter, même s'il pouvait lui briser sa carrière en moins de temps qu'il fallait pour le dire. Mais voilà, William était sûr de lui. Bayers n'était pas net ; il était persuadé qu'il avait quelque chose à se reprocher. Il en mettrait sa main au feu. Depuis le début. Son flair ne le trompait jamais, ou rarement. En tous les cas, il ne l'avait jamais encore trompé et dans ses enquêtes il n'y avait qu'en lui qu'il mettait toute sa confiance presque aveuglément... Même s'il conservait toujours les pieds sur terre. Bon évidemment, il avait une confiance entière en Elena à présent, mais quoiqu'il en soit, son fidèle allié n'était autre que son propre instinct.

    Bayers père semblait se concentrer très intensivement pour ne pas éclater de colère – et oui, tout le monde n'avait pas le self control de William -. Ce... Cet homme, cet infâme sang-mêlé, ce... Il le détestait par ailleurs ; il ne pouvait pas le voir. Il le... Ses yeux semblaient lancer des éclairs ; s'il avait pu le tuer du simple regard, il l'aurait fait. Mais voilà, on ne tuait de toutes façons pas William aussi facilement. Au contraire notre William Carter national semblait véritablement s'amuser de la situation... Ce qui ne faisait que monter d'un cran encore la tension entre les deux hommes qui se tenaient à approximativement trois mètres l'un de l'autre, William lui bloquant la porte.

    « Très bien. » , laissa t-il tomber d'un voix sèche alors qu'il faisait volte face pour aller prendre place sur une chaise devant le bureau d'Elena, sans demander d'autorisation. Depuis quand demandait-il l'avis d'une vulgaire sang-mêlée ? Et puis, un il était un magenmage avec beaucoup de notoriété ; il n'avait donc pas à demander l'avis de personnes inférieures à lui, en sang et en rang. D'ailleurs c'était eux qui l'obligeait à rester. Il ne posa pas un instant les yeux sur son fils qui n'avait pas dit un mot depuis de longues minutes... Mais intérieurement il bouillait. Il allait en attraper pour son grade ce soir, il se le jurait. Après tout, c'était de sa faute s'il se retrouvait dans les ennuis. Et d'ailleurs, il était curieux de savoir ce qu'il avait été raconter ? Comme s'il avait oublié que ce n'était pas lui qui posait les questions ici, il demanda d'une voix autoritaire en fixant la femme, refusant obstinément d'adresser la parole à Carter.

    « Alors, quelles sont donc les charges contre mon idiot de fils ? »

    Son fils avait tressailli en l'entendant parler de lui ainsi mais il sembla encore plus se tasser sur lui-même. Il savait que son père était en colère contre lui, il savait qu'il avait fait une bêtise... Il aurait voulu être plus digne de son père, mais en réalité son père l'avait toujours détesté. Il ressemblait trop à sa mère. Faible. Même s'il essayait de paraître fort... Malgré tout ce qu'il pourrait faire pour être digne de lui, il n'y réussirait jamais vraiment.

    En fait, William ressentait presque de la pitié envers Bryan, songea t-il alors qu'il revenait vers son bureau et qu'il laissait Elena répondre à Bayers senior puisqu'il s'adressait à elle. Avoir un père pareil, tu m'étonnes que le fils soit ainsi... William s'installa derrière son bureau, posant les coudes sur les bras de sa chaise et une main sous le menton, observant attentivement l'un et l'autre des Bayers.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyDim 3 Avr - 22:46








    Le calme de William faisait légèrement sourire Elena. Elle enviait vraiment son self control naturel et donnerait tout pour avoir le même que lui. Il avait aussi cette technique de fixer les gens sans scier pendant – ce qui semblait de longues heures alors qu’il ne s’agissait que – d’une longue minute. Elena remarqua que le mangenmage détourna les yeux un millième de seconde pour diriger son regard vers elle puis vers son fils. Elena ne broncha et ne le quitta pas des yeux alors qu’il finissait par dire :

    « Oh, et puis débrouille-toi tout seul va ! »
    « Nous voudrions que vous restiez vous aussi. »
    « Je ne vois pas pourquoi vous me retiendriez ici. Vous n'avez aucunes charges contre moi je suppose ? C'est mon fils ici présent qui a les menottes. »
    « Alors cela ne vous dérangera pas si on a quelques questions à vous poser aussi... Tant qu'on a les deux sous les mains, autant en profiter... »

    Il l’avait bien dit sur ce coup-là. Les deux aurors comptaient bien profiter que le mangenmage soit venu secourir son fils … enfin en quelque sorte dirons-nous !! Rappelons qu’il y a quelques secondes, il était prêt à le laisser ici sans lui venir en aide ni essayer de jouir de son autorité sur William et Elena. Oh, bien entendu, il n’aurait pas réussit mais il aurait prouvé qu’il voulait protéger son fils, qu’il avait un cœur.
    A cet instant, la polonaise était presque triste pour Bryan. Le jeune homme essayait simplement de voir de la fierté dans les yeux de son père mais il n’affichait que du mépris. D’ailleurs, quand le juge Bayer reprit la parole, Bryan parru s’enfoncer dans sa chaise. C’est sûr que là, il faisait moins le malin. Ce gamin se faisait juste manipuler par son père, il était vraiment prêt à tout pour lui et en même temps il n’avait pas trop le choix lui semblait, il avait l’air de tellement le craindre !

    « Très bien. Alors, quelles sont donc les charges contre mon idiot de fils ? »

    Le juge n’avait pas encore regardé Elena dans les yeux et il finit enfin par le faire. Cet homme ne l’impressionnait pas, et ne l’impressionnerait jamais. En réalité, la seule chose qui l’empêchait de lui casser le nez résidait dans le fait qu’il était mangenmage et que, pour qu’il perde sa crédibilité au ministère de la magie, il fallait le coincer lui et son fils.
    Elena, qui était debout depuis l’entrée surprise de Bayers dans la salle d’interrogatoire, s’assit sur une chaise et fixa pendant 3 secondes son interlocuteur. William n’avait pas répondu à sa place et elle lui était reconnaissant. Un silence pesant s’était installé dans la pièce et, avant de répondre, jeta un coup d’œil à Bryan qui semblait la regarder avant qu’elle ne se tourne vers lui.

    « Je dirais que la moins grave serait insulte à auror dans l’exercice de ses fonctions. » dit-elle d’un ton calme alors qu’elle voyait le juge prendre un teint rouge brique.

    « C’est impossible ! Vous mentez !!! » s’écrit-il en colère.

    « Vous trouvez normal, M Bayers, qu’un gamin de 18 ans insulte les moldus et les sang-mêlés comme s’ils étaient de la vermine ? »

    Ouf !! Elle ne s’était pas énervée, elle avait gardé son sang froid alors qu’intérieurement, elle avait envie de hurler. William devait être contente « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » 751666 C’était tout le contraire du côté du vieux juge. Il semblait que ses yeux allaient sortir de ses orbites et à en juger par la position de Bryan sur sa chaise, il ne souhaitait qu’une chose : disparaître dans un trou de souris.

    « M Bayers, votre fils est fasciné par les technologies moldus. »

    « Non ! » s’écria-t-il alors que l’ombre d’un sourire naissait sur les lèvres de la polonaise.

    « Ce n’était pas une questions mais une affirmation. Bryan me l’a affirmé. Ne trouvez-vous pas que des écouteurs moldus se retrouvent sous le bureau de mon collègue et que, coïncidences, une taupe fasse son apparition au bureau des aurors ? Ne trouvez-vous pas étrange qu’il y ait des fuites ici depuis que votre fils ai été embaucher ici ? Et n’était-ce pas encore plus étrange que ces affaires non résolues soient VOS dossiers M Bayers ?? »

    « ça suffit !! Je vous interdis d’insinuer quoi que ce soit ! Vous n’êtes qu’une minable auror, immigrée qui plus est ! J’envoie un hiboux et plus jamais vous ne pourrez travailler dans un ministère de votre vie !! » dit-il en finissant sa réplique d’une voix douceureuse. Il semblait vraiment satisfait de sa réplique mais Elena n’en avait pas finit avec lui.

    Elle se leva alors de sa chaise en même temps que le juge :

    « Wouah !! » dit-elle en applaudissant avec un petit sourire moqueur. « C’est comme ça que vous comptez me faire peur ? En ruinant ma carrière d’auror ? Mais sachez monsieur, que je peux aussi envoyer un hiboux qui peut ruiner votre carrière à jamais et vous mener droit à Azkaban … ou directement devant les détraqueurs, va savoir si les juges seront cléments avec un collègue. »

    Bien entendu, elle bluffait mais elle n’avait que cette solution pour le faire avouer de manière légale. Elle ne le montrait mais elle savait que lui, il ne bluffait pas. Il avait réellement le pouvoir de la faire virer d’un coup de baguette et elle ne voulait pas que cela arrive. Elle tenait trop à son travail pour ça et puis elle avait sa fierté. Elle ne voulait classer cette affaire sans suite alors que les coupables sont sous son nez !



Dernière édition par Elena Kowalski le Sam 16 Avr - 10:08, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » EmptyLun 4 Avr - 11:46



    Les mains sous le menton, le regard inquisiteur posé sur l'un et sur l'autre, il se contenta d'assister pendant qu'Elena se débrouillait bien mieux qu'il l'aurait pu penser dans cette situation... Enfin, non pas qu'il l'avait pensée incapable évidemment, mais il avait pu penser qu'elle aurait perdu son calme mais pas du tout ! William savait combien cela lui prenait d'efforts de volonté cependant pour s'empêcher d'exploser. Il pouvait le voir à quelque chose au fond de son regard, quelque chose qu'il s'amuser à observer pendant une infime seconde avec ce petit sourire amusé qu'on aimait tant. Et puis mine de rien, il aurait peut-être voulu au fond qu'elle lui mette une autre gifle bien placée... Quoique non, s'il y en avait à mettre, il aurait quand même bien aimé se charger du père... Ça défoulait. Depuis le temps qu'il l'aurait attendu.

    Tiens, et puis pour une fois qu'il pouvait se reposer et laisser faire Elena, il n'allait pas se gêner tiens. Allez, mode observation... En restant cependant attentif tout au cas où cela dégénérait, des deux côtés. Il haussa un sourcil intéressé, lorsqu'il entendit – avec témoin – insulter une Auror en fonction, la traiter d'immigré, et de minable petite Auror... Il n'avait pas peur dis donc... Devant témoins en plus. Il leur donnait tout seul un motif suffisant pour l'arrêter et aller perquisitionner chez lui. Elena conserva son calme en lui répondant de manière ironique, en montrant que ses paroles ne l'avait pas touchée. Cependant, William penchait sur le fait qu'elle ne devait pas être vraiment être tout à fait tranquille cependant... Lentement, après que sa collège se fut tut, William se leva, faisant rouler sa baguette entres ses doigts, comme si celle-ci le démangeait de l'utiliser... Il s'approcha du juge de nouveau, tournant autour de lui comme un prédateur l'aurait fait d'une proie vulnérable ; William faisait un prédateur à la hauteur... Il décida de jouer premièrement le jeu de l'autre...

    «  Minable Auror immigrée ? Rien que ça ? C'est tout ce que vous trouvez à dire... Pour essayer de vous défendre. » Il s'immobilisa devant lui, le regard perçant. « Et c'est également minable de s'appuyer sur des 'relations' pour essayer de menacer quelqu'un de ruiner sa carrière. Minable et lâche. Vous savez que l'on pourrait vous faire coffrer pour insulte à agents... Je pourrai perquisitionner à votre domicile... »

    « Vous n'avez pas le droit... J'en réfèrerai à... »

    « … Pas le droit ? »

    William haussa un sourcil, mi-amusé, mi-intrigué. Ah bon? Pas le droit ? Il était qui pour affirmer cela ? William n'était-il pas Auror ? Ce n'était pas parce que monsieur était Magenmage et qu'il connaissait des gens 'très haut placés' que cela allait l'empêcher de faire son travail correctement ; il avait assez de preuves de motifs aujourd'hui pour obtenir l'autorisation de leur supérieur. Il n'allait pas se gêner. Les Aurors étaient l'élite du ministère. Avec des motifs suffisants, ils pouvaient arrêter n'importe qui. Il avait attendu depuis voilà très longtemps qu'une telle opportunité se trouve enfin et qu'il se charger personnellement de Bayers, alors il ne s'arrêterait pas en si bon chemin.

    « J'ai suffisamment de raisons de perquisitionner chez vous. Il ne sera pas long avant d'avoir l'aval de mon supérieur vis-à-vis de cette perquisition lorsque je lui aurais communiqué les preuves accablantes que nous tenons à votre propos. Trois petites minutes dans le bureau de mon supérieur... Je me contrefiche du fait que vous connaissiez le ministre en personne et que vous dinez le soir ensembles... Vous pourriez connaître Dieu en personne que je n'en serai pas plus gêné. Allez-y, puisque que vous connaissez que les insultes pour vous défendre, insultez-moi, allez-y... » Il n'attendait que cela... Pour le mettre K.O. Il ne savait pas à quoi s'attendre. Cependant, William faisait exprès de dire cela. Il savait pertinemment qu'ici, au bureau, il n'oserait jamais l'insulter... Ou faire quoique ce soit d'autres. Pas devant tout le monde ; pas au ministère. Il était lâche. Il l'avait depuis longtemps vu dans son regard. Un lâche. Si avec Elena il ne s'était pas gêné, à lui il n'oserait pas. D'ailleurs, lui aussi pouvait user de menaces aussi... Il ne se gênait pas pour le faire, alors il utiliserait les mêmes méthodes, juste pour voir... « Allez-y donc. Outrage à deux agents dans l'exercice de leurs fonctions et je fais en sorte que de fouiller votre maison de fond en comble jusqu'à ce que l'on déniche quelque chose qui pourra vous faire passer vingt ans au trou. Azkaban, ça devrait vous plaire. D'ailleurs, un seul outrage à agent est largement suffisant... Même si l'on obtient pas d'aveux de votre part, je suis persuadé que l'on obtiendra d'excellents résultats en allant faire une visite chez vous... Peut-être même qu'une cagoule s'y dissimule... »

    « Vous insinuez que... »

    Le Magenmage avait aussitôt sauté sur ses pieds, piqué au vif, bouillant de rage, les yeux qui lui sortaient des orbites et si ses yeux avaient été des baguettes, il aurait tué William sur le champ. Sous cela cependant, William ne cilla pas le moins du monde. Il était habitué de se faire et d'avoir des ennemis ; cela ne lui faisait plus aucun chaud ni froid. Seuls les esprits faibles cillaient. Il faisait son travail c'était tout. Ce n'était pas un misérable juge qui allait le faire changer, quand bien même il connaissait les personnes les plus influentes du monde.

    En plus, il n'était même pas capable de terminer ses phrases. Ou disons que William ne lui en laissait pas même le temps.

    « J'ai insinué quelque chose ? Je n’ai rien insinué du tout. Je constate, je relie. C'est le job des enquêteur.  » Puis, il se tourna vers sa coéquipière, détournant le dos à demi des deux Bayers et s'adressant à Elena... « D'ailleurs... Ne perdons pas de temps, je propose que nous allions au plus vite au domicile de ce monsieur. » Il se tourna de nouveau vers Bayers junior et senior en ajoutant d'un ton sans réciproque. « Vous passez devant. » De toute évidence cependant, aucun des deux ne bougèrent.... Il surprit cependant le regard du père sur son fils qui intimait ce dernier à rester là où il était.... Le fils était de toute évidence plus prompt à coopérer étant donné qu'il semblait avoir esquissé un mouvement pour se mettre debout avant que son père ne le force d'un seul regard à se rasseoir. Échangeant un regard de l'un à l'autre, William s'arrêta sur le père et s'avança vers lui en l'obligeant à se lever – pour faire bonne mesure il avait appuyé l’extrémité de sa baguette dans son dos pour bien lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas... Bien sûr, ils n'avaient pas le droit de menacer des suspects, mais ce que leur boss ignorait, ne pouvait faire de mal. Et puis il fallait bien le secouer un peu sinon ils y seraient encore là ce soir.

    « Je ne crois pas que c'est vous en ce moment qui avez l'autorité de diriger cette affaire. Aussi vous demanderais-je de suivre les ordres sans discuter. Et votre fils aussi. »

    Dès que les derniers mots furent prononcés, son fils s'était aussitôt levé e tremblant comme une feuille, le ton blanc, il s'adressa à eux, en faisant tout son possible pour éviter de croiser le regard de son père. Il était guidé par la peur, chacun de ses actions l'était... Pourtant, il était le plus courageux des deux à son sens, étant donné que son père lui se cachait derrière le grade qu'il avait dans la société et par les gens 'importants' qu'il connaissait. Pourtant, sans son père, il pourrait peut-être bien s'en sortir... Il n'était pas un mauvais garçon ; il avait juste besoin d'être prit en mains, d'être entre de bonnes mains.

    « Je vais tout vous dire ! »

    « Tais-toi ! » fulmina entre ses dents son père aussitôt que son fils eut ouvert la bouche. Il fut réduit au silence cependant en sentant le pression dans son dos que William exerçait sur sa baguette.

    « Je, je... »

    le jeune homme passait son regard des uns aux autres, une lueur égarée dans les yeux, ne sachant plus faire, tiraillé entre sa loyauté envers son père – bien que ce dernier le traite comme de la vermine, et le devoir, l'envie de s'en sortir, l'espoir qu'en disant tout il éviterait la peine maximale... Azkaban lui faisait peur. Il ne voulait pas aller... Il en était effrayé depuis tout petit... Qui donc aimerait aller à Azkaban d'ailleurs ? A part les fous...

    « Je, si je dis tout... Je pourrai être libre ? »

    William n'était pas du genre à ne pas être honnête. Qui plus est, ce petit faisait preuve de bonne volonté. Les juges seraient certainement indulgent envers lui... William pourrait témoigner en sa faveur ; il savait se montrer persuasif...

    « Les juges seront certainement plus indulgent. Je ne peux cependant pas déterminer quelle sera ta sentence... Nous plaiderons en ta faveur... Si seulement nous sommes satisfaits. »

    Il vit le jeune homme hocher la tête puis, avec une profonde inspiration, il ouvrit la bouche en s'apprêtant à parler... Histoire d'empêcher son père de faire quoique ce soit, William raffermit sa pression sur sa baguette qu'il pointait dans son dos.

    « … Je vous déteste. »

    Quelle étonnante coïncidence, lui aussi le détestait.

    Oh ? William baissa le regard vers lui. Oh. Quelle révélation. Était-il cette fois prédisposé à tout dire ? Pensait-il que cela allait améliorer son cas s'il décidait finalement de tout avouer ? Se sentait-il moins à l'abri d'un seul coup ? William tâcherait de faire en sorte qu'il ait la peine maximale quand bien même il avouerait. Son action partait-il de la base de sa haine envers eux ? Enfin, envers lui... Car William ne doutait pas que ses paroles s'adressait prioritairement à lui, William Carter. Et que croyait-il faire en lui disant cela de but en blanc ? L'effrayer ? Qu'est-ce que cela pouvait lui faire qu'il le déteste ou pas. C'était réciproque. Ça n'allait pas changer sa vie. Il s'endormirait de la même manière ce soir.

    « Je crois qu'il s'est enfin décidé à nous faire quelques confidences... », ajouta t-il d'un ton doucereux à l'adresse d'Elena. « Nous vous écoutons... » Et juste pour faire bonne mesure, il exerça une légère pression sur sa baguette... Pour l'encourager à continuer évidemment.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty
MessageSujet: Re: « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »   « Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. » Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
« Une erreur, quand on est deux à la faire, il n'y a jamais que deux responsables. Et non un seul. »
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Amaryllis « Ca fait mal de faire des erreurs, mais c'est le seul moyen de savoir qui on est.. »
» « Juste une erreur, rien d’autres. Oublions tout ça ? » [Fe]
» les scénars ne me tentent pas trop mais j'aimerai quand même faire plaisir à quelqu'un :arrow:
» Aban Cepheus Stanfield - « Se faire des amis est une occupation de paysans, se faire des ennemis est une occupation d’aristocrates. »
» Erreur sur la personne
unbreakable vow :: Londres :: Le Ministère