Tonight, We are Young. [FE]

Il avait finalement eu ce job. Il était donc désormais vendeur dans la boutique de culture moldu de la sixième rue du chemin de Traverse. Ca ne payait pas si mal, le patron le laissait plutôt tranquille, et il avait le droit à sa journée de congé « mensuelle » qui lui permettrait de ne pas travailler le jour de la pleine lune, et son patron ne semblait pas être assez malin pour se rendre compte que ses absences auraient lieu à chaque pleine lune. Qui ferait attention à une talle chose après tout, si ce n’était les loups-garous eux-mêmes. La nuit de la pleine lune était une nuit banale pour tout le monde, sauf pour les garous, et bien entendu pour leurs quelques victimes. Il se sentait de bonne humeur depuis qu’il avait réussi à décrocher ce boulot, c’était l’assurance d’un salaire à la fin du mois et donc l’assurance que ses parents n’auraient plus à lui donner de l’argent comme à un gamin. Il n’était pas certains qu’ils soient fier de lui et de son métier pour le moins, banal et n’ayant pas nécessité d’étude brillante particulière, mais au moins, il pouvait enfin leur prouvait qu’il n’était plus un gamin et qu’il pouvait se débrouiller seul et ce n’était pas plus mal à 25 ans. La boutique dans laquelle il travaillait se trouvée donc sur la sixième rue, une rue plutôt bien fréquenté, et même si la plupart des clients étaient à moitié cinglés devant toutes ces inventions moldus, le jeune loup prenait un malin plaisir à lire ce que ces moldus appelés des bandes dessinés. Contrairement à celle des sorciers, les images n’étaient pas animés, mais les aventures de ce reporter nommé Tintin était très bien dessinées, et les histoires ne manquaient pas d’intérêt alors il les lisait tous. Il fallait bien occupé sa pause comme on pouvait, et puis, le patron n’était pas toujours là pour voir ce qu’il faisait, alors il tirait quelques avantages de ce boulot en dehors du salaire qui aurait sûrement pu être plus élevé s’il n’avait pas dû exiger cette journée de repos lunaire….

Il quitta finalement son travail à l’heure de fermeture de la boutique, soit vers 18h30. Le soleil était encore loin d’être couché, et il avait envie de profiter un peu de cette soirée. Il alluma donc un tube de nicotine en regardant autour de lui, les différentes enseignes qui s’offraient à lui. Oh il aurait pu faire ses courses comme monsieur tout le monde l’aurait fait en sortant de son travail, mais il était hors de question pour Jackson d’avoir une vie complètement classique du jour au lendemain, déjà, il s’était mis à travailler ce qui n’était pas si mal comme progrès. Il avait donc bien envie, ce soir encore de perdre la tête avec de jeunes créatures de rêve qui aimait beaucoup venir planter leurs ongles dans son dos alors qu’il se montrait particulièrement gentil avec elles. Femmes indignes ! Les femmes n’étaient jamais contentes, elle demandait à hurler son nom, et une fois qu’elles le faisaient, elles venaient le griffer sans une once de remord… La contradiction féminine dans toute sa splendeur. Pour autant, il n’aurait pas su se passer d’elles et avait bien besoin d’une ou deux créatures de rêves pour s’occuper de lui ce soir… Et une enseigne en particulier attira son attention. Enseigne néon avec écrit en rose clignotant « Loving Pain », ça avait tout d’un endroit idéal pour un homme qui avait envie de se perdre dans de superbes chutes de reins. Il se mit donc dans la queue et n’eu aucun mal à entrer en passant devant le videur. Il avait bien quelques gallions à donner à ces charmantes jeunes femmes. Pour lui le strip-tease n’était en aucun cas vulgaire, c’était en quelque sorte un art, au même titre que la danse, et il fallait une véritable présence sur scène pour réussir à faire rêver les hommes. Il ne coucherait peut-être pas avec l’une de ces filles ce soir, mais il était d’humeur à admirer le spectacle au moins.

L’endroit était un parfait club de strip-tease, et il s’installa à une table non loin de la scène en commandant un verre de whisky pur feu sans glaçon. Rien de tel qu’une soirée alcool et jolie femme pour penser à autre chose et être un peu moins monsieur tout le monde que ce qu’il avait l’impression d’être lorsqu’il était derrière le comptoir de son nouveau boulot. Le spectacle allait visiblement commencé, et il remarqua presque immédiatement une brune aux jambes interminables et à la poitrine plutôt avantageuse lorsqu’elle monta sur scène. C’était elle qu’il dévorerait, au moins des yeux, ce soir. Le regard que Jackson avait posé sur cette femme suffisait à dire à la jeune brune qu’elle lui plaisait. Ce n’était pas une demande sexuelle, c’était une demande de spectacle un peu plus privé. Il posa plusieurs gallions( ou billet, je ne sais pas si le club est moldus ou sorcier), sur la table pour lui faire comprendre qu’il avait envie qu’elle sois SA strip teaseuse ce soir. Il n’y avait aucun mal à cela, après tout, ces jeunes femmes étaient payées pour cela, et lui payait pour qu’elle le fasse alors, ce n’était qu’un peu de rêve entre deux adultes consentants n’est-ce pas ?

Le strip tease n’était pas quelque chose de vulgaire aux yeux de Jackson. Il avait toujours aimé le corps des femmes, dans tout ce qu’il était. La volupté d’une bouche à lèvres colorées par un peu de maquillage, la beauté et la douceur d’une poitrine dont la peau était particulièrement douce et fine, une taille marquée et où les mains venaient facilement se glisser dans une caresse, des fesses finement musclé mais appelant au désir de n’importe quel homme, tout dans le corps de la femme semblait être un appel au désir, il existait bien quelques femmes repoussantes, mais Jackson ne fréquentait pas vraiment celles-ci… Il avait la chance d’être un homme plutôt séduisant et faisant craquer un bon nombre de femmes, et il savait en profiter, surtout depuis que le loup en voulait toujours plus. Il avait découvert les plaisirs de la chair plutôt jeune, et semblait presque être devenu accro à cette drogue. Oui, il pensait très sincèrement que le sexe était une drogue, ou que les hormones sécrétaient pendant l’acte avait tendance à rendre les gens accros pour parlé d’une manière plus scientifique et sans doute plus réaliste aussi. Il ignorait ce qu’il en était pour l’espèce animale en général, mais le plaisir que pouvait ressentir l’être humain au court d’un rapport était sans égal. Il n’avait jamais rien trouvé d’aussi agréable à l’heure actuel, sauf peut-être le plaisir et la joie simple que l’on pouvait ressentir en fumant une cigarette le matin, à la fenêtre ouverte, observant ainsi la vue en sentant l’air plus ou moins frais vous caresser le torse et les bras pour vous donner un aperçu de ce que sera la journée. Il vivait de plaisir simple à l’heure actuel, sa cigarette et le sexe avec des femmes superbes et on ne peut plus consentantes, il avait la vie dont n’importe quel homme rêvait. Il savait que la vie ne serait pas toujours aussi simple, mais pour l’instant, il voulait croire que ça durerait toujours, le loup avait déjà suffisamment compliqué sa vie pour qu’il pense à devenir un peu plus sérieux. Il n’avait jamais été d’un naturel sérieux, bien au contraire, et ne comptait pas changer maintenant. Pas tout de suite en tout cas. On avait bien assez le temps d’être sérieux lorsqu’on devenait vieux ou qu’on était dans une tombe….

Il avait donc le regard rivé sur la scène, observant les femmes qui se déhanchaient sur scène avec un certain talent, elles étaient vraiment gracieuse et semblaient très à l’aise dans leur métier, il n’y avait pas de sous métier, mais il fallait bien avouer que ce métier là était fort agréable pour le regard des clients du Loving Pain. Jackson était pourtant persuadé qu’il fallait quelque chose en plus qu’un joli corps pour capter ainsi le regard de nombreux hommes dans la salle, il fallait quelque chose d’hypnotisant, un peu comme le don qu’avait les vélanes sur les hommes. Et la jeune femme tout de noir vêtue était hypnotisante, et ce n’était pas uniquement dû à son corps parfait qu’il admirait sans la moindre gène, après tout, elle était là pour faire le spectacle, et il était là pour apprécier le spectacle et puis si elle s’y prenait bien, il pourrait bien glisser quelques billets dans sa tenue de cuir… Il n’y avait pas de raison, tout travail mérite salaire, et Jackson aimait remercier les filles pour ce qu’elles faisaient et le rêve qu’elles vendaient.

Les quelques billets qu’il venait de poser sur la table semblait avoir suffit à convaincre la dite « veuve noire » à venir s’occuper de lui un peu plus personnellement, et ce n’était pas pour le déplaire, il n’aimait pas vraiment partager les femmes qui lui plaisaient avec d’autres hommes en chaleur, incapable d’être correct avec ces charmantes demoiselles. Il restait toujours correct avec les strip-teaseuses pendant leur numéro, si après elles étaient d’accord, il n’y était pas opposé, même pas du tout, mais si elles n’en voulaient pas, il comprenait et ne disait rien. Après tout, pour certaines d’entre elle, ce n’était qu’un métier qui permettait de payer un loyer. Elle s’approcha d’un pas cadencé et balancé et vint l’attraper doucement par le col, en passant les jambes de part et d’autre de lui. Elle s’approchait dangereusement, si Jackson était parfaitement capable de se contrôler, le loup et son instinct l’étaient nettement moins. Les yeux plantés dans ceux de la jeune femme, on pu entendre un lourd grondement rauque émanant de sa poitrine. Le loup aimait beaucoup le numéro de cette femme, et Jackson devrait rapidement se battre avec lui s’il ne voulait pas sauter sur cette jeune, peut-être moldue, et lui faire du mal. Parce que oui, quand on empêche le loup de s’exprimer et qu’il fini par y parvenir, il ne brille pas par sa délicatesse. Tout le dilemme du jeune homme se trouvait là, dans le fait de contenir le loup tout en ne cachant pas son plaisir à voir la jeune femme se déhancher pour lui. Ne sachant pas si cette femme désirait elle aussi être touché, il lui tendit simplement la main et se mit à sa hauteur pour lui dire au creux de l’oreille : « Si tu veux gagner beaucoup ce soir, joue avec moi. Je vais tous les rendre jaloux et tu n’auras plus qu’à cueillir les billets. » Il savait aussi lire la lointaine détresse qu’essayait de cacher la jeune femme, et s’il pouvait l’aidé, au moins financièrement, tout en l’ayant pour son plus grand plaisir ce soir, il n’allait certainement pas s’en privé. Jackson n’était pas quelqu’un d’égoïste, il aimait même aider les autres dans la mesure de ses moyens et lorsqu’il le pouvait. Elle n’avait qu’à fixer ses conditions, il les respecterait, mais il ferait son possible pour rendre les autres hommes fous d’elle et donc de jalousie, ce qui les ferait sortir de nombreux billet pour espérer la récupérer pour eux tout seul…