AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 « Merrymaking at my place »

Invité
Invité
Anonymous
« Merrymaking at my place » Empty
MessageSujet: « Merrymaking at my place »   « Merrymaking at my place » EmptyDim 14 Nov - 13:04








La sorcière passa discrètement la tête par l'entrebâillement de la porte et regarda si la voie était libre. Personne. Amanda St James eu un petit sourire satisfait et sorti des toilettes où elle s'était réfugiée. Le Ministère de la Magie était presque désert à cette heure ci, n'étant alors peuplé que des quelques employés de la maintenance ou de matinaux et accrocs du travail voire les deux à la fois. Alors pourquoi la réceptionniste du Ministère connue pour ses horaires flexibles était-elle déjà présente ? La réponse se trouvait dans son sac à main plutôt grand qu'elle trimbalait avec elle dans les couloirs, comme s'il contenait une fortune inestimable. La jeune femme entra dans l'Atrium et soupira, réalisant qu'elle serait à l'heure au travail, même la première, de quoi la déprimer au plus haut point... La sorcière se laissa tomber sur sa chaise et croisa les bras sur son bureau avant de poser sa tête dessus, épuisée par la nuit qu'elle avait eu. Quelques minutes plus tard ses premiers collègues arrivèrent.

« St James ? Vous avez dormi ici ? » demanda la réceptionniste grosse et moche sincèrement surprise de voir la jeune femme blonde ici avant elle, autant que si la chanteuse des Bizzar'Sisters s'y était trouvée en fait. En entendant la question, la sorcière se redressa brusquement, comme ayant reçu une décharge électrique.
« Moi ?! Moi ?! Bien sûr que non ! Pourquoi est-ce que j'aurais dormi ici ? Hein ? Pourquoi ? C'est complètement stupide comme question ! » enchaîna Amanda tout en ayant un rire nerveux. L'autre réceptionniste la regarda surprise tandis que Marc faisait son apparition.
« Amanda ? Tu as dormi ici ? » demanda-t-il surpris.
« Mais pourquoi tout le monde me demande ça ?! J'ai pas le droit d'arriver au travail à l'heure sans que ce soit suspect ?! » s'emporta-t-elle avec des airs légèrement dramatiques. Il y eu un silence, évidemment personne ne voulait ou plutôt ne pouvait croire que Amanda était subitement devenue responsable ou au moins, ne serait-ce que ponctuelle.
« Dans ce cas... Que fait cette brosse à dents dans le pot à crayons ? » Amanda ouvrit les yeux en grands et la lui prit des mains d'un geste brusque sous le ricanement de sa collègue. « Amanda tu as passé la nuit ici ?! » redemanda Marc cette fois ci presque scandalisé. C'était surtout ironique de la part d'une personne comme elle de dormir sur son lieu de travail alors que pendant les heures où elle devrait y être, elle était impossible à trouver.
« J'ai pas eu le choix je te signal ! » chuchota Amanda en s'appuyant sur le comptoir pour raconter à Marc. « Je me suis fait virée de chez moi, j'ai plus rien et impossible de demander de l'argent à mes parents. »
« T'as pas un ami chez qui aller ? Un amant ? » demanda-t-il tandis que Amanda eu un rire sans joie.
« Marc... Tu crois sincèrement qu'une femme comme moi a un ami chez qui aller ? » il y eu un silence qui signifiait tout. Oui, les amis de Amanda ne couraient pas les rues, ce qui n'était pas surprenant dans le fond, elle l'avait voulu ainsi. Enfin presque. La jeune femme ne voulait pas spécialement ne pas avoir d'amis, elle avait seulement la paresse de faire des efforts pour qu'ils la supportent.
« Et tu as dormi où ? » interrogea le jeune homme tandis que la réceptionniste eu une moue.
« Sur le canapé dans le bureau du Lieutenant Wallace. J'ai super mal dormi. »
« Sérieusement ?! Pourquoi ? Il n'est pas confortable ? »
« Si si. Et honnêtement, ce canapé à épousé les formes de mon corps plus d'une fois... mais j'avais tellement peur qu'il débarque en pleine nuit chercher un dossier que je me réveillais toutes les deux minutes. Je tiendrai pas une seconde nuit comme ça, je dois trouver où habiter aujourd'hui »
Marc qui senti le danger venir se redressa brusquement. « Pfiou ! J'ai du boulot moi ! Bon courage Amanda ! » et il disparu aussi vite que s'il avait transplané. Amanda eu une moue boudeuse et se laissa tomber sur sa chaise, le nez en l'air, désespérée.
« En attendant, vous pouvez mettre les informations des employés à jour dans les registres ? » dit l'autre réceptionniste en tendant à Amanda une petite pile de feuilles. Cette dernière n'eut même pas la force de répliquer quoi que ce soit ou ne serait-ce que dire non. Elle soupira avec force et prit les feuilles avant de sortir le classeur des registres. Il fallait noter les noms, adresses des nouveaux employés des trois derniers mois et les mettre par département,par emploi, puis par ordre alphabétique. Pas grand chose quoi, mais du travail quand même. Ce fut ainsi, qu'en ayant à peine fait trois noms, Amanda poussa une exclamation de surprise, reculant brusquement de son bureau. Elle resta bloquée deux secondes avant de se rapprocher et prendre à nouveau la feuille dans les mains.

Spencer Eames Browning
Département des jeux et sports Magiques
Arbitre


C'était impossible. Comment cet homme aurait-il trouvé un emploi dans la fonction publique avec un tel casier judiciaire ? Peut être que les arrestations dans le monde Moldu ne comptaient pas pour le monde sorcier. Détail à retenir... La jeune femme eu des bouffées de chaleur et se redressa brusquement, ignorant les soupires de sa collègues qui pensaient qu'elle tiendrait plus de dix minutes à sa place. Mais Amanda avait besoin de marcher, de circuler parce qu'elle se sentait mal, très même. La main sur le ventre, la démarche aussi incertaine que si elle allait s'effondrer à la moindre seconde elle poussa la porte des toilettes et s'appuya sur le rebord, ne comprenant pas pourquoi elle était prise de tremblements compulsifs, pourquoi sa tête tournait autant.
Browning. Spencer. Spenc'. A la simple pensée du nom du jeune homme Amanda senti un flot de souvenir la ravager. Retour à ses cinq ans... Ce jour où elle était restée enfermée dans sa chambre à bouder et que ce petit garçon était entré. Ils s'étaient disputés, battus mais des années plus tard ils étaient toujours inséparables. Spencer... Ce garçon qu'elle avait désiré pour la première fois de sa vie. Amanda se revoyait sur son balcon, lui demandant de lui donner son premier baiser, lui refusant sous prétexte qu'elle n'était pas prête. A l'époque elle était amoureuse de lui comme une petite fille d'une dizaine d'années peut l'être et Spencer le savait. Amanda en aurait presque sourit si avec les souvenirs d'un adolescent beau, rebelle et libre ne s'ajoutaient pas ceux d'un jeune homme détruit, ravagé par la vie et les mauvais choix. La sorcière eu un sanglot, plus atteinte qu'elle ne l'aurait supposé. Elle pensait sincèrement que Spencer était sorti de sa vie définitivement et découvrir qu'il se trouvait aussi proche d'elle brusquement était comme découvrir qu'un mort était revenu à la vie. Elle ne l'avait pas vu depuis sa dernière visite en prison, les premières semaines de son incarcération. Il était encore alcoolique, il se droguait et il semblait prendre un malin plaisir à la repousser, à la blesser dans ses sentiments. Et pourtant Amanda ne lui en voulait pas, comment le pouvait-elle après ce qu'elle avait fait ? Ou bien au contraire, ce qu'elle n'avait pas fait. Elle n'avait pas eu le courage de revenir en prison le voir, effrayée par l'environnement, elle ne l'avait secouru, elle s'était sauvée. Lâchement. Telle la digne Serpentard qu'elle était. Les mains tremblantes elle se passe de l'eau sur les joues, évitant soigneusement d'abîmer son maquillage et se regarda dans le miroir, retravaillant ses expressions du visage hypocrites. Personne ne devait savoir qu'elle avait pleuré, qu'elle était fragile. Ce fut pleine d'arrogance qu'elle quitta les toilettes pour l'Atrium, les mains sur les hanches, la démarche plus assurée que jamais, un petit sourire satisfait aux lèvres, le cœur en peine, comme toujours.

Pourquoi est-ce que les jours où l'on veut que le temps passe lentement, les heures s'écoulent à une vitesse affolante ? A dix heure, Amanda pensait être encore large. Elle avait encore toute la journée pour trouver où dormir ce soir. A treize heures, elle s'était mit en tête de se motiver sérieusement. A seize heures, elle commença à singulièrement paniquer sachant que la plupart des employés de bureau partaient à dix huit heures et le temps d'en trouver puis de les convaincre, elle n'y arriverait pas... Rien que de s'imaginer passer une autre nuit sur le canapé de Wallace – sans Wallace – la rendait malade. Son dos parfait ne le supporterait pas et sa fierté encore moins si elle devait tomber nez à nez avec lui. Dix sept heures trente, c'était trop tard. Personne de saint d'esprit ne se laisserait convaincre en quelques minutes d'accepter d'héberger Amanda. La jeune femme se tapa la tête contre son bureau en signe de désespoir tandis que ses collègues partaient les uns après les autres. On pensa alors qu'elle était là pour des heures supplémentaires mais en fait, Amanda ne savait toujours pas où dormir et vu son niveau de désespoir, elle avait sérieusement envisagé vendre son corps.
« Si vous ne savez pas quoi faire, terminez la mise à jour des informations ! » lui dit avec mesquinerie l'autre réceptionniste en partant, apparemment ravie de la situation de Amanda. Cette dernière lui fit la grimace et soupira avant de jeter un coup d'œil à l'imposant classeur. Soudain, elle eu une idée. Si elle était assez désespérée pour penser vendre son corps, elle pouvait l'être assez pour se rendre chez un ami qu'elle n'a pas traité avec toute la considération qu'il méritait, non ? Trop tard pour hésiter de toute manière. C'était soit elle allait chez Spencer soit elle devait dormir sur le canapé de Keith et c'était hors de question. D'un geste rapide elle recopia l'adresse du jeune homme, saisit son sac à main immense, son manteau de fourrure et parti en courant du Ministère comme une voleuse, de peur qu'on lui demande effectivement de rester. Au pire des cas, elle reviendrait ici, elle n'avait rien à perdre. A moins que Spencer ne la fasse dormir sur son divan...

Bon, le coin n'était pas fameux mais Amanda ne pouvait pas se plaindre, c'était déjà ça. Au moins Spencer avait un appartement lui. Au pied de l'immeuble, le nez en l'air, la jeune femme donnait l'impression d'être une princesse perdue dans le mauvais quartier avec son manteau de fourrure, ses chaussures qui valaient le double de certaines voitures garées et son sac dont le prix n'était même pas affiché sur ses relevé bancaires car tellement effrayant. Elle soupira pour se donner du courage avant de pousser la lourde porte d'entrée. Dans le hall il faisait froid et sombre, sérieusement ça n'allait pas le faire, pas avec ses manières de diva. A moins qu'elle ne cherche des excuses pour ne pas s'attarder ici, de faire demi tour avant qu'il ne la voit. Cependant elle repensa au canapé de Keith et à la possibilité de le voir lui et ce fut pourquoi la réceptionniste monta les escaliers en courant presque.
Devant la porte en question la jeune femme leva la main pour frapper mais se ravisa et fit demi tour. Le canapé de Keith. Keith et toi dans son bureau. Amanda se tourna à nouveau vers la porte et frappa à grands coups. Quand elle s'ouvrit elle s'engouffra dedans comme si elle craignait que le Lieutenant ne l'attrape et la kidnappe.

« Salut Spenc' ! Ça fait longtemps, hein ? Devines quoi ? En mettant les registres à jour j'ai découvert que tu travaillais au Ministère et ton adresse, je me suis dit « et si j'allais rendre visite à mon vieil ami d'enfance Spenc' ? » alors me voilà, j'ai nulle part où dormir mon proprio m'a mise à la porte, je peux rester tu seras un amour, merci ! C'est sympa chez toi. » balança Amanda d'une traite sans respirer et regarder la pièce d'un geste circulaire de la tête, une main tenant son sac l'autre sur la taille. Ce fut quand elle dit les derniers mots qu'elle regarda enfin Spencer, ce qu'elle avait volontairement évité de faire, ne voulant pas découvrir dans quel état il était. Est-ce qu'il allait mal ? Si c'était le cas elle s'en voudrait car elle n'avait rien fait pour l'aider. S'il allait bien elle n'avait pas le droit de se réjouir car ce n'était pas grâce à elle. Quand elle croisa son regard, Amanda sembla soudain se dégonfler, comme si l'image de petite diva étouffante qu'elle avait donné quelques secondes avant n'était que du vent, et c'était vrai. Devant Spencer rien ne servait de jouer les princesses et c'était d'ailleurs pour ça qu'elle se sentait si bien avec lui. Presque immédiatement un flot de souvenirs revint. Ses yeux... Le son de sa voix... le contact de ses mains... Ses rires... ses moqueries... ses compliments... Même ses pires méchancetés lui avaient manquées.

Avant même de réaliser ce qu'elle était en train de faire, Amanda laissa tomber son sac au sol et se précipita dans les bras de Spencer comme elle avait en fait toujours fait. La faible distance à parcourir pour le rejoindre lui donna l'impression d'être une petite fille à nouveau, de courir vers lui quand elle le retrouvait au début des vacances d'été. Amanda s'appuya sur ses épaules solides pour qu'il la prenne dans ses bras comme il l'avait fait pendant toute leur enfance. La jeune femme avait beau avoir vingt cinq ans, elle n'était pourtant pas plus lourde qu'à ses seize ans. Elle croisa les jambes dans son dos et le serra contre elle avant de reculer légèrement la tête et le regarder droit dans les yeux, un petit sourire aux lèvres.

« Il était temps que notre été commence. Tu m'as manqué Spenc' » puis elle lui écrasa une bise sur la joue. En fait, maintenant qu'elle était dans ses bras, le retrouver semblait plus agréable que effrayant. Après tout, l'enfance entière de Amanda était marquée du nom de Spencer.






Revenir en haut Aller en bas
Spencer E.Browning
new & pure
Spencer E.Browning
hiboux : 20104
house points : 0
« Merrymaking at my place » Empty
MessageSujet: Re: « Merrymaking at my place »   « Merrymaking at my place » EmptyDim 14 Nov - 19:52

« Merrymaking at my place » 989324hgif

    Spencer se mordit la lèvre pour refaire surgir la douleur une nouvelle fois . Elle se répandit dans tout son corps à la manière d’une décharge électrique et réussit à le sortir de sa torpeur. Avec un grognement , il se releva avec difficulté. Combien de temps était t’il resté inconscient ? Aucune idée , et pour dire il s’en fichait complètement. Quel importance . Au moins il n’avait pas été en contact avec la réalité à ce moment là , et ça lui avait fait un bien fout , un peu à la manière du nombre de coups qu’il avait donné. Et vu l’état de la ruelle ou il était maintenant , Spencer n’avait pas été le seul qui s’en était donné à cœur joie , Sykes et son espèce de troupeau s’étaient aussi bien amusé à en voir les poubelles renversés un peu partout. Enfin ils avaient du en avoir marre de taper sur un type inconscient vu qu’il l’avait laissé là , dans un meilleur état qu’aurait préféré le sorcier.

    Par reflexe , Il tata ses poches et soupira. Evidemment Sykes n’était pas totalement stupide , quitte à ce que Spencer ne le rembourse pas autant prendre le peu qu’il pouvait récupéré … Dommage pour lui , il n’y trouverais pas grand-chose qui valent quoi que ce soit dans le monde moldu , à peine quelques malheureux billets dont Spencer ne se servait quasiment jamais ;et une carte d’identité moldu qui ne lui servait quasiment à rien … Pour la première fois depuis un bon moment , le sorcier se sentit intelligent de ne pas avoir emmener de galions ici ; sinon il aurait certainement eut toutes les peines du monde à se débarrasser du moldu. Quoi qu’au final , ça aurait été sa faute ; après tout c’était lui qui avait débarqué à L’Achéron en espérant tomber sur lui , espérant pouvoir se défouler un peu après sa soirée … Et vu la douleur qui se répandait dans son corps à chaque pas , il avait sacrement bien réussi son coup. Un sourire se dessina sur son visage quand il imagina le visage de Sykes qui devait être bien pire que le sien.

    Fouillant dans sa poche arrière , Spencer jura en se rappelant qu’il avait finit son paquet chez les Thornfield. Puis apercevant un autre gars mal au point sur le sol , abandonné par les siens , le sorcier s’en approcha , il était en vie , tant mieux pour lui , mais ce n’était pas pour ça qu’il s’était aller à sa rencontre . Il se baissa rapidement attrapant le paquet de cigarette qui sortait de la poche de sa veste ; réussissant à en trouver une qui était dans un état à peu près potable , il la sorti du paquet , et le relança sur son propriétaire .


    « Merci , vieux » dit t’il en l’allumant et en sortant de la ruelle.

    ***

    Une bonne demi-heure plus tard , après avoir marché jusqu’à chez lui , ayant effrayé la majorité des gens qu’il croisa , le sorcier s’effondra sur son canapé, l’air complètement crevé. Les yeux perdus dans une examen détaillé du plafond, le sorcier finit par simplement les fermer. Il était vraiment fatigué , sa petite sieste forcé ne l’avait absolument pas aidé à récupéré , et un mal de crane commençait sérieusement à s’insinuer dans sa tête. C’était la pire soirée qu’il n’est jamais eu depuis sa sortie de prison , et même si ne pas se retenir de foutre une mandale dans le visage d’un crétin comme Sykes lui avait fait un bien fou ; ce n’était pas suffisant … A chaque fois qu’il fermé les yeux , c’était le regard apeuré de Cillian et celui complètement éteint d’Arthur qui lui apparaissaient , et même la meilleur bagarre du siècle ne pourrait lui enlever ses images de l’esprit.

    Un bruit énervant commença à raisonner dans la pièce. Pensant tout d’abord que c’était le contre coup des chocs qu’avaient sa tête , Spencer réalisa bientôt qu’il venait de la fenêtre. Avec un nouveau grognement qui semblait être son meilleur moyen de communication ce matin là , il se redressa et faillit jurer en voyant le hibou cognait contre la vitre avec son bec. Qu’est-ce qui allait lui tomber dessus encore. Finalement avant que l’animal n’arrive à se faire mal ou pire à fissurer la vitre , Spencer se leva et l’ouvrit , laissant le stupide volatile lâchait la lettre avant de repartir à renfort de grands battements d’ailes.

    « Cher Mr Browning,
    Comme vous n’avez pas daigné vous présenter à votre poste ce matin , je suppose que vous ne viendrait pas de la journée ; et comme j’aime avoir raison , vous n’avez aucune raison de vous montrer aujourd’hui … La prochaine fois , vous aurez même le droit de ne plus venir du tout.
    Mes sincères salutations . Mr Jenkins . »

    Manquait plus que ça . Spencer balança le bout de papier au sol. Il avait à peine une heure de retard ; et bien que Jenkins soit accro à la ponctualité , le sorcier savait très bien qu’il n’aurait pas agit avec autre que lui . Enfin au final , ça lui laissait la journée de libre , ce qui n’était pas plus mal …


    ***

    Après avoir enfiler son thee- shirt avec un peu plus de difficulté que prévu à cause de l’humidité de sa peau et de ses blessures , le sorcier se tourna vers un coin de la salle de bain , envoyant la serviette s’écrasait sur le sol. Son appartement n’était pas à proprement parlé un dépotoir , mais aujourd’hui , il avait vraiment la flemme de faire le moindre effort. Il avait dormit tout l’après midi , mais ça ne lui avait pas enlevé cette chape de fatigue des épaules , quoi que vu la journée d’hier ce n’était guère étonnant.

    Avec l’air d’avoir passé la nuit dehors , chose entièrement vrai , Spencer se dirigea vers sa machine à café et la mis en route. La journée touchait à sa fin , et le soleil commençait peu à peu à se coucher , Il ne voyait donc pas ce qui aurait pu sortir de l’ordinaire aujourd’hui , et comme il ne comptait pas sortir , rien ne risquait de lui gâchait les quelques heures de calme qu’il lui restait. C’est du moins ce qu’il pensait à se moment là. Jusqu’à ce quelqu’un frappe à la porte. Il eu à peine le temps d’ouvrir la porte qu’une furie blonde se rua à l’intérieur.


    « Salut Spenc' ! Ça fait longtemps, hein ? Devines quoi ? En mettant les registres à jour j'ai découvert que tu travaillais au Ministère et ton adresse, je me suis dit « et si j'allais rendre visite à mon vieil ami d'enfance Spenc' ? » alors me voilà, j'ai nulle part où dormir mon proprio m'a mise à la porte, je peux rester tu seras un amour, merci ! C'est sympa chez toi. »
    « A..manda … »

    Il mis quelques secondes à comprendre le monologue , trop surpris par cette entrée fracassante d’une jeune femme qu’il n’avait pas vu depuis si longtemps ; et que d’ailleurs il ne s’attendais plus à voir. Une expression incrédule se peignit sur son visage , contrastant avec son air en général plutôt neutre. Que faisait t’elle là ? Allait t’elle bien ? Comment avait t’elle trouvé son appartement ? Et une multitude d’autre question se pressait sous son crane.

    Malgré lui , Spencer remarqua avec amusement que la jeune femme n’avait pas changé ; elle aurait tout de même pu essayer de respirer entre ses phrases , histoire qu’il n’est pas besoin de ramasser une femme près de la syncope en plein milieu de son appartement. Par contre la demande d’Amanda l’amusa beaucoup moins , et heureusement qu’elle était rentrée sinon il lui aurait fermé la porte au nez par reflexe. Ayant repris son air habituelle , il jeta un regard à la sorcière , en se disant qu’elle tombait bien mal… Pourquoi donc Est-ce que ça tombait aujourd’hui ? Alors que sa lèvre inférieure était encore enflée et que l’hématome de sa tempe était carrément violet . Non , pas comme s’il se souciait de l’image qu’il aurait pu donner … encore que si . La dernière fois , qu’il l’avait vu , c’était en prison , et quitte à la revoir , Spencer aurait largement préféré ressemblait à autre chose.

    La suite le pris au dépourvu , et il ne sut pas vraiment s’il appréciait ça ou non. Avoir quelqu’un dans ses bras , sans arrière pensée , ça ne lui était pas arrivée depuis des années , et pour tout dire la jeune femme n’y était pas allée avec le dos de la cuillère. Amanda avait toujours cette capacité à s’imposer , et le pire c’est que même lui n’arrivait pas à lui en vouloir réellement. Ce retour brutal en arrière réussit à lui faire perdre légèrement ses moyens et pendant quelques instants , il se contenta juste de la regarder comme si elle n’était pas réelle.


    « Il était temps que notre été commence. Tu m'as manqué Spenc' »
    « J’aurait pu dire la même chose , si tu venais pas de me démolir le dos » répondit t’il faussement sérieux , un sourire moqueur flottant néamoins sur ses levres, comme s’il trouvait vraiment la jeune femme trop lourde.

    Puis reculant rapidement , il la fit tomber sur le canapé pour qu’elle ne s’écrase pas sur le sol comme l’avait fait Arthur un jour plus tôt. Puis jetant un coup d’œil au sac de la jeune femme , il pris un air surpris .


    « Un sac ? C’est tout ? La princesse à qu’un seul sac , on t’as échangé pendant mon absence non ? »

    Faire comme s’il n’y avait pas eu de séparation lui semblait préférable, pour eviter un malaise. Il ne voulait pas chercher à savoir pourquoi la jeune femme n’était jamais revenu , après tout il avait tout fait pour qu’elle s’en aille. Une prison c’était tout sauf un endroit pour une femme , encore plus pour une femme comme Mandy. Evidemment une partie de lui avait été déçu , après tout il avait été tellement souvent avec elle que de ne plus la voir lui avait vraiment parut étrange ; mais plus que déçu c’était rassuré de ne pas la voir dans un milieu comme celui-ci. Quoi que la voir dans son appartement alors qu’il semblait être passé sous un rouleau-compresseur ne lui semblait pas non plus convenable , mais même s’il n’était pas certain de la gardé ici , il ne voulait pas pour autant la voir partir.

    « Comment t’as trouvé cette adresse ? » demanda-t-il finalement en haussant un sourcil curieux

_________________

LIFE GOES ON, BUT I'M GONE.
Without you, the ground thaws, the rain falls, the grass grows. Without you, the seeds root, the flowers bloom, the children play.The stars gleam, the poets dream, the eagles fly, without you. The earth turns, the sun burns, but I die, without you.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
« Merrymaking at my place » Empty
MessageSujet: Re: « Merrymaking at my place »   « Merrymaking at my place » EmptyLun 15 Nov - 9:55







Amanda eu une moue boudeuse en voyant que Spencer semblait la trouver lourde, ce qui était purement improbable pour elle et surtout, le summum de l'humiliation. Mais elle reconnaissait ce ton moqueur et faussement méchant que trop bien pour être véritablement vexée, au contraire, c'était presque sa façon de la complimenter.

« J’aurais pu dire la même chose , si tu venais pas de me démolir le dos » dit-il avant de la laisser tomber sur le canapé. Amanda eu une exclamation amusée en retombant lourdement sur le dos. Elle eu un sourire qui se suspendit sur ses lèvres tandis qu'elle remarqua véritablement pour la première fois que Spencer n'était pas dans un aussi bon état qu'elle aurait pu l'espérer. Sur le coup, la jeune femme se demanda si elle était plus angoissée que rassurée de se rendre compte qu'il n'avait pas totalement perdu ses bonnes vieilles habitudes. Lentement, elle se redressa et s'assit sur le canapé, sans quitter Spencer des yeux. Il essaya de faire la conversation mais Amanda était déjà en train de le dévisager.
Il semblait plus vieux, beaucoup plus vieux. La prison l'avait changé plus que la jeune femme blonde s'en serait doutée. Spencer portait sur son visage son accumulation de mauvais choix, ses déboires mais aussi, d'une certaine manière, sa tristesse. C'était parce qu'elle l'avait connu depuis presque toujours, parce qu'elle avait grandit avec le petit garçon drôle et chaleureux que Amanda fut frappée de voir cet homme si dur dont le feu de sa personnalité brulante était presque éteint. L'appartement en lui même n'était pas si mal. D'accord ce n'était super en ordre mais sérieusement, c'était à peine mieux que celui de Amanda dans ses meilleurs jours de rangement. C'était décoré avec autant d'attention que s'il s'était contenté de venir ici alors que les pièces étaient déjà entièrement meublées, n'apportant que ses vêtements à ranger dans les placards. Comment vivait-il depuis sa sortie ? Avait-il réussit à s'adapter à nouveau à la société malgré ses six ans en dehors ? Amanda n'avait pas vraiment envie d'en parler en fait, c'était égoïste, peut être pas, elle n'en savait rien. Mais quelque chose lui disait que temps qu'elle ne lancerait pas le sujet d'elle même, Spencer risquait de ne pas le faire spontanément, ce qui n'était pas plus mal dans le fond.

« Un sac ? C’est tout ? La princesse à qu’un seul sac , on t’as échangé pendant mon absence non ? » demanda Spencer, confirmant ce que Amanda pensait déjà. Elle eu un sourire de petite fille apprenant qu'elle allait avoir son cadeau de noël en avance. Il se comportait avec elle comme si de rien n'était et même si – surtout après sa dispute avec Keith – la jeune femme avait comprit que fermer les yeux sur la réalité n'est possible qu'un temps, l'illusion n'en reste pas moins tentante.
« Spencer... » dit-elle comme si elle parlait à un petit enfant tout particulièrement naïf. « Il est magique et encore ! J'ai été sur le point d'en prendre un deuxième pour faire rentrer toutes mes affaires mais finalement ça allait. A croire que je n'en ai pas tant que ça... » ajouta-t-elle pensive comme si c'était effectivement une lacune. Elle le regarda avec de grands yeux curieux, se demandant quand il allait enfin entrer dans le vif du sujet, la raison de sa présence ici : s'il acceptait de la loger chez lui.
« Comment t’as trouvé cette adresse ? » demanda le jeune homme, curieux. Amanda leva les yeux au ciel et soupira avant de quitter le canapé pour la cuisine, agissant déjà comme si elle était chez elle, ce qui ne tarderait pas à être le cas si elle se débrouillait bien. On entendit la porte du frigo s'ouvrir, un tiroir du congélateur être ouvert et le tout refermé sans ménagement. Toujours vêtue de son manteau de fourrure et perchée sur ses talons de luxe, Amanda revint dans le salon, un torchon en boule dans la main.
« Je te l'ai dit en entrant » dit-elle en passant à côté de lui et lui prenant la main pour le conduire sur le canapé où elle le poussa pour qu'il s'assoit. Elle s'installa en face du jeune homme et toujours comme si des années ne les avaient jamais séparés, Amanda le saisit doucement par la nuque et posa le torchon en boule sur ses plaies. La boule était humide et gelée. La jeune femme avait mit un sac de surgelé dedans pour éviter que le visage de Spencer ne gonfle. Elle soupira rapidement en secouant la tête, partagée entre l'exaspération et l'amusement. « Ce matin au Ministère je devais mettre les registres des nouveaux employés à jour et je suis tombée sur ton nom et ton adresse. Je dois avouer que j'ai été... secouée au début mais j'ai pas pu m'empêcher de foncer chez toi. » ajouta-t-elle avec douceur tout en regardant les plaies qu'elle apaisait de froid. Amanda changea le torchon de place et le posa désormais sur la lèvre du sorcier. « Ça fait longtemps que t'es... t'es sur Londres ? » demanda-t-elle mine de rien évitant soigneusement les mots « sorti de prison, là où je ne suis pas allée te voir par lâcheté mais je te jure que je m'en veux ». Gênée, la jeune femme donna le torchon à Spencer et recula légèrement avant de se racler la gorge et de se passer une main dans les cheveux. Ce fut avec un entrain qui voulait clairement masquer son malaise qu'elle reprit la parole : « En tout cas moi je suis à la rue, vraiment. C'est pas une expression. Et comme tu le sais, je préfère devenir obèse que retourner chez mes parents. Oh mais tu ne sais pas ! » s'exclama-t-elle brusquement en se tournant vers Spencer et le regardant comme si elle avait le scoop du siècle à lui annoncer. « Tu est au courant que mon père m'avait privée de la moitié de mon héritage temps que je ne deviendrais pas un peu plus responsable, et bien j'ai surprit une conversation entre lui et Marshall, tu sais mon cousin qui adorait t'espionner pour après tout dire à tes parents ou aux miens pour qu'on se fasse punir ? » Amanda leva un sourcil en voyant que Spencer se souvenait de Marshall, d'ailleurs qui l'aurait oublié ? A plusieurs reprises les deux enfants s'étaient vus séparés pendant des jours juste parce que Marshall les avait balancés par pure méchanceté. Et en enfants rebelles, ils avaient alors encore plus envie de se revoir et s'enfonçaient encore plus dans leur punition en l'enfreignant. « Figure toi que mon père lui avait promit mon héritage entier si je n'étais pas mariée et rangée. C'est à dire l'argent, le domaine, enfin tout ! Alors je suis entrée dans le bureau et je lui ai dit que son or il pouvait se le garder » acheva Amanda plutôt fière d'elle. Mais elle eu ensuite une petite moue boudeuse en réalisant que maintenant, elle n'avait plus de maison ce qui était humiliant quand on savait qu'elle avait grandit dans une chambre de princesse qui faisait la superficie de cet appartement. « Mais j'ai plus rien maintenant à part ce petit sac » petit était assez drôle à entendre quand on voyait sa taille mais surtout quand on savait qu'il était magiquement amplifié.

Le pire étant que Amanda avait réalisé qu'elle n'avait personne chez qui aller. Pas James car il avait sa petite vie et sa relation de couple. Évidemment si elle avait frappé à sa porte, il l'aurait invitée de bon cœur, sachant en plus très bien dans quoi il s'embarquait. Mais il était désormais en couple et Amanda qui déprimait tout particulièrement n'arriverait pas à supporter ce bonheur qu'elle jalousait tant sans prendre le risque de détériorer leur amitié. Chez Ezékiel Wayland ? Oui il l'aurait surement accueillie une nuit ou deux voire plus, mais évidemment ils auraient couché ensemble et donc on aurait put croire que leur relation passait au niveau supérieur ce que ni l'un ni l'autre ne voulait vraiment. Pas d'ami, pas de famille chez qui aller, Amanda se rendit compte à quel point elle était seule au monde. Mais qui de mieux que Spencer pour partager sa solitude ? Pour être seuls à deux ?
« Spenc'... Je peux rester chez toi ? » demanda-t-elle finalement en se penchant vers lui comme elle le faisait quand elle était petite, insistant comme elle avait toujours insisté quand le jeune homme était près à lui dire non. « S'il te plait ! S'il te plait ! S'il te plait ! S'il te plaaaaait ! » dit-elle en sautillant sur place comme la petite fille qu'elle était toujours. « Je pensais avoir tourné le dos à toute ma famille mais tu es là toi... Tu es ma famille, hein ? » insista-t-elle en le regardant avec de grands yeux brillants ayant pour but de l'émouvoir. Ménage, repassage, même la cuisine, voire payer sa part du loyer, elle était prête à tout du moment qu'elle n'était pas réduite à dormir sur le canapé de Keith ou pire : retourner chez ses parents.







[HJ: désolée je l'ai écrit en cours >.<' et OMG LE GIF ! ohmygod ]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Merrymaking at my place » Empty
MessageSujet: Re: « Merrymaking at my place »   « Merrymaking at my place » Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
« Merrymaking at my place »
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» S.H.N ♣ Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté.♥ FINSISH
» Hermia in the place!!!
» LEENA ♠ link's place
» Leena ♠ topic's place
» Erika est dans la place !! >< *O*
unbreakable vow :: Les habitations :: Londres