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 Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]

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MessageSujet: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyMar 24 Jan - 16:36

Will' & Elena ♥️



    Elle était restée le veiller pendant deux jours ?! William n'en avait cru ses oreilles tellement incroyable était cette révélation. La question que les jours suivants il n'avait eu de cesse de se poser, était « pourquoi » ?! Il n'avait toujours pas compris qu'elle ait pu vouloir le veiller pendant deux jours entiers sans même penser à se reposer elle aussi. D'après ce qu'elle avait dit, ils travaillaient apparemment ensembles, mais à ce point ?! Dès le lendemain, il avait tellement fait d'histoires pour qu'on le laisse sortir qu'il était parvenu à ne pas passer un jour de plus à l'hôpital. Il était d'abord passer chez lui mais il avait trouvé une maison vide. Déserté par ses habitants et à l'intérieur il y avait le cadre d'une femme qu'il ne semblait même pas connaître. Aucune photos cependant ne montrait sa charmante femme et sa fille et il se demanda s'il ne s'était pas trompée de maison. Il avait l'impression de visiter la maison d'un autre – ce qui, d'un certain côté, était exact.

    Il ne reconnaissait plus rien. La mort de Julia et Kelly l'avait changé irrémédiablement tout comme le jour où il avait rencontré sa femme la première fois, il s'était vu changé par elle. A leur mort, c'était pire... Il s'était refermé sur lui, dans sa coquille et ne tolérait pas qu'on lui fasse ses « sincères condoléances » ou qu'on lui montre la moindre pitié. Il était devenu irritable. Au fond il se disait qu'il avait sûrement dû mériter ce châtiment... Mais pourquoi s'en était-on pris à des personnes innocentes, plus accessibles au lieu de s'en prendre à lui ?! Entrer dans la maison qu'il avait cru sienne lui fit une drôle de sensation. Il ne comprit pas pourquoi elle n'était plus exactement comme il s'en souvenait la dernière fois qu'il avait vue. Il était alors descendu dans sa cave où il avait trouvé son bateau. Au moins un élément qui n'avait pas changé – bien que ce ne devait pas être le même. C'est ici qu'il s'endormit pour la nuit, au milieu de la sciure et du bois, à l'intérieur même de sa coque de bateau. C'était le seul endroit qui lui semblait familier. Il s'en fichait de ne pas avoir de couverture... Il avait connu bien pire matelas !

    La nuit fut troublée. Son sommeil fut envahit de nouveau par l'explosion qui avait eu lieu et qui avait provoqué cette situation. Ils s'étaient retrouvés à l'hôpital. Il ne voyait pas distinctement le visage de celle qui était avec lui même s'il savait que c'était une femme. Ils étaient cachés, en embuscade... Et brusquement, il avait senti quelque chose de louche. Il avait senti le piège, mais n'avait pas eu le temps de faire marche arrière et de partir. Une vive lueur avait envahi les lieux ainsi qu'une détonation et une quantité non négligeable de débris avaient envahi leur vision. Il revoyait son propre corps se porter au-devant de la femme qui l'accompagnait et retomber au sol avec elle. Sa tête avait cogné quelque chose.

    Il se réveilla en sursaut en plein milieu de la nuit et ne s'était plus rendormi. Le reste de la nuit, il était resté immobile face au calendrier accroché au mur et affichant la date d'aujourd'hui. Il ne comprenait pas, ce n'était pas possible... Vers les six heures du matin, après avoir trouvé sa carte du ministère portant l'emblème des Aurors il était sortit de chez lui pour se rendre au ministère. Il était passé par l'entrée des visiteurs – il ne se souvenait plus par où il fallait entrer mais au fond, il le savait encore. Il avait simplement laisser son instinct le guider. Il avait dit son nom, avait attendu qu'on lui donne un badge et l'ascenseur était descendu. Il avait traversé d'un pas pressé le hall du ministère pour se diriger vers les ascenseurs au fond et s'était rendu au quartier des Aurors où l'on fut surprit de la voir si tôt.

    Là, sans un mot, il s'était dirigé vers son propre bureau où sa plaque était posé. Il s'était laissé tomber sur sa chaise, était resté à regarder sa plaque pendant près d'un quart d'heure sans dire quoique ce soit et renvoyant balader tout ceux qui lui adressait la parole. Il fouilla dans ses tiroirs à la recherche de photos... Et il finit par en trouver une. Celle d'un couple avec une petite fille d'environ sept ans. La femme, de magnifiques cheveux roux, un sourire aux lèvres resplendissant et tenant son époux par la taille tandis que l'homme avait un bras passé par-dessus son épaule. Au dos de la photo, figuraient les noms. Il n'avait donc pas rêvé ; il avait bien une femme et une fille. Pourquoi alors l'avait-on pris pour un fou lorsqu'il en avait parlé ?!

    Finalement, après avoir refermé le tiroir d'un mouvement et mis la photo dans sa poche, il se leva pour aller se chercher une bonne dose de café. Il en avait besoin. Puis, il fut dans l'incapacité de supporter l'atmosphère étouffante du ministère. Il sortit donc dehors et marcha quelques temps en silence avant d'avoir envie de rendre une visite à celle qui lui avait dit être sa coéquipière ! S'arrêtant subitement, il se souvint qu'il ne connaissait pas son adresse... Réfléchissant une seconde, il se dit que s'il se souvenait de rien, il ne devait pas l'avoir oublié au fond de lui. Inconsciemment, il le savait. Il entra donc dans une ruelle où il y avait moins de passage et transplana en pensant à Elena.

    Il rouvrit les yeux sur un quartier aux allures de quartier calme et observa autour de lui. Il traversa la rue complète en jetant un coup d'oeil à tous les noms sur les boîtes aux lettres et enfin, trouva la bonne. Sans une hésitation, il poussa le portail et entra dans le jardin, sans même s'inquiéter du fait qu'elle serait sans doute bien surprise par cette visite puisqu'elle n'était même pas prévenue. Il avait cependant des questions. Il attendit devant la porte après y avoir frappé... le temps lui sembla avant qu'on daigne venir lui ouvrir ! Sans même tenir compte qu'elle venait de lui ouvrir enveloppée d'une serviette, il commença par dire :

    « J'ai besoin de tes éclaircissements si possible sur certaines questions que je me pose. » C'est alors qu'il se rendit compte de sa tenue et après une demie-seconde, il s'empressa d'ajouter...  « Désolé, je t'ai dérangée peut-être. Je peux repasser plus tard... »


    HJ : J'ai gardé l'autre flashback pour plus tard dans le rp Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 604703

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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyVen 27 Jan - 23:38

    Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 747061signaturewillenaboomboom
    I'd like to know if you'd be open
    To starting over from scratch


    Elena s’était réveillée le lendemain vers 13h. Même si elle avait dormi des heures et des heures, elle se sentait encore épuisée. Tellement fatiguée qu’elle se rendormit jusqu’au soir. Ce fut le Dr Robbins qui la réveilla lorsqu’il entra dans sa chambre pour la visite journalière des patients. Elena n’en croyait pas ses oreilles. Elle avait vraiment dormi tout ce temps ?!
    Et puis ce n’était pas tout, William était déjà parti. Il avait fait des pieds et des mains pour sortir de l’hôpital et le médecin, fatigué de l’entendre hurler après son personnel, avait accepté à regret. Elena était rentrée dans une colère folle en entendant cela et exigea elle aussi de sortir. Seulement, il fallait se rendre à l’évidence : il était 23h et elle n’allait certainement pas réussir à transplaner même si elle s’était suffisamment reposée dans l’état où elle était. Maugréant des paroles – des insultes seraient plus juste - dans sa langue natale en levant les yeux au ciel, le médecin lui promit de la libérer le lendemain et lui demanda une faveur : si elle pouvait éviter de mettre autant de bazar que son collègue, ça l’arrangerait parce que les médicomages n’en pouvait plus là ! Cette réplique fit sourire Elena qui accepta de rester tranquille mais elle voulait partir le lendemain à l’aube.
    Quand le médecin fut parti, elle attrapa sa baguette et à l’aide d’un « accio » amena quelques magazines à elle pour passer la soirée. Elle n’arriverait plus à dormir là.

    Le lendemain matin, dès 7h, Elena faisait tout le tapage qu’il lui était possible de faire et 1/2h plus tard, elle était chez elle. Le voyage, par cheminée, lui parut bien long mais comme elle voulait vraiment partir de ce maudit hôpital, elle essaya de ne pas broncher. A peine sortait-elle de sa cheminée que Gibbs, son chat roux aux yeux lagons courrait vers elle en émettant des miaulements plaintifs.

    « Oui Gibbs, j’arrive … » Mais avant, elle se laissa tomber sur son canapé en posant une main sur son ventre. Elle n’avait plus vraiment de douleurs … sauf à cet endroit-là. Elena essayait d’y faire abstraction du mieux qu’elle pouvait. Elle soupira longuement et des larmes coulèrent le long de ses joues. Cette fois-ci, elle ne chercha même pas à les arrêter et renifla alors que Gibbs venait se loger contre elle en ronronnant. Et là, bien entendu, vous allez me dire pourquoi pleurait-elle là, toute seule ? C’était sans aucun doute la douleur, ajoutée à la fatigue et à une telle peur qu’elle avait ressenti pendant ces derniers jours. Oui c’était surement cela pensait-elle. Il fallait dire aussi que dans ce genre de missions sous couverture, elle ne devait pas craquer et elle savait que chez elle, elle pourrait ‘se lâcher’ sans problème. Elena resta dans cette position pendant une bonne heure.

    Elle sortit sa baguette de la poche de sa cape et lança un sort informulé. Deux plats (des croquettes et de l’eau) se posèrent sur un petit tapis et Gibbs se précipita dessus avec avidité. Elena sourit en le regardant, essuya ses larmes et se leva doucement du canapé. Elle attacha ses cheveux et lança un nouveau sort informulé et cette fois-ci, la vaisselle se fit toute seule et elle put mettre en marche sa cafetière. En général, quand elle rentrait d’une longue mission elle avait pour habitude, comme une sorte de rituel débile, de récurer tout son appartement mais force était de constater que, dans son état cela lui était impossible. Soupirant une fois de plus, elle se dirigea vers sa chambre et sortit un simple eau bleu marine et un jean qu’elle laissa sur le lit. Après tout, ce n’était pas comme si elle s’attendait à recevoir de la visite !

    Elle entra dans la douche et laissa l’eau chaude couler le long de son corps. Ses muscles endoloris, se détendirent peu à peu et elle ferma les yeux pendant de longues minutes. Cependant, ce plaisir ne dura pas longtemps, puisque, à peine finissait-elle de se doucher qu’elle entendit que quelqu’un frappait à sa porte.

    « C’est pas vrai ! Qui ça peut être encore !! » râlât-elle en sortant précipitamment de sa douche.

    Elle enroula une grande serviette autour d’elle ; essora ses cheveux à la va-vite et se précipita vers l’entrée, avant que la dite personne ne s’en aille, croyant qu’elle était absente.

    William se trouvait là, devant sa porte et lui demandait de but en blanc si elle pouvait répondre à certaines de ses interrogations.

    « J'ai besoin de tes éclaircissements si possible sur certaines questions que je me pose. »

    Instinctivement, elle resserra ses bras autour de sa serviette et se sentit gênée. Elle ne s’attendait pas à le si tôt. Elle était d’ailleurs étonnée de sa présence, pensant qu’Anabella lui aurait interdit de sortir de leur domicile ou quelque chose de ce genre.

    « Désolé, je t'ai dérangé peut-être. Je peux repasser plus tard... »

    « euhm … C’est-à-dire que … non, non rentre ! Tu ne me déranges pas »

    S’empressa-t-elle de dire en s’effaçant pour le laisser entrer. Elle referma la porte d’un geste et lui indiqua le salon d’un geste de la main.

    « Assieds-toi sur le canapé… et prends-toi une tasse de café, je viens juste d’en faire. Je vais m’habiller et je suis à toi ! » Elle se rendit alors compte du double sens de sa phrase et rougit comme une pivoine. « Enfin, je veux dire … je répondrais à tes questions. »

    L’auror se précipita à sa chambre et s’habilla rapidement, sans prendre le temps de se maquiller ni rien. En même temps, ce n’était pas systématique de se maquiller pour elle, elle ne ressemblait pas à toutes ces bimbos belles avec une tonnes de maquillages que l’on voit dans sorcière hebdo tous les mois. Elena prit juste un élastique et noua ses cheveux en une tresse. Avant de revenir dans le salon, elle souffla un bon coup et tenta de se calmer. Pas de quoi se stresser, c’était juste William après tout !

    Elle re-parrut dans le salon et, avant de prendre la parole avala la potion que lui avait prescrit le médicomage : « Alors, de quels éclaircissements voulais-tu parler ? » Elle espérait vraiment qu’il ne lui demanderait rien sur sa femme, sa soit disant fille ou quelconque détail sur sa vie privée, c’était assez gênant pour elle …. Et puis Anabella ne pouvait pas s’en charger ?! C’était encore sa femme après tout … malheureusement.


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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyDim 29 Jan - 18:36


    Ce n'était pas que William était vraiment gêné en prenant conscience qu'il n'avait peut-être pas choisi le bon moment pour arriver. Après tout, elle aurait tout aussi bien pu être en petite tenue et en « intense discussion » avec son petit-ami et hop, là, William qui viendrait frapper chez elle... Il avait beau ne pas être gêné par le fait même d'aller la voir chez elle, ce n'était pas quelque chose à faire quand même. Il se rendit compte qu'il aurait peut-être dû appeler... Ou envoyer un patronus au moins, parce qu'il détestait ces machines moldues et électroniques dont les moldus se servaient pour communiquer entre eux. Donc, un patronus n'aurait pas pris beaucoup de temps...

    Lorsqu'elle ouvrit la porte et qu'il lui eut lâché la raison de sa présence, il lui accorda plus d'attention et il se rendit compte qu'elle avait l'air surprise. Surprise de sa visite tout simplement ou surprise qu'il vienne à elle pour lui poser certaines questions ? Il ne voyait pas pourquoi... Si encore il avait eu une femme, il aurait pu lui demander. Mais il n'y avait eu personne chez lui pour le renseigner. Alors, il était normal qu'il se tourne vers la seule personne qui avait semblé être au courant de beaucoup de choses le concernant. C'était, du moins, l'impression qu'il avait eu à Sainte Mangouste. Elle lui avait semblé la personne parfaite.

    Il avait tellement de questions. Comme le fait qu'il n'y ait, chez lui, aucunes photos en vue de sa femme et de sa fille – comme si elles n'avaient jamais existé ! Et puis, deuxième point étrange, de qui était la photographie de celle dont il avait vu le portrait sur le meuble du salon ? Une femme blonde... Qui était-elle ? Il ne comprenait pas. Il y avait tant de points qui ne s'accordaient pas dans son esprit. La seule chose qui n'avait pas semblé bouger était sa cave. Elle semblait intacte, comme si le temps n'avait eu aucun impact sur elle. Elle était restée inchangée. Exactement comme dans ses souvenirs. C'était bizarre...

    Arrivé chez lui, il s'était attendu à recevoir dans ses bras sa femme et sa fille, mais le non-accueil qu'il avait eu l'avait laissé dérouté. Il avait alors eu besoin d'éclaircir certaines questions et était venu, naturellement, vers Elena qui semblait la source d'informations en cette affaire. Il l'avait trouvée surprise et un peu gênée, lorsqu'elle l'avait vu sur le pas de sa porte et ostensiblement, il l'avait vue resserrer un peu plus serviette. En d'autres termes, une réaction typiquement féminine quand on ouvrait la porte en petite tenue et qu'une personne de sexe opposé se trouvait derrière.

    Elle le laissa entrer et William ne se le fit pas dire deux fois. Il la suivit à travers le hall jusqu'au salon, alla s'asseoir sur le canapé qu'elle lui désigna, haussa un sourcil à la fin de sa phrase lorsqu'elle lui dit qu'elle allait s'habiller et qu'ensuite elle serait toute à lui. Bien entendu, il avait bien compris le sens qu'elle avait voulu donner à la phrase mais il n'avait pu s'empêcher de remarquer la rougeur de ses joues en prenant conscience du double sens de ce qu'elle avait dit. Ensuite, elle sortit du salon. William attendit seul pendant une dizaine de minutes avant qu'elle ne revienne, ne boive la potion prescrite par le Médicomage puis ne lui demande ce qu'il voulait savoir.

    Durant son absence, l'Auror avait pris le temps de faire un certain tri sélectif dans son esprit entre toutes les questions qu'ils se posaient. Il les avaient classées par ordre d'importance. « Pourquoi dans ma maison, il n'y a aucune photos ou mention de ma femme et de ma fille ? » Comment qu'il avait commencé par la mauvaise question à lui poser... ? Et elle n'avait assurément pas intérêt à lui répondre qu'il n'avait jamais eu de filles ou il risquait de ne pas vraiment aimer ! « Où sont-elles ? » Il savait encore quand il disait la vérité. Il sortit ensuite une photographie de la femme blonde qu'il avait trouvé chez lui et la poussa vers elle sur la table. « … Il n'y avait qu'elle chez moi. Une photo de cette femme. Tu sais qui c'est ? »

    Comment cela il venait de faire une grosse boulette ?


    HJ : Surtout, tu as une semaine complète pour répondre donc... Prends ton temps! xD Tu me rendras service même Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 319461
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyMer 15 Fév - 21:08

    C’était un peu comme si William lisait dans ses pensées. Et cette situation qui l’agaçait fortement au début de leur collaboration, l’avait au fil du temps amusée. Mais il se pourrait qu’elle change d’avis maintenant ! Non mais sérieusement, Anabella n’aurait pas pu s’en charger ?! Elle qui ne faisait que l’appeler « mon ange » ou « chéri » n’était pas là. A ce propos, elle trouva cela assez étrange qu’elle ne soit pas. Et puis, après tout, elle pouvait très bien être partie en affaire pour quelques jours ? Ou être partie voir de la famille ? William devait le savoir lui … enfin avant qu’il ne perde la mémoire bien sûr.

    De toute façon, le mal était fait et il lui demandait déjà pourquoi il n’y avait aucune photo de sa femme et de sa fille. Où étaient-elles ?! Il en posait des questions lui !! Elena se posait encore la question si effectivement, il avait vraiment eu une fille. Parce que des femmes il en avait eu, elle n’avait pas de doute puisque tous le bureau des aurors savait qu’il avait eu cinq épouses … Bref, toujours est-il que la question n’était pas là, la question était : avait-il déjà eu une fille ?

    La polonaise prit les deux tasses de café dans ses mains, et les posa sur la petite table lorsqu’elle s’assit à côté de William. Elle prit alors une grande inspiration tout en essayant de ne pas trop tirer sur sa cicatrice qui lui faisait encore mal et dit :

    « Ecoute Will’ … Ce que je vais te dire ne va pas te plaire, mais … »

    Elena s’arrêta de parler pendant une seconde qui lui parut une éternité, elle n’était pas à l’aise avec ce qu’elle allait dire mais il fallait qu’elle le fasse. La jeune femme remit une mèche de cheveux derrière son oreille autant par habitude que par nervosité.

    « … Jusqu’à ce que tu me le dises avant-hier, je ne savais pas que tu avais eu une fille. Tu es quelqu’un d’assez secret tu sais… »

    Continua-t-elle en le regardant, cette fois-ci dans les yeux. Elle prit alors la photo que William lui montrait. Elle ne put s’empêcher de lever les sourcils d’un air sceptique. Même en photo, elle n’aimait pas Anabella avec ses cheveux blond platine, ses yeux marron et son sourire horriblement rayonnant. C’était terrible ça non ?

    « C’est ta cinquième femme. Elle s’appelle Anabella, elle n’était pas chez vous ? » Dit-elle surprise. « Elle tient beaucoup à toi, elle t’aime vraiment beaucoup : »


HJ: désolée du temps de réponse et en plus de la qualité merdique Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 713299
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyJeu 16 Fév - 0:04



    Pour être honnête avec lui-même, il était perdu. Il n'avait rien dit pourtant et il avait cette impression qu'il avait dit quelque chose pas forcément de mal mais quelque chose qui venait de la décontenancer. Elle semblait aller mal aussi, ça, il l'avait remarqué à l'hôpital. Comme si elle avait subi un traumatisme, mais il ne pouvait pas savoir quoi. Ce qu'il en avait convaincu ? La façon dont elle avait réagi à Ste Mangouste où elle s'était mise à crier brusquement sur lui alors qu'il s'était apprêté à quitter le lieu. Elle semblait bouleversée. Elle semblait à bout de nerfs... Et aujourd'hui, il l'avait vu boire une potion. Il avait jeté un coup d'oeil curieux à la bouteille pour y voir ce que c'était, mais cela ne lui avait rien appris. Il n'avait pas eu le temps d'y accorder plus d'attention de toutes façons...

    Il la regarda puis l'observa poser les deux tasses sur la table face à elle et elle s'assit côté de lui. Inconsciemment, William se dit que ce n'était pas bon signe et les premières paroles qu'elle dit confirma ses doutes. En silence, il l'écouta. Bon d'accord. Elle ne savait pas qu'il avait une fille jusqu'à ce qu'elle l'apprenne il y a quelques jours de cela... Il ne s'était donc pas adressé à la bonne personne. C'est ce qu'il se dit... Le seul ennui était qu'il ignorait à qui il pouvait s'adresser sinon. Elena lui avait semblé la bonne personne car elle avait paru connaître pas mal de choses sur lui, mais elle lui avait qu'il était quelqu'un de très discret sur sa vie privée – chose qu'il niait pas même en étant amnésique – alors il prit conscience qu'elle ne pourrait lui être que de peu d'utilités dans le fait d'essayer de l'aider à retrouver ses souvenirs... Ce n'était évidemment pas contre elle, mais c'était vrai. Il fallait le reconnaître...

    Ce qu'elle lui dit par la suite le laissa prit au dépourvu. Le regardant dans les yeux, elle lui appris que la femme sur la photo était en fait sa cinquième femme, qu'elle s'appelait Anabella. Elle lui dit qu'elle tenait beaucoup à lui.. Un, ce nom ne lui disait rien du tout mais alors rien du tout. Il avait eu une femme avec ce nom ? La seule dont il se souvenait était Shannon avec qui il avait eu une fille. Il n'était pas fou, quand même ? Il savait encore ce qu'il disait ! Pendant quelques secondes, il observa Elena comme si elle racontait des bêtises ou alors qu'elle ne comprenait pas.

    Attendez, comment ça sa cinquième femme ? Comment ça ?! Ce n'était pas bon. Il y avait quelque chose qui clochait. Il n'avait... Jamais eu cinq femmes. Il ne s'était jamais marié cinq fois... Elle mentait, elle ne pouvait que mentir ! Pourtant, son regard indiquait qu'elle était vraiment désolée et la sincérité qu'il ne put s'empêcher de lire dans son regard indiquait qu'elle pensait vraiment ce qu'elle disait. Alors comment cela pouvait-il être possible ?

    « Comment ça ma cinquième femme ? Je ne me suis marié que deux fois et j'ai une fille du second mariage. Pourquoi tout le monde semble désemparé dès que je le dis ? Et non, je ne sais pas qui tu entends pas Anabella mais il n'y avait personne chez moi quand j'y suis allé. Pourquoi sinon serai-je ici venue te voir... ? »
    Il était persuadé qu'elle était la seule à pouvoir l'aider. Or, apparemment il s'était trompé... Brusquement il se leva et d'un pas vif, rejoignit la fenêtre. Sourcils froncés, il se mit à regarder dehors, les yeux plus sombres que jamais...

    C'est alors que brusquement, le décor de l'appartement se flouta devant ses yeux et des images se mirent à défiler à la place, comme un flashback. Des images. Une petite fille. Une petite fille qui riait. Et une femme... Il voulait tendre la main vers elle mais il ne pouvait pas aller les rejoindre. Elles ne semblaient pas le voir et... Par contre, il était là. Enfin, il était là tout en étant un autre. C'était lui ; il se reconnut, mais il était plus jeune. Beaucoup plus jeune... Au moins quinze ans. Il tenait la femme par l'épaule... Et la petite fille se trouvait dans les bras de la femme. Les images se floutèrent de nouveau et avant qu'il ait pu s'en rendre compte, un autre décor prit place. Du noir... Puis un éclair aveuglant. Il se vit, sauter d'un seul coup sur ses pieds, brandir sa baguette devant lui, se mettre en barrage devant quelqu'un, une femme... Une femme aux cheveux roux.

    Une femme qui tenait dans ses bras une petite fille. Il les protégeait. Alors il y eut un enchaînement de sorts et William peinait à tout voir. Il se vit en train de crier à la femme de partir. Sans même se retourner et continuant son combat. La rouquine, la petite fille dans ses bras toujours, le contourna et s'enfuit... A mi-chemin cependant, elle fut touchée dans le dos. Elle tomba par terre, raide ; il s'entendit crier... Du moins, son double. Il voulut crier lui aussi mais aucun son ne sortit et de toutes façons, on ne l'aurait pas entendu. Alors, quelqu'un s'empara de sa fille et la tint dos à lui, la baguette sous sa gorge. Il la porta devant lui, en rempart. La petite fille était apeurée. Elle regardait vers l'homme, vers son père, elle avait peur... elle attendait qu'il vienne la délivrer. Elle n'aimait pas l'homme qui la retenait... Will' se vit cesser le combat, et lentement avancer vers l'homme qui appuya l’extrémité de sa baguette sur la gorge de la petite fille ; celle-ci laissa échapper un petit cri. William s'immobilisa aussitôt.

    « S'il vous plaît,  ne lui faîtes pas de mal... »


    Le William qu'Elena connaissait, n'aurait jamais employé s'il-vous-plaît . Comme il le disait bien souvent, c'était un signe de faiblesse... Ce jour-là, au lieu de baisser les bras et de le supplier, il aurait dû attaquer et le tuer. Au risque de blesser sa fille ? Non, il ne pouvait pas. Il n pouvait pas, il était pris au piège... Il ne pouvait pas l'attaquer au risque de blesser sa fille. Il ne pouvait pas davantage avancer au risque de la faire tuer... Que faire ?

    L'instant d'après, il vit l'homme bousculer sa fille vers l'avant. Celle-ci tomba pour se rattraper avec ses mains qu'elle posa par terre. William se précipita sur elle pour la prendre dans ses bras... Un éclair vert jaillit alors d'une autre baguette. De celle de l'homme contre qui il s'était battu tout à l'heure. Une voix sans émotions retentit.

    « Pas de sentimentalisme. Tu n'en as pas eu quand t'as tué ma compagne y'a six mois... »

    Il fallait préciser quand même que la compagne en question était, comme lui, une dangereuse mangemorte et qu'elle avait tué et torturé maintes fois... Enfin bon. Passons... Avant qu'il ait pu faire ou dire quoique ce soit, les mangemorts disparurent dans un nuage de fumée noire et William se retrouva seul. Seul au milieu des cadavres de sa femme et de sa fille...


    Tremblant, il ressortit de cette vision, les yeux hagards. Il fixa la fenêtre sans vraiment observer au-dehors. Il avait le regard vide, le souffle court. Il n'osait pas le croire. Il ne voulait pas le croire... Dans un murmure à peine audible, deux noms sortirent de sa bouche... Deux noms emprunts d'une profonde douleur et d'un passé lourd.

    « Shannon... Kelly... »

    Il posa une main sur la poitrine. Il avait mal au cœur, atrocement mal. Pour un peu, on aurait pu croire qu'il était sur le point de faire une crise cardiaque...

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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyDim 4 Mar - 14:02

    Il ne semblait pas croire ce qu’elle disait et pourtant elle était vraiment sincère avec lui. Elle n’avait, d’ailleurs, jamais été aussi sincère depuis leur erreur. Parce que ces derniers temps, elle se cachait derrière la haine et la gêne qu’elle éprouvait. Elle se cachait également derrière sa jalousie envers Anabella. Elle cachait aussi sa culpabilité parce qu’après tout, c’était elle la maitresse. Un rôle qu’elle condamnait il y avait encore quelques semaines. D’ailleurs, elle se détestait pour ça et elle se détestait encore plus de ressentir un peu moins de culpabilité et d’haïr chaque jour un peu plus la femme de William. Elle ne pouvait pas lutter contre ce sentiment de jalousie … d’ailleurs, elle n’avait jamais essayé ! Le pire était qu’elle n’essayait même pas de le cacher à William … enfin, si, un peu, mais elle ne cachait jamais bien longtemps des choses à son coéquipier et il lisait en elle comme dans un livre ouvert.

    « Peut-être que ta femme en a eu marre de ton sale caractère ? » dit-elle d’un ton froid et sans équivoque.

    Pourquoi ne la croyait-elle pas ? Il croyait que ça l’amusait de raconter qu’il avait eu 5 femmes et qu’elle ne savait pas qu’il avait eu une fille. Elle pensait savoir pas mal de choses sur lui – pas tout bien sûr, parce qu’il était secret – mais elle n’aurait jamais pensé qu’il avait un si lourd passé. Elle comprenait maintenant pourquoi il avait mis tant de rage à retrouver l’assassin de son ancien coéquipier.

    « Et oui tout le monde semble désemparé à te voir dans cet état parce qu’apparemment ta femme, avec qui tu es marié depuis – je sais pas moi ! – 4 ou 5 ans n’est pas chez vous, et que je suis dans l’impossibilité de t’en apprendre plus sur ton passé parce que tu n’en parles jamais. Alors oui je ne suis pas la personne la mieux placée pour te parler de ton passé, mais je peux quand même t’aider pour les trois dernières années … au travail du moins ! »

    Et après ce qu’elle venait de dire, elle regretta immédiatement de s’être emportée de cette façon. Elle n’avait pas le droit de s’énerver contre lui de cette façon simplement parce qu’il ne se souvenait pas de ces dernières années. Le médicomage avait expliqué que pendant deux petites semaines, puisqu’elle avait une fausse couche, elle aurait tendance à s’énerver ou à pleurer pour un rien comme une femme enceinte ou un empathe. Elena ne s’était pas non plus préparée psychologiquement à devoir aider William. Elle pensait qu’Anabella s’en chargerait ou qu’il retrouverait simplement la mémoire sans quelconque aide mais elle s’était lourdement trompée.

    Cependant, elle n’eut pas le temps de s’appesantir sur la question. Elle suivit du regard son collègue qui s’était levé d’un bond et qui regardait par la fenêtre. Il sembla absent pendant quelques secondes – secondes qui parurent une éternité pour l’auror – ce qui inquiéta fortement la polonaise.

    « William t’es sûr que ça va ? »

    Mais il ne semblait pas entendre ce qu’elle disait. Il semblait comme tétanisé … un peu comme s’il allait faire une crise cardiaque, il avait pâlit. Puis, la seconde d’après, il murmura deux prénoms avant de poser la main sur sa poitrine.
    Là c’était presque sûr, elle avait vraiment l’impression qu’il allait faire une crise cardiaque !!

    Son cœur commença à taper fort dans sa poitrine, et sans préambule, elle prit son collègue par le bras et le força à s’asseoir sur le canapé.

    « Will’ tu m’entends ? Tu as mal à la poitrine? »

    Et cette fois-ci, elle n’arrivait même pas à cacher son inquiétude vis-à-vis de la situation.

    « Qui sont Shannon et Kelly ? »

    Demanda-t-elle alors qu’elle s’asseyait près de lui. Et c’est à ce moment-là qu’elle comprit … ou qu’elle crut comprendre ce qu’il s’était passé dans la tête de son interlocuteur.

    « Par Merlin ! Tu t’es souvenu de quelque chose c’est ça ? »

    De proche de la panique, elle était passée aux larmes aux yeux en attendant sa réponse. Foutues hormones !! Parce que les deux prénoms qu’il venait de prononcer ne pouvaient être qu’elles

HJ: OMG désolée de ce retard monstre Shocked je suis impardonnable !!! Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 713299 j'espère que ma réponse te conviendra bril et surtout prends tout ton temps pour répondre Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 562808
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyVen 9 Mar - 23:13



    L'Auror était encore sous le choc des visions auxquelles il venait d'être confronté. Il ne comprenait pas pourquoi, il ne comprenait plus rien du tout et... Enfin, si, il commençait à comprendre plutôt. Il commençait même à comprendre très bien ce qui se passait. Il commençait à comprendre pourquoi personne d'autre que lui-même ne se souvenait plus d'eux, ne se souvenait plus de sa femme ni de sa fille, pourquoi tout le monde avait semblé surprit. On lui avait dit qu'il avait une amnésie partielle, qu'il ne se souvenait plus de certaines choses. Il se souvenait de son nom, son prénom, de son emploi ; mais il avait oublié le plus important. Il avait oublié ce qui avait trait à certaines époques de son passé ou plutôt il avait effacé directement une partie du passé qui se situait après la mort de sa femme et sa fille. Son esprit était resté bloqué... William demeura figé, prit d'effroi pendant il ne savait trop combien de temps. Il lui sembla d'ailleurs avoir totalement oublié la présence d'Elena et lorsqu'il entendit sa voix, lorsqu'il sentit sa main se poser se poser sur son bras.

    Du discours qu'elle avait tenu un peu plus tôt, il n'avait comprit un seul mot. Il était déjà partit loin à l'intérieur des souvenirs que son esprit lui avait brutalement envoyé. Il était ainsi resté séparé de la réalité. Quand il entendit la voix d'Elena se frayer un chemin dans son esprit, il tourna les yeux vers elle et l'observa un instant d'un air absent, comme s'il n'était pas vraiment là. Il se laissa guider sans opposer la moindre résistance jusqu'au canapé où il s'assit, encore sous le choc. Il revoyait, comme s'il y était encore, les visions qu'il venait d'avoir. Il ne songea même que cela aurait pu être de simples élucubrations. C'était si réel qu'il n'en douta même pas. Cela s'était passé, il en était certain et à présent qu'il s'en souvenait, il se sentit encore plus mal. Il n'avait pas été là pour les protéger. Il aurait dû savoir ; il aurait dû prendre les précautions nécessaires pour les faire évacuer avant, pour les mettre en sécurité. Aujourd'hui, elles seraient encore là... C'était à cause de lui que cet incident avait eu lieu. C'était de sa faute...

    Il ne répondit pas quand elle lui demanda comment il allait. Il resta silencieux, les yeux dans le vide, songeant amèrement à ses fautes passées qu'à son sens il aurait pu éviter. Lorsqu'il l'entendit répéter les deux noms qu'il avait prononcé plus tôt, il la regarda un instant, interdit. Il avait réellement parlé à voix haute ? Par Merlin, il avait cru avoir pensé. Que répondre ? Il n'avait aucune envie d'engager la conversation sur ce sujet, il n'avait aucune envie de déterrer leur souvenir douloureux. Et enfin, elle parut comprendre car elle termina par lui demander s'il s'était souvenu de quelque chose. Perspicace cette jeune femme. Elle était prometteuse. Oui, effectivement.... Du moins il semblait bien qu'il se soit souvenu de quelque chose. Il n'avait pas vraiment envie d'en parler mais de toutes façons, il ne parlait jamais de rien non plus avec personne... De rien qui le touchait de près du moins.

    Il finit par simplement hocher la tête. « Je me suis souvenu de quelque chose en effet... Je crois... Est-ce que tu as un truc à boire ? » Il avait besoin de quelque chose là... Absolument besoin. Dans l'immédiat, il ne dirait rien d'autres avant. Sans compter qu'il avait besoin de se remettre de ses émotions. Bien qu'il ne le montrait pas forcément, il était encore secoué par ce souvenir qui lui était revenu. Enfin, d'un côté, mieux valait que ce soit le plus tôt possible.


    HJ : J'voulais rajouter des choses encore mais pour ce rp-là j'ai pas envie en fait, donc ce sera pour le suivant Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 319461 J'espère que ça ira bril bril
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyVen 20 Juil - 21:19


« Je me suis souvenu de quelque chose en effet... Je crois... Est-ce que tu as un truc à boire ? »

Elena voyait son collègue désemparé, perdu et en même temps sous le choc. Elle comprenait sa détresse en quelque sorte, son envie de ne rien dire et confier – elle connaissait le bougre à force – mais elle voulait essayer de lui venir en aide mais ce n’était pas en restant cloitré dans ce silence que les choses allaient avancer.

La belle auror déglutit avec difficultés et marmonna un petit :

« Oui … bien sûr Will ! »

Elle se leva doucement et essaya de ne pas grimacer. Son corps encore endolori lui faisait encore très mal … comme si un camion lui avait roulé dessus en fait ! Cependant, et comme à son habitude, elle ne s’en plaignit pas et se dirigea vers sa cuisine où, d’un coup de baguette, elle fit le café : un pour elle et un deuxième (un double !) pour William. Elle en profita également, étant dos à William, pour essuyer les larmes qui menaçaient de couler le long de ses joues. Grrrr stupides hormones ! Elle détestait être dans cet état ! Elle détestait la situation dans laquelle ils se trouvaient ! Elle détestait que William ait perdu la mémoire ! … En fait, elle avait du mal à supporter beaucoup de chose.

La jeune polonaise poussa un long soupir, mit une goutte de lait dans son lait ainsi que des petits cuillères dans les deux tasses et revint vers son co-équipier. Elle tendit une tasse à William et lui dit avec douceur :

« Fais attention, c’est chaud ! »

Elle but une longue gorgée de café. Le liquide coulait lentement dans sa gorge et la réchauffait un peu. Elle était gelée … même si sa cheminée était allumée depuis un moment et qu’elle avait pris une douche brûlante quelques minutes plus tôt.

« Je sais que …que tu n’aimes pas trop parler mais si tu veux que je t’aide à retrouver la mémoire, il va falloir que tu sois coopératif Will. Tu t’es souvenu de quelque chose d’important là ? »

Elle espérait vraiment qu’il soit coopératif avec elle. La blondinette voulait l’aider mais, si elle n’y mettait pas du sien, ils n’y arriveraient jamais !


HJ: je m'excuse de ce post pitoyable mais j'arrive pas à faire mieux Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] 3446682104
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyDim 22 Juil - 19:17

La vision qu'il venait d'avoir en fait lui donnait la nausée. Elle le rendait malade. Il se souvenait à présent qu'il n'avait pu rien faire pour sauver les deux personnes auxquelles il tenait le plus. Il s'était trouvé impuissant. Impuissant. Si vous connaissiez William Arthur Carter, vous saurez que ce qu'il déteste par-dessus tout, c'est de se sentir impuissant. Il détestait avoir cette impression logée au fond de son être. C'était à son sens la pire des sensations, plus terrible même que la mort. Toute sa vie il s'était empressé de bannir ce sentiment de son existence.

Il avait réussi jusque là. Il était parvenu à sauver il ne savait combien de personnes de toute sa carrière. Il avait sauvé des étrangers, des personnes qu'il n'avait jamais revu de sa vie... Et celles qu'il ne pouvait sauver, c'était celles qui étaient le plus importantes pour lui. Il y avait de quoi être en colère... En fureur même. Et contre qui ? Contre lui. Cette colère fulgurante en lui, il la sentait de nouveau. La même que celle qu'il avait ressenti à la mort de Shannon et Kelly il y avait des années de cela. Il ne les avaient oublié. Au mieux il avait pu avancer en se concentrant à corps perdu sur son métier. En étant dur, froid voire parfois même cassant avec les gens.

Shannon, Kelly... Avec elles s'était envolé une partie de lui, de sa vie.

Oh, il s'était maintes excusé auprès d'elles. Il leur avait parlé même après qu'elles soient parties. Dans son garage, seul. Il avait même nommé son bateau du nom de sa fille. Comme pour la faire en partie revenir... Comme pour laisser une trace d'elle dans le monde. Lui avaient-elles pardonné ? Non, impossible. Comment pourraient-elles bien lui pardonner de les avoir abandonnées ? Il était impardonnable.

En tous cas, même après plus de dix ans, il ne se l'était pas pardonné. Il vivait avec ce poids pendant toutes ces années et tentait le plus possible de ne pas commettre une seconde fois la même erreur. Il n'empêche qu'il ne pouvait pas revenir en arrière. Malgré tout ce qu'il ferait, elles ne reviendraient pas. Parfois, il aurait presque voulu que ce soit lui qui parte à leur place... Sa fille. Oh, sa petite fille... ce qu'elle lui manquait. Elle ressemblait tant à sa mère et tant à lui sur certains points. Dans les nuits les plus sombres, il entendait encore leurs rires, voyait encore leur sourire...

Ce sourire qui aujourd'hui lui faisait plus de mal que de bien lorsqu'il s'en souvenait.

Finalement, il préfèrerait presque rester amnésique. Comment avait-il pu vivre avec tout cela sur le coeur pendant tant d'années ?! Aujourd'hui, avec cette vision, il se souvenait de tout encore plus clairement qu'hier. Comme si cela s'était produit seulement quelques semaines auparavant. C'était comme souffrir deux fois à quinze ans d'intervalle. Imaginer que s'il avait pu les sauver elles seraient encore là aujourd'hui et que sa fille serait une belle et grande jeune fille, c'était intolérable.

Il fut rassuré de voir Elena obtempérer et accepter d'aller lui chercher à boire. Il s'en fichait de ce qu'elle allait lui chercher tant qu'elle le laissait quelques minutes seul le temps qu'il reprenne un semblant de ses esprits. Il l'observa s'éloigner puis s'appuyant contre le canapé, il ferma les yeux quelques instants. Allez, il fallait remettre cela au plus profond de son esprit, ne plus y penser. Mais au fond de lui, il y avait aussi autre chose qui le troublait. Quelque chose qui semblait prendre un peu plus d'ampleur au fur et à mesure du temps qu'il passait ici, dans cette maison. C'était ce qu'il semblait ressentir en présence d'Elena. Un sentiment un peu diffus. Il ne savait donc ce que c'était exactement, mais il avait la certitude qu'ils étaient assez proches l'un de l'autre, presque complices.

Il faudrait qu'il lui demande... Et en même temps, il n'avait pas envie de savoir. Ce n'était jamais bon d'être trop proches de gens. C'était la meilleure façon de les mettre en danger. Cela faisait bien des années qu'il ne s'était pas rapproché de quelqu'un... Mais, c'était bizarre, il sentait... comme s'il y avait quelque chose avec Elena. Comme s'ils avaient partagé plus de choses que ce qu'il pensait.

Elena se trouvait de dos à lui. C'était parfait. Willliam avait tout loisir de se reprendre sans qu'elle ne voit sur son visage une trace d'un quelconque trouble. L'entendant revenir, il rouvrit les yeux et attendant qu'elle reprenne place, il prit le café qu'elle lui tendait alors qu'elle avait la bonté de le prévenir qu'il était très chaud. Il fit un léger hochement de tête, signe qu'il avait entendu puis huma le fumet du café. A son sens, rien de tel pour se remettre d'aplomb ! C'était sa drogue. Il ne pouvait pas s'en passer ! S'il y avait une chose qu'il n'avait pas oublié en fait, c'était bien cela. Il n'allait jamais nul part sans sa dose de café. C'était son essence, c'était son énergie. De plus, à l'odeur qu'il huma il sut que c'était exactement ainsi qu'il les aimait. Elena semblait connaître certaines choses de lui. Ce serait probablement enrichissant de lui poser quelques questions. Peut-être cela allait-il lui créer un déclic et rameuter à son esprit quelques nouvelles bribes de souvenirs.

«Je me souviens de choses d'important, oui... » fit-il simplement avant de boire dans sa tasse tout en reprenant presque ses exacts mots. « Mais je ne vois pas comment tu pourrais m'aider à retrouver la mémoire sur des choses que tu ne connais même pas.. » fit-il avec intelligence. Il l'observa quelques secondes de cette manière intensive avec laquelle il avait l'habitude d'observer les gens et qui les mettaient tant mal à l'aise.

« On est coéquipiers, n'est-ce pas ? »
lui demanda t-il, histoire de tâter le terrain. « Depuis quand travaillons-nous ensembles en fait ?  » Au moins, sur cette question, elle saurait venir l'éclairer. « Comment décrirais-tu un peu nos relations professionnelles jusque là ? » ajouta t-il ensuite. Cette question lui brûlait la langue en vérité. Hm, il a dit quelque chose qu'il n'aurait pas fallu peut-être ? Il était amnésique ! Il fallait bien qu'il se renseigne sur les moindres détails de sa vie s'il voulait espérer retrouver sa mémoire comme avant ! « Le patron est passé me voir hier et je l'ai interrogé aussi un peu. » Il lui avait décrit leur relation comme étant assez « fusionnelle » en ajoutant qu'ils faisaient toujours bonne équipe mais il n'était pas rentré dans les détails...

En espérant quand même qu'Elena allait faire preuve de tact et n'allait pas lui balancer directement qu'ils avaient une fois couché ensembles, au bureau qui plus est...

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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyDim 29 Juil - 0:52

Elena était plus que soulagée ; William acceptait de coopérer. Elena sentait, en se rasseyant face à son coéquipier qu’il avait des tas de questions en tête. La jeune femme le comprenait en un sens. Si elle n’avait aucun souvenir de ses dernières années, elle voudrait poser tout un tas de questions aussi. Elena les attendait autant qu’elle les redoutait surtout qu’il avait raison : elle ne pouvait pas l’aider à retrouver la mémoire sur des faits qu’elle ne connaissait pas. Elle lui fit une moue désolée. Elena n’était pas une garce. Elle aurait très bien pu lui faire croire qu’ils étaient amants depuis des mois et qu’il projetait de quitter Anabella … s’il recouvrait la mémoire et qu’il lui disait que c’était faux elle pourrait mettre son « oubli » sur le compte de l’accident. Elle pourrait l’avoir pour elle seule. Mais non, elle n’était pas comme ça. Bien au contraire, elle préférait s’effacer et ne pas lui parler de leur unique nuit ensemble si il lui posait la question. Elle n’avait pas envie de l’embrouiller plus qu’il ne l’était. De plus, elle ne se sentait pas la force de l’affronter s’il savait pour leur erreur. Elle était, en ce moment, psychologiquement et hormonalement faible à cause de sa fausse couche qu’elle reniait mais qui avait tout de même des conséquences sur sa santé.

Son regard croisa celui de William. Oh Merlin !! Même amnésique, il la regardait toujours avec une telle intensité qu’elle se sentait rougir à vu d’œil et que son malaise était entrain de s’accroître. Elle se mordit la lèvre inférieur et baissa les yeux. Non, décidément, elle n’arrivait pas à affronter son regard qu’elle trouvait – étrangement – inquisiteur à son égard.

« On est coéquipiers, n'est-ce pas ? Depuis quand travaillons-nous ensembles en fait ? »

Misère ! Oui, elle s’attendait à cette question mais pas si tôt !! Oh et puis, c’est vrai que William la surprenait toujours … du bon comme du mauvais côté alors autant se lancer ! Sans pour autant lever son regard émeraude vers lui, elle se gratta la nuque et lui avoua :

« Oui, on est coéquipier. Tu t’en ais rappelé tout seul ou c’est Paul … enfin » se reprit-elle. « je veux dire, Paul, notre patron qui te l’as dit ? Pour répondre à ta question, on fait équipe depuis 3 ans. A cette époque, ton ancien coéquipier venait de se faire assassiner dans l’exercice de ses fonctions et mon équipière, de prendre la retraite. »

Et voilà ! Pile au moment, où elle commençait à se sentir à l’aise et levait presque timidement les yeux vers lui – une Elena timide ça n’existait avant cet accident !! – il fallait qu’il pose une question … gênante ! Non, LA question gênante ! Elle refusait de lui avouer que ses relations avec lui n’étaient pas que professionnelles … En réalité, elles ne devaient être que ça, mais leur relation était tellement fusionnelle que non, ça ne pouvait pas être complètement professionnel mais pas vraiment personnel non plus. En gros, c’était compliqué ! Et Paul, il n’aurait pas pu le renseigner un peu plus ? Il s’était surement dit qu’Elena ferait ça beaucoup mieux que lui. William et Elena ne fonctionnaient qu’en duo, enfin la plupart du temps quand Cassandre la morveuse ne venait pas avec eux, et Paul ne leur posait pas de questions sur leurs méthodes. Ils faisaient le boulot correctement et c’était ce qui importait le plus.

« Et bien, » dit-elle en se raclant la gorge. Elle était toujours mal à l’aise, tiraillée entre son désir de lui avouer la vérité ce qui se traduirait par un sérieux manque de tact et son envie de tout lui cacher pour le protéger à lui. S’il ne s’en souvenait plus, c’était mieux pour tous le monde. Elle n’aurait plus à avoir de conversations gênantes à ce propos même s’il était évident qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. « On ne s’est pas entendu du tout au départ. Tu ne voulais pas de moi parce que – enfin c’est mon avis personnel et peut-être que je me trompe – j’étais une femme et qu’à cette époque tu étais un macho en puissance et surtout parce que tu venais de perdre ton coéquipier. »

Elena se mordit la lèvre inférieure. Elle essayait de choisir correctement ses mots pour ne pas provoquer de quiproquo. Ce n’était pas du tout facile d’être totalement subjective en fin de compte.

« Et puis, au fil du temps, je dirais qu’on a appris à s’apprivoiser tous les deux, à vraiment se comprendre. Ces derniers temps, on avait plus besoin de mots pour se comprendre, on se regardait et on savait. Si le patron est venu te voir, il a dû te le dire je suppose, on avait une relation fusionnelle. J’aime pas vraiment ce terme, mais on a souvent entendu ça de nous. On a … avait une confiance aveugle l’un envers l’autre. Je te confierais ma vie sans hésiter et je pense que c’était pareil de ton côté. »

Jusque là, elle n’avait pas fait de bourdes. D’ailleurs, Elena trouvait qu’elle s’en sortait plutôt bien !

« Tu voudrais peut-être retourner au bureau ? » lui demanda-t-elle avec un petit moue – si caractéristique – curieuse collée au visage. « Bon, tu connais ce genre d’ambiance, puisqu’on était proche, il y avait beaucoup de rumeurs sur nous, notamment des rumeurs qui disaient que j’étais ta maitresse. N’y fais pas attention. Ce sont des balivernes ! »

Oh ! Elle aurait bien aimé que ce soit des balivernes …Enfin, non, pas vraiment. Elle s’était toujours soigneusement interdite de penser à son collègue autrement que professionnellement. Et puis il y avait eu cette nuit, cette erreur. Ils auraient dû l’oublier mais Elena en avait été incapable et cette dernière avait secrètement espérer qu’il en aurait été de même pour William mais visiblement ça n’avait pas été le cas … Enfin c’était ce qu’elle pensait mais certains regards ne trompaient pas … certains comportement aussi.

« Enfin, vu ton caractère et le mien, c’était pas toujours rose, loin de là on se prenait souvent la tête d’ailleurs mais, comme je te le disais, on avait une confiance aveugle l’un envers l’autre. »

… Un peu comme un vieux couple finit-elle mentalement. Elle espérait seulement qu’il ne se fasse pas la même réflexion qu’elle !


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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyLun 30 Juil - 21:45


Paul Hunter, leur chef, ne lui avait pas vraiment dit grand-chose. Juste qu'ils formaient Elena et lui l'une de ses meilleures équipes et qu'ils étaient très proches professionnellement parlant parant. Non, le reste, il ne devinait. Il ne savait pas vraiment comment expliquer la sensation qu'il avait. C'était comme s'il y avait une sorte de flux magnétique qui l'attirait à la jeune femme. Comme lorsqu'il avait ressenti l'envie d'aller la voir chez elle en quête de réponses à ses questions. Parce qu'il savait qu'elle était l'une des seules qui sauraient lui répondre. Il ne saurait trop expliquer pourquoi il le savait... C'était comme s'il y avait un lien entre eux deux, quelque chose qui le tirait vers elle. C'était inconscient. Et pourtant, il y avait comme une résistance.

Il y avait plusieurs petites choses qui un, lui plaisait assez chez la jeune femme. Son caractère assez trempé... Un peu comme lui en fait. Et puis, il fallait avouer qu'elle avait de bien jolis yeux... C'était étrange. Il aurait juré qu'elle se serait mit à rougir sous le regard intense avec lequel il l'avait regardé. Au fond, c'était son regard habituel... Il aimait bien fixer les gens, comme s'il avait la capacité de lire au travers de leurs yeux pour y découvrir des choses qu'ils ne voulaient pas nécessairement dire. Découvrir les secrets des gens, ce qu'ils ne voulaient pas dire, c'était de toutes façons son métier après tout. Il avait donc de l'expérience derrière. Sauf que dans le cas présent, c'était son histoire à lui qu'il devait redécouvrir morceau après morceau.

Elena baissa rapidement les yeux tandis qu'il fixait le sien sur elle et il eut la sensation qu'elle avait rougi. Pour un peu, il penserait presque qu'il ne lui était pas indifférent. Attendez, était-ce vrai ? Quoiqu'il en soit, il vit bien que sa question la surprenait. Peut-être ne s'attendait-elle pas à ce genre de questions. Peut-être que cela la mettait mal à l'aise aussi ? Will' avait la fâcheuse tendance à toucher dans le mil en parlant des sujets perturbants en premier. Pendant quelques temps, il continua d'observer la jeune femme avec ce même regard inquisiteur – était-ce une impression où elle lui cachait quelque chose ? Elle lui répondit enfin, tout en se grattant l'arrière de la nuque – ce qui indiquait clairement son embarras. Elle n'aurait pu s'y prendre plus clairement.

Ainsi, ils faisaient équipe de trois ans après qu'il ait perdu son coéquipier et que sa coéquipière à elle soit partie en retraite – pourquoi avait-il cette sensation de la connaître depuis plus longtemps ? Mais avant de se poser des questions sur cela, il y avait autre chose. Comment avait-il perdu son coéquipier au juste ? Comment avait-il été assassiné ? Le coupable avait-il été attrapé ? Comme il se connaissait, William n'aurait certainement pas arrêter de chercher jusqu'à ce qu'il le trouve. Trois ans, trois ans... Cela remontait à trois ans. Il tenta de se souvenir, de ramener à lui des souvenirs de trois ans, sans succès. Rien. Peut-être fouiller dans d'anciens dossiers l'aiderait-il. Il faudrait qu'il se rendre au ministère afin de se renseigner. Wladimir... Ce simple avec une consonance familière sans qu'il sache pourquoi. On dirait un Allemand... Mais pourquoi, pourquoi ce nom lui disait-il quelque chose ?!

Elle continua en disant qu'au début, la situation entre eux avait été particulièrement difficilement, William n'acceptant pas que l'on remplace déjà coéquipier mais après quelques épisodes houleux, ils étaient parvenus à s'entendre. L'Auror haussa un sourcil perplexe alors qu'elle lui disait qu'elle l'avait pensé qu'il ne l'acceptait par car il était un macho en puissance. Non, Assurément, William avait beaucoup de défauts mais pas celui-ci. A l'époque il devait sûrement être considérablement abattu par le meurtre de son coéquipier et n'acceptait tout simplement qu'on lui assigne un nouveau coéquipier – ou coéquipière – tant qu'il n'avait pas retrouvé le mangemort ayant tué son ami. Comment pouvait le savoir alors qu'il ne se souvenait pas des faits exacts ? Parce qu'il le sentait c'est tout. Il savait comment il réagirait aujourd'hui, donc d'une certaine façon, il était pareil que celui d'avant.

« Non, Paul ne m'a rien tout développé... » fit-il juste avant de l'écouter continuer.

Il fut particulièrement intéressé par cette relation fusionnelle qu'elle relata. C'était ce qu'on disait d'eux au ministère. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre ? Vraiment ? Comme dans un petit couple parfait ? C'était étrange. Par ailleurs, il devrait se sentit flatté d'entendre qu'ils avaient envers l'un et l'autre une confiance aveugle et qu'elle lui confierait sa vie sans hésiter. Il accusa ensuite la nouvelle suivante de façon perplexe. Elena, sa maîtresse ?! Vraiment ? Les gens n'avaient-ils rien d'autre à faire que de s'occuper des affaires des autres ou d'espionner leurs voisins ? William avait toujours détesté ce genre de personnes. Il savait qui plus est, qu'à toutes rumeurs, il y avait toujours un fond de vérité. Qu'en était-il donc de la vérité ? Evidemment, il préféra ne pas le lui faire remarquer – pour le moment - et répondit simplement tout en buvant son café.

« Justement, je me disais tout à l'heure que j'aurai aimé aller faire un tour au bureau afin de feuilleter quelques vieux dossiers d'enquêtes. Peut-être qu'en replongeant dans le passé, cela m'aidera à retrouver la mémoire... »

Peut-être que cela l'aidera également à mettre une identité sur le nom de Wladimir Müller.
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyDim 5 Aoû - 16:06

Même sans lever les yeux vers son collègue, Elena comprenait parfaitement qu’il se pose des tas de questions. Qui ne le ferait pas à sa place en même temps ?! Fidèle à lui-même, il la laissa parler et resta stoïque tous le long de son discours. Elena devait-elle s’inquiéter devant son absence de réaction ? Ou s’énerver ? Elle n’en savait rien du tout et ne savait toujours pas ce qu’il avait en tête. Miss Kowalski aurait aimé en savoir plus sur ce qu’il s’était rappelé quelques minutes plus tôt ou encore ce qu’il pensait à ce moment précis. C’était dans ces moments qu’elle aurait aimé être télépathe … ou légilimens !

La polonaise se maudit intérieurement, espérant que William ne l’ait pas vu rougir comme une adolescente. Une nouvelle habitude chez elle depuis qu’ils avaient commis leur … leur erreur. Erreur, elle détestait ce mot. Elle essayait sans arrêt de se dire que s’en était une mais une petite voix – cette traitre ! – lui disait que ça devait arriver, que c’était inévitable. Et puis, les jours suivant leur erreur, elle avait culpabilisé et William ne l’avait pas aidé non plus à se sentir plus à l’aise. Elle avait été partagé entre les remords d’avoir couché avec un homme marié et qui plus est, son collègue. Néanmoins, s’il n’avait pas voulu aller plus loin, William aurait très bien pu l’arrêter. Il aurait pu ne pas répondre à son baiser, il aurait pu … Il aurait pu un tas de choses mais voilà, il ne l’avait pas fait ! Et chaque fois qu’elle avait essayé de se raisonner et de penser au « Elena, nous sommes amis, rien d'autres...Tu dois comprendre que... … Que ce qui s'est passé n'a sans nul doute pas... N'a jamais eu... la même signification pour moi, que pour toi... » qu’il lui avait servi lorsqu’ils avaient surveillé la famille Shönder. Elle avait pleuré, elle avait été profondément blessé mais elle n’avait pas pu s’empêcher de penser que les paroles de son coéquipiers sonnaient fausses comme … comme s’il se cachait la vérité. Il était aisé de mentir avec des paroles mais les gestes et les regards eux ne mentaient jamais. Elle n’avait quand même pas imaginé les frissons de son collègue quand elle avait passé ses mains sur sa nuque alors qu’ils s’embrassaient pour la première fois. Non, ça, elle était certaine de ne pas l’avoir imaginé même si William s’était particulièrement appliqué à l’éloigner d’elle. Non elle n’était pas folle !!

Les paroles de William la sortirent de ses pensées. Il avait justement l’intention de faire un tour au bureau des aurors pour lire de vieux dossiers.

« euh … »

La voix d’Elena était lointaine. William était peut-être amnésique mais il gardait toujours son regard inquisiteur, comme s’il lisait dans ses pensées. Fort heureusement pour elle, son séduisant collègue n’en avait pas la capacité. Et oui heureusement, parce que William ne devait pas se rappeler de leur erreur. Elle ne supporterait pas de devoir, encore une fois, affronter le regard de reproche – ou de pitié – de William et de l’entendre dire encore une fois que c’était une erreur. De plus, elle refusait d’être la briseuse de mariage. C’était inacceptable ! Elle n’était pas ce genre de femme : une maitresse, une amante sans scrupule ! NON !

« … Oui surement. »

Lui sourit-elle distraite. Mais le ton sonnait faux. Elle n’y était pas. Ressasser tout ces souvenirs n’était pas bon pour elle. L’auror revivait certains moments, certaines sensations … qui lui rappelait à quel point elle avait été bien avec William : contre lui, dans ses bras, entre ses mains expertes … Bref, quand William était prêt d’elle.

« Tu comptes y aller aujourd’hui ? »

Dit-elle en se grattant l’arrière de la tête. Elle se racla la gorge et se redressa dans le canapé. Elle n’arrivait toujours pas à être à l’aise.

« Je te laisserais y aller tout seul, j’ai …euh… des choses à régler. »

Nouveau raclement de gorge de la part d’Elena. C’était une bien piètre excuse pour ne pas venir avec lui mais elle sentait de nouvelles larmes perler ses yeux. Elle se détestait elle et ses foutues hormones qui la déréglaient complètement, la rendant beaucoup trop sensible. Elle ne voulait pas et ne pouvait pas pleurer devant lui. Automatiquement, il lui demanderait ce qui lui prenait et s’il ne lui demandait pas c’était surement parce qu’il la prendrait pour une folle. Après tout, il ne pouvait pas deviner pourquoi elle se mettrait soudain à avoir les larmes aux yeux.
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MessageSujet: Re: Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena]   Remember or not remember? That is the question. Help me if you can. [Fe Elena] EmptyJeu 9 Aoû - 1:44

Pour il ne savait quelle raison, Elena semblait toujours très perturbée et il se demanda si vraiment il n'y avait pas à voir là-dedans. Il ne voulait pas le lui faire remarquer mais généralement, chaque fois qu'il mettait mal à l'aise les gens, il le voyait ; il le sentait. S'était-il passé quelque chose entre eux ? Quelque chose qu'il ignorait ? Il avait la réelle impression qu'on lui cachait des choses et amnésique ou pas, il n'avait jamais aimé cela. Normalement, il aurait creusé plus loin mais pas aujourd'hui. Il devait aller faire un tour au ministère. Il devait en savoir plus sur autre chose. Il devait savoir qui était ce fameux Wladimir Müller dont il avait l'impression de se souvenir. C'était important. Certainement que la façon d'être d'Elena était importante. Il y avait quelque chose qui clochait avec elle mais il ne savait pas quoi...

D'ailleurs, il ne s'était pas demandé auparavant mais qu'avait-elle eu le jour de leur accident ? N'avait-elle été blessée ? Quel être ingrat il faisait. Il avait débarqué et ne s'était même pas renseigné sur sa santé. Il savait juste qu'elle prenait quelques cachets, c'est tout. Lorsqu'il lui eut répondu qu'il désirait aller faire un tour au ministère afin d'aller chercher quelques dossiers dans l'espoir de lui faire retrouver sa mémoire, la jeune femme avait semblé sortir brusquement de ses pensées. Elle paraissait un peu égarée aujourd'hui, rougissait presque pour un rien... Il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas avec elle. Il en était persuadé. Elle était très distraite. Elle n'était pas réellement avec lui.

Elle lui demanda enfin s'il avait envie d'y aller aujourd'hui et lentement, il hocha la tête. Il la regarda se racler la gorge avant de se redresser sur le canapé. Il lui fit ensuite pour simple réponse : « Ce qui peut être fait le jour même ne doit pas être remis au lendemain. » Il l'écouta ensuite lui dire qu'elle ne viendrait pas avec lui. Il avait beau être amnésique, cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas capable de se rendre tout seul au ministère – surtout qu'il l'avait déjà fait en plus. Il était un grand garçon après tout. A cinquante ans, il faudrait se poser des questions. Le contraire serait assez inquiétant.

Brusquement, il décida d'avoir un peu moins l'air d'un ours grincheux incapable du moins geste tendre envers une collègue de travail, Il tenta de se montrer un minimum humain. Se rapprochant un peu d'elle, il posa une main sur son bras avant de lui dire d'un ton conciliant. « Tu devrais te reposer. Tu n'as pas l'air très bien toi non plus. » Il l'observa un moment avec insistance, comme s'il avait voulu lire dans ses pensées. Parfois, il se disait qu'être Légilimens avait ses avantages. Terminant sur ces mots, il retira sa main et se leva. « Sur ce, je vais te laisser. Il faut que j'aille chercher ces dossiers au ministère. Je veux m'y plonger au plus tôt. » En espérant que cela ait une quelconque influence sur sa mémoire.


HJ : C'est franchement pas terrible je trouve, j'espère que ça t'ira comme RP ♥ Tu peux le clore avec un petit autre si tu veux. Dans le cas contraire, on passe au chapitre suivant comme prévu *_*

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