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 Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.

Gwaen Lancaster
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MessageSujet: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyJeu 30 Nov - 13:25

Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que
ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
EXORDIUM.
Et voilà, l’été est fini. C’est mon réveil qui me le rappelle. Ça fait un moment qu’il n’avait pas sonné cet abruti. Je l’envoie promener d’un revers de la main avant d’ouvrir les yeux. Pfff, j’ai une de c'est motivation moi. Quelques secondes après, ma mère ouvrit la porte pour me sortir du lit. C’est en grognant que je sors de sous ma couette pour aller prendre mon petit-déjeuner. Une fois ingurgité, je retourne dans ma chambre pour enfiler un jean et un t-shirt basique et je redescends aussi sec pour partir, direction la gare de King’s Cross et le quai 9 3/4. Pour une fois, j’ai presque hâte d’y être. En effet, c’est la dernière fois que je vais prendre le Poudlard Express pour me rendre à l’école de sorcier du même nom. Et puis je vais rejoindre ma meilleure amie et sa petite sœur qui va faire quant à elle son premier voyage.

J’ai passé quasiment tout mon été chez la famille Carpenter afin de nous remettre des événements de mai dernier et préparer Becky a sa rentrée. Ça m’a fait un bien fou de pouvoir parler à des gens qui savent ce qu’on a vécu et surtout qui connaissent le monde magique. Difficile d’expliquer à mes parents les origines des cauchemars qui me hantent et des émotions qui m’habitent. Ce n’est déjà pas simple en tant que mec d’étaler mes états d’âmes à mes parents. Alors quand cela concerne ma particularité comme ils disent, c’est encore pire. Ma mère a accepté le fait que je sois « différent » mais pour mon père, c’est carrément tabou. Rien d’étonnant à ce que j’ai toujours des difficultés à accepter mon statut de sorcier. Heureusement que je me suis fait d’excellents amis au fil de mes années à Poudlard.

Enfin me voilà sur le quai, à regarder la magnifique locomotive qui va me conduire une dernière fois à destination. Je ne la reverrais pas de sitôt. Ça me fait un petit quelque chose quand même. Soudain, j’entends une petite voix crier mon nom dans mon dos. J’ai à peine le temps de me retourner que je me retrouve brusquement avec une charmante petite blonde dans les bras. Naturellement, il s’agit de Becky Carpenter. J’adore cette gamine et elle me donne l’impression d’avoir une petite sœur. Moi qui suis le dernier de la fratrie, ça me fait plaisir de jouer au grand frère, faut bien l’admettre.

« Alors Becky, pas trop nerveuse ? »

Lui demandais-je avec un sourire bienveillant. Elle porte son regard brillant vers mon visage avec son petit sourire malicieux avant de me répondre :

« Nan, ça va. J’ai plutôt hâte d’y être. »

À peine eut-elle fini de parler que la chevelure rousse de son aînée apparaît dans mon champ de vision. Je souris à Alexiel et la serre doucement contre moi pour lui dire bonjour.

« Comment ça va ? »

Lui demandais-je en scrutant son visage et ses yeux d’ordinaires pétillants de vie. Alexiel est ma meilleure amie et je compte bien garder un œil sur elle durant cette dernière année scolaire bien que nous ne soyons pas dans la même maison. Je trouverais bien un Gryffondor qui jouera les espions pour moi.

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Dernière édition par Gwaen Lancaster le Dim 3 Mar - 16:43, édité 1 fois
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Alexiel Carpenter
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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyJeu 30 Nov - 18:01



Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre
que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
***
Quand j’ouvris les yeux ce matin-là, il faisait encore noir. J’étais en sueur. Encore un cauchemar. Depuis plusieurs mois maintenant, je ne cessais d’en avoir. En réalité, ce n’était pas des cauchemars, mais des souvenirs que j’aimerais enfouir au plus profond de ma mémoire. Je me retournais vers la fenêtre de ma chambre et observais le ciel s’éclaircir.

Alors que le soleil pointait à peine le bout de son nez que j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir. Je fermais les yeux et faisais semblant de dormir, histoire que personne ne se doute que mes nuits étaient mouvementées. Il ne se passait pas plus de quelques secondes quand je sentis un poids qui me sautait littéralement dessus.

« Allez debout Alex ! C’est le grand jour ! »

La douce voix mélodieuse de ma petite sœur Becky fit naître une grimace sur mon visage. J’ouvris alors les yeux et portais mon regard sur elle afin de lui répondre sur un ton grognon :

« Bonjour à toi aussi très chère sœurette. »

Je la poussais doucement afin de pouvoir me redresser et tentais d’esquisser un sourire avant d’ajouter :

« Papa et maman sont déjà debout ? »

Ma sœur n’a pas eu besoin d’ouvrir la bouche pour répondre, car je voyais déjà la tête de mon père passer par l’entrebâillement de la porte de ma chambre, un sourire désolé étirant ses lèvres.

« Sors de là Becky et laisse ta sœur tranquille veux tu. »

Ma cadette s’exécuta après avoir déposé un baiser bruyant sur ma joue. Lorsqu’elle fut sortie, mon père ajouta :

« Ta mère est en train de préparer le petit-déjeuner. Tu nous rejoins quand tu es prête. »

J’esquissais une réponse positive de la tête et mon père referma la porte en partant. Je l’entendis rouspéter après Becky qui était excitée comme une puce. Ce n’était pas rare chez elle, mais là, c’était encore pire que d’habitude. En même temps, je pouvais la comprendre. J’étais dans le même état lors de ma première rentrée à Poudlard. Pourtant, cette année, cette idée m’angoissait. Pour la première fois, j’avais presque peur de retourner à l’école. Je n’en ai parlé à personne, pas même à Gwaen, mon meilleur ami. Ce dernier s’inquiétait déjà assez pour moi, pas besoin d’en rajouter.

Les souvenirs de l’été qui venait de s’écouler me firent enfin sourire sincèrement. Faut dire que le grand blond avait le chic pour prendre la vie du bon côté et les bons moments, plein de rires et de bonne humeur, qu’on venait de vivre m’avait beaucoup aidé pour reprendre une vie normale, si je puis dire. J’étais contente qu’il ait passé quasiment tout l’été avec nous. Et puis, il a été génial avec Becky. Mes parents avaient l’air de bien l’aimer aussi. Il faisait partie de la famille maintenant. L’idée de le retrouver, bien que cela ne fasse que quelques jours qu’il soit parti, me réchauffait le cœur. Je savais qu’avec lui, mon caractère enjouée et optimiste referait rapidement son apparition, et cela malgré mes craintes. Comme me l’avait dit si souvent mon père au cours des mois estivaux, la vie doit reprendre son cours afin de mieux penser nos blessures. Si seulement….

Quoiqu’il en soit, je finis par sortir du lit après m’être longuement étirée. J’enfilais rapidement un chemisier blanc et une jupe noire qui m’arrivait au-dessus du genoux, ainsi qu’une paire de bottes en simili cuire noire également, avant de rejoindre ma petite famille autour de la table du petit-déjeuner. Cette tenue était la dernière acquisition que j’avais faite lors de ma virée shopping avec ma grand-mère maternelle la veille. C’était devenu une tradition pour elle et moi. Partir faire les boutiques moldus à Londres afin de m’acheter la tenue que je porterais pour la rentrée. Enfin, avant d’enfiler le traditionnel uniforme aux couleurs rouge et or de ma maison. J'étais le seul membre de Gryffondor de la famille pour l’instant. Et tandis que j’embrassais la petite dernière, Camille, sur le front pour lui dire bonjour, je me demandais où irait Becky lors de sa cérémonie de répartition. Elle ressemblait tellement à mon père que j’avais une tendance à croire qu’elle irait aussi chez Poufsouffle. Mais je préférais garder cette prédiction pour moi, histoire de ne pas faire de fausses joies à ma cadette. Elle était également suffisamment intelligente pour rejoindre les Serdaigles, mais elle aimait trop s’amuser pour qu’elle y soit envoyée si vous voulez mon avis.

Le petit-déjeuner se passa dans l’euphorie et mes angoisses du réveil s’estompaient doucement. L’heure de partir pour la gare de King’s Cross fut indiquée par l’arrivé de ma grand-mère paternelle qui venait s’occuper de Camille pendant que mes parents nous accompagneraient. La séparation fut plus difficile pour la petite dernière cette année. Pour la première fois, elle allait se retrouver toute seule à la maison. Difficile pour elle de l’accepter. Après lui avoir fait le plus gros câlin que je ne lui avais jamais fait, je l’embrassais tendrement sur la joue en lui promettant de lui écrire tous les jours. Becky fit la même promesse et ajouta que le temps passerait vite d’ici notre retour pour les vacances de Noël. Sur ces bonnes paroles, nous partîmes vers Londres, direction le quai 9 3/4.

A peine avions nous traverser le portail magique, situé entre les quais 9 et 10 de la gare, que Becky parti comme une flèche au grand damne de mes parents. Je me demandais bien quelle mouche l’avait piquée. Il me fallut quelques secondes pour comprendre. Le comportement de ma cadette me paraissait soudain logique quand j’aperçus, un peu plus loin sur le quai, une chevelure blonde qui dépassait tous les autres élèves d’au moins une tête. Je riais doucement avant de déclarer à mes parents :

« Gwaen est là-bas, j’imagine qu’elle doit déjà être en train de l’abreuver de paroles. »

Mon père leva les yeux au ciel et ma mère poussa un soupir de soulagement tout en rejoignant ce que j’appelais mon duo infernal préféré. Je me retrouvais rapidement à leur hauteur et je n’eus même pas le temps d’ouvrir la bouche pour le saluer, que mon blaireau préféré m’attrapait dans ses bras et me serrait contre lui. C’était comme il s’avait que j’étais quasi terrorisé à l’idée de retourner Poudlard après les derniers événements qu’on y avait vécu quelques mois auparavant. J’aurais aimé pouvoir rester ainsi blotti contre lui, mais c’était sans compter sur mes parents qui venaient de nous rejoindre. Le blondinet relâcha alors son étreinte et me demanda comment j’allais. Je savais pertinemment à sa façon de me scruter qu’il cherchait un signe de mon état moral et mental.

« Je suis contente de te revoir. Becky n’a pas cessé de parler de toi depuis que tu es parti. »

Lui répondis-je avec un sourire que j’espérais convainquant. Mes parents saluèrent alors le jeune homme à leur tour tandis que la locomotive du Poudlard Express faisait résonner son sifflet, signe qu’il était temps pour nous de monter à bord, car le départ était imminent. J’embrassais rapidement mes parents. Alors que ma mère me serrait contre elle pour me dire au revoir, elle me murmurait à l’oreille :

« Tout ira bien, tu verras. »

Je me raidis une fraction de seconde, comprenant que ma mère savait parfaitement dans quel état j’étais intérieurement. Je ne pouvais décidément rien lui cacher. C’était une mère après tout et il était connu qu’elles savaient toujours ce genre de chose non ?

« Je t’aime. »

Lui répondis-je simplement avant d’entraîner Becky vers la porte du wagon le plus proche pour y grimper. Du coin de l’œil, je surpris mon père parlé à Gwaen. J’étais persuadé qu’il lui demandait de veiller sur moi et ma sœur. Comme s’il avait besoin de le faire. Cette image, cependant, me fit lever au ciel avec un sourire.

***

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Dernière édition par Alexiel Carpenter le Sam 24 Fév - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyVen 1 Déc - 20:42

Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que
ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
EXORDIUM.
Après avoir étreint Alexiel quelques instants, je lui demandais comment elle allait. Malgré son sourire, je sentais bien qu’elle n’était pas aussi sereine et joyeuse que d’habitude. Je ne pus retenir un petit éclat de rire quand elle m’indiqua que Becky n’avait cessé de parler de moi depuis que j’avais quitté le foyer Carpenter pour rejoindre mon domicile.

« Pourtant cela ne fait que deux semaines depuis la dernière fois qu’on s'est vu. Je t’ai manqué à ce point canaille ? »

En prononçant ses derniers mots, j’ébouriffais doucement les cheveux de la petite demoiselle. Je savais qu’elle détestait ça et sa réaction ne se fit pas attendre.

« Même pas vrai. Et puis arrête, tu vas me décoiffer. »

Répondit-elle en chassant ma main de sa tête. Je lui fis un sourire complice avant de porter mon attention sur les parents des deux jeunes filles. Je les saluais poliment tout en serrant la main de Monsieur Carpenter. Ils avaient été géniaux avec moi cet été. Pour la première fois, depuis que j’ai reçu ma lettre de Poudlard m’annonçant que j’étais un sorcier, j’ai pu confier les difficultés que j’éprouvais à être partagées entre les deux mondes. Maxwell et Jessica étaient eux aussi des enfants de moldus et étaient donc passer par les mêmes moments difficiles que moi. Du coup, ils m’avaient donné des conseils précieux. Et puis je crois que le père de famille avait aussi apprécié de ne plus être le seul représentant de la gente masculine dans sa maison pendant quelques semaines. On a partagé des moments que j’aurais aimé partager avec mon propre père. Surtout quelques matchs de foot sympathique. Le sport était un domaine qui n’intéressait absolument pas mon paternel. Il y avait bien mes frères avec qui j’avais pu partager quelques matchs de hockey ou partager un bol de pop-corn devant un match de foot. Mais ça remontait à loin maintenant, mais aînés étant tous occupés par leur propre vie. Et le seul dont j’étais suffisamment proche en âge pour le faire me déteste littéralement et m’évitait comme la peste. Bref, vivre quelques bons moments entre hommes avait fait autant de bien à Monsieur Carpenter qu’à moi-même. Sans parler du fait que nous sommes tous deux des représentants de la maison Poufsouffle.

Mais le temps passait et le sifflet de la locomotive retenti soudain. Je laissais les filles dire au revoir à leurs parents avant de les saluer à mon tour. Alors que la rouquine faisait une dernière étreinte à sa mère, son père me prit par l’épaule et me parla doucement pour pas que les demoiselles nous entendent :

« Je compte sur toi pour garder un œil sur mes filles hein. Surtout Alexiel. Elle ne s’est pas encore remise. Et Becky, tu la connais. Elle aura besoin d’être un peu encadré. »

Il avait l’air tellement sérieux. Mais il n’avait pas besoin de me le dire pour que je le fasse. Cependant, je lui répondis malgré tout avec le plus grand sérieux :

« Ne vous inquiétez pas, je m’en occupe. Même si vous ne me l’aviez pas demandé, je l’aurais fait de toute manière. »

Maxwell me serra alors la main avec un sourire et ajouta :

« Je te remercie fiston. Sache que pour nous, tu fais partie de la famille maintenant. »

Ce dernier détail me fit chaud au cœur. Moi qui avais l’impression d’être une déception permanente pour mon père, voilà que j’en trouvais un de substitution. Sur ces paroles, je lui dis au revoir et grimpais dans le train avant juste avant que ce dernier ne s’ébranle, direction Poudlard. Je longeais alors le couloir pour retrouver les filles dans un compartiment un peu plus loin. C’est sans surprise que je constatais que Becky s’incrustait avec nous. La petite à beau être très sociable, je me doute bien qu’elle est un peu effrayée à l’idée de découvrir l’école.

« Bon Alexiel, faut qu’on cause sérieusement. »

Déclarais-je en m’asseyant en face des deux sœurs.

« Faut que tu rejoignes l’équipe de Quidditch de Gryffondor cette année. C’est notre dernière année et je veux que tu me fasses ce petit plaisir. En plus, je suis sûr que ça te fera du bien. »

Disais-je avec un sourire malicieux.

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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyMar 5 Déc - 21:20



Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre
que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
***
En voyant Gwaen taquiner Becky, je ne pu retenir un petit rire. C’était bon de le voir toujours aussi désinvolte. J’en arrivais à me demander si les événements de juin dernier avaient eu un quelconque impact sur lui. Je l’enviais dans un sens. Même si je faisais mon maximum pour paraître toujours aussi joyeuse et optimiste qu’avant, il pouvait parfois sembler évident que je me forçais. J’étais beaucoup plus marqué que ce que je voulais croire et il m’arrivait de me demander si j’allais redevenir « normal ». J’étais persuadée que cela reviendrait. La présence de mon meilleur ami et de Becky allait beaucoup m’aider cette année. Même si je sentais déjà les crises de nerfs qui m’attendaient coincée entre ces deux-là. Mais il y aurait aussi de nombreux moments de rire et de joies, j’en étais sûr.

Après avoir dit au revoir à mes parents et que ma mère m’ait fait comprendre qu’elle savait que j’étais angoissée à l’idée de retourner à Poudlard, je fis monter Becky dans un wagon et lui emboîtait le pas. Tout en cherchant un compartiment vide pour m’y installer, je ne pouvais m’empêcher de réaliser que j’étais autant inquiète par ma reprise des cours que par le fait que c’était ma dernière année. Que se passera-t-il une fois l’année scolaire finie ? Bien sûr, je retournais vivre chez mes parents, mais j’allais me retrouver seule dans un sens. Oh, naturellement, Gwaen ne serait jamais bien loin, je n’en doutais pas une seconde, mais il avait ses propres ambitions pour l’avenir et je savais pertinemment qu’une fois ses études terminées, la magie serait obselète. Alors forcément, nos chemins s’éloigneront. Je pourrais toujours compter sur la petite dernière, Camille, pour me faire tourner en bourrique. C’est que du haut de ses 6 ans, elle a déjà un sacré caractère. Mais cela serait il suffisant pour me faire oublier les cauchemars qui me hantaient ? Ou bien aurais-je finis par les faire disparaître définitevement ? Combien de temps fallait-il pour chasser les images de cette bataille ? Mes parents avaient l’air d’être tellement soulagé depuis. Enfin quoi de plus normal après tout. Le pire des sorciers avait définitivement disparu. Mais si cela n’était pas le cas ? En-tout-cas une chose est sur je comptais bien faire de mon mieux, en tant que futur journaliste, pour éviter que ce genre de drame ne se reproduise. Et surtout pour que les gens puissent s’y préparer du mieux qu’ils peuvent si cela devait arriver une nouvelle fois. Hors de question de faire l’autruche comme l’on fait les autorités du monde magique de l’époque.

Je fus rapidement tiré de mes sinistres pensées, bien que revigorée par les dernières, par la douce voie de Gwaen qui venait de nous rejoindre. Je haussais un sourcil en l’entendant déclarer qu’il fallait qu’on parle sérieusement. Qu’allait-il encore m’annoncer comme ânerie ? Je manquais de m’étouffer quand je l’entendis parler de son souhait de me voir rejoindre l’équipe de Quidditch de ma maison. Décidément, il ne lâchait pas le morceau. En effet, depuis que lui-même avait rejoint l’équipe de Poufsouffle, il tentait de me convaincre d’en faire de même. Je haussais un sourcil en lui répondant :

« On dit de moi que je suis têtue, mais tu es pire que moi. Je ne suis même pas sûr d’en être capable en plus. »

À peine avais-je terminé ma phrase que ma petite sœur enchaîna :

« Moi, je suis sûr que tu serais la meilleure de l’équipe, voir même de l’école si tu t’en donnais la peine. En-tout-cas, moi, je passerais les sélections dès que ça sera possible. »

Sa mine déterminée et la lueur qui brillait dans son regard me rendait fière d’elle. Je lui souris gentiment avant de répondre :

« Je suis sûr que tu seras très douée, mais tu as encore le temps d’y réfléchir. En-tout-cas, je suis touchée par la confiance que tu as en moi. Mais tu exagères en avançant que je serais la meilleure joueuse de mon équipe et encore plus de l’école. »

Cette idée me fit rougir jusqu’à la pointe des oreilles. S'il y a un bien une chose que je n’étais pas, c’était vaniteuse. Alors m’imaginer comme étant désigner meilleure joueuse de l’école, c’était gênant. Mais en même temps, l’idée n’était pas pour me déplaire. Le regard plein d’espoir de Gwaen, me fit vaciller lorsque je le croisais. Ajouter à cela celui plein d’espoir et de fierté de ma petite sœur et ma résolution de repousser la proposition faibli.

« Bon, promis, je passerais les sélections des Gryffondor si jamais il y en a. Mais je ne vous garantis rien sur le résultat. Il ne faudra pas m’en vouloir si je me plante. »

« Pfff comme si ça t’arrivait de louper ce que tu entreprends. »

Répondit Becky comme si je n’avais pas connu l’échec. Si je donnais cette impression, c’était parce que j’avais souvent persévéré pour y arriver. Mais dans beaucoup de cas, cela avait été précédé par de nombreux échecs. Bon maintenant que c’était dit, je changeais brusquement de sujet.

« Dis-moi, qu’est que mon père t’a raconté avant que tu ne nous rejoignes ? »

Oui, je préférais détourner la conversation sur autre chose histoire de ne pas entendre le discours de mes deux acolytes sur les biens faits du Quidditch sur toute la durée du voyage.


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Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que
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EXORDIUM.
Après avoir retrouvé Alexiel et Becky dans le compartiment où elles s’étaient installées, j’avais directement entamé les négociations pour convaincre la rouquine de rejoindre son équipe de Quidditch. J’étais persuadé qu’elle avait les capacités pour obtenir un poste chez les Gryffondor. Il y aurait certainement des postes disponibles cette année et j’aurais adoré l’affronter au moins une fois dans un match. J’adorais ma meilleure amie, mais il fallait bien constater que nous n’avions pas beaucoup de passion commune. C’était à se demander ce qui nous avait permis de créer une amitié si solide. Enfin, la question était secondaire maintenant car après les événements de mai, je ne me voyais absolument pas la lâcher. Quoi qu’il advienne, on était liés jusqu’à la mort dorénavant. Et puis son père venait de m’adopter d’une certaine manière. Sans parler de Becky qui était la petite sœur que j’aurais aimé avoir.

Bref, peu importait pourquoi et comment nous étions amis. Nous l’étions un point c’est tout. Et j’espérais qu’elle finirait par me faire ce petit plaisir pour notre dernière année. Je ne pus m’empêcher de sourire fièrement quand la rouquine m’annonça que j’étais plus têtue qu’elle. Et connaissant le spécimen, ce n’était pas rien. Mais comme d’habitude depuis que j’avais commencé de tenter de la convaincre des années auparavant, elle se dévalorisait et laissant insinuer qu’elle n’en avait pas les capacités. Mais moi, je savais que même si elle ne les avait pas, rien ne l’empêcherait de les obtenir si elle le voulait vraiment. Je ne connaissais pas un seul objectif qu’elle n’avait pas atteint si elle le voulait vraiment. Et j’étais persuadé qu’il en serait de même avec le sport de prédilection des sorciers si elle s’en donnait la peine.

Avant que je n'aie eu le temps de lui répondre, la petite voix de Becky se fit entendre. Je fus plutôt surpris qu’elle abonde en mon sens et qu’elle aussi pensait que sa sœur aînée en serait plus que capable. Je savais que la seconde enfant de la famille Carpenter adorait Alexiel, mais j’ignorais qu’elle l’admirait à ce point. Ce qui ne m’étonnait pas le moins du monde, fut sa détermination à rejoindre l’équipe de Quidditch de sa futur maison dès que possible. Je laissais les deux sœurs échanger sur ce sujet avec un certain attendrissement. J’aurais tellement aimé avoir ce genre de lien avec mes propres aînés. Ma grande sœur était plus comme une seconde mère que comme une sœur à mes yeux, du coup rien à voir.

En voyant les joues d’Alexiel prendre une couleur s’approchant de sa chevelure rousse, je savais que l’idée de devenir l’une des meilleures joueuses de l’école aux yeux de sa cadette n’était pas pour lui déplaire. Je me doutais bien qu’elle fût sur le point de craquer. Je lui lançais un regard rempli d’espoir à l’idée de voir mon souhait réaliser. Lorsque la Gryffondor me promit de passer les sélections s’il y en avait, je bondis de mon siège les bras vers le ciel :

« Yes ! »

Déclarais-je plein d’entrain. Becky éclata de rire et cela eut pour effet de me faire rasseoir directement. Je me raclais la gorge, un peu gêné de ma réaction plus qu’enthousiaste. Je ne pus m’empêcher d’acquiescer quand la plus jeune des Carpenter ajouta qu’elle n’avait jamais vu sa sœur se planter dans quoique se soit. Ouais, bon, il y avait quelques exceptions tout de même. Mais je ne voulais pas briser les rêves de Becky et encore moins lui donner une mauvaise image de son aînée. Du coup, je ne dis rien, mais je lançais un regard à la rouquine pour lui faire comprendre d’en faire de même. L’admiration de Becky était sans doute ce qui permettrait à ma meilleure amie de finir par oublier les souvenirs de la bataille qui la hantaient toujours. Même si pour ma part, j’avais réussi à mettre tout ça derrière moi, je voyais bien que ce n’était pas le cas de la jeune femme, et ce, malgré ses efforts pour le cacher. Je la connais que trop bien.

Afin de bien nous faire comprendre qu’elle ne voulait pas continuer dans la direction que prenait la conversation, Alexiel changea soudainement de sujet en me demandant ce que lui avait dit son père avant que nous grimpions dans le train. Je m’avachis dans le fond de la banquette avant de répondre sur un ton nonchalant :

« Oh, rien d’extra-ordinaire. Il m’a appelé fiston et m’a dit que je faisais partie de la famille. Du coup, si j’avais besoin de quoi que ce soit, je pouvais faire appel à lui. La solidarité légendaire des Poufsouffle quoi. »

J’omettais volontairement la partie concernant sa demande de garder un œil sur les deux filles. Elles n’ont pas besoin de savoir que leurs parents s’inquiétaient pour elles. Même si je me doutais bien que la rouquine le savait. À la suite de mon annonce, je vis la mine de Becky se renfrogner et elle croisa ses bras sur sa poitrine, comme si elle boudait soudainement.

« Et ben alors ma belle, pourquoi tu fais cette tête ? »

Lui demandais-je avec un sourire bienveillant.

« J’ai dit quelque chose qui ne te plaît pas ? »

Ajoutais-je en haussant un sourcil interrogateur. Je devais bien avouer que je ne savais vraiment pas pourquoi elle réagissait soudainement de cette manière. Vraiment, je ne comprenais pas et ça me perturbait bien plus que je ne le montrais. Après tout, je devais garder l’image du mec cool en toute circonstance à ses yeux.

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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyMar 9 Jan - 2:34



Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre
que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
***
Ce que j’appréciais particulièrement chez Gwaen, c’était cette capacité qu’on avait à se comprendre sans se parler. Le regard qu’il me lança quand Becky annonçait qu’elle me voyait déjà comme la meilleure joueuse de quidditch de l’école me fit réaliser qu’on était sur la même longueur d’onde et qu’il ne fallait pas briser les rêves de ma cadette. J’étais impressionné par l’image de réussite que je lui renvoyais et l’admiration qu’elle avait l’air de me porter. Si seulement elle savait les doutes et les angoisses qui me rongeaient secrètement. Il ne fallait pas qu’elle découvre que je n’allais pas si bien que cela. Si elle devait se mettre à s’inquiéter à mon sujet, cela me briserait le cœur. Même si elle me tapait souvent sur le système, j’avais besoin de son espièglerie et de sa gaieté pour ne pas me laisser aller. J’avais donc fini par accepter de passer les sélections s’il y en avait. La réaction du grand blond me fit partir dans un éclat de rire qui fut rapidement suivi par celui de ma petite sœur.

Sachant pertinemment que ma réponse positive pourrait engendrer une conversation interminable sur ce sport et que je n’en avais pas envie, je changeais donc rapidement de sujet et demandait à mon meilleur ami ce que mon père lui avait raconter avant qu’il ne grimpe dans le train. Ma curiosité naturelle avait pris le dessus, car ma question n’était pas juste pour faire dévier la conversation.

« Je vois. Il faut bien admettre que ton séjour chez nous cet été a fait énormément plaisir à notre père. Ne plus être le seul homme à la maison sûrement. »

Je plongeais alors mon regard dans celui de Gwaen, un petit sourire flottant sur mes lèvres sans que je ne m’en rende compte. Dès notre première rencontre, j’avais su que mes parents apprécieraient le jeune homme. Je trouvais juste dommage que sa famille n’ait pas voulu le laisser venir séjourner chez nous bien plutôt. Gwaen ne leur avait pas laissé le choix cette année et j’avais bien compris dès le premier jour, qu’il avait besoin de s’éloigner de sa propre famille. C’était tellement dommage que les siens n’accepte pas le fait qu’il soit sorcier. Dans un sens, mes parents avaient eu beaucoup de chance. En effet, nos grands-parents avaient accepté sans difficultés, voir même avec fierté, que leurs enfants soient dotés de pouvoirs magiques. Et surtout, je trouvais cela tellement sympa d’avoir la possibilité de profiter des deux mondes. Je savais depuis longtemps que le blondinet avait du mal avec cela en revanche. Dès le début, je m’étais donné pour objectif de lui faire comprendre l’avantage qu’on pouvait trouver à cette situation. Mais jusqu’à sa rencontre avec mes parents, je n’étais pas sûr d’avoir réussi à le convaincre. J’ignorais s’il comptait toujours laisser le monde sorcier derrière lui une fois nos études terminées. Mais ce n’était pas franchement le moment d’aborder ce sujet, pas devant Becky qui ignorait cette facette de notre camarade.

« En-tout-cas, je suis contente que mon père t’ai adopté, si je puis dire. Et je sais que maman t’apprécie également. »

Ajoutais-je en riant avant de voir la mine renfrognée de Becky. Avant que je n'aie eu le temps de lui demander ce qu’il se passait, Gwaen avait posé la question. Mais ma cadette n’ouvrit pas la bouche pour répondre. Je levais les yeux vers le grand blond et nous partageons un regard d’incompréhension.

« Hey, c’est plutôt une bonne chose que papa et maman aiment bien Gwaen, tu ne crois pas ? »

Demandais-je à ma cadette avec douceur.

« C’est juste que... »

Commença à répondre ma petite sœur avant de se lever pour aller s’asseoir sur les genoux de Gwaen et d’enfouir sa tête dans son cou pour lui faire un câlin. Bien que surprenant, je venais de comprendre le pourquoi du comment du soudain changement de comportement de ma cadette. Bien trop concentré sur mes propres états d’âmes et sur le fait de ne pas les laisser transparaître, je ne m’étais pas rendu compte qu’elle avait un coup de cœur pour mon meilleur ami. Alors forcément, savoir que notre père le considérait comme un fils faisait de lui notre frère en quelque sorte et cela devait la contrarier. Je me levais à mon tour et allais m’asseoir près de mes deux compagnons de voyage. Je posais ma main dans le dos de ma sœur avant de lui dire dans un murmure à l’oreille :

« Je crois comprendre. Et je te demande pardon de ne pas l’avoir remarqué plutôt. »

Je déposais un baiser sur les cheveux de ma petite sœur avant de me blottir à mon tour contre mon meilleur ami et ma cadette, passant un bras autour d’elle. Je levais doucement le regard vers Gwaen et mon regard croisa le sien. L’incrédulité se lisait sur son visage avant de le rassurer :

« Ne t’inquiète pas, tu n’as rien dit de mal. Je crois juste que notre petite Becky espère devenir elle aussi un petit blaireau pour partager cette solidarité que tu viens d’évoquer. »

Becky se redressa alors soudainement, manquant de me donner un coup de tête.

« Mais non ! J’aimerais être envoyé à Gryffondor aussi. Mais si je me retrouve à Serdaigle ou Serpentard, je vais être toute seule. »

Je levais les yeux au ciel. M’étais-je trompé sur les sentiments de Becky. Pas si sûr. Mais elle voulait garder son petit jardin secret et je l’acceptais. Peut-être que lorsque nous serons que toutes les deux, alors elle me dirait ce qui la tracassait réellement.

« Peut importe la maison que tu rejoindras, je serai toujours là si tu as besoin. »

Répondis-je avec un sourire bienveillant. En tant que grande sœur, il était hors de question que je laisse en plan ma cadette.

« Et puis, tu n’es pas assez sage pour finir à Serdaigle, si cela peut te rassurer. »

Concluais-je pour la taquiner.


***

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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyJeu 11 Jan - 22:01

Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que
ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
EXORDIUM.
Alors qu’on échangeait tranquillement sur les quelques mots que j’avais échangés en privé avec Monsieur Carpenter juste avant de monter à bord, Becky se mit soudainement à bouder sans que je ne comprenne pourquoi. La petite demoiselle vient s’installer sur mes genoux pour se blottir contre moi. Je souris doucement, ravi de voir qu’elle ne me faisait pas la tête, bien que je ne comprenais toujours pas ce qui la chiffonnais ainsi. Je levais donc le regard vers Alexiel pour lui faire partager mon incompréhension et comme je m’y attendais la charmante rouquine venait de comprendre ce qui rendait Becky chafouine. Après être venue s’asseoir près de nous et avoir murmuré quelques mots rassurant à sa cadette, Alexiel se blottit elle aussi contre moi. J’en avais de la chance. Deux charmantes demoiselles rien que pour moi.

Je passais un bras autour des épaules de ma meilleure amie pour la garder près de moi. Puis elle m’expliqua rapidement que Becky espérait devenir une Poufsouffle, comme son père et moi-même. C’est vrai que c’était une charmante maison et que tous ses membres étaient réputés pour être plutôt sympathiques. Mais la réaction soudaine de la première année me fit sursauter. Apparemment, être une Gryffondor comme son aînée n’était pas non plus pour lui déplaire. Ce qu’elle craignait le plus c’était de se retrouver seule sans connaître d’autres camarades.

« Oh, je ne m’inquiète pas pour toi, petite canaille. Tu te feras des amies rapidement dans n’importe quelle maison que tu rejoindras. »

Je lui fis un clin d’œil complice tandis qu’Alexiel ajoutait qu’elle serait toujours là pour sa cadette quoiqu’il advienne et peu importe la maison qu’elle aura rejoint. Je la reconnaissais bien là et cela ne me surprenait absolument pas. Je savais depuis bien longtemps maintenant que la jeune fille prenait son rôle de grande sœur très au sérieux. Cependant, sa petite remarque concernant le fait que sa petite sœur ne se retrouverait certainement pas à Serdaigle me fit lever les yeux au ciel. Bien que je savais que cela n’était qu’une petite boutade pour taquiner Becky, je craignais que cela ne finisse par une des fameuses disputes qui rythmaient leur relation fraternelle. Et franchement, j’avais suffisamment subi pendant mon séjour chez les Carpenter durant l’été. Alors avant même que la petite n’ait le temps de répondre, je pris la parole et proposais :

« Tu sais que j’ai fait la connaissance d’Alexiel lors de notre premier voyage dans Poudlard Express. Alors, tu devrais peut-être faire le tour des wagons pour voir si tu ne trouve pas un camarade tout seul dans son coin et faire connaissance. Peut-être que tu trouveras ton futur meilleur ami toi aussi. »

Bon, je devais l’admettre, je n’avais pas lancer cette idée uniquement pour éviter une dispute, mais aussi parce que je voulais être seul avec ma camarade rouge et or. J’avais besoin de savoir comment elle appréhendait son retour à Poudlard et de connaître les angoisses qui pouvaient l’envahir à chaque nouveau kilomètre parcouru. Je n’avais plus qu’à espérer que Becky morde à l’hameçon. Sa tendance, à toujours vouloir faire comme sa grande sœur allait certainement jouer en ma faveur. Et j’avais raison. Quelques secondes, après avoir fait ma proposition, un poids quitta mes genoux et je me sentais soudain plus léger.

« Je vais faire un tour dans les wagons et on verra bien si j’ai autant de chance que vous deux. »

Déclara la petite demoiselle avec une détermination qui ne lui était pas inconnue. Je me mis à rire légèrement devant l’expression sérieuse qu’elle abordait.

« Tu devrais peut-être sembler moins sérieuse. Tu risquerais de faire peur à un petit nouveau qui n’a pas la chance d’avoir deux aînés pour le guider. »

Le visage de la petite fille s’éclaircit d’un sourire qui la rendait beaucoup plus charmante et j’acquiesçai d’un signe de tête pour lui faire comprendre que c’était nettement mieux.

« Je reviens plus tard alors. »

Ajouta Becky avant de quitter le compartiment avec un signe de la main. Sans me défaire de mon léger sourire, je serrais un peu plus Alexiel contre moi, histoire qu’elle ne tente pas de sauver et portait mon regard sur elle avant de lui demander :

« Bon maintenant qu’on est plus que toi et moi, dis moi comment tu gères ? »

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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyVen 12 Jan - 21:24



Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre
que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
***
Je devais bien admettre que Gwaen était doté d’une empathie que je ne possédais pas. Ou en tout cas, pas au même niveau que lui. Alors que Becky était perché sur ses genoux et que je m’étais installé près deux, je ne pus que me sentir rassurée et apaisée quand je sentis son bras autour de mes épaules. Il avait toujours eu cet effet sur moi depuis qu’on se connaissait. Mais ces dernières semaines, sa présence était encore plus réconfortante que d’habitude. Il avait veillé sur moi au pire moment de nos vies. Il m’arrive encore de me demander ce que je serais devenu si durant cette terrible bataille, il avait dû être blessé ou tué. Non, je devais chasser cette terrible pensée de mon esprit. Il était là, auprès de nous et en pleine forme. Et alors que je l’écoutais rassurer ma petite sœur et qu’il trouvait les mots justes pour lui redonner la niaque, je me demandais comment il faisait pour faire comme si tous ces événements n’avaient pas eut lieu. Il me donnait l’impression que tout avait glissé sur lui comme de l’eau sur une nappe en plastique. Je m’étais toujours pensé être forte, mais lui était un vrai roc. Je me rendais compte depuis quelque temps qu’il devenait mon phare dans la nuit. Il me semblait de plus en plus évident que ce n’était pas pour rien qu’il était devenu mon meilleur ami malgré le fait qu’on est peu de point commun quand on y réfléchissait bien.

Je fus sortie de ma rêverie par Becky qui sautait des genoux du grand blond et qui annonçait qu’elle allait faire le tour des compartiments pour tenter de se trouver celui ou celle qui deviendrait son meilleur ami comme cela avait été le cas pour Gwaen et moi. Je souris doucement avant de lui dire :

« Je suis sûr que tu vas te faire des tas d’amis cette année. Mais ne te focalise pas que sur une personne où tu pourrais passer à côté des belles histoires. »

Ma cadette hocha la tête de manière positive avant qu’elle ne déclare qu’elle reviendrait nous voir plus tard. Sa manie, de tout vouloir faire comme moi avait la fâcheuse tendance à me taper sur les nerfs, mais sur ce coup-là, j’avoue que cela me faisait plaisir. Je devais bien admettre que le Poufsouffle avait joué un coup de maître pour la peine. Je senti l’étreinte de ce dernier se serrer un peu plus sur mes épaules, me faisant ainsi comprendre qu’il ne voulait pas que je bouge. Je laissais échapper un profond soupir quand il me demanda comment je gérais. Laissant ma tête tomber sur son épaule, je fermais les yeux et profitais de quelques instants de calme et de tranquillité avant de demander doucement :

« De gérer quoi exactement ? L’idée que mon pot de colle de petite sœur va pouvoir me casser les pieds toute l’année ou le fait de retourner à Poudlard ? »

Je savais pertinemment ce qu’il voulait dire par là, mais je n’avais pas envie de parler de mes états d’âmes pour le moment. Je me sentais bien et en sécurité blottie contre mon meilleur ami et je n’avais pas tellement dans l’idée de gâcher le moment en évoquant mes angoisses, mes craintes et mes peurs à l’idée de retourner à Poudlard. Mais en même temps, j’avais hâte de retrouver mes camarades et le rythme de la vie scolaire.


***

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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyDim 14 Jan - 21:08

Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que
ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
EXORDIUM.
J’étais plutôt satisfait de ce début de voyage. Ma rouquine préférée avait accepté de passer les sélections de Quidditch et Becky avait retrouver la niaque et surtout le courage d’aller vers les autres élèves de première année au lieu de rester avec nous. Mais pourtant, quelque chose me turlupinait toujours. Il s’agissait de l’état mental de celle que je gardais blotti contre moi. Je savais qu’elle faisait tout pour ne rien montrer. Mais en même temps, je la connaissais quasiment par cœur et je me rendais bien compte que ça tournait sous sa chevelure flamboyante. C’était donc pour cette raison que je lui demandais franchement comment elle gérait notre retour à Poudlard. Je lui laissais le temps dont elle avait besoin avant de me répondre, on avait largement le temps pour qu’elle se décide à se confier. Sa réponse me fit sourire. Ok, j’avais compris le message. Elle ne voulait pas aborder le sujet pour l’instant et je n’insisterais pas.

Je laissais le silence s’installer entre nous, laissant mon regard vagabonder sur les paysages qui défilaient sous les fenêtres du train et attendant patiemment qu’Alexiel ne se décide à ouvrir de nouveau la bouche. Ce n’était pas le genre de silence pensant ou gênant qu’on pouvait parfois ressentir. Non, ce silence-là était plus comme une marque de confiance et de sérénité que nous pouvions éprouver l’un et l’autre en ces instants. Ça faisait déjà quelques années qu’on avait plus besoin de se parler pour être bien. Combien de fois nous étions nous retrouver dans le parc, assit sous un arbre pendant des heures sans qu’aucun mot ne soit prononcé. Le seul fait de savoir que l’autre était là, juste à côté était suffisant. Il m’était souvent arrivé de regretter qu’on n’ait pas été envoyé dans la même maison pour ne pas avoir à nous séparer chaque soir au moment du couvre-feu.

Je finis par fermer les yeux, respirant tranquillement et calmement. L’odeur du shampoing de ma meilleure amie vient me titiller les narines et me rappela quelques souvenirs que j’aurais préféré ne pas me remémorer. Des choses que je n’ai jamais dites à personne et dont je ne parlerais certainement pas à Alexiel. J’étais revenu depuis quelque temps déjà de cette période un peu compliqué de ma vie que je qualifierais de sentimentale. Et pourtant, la douce respiration de celle que je serrais contre moi me faisait parfois regretter le choix que j’avais fait à ce moment. Il était trop tard pour revenir en arrière maintenant et cela ne servait à rien que je ressasse tout cela.

Lorsque je rouvris les yeux, je baissais ses derniers vers ma camarade Gryffondor. Elle avait les yeux fermés et je me demandais si elle s’était endormie. Un sourire bienveillant étira mes lèvres en voyant l’expression de sérénité que je pouvais lire sur le visage de la rouquine. C’était notre dernier voyage ensemble, notre dernière année à nous côtoyer tous les jours, notre dernière année en tant qu’élève. J’eus un petit pincement au cœur à cette pensée. Je savais très bien qu’elle ne sortirait pas de ma vie subitement, mais en même temps, elle suivrait sa carrière et construirait une famille de son côté et je ferais la même chose du mien. Alors forcément, la vie allait nous éloigner doucement, mais sûrement ne nous laissant que les souvenirs des sept années passées à Poudlard. Malgré la légère mélancolie qui commençait à me gagner, je me considérais heureux d’avoir eu la chance de la connaître et qu’elle soit devenue une amie aussi précieuse. Ensemble, on avait affronté le pire et rien que l’idée que j’aurais pu la perdre à ce moment-là me fit frissonner. J’avais réussi assez facilement à surmonter tout ça parce qu’elle était là, ainsi que sa famille. Mais si ça n’avait pas été le cas, je crois que j’aurais été incapable de retourner sur les bancs de l’école. Heureusement, qu’il ne lui était rien arrivé alors ça ne servait à rien d’imaginer ce qui aurait put se passer. J’ignorais totalement combien de temps s’était écoulé depuis que Becky avait quitté le compartiment et que le silence, c’était installé, mais mon bras commençait à s’engourdir. Je bougeais donc légèrement pour changer de position pour être plus à l’aise tout en tentant de ne pas réveiller Alexiel. 


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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyVen 19 Jan - 19:35



Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre
que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
***
Alors que j’avais envoyé Gwaen sur les roses discrètement quand ce dernier me demanda comment je gérais la situation, je ne pus qu’être heureuse de sa réaction. J’avais de la chance qu’il ne s’offusque pas de ma réaction. Ce n’était pas pour rien qu’il était mon meilleur ami et mon confident. Il devait être la seule personne sur terre à tout connaître de moi. J’étais heureuse de l’avoir. Je ne pouvais m’empêcher de me demander comment j’aurais survécu à tout cela s’il n’avait pas été là. J’aurais eu sans doute une autre personne suffisamment proche pour me soutenir, mais je supposais qu’elle n’aurait peut-être pas aussi bien géré ses propres émotions après tout cela. Alors que le silence s’installait entre nous sans que cela ne dérange ni l’un, ni l’autre, je me blottissais un peu plus contre lui, profitant de ses derniers moments de paix avant un long moment. Non pas qu’il n’y avait pas de possibilité d’être tranquille entre les murs de Poudlard, mais il y avait une perpétuelle agitation autour de nous. En même temps, rien d’étonnant quand on réunit dans un même lieu des enfants de onze à dix-sept ans en si grand nombre. Bien que ce nombre se verrait certainement réduit cette année. Alors je profitais de ces derniers instants de calme absolus.

Alors que je perdais toute notion du temps qui passait, j’avais fini par sombrer dans le sommeil sans même m’en rendre compte. Combien de temps, c’était il passé avant que je ne me retrouve dans les bras de Morphée. La tête posée sur le torse de mon grand blond préféré, j’avais été bercé par le rythme régulier et apaisé de sa respiration et des battements de son cœur. Cela devait expliquer que je me laisse gagné ainsi par l’endormissement alors que je craignais tant de faire des cauchemars. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais rejoint Gwaen dans le lit de la chambre d’ami qu’il occupait durant son séjour chez nous. En tout bien, tout honneur, naturellement. Il m’apportait simplement la sécurité dont j’avais besoin pour finir mes nuits après les visions de ses images horribles.

Lorsque je repris enfin conscience, rien n’avait bougé en dehors du paysage. Je sentais toujours le bras du Poufsouffle autour de mes épaules et sa respiration était toujours aussi calme, tout comme son cœur. Je restais immobile encore un moment, profitant de cette situation apaisante. J’ignorais si mon camarade était réveillé ou bien s’il s’était endormi également. Malheureusement, toute bonne chose à une fin, car la porte de notre compartiment s’ouvrit brutalement, me faisant me redresser d’un bon. C’était Becky qui faisait son grand retour, flanqué par deux jeunes filles qui avaient l’air d’avoir son âge. Ma petite sœur était tout sourire lorsqu’elle vint s’asseoir en face de nous.

« Je ne reste pas longtemps. Je suis juste passée vous dire que j’allais finir le voyage avec Maggie et Sabrina, mes nouvelles copines. J’espère qu’on sera envoyées dans la même maison. »

Je regardais ma cadette en souriant. Et bien, en voilà une qui avait l’air de passer un bon voyage. C’était agréable de la voir aussi insouciante et heureuse. J’étais contente de voir qu’elle avait été maintenue loin de tous ces récents drames. Elle était une vraie bouffée d’oxygène, même si la plupart du temps, elle avait la fâcheuse manie de me taper sur les nerfs. Je savais très bien qu’elle s’était inquiétée pour moi à mon retour à la maison et je la soupçonnais d’avoir été particulièrement agaçante simplement pour me changer les idées.

« Et bien, Maggie et Sabrina, je suis ravi de faire votre connaissance. »

Répondis-je en portant mon attention sur les deux petites qui n’avaient pas osé franchir le seuil du compartiment. Puis je reportais mon attention sur Becky et ajoutais en souriant :

« Je suis sûr que tu viens de te faire de très bonnes amies. Et même si vous n’êtes pas ensemble dans la même maison, cela n’empêchera rien. »

C’était évident que c’était plus sympa de partager les mêmes dortoirs que ceux qui comptaient le plus pour nous à Poudlard, mais ma propre expérience prouvait bien que cela n’empêchait pas de belles amitiés de voir le jour.


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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyLun 22 Jan - 19:08

Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que
ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.
EXORDIUM.
Depuis combien de temps j’observais le paysage défilé en silence ? C’était une bonne question. Je commençais à ressentir le besoin de me dégourdir les jambes, mais je ne voulais pas prendre le risque de réveiller la jolie rousse qui s’était endormi blotti contre moi. Je savais qu’elle dormait à cause de sa respiration. J’avais passé un paquet de nuit à la regarder dormir ces derniers temps. Par conséquent, je connaissais parfaitement les signes qui montraient qu’elle était calme et apaisée. C’était une bonne chose. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de me demander comment cela allait se passer maintenant. Nous allions être séparés par nos maisons respectives et si elle devait faire des cauchemars, je ne pourrais pas la rassurer en la gardant contre moi pour le reste de la nuit. Cette idée m’inquiétait grandement. Si elle ne parvenait pas à dormir, alors que pourrait-il lui arriver ? Si elle devait tomber à malade, ou pire encore, à cause de ça, je ne me le pardonnerais pas. Plongé dans mes inquiétudes, je ne vis pas les signes qui annonçaient qu’Alexiel s’était éveillée. Je jouais machinalement avec une mèche de sa longue chevelure rousse tout en réfléchissant.

C’est à ce moment-là que Becky décida d’entrer avec pertes et fracas dans le compartiment, faisant sursauter Alexiel qui manquant de me donner un coup de tête en se redressant aussi brutalement. Dur retour à la réalité. Je lançais un sourire à la petite demoiselle qui nous expliquait qu’elle finirait le voyage avec ses nouvelles amies. Je fis un petit signe de la main à ses dernières, qui étaient comme tétanisées sur le seuil avant de leur dire :

« Vous savez les filles, on n’a jamais mangé personne, alors venez vous asseoir un instant. »

Alors que les dénommées Maggie et Sabrina se déplaçaient comme des robots pour s’asseoir sur la banquette en face, je ne pus retenir un nouveau sourire quand j’entendis la gryffondor rassuré sa cadette quant au fait qu'être dans des maisons séparées n’empêchait pas d’être amis. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire. Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’il se serait passé entre nous si nous avions eu la chance de finir dans la même d’ailleurs.

« Au fait, Becky manque à tous ses principes de politesse, alors je vais y remédier. Moi c’est Gwaen, de la noble maison Poufsouffle, et voici Alexiel, de la fière maison Gryffondor. »

Je fis un clin d’œil espiègle à Becky qui c’était un peu renfrogné à ma dernière remarque. Je profitais de l’occasion pour me lever avant de déposer un baiser sur le sommet du crâne d’Alexiel et d’en faire autant sur celle de Becky.

« Si vous me permettez mesdames, je vais profiter de votre présence pour m’éclipser et vous laisser entre filles. Je dois me rendre là où l’on ne peut pas aller pour moi. »

Je quittais donc notre compartiment pour rejoindre les commodités. Naturellement, ces dernières étaient occupées et je devais attendre mon tour. J’en profitais pour saluer et discuter un peu avec d’autres représentants de la maison du blaireau. Je devais bien admettre que c’était bon de revoir les amis après tout ce temps. Le temps passa plus vite que je ne l’aurais cru et la nuit commençait à tomber lorsque je terminais ma conversation pour faire se que j’étais venu faire dans le coin. Lorsque je rejoignais enfin ma place, les filles avaient enfilé leurs robes de sorciers et je constatais que le voyage avait drôlement bien avancé.

« C’est déjà le moment de se changer ? »

Demandais-je un peu incrédule. Je n’avais pas vu le trajet passé c’était dingue.

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«Tu sais ce que tout le monde aime ? Le clafoutis. T’as déjà rencontré quelqu’un à qui tu dis : « fais péter le clafoutis ! », et qui te dit, « j’aime pas le clafoutis » ? Il n’y a rien de plus clafoutant que le clafoutis !»
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MessageSujet: Re: Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.   Oh mon dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich. EmptyJeu 1 Fév - 19:11

Oh mon Dieu, j’ai l’impression d’apprendre que ma chanson d’amour préférée parlait d’un sandwich.


Bien que je ne l’admettrais jamais, j’avais bien besoin de ce petit somme. Je me sentais fraîche et apaisée, prête à affronter le retour à l’école. J’avais parfaitement conscience que je devais tout cela uniquement aux présences de Gwaen et Becky. Et je ne pouvais m’empêcher de me demander comment j’allais réagir en me retrouvant au milieu de mes camarades de maison. J’imaginais que beaucoup d’entre eux allaient certainement être aussi mal en point que moi, voir peut être même pire. Mais en tant que Gryffondor, je supposais qu’aucun d’entre nous ne le montrerait. Enfin, même si nous n’en parlions pas, nous nous soutiendrons les uns et les autres, j’en étais sûr. Et puis, j’avais hâte de retrouver toutes mes amies de dortoir. Les soirées pyjamas que nous y passions étaient agréables et m’avaient manqué. Vu que je partais toujours à la chasse aux potins dans les couloirs de l’école, j’avais souvent raconté pas mal de mes découvertes aux jeunes filles. On en avait eu des sacrés partis de rigolade. Mais est-ce que cette année, le cœur y sera-t-il présent ? Je n’avais plus tellement envie d’aller fourrer mon nez dans les affaires des autres, en tout cas pour le moment. Peut-être que cela me reviendrait sous l’impulsion de mes camarades.

Je fus ramenée à la réalité par l’arrivée de Becky et de ses deux nouvelles amies. Cette dernière avait l’air fière d’avoir réussi à rencontrer des jeunes filles de son âge. Je m’étais montré souriante et bienveillante à l’égard des jeunes filles afin de les rassurer. Elles avaient l’air intimidé de se retrouver face à des dernières années. Sans surprise, Gwaen en fit de même et fit les présentations que ma petite sœur avait omis. Décidément, toujours aussi charmeur dès qu’il s’agit de s’adresser à une représentante de la gente féminine. Mais cela avait l’air de marcher car les deux petites s’installèrent dans sur la banquette en face de nous. Le grand blond prit congé de manière très polie, nous précisant qu’il se rendait aux toilettes de manière imagé. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel alors qu’il déposait un baiser sur le sommet de ma tête avant d’en faire autant avec ma cadette. J’étais habituée à ce genre de marque d’affection de mon meilleur ami, mais ce n’était pas le cas de Becky qui rougit jusqu’aux oreilles. Alors que le poufsouffle disparaissait dans le couloir, je ne pus m’empêcher de rire en voyant l’air ahuri des trois nouvelles élèves.

« Et bien, il va falloir vous y habituer les filles. Surtout toi Becky. Tu risques d’y avoir le droit à chaque fois que tu croiseras Gwaen. »

Me retrouvant seule avec ma sœur et ses amies, j’entrepris de faire la conversation afin d’apprendre à les connaître et surtout de répondre aux questions qu’elles se posaient sur l’école afin de les rassurer. Je n’avais pas eu la chance d’être guidée dans cette aventure étant l’aînée de la famille. Cela me faisait plaisir de remplir une espèce de rôle de mentor pour ses trois là. Bien sûr, je gardais quelques informations pour moi, afin qu’elles puissent les découvrir par elles-mêmes, il fallait aussi qu’elles fassent leur propre découverte. Et puis, il fut temps d’enfiler nos robes de sorciers. Le temps était passé vite. Peut être trop vite. Car bien que je ne le montrais pas devant les trois petites, je commençais à m’angoisser et stresser. Maggie et Sabrina partirent quelques minutes dans le wagon qu’elles occupaient jusque-là pour se changer et revinrent rapidement. Pendant leur absence, Becky et moi-même en avions fait autant. Notre petit groupe reprit rapidement sa conversation, bien que cette fois, les trois jeunes filles parlaient de leur vie avant Poudlard. Je les laissais parler, acquiesçant de temps à autre et répondant à leurs questions quand elles en avaient. Cette innocence était agréable. Cela dit je commençais à me demander ce que pouvait bien faire Gwaen.

Comme s'il avait deviné mes pensées, c'est à ce moment-là qu'il a choisi de réapparaître et il semblait étonné de nous voir déjà en uniforme.

« Et ben tu en as mis du temps. Je commençais à croire que tu étais tombé dans le trou. »

Lui fit remarquer en plaisantant. Le regard de Maggie et Sabrina me fit rire doucement. J’avais l’impression de voir leurs esprits se torturer en se demandant s’il était vraiment possible de tomber dans le trou de la cuvette. Étais-je aussi crédule quand j’avais leur âge ? En tout cas, c’était rafraîchissant de les entendre murmurer pour savoir si c’était possible. Becky, qui connaissait depuis longtemps cette expression, leur expliqua patiemment que c’était une blague.

« Tu ferais bien de te changer toi aussi. »

Fis-je remarquer à Gwaen pendant que les trois petites débattaient toujours sur le sujet du trou de la cuvette des toilettes.

« J’ai dormi bien plus longtemps que je ne le pensais. »

Ajoutais-je presque à regret à l’attention du grand blond.
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KoalaVolant

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