I guess it's funny but the truth's I bruise easily ♠ Ft. Alaric
Bailey Barnett
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maison : Gryffondor
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Sujet: I guess it's funny but the truth's I bruise easily ♠ Ft. Alaric Ven 3 Mai - 22:42
« AFFINITY »
@"Alaric" & @"Bailey"
ϟC’était la troisième fois cette fois-ci. Nous avions reçu une missive importante nous signalant qu’un corps avait été découvert à Pré-au-lard. Une jeune femme encore. Une étudiante de quatrième. Beth Ann Dover. Une sorcière sang mêlée. Elle avait été étranglée. Son corps gisait dans les hautes herbes. C’était la propriétaire de la maison d’à côté qu’il l’avait découverte. Elle s’était empressée de contacter le département de police magique et nous avions établi un périmètre de sécurité autour de la victime. La dame était en état de choc quand je pris sa déposition, mais elle me confiait que cela faisait plusieurs jours qu’elle voyait un homme encapuchonné roder autour du village. Personne ne le connaissait. Je lui avais demandé une description et tout ce que j’en retirais c’était qu’il s’agissait d’un homme, qu’il avait les cheveux foncés. Les élèves de Poudlard étaient strictement défendus de sortir de l’enceinte de l’école pour éviter d’entraver l’enquête. Le temps était gris et menaçant. J’avais soufflé un peu, observant la condensation que créait ma respiration. L’air était si froid que chaque coup de vent donnait l’impression de lames de rasoir sur mon visage. J’étais blotti dans ma veste en Sherpa et je montais la garde en attendant mon nouveau partenaire. Costa souffrait d’une laryngite aiguë et était resté chez lui pour essayer de récupérer. Le chef avait fini par entendre raison il était évident qu’il y avait un maniaque en liberté et qu’il se plaisait à faire du mal aux femmes. J’avais passé plusieurs mois à recueillir les témoignages d’amis et de membres de la famille de jeunes femmes disparues dans la région de Londres depuis les trois dernières années et j’avais réussi à monter un dossier assez substantiel. C’était la troisième victime ce mois-ci et elle s’ajoutait à une liste de douze personnes. Tous des femmes. Le profil des victimes allait de la travailleuse du sexe à l’étudiante. Sur douze seulement, six corps avaient été retrouvés. Tous portaient des marques de strangulations. Le tueur tuait à la manière d’un mordu. Et je me demandais s’il n’avait pas aussi fait des victimes dans le Londres non mage. Cela ne m’étonnerait guère ce genre d’individu ne reculait devant rien pour assouvir leurs désirs. L’on m’avait assigné avec un autre agent Alaric. Je ne le connaissais pas très bien. Je connaissais sa réputation. Il était reconnu pour son caractère bien trempé et ses tendances casanières. Or je n’avais jamais eu l’opportunité de travailler avec lui. J’espérais qu’il arriverait plus vite. Je ne savais pas trop pourquoi, mais j’avais le sentiment d’être observé et je n’appréciais guère. Quand enfin j’entendis des bruits de pas, je me retournais avec soulagement. Enfin !
– Alaric ? Je me prénomme Bailey, c’est la première fois que l’on travaille ensemble, je crois ?
Je lui tendis la main avant de faire volte-face et de m’approcher du corps. Je lui décrivis tout ce que je savais. J’avais travaillé sur les disparitions, mais c’était la première fois que je m’occupais d’un corps que l’on venait de retrouver et j’ignorais la procédure. J’espérais que mon collègue s’y connaissait davantage en homicide.
Les deux semaines de vacances m'avaient fait du bien. J'en avais besoin et le fait de courir partout pour attraper les mangemorts me manquait, mais j'avais réussi à quitter le pays pour changer d'air. Deux semaines de repos, à me vider la tête et à penser à la belle italienne avec laquelle j'avais passé un moment délicieux, jusqu'à ce qu'elle fasse voler des objets autour de nous. J'avais senti que quelque chose était spécial chez elle, mais le fait qu'elle soit une sorcière ne m'était pas venu à l'esprit. La veille, de retour chez moi, je m'étais installé dans mon lit bien douillet et je m'étais assoupi comme un loir. Une bonne nuit de sommeil après un vol qui avait duré plus de dix heures allait me faire bien. Demain serait un autre jour. Alors que je pensais faire grasse matinée, un hibou hideux frappa avec son bec à ma fenêtre ce qui m'avait mis en rogne. Je m'étais levé pour ouvrir la fenêtre, prendre la lettre qu'il tenait dans son bec et l'ouvrir tout en ronchonnant. Une affaire des plus intrigante m'attendait. Direction la salle de bain, douche, habillage et je transplane au ministère.
À peine arriver, on m'expliquait vite fait l'affaire à résoudre et que je devais travailler avec une autre personne que mon collègue habituel. Je fronce les sourcils un instant. Une femme ? Je devais donc travailler avec une femme ? Cela m'embêtait un peu, mais les ordres étaient les ordres. Je m'étais dirigé dans mon bureau, pris le nécessaire pour cette enquête avant d'aller sur les lieux où une jeune femme avait été retrouvé décédée à Pré-au-lard. Arrivé sur les lieux, je m'approche de la scène de crime et une femme s'était retournée pour se présenter. Bailey. Plutôt jolie je dois l'avouer. Elle avait tendu sa main vers moi, mais le manque de caféine avait pris le dessus que je n'avais pas fait attention à son geste. L'agent féminine m'avait détaillé tout ce qu'elle savait et tout en l'écoutant je m'étais agenouillé devant la victime. Des marques de strangulation étaient bien visibles sur le cou de la jeune femme. Un moldu ? Ici ? Impossible 《 Il y a des marques de strangulation, c'est une méthode moldu. Pourtant, aucun moldu ne connaît cet endroit, un sorcier qui aurait recours à cette méthode...》 Je m'étais arrêté un instant pour soupirer avant de terminer ma phrase 《 C'est incompréhensible 》.
J'avais plongé mes mains dans mes poches pour y attraper des gants que j'enfilais afin de palper la victime à la recherche d'autres indices sur son corps. Rien sur les bras, ni sur les jambes et encore moins derrière la tête. C'était louche et je n'avais jamais vu ça dans le monde magique. Je tourne la tête vers ma nouvelle collègue 《 Qui a trouvé le corps ? 》 Mon regard se tournait maintenant aux alentours afin d'identifier d'éventuels indices en écoutant Bailey me répondre.
Bailey Barnett
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Sujet: Re: I guess it's funny but the truth's I bruise easily ♠ Ft. Alaric Mar 14 Mai - 23:34
« AFFINITY »
@"Alaric" & @"Bailey"
ϟMes yeux ne cessaient de se porter sur le visage de la jeune femme. Si jeune, on lui avait volé toute sa vie. Jamais elle ne vivrait sa graduation, elle ne danserait jamais lors de son bal de promotion. Putain, juste d’y penser j’avais envie de m’effondrer en pleurs. Je savais bien qu’une bonne policière devait se détacher des scènes de crimes. Sauf que moi j’étais dans le civil habituellement je ne gérais pas les homicides ! Et cette pauvre petite… Elle aurait pu être ma fille. Elle avait certainement l’âge pour l’être en tous cas. Le craquement familier d’une apparition attirait mon attention et je m’étais retourné pour me retrouver nez à nez avec celui qui allait être mon partenaire pour cette enquête. Un type dans ma tranche d’âge peut-être un peu plus vieux, il sentait le parfum que les jeunes s’aspergeaient avant de sortir en boîte. J’avais arqué un sourcil. J’avais tendu la main pour me présenter et je m’étais pris le plus gros vent du siècle. Je mis cela sur le fait qu’il devait être en état de choc et ramenai ma main contre moi. Je m’étais mise à détailler à mon collègue tout ce que je savais de l’affaire, je lui parlais même des nombreux signalements de disparitions qui avaient été déposés au poste depuis les derniers mois. Il semblait m’écouter avec attention tandis qu’il s’agenouillait devant le corps. Les stries violacées autour de son cou indiquaient clairement un cas de strangulation or comme Alaric avait remarqué il s’agissait d’une méthode d’attaque très inhabituelle pour un sorcier. La rigidité du corps trahissait que le crime avait été commis durant les petites heures du matin. Ce qui voulait dire que Beth Ann avait fait le mur et était sorti après l’extinction des feux de l’école. Je levais le regard à la question de mon nouveau partenaire avant de répondre :
– La voisine. Elle promenait le chien quand ils sont tombés sur elle. J’ai interrogé le voisinage. Pas de témoins. Pas de cris. Rien.
J’étais convaincue que la jeune Serpentard allait à la rencontre de quelqu’un. Qu’est-ce qui pousserait une gamine de quinze piges à s’aventurer au clair de lune si ce n’était pour voir quelqu’un ? Un copain ? Le tueur ? Le tueur qui se faisait passer pour son copain ? Toutes les théories étaient plausibles. Peut-être que ses copines nous en apprendraient davantage ? Ses parents étaient dévastés et nous avaient promis de financer le département de police magique si l’on parvenait à retrouver le responsable de leur malheur. – Je suis également un peu perdue. Une chose est certaine c’est qu’elle allait rencontrer quelqu’un qu’elle connaissait.
Je pointais les alentours. Il n’y avait pas de traces de luttes nulle part. Rien… à moins que… emportée par mon instinct je regardai les ongles de la victime… HOLY SHIT. Là dans sa main un bout de tissu…
– Alaric, viens voir…
Je m’éloignai pour le laisser observer je ne m’y connaissais pas du tout en meurtres. Je maudissais le manque d’effectifs qui me forçait sans cesse à gérer des situations qui n’étaient pas ma spécialité. Curieuse de savoir ce qu’il en pensait je suggérai :
– Alors… Est-ce qu’on fait appel à la méthode moldue pour le coup ? Si ça se trouve, ce bâtard est déjà dans la banque de données d’un poste de Londres.
J’ignorais quelle direction prendre, mais j’étais prête à appuyer Alaric dans ses démarches. Il s’y connaissait déjà un peu plus que moi en la matière. Et je faisais confiance à sa rigueur, sa réputation n’était pas à refaire.
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Sujet: I guess it's funny but the truth's I bruise easily ♠ Ft. Alaric 
