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 Nos fautes nous sont-elles pardonnées après, si on dit la vérité?

Alexis J. Kane
new & pure
Alexis J. Kane
hiboux : 487
house points : 0
localisation : Grande Bretagne.
multicomptes : Moi, moi. Moi. Lui... ah non. Juste moi.
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MessageSujet: Nos fautes nous sont-elles pardonnées après, si on dit la vérité?   Nos fautes nous sont-elles pardonnées après, si on dit la vérité? EmptyJeu 9 Sep - 20:32


Nos fautes nous sont-elles pardonnées après, si on dit la vérité? Illusi10

    Jane avait beau avoir déclaré s’en aller, elle avait l’impression de ne tout simplement pas réussir à bouger. Elle restait là, plantée le dos tourné à Alexis, incapable de partir mais encore plus incapable de rester. Elle savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle n’ait enfin la force et le courage de s’en aller. Mais pour le moment elle ne l’avait pas, elle avait trop le sentiment que si elle s’en allait maintenant, ce serait la dernière fois qu’elle le verrait et ça, ça c’était dur à imaginer. Elle n’était pas assez aveugle pour ne pas se rendre compte des sentiments qu’elle éprouvait à son égard, elle avait même l’impression qu’il s’était fait une place dans son cœur dés le jour de leur rencontre, quand il l’avait secouru après une mauvaise chute et l’avait emmené chez lui… Tout ça lui paraissait si loin. Elle avait l’impression que ces jours là, c’était une autre personne qui les avait vécu, et seul son cœur qui n’arrivait pas à reprendre une rythme normal et régulier était là pour lui rappeler que c’était bien elle qu’il avait aidé ce jour là et que c’était bien son cœur qu’il s’était approprié.

    Elle n’avait pas entendu Alexis se lever derrière elle, mais là encore, elle était trop perdue dans ses pensées pour véritablement faire attention au monde qui l’entourait. Des enfants couraient dans tous les sens, hurlaient, riaient, se roulaient par terre, et elle, elle avait l’impression de ne rien voir, de ne rien entendre. Etait-elle devenue imperméable aux traces de bonheur ? Elle se posait la question en tout cas. Peut-être que c’était devenu trop douloureux d’être seulement spectatrice du bonheur des autres, même des gens qui lui étaient totalement étrangers.

    Elle entendit la voix d’Alexis et ne mit pas longtemps à reconnaître le début de la formule. Pendant la fraction de seconde qui s’écoula entre le début de la formule et son interruption, Jane fut traversée par une vague de peur, simple réflexe, mais aussi par un sentiment de lassitude. Elle avait presque envie qu’il finisse ce qu’il avait commencé et qu’il l’achève juste. Elle n’avait plus envie de vivre, depuis des mois déjà, et elle commençait à se sentir épuisé, aussi bien mentalement que physiquement. Et dans son état, la mort lui apparaissait comme un doux soulagement. Seulement Alexis s’arrêta avant d’avoir fini, comme incapable de la tuer. Jane lui en voulu pour ça. Et s’en voulu après d’avoir pensé ça. Trop souvent on lui avait donné l’impression que vouloir mourir était une honte pour qu’elle ne se sente pas au moins un peu coupable.

    Jane tourna la tête sans pour autant pivoter entièrement. Elle avait croisé les bras sur sa poitrine et essayait de comprendre à quoi Alexis jouait encore. Elle avait toujours eut ce sentiment de ne jamais comprendre ses réactions. Quand il s’énervait, elle avait l’impression que c’était sans raison, et quand il s’adoucissait, elle sentait qu’il aurait du au contraire s’énerver. Là il paraissait juste fatigué et agacé à la fois et elle avait vu trop souvent ce regard dans ses yeux pour ne pas comprendre ce qui s’apprêtait à lui tomber dessus. Elle ne fit rien pour l’en empêcher, peut-être parce qu’au fond, elle en avait un peu envie.

    Elle sursauta à moitié quand il jeta sa baguette. Ça c’était nouveau. D’habitude dans ce genre de situations il se contentait de la torturer un peu, et après il était calmé et ils pouvaient recommencer à avoir une discussion normale. Étonnamment, ce n’était pas fait pour la rassurer. Elle avait l’impression que tout ce qu’elle avait jamais compris, ou cru comprendre de lui, n’était en fait rien. Elle tressaillit légèrement quand Alexis commença à crier, mais fut surprise d’entendre sa voix dérailler un peu. Elle baissa les yeux mais ne se retourna toujours pas. Elle le sentit plus qu’elle ne le vit approcher, mais elle refusait toujours de bouger. Il ne lui faisait pas peur. Il ne lui faisait plus peur. Il n’y avait plus rien au monde qui réussissait à lui faire vraiment peur et s’il avait décidé de la menacer, ce n’était pas comme ça qu’il allait arriver à quelque chose, au contraire même.

    Jane serra les dents et décroisa enfin les bras. Elle daigna se retourner quand elle vit Alexis recommencer à s’approcher un peu. Mais qu’est-ce qu’il voulait ? Qu’elle s’énerve elle aussi ? Qu’elle s’en aille ? Visiblement non en tout cas. Qu’elle ne se gêne pas pour faire quoi ? Il voulait qu’elle sorte sa baguette et qu’ils inversent les rôles un peu pour changer ? Ce n’était pas prévu au programme. Elle soupira lourdement, sentant l’énervement monter en elle au fur et à mesure. Elle n’avait pas prévu de s’énerver mais elle en avait juste assez. C’était frustrant de ne rien comprendre à ce qui se passait dans l’esprit d’Alexis, et elle n’était plus sure de savoir si elle voulait comprendre ou non.

    « Alexis, » soupira-t-elle en faisant des efforts pour paraitre plus amusée qu’agacée, mais c’était sérieusement dur. « Je n’ai rien fait du tout. » Elle sentit sa mâchoire se contracter et glissa sa main dans la poche arrière de son jean, comme si elle s’apprêtait à brandir sa baguette et à l’attaquer. Peut-être que ça la calmerait de le faire souffrir un peu pour changer, parce qu’elle avait l’impression que même essayer, Alexis était la seule personne qui réussissait encore à lui faire du mal. Et elle détestait ça, elle n’aimait pas que les gens aient ce genre de pouvoir sur elle, surtout quand c’était des personnes aussi complètement tarées qu’Alexis. Non mais sérieusement, ce type c’était un véritable psychopathe et elle, elle était masochiste d’aimer un type comme lui. C’était depuis qu’elle l’avait rencontré que sa vie était devenue aussi merdique et elle sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle avait l’impression d’être sur le point de faire une véritable crise de nerf et malgré elle, les larmes commencèrent à venir perler au coin de ses yeux.

    « Mais merde, je t’ai jamais rien demandé, je sais pas pourquoi tu agis toujours comme ça mais j’en ai marre Alexis. » Elle pleurait désormais et elle faisait des grands gestes du bras qui avaient le don à la fois d’attirer l’attention des gens autour d’eux et de faire reculer les enfants qui s’étaient un peu trop rapprochés d’eux. Jane fit un pas en avant vers lui et ses poings commencèrent à marteler faiblement le torse du jeune homme. « J’en peux plus. Alors dis-moi ce que t’attends de moi bordel ! Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ?! Qu’est-ce que tu veux que je fasse hein ? » Sans s’en rendre compte, elle s’était encore un peu approché et bientôt ses mains s’agrippèrent au pan de la veste d’Alexis. Elle l’attira brusquement à elle et s’empara de ses lèvres avant d’avoir eut le temps de comprendre ce qu’elle faisait.

    Ses larmes arrêtèrent de couler pendant quelques instants et elle resta les lèvres plaquées contre les siennes, le forçant à rester près d’elle en continuant à s’agripper à lui. Elle perdit le contrôle de ses gestes l’espace de quelques secondes et elle ne réalisait même pas ce qui était entrain de se passer. Tout ce qui lui passait par la tête n’était plus qu’un mélange confus de pensées en tout genre et la seule sur laquelle elle arrivait un peu à concentrer son attention, c’était la satisfaction qu’elle ressentait peu à peu. Elle sentit une légère chaleur parcourir son corps mais elle avait envie de frissonner en même temps.

    Sans s’en rendre compte, elle avait probablement fait exactement ce qu’Alexis attendait d’elle. Elle avait pris le risque de le blesser, et surement plus profondément que si elle avait choisi d’utiliser sa baguette.

    (Sorry pour le temps de réponse, et le post franchement pas terrible Nos fautes nous sont-elles pardonnées après, si on dit la vérité? 345962 J'aimerais qu'il ira quand même ^^)
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