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 Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]

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MessageSujet: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptySam 30 Oct - 20:02

    Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] Kate-H-3-kate-hudson-16207349-100-100 && Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] Adam-adam-gregory-2684807-100-100


    « Lys ? »

    On put entendre cette voix féminine de l’intérieur d’une pièce à l’autre bout du couloir. Aucun autre signe de vie n’était perceptible dans la maison et pendant quelques minutes aucune réponse à l’interpellation ne fut donnée. Lorsqu’enfin, la Lys en question apparut à l’embrasure d’une des chambres et se dirigea vers la chambre de celle qu’elle considérait comme propre fille… Si l’on comptait le nombre d’années qu’elle s’occupait d’elle, l’on pouvait dire qu’elle était même sa mère. La vraie étant partie dès lors qu’elle était née… Ils n’eurent plus jamais aucune nouvelle d’elle ; Elisabeth ne s’en est jamais plainte. Son père faisait tout en sorte que l’absence d’une mère ne se fasse pas sentir et Lys lui donnait tout ce dont elle avait besoin pour grandir et s’épanouir… S’épanouir jusqu’à atteindre l’âge d’une grande et belle jeune fille qui, bien que possédant une très haute opinion d’elle-même, était consciente de tous les soins et l’affection que son père et sa gouvernante lui avait donnée. C’était grâce à eux qu’elle était devenue ainsi. Les conditions très favorables dans lesquels elle avait vécu avaient forgé son caractère cependant. Caractère bien que parfois impérieux, il n’en demeurait pas moins rempli de bonté pour les personnes envers qui elle sait devoir des choses.

    Y avait-il un mal dans la société d’aujourd’hui à savoir ce que l’on voulait ? Bien sûr que non. Selon elle, il n’y avait pas plus ennuyantes personnes que celles qui ne savaient pas ce qu’elles voulaient… Trop… Trop faibles qu’elles étaient. En ces personnes, elle ne trouvait jamais aucun attrait et n’éprouvait pas la moindre envie de leur adresser la parole, ou d’approfondir leur connaissance. On la disait insensible, hautaine, froide… Alors que dans le cercle familial on la disait accueillante, chaleureuse… Si quelqu’un en-dehors du cercle familial avait avoué à son père combien elle faisait preuve de froideur, et d’insensibilité envers les gens, son père n’aurait alors pu s’empêcher d’éclater franchement de rire…Cela ne correspondait tellement pas à la Lizzie qui était sa fille, qu’il avait vu grandir, qu’il avait éduqué ! Mais si vous demandiez son avis à Elisabeth, alors elle vous répondra tout à fait honnêtement qu’elle n’avait que faire de l’opinion publique… Tant que son père et ses proches gardaient l’estime qu’ils avaient pour elle. Honnêtement sans chercher à mentir. Car, à dire vrai, ce qui pouvait la caractériser c’était le mensonge. Plutôt dire ce qu’elle pense aux gens, même si la Vérité peut faire mal parfois… Elle a son franc parler et sur ce point, on ne pourra la changer. Encore faudrait-il qu’elle accepte de changer. Par contre, quand c’est à elle que vous dites la vérité ou que vous la contredisez sur quelque chose qu’elle affirme, alors je ne peux pas dire vraiment qu’elle aime cela…

    La gouvernante arriva à la chambre d’Elisabeth et la trouva devant son armoire à fouiller un peu partout à la recherche de quelque chose, sur laquelle elle ne parvenait à mettre la main… Le regard toujours attendri lorsqu’elle le posait sur sa Lizzie dont elle ne voudrait pour rien au monde être séparée, la jeune femme esquissa un sourire tout en s’approchant de la jeune demoiselle Barton en lui demandant, certaine de réussir à trouver ce qu’elle était en train de chercher depuis peut-être dix bonnes minutes…

    « Que cherches-tu ? »
    « Ce satané sac que j’ai acheté en promo’ pas plus tard qu’hier ! J’étais certaine de l’avoir mis là hier soi avant de me coucher et…Il n’y est plus ! »
    , grommela Elisabeth en se retournant tout en s’avouant toutefois pas vaincue.
    « Je crois que j’y suis pour quelque chose mademoiselle. Je l’ai moi-même changer de place hier soir car là où il était je craignais qu’il ne s’abîme dessous toutes ces affaires qui se trouvent dans l’armoire ». Sur ce, elle se détourna pour se diriger vers le placard à l’opposé de la chambre. Ouvrant les battants, elle en ressortit victorieuse un sac en cuir de vachette de couleur violette assortit au haut qui saillait à sa taille de manière parfaite et qui inconsciemment comme consciemment la mettait en valeur… Consciemment comme inconsciemment je dis bien car, l’opinion des autres ne lui important que peu, c’était avant tout pour elle qu’elle tenait à bien s’habiller. « Bien dans ses habits, bien dans son être, bien sa tête ». Une lueur de ravissement se mit à briller dans son regard, une lueur telle qui faisait rappeler à Lys ô combien Elisabeth était encore son « enfant » en quelques sortes ; cette énergie qui semblait émaner d’elle, cet enthousiasme qui la ravissait toujours autant, lui faisant presque se rappeler comment elle était elle-même étant jeune.

    « Mille fois merci ! Lys, tu es unique ! » Elle embrassa la femme sur le front en la serrant dans ses bras puis, la relâchant, elle se saisit du sac et un dernier coup d’œil vers elle et à sa tenue – dernière vérification -, elle sortit ensuite. Restant un moment derrière elle dans la chambre à refaire son lit, Lys entendit son pas reconnaissable descendre les escaliers puis, quelques minutes plus tard, la porte se fermer.

    Brrrr. Elle avait bien fait de prendre en passant le pull à col roulé qu’elle avait laissé en bas dans la salon la veille au soir car, sans être frileuse pour un sou, la saison commençait nettement à se refroidir et elle n’avait pas trop de son pull. D’un pas vif mais tranquille, elle marchait sans grandement faire attention à ce qui se passait alentours ; du moins elle voyait sans voir ; elle croisait des personnes sans leur accorder beaucoup d’attention ; elle songeait simplement. Elle déambulait depuis à présent environ un quart d’heure lorsqu’il se passa quelque chose d’étrange qu’elle ne compris pas immédiatement… Elle n’entendit d’ailleurs rien du tout avant de se faire percuter et de reculer sous le choc de la collision. Son esprit ailleurs se retrouva alors soudainement propulsée de nouveau dans la situation présente et un instant une lueur d’incompréhension naquit sur son visage alors que l’homme atterrissait quasiment sur elle, la faisant tomber par la même occasion…

    Sonnée quelque peu et interdite, elle s’empressa de se dégager même si pour cela, elle dû faire maints efforts pour soulever l’individu – qui étant un homme, et donc avait un poids bien plus supérieur à une femme ! -. Son sac était tombé à côté d’elle. Heureusement pour elle, il était bien fermé. Elle vérifia toutefois à l’intérieur que rien n’était brisé. Manquerait plus que cela tiens ! Si quelque chose était cassé, il était certain que l’autre allait le payer. Même si elle avait les moyens largement de s’en racheter…

    « Que des sauvages », ne put-elle s’empêcher de marmonner pour elle-même. Il n’y avait pas à dire, elle avait particulièrement mal choisi son jour pour sortir aujourd’hui ! Non mais c’était quoi ces sauvages qui vous sautait dessus comme cela ??? Bon d’accord, elle avait l’habitude d’attirer les regards sur elle et elle ne s’en plaignait pas ; mais tant que cela demeurait dans le domaine de la décence ! Comment voulez-vous avoir plus de reconnaissance en plus pour les gens si ceux que vous rencontrez vous sautaient dessus littéralement… Une grimace de dégoût s’afficha sur son visage ; elle détestait ce genre de comportement. Ce n’est qu’une fois qu’elle se fut relevée qu’elle comprit réellement la situation. L’autre semblait encore plus sonnée qu’elle, et guère en état de se relever… Il semblait d’ailleurs vraiment inconscient… Etait-il mort ?? Comment était-il tombé ? C’est à ce moment qu’elle choisit de regarder un peu autour d’elle, recherchant des yeux la source de tout ceci et se maudissant encore une fois d’être passée par CETTE rue précisément.

    Ce n’était pas son jour de chance à croire.

    Loin d’être sans cœur malgré les apparences, Elisabeth s’inquiéta toutefois et se tournant de nouveau vers cet homme, elle fut interpellée par le fait que l’autre ne semblait pas bouger. Elle s’agenouilla à ses côtés et lui secouant brièvement par l’épaule en lui demandant à plusieurs reprises : « Monsieur ?... » Puis… : « Rien de grave ?? ». C’est à cet instant qu’elle perçut des bruits de pas qui se rapprochaient et elle releva donc la tête pour voir qui arrivait…

    « Je… Cet homme est tombé littéralement sur moi… Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais de toute évidence, il aurait besoin de soins, non… ? Il n’a pas l’air… Conscient … », s’écria t-elle d’une traite en se relevant et en posant enfin son regard sur la personne dont elle avait entendu le pas et qui était arrivée à présent à sa hauteur…

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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMar 2 Nov - 16:20






    « Gab’ je viens de recevoir une lettre de ta femme. J’en fais quoi ? »

    Lola était une collègue de Gabriel. Cette dernière connaissait la situation de Gabriel puisqu’il lui en avait parlé avant qu’ils couchent ensemble. Oui Gabriel était un salaud avec sa femme et alors ? Quand on est marié de force à une femme qu’on aime pas il n’y a que deux solutions. La première être fidèle sans pour autant coucher avec elle et la seconde lui faire vivre un enfer afin qu’elle décide de partir. Gabriel avait choisi la deuxième solution parce qu’il était un homme et comme tout homme qui se respecte il avait des besoins. Besoins qu’il ne pourrait jamais faire avec Arabella. Sauf qu’elle s’en moquait et lui pardonnait tout. Elle l’aimait trop d’après ses dires. Gabriel quant à lui n’aimait pas les femmes avec qui il couchait mais au moins ces dernières ne le harcelaient pas pour avoir un gosse. Soupirant, Gab’ tendit la main pour prendre la lettre de sa femme. L’ouvrant, il y découvrit la fine et délicate écriture de Arabella. Elle lui annonçait qu’elle partait quelques temps en Italie avec ses parents voir leur famille restée là-bas. Elle ne lui avait pas proposé parce qu’elle savait qu’il avait du travail. Un sourire apparut sur les lèvres de l’Oubliator. Arabella partait pour au moins trois semaines. Trois semaines pendant lesquelles il serait seul et n’aurait plus l’obligation d’amener ses conquêtes dans des hôtels hors de prix. Enfin certaines il les avait prise à l’endroit où elles se trouvaient car c’était arrivé comme ça. Remerciant Lola d’un signe de tête, le jeune homme se remit au travail. Sur son bureau, s’étalait une multitude de dossier qu’il devait lire et il devait trouver lesquels étaient de vrais plaintes pour pouvoir après aller sur le terrain et faire oublier aux Moldus qu’ils avaient vu de la Magie. Certains dossiers n’étaient que des blagues faites par des gens qui n’avaient rien d’autre à faire qu’embêter le service de Gabriel. Alors qu’il commençait à peine un nouveau dossier, son patron entra dans son bureau.

    « De Beauharnais vous filez vite à Londres, dans les quartiers Moldus. Plusieurs personnes ont vu des éclairs de lumière sortir d’un bout de bois. C’est l’action d’un sorcier alors bougez vous. Veillez à ce que tout les Moldus présent oublie cet incident sinon vous aurez des problèmes. »

    Sans laisser le temps à Gabriel de répondre, il partit comme une furie pour donner d’autres ordres à son service. Soupirant, le jeune homme attrapa sa veste et transplana dans une ruelle.

    *****

    Cela faisait maintenant deux heures que Gabriel arpentait le Londres Moldu et lançait des Oubliettes aux personnes qui en savaient trop. Mais toujours aucune trace du sorcier. Il allait rentrer chez lui quand il vit un éclair vert de lumière. Il écarquilla les yeux et se lança dans la direction de l’éclair tout en sortant sa baguette. Ce n’était pas possible, un sorcier lançant un Avada Kedavra dans une rue. Soit c’était un Mangemort, ce dont Gabriel ne doutait pas soit c’était un sorcier complètement détraqué. Qui sinon aurait l’idée d’utiliser un Avada Kedavra dans une rue. Gabriel accéléra la cadence de peur de voir quelqu’un mourir. Les éclairs se multipliaient, ils n’étaient pas que verts. Gabriel arriva sur le lieu du « crime » et put contempler les dégâts. Une troupe de Moldu s’était regroupée pour assister au spectacle. Gabriel envoya à Lola son patronus, une girafe argentée pour la prévenir qu’il avait besoin de renfort. Puis il se faufila en jouant des coudes dans la foule. Arrivant sur place, il vit un Moldu d’après son regard apeuré sur la baguette de l’autre et un Mangemort d’après son tatouage sur l’avant bras gauche. Gabriel s’approcha doucement et il lança un Confundo sur le Mangemort. Légèrement désorienté, l’homme se retourna et avec un sourire carnassier. Gab’ frissonna. Ce type faisait vraiment peur. Le voyant levé sa baguette vers lui, le français lança le plus puissant Expulso qu’il puisse faire. L’homme fit un vol de deux cent mètres et atterrit apparemment sans douceur sur une fille. Gabriel en vrai gentleman se dépêcha de rejoindre l’homme. Il tomba alors sur une femme très jolie.

    «  Je… Cet homme est tombé littéralement sur moi… Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais de toute évidence, il aurait besoin de soins, non… ? Il n’a pas l’air… Conscient … »

    Avant que Gabriel ne put lui proposer son aide pour la relever, elle le fit toute seule. Puis elle posa son regard marron-vert sur lui. Il sourit, d’un sourire qui faisait tomber toute les filles folles de lui.

    « Ne vous inquiétez pas je m’en occupe. » Comme il allait lui lancer à elle aussi un Oubliette, il ne se posa pas de question. «  Incarcerem »

    L’homme à terre se retrouva ligoté et bâillonné. Gabriel le ramènerait au Ministère après s’être occupé de la jeune femme en face de lui et des personnes qui s’étaient amassés pour voir le spectacle. Lentement, Gabriel présenta sa main à la jeune femme et se présenta.

    «  Gabriel De Beauharnais. »


Dernière édition par Gabriel J. De Beauharnais le Sam 4 Déc - 20:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMer 3 Nov - 15:41

    Elisabeth, relevant alors les yeux sur le nouvel arrivant, resta un instant silencieuse avant de parvenir à reprendre ses moyens. Cela ne lui était encore jamais arrivée en présence d'un parfait inconnu. Il faut dire que pour déstabiliser Mademoiselle Barton, il fallait se lever tôt et la personne en question n'était pas encore née. Ce qu'elle pensait du moins. Mais cela elle était trop fière pour l'avouer. Habituellement même, il lui suffisait d'un regard pour imposer silence à quelqu'un, ou la déstabiliser elle-même. Cette fois, c'était différent... En quoi elle ne savait pas exactement. Durant un dixième de seconde là, elle eut l'impression de se trouver à la place de " ses victimes ", même si elle n'était pas prête à l'admettre. Alors, en quelques sortes elle se sentait bien impuissante devant sa propre réaction et ce qu'elle savait, c'était n'aimait pas se sentir ainsi... Mais quant à l'avouer...

    Elle prit conscience qu'un attroupement s'était alors formé alentours et personne ne devait rater une miette de l'échange, comme de ce qui s'était passé avec l'homme qui lui était littéralement " atterri " dessus. Si elle croyait à la magie, alors ce mot lui aurait peut-être traversé l'esprit si elle avait pensé à caractériser ce phénomène. Pour elle ne savait quelle raison, ils semblaient tous stupéfiés comme s'ils avaient assisté un évènement surnaturel... La plupart d'entre eux avaient encore le regard rivé sur l'homme en question allongé au sol - beaucoup gardaient le silence et certains échangeaient quelques mots à voix basse. Quelques-uns qui, de vue la connaissaient, avait le regard fixé sur elle... Ou d'autres sur son interlocuteur ; difficile à dire. De toutes les façons, elle ne leur accordait qu'un faible intérêt.

    Ce qui se passa ensuite la propulsa dans une dimension totalement stupide, incongrue... Impensable... Ridicule... Il venait de prononcer une parole - un mot dont elle ne comprit le sens mais qui lui faisait penser au verbe "incarcérer" en bon langage - et, alors qu'il dirigeait un drôle de bâton sur l'homme, des cordes se mirent à jaillir de l'extrémité du bâton. Elisabeth se mit à sursauter et à reculer d'effroi soudainement. Il s'en occupait ? C'était ainsi qu'il s'en occupait ? o_o Qu'avait donc fait ce pauvre homme pour qu'il mérite pareil sort ? (non pas que le sort de l'homme ne l'inquiète vraiment). D'un bon mètre. D'un regard stupéfait - et paraissant se demander si elle ne devenait pas folle , elle garda son regard fixé sur cet homme qui se trouvait à présent ligoté. Le jeune femme demeura dans cette position juste au moment où elle entendit que l'on s'adressait à elle. Elle reconnut la voix de cet inconnu... Tandis qu'elle demeura un moment sans aucunes réactions. C'était totalement ridicule, et elle allait sans doute se réveiller sous peu. Quelques secondes plus tard, une expression d'incompréhension se figea sur ses traits ; elle accusa le coup. Elle parvint enfin à dire...

    « Pourquoi vous... ? »

    Et d'ailleurs qui était-il donc ? Avec ce qu'elle avait du mal à assimiler de ce qu'elle venait de voir, ce fut la première question qui lui vint à l'esprit. Qu'est-ce que tout cela signifiait donc ? Non, en fait, elle ne voulait ni savoir ce que l'homme avait fait - s'il avait fait quelque chose de mal - ni savoir ce qu'était cet étrange phénomène. Elle n'en ressentait aucune, mai aucune curiosité quelconque. Non, d'ailleurs, elle l'avait oublié ; oui tout à fait ; elle n'y pensait plus, elle l'avait déjà oublié. Ou pas. En tous les cas, elle s'efforça de croire qu'elle avait oublié, à défaut de le pouvoir vraiment, ou de ne pouvoir le nommer. Peut-être suffirait-il qu'elle se convainc qu'elle n'avait rien vu... Instinctivement, comme si le jeune homme venait de lever la main pour la frapper, elle se recula d'un bon pas, une expression figée sur ses traits, ses yeux ne le lâchant as une seconde... Peut-être dans une tentative inespéré de se protéger de ce qu'elle venait d'être témoin ? Une tentative de se mettre à distance...

    Cependant, Elisabeth se reprit bien vite, tentant de faire disparaitre de son visage toute expression d'incrédulité qui ne parvenait à enlever l'effet gracieux de ses traits. Et c'est avec toute la dignité qu'elle put rassembler qu'elle prit conscience qu'il venait de se présenter et qu'il lui avait tendu la main, et qu'une réponse serait bien de mise de sa part maintenant... Par de-là sa stupéfaction, ses manières semblaient nobles ne put-elle s'empêcher de remarquer et loin d'être repoussant d'ailleurs, il possédait un visage très avenant. Gabriel De Beauharnais ? Très Français comme nom et de toute évidence il portait assez bien son nom de famille même si Elisabeth n'était pas femme à se laisser endormir par un nom ou un sourire séduisant. Mais il fallait admettre que... Qu'il semblait fort sympathique - en apparence du moins - et son jugement n'aurait été ombragé si elle n'avait encore en tête ce qu'elle l'avait vu faire. Il lui serait davantage parut sympathique également si elle s'était trouvée un peu plus indifférente à son égard. Pour sûr, c'était assurément ce qui la gênait le plus, et ce qu'elle ne comprenait pas.

    Néanmoins, conservant un maintien digne, elle répondit en déclinant gracieusement son identité tout en esquissant une brève révérence de la tête qui ne pouvait mettre en doute l'excellence de l'éducation qui lui avait été donnée, même si la seule différence devait être que son père ne devait sa fortune qu'à force d'années acharnées - ce dont elle n'était pas moins fière - tandis que Mr De Beauharnais père avait dû avoir sa fortune assurée dès sa naissance. A moins qu'ils n'aient tout perdu ; mais encore une fois, les origines qu'il avait sûrement se lisait dans ses manières engageantes et respectables.

    « Elisabeth Barton. Enchantée... même si les circonstances sont un peu étrange pour tout dire pour être vraiment enchantée... »

    Son sourire se figea lorsqu'elle posa les yeux de nouveau, sur l'homme qui avait été - en quelques sortes - le canalyseur de la rencontre. Autour d'eux, les gens avaient semblé retrouver la parole ; aucun ne semblait encore cependant bon de s'en aller ; leur curiosité était éveillée à un point considérable... Elle entendit de plus en plus de murmures autour d'elle, murmures qu'elle n'entendit pas... Du moins qu'elle ne comprit pas.

    « Pourquoi donc l'avez-vous... ? Enfin vous voyez ce que je veux dire... » ajouta t-elle en revoyant les images de ce qui s'était déroulé si vite qu'elle en doutait maintenant de leur vérité... Mais les cordes qui maintenaient toujours l'homme au sol en demeurait la seule preuve. A l'énonciation de ses derniers mots, une sorte de raideur dans son attitude comme si elle répugnait à croire vraiment ce en quoi elle avait vu et qu'elle désirait juste qu'il lui dire en réponse "Oui, vous avez rêver, rien ne s'est passé ". « Qu'a t-il donc fait... A t-il fait quelque chose d'aussi préjudiciable pour que vous agissiez ainsi ? » acheva t-elle en posant son regard sur le dénommé Gabriel de manière très soutenue.

    Était-ce un criminel?? A l'idée qu'un criminel qui avait peut-être du sang sur les mains avait pu lui tomber dessus, la jeune femme s'en sentit toute étrange et une sueur froide lui parcourut le dos.

    ... Mais si, au contraire, ce n'était qu'une sorte de règlements de comptes entre deux personnes qui ne s'aimaient guère...

    Il y avait une chose à laquelle elle accordait énormément d'importance et qui ne changerait jamais chez elle, c'était ce sentiment invariable de ce qui était juste. La justice... Elle avait beau prendre posséder une attitude hautaine, froide avec beaucoup de gens, il n'en demeurait pas moins qu'elle discernait ce qui était juste ou ce qui ne l'était pas avec une parfaite objectivité et partialité. Il y avait des valeurs qui ne pouvaient qu'être respectées après tout. Et sur cela, elle en avait un digne sentiment.

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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyDim 5 Déc - 11:20





    C’est vrai qu’il y avait été un peu fort avec le Mangemort. Son Expulso l’avait fait atterrir sur une jeune fille tout à fait magnifique. Gabriel s’était empressé d’aller lui porter secours en bon gentleman qu’il était. Mais avant toue chose il devait s’occuper de mettre l’homme hors d’état de nuire. Le ligotant grâce à sa baguette, il entendit et sentit la jeune femme se reculer. C’était normal après tout, des cordes étaient sorties d’un bout de bois tout à fait ordinaire. Elle ne devait pas croire à la magie et encore moins aux petits tours de passe passes des petits magiciens Moldu. Ce genre de personne avait toujours fait rire Gabriel. Elles pensaient tout savoir de la Magie mais tous les sorciers pouvaient très bien faire mieux que leurs magiciens de pacotille. Gabriel ne prêta pas attention aux quelques mots dit par la jeune femme et se releva pour lui tendre sa main en se présentant. Sa réaction surprit Gabriel qui ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle recule alors qu’il lui présentait sa main et qui se présentait par la même occasion. Le jeune Oubliator leva un sourcil devant la réaction de la femme et ne dit rien attendant qu’elle change de comportement. Il ne voyait pas ce qu’il avait pu faire pour qu’elle ait ce genre de réaction. Cependant elle se reprit et Gabriel sourit. Elle avait du être élevé avec des manières très nobles puisqu’elle déclina son identité avec une petite révérence de la tête. Elle ne lui serrait pas la main… Gabriel la remit près de lui.

    « Enchanté Miss Barton. Oui, les circonstances sont étranges… J’aurais aimé vous rencontrer dans un autre endroit que celui-ci… Et surtout pas en train de faire mon travail… »

    Le sourire de Elisabeth se figea de nouveau quand elle regarda de nouveau le Mangemort aux pieds de Gabriel. Il eut un sourire méprisant en regardant cet être à terre dans une mauvaise posture. Qu’est-ce qu’il pouvait détester les Mangemorts. Ces êtres dénudés de regrets et de morale qui s’attaquaient plus faibles qu’eux. Gabriel avait raté l’examen pour devenir Auror et il s’était rabattu sur les Oubliators. Il arrêtait moins de sbires de Voldemort mais au moins il en arrêtait certains. Et celui qui se trouvait à ses pieds aller croupir à Azkaban pendant de longues années. La voix de la jeune femme le réveilla de ses pensées. Elle voulait juste savoir pourquoi Gabriel avait agit de la sorte. Le sourire de l’aristocrate redevint sincère. Il ne pouvait décemment pas avoir un sourire méprisant devant une si jolie jeune femme.

    « C’est homme que vous voyez à terre fait partie d’une organisation de terroriste qui s’en prenne à des gens innocents. J’ai juste fait mon travail. J’espère au moins qu’il ne vous a pas fait mal ? »

    Ben quoi il était bien tombé sur Elisabeth … Et puis Gab’ voulait juste s’assurer que la pauvre file n’avait rien. Il s’en serait voulu s’il arrivait quelque chose de fâcheux à une beauté pareille. Gabriel n’eut pas le temps de s’attarder plus sur l’état de santé de Elisabeth qu’il vit Lola fendre la foule pour se rapprocher de lui. En le voyant si près d’une Moldue elle haussa un sourcil interrogateur puis arriva à la hauteur de Gabriel. Un coup d’œil au corps par terre révéla à Lola l’identité de cette personne. Son regard se fit plus dur et froid. Normal, des Mangemorts avait tué toute sa famille devant elle et son petit frère y était passé aussi. Lola était la seule qui y avait échapper parce que les hommes avaient pris du bon temps avec Lola car la mère de Lola n’était plus vierge. Secouant la tête pour chasser ces pensées Gabriel rencontra le regard de Lola.

    « Tu vas te faire lapider par le chef Gab’. Tu as vu tous les Moldus attroupés… Heureusement je suis pas venue seule. »

    En effet, déjà plusieurs Oubliators s’appliquaient à faire oublier les Moldus présents. Gabriel jeta un regard en coin à Elisabeth et il sut qu’il n’allait pas lui effacer la mémoire. Il lui expliquerai tout mais avant il devait se débarrasser de Lola qui était bien gentille mais qui devinait à chaque fois les intentions de Gabriel. Il faut dire qu’après quatre ans à travailler ensemble, on ne peut qu’apprendre à connaître la personne.

    « Ramène le au Ministère, je m’occupe de lui effacer la mémoire. »
    « J’espère que tu sais ce que tu fais Gab’, je te fais confiance… »


    Puis elle disparut dans un plop emmenant le corps avec elle. Gabriel se retourna vers Elisabeth. Elle semblait effrayée… Le sourire de Gabriel se fit tendre et compréhensif. Ce ne devait pas être facile de voir que tout ce qu’on croyait être vrai se révèle être faux.

    « Miss Barton, allons plus loin que je vous explique tout ce que vous voulez savoir ! »
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyLun 6 Déc - 0:18

    En attendant une réponse de la part du jeune homme qui lui faisait face, son regard teinté d’un léger soupçon demeurait obstinément fixé sur lui. Par curiosité. Elle ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’oeils anxieux sur le bâton qu’il tenait dans sa main ; il devait y avoir une raison rationnelle ; il devait y en avoir une... Elle ne pouvait s’empêcher de voir encore l’éclair de lumière qui en avait jailli ; elle ne pouvait simplement concevoir... Cela défiait toutes les règles de rationalités auxquelles elle avait cru jusque là ; cela allait au-delà de tout... Qu’il lui fasse croire qu’il s’agissait d’un petit tour de magie tout à fait sans intérêt et indigne d’être raconté, et il verrait ce qu’elle lui répondrait tiens... Même si elle n’y croyait pas. Il lui semblait quelqu’un de bien... Rolling Eyes Mis à part l’étrangeté qu’elle l’avait vu faire...

    Si on lui disait que la magie existait... Elle rirait certainement au nez de celui qui avançait cela. Cependant, il fallait bien avouer qu’elle venait d’assister à un phénomène étrange, qui s’apparentait presque à de la magie. Si elle y croyait, elle se l’avouerait presque.... Mais non, ce devait être autre chose. Et elle n’était pas sujette aux hallucinations. Alors qu’était-ce ?! Impossible... La magie n’existait pas... et quand tu voyais ce que faisait les personnes moldues qui se disaient des ‘magiciens’, il y avait une raison exacte de ne pas croire en la magie, en voyant les tours tout aussi ridicules que leurs capacités leur permettait de faire. L’on comprenait pourquoi Elisabeth les considérait comme des choses totalement stupides. Mais ce qu’elle avait vu là, ça n’avait rien à voir avec... Non, ça ne pouvait être de la magie... Pas celle qu’elle avait vu les rares fois où on l’avait obligée à assister à quelques spectacles de magie étant enfant. Une seule fois. Elle l’avait toléré une seule fois - et aussi la première - à s’y rendre. Par la suite, elle avait dit à son père qu’elle se refusait catégoriquement à ce genre de manifestations toutes aussi grotesques et ridicules les unes que les autres.

    C’était quoi alors ?! Shocked Elle s’efforça de paraître aussi normale que possible quand on venait à assister à tel évènement si... Etrange. Elle revoyait encore, l’instant d’avant, cet homme lui atterrirent dessus et la faire tomber ; et presque aussitôt après lui sembla t-il Gabriel était apparu... Tout s’était passé tellement vite qu’elle doutait de sa réalité. Elisabeth haussa un sourcil d’interrogation. En train de faire son travail ? Son travail consistait-il à envoyer en l’air toutes les personnes qu’il croisait ? La réponse s’imposa d’elle-même à son esprit. Non, sans doute pas. La jeune femme esquissa simplement un sourire avant qu’il continue et qu’il lui explique qui était cet homme exactement. Une organisation terroriste ?! Et bien, elle tombait bien, elle, aujourd’hui... A vrai dire si les têtes se tournaient sur son passage, elle en tirait finalement quelque fierté et en tirait souvent le meilleur avantage possible, mais de là à ce qu’elle tombe sur un homme qui faisait partie d’une telle organisation, elle considérerait à deux fois ses talents d’attirer l’attention sur elle en public, ou même tout simplement celui d’attirer les regards sur elle. Jamais elle n’avait demandé à ce que des terroristes lui tombe dessus o_O. Des beaux jeunes hommes d’accord ! (quoique celui-ci était plutôt beau garçon mais le fait qu’il soit terroriste gâchait tout en fait !). De beaux jeunes hommes d’accord, mais pas des... Terroristes !

    Une expression d’horreur se figea sur ses traits alors qu’elle tournait le visage de nouveau vers cet homme... A présent hors d’état de nuire au sol. Elle l’avait reçu SUR elle ?!!!! Salie qu’elle se sentait... Damned, elle avait l’horrible impression d’être salie ! Salie par tout le sang que cet homme avait sans doute versé au cours de sa misérable existence... Et il l’avait touchée ?! affraid S’il y avait une chose qui lui faisait horreur, c’était les assassins. Rien qu’à y penser, cela lui donnait des nausées. Elle n’avait envie que d’une seule chose, c’était de rentrer chez elle, de se plonger dans un bon bain et d’oublier tout cette journée !

    Oublier toute cette journée ? Peut-être pas à ce point. Elle le comprit lorsqu’elle détourna les yeux de l’homme à terre pour les reporter sur Gabriel. Elle devait l’admettre. Il serait sans doute le seul point positif aujourd’hui... Dommage que son seul défaut soit de.... Faire des choses étranges avec ce.... Cet... Qu’était-ce au juste ? Avec cette chose qu’il tenait dans la main comme une arme... Oui, c’était le seul mot qu’elle put lui assigner. Une arme étrange par ailleurs, mais au vu de ce qu’elle avait fait, elle ne pouvait vraisemblablement lui attribuer un autre nom.

    Oui, dommage... Il semblait tout à fait charmant hormis cela... Cela semblait être la seule ombre au tableau... Ombre suffisante pour la faire fuir ? Telle est la question...

    “ N... Non...,” parvint-elle enfin à bredouiller. “Je n’ai rien...”

    Juste un peu choquée évidemment. Et encore, toutes les surprises de la journée n’étaient pas tombées. C’est alors qu’une tierce personne arriva. La jeune femme, pour la première fois de sa vie, aurait voulu être ailleurs, et ne pas attirer le regard de personne. Un instant en effet, elle sentit le regard de la jeune femme - interrogateur - regard qui glissa d’elle à Gabriel ; elle semblait être perplexe ; elle s’entretint avec Gabriel... Ils travaillaient ensembles. Ce fut tout ce qu’elle comprit. Elle n’était pas venue seule ? C’est-à-dire qu’il y avait... D’autres personnes comme lui dans les parages ? Cette femme avait donc elle aussi une... Un bâton ? Instinctivement, ses yeux se baissèrent en direction de ses mains afin d’y chercher le fameux bâton semblable à celui que portait Gabriel... Au mot ‘moldu’, elle releva les yeux, une lueur interrogatrice brillant dans le regard... Un quoi ? moldu ?! C’était quoi, ça ?

    Si elle avait su qu’elle en faisait partie, elle n’aurait certes jamais eu cette moue méprisante qui venait de s’afficher un instant sur son fin visage...

    Cependant, lorsqu’elle se tourna légèrement pour faire face au reste de la ruelle... Lorsqu’elle jeta un coup d’oeil alentours et qu’elle vit tous ses gens qui s’affairaient auprès de ceux qui étaient communément appelés ‘moldus’ par la femme, elle recula soudainement prise d’effroi...

    Curieusement il ne lui fut pas difficile de déterminer quels étaient ceux qui était comme Gabriel et cette jeune femme qui discutait avec lui. Elle aurait voulu disparaître. Elle eut le temps de voir l’un d’entre eux se diriger vers une femme aux cheveux châtains, dans la trentaine d’années... Elle revit ce phénomène étrange... Ce phénomène qu’elle avait vu faire avec Gabriel. Un rayon de lumière était sortit du bâton que l’homme tenait et s’était dirigé vers la femme. Cette fois, elle l’avait bien vu ; il était impossible de l’ignorer ! Elisabeth sursauta lorsque cela se produisit. Plus que jamais elle était perdue. Elle avait de plus une désagréable sensation d’impuissance...

    Comme prononcées en arrière plan, elle entendit les paroles échangées entre Gabriel et la femme. Comme de derrière un brouillard. Des dernières paroles, elle ne comprit que quelques mots mais sans nul doute le plus important...
    « ... lui effacer la mémoire. »
    « J’espère … te fais confiance… »
    Puis, la femme avait disparu.
    Elisabeth tressaillit au fond d’elle alors qu’elle s’était reculée instinctivement de plusieurs pas sans se rendre compte que son mouvement de recul l’avait portée ostensiblement plus proche du jeune homme qu’elle ne l’avait été en ces quelques minutes. Effacer la mémoire ?! Mais.... C’est horrible... Tout bien considéré, c’était peut-être mieux songerait-elle plus tard ; ils ne pourraient comprendre... alors au lieu que cela les rendent fous, autant tout oublier... Pour ce qui la concernait elle, rien que l’idée d’oublier, d’effacer la mémoire lui tordait l’estomac d’angoisse. NON ! Jamais on ne toucherait à sa mémoire, elle l’interdisait formellement ! Elle avala difficilement sa salive alors qu’un frisson lui parcourait l’échine...

    “.... Effacer la mémoire ?!” murmura t-elle d’une voix étranglée comme si c'était la chose la plus horrible qu’elle ait entendu de toute sa vie. Elle n’avait pas entendu la femme repartir en transplanant avec le criminel - d’ailleurs, cet homme elle l’avait complètement oublié - . Elle se retourna alors d’un seul mouvement, prit conscience en une seconde contre qui elle n’avait eu de cesse de reculer dans l’espoir de se protéger de ce qu’elle avait vu se dérouler de l’autre côté de la rue. D’un même mouvement, elle fit un pas en arrière, remettant un bon mètre de distance entre eux alors qu’elle saisissait les paroles qu’il lui avait dit juste avant.

    « Miss Barton, allons plus loin que je vous explique tout ce que vous voulez savoir ! »

    Mais cette peur irrationnelle la tenait toujours autant. Elle ne saisit pas entièrement ce que Gabriel venait de lui dire ; toutes ses pensées étaient concentrées sur un seul détail ; détail qu’elle ne parvenait à oublier, ou à concevoir...

    Elle se haussa autant qu’elle put de toute sa hauteur, et ancra ses yeux dans ceux de son interlocuteur, en essayant de paraître plus ferme qu’elle ne l’était intérieurement. “ Je ne veux PAS que l’on touche à ma mémoire !” dit-elle dans un murmure et cependant d’une voix assez forte pour se faire entendre de Gabriel seul ; une voix suffisamment forte également pour masquer son angoisse à l’idée même que l’on touche à quoique ce soit d’elle... Parfois on pouvait développer une peur irrationnelle pour ce qui nous était inconnu. “Je... Je promets de ne rien dire, je vous le promets... mais... N’y touchez pas ! … Ne me faites pas de mal.... Son regard était effrayé elle ne cherchait même pas à le cacher sur le moment..

    Parce qu’elle devait s’imaginer que cela faisait mal.... Attendez, on trifouillait dans les pensées, non?? De quelle manière, elle l’ignorait ! Mais en tous cas on fouillait sans doute dedans, à la recherche des pensées à effacer.... Alors comment réagiriez-vous, vous-mêmes, s’il s’agissait de quelque chose totalement nouveau pour vous ???! Que ça devait faire mal, forcément, pour extirper ce que l’on voulait vous enlever ! Sa peur était légitime !

    Par Merlin, mais où était donc passé la Elisabeth Barton maîtresse de ses émotions en toutes circonstances, toujours digne d’elle-même... Pour le moment, ce qui faisait sa force de caractère semblait être noyé parmi d’autres émotions... Il fallait qu’elle se reprenne, mais prisonnière dans cette peur irrationnelle, la seule vision de voir ces gens d’un bout à l’autre de la rue s’affairer autour des témoins moldus ne parvenait pas à lui faire conserver son sang-froid !

    Elle ne voulait pas rester là. Non. Sinon ils allaient la voir et lui faire le même sort qu’à ces gens. Elle ne voulait qu’on joue avec sa mémoire ! Si eux se laissaient faire, elle, elle ne le voulait pas ! Si, eux, n’avait pas le choix, elle, elle voulait l’avoir ! Ils n’avaient pas le droit, elle ne le tolérait pas que l’on viole ce qui était de sa propriété... ! Elle était Elisabeth Anne Barton après tout ! Elle n’était pas n’importe qui ! Mais dans ce cas présent, pour la première fois de sa vie, il ne lui suffisait pas de taper du pied au sol en trépignant de frustration pour que son père accède à sa requête ! Pour la première fois de sa vie, c’était bien plus compliqué que d’obtenir un jouet quelconque qu’elle aurait pu demander à l’âge de dix ans.

    Elle prit alors conscience d’un détail. Gabriel ne lui avait-il pas dit qu’il allait l’emmener un peu plus loin pour lui expliquer ? Lui expliquer quoi ? Sans doute tout ce qu’elle avait vu ; mais seuls les mots ‘plus loin’ lui importait vraiment ! Le plus loin possible même elle le suivrait ! Tant qu’ils allaient plus loin. Beaucoup plus loin même !
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMar 11 Jan - 11:27






    Quand Lola partit ramener le Mangemort au Ministère, Gabriel sut qu'il avait fait une bêtise. Il savait qu'il n'effacerait pas la mémoire de cette moldue. Après tout, elle avait le droit de savoir ... Comme tous les autres. Cependant, il se devait de le faire ... Elle n'était qu'une simple fille parmi tant d'autres mais pas une seule fois depuis que le jeune homme s'était marié, il avait ressentit ça. Jamais, et ce pour aucune fille à qui il avait montré un soupçon d'intérêt. Ses conquêtes étaient souvent des filles sans beaucoup d'esprit mais avec une plastique de rêves. Personne ne pouvait nier qu'il n'avait pas de succès auprès de ses demoiselles au Ministère. Il avait quand même réussi à se faire Amanda St. James. En même temps, elle était réputée pour sauter sur tout ce qui bougeait mais la n'était pas la question. Elisabeth Barton était une simple moldue mais tellement jolie et puis, faire connaissance avec elle ne lui couterai rien. Gabriel lui demanda donc d'aller un peu plus loin pour lui expliquer ce qu'elle voulait savoir. Mais apparemment, elle était restée coincée sur "effacer la mémoire" puisqu'elle se planta son regard dans les yeux azurs de Gabriel. Comme ça elle avait peur de perdre un morceau de sa mémoire. Elle était comme tous les moldus qui entendaient parler de la suppression de mémoire et qui ne souhaitaient pas qu'on leur fasse. Après tout, pourquoi serait-elle différente des autres ? Quand il entendit la fin de la phrase, ses sourcils se levèrent interrogateurs. Alors comme ça elle pensait qu'il allait lui faire du mal. Il en serait bien incapable. Lui donner du plaisir ça il pouvait mais blesser une femme physiquement, il en était tout simplement incapable. Les femmes étaient sa raison de vivre et même s'il pouvait de montrer particulièrement cruel avec Arabella, c'était parce qu'il ne l'aimait pas et qu'elle ne faisait rien pour les faire divorcer. Un sourire sincère et doux s'afficha sur le visage de Gabriel. 

    " Miss Barton. Je ne vous ferez aucun mal. J'en serai bien incapable. Ne vous inquiétez pas, votre mémoire restera intacte. Je vais juste vous expliquer ce que vous voulez savoir. "

    Elisabeth sembla un peu déconnectée de la réalité pensant quelques instants. Le temps qu'elle comprennent les mots prononcés par Gabriel - non pas qu'il la prenait pour une cruche, mais elle était en état de choc - il regarda autour de lui. Déjà les moldus se séparaient et rentraient soit chez eux soit allaient travailler. Meyers pouvait être fier de son équipe. Elle était efficace et faisait son travail sans se prendre la tête. On pouvait dire que la plupart des Oubliators rassemblés ici, aimaient leur métier. Lola n'était toujours pas revenue, elle devait sûrement s'expliquer sur tout ce souk que Gab' avait occasionné. Lola connaissait mieux que quiconque le jeune français après tout, cela faisait quatre ans qu'ils travaillaient ensembles. Une jolie équipe complémentaire : elle la bureaucrate et la sage et lui, l'homme du terrain et le casse-cou. Ça faisait un peu cliché mais c'était ainsi. Quand il regarda de nouveau Eli' il de rendit compte qu'elle avait compris. Il lui donc signe de le suivre. Il ne la toucha pas, après tout, elle était en état de choc et Gabriel ne voulait surtout pas qu'elle tape un scandale sinon il serait dans l'obligation de lui effacer la mémoire or, il n'en avait pas envie. C'était la première fois que ce genre de chose lui arrivait. Jamais encore il n'avait eu si peu envie de faire son travail. Il de demandait si ce n'était pas la faute à Elisabeth. Si c'était de sa faute, il remerciait Merlin de l'avoir mise sur son chemin. Quand ils furent assez loin, Gab' s'arrêta et se retourna vers la jeune femme. 

    " J'estime que vous êtes en droit de connaitre la vérité. Cependant je ne répondrais qu'à vos questions pour ne pas vous noyez d'information et pour garder un minimum de secret. "

    Il était en train de commettre une faute professionnelle grave. Il ne devait en aucun cas divulguer des informations sur les sorciers aux moldus même si on trouve injuste de leur effacer la mémoire. Cependant, le jeune homme ne pouvait se résoudre à effacer la mémoire de cette pauvre jeune fille qui n'avait rien demandé de tout ça. Il attendit patiemment que les questions arrivent. Autour de lui, tous les Oubliators étaient partis, seuls restaient quelques moldus qui ne savaient pas quoi faire. Un sortilège Oubliette est souvent déstabilisant après l'avoir subi et les rares moldus qui s'en était remis cherchaient une explications à leur présence dans le coin. Gabriel sourit devant les prouesse de la magie. Il la pratiquait depuis tellement longtemps, qu'elle n'avait presque plus de secret pour lui sauf la magie noire qu'il ne toucherait pour rien au monde mais il s'émerveillait chaque fois qu'elle était utilisée car il ne comprenait pas ce phénomène. 
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMer 12 Jan - 22:31



    En général, Elisabeth était une personne qui détestait les gens qui s'apitoyaient toujours sur leur sort et si, en ce moment-là, elle avait eu un petit moment d’égarement, elle allait vite se reprendre. Ce n’était pas sa nature d’être ‘faible’... comme elle le qualifiait. Et lorsqu’ils s’éloignèrent de l’endroit de la rue où l’incident avait eu lieu, ce fut comme si qu’une bulle éclater... Qu’elle revenait à la normale, à la réalité.... Pourtant, lorsqu’à présent, elle jetait des coups d'œil autour d’elle, c’était comme si qu’elle ne voyait pas la même chose qu’avant... Elle se posait des questions qu’elle ne se serait jamais posée auparavant... Pourquoi avait-elle l’horrible sensation que tous les regards se tournaient alors qu’elle se décidait à avancer et à suivre Gabriel, pourquoi avait-elle donc l’étrange impression que les yeux se tournaient vers elle, que les doigts la pointait, que les murmures fusaient... Il lui semblait même les entendre parfaitement bien, trop même... Les voix paraissaient à la fois irréelle, fantomatiques, mais pourtant bien réelles... Et pourtant, ce n’était que dans son imagination.

    « ... lui effacer la mémoire. »
    « Regardez c’est une moldue… Moldue... Moldue... Moldue... »
    « ... lui effacer la mémoire... Oublier... Elle n’a pas le droit d’avoir assisté à ça »
    « ...Miss Barton? Nous nous voyons de vous demander de nous suivre. Vous ne pouvez rester sans surveillance ; vous venez d’assister à quelque chose que vous n’auriez dû voir... Pour votre santé mentale, et la sécurité de notre monde, je vous demande je vous prie de ne pas faire de vague et de nous suivre. »
    « ...Moldue... Moldue... Moldue... Moldue... »
    Le dernier mot répété inlassablement qui ne cessait de résonner en échos sur les parois de son esprit résonnaient sur un ton menaçant ou dédaigneux, comme une insulte... Le monde tournait définitivement à l’envers ! C’était elle qui normalement employait ce ton !
    Les rires se mêlaient, tandis que tous les regards convergeaient tous vers elle... Elle avait l’impression d’être...Des sauvages, que des sauvages, c’était QUE des sauvages !... STOP ! Elle n’était PAS une bête de foire ! Toutes les personnes qu’elle croisait, elle se demandait lesquels étaient des sorciers... Enfin, des personnes comme Gabriel... En fait, elle les soupçonnait tous d’en être. Devenait-elle parano ?!

    STOOOOP !

    Toutes les images semblaient tourbillonner devant ses yeux, Miss Barton tremblait mais de colère cette fois, intérieurement... Elle aurait bien aimé se boucher les oreilles si cela l’avait convaincue qu’elle ne les aurait plus entendu... D’ailleurs, elle ne les entendait pas vraiment... Tout se passait dans sa tête, évidemment. Dans sa tête... Elle avait l’impression de devenir folle... Etrange. Le qualificatif ‘folle’ était bien loin de celui qu’on lui attribuerait normalement... Mais cette impression ne cessait pas de la tourmenter... Elle réunit toute sa volonté à s’extirper de cet état de stupéfaction stupide qui lui semblait tant étranger dans son propre esprit...

    C’était ridicule... Comment deux mondes pouvaient-ils parvenir à vivre l’un à côté de l’autre sans que l’un des deux ne se rendent compte de l’existence de l’autre... C’était stupide...... Un peu plus, on allait lui dire qu’ils avaient eux aussi un ministère... un gouvernement... ? Toute une société en parallèle... Jusqu'où s’étendait ce monde ?! Elle divaguait c’était certain, tout ça ne pouvait être invisible partout autour d’elle...

    Être confrontée soudainement et brusquement à quelque chose que l’on a toujours considéré comme totalement stupide et impensable, cela restait difficile à avaler pendant quelques temps... L’impression soudain qu’en ouvrant les yeux un peu plus, on verrait tout différent à présent... L’impression de regarder n’importe quel objet ou personne en se demandant ce qu’il était vraiment, s’il ressemblait vraiment à l’apparence qu’il avait... C’était comme trouver une paire de ciseau, le mettre dans sa main, et d’un coup la paire de ciseaux se transformait soudainement en immense gueule de crocodile qui s’ouvrait pour venir vous croquer un doigt... On doutait de tout. On se posait des questions qu’on aurait trouvé totalement ridicules auparavant, auxquelles on aurait même pas pensé car c’était tout simplement inimaginable pour notre esprit logique et toujours droit. On pouvait aussi se sentir... impuissant face à quelque chose qu’on ne connaissait pas... Connaître... Son esprit se raccrocha justement à la voix qu’il commençait à connaître et sortit de ses réflexions pour se concentrer sur la réalité... Quelle réalité ? Ce terme avait une consonance floue d’un seul coup...

    " J'estime que vous êtes en droit de connaitre la vérité. Cependant je ne répondrais qu'à vos questions pour ne pas vous noyez d'information et pour garder un minimum de secret. "

    Garder un minimum de secret... Pour garder le secret sur tout cela, il n’aurait même pas fallu intervenir devant des dizaines de moldus... Non, il aurait juste fallu ne pas écouter ses supplications et effacer quand même sa mémoire... Après tout, elle n’aurait rien su... Tout serait redevenu normal dès l’instant où elle aurait tout oublié. A moins que cela aurait continué à le perturber lui-même s’il l’avait fait ?... même si par le passé il avait dû le faire des dizaines voire des centaines de fois...

    “Attendez... Pourquoi serais-je en droit de connaître la vérité plus que les autres... ”
    Non pas qu’elle ne mesurait pas l’ampleur du privilège qui lui était dû... Elle ne savait pas ce que ça faisait de se faire extraire une partie de ses souvenirs, mais si c’était pour le bien commun, il était hors de question qu’elle l’accepte... Et de toute évidence, pour une raison inconnue encore, Mr De Beauharnais semblait particulièrement enclin à lui faire cette faveur... Chose qui flattait agréablement en quelques sortes son égo...

    Mais elle se mit à réfléchir... A elle de poser des questions? Elle avait droit de poser des questions... ? Pendant vingt ans, elle ne s’était pas gênée pour poser n’importe quelles questions sur tel ou tel sujet sans forcément attendre l’autorisation de les poser ; elle s’en donnait le droit elle-même... Et là, juste quand elle était autorisée à poser toutes celles qu’elle voulait, voilà qu’elle bloquait...

    Que voulait-elle savoir au juste ?! Et, l’interrogation, est-ce qu’elle voulait vraiment savoir ? Est-ce qu’elle ne voulait pas juste pas tourner le dos à aujourd’hui, tout simplement ? Après tout, elle s’en fichait... Elle essaierait d’oublier ce maudit jour ; cela ne l’empêcherait certainement pas de continuer de vivre, non?!... Quelque chose cependant la convainquit du contraire... Autour d’eux, les oubliators étaient tous partis... Comme si rien ne s’était passé ; et seuls les moldus restaient... Etaient-ils ‘tous’ des moldus au moins ?! Maintenant, elle en doutait toujours...

    “Qui êtes-vous?” lâcha t-elle brusquement en rivant de nouveau son regard sur son interlocuteur. La question était à prendre au sens général. Elle savait comment il s’appelait, elle savait qui il était... Elle n’avait pas oublié. Elle avait envie de rire rien qu’en imaginant la réponse suivante “Je suis un magicien” parce que du point de vue moldu, un magicien était quelqu’un qui sortait des lapins d’un chapeau ou elle ne savait quoi d’autres encore... Du moins, encore hier, elle aurait rit au nez de la première personne qui se serait prétendue un sorcier. Là, elle lui aurait rit au nez sans doute... Mais le fait d’avoir été témoin de cette étrange manifestation avait un peu changé la donne... Et elle avait juste besoin de confirmation de ses pensées comme si elle en av ait besoin pour l’admettre vraiment... “Qui êtes-vous vraiment?!”, et elle appuya exprès sur le dernier mot...

    Quelles questions étaient-elles supposées poser ou devait-elle ? Ou quelles questions ne pouvaient-elles poser ?... Sans doute que pour conserver un ‘minimum de secret’, il ne pourrait même pas répondre à tous... pouvait-il avoir des ennuis en faisant cela ? Quelque chose lui dit qu’en effet, il pouvait en avoir si jamais tout était su. Ne serait-ce que le fait de lui avoir dit qu’il ne lui ferait rien oublier, qu’il la laissait poser toutes les questions qu’elle voulait... Peut-être même que le simple fait de ‘discuter’ là avec elle était un acte illégal dans... ‘son monde’ ?! Décidément, elle avait bien du mal à concevoir la véritable signification des ces derniers mots. Mais alors, si c’était ausis dangereux de discuter ainsi avec une moldu, pourquoi le faisait-il, pourquoi ne repartait-il pas ? Peut-être aimait-il particulièrement le goût du risque ? Peut-être était-ce une particularité des personnes de ‘son monde’ ?... Miss Barton ne put s’empêcher de retenir un sourire en songeant que la raison pouvait être autre... Qui sait, peut-être ses beaux yeux avaient-ils charmer une nouvelle victime ? Rolling Eyes

    “Et... Est-ce prudent que je pose tous les questions que je veux dans cette rue... ? Sans savoir si ces gens sont... comme vous, ou [comme moi[/i]...?!... A votre attitude, on dirait que vous risqueriez gros si tout cela était découvert... n’est-ce pas? Pourquoi?”.

    Vous vous trompez, elle n’avait pas le moins du monde ses intérêts à coeur ; elle ne le connaissait qu’à peine, alors comment le pourrait-elle de toute façon ?! C’était simplement pour elle qu’elle s’inquiétait parfaitement... Pourquoi exactement, la réponse demeurera sans réponses... Et puis d’ailleurs, c’est vrai... Pourquoi les... Les quoi exactement ? Pourquoi les personnes comme lui cachaient-elles leur existence à eux, de simples... de simples gens sans pouvoirs... Moldus ? Finalement, elle se posait plus de questions qu’elle l’aurait pensé au premier abord où elle se disait que ça ne l'intéressait pas du tout... Elle devait bien l’avouer, elle était intriguée...

    Elisabeth trouva d’elle-même la réponse à cette dernière question, en analysant sa propre réaction lorsqu’elle avait vu la magie à l’oeuvre... Évidemment qu’il était préférable qu’ils vivent dans l’ignorance d’un tel monde, s’il existait du moins, et de toute évidence ça en avait bien l’air ! Pourtant... C’était comme si toutes ses preuves de rationalités venaient de s’effondrer, et qu’elle avait beau chercher à s’y raccrocher, elle n’y parvenait plus... Cela provoquait un étrange malaise. Tiens, commençait-elle à pouvoir admettre l’existence d’un ‘surnaturel’ après la première surprise passée... ? Non, c’était toujours aussi impressionnant... Comment faisaient-ils pour aussi bien se cacher ?!... Ils devaient être nombreux... Très nombreux... Mélangées à la population ‘normale’... Il lui semblait que plus jamais elle ne poserait le même regard sur les gens à présent...

    “... Vous êtes si nombreux que je le pense... ?” termina t-elle tout en promenant un regard inquisiteur sur un individu qui passait par là à cet instant en se demandant s’il était vraiment ce qu’il semblait être... Un moldu.

    Détrompez-vous, elle n’avait pas peur. D’ailleurs, elle s’était plutôt bien remise du premier choc passé et parlait d’un ton normal, habituel, ferme, décidé... Hormis le fait d’une once de curiosité qui pouvait s’y discerner... Était-ce normal qu’elle prenne aussi bien cette ‘découverte’ ? Elisabeth se faisait elle-même peur parfois...


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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMer 9 Fév - 17:30






    Gabriel n'avait jamais vraiment respecté les règlements. Le seul qu'il appliquait a la lettre, n'était autre que l'interdiction de révéler au monde Moldu l'existence des sorciers. Cependant, pour les beaux yeux d'une Moldue, il allait enfreindre le règlement. Franchement, cela ne lui faisait rien. Il espérait juste que lorsqu'elle serait au courant de tout, elle n'irait pas tout raconter a tout monde. Le jeune homme se doutait que Elisabeth ne dirait rien. De un parce que peu de gens la croirais et qu'elle finirais sûrement dans un asile pour fou et de deux, parce que pour le moment, elle avait encore du mal a se rendre compte que la magie existait vraiment. Il l'amena donc a l'écart afin qu'ils puissent parler en toute discrétion. Ce n'était pas tous les jours qu'il accordait ce genre de privilège au Moldu. Mais avec cette Moldue, c'était différent. Il ne savait pas pourquoi mais son destin semblait lié a celui de la jeune femme et cela ne lui déplut pas. Bien au contraire, s'ils étaient amenés a se revoir, ce serait avec plaisir. Le jeune homme fut sorti de ses pensées par la voix mélodieuse de la blonde en face de lui. Elle lui demandait pourquoi elle aurait le droit de savoir et pas les autres. Alors la Joker ! Il ne s'attendait pas du tout a cette question. Il ne pensait pas que la jeune femme, alors qu'il lui donnait l'occasion d'apprendre la vérité sur son monde puisse poser ce genre de question. Décidément, il ne comprendrait jamais les femmes... 

    " C'est parce que vous me plaisez et que j'aimerai vous connaitre. Vous auriez été une sorcière cela aurait été facile mais la ce n'est pas le cas. Et je n'aime pas les mensonges. "

    Avait-il fait exprès de parler franchement ? Oui. Avait-il omis intentionnellement qu'il était marié ? Oui aussi. Cependant, on voyait clairement qu'il avait une alliance, et si Elisabeth la voyait et qu'elle lui posait des questions, il lui dirait la vérité. Gabriel détestait les mensonges, c'était pour ça que Arabella était au courant qu'il la trompait presque tout le temps. Il ne cachait jamais rien et un jour, sa faute serait révélée et il aurai des problèmes. Mais ce jour n'étant pas encore arrivé, il était pour le moment tranquille. La question qui êtes vous retentit dans l'air. Un sourire amusé prit place sur les lèvres de Gabriel. Il avait souvent entendu cette phrase alors qu'il s'apprêtait a effacer la mémoire de la personne. Mais elle le surprenait toujours. Pourquoi les gens ressentait-il ce bornait-il a poser ce genre de question. Ce n'était pas comme s'il était un monstre. Gabriel restait tout de même un homme, mais un homme spécial. Le sourire du jeune homme s’agrandit encore un peu plus quand Elisabeth reposa la même question mais cette fois-ci avec le mot vraiment et qu’elle appuya dessus.

    «  Je m’appelle Gabriel De Beauharnais, je suis un noble français arrivé en Angleterre pour faire sa dernière année à Poudlard, l‘école de magie de votre pays. Je suis un sorcier et un Oubliator … Je ne vous explique pas ce qu’est un Oubliator, le nom l’indique clairement … »

    Après avoir répondu à la question, Gabriel se demanda quelles questions pouvaient traverser l’esprit de Elisabeth. Après tout, il lui avait laissé carte blanche mais il avait peur de ce qu’elle pourrait demander. Souriant toujours, Gabriel se mit à inspecter la rue pour s’assurer que personne n’écoutait ce qu’il disait. La rue dans laquelle ils se trouvaient était parfaitement déserte hormis eux… Il reporta son attention sur la jeune femme quand elle lui demanda si c’était prudent de poser ses questions et s’il ne risquait pas gros en lui répondant … Le sourire de Gab’ s’effaça. Il risquait gros, très gros, mais après tout, il avait toujours aimé le risque.

    « Non ce n’est pas prudent de me poser toutes ses questions, mais j’ai pris le risque… Nous cachons notre existence aux Moldus car beaucoup d’entre vous on peur de la magie et déteste tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin …  » Le jeune homme s’arrêta quelques secondes, le temps de reprendre sa respiration et de passer une main dans sa chevelure. Puis il prit la décision de lui avouer ce qu’il risquait à tout lui dire sur le monde de la magie. «  Vous avez raison, je risque très gros à vous parler. Mais si je le fais c’est parce que je le veux. En fait, si cela s’apprend, je risque d’être renvoyé du Ministère et de passer devant un tribunal pour faute professionnelle … Mais je m’en moque. »

    Gabriel avait toujours aimé la prise de risque. A Poudlard, c’était toujours le premier dehors à essayer les nouvelles blagues qu’il avait inventé ou tout simplement à courir derrière Miss Teigne et à l’enfermer dans un placard… La pauvre chatte restait alors bloquée dans le placard pendant toute la nuit et Rusard avait même du mal à la retrouver. Pendant ce temps, comme il n’y avait plus que Rusard et qu’il était facile à berner, les élèves sortaient alors et il se retrouvait dans la salle sur demande pour faire des fêtes. Arabella passait son temps à coller Gabriel dans ce genre de soirée et à dire à tout le monde qu’ils seraient bientôt mariés. Maintenant que c’était fait, il ne pouvait nier que sa femme avait gagné en maturité mais qu’elle resterait toujours aux yeux du brun une petite fille collante et bien embêtante. La question suivant ne se fit pas attendre. Elisabeth voulait savoir s’ils étaient nombreux. De nouveau, les lèvres de Gabriel s’étirèrent en un petit sourire et il répondit avec sincérité.

    « Et bien … Comment dire ? … Nous sommes beaucoup en effet. Les sorciers sont partout. Vous en avez en Amérique, en Europe, en Asie et en Afrique. Chaque pays possède sa propre école de magie. En France, elle s’appelle BeauxBâtons et celle d’Angleterre, s’appelle Poudlard comme je l’ai mentioné plus tôt. »

    Gabriel aperçut le regard de Elisabeth. Contrairement à ce qu’il aurait pu pensé, il n’était pas aussi effrayé qu’il aurait du. En fait, elle prenait la nouvelle plutôt bien. Il avait déjà vu des familles apprendre que leur enfant n’était autre qu’un sorcier et faire toute une crise pour que leur enfant n’aille pas à Poudlard parce que ce n’était pas une école référencé dans les plus prestigieuses d’Angleterre. Il se retourna alors et croisa le regard de son supérieur… Et merde !! Manquait plus que lui… Tout doucement, il se retourna vers Elisabeth.

    « Mademoiselle Barton, j’espère que vous êtes une bonne comédienne… Il va falloir que vous mentiez mais surtout que vous fassiez comment si vous ne saviez pas où vous étiez… »

    Gabriel n’eut pas le loisir d’en dire plus. Son supérieur, Klaus Adamovitch s’avançait rapidement et il fut près de Gab’ en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf. Il frappa assez sèchement l’épaule de son employé… Gabriel grimaça et se retourna en appliquant un sourire hypocrite sur ses lèvres. Il n’aimait pas son supérieur et Klaus ne l’aimait pas non plus.

    « Puis-je savoir ce qu’elle fait là ? »
    « Elle était la témoin de cette affaire et avant de faire mon travail, je l’ai amené plus loin pour récupérer les informations, mais maintenant c’est bon, elle ne se souvient de rien. »
    « Je vais m’en assurer moi-même … » Klaus s’avança vers Elisabeth un sourire sur les lèvres qui ne présageait rien de bon… Gabriel pria pour qu’elle mente. « Comment vous appelez vous ? Et que faites-vous ici ? »

    Gabriel n’aimait pas les mensonges, c’était vrai, mais quand il lui était profitable, il ne se gênait pas…
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMer 9 Fév - 23:15



    Lui demander qui il était n’était pas vraiment qu’elle se demandait qui il était... Elle l’avait bien vu faire usage de cet étrange bâton qu’il avait à présent rangé - normal pour éviter l’attention des moldus probablement... - Espérait-elle peut-être qu’il démente, qu’il lui avoue que tout ceci était faux et qu’il n’y avait aucune magie à exister... Comme si elle avait vraiment un espoir que tout ceci n’existe finalement pas... Elle avait vraiment du mal à assimiler tout d’un coup là. Et encore, ce qu’elle avait vu de ce monde pour le moment, ce n’était qu’un tiers de tout. Un tiers, ce qui correspondait à la partie émergé d’un iceberg... restait encore les trois quart à découvrir... Elle n’était pas aux bouts de ses surprises...

    … Les mots que Gabriel prononçait défilaient dans son esprit, se chevauchaient les uns sur les autres, s’amoncelaient... Des mots qui lui semblaient tout à la fois inconnus et qui s’éclairaient d’une signification lorsqu’il lui fournissait une brève définition... Pou... Pou quoi ? Poudlard?! Ils avaient une école de magie... De mieux en mieux... Elle était certaine qu’elle ne serait même plus surprise s’il lui disait qu’il y avait un hôpital pour sorciers et un ministère, et aussi une prison...

    Oui, par contre elle n’était pas stupide, oubliator, oublier, c’était assez facilement devinable... Ce n’était pas un énigme très difficile pour le cerveau de faire cet exercice, même pour une jeune femme encore sous le choc de la révélation... Et quelle révélation ! Au fil des secondes qui passaient, elle apprenait qu’il y avait sans doute toute une société qui vivait en parallèle de la sienne, et sans que personne ne soit au courant... A moins que... Leur ministère à eux le savait-il ? Étrangement, elle sentait même qu’elle risquait de mieux apprécier cette société là, que celle dans laquelle elle était née...

    Tandis qu’Elisabeth réfléchissait, mettait de l’ordre dans tout ceci, Gabriel observa les alentours sans doute pour vérifier que personne n’était aux environs... Mais son intérêt fut de nouveau piqué lorsqu’il reprit la parole, lui disant effectivement que ce n’était guère prudent qu’il la laisse poser des questions sur son monde et sur tout cela, mais qu’il aimait prendre des risques. Quelques secondes durant, un léger sourire flotta sur son visage mais ce dernier s’évanouit bien vite lorsqu’elle l’entendit continuer...

    Elisabeth détourna brièvement les yeux, un instant, se sentant visée indirectement.... En effet, elle aussi détestait la magie, avant... Mais quand on voit ce à quoi la magie est attribué dans son monde, on comprends vite le mépris que l’on peut en avoir. Oui,... Enfin, non c’était plus surement du mépris que de la haine. Mais, étrangement, si cette magie qu’elle venait de découvrir s’attribuait à la personne de ce Gabriel, la tentation de croire en cette magie s’avérait bien plus tentante. Elisabeth aimait bien l’aventure mais elle semblait bien plus attirante lorsqu’un séduisant jeune homme se trouvait devant soi. Elle en avait certes connus des dizaines mais peut-être parce qu’il semblait représenter quelque chose qu’elle ne connaissait pas encore, elle devait s’avouer que l’idée de le connaître mieux n’en était que plus séduisante... Mais, qu’est-ce qu’elle entendait là ?! La jeune femme fut propulsée brutalement en-dehors de ses rêveries lorsqu’elle l’entendit dire qu’il risquait très gros... C’est-à-dire d’être tout simplement renvoyé du ministère et passer également dans un tribunal pour faute professionnel... Elle retint de peu de placer une main devant sa bouche pour indiquer une stupéfaction réelle.

    Et bien, ils ne plaisantaient pas, ces sorciers dis donc... Si la situation avait été moins dramatique, elle aurait sans doute put le dire en riant, mais elle se contenta juste de jeter des coups d’oeils frénétiques autour d’elle comme pour vérifier que personne ne venait à leur rencontre, comme par exemple des sortes de juges en robes longues et à l’air sévère et fermé, avec le simple optique de faire respecter le règlement... Leur règlement, leurs lois. Elle les voyait énoncer ses droits à Gabriel puis lui mettre les mains derrière le dos et l’emmener en prison, en attendant qu’il passe en jugement ; et elle on lui effacerait la mémoire... Et elle ne se souviendrait même plus de lui... ? Bon d’accord, là c’est un peu, comment dire, extrême n’est-ce pas ? Un peu excessif... Elle imagine qu’ils l’emmènent en prison et qu’à elle on lui efface la mémoire et tout ce qu’elle trouve à songer c’est qu’elle ne se souviendra même plus de lui ? Rassurez-moi c’est une blague... Ou sa logique a des failles quelque part... ?!

    La suite ne l’étonna guère. Elle avait la certitude à présent qu’une véritable société existait en parallèle de la sienne. Les sorciers les entourait, ils étaient partout... Maintenant elle ne verrait même plus de la même manière ses voisins ou quelqu’un qu’elle croisait juste dans la rue, ou encore l’une des nombreuses personnes qui passait dans le bureau de son père avec ces airs si importants qu’ils se donnaient et leurs beaux costumes... Maintenant elle ne cesserait plus de se demander si l’un deux ne cachait pas quelque chose sous sa robe comme une sorte de bâton avec lequel il faisait apparaître de la lumière, pouvait effacer la mémoire des gens et elle ne savait quoi encore... En fait elle avait assez peur de ce genre de bâtons... Que pouvaient-ils faire d’autres avec ? C’était bien connu que l’inconnu pouvait faire peur... C’était exactement ce qu’elle pensait en cet instant. Malgré tout le courage qu’elle pouvait faire preuve bien souvent.

    « Mademoiselle Barton, j’espère que vous êtes une bonne comédienne… Il va falloir que vous mentiez mais surtout que vous fassiez comment si vous ne saviez pas où vous étiez… »

    … En fait, elle n’aimait pas non plus les mensonges elle aussi... Enfin, sauf quand c’était elle qui les faisaient, et seulement si la peine en valait la chandelle. Et là, ce n’était pas comme si elle devait mentir à son père sur la dernière robe qu’elle avait acheté avec l’argent de poche qu’il lui avait donné pour acheter quelque chose de plus utile et indispensable qu’une robe - étant donné qu’en plus sa garde robe était déjà assez fournie... -. Ce n’était pas non plus quand elle tentait de dissimuler la vérité à sa gouvernante sur une sortie entre copines qu’elle avait soi-disante faite alors qu’en fait elle avait passé la soirée dans un bar branché et qu’elle l’avait terminé dans les bras dans un beau jeune homme sur lequel elle avait jeté son dévolu. Et qu’elle ne reverrait plus lendemain ou dans le pire des cas, dans deux semaines. Ça ne durait jamais plus de deux semaines de toutes façons.

    Là, c’était le supérieur de Gabriel... Et si elle ne jouait pas assez bien la comédie, si elle ne mentait pas assez bien, et bien sa carrière était finie. (Et elle ne le reverrait ok ça on sait Elisabeth, on sait, on sait, mais bref, avant tout c’est quand même sa carrière qui est en jeu hein ! Et également sa réputation). Réputation... Ce mot fut simplement suffisant à la convaincre qu’elle devait vraiment se montrer convaincante car elle savait que ce mot était important pour elle-même. Elle ne voulait pas qu’il se souvienne d’elle comme celle à cause de qui il avait été viré et perdu toute crédibilité aux yeux de ceux qui l’avait employé, et ceux qui lui faisaient confiance. Assurément pas. Elle affirma son regard et sembla se redresser, prête. Non, ce n’était pas bon. Elle devait faire semblant d’être perdue... Une pauvre jeune fille totalement perdue voilà. Elle serait ainsi non, s’il lui avait effacé la mémoire ? Sans repère, ne plus savoir où elle est... Ne plus savoir ce qu’elle faisait auparavant lors de sa collision avec l’homme qui lui avait permis cette agréable rencontre...

    Elle n’eut pas le temps de répondre quoique ce soit à Gabriel avant qu’ils ne soient rejoints par un homme qui se donnait vraisemblablement de l’allure même s’il n’en possédait aucune, de même pour la grâce de sa démarche qu’elle jugea lourdaute, pesante et sèche... La jeune femme se sentit frémir et sa gorge se serra cependant ; il n’avait pas l’air commode. Oups. Ce n’était pas exactement la même chose que si elle se trouvait devant son père en fin de compte... Ses mains tremblaient un peu, aussi prit-elle soin de les nouer entre elles...... Mais en fait, non, c’était parfait qu’elles tremblent un peu songea t-elle. Il fallait qu’elle joue à la pauvre petite fille qui ne savait pas du tout ce qui lui était arrivée ; la pauvre fille qui sursautait au moindre bruit... La pauvre fille un peu stupide même. C’était bien connu qu’on ne soupçonnait jamais de rien les esprits considérés simples. Elle efforça son regard de prendre un air totalement égaré ; et ses yeux passèrent frénétiquement de l’un à l’autre tandis qu’ils échangeaient quelques mots...

    Elisabeth fut convaincue dès les premiers mots que les deux hommes ne s’appréciaient guère...

    « Puis-je savoir ce qu’elle fait là ? »
    « Elle était la témoin de cette affaire et avant de faire mon travail, je l’ai amené plus loin pour récupérer les informations, mais maintenant c’est bon, elle ne se souvient de rien. »
    « Je vais m’en assurer moi-même … » Klaus s’avança vers Elisabeth un sourire sur les lèvres qui ne présageait rien de bon… « Comment vous appelez vous ? Et que faites-vous ici ? »

    Le regard d’Eli’ s’arrêta sur le second homme lorsqu’il s’adressa à elle. C’était décidé, elle n’aimait vraiment pas le sourire plein de suffisance qu’il arborait.

    Elle ne se souvient de rien. Tu as entendu Elisabeth? Tu ne te souviens de rien ! Rien du tout... Voilà, c’est bon ma fille, prends cet air de brebis égarée là, voilà ; prends ce petit regard tourmenté sur ton joli minois. Les yeux, apeurés. Le ton, hésitant, n’oublie pas, tu ne te souviens de rien, il ne serait pas logique que tu répondes d’un ton assuré aux questions... Prends une vois fébrile, jette quelques regards autour de toi, vers Gabriel comme pour demander de l’aide... Voilà, le regard de celle qui demande presque à l’aide... Suppliant. Egarée...

    Pendant que Gabriel priait pour qu’elle mente, Elisabeth se contenta quelques secondes d’observer le second homme, avec un air de profonde hébétude étalé sur le visage - qui ne lui allait guère d’ailleurs, car inhabituel... - et l’air de se demander qui il était... Il faisait peur cet homme, et elle avait peur. C’était du moins ce qu’il devait penser. Devait, il devait absolument le penser ! Alors qu’au fond, beurk... Elle s’interrompit dans ses pensées... C’était quoi cette odeur qu’elle sentait... Pouah il pouvait pas se reculer un peu, non?! Han si cela se trouvait, il ne s’était même pas brossé les dents à midi, sans doute ayant été dérangé par quelque chose... Vivement qu’il s’éloigne d’elle... Elle était convaincue que l’homme allait particulièrement apprécier le fait qu’elle semblait avoir peur de lui ; il semblait quelqu’un qui aimait commander... Le pouvoir... Se faire respecter.

    “Je... Je m’appelle Elisabeth B... Barton, monsieur, ” répondit-elle sur un ton meilleusement feint. En effet, si sa mémoire aurait dû être effacée, cela m’étonnerait qu’elle aurait pu oublier son nom si le travail avait été bien fait du moins. L’intention n’était pas d’oublier qui ils étaient sans doute, mais oublier juste ce qu’il s’était passé... Et sans doute que si elle avait fait semblant qu’elle ne se souvenait plus de son nom aussi, alors il aurait reproché à Gabriel ensuite de ne pas avoir fait son boulot correctement, il lui aurait dit qu’il avait sans doute effacé trop de choses et probablement pas les bonnes... Elle avait l’impression qu’il n’hésiterait pas à le virer à la première erreur, qu’il n’attendait que cela même ; elle le voyait à la façon dont ils agissaient en s’adressant la parole. Et elle ne souhaitait pas qu’il ait des ennuis quelconques ; ce serait horrible ! Elle ne pourrait plus le revoir !... Hm, décidément sa mémoire avait l’air de marcher à l’envers quand même... Rassurez-moi elle avait quand même reçu un sortilège perdu hein ? Et ce sortilège la faisait penser à l’envers de ce qu’elle aurait dû normalement penser... ?

    “... Je... Je ne sais pas du tout ce que je fais ici, je... Ma gouvernante m’avait donné une course à faire et... Je, je ne sais pas... Vous savez elle est très malade et n’a pu sortir elle-même, et je dois aller chercher ses médicaments pour... Pour apaiser ses souffrances”. A présent, ses yeux brillaient d’émotion... Elle avait l’air d’une petite fille qui pleurait sincèrement sa grand-mère très malade. C’est qu’elle allait pleurer en plus ?! Non, pas à ce point quand même ? Mais en fait, il était assez facile de se mettre à pleurer... Presque trop facile de penser à quelque chose de triste.
    L’affection véritable qui la reliait à sa gouvernante qui n’était autre qu’une mère pour elle et le fait de l’imaginer très malade suffisait amplement à lui créer une détresse réelle. “... C’était ce que j’étais partie faire mais... Mais j’ai rencontré cet inconnu, et nous avons parlé... S’est-il passé quelque chose? Avons-nous fais quelque chose de mal?” demanda t-elle en terminant sur une note véritablement angoissée...

    … Même si cette angoisse était feinte. En fait, c’est qu’elle prenait du plaisir à mentir en fin de compte. Elle adorait jouer à ce jeu ; maintenant qu’elle était partie, elle pourrait très facilement le continuer. Intérieurement, elle espérait juste une chose.

    Avoir été suffisamment convaincante et que Gabriel n’ait aucun ennuis. D’accord, cela ne faisait pas une seule mais deux choses. Il en allait de la réputation du jeune homme. Et aussi de la sienne mine de rien puisqu’elle perdrait toute crédibilité si elle n’était pas assez persuasive. Oui, il lui arrivait - souvent - de bien aimer impressionner les gens... Et elle sentait comme une nécessité, ou un besoin d’impressionner Gabriel. C’était presque un défi personnel qu’elle s’imposait...


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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyVen 11 Fév - 16:20






    Gabriel et Klaus ne s'appréciaient pas, et ce depuis que Gabriel avait été embauché. Klaus voyait en Gabriel un potentiel rival et le jeune français trouvait que son supérieur se croyait au dessus de tout et qu'il était imbu de lui même. Le jeune homme n'aimait pas trop ces personnes la. Mais il faut dire que lui aussi avait ce genre de comportement mais pas aussi souvent que Adamovitch. D'ailleurs, sa démarche et sa pseudo assurance confirmait l'hypothèse selon laquelle il se sentait menacé par le français. Et en même temps, il pouvait se sentir menacé par le brun. Il était plus jeune, plus beau et surtout plus amical. Rien que de voir son sourire, vous donnez envie de partir en courant. Klaus était vraiment le stéréotype du mec mal dans sa peau qui essaye de se donner un peu d'assurance malgré le fait qu'il se sente menacé par le jeune français. Gabriel en aurait bien rit si sa carrière n'était pas en jeu sur ce coup la. Klaus s'avança alors un sourire aux lèvres vers Elisabeth. L'air égaré de la jeune femme fit apparaitre un sourire triomphant. Elle était une très bonne comédienne. Quand elle le regarda pour chercher son appui comme elle l'aurait fait si elle avait vraiment été perdue, Gabriel faillit pousser Klaus pour embrasser la blonde. Mais il se retint a temps. Il ne voulait pas que les efforts de Elisabeth soient vains. Lorsqu'elle donna son nom et prénom du voix chevrotante et hésitante, Gabriel ne pût s'empêcher de lever les pouces en signe de victoire. Elle était parfaite. Vraiment parfaite dans tous les sens du terme. Gabriel aurait tout donné pour voir la tête de Klaus, car il devait se rendre a l'évidence que même si ce n'était que de la comédie, Elisabeth jouait très bien et donc que c'était comme s'il avait fait du bon travail. 

    En effet, Klaus rageait intérieurement. Comment un être si arrogant peut arriver a faire du si bon travail. Rien que d'imaginer la tête de son supérieur fit naitre un sourire encore plus grand sur le visage de Gabriel. Le brun de souviendrait toujours de la façon dont les hostilités étaient parties. C'était un mercredi matin lors de sa première année de travail au Ministère en tant qu'Oubliator. Il avait réussi l'examen haut la main et franchement cela en avait agacé plus d'un puisqu'on ne pouvait pas dire que Gabriel soit vraiment assidu, en cours. Le jeune homme s'était avancé tout fière de lui dans le Ministère et avait percuté Klaus. Ne sachant pas très bien que cet homme deviendrait son supérieur, Gab' avait incendié le type en face de lui et très vite c'était parti en sucette. Jusqu'au moment ou Klaus lui avait dit que s'il n'arrêtait pas de suite il serait renvoyé. Gabriel n'avait jamais écouté l'autorité sauf si elle venait de ses parents, puisque c'était les seules personnes qu'il respectait au monde. Il s'était donc tu, et au lieu de s'excuser, était parti comme ça sans un mot. Depuis Klaus cherchait avec difficulté un moyen de renvoyer Gabriel, qui même s'il ne s'ecrasait pas devant Adamovitch, faisait tout ce qu'il pouvait pour que l'on ne lui reproche rien. Le jeune homme fut tiré de ses pensées par la voix de Elisabeth qui avait perdu toute son assurance. Elle semblait si fragile, que Gabriel ne souhaitait qu'une chose s'était la prendre dans ses bras et la réconforter. Sauf qu'il se doutait qu'elle n'apprécierait pas. Il aimerait vraiment apprendre a la connaitre mieux parce que son instinct lui disait qu'il y avait quelque chose en elle qui ferait qu'ils s'entendraient bien. 

    Tandis qu'il écoutait ce que la blonde disait a son chef, il prit conscience du fait que sa gouvernante devait être importante pour elle. En effet, l'air triste qu'elle affichait suffisait a le prouver. Parce qu'on ne pouvait pas malgré qu'on joue la comédie, arriver a de tels résultats si ce que l'on dit ne nous touche pas un minimum. Il espérait que Klaus Adamovitch n'y voit que du feu et reparte comme ça. Sauf qu'il avait décide de rester et il se rapprocha de Elisabeth un sourire encore plus pervers sur les lèvres. Dans sa tête, se bousculaient toutes sortes de scènes avec la blonde et ce n'était pas des jeux de cartes avec lesquels ils jouaient. 

    " Mademoiselle Barton, vous souvenez vous de quelque chose précédant de dix minutes cette entrevue ? "

    Ça c'était la question qu'il pensait être une question piège. Son sourire s'agrandit et il de tourna cinq secondes pour lancer un sourire de triomphe a Gabriel. Il avait enfin trouve un moyen de le faire virer. Le brun pour ainsi dire n'était pas rassuré par cette question car il ne savait pas ce que Klaus attendait comme réponse. Après tout, cela pouvait être n'importe quoi. Quand il se retourna pour faire de nouveau face Elisabeth, il entendit le son de la voix de son coéquipier qui l'appelait. Il se retourna évite une fois et lança un regard mauvais a son coéquipier, puis a Gabriel. Le sourire de Gabriel se fit provocateur et méprisant. Puis il mit sa main sur son épaule et tapota dessus. 

    " Ce sera pour une prochaine fois Adamovitch. "
    " Ne vous inquiétez pas De Beauharnais. Je trouverai quelque chose un jour. "

    Puis il partit en fulminant et engueula la première personne qui lui passa sous la main. Gabriel retrouva un air et un sourire tendres puis reporta son attention sur Elisabeth. 

    " Mademoiselle Barton, puis-je vous proposer un café pour que nous puissions reprendre notre conversation sans être interrompus ?"

    Bien entendu, ce serai Gabriel qui inviterait. Il ne supporterait pas de ne pas le faire. Quel gentleman respectable pourrait laisser une femme payer alors qu'on la inviter ? Pas le français en tout cas. 
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptySam 12 Fév - 15:17



    Elle n’aimait pas, mais vraiment pas la tournure que prenait cet “ interview” là... Elisabeth faillit vomir lorsqu’il se rapprocha un peu plus. Il lui fallut tout son self-control et s’imprimer dans l’esprit que les intérêts de Gabriel était en jeu pour ne pas se mettre à crier après l’autre qui s’était rapproché subrepticement d’elle et... Quoi ?! C’était quoi ça ? Elle n’aimait vraiment pas, mais pas du tout, le sourire qui s’était peint sur son visage. Elle connaissait trop ce genre de sourires ; vous savez le genre de sourires qui reflètent on ne peut mieux les pensées des gens, des pensées pas très catholiques à dire vrai... Et surtout venant d’individus de sa tranche à lui, elle n’en ressentait que de la pure horreur. Eli’, du calme, du calme.... S’il voulait l’impressionner, il n’aurait pas pu faire mieux que de cette manière... Elle en était persuadée, c’était exactement le genre à faire du harcèlement sexuel à ses employés féminines, et de gré ou de force, mais qui ne tolérait aucun refus... Mais elle en avait maté des pires !... du moins se dit-elle pour se convaincre et lui tenir tête. Elle ne baissa pas les yeux bien au contraire, ce serait s’avouer vaincue. Elisabeth ravala cependant sa salive... Elle avait juste envie de lui cracher à la figure, mais resserrant les mâchoires comme pour s’empêcher de craquer, elle s’exhorta à conserver un minimum de sang froid. Et puis d’abord, de quel droit osait-il l’observer de cette manière ?! S’il croyait qu’il avait un temps soit peu d’élégance que ce soit dans ses traits ou son comportement, les deux lui apportait une véritable horreur. Les gars comme lui, elle leur criait dessus un bon coup, ou leur donnait une gifle et tout rentrait en ordre... normalement...

    La question qu’elle lui posa ensuite cependant la déconcerta complètement. Hein?! Où voulait-il donc en venir ?!... Co... comment ça ?! Elle commença alors à paniquer, au fond d’elle, car elle ignorait où est-ce que sa question pouvait mener, et surtout quelle réponse il attendait exactement... Il y avait un piège certainement, mais où était-il ?... Réfléchis Eli’ ! Hm... Depuis combien de temps vous parlez-vous Gabriel et toi là ?! Essaie de te souvenir ! Depuis combien de temps ont-ils intervenus dans la rue afin d’arrêter l’homme qui lui avait littéralement atterri dessus...?! Il lui fut impossible même de s’en souvenir... C’était comme s’il y avait un vrai vide à ce moment-là. Elle se souvenait de leur discussion, mais depuis combien de temps ils parlaient, elle n’en savait rien. Ce pourrait faire deux minutes ou même cinq ou encore un quart d’heure. Là, elle avait beau être une assez bonne actrice, il fallait avouer qu’elle ne savait pas que dire, de peur que ses paroles ne soient pas les bonnes et qu’elles donnent des ennuis à Gabriel. D’ailleurs, en parlant de celui-ci, elle n’osa pas regarder de son côté pour essayer d’y chercher son regard pour voir s’il se doutait de ce que mijotait son ‘supérieur’ ; de peur que l’autre un peu trop collant n’intercepte son regard et ne croit qu’elle lui demandait silencieusement de l’aide... Non, il fallait qu’elle se débrouille seule, mais le problème était qu’elle ne savait pas que répondre... Pour la première fois, elle se trouvait dans l’incapacité de répliquer... Ça ne lui ressemblait pas et cela ne faisait que la mettre en colère contre elle-même... Et comme d’habitude, elle reportait sa colère sur les autres parce que cela permettait mieux de se soulager ; en l’occurrence ce fut sur son interlocuteur actuel qu’elle reporta sa colère... Déjà que cette colère était alimentée par le fait que dix secondes en sa compagnie l’avait persuadée qu’elle ne l’aimait pas. Pourtant, cette fois, il n’y avait pas qu’elle d’impliquée ; il n’y avait pas qu’une personne dont les intérêts étaient en jeu, mais ceux de deux. Elle devait donc se retenir.... Et Merlin sait que ce n’était pas dans sa nature de se retenir ! Quand elle pensait quelque chose de quelqu’un, rien ne l’empêchait normalement de le laisser sortir, que ce soit une critique ou une qualité.

    “... Que voulez-vous dire?” ne put-elle simplement réussir à sortir, perplexe en s’attendant à tout sauf une question de ce genre. Mais il s’était légèrement tourné vers Gabriel et le bref “échange” qu’ils eurent lui fut inconnu. Elle ne vit pas le sourire qu’il lui adressa mais sut que ce n’était juste pas de bonne augure... Il devait sans doute le narguer... Sa question devait être alors une question piège, assurément... Lorsqu’elle le vit esquisser un mouvement pour se tourner de nouveau vers elle. C’est alors qu’elle fut littéralement sauvée ! Avant qu’elle n’ait à ouvrir la bouche, quelqu’un l’avait appelé au loin et il dut abandonner l’idée de trouver quelque chose contre Gabriel. Pour le moment. Et par la même, Elisabeth fut débarrassée de lui. Alors que Gabriel lui tapotait l’épaule avec dans les yeux un air de provocation perceptible, il s’éloigna en aboyant après toutes les personnes qu’il croisa. Comme pour se venger. Seulement après qu’il fut à une distance assez lointaine pour l’empêcher de l’entendre parler, elle pesta contre lui.

    “ Quel... sale... type ! Comment... ” laissa t-elle échapper avec colère. Ses yeux semblaient vouloir renvoyer des éclairs dans sa direction, ses pommettes étaient colorées d’une légère couleur rouge qui lui donnaient un air tout à fait charmant ma foi... Elle le suivit des yeux de dos jusqu’à ce qu’elle entende Gabriel s’adresser à elle. “Comment ose t-il... “ Elle se souvenait encore du léger sourire flottant sur ses sourire, ce sourire répugnant qui lui faisait encore la plus grande horreur. Elle s’exhorta à se calmer. Au moins s’était-elle retenu de le gifler par exemple ; chose qui serait arrivée sûrement si son seul intérêt avait été en jeu et si cela avait été quelqu’un d’autres, comme par exemple quelqu’un d’un peu trop entreprenant à son égard ; elle n’aurait pas mit longtemps à le remettre d’aplomb. “... Répugnant... Ses méthodes...” On n’entendit ensuite que des mots détaché les uns des autres avant qu’elle ne fut sortie de ses jurons par Gabriel qui s’adressait à elle. Aussitôt, elle retrouva son calme et sourit. C’est alors qu’elle se souvint de quelque chose et vérifiant un tiers de seconde sa probabilité, elle haussa un sourcil. Tiens, c’était vrai, apparemment il était engagé... Au vu de l’alliance qu’il portait. Peut-être avait-elle mal interprété ses paroles plus tôt alors ? Pourtant il lui avait semblé... Non, elle ne trompait jamais sur ce genre de choses habituellement. Alors... Cela n’avait guère d’importance en fait. Cela ne fit guère effacer son sourire bien au contraire ; cela ne la fit pas non plus réfléchir longtemps à la réponse qu’elle donna ensuite.

    “Avec grand plaisir “

    Elle attendit la suite des évènements. Mais de toute évidence, elle n’en revenait toujours pas de ce qui venait de se passer ; elle n’arrivait pas à s’enlever ce... Bref, elle ne retenait jamais les noms des personnes qu’elle ne trouvaient guère importante de toutes les façons donc... Mais en tous cas, encore sous le comble de la stupéfaction, elle se laissa emporter presque contre sa volonté... En fait, si l’on considérait bien elle semblait davantage se parler à elle-même... A croire qu'il l'avait marquée, mais pas dans le sens qu'il l'aurait peut-être préféré ! ” Goujat. Faux-jeton et séducteur de pacotille en plus... Les trois réunis, et je ne sais encore quels qualificatifs... non mais franchement il n’est vraiment pas... Hm... Je suis navrée, je me suis un peu emportée... ”

    Son visage devint cramoisi alors qu’elle se reprenait et qu'elle chassait de ses pensées l'autre idiot. En fin de compte, elle n’était pas vraiment navrée mais bon... Elle ne comprenait pas comment Gabriel pouvait le supporter à travailler avec lui ! Une gifle serait vite partie.... Surtout si ses mains s’étaient faites un peu trop baladeuses à son opinion. Elle n’aurait pas pu en tous cas personnellement le supporter... Depuis combien de temps d’ailleurs travaillaient-ils ensembles ?... Ça ne te regarde pas, Elisabeth. Le plus important était que le pire avait été évité, n’est-ce pas ?!



    HJ : J'espère que ça te vas bril bril
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyLun 25 Juil - 17:15






    Gabriel laissa échapper un sourire de ses lèvres quand Klaus partit. Il ne comprendrait jamais son comportement avec les femmes. Il n'avait aucune tenue avec elles et souvent par son attitude, il les insultait beaucoup plus qu'il ne le pensait. Pour Klaus, les femmes n'étaient que des morceaux de chairs censés faire plaisir à l'homme et ce sans émettre la moindre objection. Ce genre de comportement mettait Gabriel hors de lui et bien souvent, ça se finissait en joutes verbales entre lui et son chef à cause de ça. Cependant, il ne pouvait pas forcément toujours dire ce qu'il voulait parce que Adamovitch était quand même son patron et pouvait le virer à n'importe quel instant sans même lui donner de raison. Alors qu'il se retourna, un nouveau sourire amusé fit apparition sur ses lèvres alors que le visage de Elisabeth était déformé par la colère. Cette vision laissa quelques instants le sorcier sur les fesses. Elle était belle comme ça, le visage rougi par la colère, les poings serrés et une mine rageuse. C'était ce genre de femme qui faisait battre le coeur de Gabriel, celles qui savent ce qu'elles veulent, qui ont un caractère bien trempé. Pas celles qui comme Arabella se laissait faire et acquiesçait à tout ce qu'un homme pouvait dire. Toujours souriant, le jeune homme l'invita à prendre un café avec lui pour qu'ils puissent finir leur conversation. Ça tombait bien, parce qu'il avait remarqué un petit café tranquille dans le coin pas loin de l'endroit où ils se trouvaient. Son sourire s'élargit quand Eli' accepta son invitation. Ils commencèrent donc à prendre la direction du café quand il entendit à ses côtés les insultes de Miss Barton envers Klaus.

    « Vous savez Miss Barton, il a toujours été ainsi, et je ne pense pas qu'il changera un jour. J'ai souvent, voir très souvent été en conflit avec lui pour sa façon de traiter les femmes. Vous n'avez pas à vous excuser. Si j'avais été une femme, j'aurais réagit avec plus de vivacité que vous. Ma main serait partie sur sa joue pour y laisser une belle trace rouge. »

    Il rit quelques instants avant de passer sa main dans le dos de Elisabeth et ainsi de la mener avec lui vers le café. Pendant le trajet qui ne dura même pas deux minutes, aucune parole ne fut échanger tous les deux perdus dans leurs pensées. Gabriel trouvait que la jeune femme à ses côtés était tout le contraire de Arabella et sans expliquer pourquoi, il aimait ça. Elle était vive, savait ce qu'elle voulait et ne semblait pas être sur le point de fuir malgré le fait qu'il lui ait révélé l'existence des sorciers. Bizarrement, c'était une des premières fois où il ne voulait pas une fille de suite dans son lit. Avec Elisabeth, il voulait prendre son temps, la séduire, coucher avec elle et ensuite, et bien ensuite il aviserait. Il n'avait déjà pas réussit à la séduire, il n'allait pas penser à la suite de leur aventure, si aventure il y avait. Ils arrivèrent devant la porte du café et Gabriel l'ouvrit.

    « Après vous Elisabeth. »

    C'était la première fois que le sorcier utilisait son prénom à voix haute et ce n'était pour ainsi dire par désagréable du tout pour lui. Elle avait un prénom si magnifique. Elle entra la première et il la suivit prenant soin de replacer sa main dans son dos. Gabriel la fit doucement se diriger vers le fond de la salle pour une table loin des regards et des oreilles indiscrètes, ainsi, il pourrait lui livrer tous les secrets du monde sorcier. A peine installés, une serveuse plutôt mignonne fit son apparition et son regard s'attarda sur Gabriel. Il soupira. C'était le genre de regard qui d'ordinaire lui plaisait, mais là, c'était lourd puisqu'il était accompagné.

    « Monsieur que désirez-vous prendre ? »

    Le jeune homme entendit clairement le sous-entendu mais n'y fit pas attention. Il laissa Elisabeth commandait ce qu'elle souhaitait en premier puis répondit sur un ton qui voulait dire «tu prends ma commande et tu te casses »

    « Je prendrais la même chose que Mademoiselle. »

    Quand elle fut partie, Gabriel sourit à Elisabeth et passa sa main dans ses cheveux. Il était mal à l'aise. Mal à l'aise dans le sens qu'il lui raconterait tout ce qu'elle voulait savoir et que si ça venait à se savoir, il risquait gros, très gros. Mais comme dans la petite rue, il s'en moquait, néanmoins, il ne pouvait s'empêcher de ressentir un malaise pesant comme si Klaus Adamovitch le suivait partout et qu'il était derrière eux à écouter leur conversation. Le jeune homme se retourna et ses yeux se posèrent sur un mur... Il n'en fut pas rassurer pour autant.

    « Elisabeth, vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez maintenant que nous sommes seuls. »

    La serveuse revint à ce moment déposa leur commande et s'attarda quelques secondes de trop. Le sorcier leva les yeux vers elle et la fusilla du regard. Elle partie penaude.

    [HJ : J'espère que ça t'ira Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] 429385]
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptyMar 26 Juil - 21:48




    Cela aurait été quelqu'un d'autres, et Elisabeth aurait été seule, l'autre ne s'en serait pas sortit aussi facilement fois de Barton. Dans sa famille, on ne se laissait pas faire ainsi. On avait un temps soit peu d'honneur et de fierté et son père n'aurait en premier déjà n'aurait jamais accepté qu'on lui parle hautainement, tout comme il n'aurait pas toléré que l'on s'adresse à sa fille de cette manière... Un objet ? Quel macho cette homme. Il méritait bien qu'une femme lui donne une bonne correction à sa manière... Evidemment, les hommes et les femmes n'avaient pas les mêmes méthodes. Les femmes, plus douces, faisaient plutôt usage de torture douce... Mais efficace. Elle lui aurait bien donné la gifle du siècle si sur le coup elle n'avait été tant soufflée par tant d'arrogance de sa part et tant de supériorité alors qu'il n'avait rien de supérieur du tout. Mon oeil oui. Si Gabriel n'avait pas été là, et si cela n'avait pas été son chef aussi, elle aurait certainement couru après lui pour lui dire deux mots et lui montrer que toutes les femmes ne se laissaient pas faire. Il se prenait pour le chef, ah ah ah, chef de quoi ? S'il l'était de sa gamelle, c'était déjà pas mal... Mais qui sait en fait c'était par frustration qu'il agissait ainsi. Qui sait, c'était peut-être son épouse qui commandait à la maison ! Tant mieux pour lui ! … Ou alors il était célibataire et il cachait sa frustration quant au fait qu'aucune femmes ne voulaient de lui. Il se rattrapait donc sur les autres. En même qui aurait pu vouloir de quelqu'un comme lui ? Elisabeth n'en aurait voulu pour rien au monde... Par contre... Il y avait d'autres charmants jeunes hommes ; des qu'elle avait rencontré et même des qui ne trouvaient juste à côté d'elle en ce moment... Elle devait avouer qu'à moins qu'il cache vraiment son jeu, Gabriel était une personne qui avait d'excellentes manières et le genre d'hommes à attirer nombres de regards. Il suffisait d'observer alentours pour le constater d'ailleurs. Elle se sentirait presque privilégiée qu'il reste à lui adresser la parole... Elle s'en sentit flattée. Alors même que d'habitude elle ne tombait pas facilement – voire jamais – dans le jeu si facilement. C'était plutôt qui menait en bateau les plus incrédules, ceux qui pensaient directement que le tour était joué et qu'ils allaient réussir à conclure pour le soir. Hop, à la dernière minute, la jeune femme se défiler en leur laissant un avant-gout de ce qu'ils rataient. Elle adorait jouer à ce jeu ; sans compter que c'était toujours mieux de les chauffer avant tout, de leur donner espoir... Il fallait savoir se faire désirer ! Pourtant, il y avait quelque chose d'étrange qu'elle ressentait en cet instant. Elle n'avait guère envie de jouer à ce jeu-là avec le jeune homme qu'elle venait de rencontrer aujourd'hui... Aucune envie...

    Evidemment, elle retint une expression révoltée en écoutant les paroles de Gabriel à propos de son patron et manqua cependant un éclat de rire à la fin de ses mots. Elle redevint toutefois sérieuse. Il ne pouvait toutefois pas se laisser aller à lui donner une gifle, elle comprenait : autant il était un insupportable macho, autant il était son patron... Il se retrouverait certainement au chômage avant d'avoir pu même revenir au ministère le lendemain. Personnellement, elle ne pourrait jamais travailler avec telle personnes. Son caractère s'échaufferait chaque jour un peu plus... Tellement que forcément cela finirait par exploser et surement par un meurtre... Façon de parler évidemment. Elle serait incapable de tuer. Elle utiliserait d'autres méthodes. Elle admira la silencieusement la contenance – et la retenue, dont faisait preuve le jeune homme envers un supérieur qui n'avait de respect pour personne sans nul doute outre lui-même. Un léger frisson lui parcourut l'échine lorsqu'il posa une main dans son dos pour l'amener jusqu'au café où ils devaient se rendre – inutile de préciser que le premier qui lui faisait ça normalement se prenait une baffe et un vent directement. Pas question de ces familiarités avec elle, sans son accord du moins. Et son accord... C'était à elle de décider. Surtout si elle venait de le rencontrer... Il y avait donc vraiment quelque chose d'étrange. Elle n'eut aucune réactions de ce genre aujourd'hui... Ils arrivèrent enfin de la porte que Gabriel poussa en la laissant entrer la première. Esquissant un sourire en remerciement elle entra dans le pub où il s'arrêta, attendant Gabriel qui ne tarda pas. Observant alentours, elle rechercha une table de libre quelque part et se remit à marcher. Même si elle ne manifesta aucun signe sur le fait que Gabriel avait replacé une main dans son dos, elle en fut consciente. Elle fit disparaître rapidement le petit sourire qui venait de naître sur ses lèvres alors qu'ils parvenaient enfin à une table libre située plutôt vers le fond. Restez concentrée.

    Presque immédiatement une jeune femme – une serveuse, s'approcha d'eux pour leur demander ce qu'ils voulaient boire. Pardon, rectifions. Pour demander à Gabriel ce qu'ilvoulait boire. Pardon ?! Non mais c'était une blague... En plus, elle le draguait ouvertement, non mais elle était vraiment pas discrète... Mais VRAIMENT pas...  Hey et Elisabeth, elle compte pour quoi ?! Enfin, elle s'en fichait évidemment hein qu'elle était en train de draguer Gabriel, cela va de soi bien entendu... Pourquoi cela intéresserait … Y'a vraiment aucune raison, c'était n'importe quoi... Non évidemment, c'était plus parce qu'elle l'ignorait ouvertement qu'Elisabeth trouvait cela vraiment sans-gènes et très malpoli. Après, elle s'en fichait de la vie privée de Gabriel... Il faisait ce qu'il voulait... Mais faire comme si elle n'existait pas. Elle faillit se racler la gorge pour lui rappeler sa présence. Néanmoins, elle fut ravie d'entendre Gabriel lui adresser la parole. De toute évidence, il n'en avait rien faire de la serveuse . Ah ah ah, tant mieux, c'était bien fait ! A titre évidemment non personnel puisqu'il était certain qu'elle s'en ficherait hein s'il lui avait passé son numéro de téléphone ! C'est évident, n'est-ce pas ?

    « Un thé, merci, ce sera tout. » répondit-elle d'une voix assez sèche mais contrôlée en fixant la « serveuse » d'un regard noir, sans ciller comme si elle s'amusait à une joute verbale sans même parler. Genre « Toi, tu vas le payer ». Généralement, ce regard là avait tendance à faire paraître les gens toujours pris en fautes. C'était le regard qu'utilisait son père quand elle était petite lorsqu'il soupçonnait que sa fille avait fait une bêtise qu'elle voulait lui cacher. Généralement, cela suffisait à la faire avouer et elle finissait par lui tomber dans les gras en s'excusant amèrement. Elle n'aimait pas faire de la peine à son père. Tel père, tel regard ; tel fille, tel regard.

    Elisabeth ne la quitta plus ensuite des yeux, jusqu'au moment où elle repartit avec leurcommande. La jeune femme avait momentanément oublié les circonstances étranges de sa rencontre avec Gabriel ainsi que tout ce qui touchait à la magie ; elle avait momentanément oublié ce qu'elle venait d'apprendre. Aussi, lorsqu'il lui dit – après le départ de la serveuse – qu'elle pouvait poser toutes les questions qu'elle voulait. Sur... Sur quoi?... Ah oui, la magie ! Elle eut tout le temps de se se souvenir de tout – encore que tout lui paraissait encore flou – puisque la serveuse venait de revenir leur apporter à boire, s'attardant quelques secondes supplémentaires avant de recevoir une invitation de sortie de Gabriel. Elisabeth se contenta de la fixer tandis qu'elle posait les tasses sur la table, et qu'elle attendait on ne savait quoi... En tous les cas, Elisabeth s'en sentit de nouveau offensée. Allez, ressaisis-toi, ce n'est pas une serveuse de rien du tout qui va te mettre mal à l'aise. Console-toi en voyant que son petit manège est loin d'avoir eu l'effet escompté sur Gabriel. C'est vrai. Elle s'était bien prit un vent ! Immédiatement, un sourire apparut sur son visage et repensant à ce qu'il lui avait dit, elle se mit à réfléchir à d'éventuelles questions. Il lui avait répondu aux principales... Elle décida de résumer une fois encore ce qu'elle venait d'apprendre, plus pour elle que pour quelqu'un d'autres... A vrai dire, elle prenait plutôt bien l'existence d'un autre monde, magique qui plus est ; trop peut-être... Peut-être songeait-elle encore que tout allait s'évaporer au lendemain et on lui annoncerait qu'il s'agissait juste d'une vulgaire plaisanterie … De goût douteux certes mais quand même.

    « Donc, la magie ça existe... La vraie je veux dire », comme si elle voulait achever de se persuader en le disant. « Il y a un monde à part qui vivrait à l'insu d'un autre... J'avoue, je serais tentée de penser que je suis rentrée dans l'une des histoires de contes de fées que me lisait ma gouvernante quand j'étais petite... »

    Parfait, parfait... En plus, il y avait même le prince qui était sortit du conte, songea-t-elle avec amusement. Enfin, elle n'a jamais été très fan de toutes ces histoires de princes et de princesses, de mondes parfaits et très délimités dans lesquels les méchants perdaient toujours et où le Bien remportait toujours à la fin. Cela l'amusait plus qu'autre chose, mais si son interlocuteur sortait d'un conte de fées, elle était directement prête à croire à toutes ces histoires pour enfants qui ont pour but de leur montrer dès leur plus jeune âge que le Bien finit toujours par vaincre et que les méchants toujours punis.

    « Je me surprends moi-même... Je le prends presque trop bien... », ajouta-t-elle, songeuse. « Donc, vous vivez dans l'ombre de mon monde... Vous ne vous révélez jamais à nous de quelques manières que ce soir c'est ça ?  »
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MessageSujet: Re: Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe]   Magic doesn't exist and will never exist ! [Fe] EmptySam 7 Jan - 12:35





    Gabriel savait que ce qu'il faisait pouvait nuire à sa carrière et lui créer de graves problèmes, mais il s'en moquait. Il n'avait pas eu le cœur à effacer la mémoire de Elisabeth parce qu'elle lui plaisait, mais pour une autre raison qu'il ne comprenait pas. Heureusement qu'il ne faisait pas ça avec toutes les filles qui lui plaisaient sinon il n'aurait pas fini, mais avec Elisabeth, c'était différent. Il sentait que quelque chose se produisait entre eux sans pouvoir mettre un nom dessus. En tout cas, il jouait très gros. Cependant, il s'en moquait, même pour faute grave, il pourrait très bien vivre sans emploi avec tout l'héritage de ses parents. Il décida donc de jouer la carte de l'honnêteté avec la belle blonde et ainsi répondre à ses questions en l'amenant boire un café. C'était en quelque sorte un rendez-vous, rendez-vous pris dans d'étranges circonstances, j'en conviens, mais un rendez-vous tout de même. Lorsqu'ils furent attabler, une serveuse voulut faire les yeux doux à Gabriel, mais il n'était pas intéressé.

    Devant lui se trouvait la fille la plus jolie qu'il soit et la serveuse ne lui arrivait même pas à la cheville. Elle partie donc avec leur commande non sans avoir une moue outrée sur le visage d'avoir été ainsi évincé pour la course au Gabriel. Un sourire moqueur s'installa sur ses lèvres lorsqu'il vit le regard noir que Elisabeth lui avait envoyé. C'était qu'elle était possessive la petite moldue et il aimait ça. Elle n'avait pas l'air d'être une fille facile et il avait toujours été attiré par les femmes au fort caractère. Il trouvait qu'elles étaient beaucoup intéressantes mais aussi beaucoup plus difficiles à cerner et c'était ça qui plaisait à Gabriel. Le jeune homme proposa alors à Elisabeth de le questionner sur la magie et ce qu'elle avait envie de savoir.

    « Hélas, c'est bien la vérité. Vous n'êtes pas tombée dans un livre d'histoire. Tout ceci est réel et je comprends très bien que vous puissiez être désorientée, déboussolée. Cependant, comme c'est moi qui vous ait plongé dedans, je ferais tout pour vous aider à comprendre. »

    L'oubliator avait dit ça en partie pour la rassurer parce que c'était intentionnellement qu'il l'avait plongé dans ce monde inconnu mais aussi parce qu'ainsi, il aurait d'autres rendez-vous avec la belle blonde. Gabriel écouta attentivement Elisabeth lorsqu'elle lui dit qu'elle le prenait trop bien.

    « Vous le prenez peut être bien parce que vous êtes en état de choc. Vous venez de réaliser que tout ce à quoi vous croyez jusqu'à maintenant vient d'être chamboulé par mon monde. Vous savez, vous pouvez très bien me traiter de fou, cela ressemblerait mieux à une réaction normale. »

    Il avait dit la dernière phrase une lueur d'amusement dans les yeux. Il était vrai que la réaction de Elisabeth n'était pas normale. A chaque fois qu'un Moldu apprenait l'existence du monde des sorciers, il regardait la personne dans les yeux puis explosait de rire. C'était souvent ce qui était arrivé aux familles de né-moldus. Ils croyaient à une blague avant qu'un sorcier vienne leur prouver le contraire. Gabriel ne savait pas comme il aurait réagi s'il avait été un Moldu et Elisabeth une sorcière. Il pensa quelques secondes au fait que l'inverse aurait pu se produire et sa réaction aurait été tout sauf celle que la blonde avait.

    « C'est ça. Notre monde est régit par des règles pour que le votre ne le connaissent pas. Nous ne voulons pas que les légendes sur les sorcières brûlées et autres se reproduisent maintenant. Dans votre monde, seuls les né-moldus, c'est à dire les gens comme vous qui se révèlent avoir des pouvoirs et le premier ministre sont au courant de notre existence. » Gabriel fit une pause de quelques secondes afin qu'elle assimile bien tout ce qu'il venait de lui dire. Il ajouta ensuite. « Lorsqu'un sorcier se révèle à un Moldu, c'est-à-dire une personne dénudée de pouvoir, un oubliator comme moi se rend sur les lieux pour faire oublier au Moldu se qu'il vient de voir. Ensuite, il y a des sanctions pour le sorcier qui s'est révélé. »

    La serveuse revient sur ses entrefaites et Elisabeth ne put ajouter quelques choses. Alors que Gabriel sortait de l'argent moldu, il en avait toujours sur lui car il adorait les cafés moldus, il regarda la jeune femme qui semblait perdue dans ses pensées. Même ainsi, elle était parfaite et magnifique. Il aurait pu la draguer pour qu'elle finisse dans son lit, mais aujourd'hui il avait des scrupules à le faire. Il était marié, et il ne voulait pas la blesser. Alors que la serveuse prenait trop de temps à leur table, pensant sans doute que Gabriel lui donnerait son numéro, il la congédia d'un geste impatient. Une nouvelle fois son visage s'étira en une grimace outrée proche du mépris alors qu'elle regardait Elisabeth. Gabriel la vit ouvrir la bouche pour parler quand il entendit le plop significatif d'un transplanage. Il parcourut la rue des yeux et vit Lola qui lui faisait des gestes impatients.

    « Je suis vraiment désolé Elisabeth, je dois vous quitter pour retourner travailler. Je vous propose de nous revoir dans quelques temps autour d'un diner. Je vous enverrai un hibou. » Il allait partir quand il se rappela qu'elle ne connaissait pas le moyen de communication des sorciers. « C'est notre moyen de communication. Vous n'aurez qu'à répondre au dos si vous êtes d'accord et je passerai vous chercher. »

    Il lui fit un dernier signe avant de rejoindre Lola. Alors qu'il s'apprêtait à transplaner aux côtés de sa collègue et amie, il lança un dernier regard en direction de Elisabeth qui les regardait et lui adressa un sourire avant de disparaître.

    [HJ : Désolée d'avoir été si longue. Je vais commencer le nouveau, celui qu'on avait prévu... Tu peux bien entendu répondre à celui là pour le terminer. J'espère que ça t'ira.]
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