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| | | I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] | |
| |  Sujet: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Lun 20 Déc - 0:10 | |
| ![I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Tumblr_kwzn3jCFyV1qahgxxo1_500](https://2img.net/h/25.media.tumblr.com/tumblr_kwzn3jCFyV1qahgxxo1_500.jpg) ~ I will be there for you ~« Excusez-moi Monsieur … mais c'est combien pour un pot de crème canari ? ». Debout sur son immense échelle en train d'étiqueter des dizaines de boîtes à flemme, Fred se retourna quelque peu interrompu dans son entreprise mais affichant néanmoins un sourire plus que sincère à la personne qui venait de l'interrompre. Il était aux alentours de 12h30 et par conséquent le magasin était loin d'être bondé de monde comme ce matin par exemple. Il devait y avoir trois ou quatre individus, ni plus ni moins. Lorsqu'il posa son regard sur le demandeur, il se retrouva nez à nez avec un petit garçon qui ne devait pas dépasser les 13 ans. Et à en juger par son look d'enfant modèle il devait être du côté de ceux qu'on embête sans cesse, les têtes turcs quoi. Mais s'il venait ici s'était sans doute pour se venger de tous les affronts qu'on avait dû lui faire subir. « C'est 7 mornilles mon petit ! », avait répondu de manière clair et précise le jeune rouquin. Il lui était difficile de se mettre à la place du garçon puisque lui et son frère étaient justement ceux qui avaient pris un malin plaisir à Poudlard à faire des farces aux autres, ce qui leurs avaient d'ailleurs permis d'atteindre une sacrée popularité.
Apparemment précé le jeune client fouilla dans ses poches et tendit le compte au Weasley qui le gratifia d'un clin d'œil complice et d'un sourire empli de sous-entendus. Le sorcier partit alors avec sa boîte de crème canari, sous le regard jovial du vendeur. « Encore un client satisfait », ne put s'empêcher de murmurer Fred en retournant à son travail. George était parti chercher une livraison qui s'était égarée en chemin. Décidément les hiboux n'étaient plus ce qu'ils étaient. Il avait donc les reines de la boutique en attendant son retour. Mais son jumeau n'était pas la seule personne que le jeune homme guettait. En effet, pas plus tard que ce matin sa mère l'avait prévenu que Ginny passerait les voir, désireuse de pouvoir quitter le Terrier et prendre enfin l'air. Il faut dire que ces derniers semaines avaient été plus que perturbantes pour tout le monde. Fred avait bien cru perdre son unique sœur, car enlevée par des mangemorts mais finalement libérée par l'Ordre. Même s'il avait tendance à toujours la laisser faire ce qu'elle voulait, l'ancien Gryffondor veillait discrètement au bien être de sa petite sœur. Elle était comme eux, l'exacte réplique féminine des deux frères et c'est pourquoi tous les trois étaient très proches. Le Weasley avait d'ailleurs arrêté de compter le nombre de fois où elle les avait couvert, lui et George, des foudres de leur mère parfois trop protectrice. La témérité c'était de famille et d'une certaine manière Fred ne pouvait en vouloir à sa frangine d'avoir voulu aidé ses amis en participant à cette mission risquée. Certes elle aurait pu mourir s'ils n'avaient pas réussi à la sortir de là mais il était très mal placé pour jouer les moralistes avec elle. Il était donc hors de question d'entrer dans des débats portant sur le bien et le mal, le courage ou la folie. Ginny était vivante aujourd'hui et en parfaite santé, c'est tout ce qui comptait à ces yeux ; même si la taquiner un temps soit peu sur sa condition actuelle était des plus tentants. C'était Fred Weasley après tout ! Difficile de résister à ce genre de tentation.
Alors qu'il se perdait dans ses pensées, absorbé par son entreprise du moment, la clochette de la porte d'entrée sonna dans une mélodie que connaissait à présent par cœur le rouquin. Déviant une nouvelle fois son regard en direction du bruit, il aperçu la petite dernière, avec ses longs cheveux flamboyants et ses taches de rousseur exquises, entrer d'un pas affirmé dans la boutique. « C'est fou comme elle avait grandi », se mit à penser le garçon. « Normal que les prétendants commencent à affluer ». Descendant de sa gigantesque échelle de bois, l'aîné se laissa atterrir juste devant sa nouvelle cliente avec un immense sourire qui en disait long sur la joie de la voir ici : « Alors sœurette … maman t'as enfin laissé sortir de la maison ? », demanda-t-il sur un ton plus que moqueur.
Dernière édition par Fred Weasley le Jeu 30 Déc - 9:53, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Mar 21 Déc - 22:09 | |
| Ginny & les jumeaux
« I will be there for you. » ENFIN LIBRE !!!! depuis le temps que j'attendais ce moment. Cela faisait plusieurs semaines que les parents, me couvraient comme pas possible ce qui avait le don de me mettre hors de moi. Et comme si cela ne suffisait pas, Hermione faisait également partie du jeu. Enfin pour dire, que ma vie était devenue un véritable enfer.
Enfermée dans ma chambre, je ne sortais que pour manger, me laver et de temps en temps prendre l'air. Ce n'était pas très amusant de jouer au Quidditch toute seule, mais cela me permettait de m'occuper et d'améliorer mes techniques. Maman ne voulait pas me laisser sortir, même pour aller au chemin de traverse ,hors de question que je reste sans surveillance, je devais rester au Terrier et je ne savais pas combien de temps cela allait encore durer. Je ne voulais plus adresser la parole à qui que ce soit. De temps en temps les jumeaux venaient nous rendre visite et c'était un plaisir, car malgré ma mauvaise humeur, ils arrivaient à me faire rire. Pareil pour Ron qui passait du temps avec Hermione, ce qui ne m'aidait pas à calmer mes nerfs concernant Harry, enfin pour résumé, ma vie était devenue un calvair, mais je l'avais cherché et j'avais bien compris la leçon, mais ce n'était pas le cas pour maman et papa qui avaient la ferme intention de me faire payer mes actes.
Étant donné que j'étais privée de sortie et qu'il m'était impossible de retourner à Poudlard, j'essayais de continuer mes cours grâce à Hermione qui se faisait un réel plaisir à me donner des cours, heureusement qu'elle ne souhaitait pas devenir professeur, sinon je plaignais ses élèves, non sérieusement, ses conseils m'avaient beaucoup aidé, mais ce que je voulais par-dessus tout, c'était apprendre des sortilèges d'attaque et de défense, faire léviter une plume, ça allait cinq minutes, mais je n'étais plus en première année, mais bien en dernière ... Justement, en parlant de ça, qu'allait-il devenir de mes études ? Et si je n'avais plus la possibilité de retour à Poudlard, comment j'allais faire pour mes Aspics ? L'AD ? Les Carrows ? Ombrage ? Depuis que j'étais enfermé dans ma chambre, cela m'avait permis de réfléchir aux conséquences et je compris que j'avais commis une grosse erreur et que je n'allais pas être la seule qui allait devoir ramasser les pots casser, j'avais mis tout le monde dans un sérieux pétrin.
Après plusieurs semaine de séquestration, maman accepta ENFIN de me laisser sortir. Cette dernière devait avoir lieu dans la boutique des jumeaux, je n'allais pas me plaindre, pour la première fois depuis longtemps j'allais enfin pouvoir sortir du Terrier et voir le monde extérieur.
Je m'étais donc rendu sur le chemin de traverse, je ne devais pas perdre une minute, sinon maman allait débarquer et hurler comme pas possible, elle avait demandé aux jumeaux de lui faire parvenir une chouette confirmant mon arrivée, elle n'avait plus du tout confiance en moi et je ne savais pas comment j'allais faire pour que les choses se calment, finalement la situation ne pouvait pas être pire. Je n'avais pas du tout pensé aux conséquences et ce que cela allait engendrer, désormais terminé les missions suicides.
Fred et George étaient également venus pour nous libérer Tonks et moi. Grâce à cette truie de Pansy, je les avais crus morts, elle m'avait fait croire que le terrier avait été attaqué et que mes parents et mes frères avaient été tués dans le carnage, mais ce n'était qu'un jeu pour elle, se fut un tel soulagement de les revoir tous sain et sauf. Cela m'avait permis d'ouvrir les yeux et de voir à côté de quoi j'étais passé avec mes idioties. Cela m'avait permis de gagner en maturité je pense, même si je continue au plus grand désespoir d'Hermione, à vouloir participer à cette guerre.
Je finis par entrée dans la boutique et à chaque fois c'était la même réaction, s'était vraiment une pure merveille, cela leurs correspondais parfaitement et ils avaient enfin trouvé leurs voix. Quand les parents apprirent la nouvelle, cela avait fait un ravage. Mmaman n'acceptais pas que les jumeaux arrêtent leurs études pour ouvrir cette boutique. Aujourd'hui, ils sont plus que populaire sur le chemin de traverse et leur produits étaient un tel succès qu'ils étaient souvent débordés et ils nous suppliaient de venir les aider, maman, papa, Ron, Hermione, Harry et moi.
La clochette qui se situait au-dessus de la porte d'entrée, sonna et annonça mon arrivée, quelques secondes plus tard, une tête rousse que je connaissais bien, fit son apparition. Il s'agissait de Fred. Un énorme sourire se dessina sur ses lèvres, il était heureux de me revoir et surtout de me savoir en vie, maman m'avait raconté dans l'état dans lequel ils étaient tous en apprenant que j'avais été capturé. J'étais certes la petite dernière de la famille, à me plaindre constamment d'être surprotéger, mais je devais reconnaitre que j'avais beaucoup de chances d'avoir des frères comme eux, pour rien au monde je ne voudrais qu'ils changent, ils étaient extra. Les jumeaux toujours là pour redonner le sourire et faire rigoler la galerie, Ron et sa poisse habituelle, tellement de caractéristiques que j'adore chez mes frères que je ne pourrais jamais me séparer d'eux.
Voir son sourire sur son visage me rappelait à quel point il m'avait manqué durant mon séjour au manoir Malefoy. Fred descendit de son échelle et se retrouva devant moi, son sourire n'avait toujours pas disparu, c'était incroyable comment ils arrivaient à communiquer leurs bonnes humeurs ces deux-là
" Et oui enfin libre, qui l'aurait cru ? Dis-moi la vérité Fred, George et toi y êtes pour quelque chose non ? "
Si s'était le cas, comment j'allais les remercier, si cela aurait encore duré longtemps, je serais devenue folle et bonne pour Azkaban.
Comment aurait-elle pu changer subitement d'avis sinon, à l'entendre parler, elle était prête à me garder enfermé pour toujours.
Dernière édition par Ginny Weasley le Dim 6 Fév - 16:33, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Ven 24 Déc - 12:40 | |
| ![I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] 363926hpicon01](https://2img.net/r/hpimg4/pics/363926hpicon01.png) ![I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] 832648hpicon02](https://2img.net/r/hpimg4/pics/832648hpicon02.png) “ Fred & Ginny „La contemplant de haut en bas, j'admirai avec quelle grâce et quel bonheur elle avait bien pu changer au cours des années. Etant souvent ensemble, que ça soit à Poudlard – du moins avant – au Terrier ou encore dans l'ancien Manoir des Black rebaptisé aujourd'hui QG de l'Ordre du Phœnix, je n'avais pas eu du mal à la voir grandir et devenir une jeune femme des plus ravissante. Avec un aussi joli minois il n'était pas étonnant de voir de plus en plus de copains potentiels trainaient autour d'elle, pour la plus grande joie de Maman qui était si fière de sa fille. Ce n'était pas franchement le cas pour Papa, ni même pour tous ses frères, moi y compris. Mais bon ce n'était sûrement pas moi que ça embêtait le plus, j'étais content pour elle et ne pouvait la blâmer pour ça, la palme d'or étant incontestablement décernée à Ron. D'ailleurs, oui je l'avoue, il m'était arrivé plus d'une fois avec George de lui faire comprendre de manière implicite que notre chère petite sœur voyait quelqu'un. Je sais je suis monstrueux mais croyez-moi, voir la tête qu'il pouvait faire dans ce genre de situation était juste jouissif. Mon dieu ce qu'on pouvait rire dans ces moments-là. Contrairement à Ron, nous les jumeaux n'avions pas vraiment besoin de nous mettre en colère ou de menacer les prétendants car notre réputation nous précédait et ceux-ci savaient parfaitement à quoi s'attendre s'ils osaient faire souffrir notre petite dernière. Ils allaient en goûter des farces et attrapes faits maison.
« Et oui enfin libre, qui l'aurait cru ? Dis-moi la vérité Fred, George et toi y êtes pour quelque chose non ? ». Ah je reconnaissais bien là ma Ginny ! D'une redoutable perspicacité celle-là. Évidemment que c'était nous qui avions poussé Maman à libérer un temps soit peu notre sœurette de la prison qu'était devenue le Terrier. J'ai bien conscience qu'elle avait risqué sa vie en jouant les téméraires toutefois je crois qu'elle avait bien assez payé en ne pouvant quitter la maison depuis plusieurs semaines. Je n'imagine même pas le calvaire que cela avait pu être pour elle. Bon d'accord c'est vrai que ce n'était pas Azkaban et que Maman ne ressemblait en rien à un Détraqueur, sauf peut-être quand elle se mettait en colère, mais à sa place on m'aurait sans doute déjà interné à St Mangouste.
Face à sa remarque, je ne pus donc m'empêcher de sourire de plus bel pour finalement afficher une petite moue comme si on venait de me prendre la main dans le sac, chose qui était très rare je vous l'assure. « Si tu insinues par là que George et moi t'avons probablement sauvé d'une morte lente et douloureuse … alors oui je plaide coupable », avais-je répondu avec un ton plus qu'ironique. C'était plus fort que moi, je n'arrivai pas à être sérieux plus deux minutes, encore moins lorsque Ginny était là. A peine avais-je dit ces mots que déjà je partais me planquer derrière le comptoir et m'agenouillais derrière histoire de trouver ce que je désirai. Vu de l'endroit où elle se tenait, il lui était difficile de savoir ce que j'étais en train de faire, ni même de me voir d'ailleurs. Seul peut-être une légère touffe de cheveux roux dépassée du haut de la caisse. Trouvant enfin ce que je cherchai, je ressorti de ma cachette avec un énorme sac en plastique. A en juger par le regard interrogateur de Ginny, je compris aisément qu'elle était complètement déboussolée par mon geste. Au même moment le clocher du Chemin de Traverse sonna 13h et avec un nouveau sourire malicieux aux bords des lèvres, je me retournai vers l'intérieur de la boutique, là où quelques clients trainaient encore entre deux rayons. « Excusez-moi s'il vous plait, », leur dis-je tout en claquant frénétiquement dans mes mains. Fred ou l'art de la discrétion je sais ! « Je suis désolé mais nous allons fermer pour une heure, pose déjeuner oblige. ». Après mon petit discours pleins de charmes, de légères exclamations de déception retentirent dans la boutique, ce qui me fit rire d'avantage. « Oui je sais c'est affreux, mais Weasley & Weasley ouvrera à nouveau ses portes à 14h, alors ne perdez pas espoir ». Et d'un geste de la main je les invitai à suivre la porte. « Au plaisir de vous revoir ». Un à un ils quittèrent les lieux et je pus me retrouver enfin seul avec elle, George ne devant plus tarder, enfin j'espère. Lui aussi voulait voir Ginny. « Bon à table maintenant, j'ai pris ton plat préféré ». Je venais de lui adresser un clin d'œil complice tout en pointant du doigt le fameux sac plastifié. |
| | | | | | Sujet: Re: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Mer 29 Déc - 21:49 | |
| Ginny & les jumeaux
« I will be there for you. » Fred et George avaient la particularité de n'être, jamais sérieux et encore une fois il me l'avait prouvé, mais c'était bien mieux ainsi. Avec maman qui était trop stricte c'était un enfer, mais avec les jumeaux c'était l'opposé et que demander de mieux.
Les jumeaux étaient donc la raison de ma soudaine liberté. Comment ils avaient réussi à convaincre maman de me laisser respirer, elle qui n'était pas prête à changer d'avis. S'ils n'avaient pas intervenue, je serais encore en train de pourrir dans ma chambre, oui c'était le terme exacte. Que faire d'autre à part rattraper mon retard au niveau scolaire, parfaire mes techniques aux Quidditch, me poser des centaines de questions concernant ma vie, mon avenir, mes amis, ma relation avec Harry ... Cela ne m'aidait en rien, heureusement qu'ils étaient intervenus, je ne sais pas combien de temps j'aurais pu encore tenir enfermé dans cette pièce qui commençait à m'énerver
" - Comment vous avez réussi à convaincre maman ? Quand elle a quelque chose dans la tête, c'est impossible de la faire changer d'avis "
Pour convaincre maman, il fallait être coriace, plus têtue qu'elle je veux voir, à croire que nous autres Weasley avons hérité de cette particularité, mis à part Percy qui était idiot comme ses pieds, mais ce n'était pas le moment de parler de lui, ce n'est jamais le temps de toute évidence ...
C'est alors que Fred se baissa immédiatement se cachant derrière le comptoir, ce qui me fit hausser un sourcil, parfois Fred et George avaient des "phases" étranges, personne n'avait jamais réussi à en comprendre la raison. Même avec les années, ces deux-là continuaient d'être bizzares, pas autant que Luna, mais quand même, c'était une question à se poser. Il finit donc par sortir de sa cachette avec un sac en plastique. Cette fois-ci je ne comprendrais jamais mon frère, nous étions en train de parler et voilà qu'il s'apprête à faire autre chose.
Finalement la clochette de la boutique se mit à sonner, un nouveau client à cette heure-ci ? Ils ne pouvaient donc pas se passer des articles des jumeaux, dommage moi qui commençait à avoir faim. Seulement, Fred leur annonça qu'il allait fermer pour pouvoir aller déjeuner, je ne compris rien du tout, lui qui, généralement, ne voulait pas laisser partir ses clients, il venait d'en mettre un à la porte. Je me mis à rigoler lorsque ce dernier leur affirma que la boutique rouvrirai ses portes à partir de 14h, c'était comme si la boutique était une drogue pour ces gens, pauvre Fred.
" - Je doute qu'ils arriveront à se passer de votre boutique pendant aussi longtemps, tu n'as pas honte de mettre un client à la porte "
J'avais également hérité du sérieux de mes frères, je pouvais moi aussi être amusante de temps en temps, me ficher de la tête des gens par exemple, comme je venais à l'instant de le faire. Ah je vous jure, si ces deux-là n'existaient pas, notre vie serait bien monotone.
Mon plat préféré ? Voilà ce que venait de m'avouer mon frère, c'était donc ça qui se trouvait dans son sac de tout à l'heure. Je n'aurais jamais pensé que l'on déjeuneraient ici, mais cela ne pouvait pas être pire qu'au terrier avec maman qui ne cesse de me faire des sermons sur mon attitude et ce que j'avais risqué au manoir. Et puis cela faisait longtemps que je n'avais pas vu les jumeaux, je n'allais pas broncher et c'était parfait ici.
" - Tellement accro à ta boutique que tu ne peux pas la laisser cinq minutes toute seule, comme c'est mignon. J'en connais une qui va être jalouse "
C'était limite en chantonnant que je pris place sur la table qui se trouvait devant nous. Je remercia mon frère pour sa délicate attention et commença à manger, je mourrais de faim, sans perdre de temps, je m'attaquais donc à ce plat. Je savais que Fred allait me reprendre après ce que je venais de dire et j'attendais cela avec impatience. Il adorait me taquiner sur mes relations amoureuses, désormais c'était à mon tour de me venger !!! Une élève de serdaigle avait entendu dire qu'une élève de serpentard était tombé sous le charme d'un des jumeaux Weasley, mais bien évidemment ce n'était que de rumeurs et j'espérais vraiment que c'était le cas, du moins c'est ce que j'avais l'intention de découvrir. Je n'avais aucune idée de qui il pouvait s'agir, mener l'enquête au cœur des serpentards était difficile étant donné que je n'avais aucun contact parmi eux, espérons que Fred se grillera tout seul en m'avouant le prénom de cette mystérieuse inconnue, enfin si c'est le cas malheureusement ...
Dernière édition par Ginny Weasley le Dim 6 Fév - 16:34, édité 3 fois |
| | | | | | Sujet: Re: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Jeu 30 Déc - 11:29 | |
| ![I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] 353507hp98](https://2img.net/r/hpimg4/pics/353507hp98.png) Je sais que je pouvais semblait bizarre aux yeux des gens et encore plus lorsque mon jumeau était dans les parages, mais c'est parce qu'il ne me connaissait pas assez pour comprendre la plupart des mes gestes ou agissements. En revanche, ma famille elle, avait appris au fur à et à mesure du temps à juger de mes intentions, ce qui n'était plus aussi drôle qu'avant à vrai dire. En effet, cela me manquait terriblement de ne plus surprendre mes parents et mes frères et soeur, enfin quand je dis surprendre je parle bien sûr de notre comportement hein, pas des farces et attrapes en tout genre que nous nous faisions un malin plaisir à concocter pour certaines occasions comme l'anniversaire de Percy par exemple. De voir ainsi la petite dernière du clan des Weasley, pourtant habitué à notre grain de folie légèrement supérieur à la moyenne, me dévisager du regard avec un sourcil relevé, signe de questionnement chez elle, je ne pus m'empêcher d'afficher un large sourire de satisfaction. C'est fou comme elle m'avait manqué cette petite diablesse. Quand j'y pense parfois, je me dis que le lien qui nous unit les uns aux autres serait bien triste sans cette touche de féminité. Et puis il faut dire que depuis son plus jeune âge, George & moi étions très proche d'elle contrairement à d'autres. Elle m'avait avoué un jour avoir souvent été désireuse d'une relation fusionnelle semblable à celle que j'entretenais avec ma moitié et je peux la comprendre car pour rien au monde je n'aurais voulu changer cela.
« Comment vous avez réussi à convaincre maman ? Quand elle a quelque chose dans la tête, c'est impossible de la faire changer d'avis ». Connaissant Ginny et sa curiosité débordante, je m'attendais à ce genre d'interrogation de sa part, quoi de plus normal après tout. Il est vrai que lorsque Maman avait une idée en tête il lui était plus que difficile, voir quasi impossible de lui en faire changer, d'autant plus quand cela concernait la sécurité de l'un de ses enfants chéris, la prunelle de ses yeux comme elle aimait à nous appeler. Obtenir notre petite sœur ne serait-ce qu'une après-midi n'avait donc pas été aisé, bien au contraire. Toutefois nous étions arrivés à un commun accord stipulant que Ginny ne devrait pas quitter la boutique sous peine d'avoir de ses nouvelles. Même si nous avions 20 ans aujourd'hui, George & moi craignions toujours d'une certaine manière le gourou de notre mère. Certes nous lui en faisions parfois voir des vertes et des pas mures mais c'était juste pour la taquiner et elle le savait. Néanmoins il ne valait mieux pas être présent lorsqu'on trahissait sa confiance ou que l'on avait commis quelque chose de grave. J'en avais été la victime et le témoin plus d'une fois croyez-moi.
D'un air moqueur, je lui rétorquai avec ce même sourire espiègle sur le visage : « Oh mais douterais-tu de la capacité de tes brillants frères à négocier n'importe quelle transaction ?! ». Oui oui je venais de la comparer à une sorte de marchandise ou de colis que nous avions réussi à acquérir après de nombreuses concessions. C'était plutôt amusant comme métaphore. Quoiqu'il en soit je n'en perdais jamais une pour faire une blague et ça Ginny le savait mieux que personne. Face à mon comportement qui suivit, celui de faire gentillement sortir les derniers clients de la boutique afin de pouvoir déjeuner en toute intimité, j'entendis le rire goguenard de ma sœur qui ne fit qu'amplifier mon discours théâtrale. Déceler ses éclats de rire face à l'une de mes pitreries était une belle récompense, surtout quand votre frangine était passée à deux doigts de la mort. « Je doute qu'ils arriveront à se passer de votre boutique pendant aussi longtemps, tu n'as pas honte de mettre un client à la porte ». Face à sa remarque, je lui décrochai une petite moue amplis d'intentions et de pensées farceuses. Ginny savait pertinemment que j'adorais répondre à tout et n'importe quoi pourvu que j'eus une bonne réplique de prévu. Et aujourd'hui n'allait pas déroger à la règle. La renommée de mon frère & moi n'était pas seulement dû à notre incroyable talent pour créer ces petites merveilles de farces et attrapes. Elle l'avait aussi été construite en partie sur nos capacités en joutes verbales. Narcissique ? Peut-être un peu je dois l'avouer. « Oh si ça me fend le cœur ». Je plaçai une main sur celui-ci pour jouer encore plus le vrai, fermant les yeux l'espace d'un instant comme pour faire croire que je soufrais énormément. Bien sûr tout ceci était dans l'exagération la plus totale. « D'ailleurs si notre chiffre d'affaires chute, je te tiendrais pour responsable ». Au même moment je lui adressai un petit clin d'œil pleins de sous entendus et lui tendis le sac en plastique dans lequel se trouvait son plat préféré. Elle ne venait pas tous les jours ici alors autant marqué le coup par quelque chose qu'elle adorait. Lorsqu'elle le prit dans ses mains, elle ajouta une nouvelle pointe d'ironie qui se transforma très vite en une baffe en pleine figure pour ma personne. J'ignorais si elle l'avait méditée, si c'était prévue ou non mais en tous cas le choc fut total. Mon sang ne fit qu'un tour et les battements de mon cœur se mirent à tambouriner contre ma poitrine. En lui donnant le paquet, mes mains m'avaient d'ailleurs quelque peu trahies en tremblant légèrement. Je venais de me prendre un coup de massue sur la tête. Comment pouvait-elle savoir pour Ellyxir ?! C'était impossible, personne ne le savait mis à part George et je sais que même si c'était notre sœur, jamais au grand jamais mon jumeau n'aurait révélé un tel secret, du moins pas avant que je ne sois prêt. Et à en juger par mon comportement j'étais loin de l'être. Mais peut-être après tout que je me faisais des idées, sa curiosité de savoir si j'avais quelqu'un en ce moment ayant pris le dessus, ou bien alors elle avait juste quelques intuitions et si c'était le cas je devais tout de suite l'en éloigner. Ravalant ma salive, je fis comme si de rien n'était, du moins j'essayais car j'étais passé du teint pâle de tous les anglais à blanc comme un cachet d'aspirine. La seule chose qui pouvait me sauver à présent était l'humour. Sans la regarder donc, ayant bien trop peur de croiser son regard inquisiteur à ce moment là, je lui répondis avec un ton taquin qui se voulait convainquant : « Si tu parles de Maman, il y a longtemps qu'elle sait que je n'ai qu'un amour dans ma vie et c'est la farce ». Pathétique ! Et encore c'était un euphémisme tant je me rendais compte de mon ânerie. J'espère sincèrement que Ginny n'y verrait que du feu mais au fond de moi je savais très bien que ma jeune sœur était loin d'être dupe.
Soudain, alors que je pensais devoir tout lui avouer, la clochette de la porte d'entrée sonna en une douce musique à mes oreilles, celle qui me sauvait de ce gouffre sans fond. Toisant la personne qui venait de faire son apparition, ma pression retomba aussitôt et je pus à nouveau respirer lorsque je vis George apparaître. Mon héros ! ... |
| | | | wizards & good hiboux : 306
maison : gryffondor
house points : 0
localisation : dans la boutique
![I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Re: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Jeu 30 Déc - 15:21 | |
| ![I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Tumblr_ldcb9o0VY11qfu8kdo1_500_thumb](http://s3prod.weheartit.netdna-cdn.com/images/5488233/tumblr_ldcb9o0VY11qfu8kdo1_500_thumb.png?1292208180)
Je me tenais au comptoir, entrain de faire les compte pendant que mon jumeau s’occupait des clients. Un livreur au teint pâle et qui n’avait pas l’air fut fut, me fit signe de m’approcher .Je me leva et je me dirigeai dehors en voyant une centaine de colis. Après avoir fait deux fois le compte, je remarquai avec énervement, qu’il manquait une livraison. Elle a du se perdre en chemin, me jura le livreur. Comment pouvait-on perdre un colis comme cela ? George signa tout de même le bon de livraison et lui paya la moitié de ce qu’il devait. Ben oui, quand on perd un colis, on n’allait pas faire de cadeau. D’un coup de baguette magique j’envoie tout à l’arrière boutique et je rentrai à mon tour signalant à mon frère l’histoire. Je pris alors mon manteau et je décidai de me lancer à la recherche de ce fameux colis (qui était de plus important). Me voici alors dans les rues du chemin de traverse à la recherche du colis. Au bout de vingt minutes en passant devant chez les Olivander, une vieille femme à l’allure vieille sorcière me fit signe. C’était madame Johnson, elle avait perdu son mari il y a un an et depuis, elle se sent désespérément seule. – J’ai votre colis. Heureusement que je l’ai retrouvé, on ne sait jamais sur qui cela peut tomber. Vous voulez boire un thé ? Je grimaçai car à peine j’allais refuser qu’elle m’empoigne le bras et me fit alors rentrer chez elle. Sa maison était une vieille bâtisse se trouvant juste à coté du magasin de baguette. Quand je mis le pied chez elle, une envie de vomir me vient, c’était un mélange de rat mort et de bois ancien. Alors qu’elle commença à me servir le thé, j’observais la vieille pendule. Je ne dis mot à Mme Johnson qui me questionna pendant une bonne vingtaine de minutes, auquel je répondais par oui ou non oubien par des grognements gentils. Je bus le thé aussi infâme que l’odeur de sa maison, et je m’excusai auprès d’elle. Je prends alors mon colis et je sortis de chez elle. Je respirais avec bonheur et sentis mes vétements en espérant que l’odeur ne se colle pas à moi.
Me voila alors, repartis vers ma boutique en espérant que Fred n’ait pas trop eu de boulot en mon absence. Arrivait devant je vis alors que c’était fermé. Je m’avançais et je croisai un jeune client ronchonnant sur le fait que la boutique soit fermée. Etonné sur le moment, je me dis que Fred devait avoir une bonne raison de mettre des clients à la porte. J’entrai alors et la douce cloche de l’entrée résonna dans toute la boutique. Je fermai derrière moi la porte et je déposai le paquet sur le comptoir. Je ne vois pas des suites mon frère et ma sœur et je commençai à ronchonnai
- J’ai croisé la vieille Johnson, elle m’a tenu le pied pendant vingt minutes. faudrait faire quelque chose pour son intérieur, c’est une infection.
Au fur et à mesure que je m’avançais j’entendis une voix qui m’est familière outre celle de mon jumeau. La tête si jolie de ma sœur se leva et un grand sourire se dessina sur mon visage.
- Tiens mais qui vois-je maman t’a enfin laissé sortir de la maison.
Je ne me doutais pas que mon jumeau, fut la même réflexion à notre sœur, quelques minutes auparavant. Je m’installai alors à coté d’eux, regardant ce que mon frère avait sorti pour manger.
- Alors petite sœur. que racontes-tu de beau ?
Je me doutai encore moins que je venais de sauver la mise à mon frangin, comme quoi même loin, les jumeaux savent quand l’autre à besoin de l’autre.Mais j'étais toujours heureux de voir ma petite sœur . Bien qu'elle soit plus jeune , je l'ai toujours aimé et la voir grandir , me paraissais bizarre .Normal quoi , quand on a pris pour la première fois sa petite sœur de quelques jours dans les bras et que tu la vois maintenant si belle et qui fait tomber les mecs |
| | | | | | Sujet: Re: I will be there for you [PV GINNY & GEORGE] Dim 9 Jan - 19:35 | |
| Ginny & les jumeaux
« I will be there for you. » Je devais reconnaitre que les jumeaux avaient un don inné pour convaincre les gens, il était presque impossible de leur refuser, heureusement d'ailleurs, mais ils auraient dû essayer bien plus tôt, cela m'aurait épargné ce calvaire interminable.
" - Je reconnais que vous êtes doués lorsqu'il s'agit de convaincre quelqu'un, mais pourquoi vous ne l'avez pas fait plus tôt ? "
Jamais contente, voilà ce que l'on me répétait de nombreuses fois et cela me faisait rire à chaque fois. J'étais en réalité une éternelle insatisfaite, un don que j'ai hérité de Ron on dirait.
Et puis taquiner les jumeaux faisait partie de mes passe-temps favoris. Non sérieusement, heureusement que George et lui sont intervenus, sinon j'étais bonne pour Saint Mangouste.
" - Merci beaucoup, c'est vraiment très gentil ce que vous avez fait "
Et aucune larme ne coula, caractéristique que j'apprécie chez moi, sans vouloir me vanter, grâce à mes sept frères, j'ai pu me forger une carapace et ne pleure presque jamais, je trouve cela comme une faiblesse, ce que je déteste laisser apparaître, mes amies appréciaient également cette caractéristique, car les pleurnichardes c'est un véritable calvaire. Je me contentais de sourire à mon grand-frère, mais cela voulait dire beaucoup ...
Fred avait finalement mis son client à la porte pour pouvoir déjeuner, je n'avais pas perdu l'occasion de lui faire une remarque, lui qui est un accro du travail, ce qui est étonnant d'ailleurs. A Poudlard, les jumeaux n'étaient pas les "intellos" de la classe, loin de là, préférant s'amuser et faire les pitres, travailler ne faisait pas partie de leur dictionnaire, mais aujourd'hui c'est différent, pouvant évoluer dans le milieu qui leur correspond, ils mettent toute leurs âmes dans cette boutique.
" - Tu aurais pu l'inviter à manger avec nous, quel vendeur tu fais Fred "
Le moment le plus intéressant arriva enfin, je m'étais amusé à piéger Fred, j'espérais seulement qu'il tombe dans le piège, de cette façon, je pourrais enfin savoir qui était cette mystérieuse Serpentard qui fait parler d'elle à Poudlard. J'avais essayé de mener mon enquête à l'école, mais cela n'avait rien donné, pareil à la maison. J'avais donc essayé de faire cracher le morceau à Fred, mais il était plus coriace que je ne l'avais imaginé. Il détourna la question en posant la faute sur maman, belle tactique, mais inutile.
" -Je ne parles pas de maman voyons, mais d'une élève de ... "
C'est alors que George, comme par enchantement, fit son apparition. Mince, si seulement il était arrivé quelque seconde plus tard, Fred était piégé. Raaahhh qu'il pouvait m'énerver ces deux-là. Maintenant que George était là pour voler au secours de son jumeau, c'était peine perdue pour ma part. S'il croit que j'allais lâcher l'affaire comme ça, c'est qu'il me connait mal.
" - Ge ... George, tu ... tu tombes à pic "
Ce n'est pas vrai, maintenant tout était fichu, je devais tout de même trouver un moyen pour savoir de qui il pouvait s'agir, mais je devais le jouer finement, sinon je serais immédiatement rembarré.
" - ça fait du bien de pouvoir respirer à nouveau de l'air frais, Fred m'a raconté que vous avez réussi à persuader maman de me laisser sortir, même Hermione avait essayé, mais elle n'avait rien voulu entendre. Non d'une chouette, vous lui avez proposé quelque chose en échange ce n'est pas possible autrement. "
Ron et Hermione avaient eu la mauvaise idée d'essayer, mais maman leur avait fait comprendre à sa manière, que cela était une punition qui allait me servir de leçon. Au lieu de l'appeler maman, il faudrait lui donner le surnom de tyran.
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