Fred Weasley.

« Je suis né le premier avril 1978, à quelques minutes d’écart de mon jumeau, George. Nos parents, Arthur et Molly, avaient déjà trois enfants avant nous. Tous des garçons : Bill, Charlie et Percy. Nous venions agrandir la famille, mais je dirais surtout, au plus grand malheur de ma mère, l’animer ! Et oui, parce que dès que nous avons su marcher, nous sommes devenue de vrais terreurs. Se ressemblant comme deux gouttes d’eau, nous n’avons jamais hésité à inter changer nos prénoms, et même maman était incapable de nous différencier. Rien qu’à Noël elle se trompe toujours de cadeau. Après nous, sont arrivés Ronald et Ginny, la seule fille de notre petite famille.
Mais là ou notre histoire commence vraiment, c’est en 1989, quand nous sommes entrés à Poudlard. Dès notre première année, nous avons inventés toutes les pitreries possibles, jusqu’à s’aventurer dans la forêt interdite. Hagrid, le garde chasse de l’école, était sans arrêt obligé de nous courir après en ces lieux interdits. Je dois bien l’avouer, tout cela ne nous a pas apporté que de bons points, bien au contraire, si en notre temps, Gryffondor a rarement remporter la coupe des maisons, c’est certainement à cause de nous. Heureusement que d’autres ont toujours été là pour remonter ça.
Ha oui, il y a eu un jour ou tout a changé pour nous, au grand damne de Rusard, le concierge de l’école. Comme on passait notre temps en retenue, dans son bureau, nous avions eu le temps de recenser un peu tous ses dossiers sur les élèves fastidieux de l’école. C’est là que nous avons vu un casier nommé « Objets confisqués dangereux ». Il ne fallait certainement pas mettre une inscription comme celle-ci sous nos yeux vous ne croyez pas ? George s’occupa de détourner l’attention de Rusard, pendant que moi je mettais les mains dans ce fameux tiroir, pour en sortir une étrange carte… Georgy et moi avons bien mit du temps à en décrocher quelque chose. A première vue elle semblait vierge. Un simple parchemin. Puis un jour… « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. » La carte des maraudeurs s’ouvrit automatiquement à nous, devenant notre arme secrète numéro une. Elle marquait tous les recoins de Poudlard, tous les professeurs et les élèves aux alentours, à chacun de leurs pas, et surtout, tous les passages secrets de l’école. Celui qui devint notre préféré ? Le passage sous la statut de la sorcière borne, qui menait directement au Pré-Au-Lard. Commença alors un sacré manège au près de Rusard, qui perdait sans arrêt notre trace juste à cette statut… Sans jamais savoir pourquoi.
En 1990, alors qu’on entamait notre deuxième année, nous sommes entrés dans l’équipe de Quidditch des Gryffondor, au poste de batteur. Très doués dans le domaine, Dubois, notre capitaine à l’époque, nous surnomma très vite des Cognards humains. Aujourd’hui nous tenons toujours fièrement ce poste.
En 1991, nous avons fait la connaissance du grand Harry Potter sur le quai 9/3 de King Cross. Bon okay sur le coup on ignorait que c’était lui. Et le soir même à Poudlard, il était envoyé dans notre maison, à Gryffondor. Une grande fierté encore une fois, pour nous. Pourtant Harry Potter avait beau être une vraie légende, il était aussi quelque peu jalousé, et certains Serpentard n’hésitaient pas à le descendre dans les couloirs. Nous, nous l’avons toujours soutenue, et nous avons toujours crus en lui. Principalement lors de sa deuxième année. L’histoire du fourchelangue. Tout le monde l’évitais dans les couloirs parce qu’il le parlait. Alors à notre façon, on s’est moquer des autres en jouant les colosses autour de Harry « Faites place à l'héritier de Serpentard ! Attention, sorcier très dangereux! » Hey on est loyaux hein ?!
En 1993, ce fut nos adieux à notre meilleure amie, la carte des Maraudeurs. Bien conscients qu’Harry en aurait plus besoin que nous, nous la lui avons confié. De toute façon, nous n’en avions plus vraiment besoin selon George, parce qu’on la connaissait par cœur. Je n’étais pas totalement du même avis, sachant que sans elle, nous ne savions pas si Rusard était dans les parages dès qu’on se promenait dans les allées du château. Mais c’était un fait indéniable, George avait raison sur un point : Harry en aurait beaucoup plus besoin que nous. Alors je me suis résigné, et à Noël, elle était entre les mains du Survivant.
En 1994, les choses se gâtent. Nous nous rendons avec Papa et les Digory à la coupe du monde de Quidditch. Mais après la finale, un groupe de Mangemort attaque la foule. On s’en est sorti indemne je ne sais comment…
Et la rentrée arrive. Et une surprise de taille nous attendait à Poudlard : La coupe de feu. Vous vous rendez compte, nous avons eu la chance de la vivre ? Mais il y avait un très gros problème au quel Georgy et moi n’avions pas pensé : Elle était interdite aux élèves de moins de 17 ans. Elle nous filait sous le nez à un an prêt ? Hey, on ne nous aurait pas comme ça. Ni une ni deux, mon jumeau et moi préparions une potion de vieillissement, sans écouter les conseils d’Hermione. Pourtant on aurait du… Certes la potion nous a permit de franchir la première barrière de la coupe, mais quand nos noms furent glissés dans la flamme bleu, elle nous frappa de plein fouet et nous nous retrouvions avec une barbe blanche de trois kilomètres. Et pour s’en débarrasser… Adieu rêve de gloire éternelle. Pour autant nous n’avions pas tout perdu, puis ce qu’en fin d’année, Harry remportait la coupe en question, et nous offrait son lot : Des galions pour ouvrir notre boutique. J’étais bien incapable de dire non. Et j’aurais été capable de frapper George quand sur le coup, il a tenté de refuser.
Puis arrive notre dernière année. On y a marqué notre nom dans l’histoire, l’un des couloirs de Poudlard en garde encore notre trace. Ombrage avait prit le contrôle de l’école, et interdisait petit à petit de respirer. C’était sans compter sur la rébellion des jumeaux Weasley ! Nous avons attendu le moment propice : Les passages de BUSES. Puis alors qu’Ombrage aspirait au silence totale, nous sommes entrée dans la salle d’examen en volant sur nos balais de Quidditch (Soit dit en passant, elle nous avait aussi interdit de Quidditch à vie cette sorcière!) pour organiser le plus grand feu d’artifice d’intérieur de l’histoire de la magie. Ombrage en a perdu des cheveux. (Et toute crédibilité!). Puis sous les applaudissements des élèves de l’école, nous nous sommes enfuis de Poudlard. De toute façon nous en avions terminé avec les examens inutiles. Nul besoin d’ASPIC honorifiques pour devenir vendeur. On se débrouillait déjà très bien. Car notre septième année à l’école, nous a surtout permis de nous monter une sacré liste de client pour notre projet d’avenir : Une boutique de farce et attrapes au chemin de traverse, que nous envisagions d’ouvrir grâce à la bourse offerte par Harry l’année précédente. Ce que nous nous attelions à monter dès notre renvoi de Poudlard. Et la boutique fut aussitôt un franc succès, et l’une des seules boutiques ouvertes en ces temps sombres… »

« L’humour est ma meilleure arme. Je ne sais pas être sérieux, je ne sais pas pleurer, je ne sais que rigoler et je dirais même, me moquer du monde. C’est après tout bien plus avantageux d’être souriant tous les jours, et de redonner le sourire au monde quand il s’assombrie. Et cela me plait moi, d’animer la galerie. Passez mon temps à faire le singe pour que les regards se tournent vers nous. La popularité qu’avec George, nous avons gagné en défiant les professeurs et les règles de Poudlard, j’y tiens. Je veux y être fidèle. Particulièrement farceur, j’aime tester tout ce qui me passe par la tête, comme faire avaler Pétard mouillé du Docteur Flibuste à une salamandre. Il est vrai, quand même, que cela devient parfois un défaut. Ne rien prendre au sérieux, passer son temps à se moquer du monde. C’est devenue une telle habitude, que si sa plait aux filles aux premiers abords, ça les ennuis des fois. Parce que quand elles cherchent à avoir une discussion sérieuse avec moi, ça devient compliqué. Je dérive trop facilement vers le n’importe quoi pour rire un peu, hors les filles, il ne faut pas rire de l’amour avec elles, paraît-il. Je me soigne, pour mon futur et ma descendance. J’essaie de prendre ce genre de chose avec plus de sagesse, mais je suis tellement nul dans le domaine. Je ne sais pas les garder les filles, j’ai le cerveau trop encombré par mes conneries.
La loyauté est aussi l’une de mes qualités. Comme tous les Gryffondor. Par exemple, je n’ai jamais tourné le dos à mes amis, encore moins à Harry Potter, que beaucoup aiment descendre. La loyauté dérive forcément sur la fidélité. Quand j’ai une petite amie, je ne la trompe pas. Par simple respect de moi-même et des autres. J’ai quand même des principes, malgré les apparences.
Qu’est ce que je pourrais dire d’autres sur moi ? Je suis plutôt intelligent. Entre autre, Poudlard n’a aucun secret pour moi. Je suis très doué en sortilège, comme le prouve nos inventions à George et moi. Je suis une oreille attentive en cas de problème. Je ne sais peut-être pas vraiment réconforter, parce que mon vocabulaire se limite à des blagues, et qu’elles ne sont pas toujours les bienvenues, mais parfois une simple écoute remonte le moral, et je suis toujours là pour mes proches. Et même si ça ne se voit pas toujours, que j’évite de le montrer, je suis quelqu’un de protecteur envers ma famille. En particulier envers George, ma moitié. Et puis Ron et Ginny, mon petit frère et ma petite sœur. Il m’arrive de simplement leur tourner autour, pour les surveiller de loin. Mais je crois qu’aujourd’hui, ils n’ont certainement plus besoin de moi.
Désorganisé et bordélique je suis, mais je sais faire attention aux choses. Parce que chez moi nous n’avons jamais eu d’argent, et ma mère et mon père m’ont toujours apprit à faire attention à nos biens. Je déteste par-dessus tout les gosses de riches qui eux, ne prennent soin de rien, parce qu’ils ont tout ce qu’ils veulent dès qu’ils claquent du doigt. Ils ne valent pas grand-chose.
Je finirais sur moi et les filles. Je ne suis pas particulièrement dragueur, je préfère perdre mon temps à inventer une nouvelle farce et attrape, plutôt que de courir les jupons. Je suis même complètement aveugle. Quand une fille me fait les yeux doux, je suis capable de ne rien y voir pendant les lustres, au point de lui faire péter les plombs la pauvre. En revanche quand une demoiselle me plait, j’ai rarement peur de le montrer. Peut-être que si je rencontrais une nana qui me faisait un effet dingue, comme une Vélane, je serais un peu moins sur de moi au point de bégayer comme Ron, mais jusqu’ici, j’ai toujours foncé au risque de me prendre un mur. Une de perdue dix de retrouver comme on dit. Et quand je suis en couple, je deviens un vrai nounours. J’aime câliner ma petite femme, en prendre soin à ma manière, et l’emmerder dès que j’en ai la possibilité (Qui aime bien châtie bien, sachez le.). Je ne suis pas de nature très jaloux, si j’ai confiance en elle. Ce qui est le cas dans un couple sinon le couple ne tiendra jamais. Mais quand je vois un homme tourner autour de ma colombe sous mes yeux et sans gêne, je peux mordre sauvagement s’il est hargneux l’ennemie ! »