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 Harry | "I never wanted any of you to die for me."

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MessageSujet: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 20:59

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© Hollow Bastion

      Harry | "I never wanted any of you to die for me." 3danielr
      © Hollow Bastion

        NOM : Potter
        PRÉNOM(S) : Harry, James
        DATE DE NAISSANCE/ÂGE : 31 Juillet 1980
        PERSONNALITÉ SUR L'AVATAR : Daniel Radcliffe
        GROUPE SOUHAITE : Ordre du Phenix
        PV/SCENARIO : Oui
        DOUBLE-COMPTE : Oui
        SIGNES PARTICULIERS : Fourchelang
        PATRONUS : Cerf
        EPOUVANTARD : Détraqueur



Histoire :


    ((Désolée pour les petites différences qu'il va forcément y avoir avec les livres, j'ai tout fait de mémoire pour l'instant et je suis loin de les connaître par coeur.))

    Tous ceux qui liront ces lignes connaissent déjà la célèbre histoire de notre binoclard préféré, mais je vais prendre la peine de vous la raconter une nouvelle fois.

    Harry James Potter est né d’un père sorcier et d’une mère sorcière mais née-moldue. James et Lily (car tels étaient leur nom respectif) se sont rencontrés à Poudlard, dans la maison de Godric Gryffondor. Quelques années après être sortis de la fameuse école de sorcellerie, la jeune femme tomba enceinte de son premier et unique enfant : Harry. Le 31 Juillet de l’année 1980 le petit garçon vint au monde. Les deux heureux parents nommèrent leur ami d’enfance, Sirius Black, comme parrain pour leur nouveau né et commencèrent une vie heureuse. Elle fut cependant bientôt perturbée par la guerre qui régnait dans le monde de la magie. Le Seigneur des Ténèbres, Lord Voldemort, menaçait de prendre le pouvoir et une résistance s’était organisée autour du directeur de Poudlard : Albus Dumbledore. Cette résistance était appelée l’Ordre du Phoenix et James ainsi que Lily en faisaient partie. Conscients qu’une menace planait sur leur famille ainsi que sur leur fils, ils se cachèrent en ne révélant l’endroit où ils vivaient qu’à une seule personne, en faisant ainsi leur gardien du secret : Peter Pettigrow.

    Le jeune homme, qui était également un des meilleurs amis d’enfance de James Potter, les trahit pourtant, poussé par la peur. Il n’était pas de taille à affronter des menaces du Seigneur des Ténèbres lui-même et dévoila l’endroit où s’étaient réfugiés James, Lily ainsi que leur fils, Harry. Un soir, Voldemort surprit donc les nouveaux parents. James ordonna à sa femme de cacher leur fils pour essayer de le protéger et la jeune mère l’emmena dans sa chambre, le prenant dans ses bras. Elle était entrain de le poser quand la porte de la chambre s’ouvrit, dévoilant la silhouette du sorcier le plus craint de toute sa génération. Elle savait que son mari était mort et elle savait aussi que le même sort l’attendait, et pourtant, elle supplia le Seigneur des Ténèbres de laisser son fils vivre, elle le supplia, pleurant à chaudes larmes et espérant qu’il ait pitié. Quelques secondes plus tard, son corps inanimé tomba lourdement sur le sol et elle alla rejoindre son mari.

    Le Seigneur des Ténèbres tendit ensuite le bras où il tenait sa baguette vers le nouveau-né. Harry ne se souvient pas vraiment de ce qu’il s’est passé cette nuit-là, même si tout le monde en a au moins un jour entendu le récit. Il entend juste encore les cris de sa mère la nuit. Un Avada kedavra résonna froidement dans la chambre sombre du bébé et un éclair de lumière verte se dirigea droit sur lui. Harry, inconscient de l’importance de ce qu’il était entrain de se passer, ne vit, à travers ses yeux d’enfants, qu’un jet de lumière repartir vers celui qui l’avait émit. Il entendit des cris et quelques minutes après, une fois qu’il fut à nouveau seul dans sa chambre, un homme gigantesque avec une longue barbe et un air un peu bourru vint le prendre dans ses bras. Il s’endormit avant de partir de sa maison et ne se réveilla que le lendemain.

    --

    Le garde-chasse de Poudlard, Hagrid, l’avait emmené à Privet Drive, chez son oncle et sa tante – la sœur de sa défunte mère – pour le protéger du Seigneur des Ténèbres. Dumbledore, sur place avec le professeur McGonagall, fit promettre à Pétunia de protéger Harry jusqu’à l’âge de sa majorité, protégeant ainsi magiquement la maison où Harry était destiné à passer toute son enfance. Il y grandit sans savoir ce qu’il lui était arrivé pendant un peu plus de dix ans.

    Son oncle et sa tante l’avaient certes accueillis, mais le détestaient pour ce qu’il était sans même le savoir : un sorcier. Les Dursley étaient des anglais qui habitaient dans la banlieue londonienne et le moins qu’on puisse dire c’était qu’ils étaient des gens très terre-à-terre. Pétunia avait horreur d’entendre parler de la magie parce qu’elle avait toujours jalousé sa sœur en secret d’avoir eut des pouvoirs alors qu’elle avait été condamnée à une vie de moldue sans aucun intérêt. Vernon, l’oncle d’Harry, aimait juste bien tout avoir sous son contrôle. Il n’aimait pas avoir été quasiment forcé de prendre sous son toit un enfant qu’il ne connaissait pas et surtout, dont les pouvoirs lui faisaient peur. Personne n’aurait aimé se retrouver face à un gamin capable de vous tuer sans même le savoir, et Vernon Dursley était comme tout le monde. Il aimait aussi sa petite vie dans une banlieue tranquille, il aimait revenir du travail et savoir que les voisins enviaient sa famille, sa réussite, son jardin, sa voiture, sa vie de manière plus générale. Il aimait se dire que les gens autour de lui le considéraient comme une personne modèle, parfaitement équilibrée et avec la vie parfaite, alors il avait toujours considéré son neveu comme un furoncle dont il aurait rêvé pouvoir se débarrasser.

    Les Vernon avaient un fils, du même âge qu’Harry, qu’ils avaient prénommé Dudley. Il était la plus grande – et la plus grosse – fierté de son père ainsi que de sa mère, qui se faisaient un principe de le gâter et de lui offrir tout ce dont il avait envie, tout en privant Harry de ce qui lui était bien souvent nécessaire. Ils voulaient marquer clairement la différence entre leur vrai fils et l’enfant qu’ils avaient acceptés d’accueillir chez eux presque par obligation, mais surtout, au bon souvenir de sa mère. Dudley dormait dans une chambre qui aurait pu amplement servir à trois ou quatre enfants sans leur imposer d’être à l’étroit, alors que Harry dormait dans le placard sous l’escalier, infesté d’araignée, trop petit pour lui permettre de pouvoir se tourner sans se cogner quelque part. L’endroit était poussiéreux et éclairé par une lampe qui sautait une fois sur deux. Dudley avait largement assez de vêtements pour remplir cinq placards de sa taille – ce qui n’était pas peu dire vu la taille du jeune garçon – alors que Harry, encore très maigre, devait se contenter des vêtements que Dudley avait déchiré ou dans lesquels il ne rentrait plus. Ces vêtements étaient en tout cas toujours bien trop grands pour le maigrichon petit Harry, qui passa une grande partie de son enfance à nager dans ses vêtements et à marcher dessus.

    Plusieurs fois pendant son enfance, Harry vécut des manifestations de ses pouvoirs, mais n’ayant jamais eu aucune connaissance d’un monde magique, il ne les releva pas. Ses parents par contre, oui. Il se souvenait encore qu’une fois, sa tante, en ayant eu marre de ses cheveux bruns toujours en bataille et impossible à peigner, lui avait coupé les cheveux, allant quasiment jusqu’à les raser. Harry avait pleuré dans son ‘lit’ toute la nuit et le matin au réveil, tous ses cheveux avaient repoussés, comme par miracle. Ses parents adoptifs avaient tout de suite compris ce qu’il s’était passé et ne l’avaient pas trop enguirlandé – surement la peur d’une autre manifestation plus dangereuse de ses pouvoirs – et avaient mis cet épisode de côté, tout simplement. Une autre fois, alors que Dudley et la bande qu’il avait formé à l’école le poursuivait dans toute la cour, il avait sauté pour passer par-dessus une poubelle et s’était involontairement retrouvé sur le toit de l’école. Il avait reçu un mot de la directrice à faire signer par ses parents mais encore une fois, ses parents y allèrent plus doucement avec lui, ils avaient peur, mais à son âge, Harry ne fit pas la différence et se contenta de se dire qu’il avait eu de la chance cette fois-ci.

    Année par année, Harry grandit et il finit par devoir assister au onzième anniversaire de son cousin Dudley. Pour une fois, n’ayant personne pour le garder, les Dursley décidèrent de l’emmener avec eux, leur fils et un de ses amis au zoo. Dudley avait ouvert ses innombrables cadeaux – qu’il avait pourtant, lui, compté – le matin-même et l’après-midi était réservé pour faire plaisir au petit prince. Il avait insisté pour aller au zoo, alors ils étaient tous dans la voiture en direction du zoo le plus proche cet après-midi là. Dudley avait passé la plupart de son temps, avec son ami, à lancer des cacahuètes et autres cochonneries sur les animaux qu’ils voyaient, parce qu’ils étaient soient trop petits, soit trop gros, ou bien qu’ils n’étaient pas assez actifs à son goût ou encore trop dangereux… Harry avait suivi en silence, plaignant les pauvres animaux mais appréciant malgré tout la visite. Après un énième arrêt pour une glace, Harry suivit son cousin et l’imbécile qu’il prenait pour son ami jusqu’au vivarium.

    Après avoir plaqué son énorme visage contre à peu près toutes les vitres devant lesquelles ils passaient, Dudley s’arrêta devant une cage contenant un nouveau serpent et se mit à geindre parce qu’il n’était pas assez vif à son goût. Il continua la visite mais Harry resta, et sans trop savoir ce qu’il lui prenait, s’excusa au nom de son cousin. Le serpent se redressa et se mit à lui répondre. Un peu surpris mais assez excité par l’idée de pouvoir communiquer avec un animal, Harry regarda autour de lui pour vérifier que personne ne l’avait entendu, et répondit à son tour. Le serpent détestait la vie en captivité et Harry aurait vraiment voulu l’aider, mais il ne pouvait rien faire. Il fit une légère grimace et baissa les yeux. Quand il les releva la vitre qui emprisonnait le serpent s’était volatilisée d’elle-même et le serpent glissait déjà hors de sa cage, passant tranquillement à côté d’Harry en le remerciant. Le jeune garçon le regarda partir mais n’eut pas le temps d’en dire plus, l’évasion du serpent avait provoquée un joli remue-ménage dans tout le vivarium et il fut bientôt tiré jusqu’à la voiture par le bras. Une fois rentré, il eut beau dire qu’il avait fait disparaitre la vitre comme par magie, tout ce qu’il récolta, ce fut des punitions et des hurlements. Il finit par abandonner le sujet, pourtant toujours convaincu de ce qu’il avait vécu.

    Les jours passèrent sans que rien d’autre ne vienne troubler le calme si nécessaire aux Dursley, et Harry arrêta de parler de l’incident du zoo. Un matin, cependant, alors qu’Harry venait ramasser le courrier derrière la porte pour l’amener à son oncle, il regarda les enveloppes et en vit une qui lui était destinée. Il n’avait jamais reçu de courrier de toute sa vie. Il n’avait pas d’amis et pas de famille, qui aurait bien pu lui écrire. L’enveloppe avait un style très vieillot, l’adresse – particulière – était écrite à l’encre rouge et l’enveloppe était fermée à l’aide d’un cachet de cire rouge où on pouvait deviner la forme d’un blason divisé en quatre. Harry déposa les lettres sur la table, gardant celle qui lui était destinée en main, et entreprit de l’ouvrir. Son cousin, cependant, la lui prit des mains en riant et la donna à son père. Vernon Dursley vit rouge en reconnaissant le style et la mis au feu sans donner plus d’explications. Harry eut beau dire tout ce qu’il voulait, c’était trop tard. Les Dursley pensaient être tranquille mais le lendemain, une autre lettre arriva par la même voie. Harry essaya d’aller la récupérer comme tous les matins, mais son oncle, devenu méfiant, la lui prit encore une fois avant que le petit garçon n’ait eut le temps de l’ouvrir. Le surlendemain, ce ne fut pas une lettre qui arriva, mais trois, et le lendemain encore, ce fut une chouette qui l’amena, frappant son bec contre les carreaux de la cuisine et tenant la missive à l’aide d’une de ses pattes.

    Vernon mit une semaine à prendre une décision et emmena sa famille loin d’ici. Harry avait l’impression qu’il devenait complètement fou, et il se demandait bien qui pouvait bien vouloir le joindre à ce point. Il mourait d’envie de savoir plutôt. Vernon les emmena à l’hôtel mais une autre chouette semblait les avoir suivi jusque là et les lettres continuèrent à arriver. Ils allèrent se planquer dans une petite cabane délabrée, sur un rocher en mer et juste avant une tempête. L’oncle Vernon était désormais persuadé que rien ni personne ne pourrait venir les déranger ici et il était prêt à passer ici autant de temps que nécessaire pour qu’on oublie leur existence. Dans la nuit du 30 au 31 Juillet cependant, Harry, allongé par terre, attendait patiemment minuit pour pouvoir se souhaiter à lui-même un joyeux anniversaire, ce que les membres de sa ‘famille’ ne faisaient jamais. Minuit passé, il se retourna pour s’allonger sur le dos et ferma les yeux. Ce fut à ce moment là que quelqu’un défonça littéralement la porte de la cabane, réveillant au passage tous ses occupants. Harry se releva – réflexe de survie oblige, il avait apprit à réagir vite – rapidement et alla se planquer derrière un coin de la vieille cabane. Il jeta juste un coup d’œil et remarqua la taille anormale de l’homme qui venait de défoncer la porte. Il n’essaya pas d’en savoir plus et attendit, voyant son oncle débarquer avec un fusil chargé et menaçant l’intrus. Il avait l’air encore plus hystérique que ces dernières semaines, ce qu’Harry n’aurait pas cru possible. Dudley s’était recroquevillé dans un coin et donnait l’impression d’être sur le point de se faire dessus, Pétunia quant à elle, était légèrement cachée derrière son mari, espérant qu’il l’abatte de sang-froid avant que ce monstre ne fasse du mal à son Dudlynouchet chéri.

    Après avoir rabattu son caquet à l’oncle Vernon, le demi-géant entra dans la cabane, referma la porte en manquant de l’arracher tout bonnement de ses gonds et détruisit le fusil de Vernon. Sa femme et son fils crièrent et Harry jeta un coup d’œil à la scène. Mais qu’est-ce qu’il se passait en ce moment ?! Il ne comprenait pas tous ces évènements étranges des dernières semaines et là, c’était juste le pompon. Enfin, plus exactement, ça le fut quand le géant fit pousser une queue de cochon à Dudley. Comment est-ce qu’il avait fait ça au juste, Harry n’en savait strictement rien, mais ça eut le don de le faire sortir de sa cachette, l’air mi-apeuré mi-émerveillé. Le demi-géant sembla le reconnaître quasiment immédiatement, visiblement, il avait les yeux de sa mère et le visage de son père. Harry le regarda comme s’il était fou. « Vous connaissez mes parents ? » Harry eut du mal à comprendre ce qu’Hagrid lui disait au premier abord, parce qu’il mâchait la moitié des mots et parlait d’une telle manière qu’il aurait presque fallu un décodeur au petit garçon. En tout cas, il avait réussit à comprendre que le géant connaissait effectivement ses parents.

    Tout le monde connait la suite, Hagrid lui expliqua la vérité sur la mort de ses parents mais surtout, sur lui-même et sur le monde magique qui l’avait entouré depuis ces onze dernières années, monde auquel il appartenait d’ailleurs de naissance. Harry cru rêver, mais entre suivre un probable mirage dans une moto volante et rester avec son oncle, sa tante et leur Dudlynouchet chéri, il ne mit pas longtemps à faire son choix. Il s’endormit dans la moto et ce ne fut que le lendemain quand il se réveilla et que le géant n’avait pas disparu qu’il comprit qu’il n’avait pas tout entièrement rêvé. Il avait fait ce rêve tellement de fois qu’il avait du mal à croire que cette fois-ci c’était vrai, on était vraiment venu l’enlever pour le présenter à un monde meilleur. Il avait l’impression de revivre, il avait encore tellement de choses à découvrir.

    Le Chemin de Traverse. Harry ne savait plus où donner de la tête. Déjà le coup d’avoir ouvert un mur en appuyant sur certains pavés à l’aide d’un parapluie magique rose, c’était fort, mais là, Harry se sentait totalement immergé dans un monde dont il ne connaissait rien. Tout autour de lui se trouvaient des gens habillés bizarrement, qui parlaient fort et qui semblaient tous si… Extravagants. Harry ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Il en avait même oublié le regard du gérant du Chaudron Baveur quand il avait jeté un coup d’œil à la cicatrice sur son front. Ils passèrent à Gringotts, Harry récupéra de l’argent et Hagrid récupéra un paquet pour le directeur de Poudlard. Le petit garçon avait des milliers de questions à poser au garde-chasse mais il ne savait même pas par où commencer, en plus de ça, Hagrid l’avait emmené faire ses courses pour la rentrée et il y avait énormément à faire.

    Il rencontra un garçon à l’air vif et malicieux et aux cheveux tellement blonds qu’ils paraissaient presque blancs chez le tailleur. Le jeune garçon se présenta aussitôt en le reconnaissant, le regard de son père, aussi blond que lui, ainsi que de sa mère, semblaient peser sur lui et Harry avait l’impression qu’il ne faisait que répéter ce que ses parents lui avaient appris. Mais ça avait l’air de l’amuser. Harry se contenta de hausser les épaules et d’acheter ses robes après leur avoir dit bonjour. Quand le petit garçon sortit de la boutique de Madame Guipure, Hagrid était revenu avec une surprise pour lui : une chouette d’une couleur aussi blanche que la neige. Hedwige. Ce fut comme ça qu’Harry la prénomma.

    Après avoir obtenu tout le nécessaire pour sa rentrée, Harry demanda à Hagrid des explications sur l’endroit du rendez-vous pour partir au début de l’automne. Le demi-géant lui donna le quai et la gare et s’en alla sans plus de cérémonie. Harry repartit vivre chez son oncle et sa tante le reste de l’été et après un mois passé, de retour dans son monde tout à fait normal, il commença à croire qu’il avait halluciné tout ce qu’il s’était passé pendant les vingt-quatre heures qu’il avait passées avec le demi-géant. S’il n’avait pas eu ses affaires de cours fraichement achetées avec lui, il aurait pu y croire. Assis sur son matelas, il observait sa baguette et se souvenait de la façon dont il… Pardon, dont elle l’avait choisi. Quand le vieux Ollivander lui avait expliqué l’étrangeté de cette connexion entre lui et sa baguette, Harry n’avait pas totalement réalisé, parce qu’il était jeune et que toutes ces informations avaient été trop en une seule journée à digérer. Maintenant qu’il pouvait y réfléchir à tête reposée, il se demandait si ça ne voulait pas dire qu’il était destiné à vivre la même chose que le possesseur de la baguette avec la plume de phoenix si similaire à la sienne. Il essaya de ne plus y penser et alla au lit.

    Le 1er Septembre sembla arriver au ralenti mais le soleil finit par se lever malgré tout sur ce jour béni. L’oncle Vernon avait amené Harry à la gare de King’s Cross et le regardait galérer, un sourire presque sadique aux lèvres, à demander au personnel de la gare où se trouvait le quai 9 ¾. Bien évidemment, tout le monde le regardait comme s’il était fou, et après, en déduisait que le gamin se foutait littéralement de sa gueule. Ils abandonnaient donc et Harry se retrouva finalement complètement démuni. Ce ne fut qu’au moment où il comptait bien abandonner définitivement qu’il croisa une famille de rouquins qui promenait des chariots où était posé un hibou dans sa cage. Il les regarda passer, et intuitivement, décida de les suivre. Il étudia rapidement leurs vêtements, ils donnaient l’impression d’avoir essayé de se fondre dans la masse en échouant lamentablement. Cependant, quand il vit un des garçons les plus grands passer à travers un mur, il arrêta de rire. Il regarda ensuite deux jumeaux, tout aussi roux que leurs frères, y aller après lui et passer eux aussi à travers le mur. Ne restait plus que la mère, la fille qui semblait un peu petite encore, et le plus petit des frères. Harry, ne voulant pas laisser passer sa chance, s’approcha du petit groupe et demanda à la dame s’ils allaient bien à Poudlard – après tout, il n’avait plus grand-chose à perdre.

    La mère de famille lui répondit que oui en souriant et sembla s’attarder légèrement sur sa cicatrice au front. Harry baissa les yeux, légèrement gêné. La femme sembla le comprendre et lui dit qu’il pouvait y aller juste après Ron – elle désigna son plus jeune fils d’un signe de tête – s’il le souhaitait et que lui aussi, entrait en première année. Harry le salua rapidement. Le fameux Ron se lança vers le mur, ferma les yeux au moment de la collision… Sauf qu’encore une fois il n’y eut pas de collision. Le petit rouquin passa comme un couteau à travers du beurre et Harry lança un regard apeuré à la mère et à sa fille. Elle l’encouragea d’un signe de tête et Harry, après avoir hésité pendant quelques secondes, se lança à son tour. Quand il rouvrit les yeux il s’était retrouvé sur un quai de gare noir de monde, où tout le monde se pressait avec ses chariots, ses robes, ses hiboux et autres animaux de compagnie. Harry mit quelques secondes à remettre les pieds sur terre et se dirigea vers le train. Il y monta avec sa valise et quelques minutes plus tard, le train se mettait en marche. Il fit tous les wagons mais ils étaient tous pleins. Arrivé au dernier, il tomba sur Ron, encore seul dans son compartiment. Il lui demanda s’il pouvait venir s’asseoir ici, et après que le jeune roux ait acquiescé de la tête, il se permit d’entrer et d’aller s’asseoir sur la banquette en face de celle de Ron.

    A un moment du voyage, une jeune élève aux cheveux en pétard vinrent les déranger pendant une séance de dévorage de chocogrenouille, parce qu’un garçon qui avait tout l’air d’un nigaud avait perdu sa grenouille. Le reste du voyage se passa sans trop d’encombre. Le voyage en barque, lui, fut un peu plus périlleux. Harry n’avait pas le mal de mer mais on ne pouvait pas en dire autant de Ron, et les embarcations ne paraissaient pas spécialement sures – Harry devait bien l’avouer. Une fois arrivé de l’autre côté du rivage, ils montèrent jusqu’au magnifique château qui allait devenir comme une seconde maison pour Harry pendant les années à venir. Ils pénétrèrent dans le hall et là une vieille sorcière avec un chapeau vert bouteille pointu leur ordonna sèchement d’attendre ici. Harry entendit les élèves murmurer qu’ils allaient devoir affronter un dragon et il essaya de se faire le plus petit possible. Quelques minutes après, alors qu’ils attendaient encore, le même garçon aux cheveux blonds débarqua devant lui, déjà bien entouré de deux gardes du corps de leur âge, et le dévisagea, s’attardant particulièrement sur sa cicatrice. « Tu devrais faire un peu plus attention à tes fréquentations, Potter. » Déclara le jeune garçon en lançant un coup de tête vers Ron. Ce dernier baissa la tête comme s’il était pris en faute. Harry regarda le jeune garçon qui s’était présenté comme Drago Malefoy et pensa que déjà il l’avait appelé Potter et que ça commençait mal. En plus de ça, il n’aimait pas l’air de supériorité qu’il semblait arborer avant même le premier jour d’école, il avait subit les moqueries et les menaces de gens comme ça toute son enfance, et il avait pris l’habitude de ne pas leur obéir. Il l’envoya donc bouler et juste après le professeur McGonagall revint et les fit entrer dans la Grande Salle.

    Les tables des quatre maisons étaient dressées et la salle était remplie d’élèves. La cérémonie de la répartition commença. Quand le professeur McGonagall en arriva au nom de Potter, toute la salle se tut comme un. Il y eut un véritable silence de mort pendant dix secondes et Harry, qui n’osait pas s’avancer, sentit le regard perçant d’un vieux sorcier à la table des professeurs qui le scrutait derrière ses lunettes en demi-lune. Finalement Harry s’avança et alla s’asseoir sur le tabouret. Il sentit l’étoffe du Choixpeau magique sur sa tête quelques secondes plus tard et perdit en même temps la vue. Le Choixpeau était trop grand pour lui et lui recouvrait quasiment entièrement les yeux. Il entendit une voix résonner dans sa tête. Pas Serpentard, non, pas Serpentard. Hagrid lui avait dit que beaucoup de sorciers qui avaient mal tourné étaient allés à Serpentard. Il sentait les regards de toute la salle peser sur lui et il avait l’impression que la baguette dans sa main lui brûlait la peau, comme si elle essayait de lui rappeler que quelqu’un d’autre possédait quasiment la même. Il supplia le Choixpeau de ne pas l’envoyer chez les verts et argent et finalement il atterrit à « GRYFFONDOR. »

    Des applaudissements s’élevèrent de la table des sangs et ors, visiblement ravis d’avoir l’Elu dans leur maison. Harry se précipita pour aller s’asseoir avec ses nouveaux camarades et essaya seulement de se faire le plus petit possible tandis que les autres élèves étaient répartis. La tâche était en fait bien plus dure qu’elle n’aurait du l’être avec tous les élèves de la salle qui se tournaient régulièrement vers lui pour essayer de l’apercevoir ou mieux, de pouvoir discerner sa cicatrice. La jeune fille qui les avait dérangé, tout comme le nigaud ainsi que Ron lui-même furent répartis à Gryffondor eux aussi, et Harry essaya de voir le bon côté des choses : il ne serait pas entièrement seul pendant les prochaines sept années.

      1ère année :


    La première année d’Harry à Poudlard fut pour le moins mouvementée. Après la cérémonie de répartition, il découvrit les dortoirs de l’école de sorcellerie et devint vite ami avec le rouquin du train, Ron. Il adorait certains cours où il apprenait à maitriser un peu plus ses pouvoirs. Pour quelqu’un comme lui qui avait grandi dans un monde désespérément dénué de magie, c’était un véritable bonheur de pouvoir s’immerger complètement dans un monde dont il ne connaissait encore que quasiment rien. Il détestait ses devoirs, mais comme tous les garçons de son âge probablement. Il découvrit le Quidditch, le sport préféré de sorciers, et bien évidemment, il adora immédiatement. Durant un cours de balai – dispensés seulement en première année – il voulu tenir tête à Malefoy et au lieu de récolter une retenue et une copieuse punition, il obtint un poste d’attrapeur dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor, devenant ainsi le plus jeune attrapeur depuis des siècles. Il était assez fier, mais à la fois angoissé, il n’était pas venu à l’école dans l’espoir d’attirer tous les regards et pourtant, involontairement, c’était ce qu’il faisait. Sa cicatrice le faisait pour lui la plupart du temps, mais son tempérament impulsif le mettait aussi malheureusement bien souvent sur le devant de la scène.

    Il se prit le bec plus d’une fois avec son professeur de potions dés les premiers cours, pensant même à un moment de l’année qu’il avait essayé de le tuer pendant un match de Quidditch. Il finit par devenir ami avec Hermione Granger aussi, après avoir compris qu’il l’avait mal jugé au début au cours d’une bataille mémorable contre un Troll dans les toilettes des filles. Il se fit une masse assez impressionnante d’ennemis, surtout chez les Serpentards, mais essaya de garder le moral en se disant qu’ils étaient probablement tous jaloux ou bien missionnés par Malefoy.

    Il se prit également d’amitié avec Hagrid, le garde-chasse qui était venu le chercher la nuit de la mort de ses parents ainsi que celle de son onzième anniversaire. Tout au long de sa première année, on ne cessa de lui répéter qu’il avait les yeux de sa mère mais qu’il avait également hérité du goût du risque et de l’irrespect des règlements de son père. Quelque part, il se sentait fier de suivre les traces de son père, même sans jamais l’avoir connu, tous les gens qu’il avait un jour entendu en parler lui en avait parlé en bien et il aimait penser qu’il lui ressemblait, au moins un peu. C’était un point d’accroche. Ce fut en tout cas pendant cette année qu’il hérita également de la cape d’invisibilité que son père avait un jour possédée. Il apprit surtout ce qu’était véritablement l’amitié grâce à Ron et Hermione. Pour des raisons assez différentes, ils semblaient chercher les ennuis ensemble cette année là – Ron voulait suivre Harry et Hermione ne devait tout simplement pas supporter de ne pas comprendre ce qu’il se passait et voulait éclaircir ce mystère. Ce fut ainsi qu’ils se retrouvèrent presque malgré eux embarqués dans une histoire louche de dragon, par amitié pour le chasse-garde de Poudlard. Pire encore, ce fut comme ça que, onze ans après, Harry eut à affronter de nouveau le tueur de ses parents. Il récupéra la pierre philosophale seul, grâce au miroir du Riséd qu’il avait découvert un peu plus tôt dans l’année et que Dumbledore avait caché pour son bien.

    L’année se finit plutôt bien, après qu’Harry ait réussit à affaiblir encore un peu plus Voldemort et à réduire à néant ses plans pour se ‘régénérer’, Gryffondor gagna la Coupe des quatre Maisons, en grande partie grâce à lui et à ses amis. Harry, même s’il n’avait pas souhaité l’être, était quand même fier d’avoir été l’un des héros de cette Coupe pour les Gryffondors.

      2ème année :


    La deuxième année d’Harry fut plus dure pour lui. Il avait passé l’été chez les Dursley, quittant ainsi pour deux mois sa nouvelle maison, mais même une fois en route pour Poudlard, il du emprunter la voiture volante du père de Ron pour se rendre à Poudlard, le quai 9 ¾ refusant visiblement de les laisser, avec Ron, passer. Ils prirent un savon de la part de McGonagall ainsi que de Rogue, mais au moins ils étaient arrivés à bon port. Ce fut également et surtout une année difficile pour Harry parce qu’il comprit que la popularité pouvait également apporter un retour de médaille, et quand la grande majorité de l’école se mit à le détester et à avoir peur de lui parce qu’il était Fourchelang, il passa des temps assez difficiles.

    Ce fut l’année où il fit la connaissance de Dobby, l’elfe de maison des Malefoys, ainsi que de Ginny, la petite sœur de Ron qui avait finalement fait son entrée à Poudlard. Des agressions inexpliquées ayant lieu à Poudlard, et tout le monde pensait qu’il en était le responsable, il essaya bien entendu de mener sa petite enquête pour comprendre ce qu’il se passait. Ron et Hermione, comme toujours, étaient là pour l’aider. Il trouva un journal intime dans les toilettes de Mimi Geignarde, et, sans avoir conscience de l’importance de la relique qu’il avait entre les mains, il commença à y écrire. Il ne s’attendait pas au début, bien sur, à ce que le journal lui réponde. Mais bientôt il commença à entretenir une espèce de correspondance et apprit ainsi que le garde-chasse de Poudlard, son ami, avait été viré de l’école en cinquième année parce qu’il avait été suspecté d’avoir ouvert la Chambre des Secrets et d’avoir provoqué la mort d’une élève à l’époque.

    Le journal qu’Harry avait trouvé avait été volé entre temps, mais le groupe n’y prêta pas grande importance, après tout, c’était surement mieux ainsi. Hermione, comme Ron d’ailleurs, n’aimaient pas que leur ami se frotte à ce qui était, de toute évidence, à base de magie noire. A force d’enquête, Hermione finit par comprendre quelle créature était responsable de cette série d’agression, mais elle fut pétrifiée avant d’avoir eu le temps de révéler sa découverte aux garçons. Heureusement Harry réussit à comprendre ce qu’elle avait voulu leur dire en lisant la page arrachée qu’elle avait encore dans la main à l’infirmerie. Un basilic. Entre temps, une nouvelle alarmante avait circulé dans l’école : une élève avait été enlevée et était retenue dans la Chambre des secrets. Il s’agissait de Ginny.

    Harry et Ron se précipitèrent pour essayer d’aller l’aider et réussir à ouvrir la Chambre des Secrets à leur tour, parce qu’Harry savait parler le Fourchelang. Ils descendirent avec le professeur Lockhart, qui perdit la mémoire en provoquant au passage un éboulement, et une fois de plus, Harry fut obligé de continuer le chemin tout seul, Ron le chargeant de ramener sa petite sœur vivante. Harry arriva dans la Chambre des Secrets et une apparition de Tom Jedusor lui expliqua comment Ginny s’était confiée au journal secret et lui avait permis de retrouver un peu de puissance, comme il l’avait forcé à ouvrir la Chambre des Secrets encore et encore et comment il avait réussit à lui puiser assez d’énergie pour qu’elle soit inconsciente. Harry remarqua alors le corps inanimé de la jeune rouquine par terre à côté du journal. Tom Jedusor lui expliqua alors qu’il avait été élève ici il y a bien longtemps et qu’il avait ouvert la Chambre à cette époque là, mais que désormais, il était mieux connu sous le nom de Lord Voldemort.

    Pour la deuxième fois en deux ans, Harry se retrouverait confronté à son pire ennemi. Jedusor lança le Basilic contre lui mais grâce à Fumseck, le phoenix de Dumbledore, et à un peu – beaucoup – de chance, il réussit à aveugler le Basilic et à finalement le tuer. Il planta l’un des crocs du Basilic dans le journal ouvert de Jedusor, tuant ainsi l’esprit de Voldemort qui était encore présent dans le fameux ouvrage, sans se rendre compte qu’il venait de tuer le premier horcruxe du Seigneur des Ténèbres. Il ramena Ginny à l’infirmerie à l’aide de Ron et de Fumseck et quelques jours plus tard, Madame Pomfresh ayant préparé un antidote, tous ceux qui avaient été pétrifiés retrouvèrent conscience, y compris Hermione.

    Cette année là encore, Gryffondor gagna la Coupe des quatre Maisons.

      3ème année :


    Citation :
    Harry, sous la cape d’invisibilité, avait réussit à se faufiler à l’intérieur du pub de Pré-au-Lard, sentant la porte se refermer juste derrière lui, il soupira de soulagement et regarda autour de lui. Le brouhaha qui régnait à l’intérieur lui donnait l’avantage de pouvoir faire un peu de bruit tout en étant sur que personne ne l’entendrait. Il suivit le Ministre de la Magie, McGonagall ainsi que la gérante du pub à l’étage, doucement, à mesure que le bruit venant de la salle diminuait. Il se retrouva face à une porte fermée, mais il n’avait pas l’intention d’abandonner maintenant. Il ouvrit la porte en grand, pénétra à l’intérieur de la salle et alla se poser dans un coin, invisible aux yeux de toutes les personnes. La gérante du pub se releva, regarda autour d’elle pour s’assurer que personne n’était entré et referma la porte en haussant les épaules, pensant probablement à un gros coup de vent ou à quelque chose du genre.

    Harry calma sa respiration pour être sur de faire le moins de bruit possible. Depuis le début de l’année, on lui répétait qu’il ne devait pas chercher à tuer Sirius Black, un homme qui avait réussi à s’échapper d’Azkaban cet été, mais il ne comprenait pas pourquoi et maintenant qu’il avait l’occasion d’en apprendre plus, il n’allait pas abandonner maintenant. Il regarda les adultes dans la pièce se servir à boire et la gérante du bar qui prit bientôt la parole pour reposer la question qu’Harry avait entendu déjà dehors.

    « Bon, mais quel est le rapport entre Sirius Black et Harry Potter ? » Demanda-t-elle en prenant une gorgée de Bièraubeurre. Le professeur McGonagall et Cornelius Fudge baissèrent les yeux en même temps, visiblement embêtés pour répondre à la question. Harry avait la désagréable impression qu’ils n’avaient pas envie de répondre parce que l’histoire n’était pas bien jolie, et ce n’était pas pour le rassurer. « Minerva, je pense qu’il vaudrait mieux reprendre depuis le début. » Finit par déclarer Fudge en se tournant vers la vieille sorcière. Cette dernière acquiesça silencieusement avant de boire une gorgée elle-même et de commencer son récit.

    « Sirius Black était l’un des meilleurs amis de James Potter et de Lily Evans à une époque. » Elle laissa planer un court silence, comme si elle essayait de laisser le temps à Rosmerta d’encaisser. Harry, lui, écoutait plus attentivement qu’il ne l’avait jamais fait dans aucun des cours de Poudlard. « Ils étaient inséparables à Poudlard, et encore quand James et Lily se sont mariés et qu’elle est tombée enceinte. A l’époque, la guerre planait sur le monde des sorciers et quand Lily eut mis Harry au monde, la guerre avait éclaté. Les Potter, comme vous le savez, faisaient partie des cibles des Mangemorts et tout le monde a pensé bon qu’ils aillent se cacher. Bien sur, ils choisirent Sirius pour être le gardien du secret. »

    « Donc, Sirius était le seul à connaître l’endroit où ils se cachaient ? » « C’est rigoureusement exact ma chère Rosmerta. » Intervint Cornelius avant de prendre une longue gorgée de whisky pur feu. Minerva McGonagall, qui était elle restée au thé, en but elle-même une gorgée avant de reprendre. « Vous pouvez deviner ce qu’il s’est passé ensuite vu que vous connaissez un peu la fin de l’histoire. » Rosmerta parut complètement choquée mais ce n’était rien comparé à ce que pouvait ressentir Harry. Un mélange de haine, de rancœur et de tristesse. Il avait envie de tuer tout le monde, et plus particulièrement ce fameux Sirius Black, il comprenait maintenant pourquoi Arthur Weasley lui avait dit en début d’année qu’il ne devait pas essayer de retrouver le fugitif. Tout avait plus de sens maintenant, et surtout, il comprenait pourquoi tout le monde voulait le protéger contre Sirius Black.

    « Vous voulez dire que c’est Sirius Black qui est responsable de la mort des Potter ? » Minerva acquiesça d’un air sombre mais digne, comme toujours. « Il a trahi ses meilleures amis. Et on a apprit que James et Lily n’avaient pas été les seuls à être trahis, une autre personne qui était toujours fourré avec eux était Peter Pettigrow. » « Pauvre créature. » Déclara Fudge d’un air compatissant avant de finir son verre. « Que lui est-il arrivé ? » « Tué par Black. » Répondit Fudge d’un air grave. « Tout ce que l’on a retrouvé du pauvre garçon fut le petit doigt d’une de ses deux mains. » Rosmerta donnait l’impression qu’elle avait envie de vomir, mais encore une fois, ce n’était rien par rapport au dégoût que ressentait Harry. Il avait besoin d’air.

    « Et encore ce n’est pas le pire. » Harry avait envie de se lever et de les mettre au défi tous, de trouver pire que ça. Il pensait qu’il en avait déjà assez entendu pour une journée, mais maintenant qu’il était là, autant apprendre toute la vérité, maintenant. « Sirius Black était et est encore à ce jour, le parrain d’Harry Potter. » Harry se releva brutalement et s’enfuit sans chercher à savoir si les adultes présents avec lui dans la pièce le suivait pour comprendre ce qu’il venait de se passer. Il sortit du pub à toute vitesse et garda sa cape sur lui jusqu’à trouver un endroit où il pourrait être tranquille. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’il laissa les larmes qu’il avait retenu depuis tout à l’heure couler. Il n’avait probablement jamais été aussi énervé de toute sa vie, il était dégoûté. Il était leur ami et il les avait trahis ! Harry détestait cet homme plus que tout ! C’était une ordure pour qui la mort était trop douce encore, il allait le retrouver, et il allait le tuer. Il se devait de le faire, en mémoire de ses deux parents. De ses deux parents qui avaient été vendus par cette pourriture. Harry ne savait même plus s’il pleurait de rage ou de chagrin, tout ce qu’il savait, c’était qu’il avait une envie folle de meurtre et qu’elle ne partirait qu’une fois qu’il aurait assouvi ses besoins de vengeance.

      4ème année :


    L’année précédente, Harry avait gagné un nouveau membre de sa famille, ou en tout cas, il considérait Sirius comme tel. Certes, le jeune homme était encore en cavale, donc Harry ne pouvait pas le voir, mais ils s’envoyaient de temps en temps des hiboux, quand ils pensaient que leurs lettres ne risquaient pas d’être interceptées. Quand arriva la quatrième année, une grande nouvelle vint bouleverser les habitudes que le petit trio avait prises les trois premières années : le Tournoi des Trois Sorciers. Harry était excité de recevoir des étudiants d’autres écoles de Sorcellerie mais surtout d’assister à ce tournoi de légende. Mais comme toujours depuis le début de sa scolarité, quand ce n’était pas lui qui cherchait les ennuis, c’étaient les ennuis qui le trouvaient tout aussi naturellement, et lui qui n’avait absolument aucune envie de s’inscrire pour le Tournoi, se retrouva élu pour être le premier des quatrièmes participants.

    Bien entendu, toute l’école pensa qu’il avait réussit à trafiquer la Coupe qui était destinée à élire les participants et personne ne le crut. Même pas Ron, qu’il considérait comme son meilleur ami. Ce n’était qu’un raté qui était jaloux, rien de plus, Harry l’avait toujours su de toute manière, mais ça l’énervait que le rouquin ne le croit pas et ne le connaisse pas au point de se planter comme ça. Résultat, en plus de se retrouver sans son meilleur ami, il devait se préparer pour les épreuves du Tournoi des Trois Sorciers auquel il n’avait jamais voulu participer. Heureusement qu’Hermione avait accepté de l’aider pour les épreuves ainsi que pour les cours. Hagrid le pistonna pour la première épreuve et Harry eut le temps de préparer un petit stratagème pour échapper au dragon. Il se réconcilia avec Ron avant la deuxième épreuve et Harry réussit à le sauver du lac de Poudlard.

    Ce fut lors de la troisième et dernière épreuve que les choses se compliquèrent un peu. Ils devaient aller chercher la Coupe tout au bout d’un labyrinthe rempli de piège, et Harry y arriva en même temps que l’autre candidat de Poudlard, Cédric Diggory. Le seul petit problème, c’était que la Coupe avait été transformée en portoloin et que les deux adolescents se retrouvèrent dans un cimetière sombre. Moins d’une minute plus tard, Peter Pettigrow tuait Cédric Diggory et aidait son maître, le Seigneur des Ténèbres, à retrouver un vrai corps et au passage, une bonne partie de sa puissance. Une bataille s’engagea entre Lord Voldemort et Harry, qui ne dura pas bien longtemps. Le Seigneur des Ténèbres lança un avada kedavra, Harry répondit par un stupéfix et leurs baguettes établirent bien involontairement une connexion les empêchant de se toucher. Harry vit apparaître autour de lui les fantômes des dernières personnes tuées avec la baguette du Seigneur des Ténèbres et surtout : ses parents ainsi que Cédric Diggory. Ses parents lui conseillèrent de profiter de ce moment de flottement pour sauver sa vie et Cédric lui demanda de ramener son corps à son père s’il le pouvait.

    Harry fit ce qu’on lui avait demandé, pour une fois. Il coupa la connexion entre les deux baguettes brutalement, attrapa la main du corps de Cédric et avec l’autre, une des hanses de la Coupe/portoloin. L’instant d’après il atterrissait dans le parc du château, entouré par une foule en délire qui n’avait pas encore compris ce qu’il était arrivé. Autant dire que la fin de l’année fut moins joyeuse que les autres, personne ne voulait croire au retour du Seigneur des Ténèbres parce qu’Harry était considéré par tout le monde comme un jeune garçon légèrement instable qui cherchait à tout prix à attirer les regards sur lui. Seul Dumbledore et ses véritables amis le crurent au début. Ils avaient également réussit à arrêter Barty Croupton Junior, qui avait pris l’identité du professeur Fol’œil tout au long de l’année.

    Tout ce qu’Harry retint de l’année, ce fut le visage apeuré qu’arborait Cédric Diggory au moment où Peter Pettigrow, l’homme qu’il avait épargné l’année précédente, l’avait tué. Ce visage le traumatisa tout l’été, déjà à ce moment là, il n’arrivait pas à supporter qu’on puisse mourir pour lui, ou en tout cas que lui puisse survivre alors que ceux autour de lui mourraient sans arrêt.

      5ème année :


    La cinquième année d’Harry fut probablement l’une des plus éprouvantes qu’il ait vécu jusque là. Cette fois-ci, ce n’était pas seulement Poudlard qui le traitait de menteur, mais le monde des sorciers dans son entièreté. Il avait beau savoir qu’il n’aurait pas du s’en préoccuper, ce n’était pas possible, on ne pouvait pas ne rien ressentir quand on voyait la façon dont les gens vous regardaient dans les couloirs, quand on lisait des gros titres comme ça. Surtout quand Harry savait qu’il n’avait fait que dire la vérité, pire, qu’il avait essayé de prévenir le monde des sorciers qu’ils étaient tous en danger. Il commençait à se demander s’il n’aurait pas mieux d’avouer le meurtre de Cédric Diggory pour qu’au moins, on lui fiche la paix. A Azkaban il n’aurait pas reçu la Gazette des sorciers au moins.

    Le pire, outre le fait qu’il puisse encore moins communiquer avec Sirius, c’était que par sa faute, il avait décrédibilisé Dumbledore aux yeux du Ministère et que Fudge avait nommé une vieille harpie attifée comme un as de pique à la tête de l’école de Sorcellerie. Ce ne fut qu’après avoir subi pendant des mois qu’il se rendit compte qu’il devait se défendre, qu’ils devaient tous se défendre. Une guerre était en préparation, il le savait, et si le Ministère refusait de le croire et de le prendre au sérieux, il y aurait bien des gens dans l’enceinte de cette école qui le ferait et qui aurait un peu confiance en lui. Avec les nouveaux décrets d’éducation, les élèves n’apprenaient plus rien. Le Ministère essayait de rassurer les élèves en leur rappelant que ça ne servait à rien d’apprendre à se défendre puisqu’il n’y aurait jamais de guerre. Harry avait envie de lui faire bouffer sa baguette à la nouvelle directrice, mais au lieu de perdre son temps et son énergie à ça – et accessoirement sa place à Poudlard – il monta à l’aide de Ron et Hermione l’Armée de Dumbledore.

    Le principe était simple, c’était un club tenu secret qui avait pour but de se préparer ensemble à se défendre. Hermione lui avait rappelé qu’il se défendait mieux que tout le monde en défense contre les forces du mal et Harry avait accepté d’essayer, parce qu’il en avait assez de rester là assis à ne rien faire et à juste éviter de se retrouver en retenue tous les soirs. Au début, une petite poignée de courageux avaient osé montrer leur intérêt pour le projet, mais bientôt, ce fut une bonne vingtaine d’élèves de toutes les maisons – sauf Serpentard – qui étaient entré dans l’Armée. Et le principe qui promettait déjà marchait bien, les élèves s’entraidaient et réapprenaient à se défendre véritablement. Les réunions devinrent de plus en plus dures à organiser avec l’autre harpie qui les traquait sans arrêt mais l’AD tenu bon pendant un moment.

    Parallèlement, il semblait que l’épisode des baguettes dans le cimetière ait fait comprendre à Voldemort la connexion particulière qu’il partageait avec Harry, qu’il le veuille ou non, et il avait bien décidé de tourner ça à son avantage. Il pénétrait souvent dans la tête de l’Elu et Harry ne supportait plus que sa cicatrice lui fasse mal. Il assista en direct à l’agression d’Arthur Weasley ce Noël là, mais même s’il savait qu’il n’était même pas au Ministère au moment des faits, il ne pouvait pas s’empêcher de se sentir extrêmement coupable. Il en parla à Dumbledore et celui-ci lui ordonna de prendre des leçons d’occlumencie avec Severus Rogue pour qu’il apprenne à repousser le Seigneur des Ténèbres de son esprit. Autant dire qu’ils étaient tous les deux enchantés par cet ordre et qu’ils y mirent tous les deux énormément de mauvaise volonté. Les résultats ne vinrent évidemment pas aussi vite que prévu.

    Pendant une des sessions, Drago vint interrompre et Severus s’absenta de la pièce l’espace de cinq minutes. Harry, curieux par nature et énervé contre son professeur de potions, s’approcha de la pensine de ce dernier. Il plongea dedans et assista en spectateur extérieur à plusieurs scènes qui avaient eut lieu pendant les études de Rogue à Poudlard ainsi que… De son père. Et sa mère, et Sirius et Remus bien sur. Tout d’abord émerveillé de pouvoir assister à ça, il comprit vite qu’il aurait mieux fait de laisser son nez en dehors des affaires du professeur Rogue. Il vit son père traumatiser le jeune homme mince, au teint émacié et aux cheveux déjà plus gras qu’un bidon d’huile sans aucune raison apparente. Il avait beau essayer de se dire qu’il devait avoir une raison bien valable, la façon dont il s’était comporté avec le professeur Rogue n’était pas excusable à ses yeux. Il fut tiré en arrière du souvenir assez brutalement et se fit chasser assez brutalement. Harry ne pouvait même pas dire qu’il ne comprenait pas. Après cet incident, les cours d’occlumencie arrêtèrent et Harry prit ça comme une autorisation pour laisser le Seigneur des Ténèbres envahir son esprit et ainsi y récupérer des informations.

    Cet incident choqua plus Harry qu’il ne voulu bien le laisser paraître. Il n’avait jamais connu ses parents, mais pendant maintenant plus de quinze ans, tout le monde lui avait fait remarqué à quel point il ressemblait à son père et à quel point il aurait du en être fier. Harry commençait à se demander s’il voulait vraiment ressembler à son père, Sirius l’avait encouragé en plus et il n’était plus fier de son parrain. Remus n’avait rien dit, mais Harry ne pouvait pas lui reprocher son caractère trop introverti, quant à sa mère, elle au moins, avait essayé de le faire arrêter. Harry ne savait vraiment plus quoi penser, il venait, à quinze ans, de réaliser que ses parents n’étaient pas parfaits et que peut-être, Rogue avait eu une véritable raison de l’avoir haï dés qu’il avait pour la première fois franchi le seuil des cachots.

    Harry se força à ne plus y penser jusqu’à avoir eu une explication de son parrain, qui lui, après tout, était là à ce moment là. Il devait y avoir une explication, Harry ne pouvait pas croire autre chose. Il laissa donc ça de côté, et il aurait bien été obligé de toute manière, l’Armée de Dumbledore avait des problèmes. Quelques réunions après l’incident dans les cachots, leur cachette se fit découvrir en pleine séance. Tous les élèves faisant partie de l’AD se firent attraper et Harry comprit que l’amie de Cho les avait dénoncés. Etonnamment, il lui en voulu aussi un peu à elle. En tout cas ils réussirent à se débarrasser d’Ombrage en la laissant aux sabots des centaures, mais Harry eut un flash juste après ça. Sirius était retenu prisonnier au Ministère et Voldemort allait le tuer s’ils n’allaient pas le sauver. Il était entrain de le torturer à l’instant même.

    Harry n’avait aucune famille, il y avait deux ans il en avait trouvé une en Sirius, et il n’était pas prêt à l’abandonner comme ça, quitte à mettre sa propre vie en péril, quitte à mourir pour lui. Il ne voulait pas se retrouver à nouveau totalement orphelin et démuni, il avait besoin que Sirius reste en vie. Après avoir essayé de convaincre les autres de le laisser y aller tout seul, il en laissa quatre ou cinq venir avec lui, Ron, Hermione, Ginny, Luna et Neville, ses amis les plus proches, ceux qui l’avaient cru dés le début quand il avait parlé du retour de Voldemort. Arrivés au Ministère, ils se laissèrent guider par Harry qui avait vu où était retenu captif son parrain, mais ils durent traverser un véritable labyrinthe avant. Ils arrivèrent enfin à la salle des prophéties mais Harry du se rendre à l’évidence, ni Sirius ni Voldemort ne s’y trouvaient. Il s’était fait avoir, il s’en voulu de s’être fait prendre au piège aussi facilement, mais pire encore, d’y avoir entrainé ses meilleurs et seuls amis. Il ne resta pourtant pas immobile bien longtemps, Neville lui fit remarquer qu’il y avait une prophétie en son nom dans une des étagères devant lesquelles ils s’étaient arrêtés. Harry, curieux, la prit avec lui mais avant qu’il n’ait eu le temps de l’écouter, des mangemorts arrivèrent et lui réclamèrent la fameuse prophétie.

    Il comprit alors que seul lui aurait pu prendre la prophétie de son emplacement et que c’était la seule raison qui avait poussé Voldemort à le faire venir ici. Il devait protéger la prophétie puisque le Seigneur des Ténèbres tenait autant à l’avoir. Il la confia à Neville et ils s’attaquèrent aux mangemorts, réussissant à s’enfuir, au prix de quelques coups et blessures. L’Ordre du Phénix, et Sirius avec, débarqua au Ministère un peu plus tard et les aida à se débarrasser des mangemorts encore présents. Heureusement pour Harry, il n’y eut que quelques blessés légers du côté de l’Ordre. Neville, malgré tout, lâcha la prophétie en plein milieu de la bataille et seul lui et Harry purent l’entendre à ce moment là. Harry réussit également à se retrouver en plein milieu d’une bataille entre Voldemort et Dumbledore, mais en fin de compte, quand les Aurors débarquèrent au Ministère, aucun mort n’était à déplorer de leur côté. Voldemort ayant néanmoins réussit à s’enfuir avant l’arrivée des Aurors, Fudge ne croyait toujours pas à son retour, et l’année suivante, Dumbledore ne retrouva pas sa place de directeur de Poudlard.

      6ème année :


    Severus Rogue avait enfin obtenu le poste qu’il avait tant convoité de professeur de Défense contre les Forces du Mal. Ombrage était devenu directrice à temps plein et ils avaient fait appel à un ancien professeur de potions de Poudlard pour reprendre son ancien poste. Horace Slughorn. Dumbledore était particulièrement conscient de sa chance à ce moment là de l’histoire et bientôt, il ne fut plus le seul. Il réussissait à communiquer avec Harry, difficilement, mais pendant les vacances scolaires par exemple, qu’Harry passait avec les membres de l’Ordre au square Grimmaurd, Dumbledore pouvait lui donner ses instructions. Ce fut ainsi qu’il lui expliqua le principe des horcruxes et qu’il lui demanda d’obtenir des souvenirs d’Horace Slughorn pour lui.

    Pendant cette année donc, Drago n’avait pas la responsabilité de devoir tuer Dumbledore et aucun serment inviolable n’avait été contracté entre Narcissa et Severus. Harry ne perdit donc pas de temps à essayer de savoir ce que Drago mijotait. Il récupéra les souvenirs de Slughorn un peu avant Noël et permit à Dumbledore d’avancer de son côté. Lui, il se concentra un peu plus sur ses études, ainsi que sur l’Armée de Dumbledore qu’il avait relancé en début d’année. Avec Ombrage directrice de l’école, ça devenait de plus en plus difficile de garder le club en vie et secret, mais pour le moment ils survivaient. Ils avaient appris à ne seulement proposer d’entrer qu’aux personnes de confiance, et de temps en temps, Hermione usait du sortilège d’Oubliettes, qu’elle réussissait toujours à la perfection.

    La sixième année pour Harry fut aussi celle où il réalisa que la petite sœur de son meilleur ami ne le rendait pas complètement indifférent, mais bien sur, ça resta un véritable secret pour le jeune rouquin. Dumbledore avait réussi à détruire un autre horcruxe l’été dernier, la bague de Gaunt, et il en parla à Harry. Il ne l’avait pas essayé et n’était donc pas condamné. Ce fut pendant cette année, qu’il avait passée en cavale, qu’il en apprit plus sur les horcruxes qu’il n’aurait jamais voulu en savoir. Il enquêta sur le passé de Tom Jedusor et essaya de deviner quels objets il aurait bien pu choisir pour y cacher des morceaux de son âme. Il ne fit pas part de toutes ses découvertes à Harry, il préférait lui présenter les horcruxes un par un, pour éviter que la tâche ne lui paraisse gargantuesque.

    A la fin de l’année, au tout début des vacances scolaires, Harry et Dumbledore se rendirent ensemble en mission pour aller chercher un nouvel horcruxe. Ce fut l’une des épreuves les plus dures pour Harry, Dumbledore, qu’il considérait presque au même titre que Sirius et Remus comme un père de substitution, devoir le torturer comme ça et refuser d’arrêter quand il le suppliait de le faire. Enfin, il savait que Dumbledore savait ce qu’il faisait et ce fut ainsi qu’ils récupérèrent le médaillon de Serpentard. Ce ne fut qu’une fois de retour au Square Grimmaurd qu’ils se rendirent compte que le médaillon était un faux. Sirius jeta un coup d’œil au papier et reconnu les initiales de son frère. Ce fut ainsi qu’ils récupérèrent tout de même le vrai médaillon avant la fin des vacances, sans pour autant pouvoir le détruire. La vraie épée de Gryffondor se trouvait en effet encore à Poudlard.

    --

    L’année d’après, Harry ne retourna pas à Poudlard, Dumbledore avait des missions bien particulières à lui confier et il ne tenait pas spécialement à revoir le sale tronche de la harpie, alors il fut presque heureux de quitter l’école un an en avance, diplôme ou pas diplôme. Encore une fois, il voulait le faire seul, parce qu’il savait que Molly tuerait Ron s’il n’obtenait pas son diplôme et qu’Hermione se suiciderait si ce n’était pas le cas pour elle. Mais ses deux meilleurs amis décidèrent encore une fois de venir avec lui pour l’assister dans sa tâche et, rétrospectivement, Harry ne peut s’empêcher de les en remercier. Tout seul, il n’aurait jamais pu rien accomplir mais comme il ne pouvait pas leur demander de sacrifier leur vie pour la cause qu’il avait choisi de défendre… Harry se demandait de temps en temps si c’était vraiment le chemin qu’il avait choisi ou alors si c’était celui qu’il s’était senti obligé de prendre. Après tout, avec Dumbledore qui l’y avait poussé plus ou moins subtilement, Sirius, le souvenir de ses deux parents, c’était dur de se dire qu’il avait eu franchement le choix. Mais en même temps, Harry savait, que s’il avait eu le choix, il aurait fait le même sans rien changer, ou en tout cas, il voulait le croire.

    Durant cette année, ils se rencontrèrent souvent avec Dumbledore – sans Ron et Hermione généralement, l’ancien directeur préférait que le moins de gens possibles soient au courant de l’endroit où il pouvait bien se trouver – et le vieux sorcier lui confia des informations sur les horcruxes ainsi que des pistes sur où commencer, qu’il continuait à glaner. Dumbledore savait que le temps pressait, avec Voldemort qui avait peu à peu pris le contrôle du Ministère et la guerre qui se faisait de plus en plus menaçante au-dessus de leurs têtes. Il savait aussi que la mission qu’il avait confiée à Harry était le genre de mission qu’il valait mieux effectuer discrètement, d’où son choix de ne pas mettre tout l’Ordre – par ailleurs déjà bien occupé – sur la même mission.

    Au cours de la première année, Dumbledore ne réussit pas à trouver énormément de nouvelles informations et Harry, Ron et Hermione pédalèrent dans la semoule pendant longtemps, ce qui occasionna bien souvent des prises de becs entre les trois meilleurs amis. Peu avant le début de l’été de ce qui aurait du être leur septième année, Ron piqua une crise et s’en alla, les laissant tous les deux se débrouiller avec les ordres et conseils de Dumbledore. Ils venaient d’apprendre l’existence des Reliques de la Mort et Hermione, bien que perplexe, commença à se renseigner.

    L’année suivante, Ron ne revint toujours pas, même si Harry commençait à penser qu’il menait son enquête dans son coin. Entre temps, le Seigneur des Ténèbres avait fait connaître son retour publiquement en apparaissant durant l’attaque d’Azkaban fin Décembre. Le monde des sorciers était en ébullition, la guerre était donc officiellement déclarée mais les combats n’étaient pas aussi nombreux qu’on aurait pu le penser. Le Seigneur des Ténèbres avait pris possession du ministère quasiment dans son entièreté et l’Ordre du Phénix organisait plus une sorte de résistance qu’autre chose.

    La quête des horcruxes devenait de plus en plus urgente.



Dernière édition par Harry J. Potter** le Lun 25 Juil - 18:10, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 21:00

Caractère :


    Harry n’a pas un caractère particulier à bien des égards, c’est un jeune homme qui peut se montrer particulièrement impulsif et têtu et ça, il le tient probablement de son père, ou encore de la proximité dont il a profité avec Sirius depuis sa troisième année à Poudlard. Que ce soit un défaut ou une qualité, en tout cas, il n’a jamais froid aux yeux, il est plus du style à foncer dans le tas sans réfléchir. Ou alors à réfléchir une fois qu’il est trop tard. Et pourtant, on ne peut pas dire qu’il est spécialement bête, généralement les mauvaises décisions qu’il prend sont plutôt dues à son caractère impulsif et à son manque de patience. Au contraire, sans être supérieurement intelligent, Harry a quelque chose de très rusé, de très futé, ce qui a d’ailleurs failli le faire envoyer à Serpentard.

    Nul ne peut le nier, Harry est quelqu’un de très courageux, ou en tout cas qui ne craint pas le danger. Il connait la peur, comme tout le monde, mais pas forcément sous la même forme que tout le monde. Il sait surmonter ses peurs quand elles sont du même genre que celles communes, la peur de son ennemi juré, Voldemort, il l’a ressenti toute sa vie, plus que quiconque au monde, mais à plusieurs reprises, il a su la surmonter. La peur d’être abandonné et de nouveau seul en revanche, il sait très bien la dissimuler, mais elle est bien là. Après avoir passé les onze premières années de sa vie dans un environnement comme celui que lui offraient les Dursley, il est normal qu’il n’ait pas envie d’y retourner. Il n’a pas conscience du prix de sa propre vie et serait capable de se sacrifier pour quelqu’un qu’il aime. Il accorde beaucoup plus de prix à la vie des gens qui lui sont proches qu’à la sienne propre, et ceux, malgré tout ce qu’on lui a toujours répété sur l’importance de sa vie.

    Au bout d’un moment, Harry a apprit à faire abstraction de ce que les gens qu’il ne connaissait pas pensait de lui. Il a trop subi l’opinion publique pendant ses premières années à Poudlard pour pouvoir s’en soucier vraiment encore aujourd’hui, certes ça ne lui fait pas spécialement plaisir, ça l’énerve même souvent, mais ce ne sera jamais la cause d’un débordement de sa part. Il n’agira pas dans un sens contraire à celui qu’il veut ou juge bon pour faire plaisir à des personnes qu’il ne connait pas.

    Il ne supporte pas que du mal puisse être fait en son nom et il ne peut pas accepter que des personnes soient morte pour lui, pour le protéger ou tout simplement, parce qu’ils le défendaient sans même le savoir. Il n’arrive pas à accepter cette idée et bien souvent, il préfère éviter d’y penser pour s’empêcher de péter un câble. Sans Sirius et toutes ces personnes qui l’entourent et l’aiment sans condition, il serait probablement devenu fou depuis bien longtemps. Il considère Sirius, Remus et même Dumbledore comme des pères de substitution, tout comme il a toujours considéré Molly comme une mère à part entière.

    Harry souffre malgré tout du complexe du héros, et quand il y a un problème, même qui ne le concerne pas, il se sent obligé de mettre son nez dedans. Le fait est qu’après avoir affronté Voldemort en première année, avoir battu un basilic en deuxième à seulement douze ans, il a peut-être un peu trop pris conscience de ses propres talents, et sans être particulièrement vaniteux, il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il peut être utile. Sa curiosité et son incapacité notoire à regarder en simple spectateur font bien souvent le reste et il se retrouve bien souvent dans ses situations bien trop dangereuses pour son âge.

    Tout en ne cherchant parfois pas à se retrouver sous les feux de la rampe (les ennuis le trouvant bien souvent tout seul), on peut tout de même penser qu’il aime être le sujet de discussion et d’attention de tout le monde. Après avoir passé onze ans sans être vu par son oncle et sa tante, sans être vu par les enfants de son âge à l’école, arriver à Poudlard et être tout d’un coup le centre d’attention de tout un monde, c’était quelque chose qu’il avait apprécié malgré lui. Certes, maintenant, il aimerait qu’on lui foute aussi un peu la paix et qu’on oublie son existence, mais quelque part, il ne peut pas s’empêcher d’apprécier l’attention des autres autour de lui, parfois bonne comme mauvaise.


Dernière édition par Harry J. Potter** le Lun 25 Juil - 18:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 21:02

Bienvenue Potter Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 21:22

    Bienvenue Ahhhh
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 21:25

Merci tous les deux ^^
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 21:29

Et bien, et bien... Regardez qui voilà... Harry | "I never wanted any of you to die for me." 604703 Potter


Sois le/la bienvenu(e) sur UV Wink
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 21:34

Wouah, l'histoire affraid Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808 Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808

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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 22:11

Un DC Harry | "I never wanted any of you to die for me." 794697 Harry | "I never wanted any of you to die for me." 794697
C'qui Shocked Shocked Shocked


Bienvenuue Harry Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808


Il va nous rester c'lui-là ? Harry | "I never wanted any of you to die for me." 36643 Harry | "I never wanted any of you to die for me." 319461

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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyDim 24 Juil - 23:18

Qui se cache derrière ce DC ? **
Parce que là je dois avouer que la fiche est super ohmygod

REBIENVENUE SUR LE FORUM bave
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyLun 25 Juil - 9:51

Re-Bienvenue Razz
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyLun 25 Juil - 15:55

Harryyyyyyyyyy Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808

Bienvenue bril :pirat:
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyLun 25 Juil - 16:09

Re-Bienvenue Harry ! bril

J'adore le commencement de ta fiche Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808 j'ai hâte de lire le reste Harry | "I never wanted any of you to die for me." 562808 :o
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyLun 25 Juil - 18:18

Euh... Merci Shocked :D
J'ai eu un peu de temps alors j'ai bâclé fini la fiche Razz

(Si vous voulez un OS dites-le moi ^^)
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyLun 25 Juil - 18:52

Re Bienvenue Harry | "I never wanted any of you to die for me." 752126 faudra que je prenne le temps de lire le reste de ta fiche Harry | "I never wanted any of you to die for me." 247935
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptyVen 29 Juil - 21:53

Perso je vois pas l'intérêt de te faire faire un OS, on connait largement ton niveau ^^
Je sais pas ce que les autres en pense ^^
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." EmptySam 30 Juil - 15:41

Re-Bienvenue Harry | "I never wanted any of you to die for me." 752126
J'aimerais savoir qui sais Shocked xXD
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MessageSujet: Re: Harry | "I never wanted any of you to die for me."   Harry | "I never wanted any of you to die for me." Empty

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