Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Et bien, on pouvait dire que cette dernière rentrée était plutôt annonciatrice d’une bonne année scolaire. Qui aurait pu dire que je me sentirais relativement sereine en cette fin de journée, alors que l’idée même de revenir à Poudlard m’angoissait le matin même. Le trajet dans le Poudlard express avait été plutôt calme d’un certain point de vue, mais émotionnellement, j’avais vécu un enfer. Je m’inquiétais de mes réactions et du fait que Gwaen ne serait pas en permanence avec moi. Il avait été une véritable béquille durant l’été, tout comme ma petite sœur. Mais la situation s’était grandement amélioré quand je vis qu’un de mes anciens camarades était revenu finir sa dernière année. Seamus avait toujours été ce que je pourrais qualifier d’un bon copain. On s’était toujours plus ou moins bien entendu, mais sans jamais vraiment chercher à apprendre à nous connaître. Et pourtant, en quelques heures de discussion autour du banquet, sa présence m’avait rassuré en quelques sortes. Nous allions partager une année scolaire et cette idée me faisait extrêmement plaisir.
Après avoir discuté un moment avec Gwaen après le banquet où nous nous étions raconté nos soirées respectives, je pris le chemin de la tour des Gryffondors. Une fois devant le portrait de la Grosse Dame à qui je donnais le mot de passe, je fermais les yeux une seconde et pris une grande inspiration afin de calmer les battements de mon cœur, qui s’était affolé durant le trajet. Je me sentais un peu nerveuse à l’idée de retourner dans mon dortoir et d’y retrouver mes camardes. J’espérais juste qu’on éviterait d’aborder le sujet des événements de mai dernier. À part cela, je me sentais plutôt bien et je ne voulais pas que le sentiment d’apaisement que je ressentais enfin ne disparaisse pas à l’évocation de tout cela. Et puis j’avais hâte, peut-être même un peu trop, de prolonger cet agréable moment que je venais de passer avec Seamus.
Alors que la Grosse Dame me faisait savoir son impatience par un raclement de gorge plus que marquer, je rouvris les yeux et franchi le seuil de la porte après l’avoir poliment remercié. Le bruit des conversations des élèves déjà présent me fit sourire. L’ambiance avait l’air bonne enfant et c’était plutôt rassurant dans un sens. J’avançais doucement et un léger sourire flottant sur mon visage sans que je ne m’en rende compte. Alors, oui, certes, j’avais peur d’aller dormir et de me retrouver face à mes cauchemars. Mais franchement, qu’est-ce qu’on était bien dans notre Salle Commune. J’aimais l’ambiance qui s’en dégageait et la vie que lui donnait des représentants de notre Maison. Le souvenir de la première fois où j’avais pénétré dans les lieux me revient en mémoire. J’avais été un peu déçu de ne pas avoir suivi les traces de mes parents en étant envoyé chez les Poufsouffles ou bien les Serdaigles. Mais cela n’avait pas duré. Je m’étais rapidement senti comme à la maison ici et j’eus un petit pincement au cœur quand je réalisais que cela allait se terminer. L’idée d’arrêter le temps, ou tout du moins de le ralentir, histoire d’en profiter encore plus. Nostalgie quand tu nous tiens… Ceci dit, ce petit moment s’estompa rapidement, car le visage de Seamus apparut dans mon champ de vision. Je ne m’étais même pas rendu compte que je le cherchais. Alors qu’il me tournait le dos, je le rejoignis discrètement avant de quasiment lui sauter sur le dos :
« Bouh ! »
Je relâchais mon étreinte avant de me laisser tomber sur le canapé le plus proche en souriant.
Seamus avait quitté la Grande Salle parmi les premiers. il voulait en profiter pendant qu'il n'y avait pas grand monde dans les couloirs pour guider les nouveaux élèves au travers de l'école. Il prit bien le temps de faire le chemin avec eux, de leur donner des points de repères. Après tout, le chemin de la salle commune à la Grande salle n'était pas si compliqué, il fallait simplement savoir quoi regarder, après ça se faisait tout seul. Il présenta des salles de classe qu'ils croisèrent en route. Il croisa même quelques professeurs avec ses élèves et il les présenta brièvement. Il pointa par où était la bibliothèque, l'infirmerie, le bureau de Rusard, pleins d'endroits qui pouvaient leur être utiles. Après tout, ils devaient se rendre le plus haut pour aller joindre la salle des Gryffondor. Une chose était sûre, être aussi haut dans la tour d'Astronomie les gardaient en forme.
Lorsque le Préfet et les premières années rentrèrent dans la salle commune, elle était encore vide. Il fit le tour, montra où les filles pouvaient aller dans leurs dortoirs et où les garçons pouvaient aller. Il firent attendre ses derniers, le temps qu'il fit monter les filles à leurs étages. Certes, il n'entra pas dans les chambres, car ce n'était pas à lui de faire cela. Il faudra qu'il demande de l'aide d'une élève pour cela. Lorsque les filles furent toutes entrer dans leurs chambres, Seamus s'occupa ensuite des garçons, par contre, là il entra dans les pièces. Ils étaient visiblement tous fatigués et avaient envie de se coucher. Le Préfet ne les empêcha pas et en même ils voudraient sûrement faire connaissance entre eux. Autant qu'avec les filles, l'irlandais leur mentionna où il serait, qu'il était possible de venir cogner à sa porte s'il y avait quelque chose qui n'allait pas où que n'importe quel élève pouvait les aider. Il souhaita bonne nuit aux jeunes et se rendit de nouveau dans la salle commune, en faisant un crochet par son dortoir pour se changer.
Les autres Gryffondors commençaient à revenir du banquet. Certains avaient prit le temps de se retrouver, de discuter avec leurs frères et sœurs, pour ceux qui était séparés ou leurs amis. Seamus se fit arrêter par plusieurs personnes qui étaient heureux de le revoir. Ils se sentaient bien avec lui de retour. Il posa des questions sur Ron et Harry, mais il avait eut très peu de nouvelles d'eux. La seule chose qu'il était en mesure de confirmer, c'était qu'Harry ne reviendraient pas. Cela lui semblait assez évident.
Oh? Qui cela pouvait bien être. Qui pouvait bien lui sauter dessus comme ça? Il se retourna et vit Alexiel. Elle en avait mit du temps!
"Alex! Te voilà. Ce n'est pas grave. Heureusement que j'avais terminé avec les jeunes. Ils sont déjà tous aux lits. Ils avaient l'air épuisés."
Il prit place aux côtés d'Alexiel sur le canapé.
"Ça fait drôle de revenir ici."
Ce qu'il voulait insinuer en disant ça? Il voulait faire référence au fait qu'il avait dormit dans la salle sur demande l'an dernier, dans des hamacs mélangés avec d'autres élèves, autant de sa maison ou non. Le but avait été assez simple : protéger les élèves qui en avait besoin.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Sam 20 Jan - 2:49
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Alors que je cheminais vers notre salle commune, je me demandais comment j’allais réagir à mon retour en ces lieux. L’angoisse m’avait gagné et j’avais dû me reprendre avant d’en franchir le seuil. Mais heureusement, je m’étais inquiété pour rien. C’était comme si l’année précédente n’avait pas excité ou presque. Je ne savais pas trop pourquoi l’envie de sauter sur Seamus m’avait prise. Heureusement pour moi, il le prit plutôt bien. Je ne pus m’empêcher de sourire quand il m’accueillit.
« Rassure-toi, je ne l’aurais certainement pas fait si tu ne t’étais pas changé. Ça m’a mis la puce à l’oreille. »
Je terminais ma phrase sur un petit clin d’œil. Alors que mon camarade me rejoignait sur le canapé, je me fit la réflexion que j’aurais peut-être pu aller enfiler une tenue plus décontractée avant de m’installer. Mais maintenant que j’étais confortablement installée au milieu des coussins moelleux du canapé, je n’avais pas franchement envie de bouger. Les souvenirs de ma découverte des lieux pour la première fois firent leurs apparitions.
« Je les comprends. Je ne sais pas pour toi, mais pour ma part, je me souviens que j’étais tombée comme une masse lors de ma toute première nuit ici. Et vu l’état de ma petite sœur quand je suis allée lui souhaiter bonne nuit, je suis presque sûr que c’est pareil pour elle. Et faut bien admettre que le banquet n’aide pas à rester éveillé. »
Moi-même, je me sentais un peu lourde. La digestion n’allait pas être simple et sans l’angoisse d’allée me coucher, j’aurais certainement filé directement au lit. Puis un petit voile vint obscurcir mon regard pendant quelques instants. Revenir dans la tour de Gryffondor et me retrouver au milieu de mes camarades me semblaient un peu irréels. Mais surtout, c’était l’impression de bien-être qui me semblait tellement en décalage avec tout ce que j’avais pu ressentir depuis des semaines. J’ignorais pourquoi, mais la présence de Seamus jouait aussi beaucoup sur ce que je ressentais tranquillement installer sur un canapé de notre salle commune. Même si l’année passée, j’avais passé beaucoup plus de temps auprès de Gwaen lors de ce que nous avions appelé notre période d’exil. Nous avions profité de cette période compliquée pour devenir littéralement inséparable. Cela avait été le seul côté positif de la situation catastrophique dans laquelle l’école, c’était retrouvé. Mais le pire pour moi, c’était la crainte, ou plutôt la peur, que j’avais pu ressentir pour mon meilleur ami. C’était certainement pour cela que je ne l’avais pas lâché d’une semaine. Malgré tout, je savais parfaitement que Seamus n’avait pas été en reste. C’était littéralement marqué sur son visage d’ailleurs. Alors que je le portais, mon regard sur lui, ces souvenirs me firent légèrement frissonner.
« Oui, c’est un peu étrange. Mais c’est rassurant de voir que rien n’a changé. Surtout pas l’impression d’être comme à la maison. Il ne manque qu’une chose... »
Je laissais quelques secondes de silence, histoire de ménager un peu de suspense.
« … Un bon chocolat chaud avec de la guimauve. »
Concluais-je en riant légèrement. Cela n’était pas plus mal qu’il n’y en ait pas, après tout ce que je venais de me bâfrer, ma ligne m’en remercierait certainement plus tard de ne pas rajouter encore du sucre par-dessus tout ça. Cette pensée me rappela que j’avais des biscuits dans les poches de ma robe de sorcier. Je me levais quelques secondes pour les sortir avant d’en faire des miettes.
« J’ai failli les oublier. Ça serait dommage qu’ils finissent écrabouillés dans le fond de ma poche. »
Fis-je remarquer en posant la serviette contenant les gourmandises sur l’accoudoir. J’en profitais pour enlever ma robe de sorcier estampillé aux couleurs des Gryffondor, histoire d’être un peu plus à l’aise. Ceci dit, j’aurais été encore mieux dans le t-shirt de hockey que j’avais piqué à Gwaen durant l’été. Il était tellement grand qu’on pouvait en mettre au moins trois comme moi dedans, mais au moins, je n’étais pas entravé pour bouger. Mais je me rasseyais sans même m’en rendre compte.
Seamus fut flatter de constater qu'Alexiel n'aurait pas réagit de la sorte s'il avait été en uniforme encore. Au moins, elle avait se respect là et il en était content. Il se voyait mal la gérer alors qu'il essayait de montrer de la discipline aux plus jeunes. Il aurait eu l'air de quoi sinon?
Une fois sur la canapé, les deux amis semblaient bien installer. Quoique la digestion avait bien commencé, car ils étaient un peu plus calme. C'était une question de temps avant que les autres élèves viennent les rejoindre pour commencer leur petit fête d'entrée. Est-ce que les autres maisons étaient comme ça aussi? Où ils allaient tous prendre le chemin de leurs lits et terminer la soirée ainsi? Du moins, pas chez les lions! L'atmosphère était sur le point de changer. Seamus avait été chercher des articles à la boutique des Weasley et attendait que le bon moment pour déclarer la fête commencée!
Sa première nuit à Poudlard? Oui, il s'en rappelait. C'est là qu'il avait fait plus connaissance avec Dean, Neville, Harry et Ron. Après tout, ils avaient partagé leurs dortoirs pendant toute leur scolarité. Si c'était tranquille dans la salle commune, ce l'était souvent moins dans leur dortoir.
"Plus j'y pense, plus je crois que c'était ce qui s'était produit. On a dû parler un peu, imaginer des choses, se faire des idées et ont a du s'endormir rapidement. En fait, moi j'ai eu un peu de mal. Ron ronfle, Harry parle dans son sommeil. C'était pas toujours reposant." Dit-il avec un petit rire. "Mais c'est trop bon ici. On mange toujours trop au début de toute façon. Le banquet est la pour festoyer! Fêter la nouvelle année!"
Il espérait que l'année qui se présentait allait effacer l'année qu'ils avaient tous eu précédemment. L'angoise, la tyrannie, le châtiment corporel, la peur... Rien ne s'était produit comme prévu. Ils avaient souffert, mais ils avaient été solidaire ensemble et c'est cette force qui a fait qu'ils avaient réussi, qu'il avaient passé au travers et survécu. Ils allaient tout simplement en sortir plus fort, du moins, c'était ce que Seamus espérait.
"Tu as raison. Maintenant que nous sommes assit ici, ensemble, avec nos camarades. C'est comme si tout était redevenu normal. Nous avons retrouver notre Poudlard qu'on connaît et apprécie si bien. ah non, je ne pourrais plus rien avaler, pour l'instant."
Dit-il en riant en plus qu'elle sortit ses biscuits de sa poche. Seamus les avaient laissé dans sa table de chevet. Il regarda Alexiel retirer sa robe de sorcière. il aurait pu prendre le temps d'aller se changer, mais elle prit place à nouveau près de lui. Au moins il n'aurait pas à l'attendre, même si elle serait mieux dans des vêtements plus détendu.
"Je sais pas pour toi, mais je préfère manger mes biscuits en un morceau. Tu as prit une sage décision."
Dit-il en la regardant de nouveau et avant de détourner son regard vers la cheminée. Il attendait que la salle commune se remplisse de plus en plus avant de lancer la petite fête. Certains allaient se changer, d'autres leurs souhaita bonne nuit, car ils avaient cours tôt le lendemain matin. Cette atmosphère lui avait manqué l'an dernier. La camaraderie, l'énergie, les échanges entre eux. Ils n'avaient pas pu faire ça l'an dernier, ils étaient trop surveillés. Seamus en connaissait un rayon sur ce sujet. Il en portait encore les cicatrices.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Sam 20 Jan - 10:40
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Je n’étais pas une experte dans le respect du règlement, surtout quand je partais à la chasse aux scoops au sein de l’école. Cependant, je n’avais jamais commis d’infraction très grave. Encore heureux, sinon mes parents m’auraient puni à vie dans ma chambre. Mais quoi qu’il en soit, je savais que pertinemment que Seamus allait devoir me rappeler à l’ordre un bon paquet de fois avant la fin de l’année. Cependant, cela, il l’ignorait encore et je n’allais certainement pas lui faire comprendre. Cela n’aurait pas été dans mon intérêt de le décrédibiliser devant les petits nouveaux en lui sautant dessus. Mais encore une fois, je n’allais tout de même pas lui dire. Tant qu’il serait occupé avec les premières années, je pourrais aller fourrer mon nez partout sans prendre le risque qu’il me surprenne. Mais il fallait bien que j’admette que quitte à me faire prendre, j’espérais que ce serait par quelqu’un d’autre. L’idée de me faire rappeler à l’ordre par le jeune homme ne m’enchantait guère alors que si cela avait un autre, je n’en avais absolument rien à faire. Je me demandais pourquoi cette idée me posait une réelle inquiétude. Je chassais cette question de mon esprit pour continuer ma conversation avec mon camarade.
Les souvenirs de nos premières nuits respectives firent surface et je ne pus que rire en entendant Seamus avouer que Ron ronflait et qu’Harry parlait en dormant. Dommage que je n'aie pas eu cette dernière information plutôt, elle aurait certainement trouvé un moyen de découvrir ce que racontait leur ancien camarade pendant ses rêves. Cela aurait été drôlement intéressant et instructif pour sa préparation au travail de journaliste. Cette année avait d’autant plus de raisons d’être fêtée que les précédentes. Déjà parce que c’était leur dernière et surtout pour effacer celle qui venait de s’écouler. Quoique je n’étais pas totalement sûr de vouloir l’effacer car si tout, c’était passé normalement, je n’aurais pas cette conversation avec le jeune homme.
Je ne pus m’empêcher de hausser un sourcil quand Seamus déclara qu’il ne pouvait plus rien avaler. Ouais, bien que j’étais rassasiée, je ne pouvais pas dire non à un bon chocolat chaud. Le côté gourmand de mon poufsouffle de père avait dû m’être transmis génétiquement.
« Et bien tu ne sais pas ce que tu rates mon cher. Mon chocolat chaud à la guimauve est réputé. »
Répondis-je avec un air faussement outré. Je ne pus me retenir de rire bien longtemps gâchant l’effet mélodramatique que je voulais donner à ma réplique. En revanche cela m’avait rappelé que j’avais des biscuits dans ma poche. Après les avoir sortis et posé sur le côté, je m’étais rassise tranquillement.
« J’adore croquer dedans à pleines dents pour être honnêtes. Les miettes et les petits bouts, c’est bon pour les oiseaux. Mais rassure-toi, prendre des sages décisions n’est pas dans mes habitudes. Cela ne devrait pas se reproduire de sitôt. »
À peine avais-je fini de parler que je me frappais le front du plat de la main, me rappelant soudainement que j’avais oublié la seule chose que je ne devais pas oublier avant d’aller dormir.
« Bon sang, j’ai oublié d’envoyer la lettre que ma mère m’a demandé de lui écrire dès notre arrivée. Elle n’en dormira pas de la nuit et s’imaginera le pire si je le ne fais pas. »
Je posais alors ma main sur la cuisse de Seamus avant d’ajouter :
« Ne bouge pas, je reviens. »
Puis je me levais d’un bond, attrapais ma robe de sorcier et grimpais les escaliers quatre à quatre pour rejoindre mon dortoir. Comme je m’y attendais, Hyôga, ma chouette hulotte, attendait patiemment sur le rebord de la fenêtre, comme si elle avait su qu’elle allait devoir travailler ce soir. J’attrapais rapidement un morceau de parchemin et une plume dans mon sac et rédigeais quelques mots à la va vite.
« Papa et Maman, Le voyage, c’est passé sans problème et nous sommes tous arrivés sains et saufs à destination. Becky vous écrira sûrement dès demain pour vous raconter sa répartition. Pour ma part, promis je vous rédigerais un courrier plein de détails d’ici la fin de la semaine. Je vous embrasse fort, Alexiel.»
Une fois que se fut fait, j’ouvris la fenêtre en confia la missive à ma petite boule de plumes qui s’envola aussi sec. Puisque j’étais dans mon dortoir, j’en profitais pour me changer, troquant mon pull et ma chemise contre ce t-shirt 10 fois trop grand qui était devenu mon préféré, et ma jupe contre un jean noir. Ce dernier ne se voyait qu’à peine sous le t-shirt qui aurait parfaitement pu me servir de robe s’il n’était pas si large. Une fois changé, je m’attachais les cheveux en une queue-de-cheval bien haute et ressortie du dortoir. Je n’avais pas dû rester plus de cinq minutes. Moi qui prenais toujours des heures pour m’habiller, voilà que j’avais battu tous les records de vitesse. Je dévalais donc l’escalier, sautant les trois dernières marches, pour rejoindre la Salle Commune.
« J’espère que je n’ai pas été trop longue. »
Alors que je retournais tranquillement m’installer à la place que j’avais occupée quelques instants plutôt.
La soirée était plus-que-parfaite. Entre le retour à l'école, revoir des ami(e)s, passer une excellente soirée avec Alexiel et être sur le point de lancer une fête dans la salle commune, il pouvait rien demander de mieux. Il ne pouvait pas rêver mieux pour sa dernière rentrée. Il avait bien hâte de voir ce qu'il allait se passer jusqu'à la fin de l'année scolaire. Si ses soirées pouvaient toujours se terminer ainsi, il serait plus qu'heureux. Surtout s'il pouvait passer du temps avec Alexiel.
Lorsque Seamus vit la réaction de sa camarade à l'annonce des habitudes de sommeil d'Harry et de Ron. Maintenant qu'ils étaient parti, à quoi cette information pouvait bien lui servir?
"Je te promet qu'un jour, tu devras m'en faire un. J'ai envie d'y goûter, mais pas ce soir. Peut-être plus tard, on verra."
Lui dit-il avec un petit sourire. Si elle lui disait qu'il était aussi bon que ça, il devait y goûter au moins une fois. Elle parla qu'elle peu important comment, elle croquais à pleine dents dans les biscuits et elle les savouraient peut importe comment ils se présentaient. Il n'allait pas commencer une argumentation à propos de comment manger un simplement biscuit.
Puis soudain, elle s'exclama, elle avait besoin d'envoyer une lettre à sa mère. Il ouvrit la bouche, mais rien ne sorti. Il sentit une main se poser sur sa cuisse. C'était la première fois que cela lui arrivait. Il ne s'attendait pas à ça. Heureusement qu'elle parti aussitôt, le visage de Seamus prit des couleurs rougeâtres, bien que c'était un peu camouflé par ses cicatrices, il se sentit un peu gêner. Son coeur c'était serré au même moment. Il allait devoir s'en remettre rapidement, car Alexiel pouvait revenir à tout moment. Ça pour ne pas bouger, il en avait pas envie.
À peine cinq minutes plus tard, se fut en Alexiel portant un chandail visiblement très grand pour elle. Maintenant elle était habillé plus confortablement.
"Je t'aie à peine attendu."
Lui dit-il avec un magnifique sourire quand elle revient prendre sa place. D'autres Gryffondor avait voulu sa place, mais il leur avait mentionné que la personne qui était là aller revenir sous peu.
"Tu as fais vite dis donc." En fait, il n'avait pas vu le temps passer, car il avait été sous le choc qu'une fille puisse poser la main sur lui, comme si de rien n'était. Il ne fallait pas croire que cela ne lui plaisait pas, au contraire. Il appréciait le geste. "On la commence cette fête?"
D'un coup de baguette magique, Seamus alluma La radio pour avoir de la musique, tamisa les lumières et des confettis tombaient du plafond, donnant l'impression que sa tombait à l'infini. Des cris de joie retontit d'un peu partout dans la salle. Seamus activa un feux d'artifice d'intérieur et la fête commença.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Sam 20 Jan - 15:45
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
J’aurais cru que de me retrouver dans la Salle Commune sans la présence de Gwaen à mes côtés aurait été bien plus difficile à gérer. Et en toute franchise, il ne me manquait pas. J’étais même ravi que nous ne soyons pas dans la même maison car cela m’aurait empêché de passer un moment si agréable avec mes camarades, et en particulier Seamus. Je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi nous avions attendu si longtemps pour discuter de cette manière. Ça devait certainement venir du fait que nous avions des cercles d’amis distincts jusqu’à présent. Quoi qu’il en soit, j’étais contente de pouvoir en profiter maintenant. Et si toutes nos soirées devaient se passer ainsi, alors peut-être que j’arriverais à aller me coucher sans crainte.
Après ma tentative ratée de drama queen concernant le refus de boire un chocolat chaud de la part de jeune homme, je ne pus retenir un sourire avant de répondre :
« Ne t’inquiète pas pour cela, on aura bien d’autres occasions pour que je te fasse découvrir mes talents en matière de chocolat chaud. Et puis il sera encore meilleur en plein hiver un soir de neige. »
Soudain, la promesse que j’avais faite à ma mère au moment du départ du Poudlard Express me revint en mémoire et je le signalais à mon camarade en posant ma main sur sa cuisse dans un geste machinal. Geste que j’avais fait des milliers de fois avec mon meilleur ami sans que jamais cela ne dérange. Pas une seconde je ne pouvais imaginer que cela gênerait Seamus d’une manière ou d’une autre. Gwaen est le seul homme après mon père et mes grands-pères qui comptait vraiment pour moi, et j'avais le pressentiment que celui que je venais de laisser sur le canapé pour régler cette histoire de courrier était soudain devenu important à son tour. Pourquoi ? Comment ? Je l’ignorais totalement. Mais voilà, je me sentais en sa présence aussi bien qu’avec mon grand blond. J’avais donc envoyé ma missive et j’en avais profité pour enfiler une tenue plus cocooning si je puis dire avant de retourner dans la Salle commune beaucoup plus précipitamment que je ne m’y attendais. Il n’y avait pourtant aucune urgence et pourtant je ne pouvais m’en empêcher. Je ne pus retenir un nouveau sourire quand le gryffondor m’annonça qu’il m’avait à peine attendu. Je m’étais laissée tomber sur le canapé à la place que j’avais occupée quelques minutes plutôt, plus que ravie de voir qu’elle était restée libre.
« Tu sais, je n’ai pas raconté ma journée en détail à ma mère. Elle voulait simplement être sûre que Becky ne m’avait pas rendu chèvre et que j’ai encore toute ma santé mentale. Donc ça ne prend pas des heures. »
Je ne pus retenir un nouveau rire. C’était vrai que ma sœur avait le don particulier de me faire tourner en bourrique, mais mes parents prétendaient que c’était dû à l’admiration qu’elle me portait. Je faisais donc contre fortune bon cœur comme on dit. Mais, j'étais consciente que ma mère souhaitait que je lui envoie un bref message pour lui assurer que je me portais bien et que le voyage s'était bien déroulé. Au moment où je lui avais dit au revoir sur le quai 9 3/4, elle m’avait assuré que tout irait bien. Si elle savait qu’encore une fois elle avait eu raison. La sagesse légendaire des Serdaigles certainement.
« Et puis ce n’est pas très poli de faire attendre ses amis non ? »
Ajoutais-je avec un clin d’œil avant que mon interlocuteur ne demande si on pouvait commencer la fête. Je me contentais d’un signe de tête affirmatif. Je ne m’attendais pas à se qu’il lance une vraie fête avec musique, confetti tomant sans fin et surtout un feu d’artifice intérieur.
« Et bien, quand tu parles de fête, tu ne fais pas semblant. »
Remarquais-je avec une expression un peu ébahie sur le visage. Mon regard, c’était porté sur les feux d’artifice pendant quelques instants avant de se reporter sur Seamus. Un sourire illuminait clairement mon visage. Avant même que je ne réalise ce que je faisais, je m’étais penché vers le jeune homme et déposais une bise sur sa joue avant de lui dire :
« Merci. C’est vraiment chouette ce que tu viens de faire. On a de la chance de t’avoir pour préfet. »
Lorsque la jeune femme mentionna que son chocolat chaud serait encore meilleur un soir d'hiver, Seamus acquiesça. L'hiver et le chocolat chaud (avec ou sans guimauve selon les goûts) allaient de paire. C'était inevitable. Il avait déjà hâte! Il ne pouvait s'empêcher d'avoir l'eau à la bouche. Il se promis qu'il n'allait pas oublier.
"Parfait! Je compte sur toi, dès la première neige, on doit s'en faire un! "
dit-il sur un ton chaleureux et un peu coquin à la fois. Il allait l'enquiquiner si elle ne tenait pas parole. Il était prêt à faire de l'harcelement (ok, non pas tant que ça) si elle prenait trop son temps. Pendant l'absence d'Alexiel, il comprit rapidement qu'elle avait dû écrire à sa mère que le voyage avait bien été, ainsi que la répartition de sa petite soeur. Justement, le lendemain matin, Seamus allait devoir écrire à sa mère que le chemin avait bien été. Elle voulait qu'il lui envoie des hiboux régulièrement. Elle avait besoin de savoir que son fils allait bien. Après tout, il était arrivé tellement amoché en mai. Elle était devenue furieuse lorsqu'il lui dit que c'était causé par des châtiments corporels s'il avait autant de marques au visage. Elle ne pouvait pas croire que quelque chose du genre avait pu se passer entre les murs de Poudlard, mais en même temps, si c'était Voldemort qui avait prit le contrôle sur l'école, c'était à la fois comprenable. Mais une mère reste une mère, elle voulait simplement que son fils soit bien traité.
"Tu me fais penser que je devrais écrire à la mienne demain... Elle est devenue encore plus mère poule qu'elle ne l'était déjà."
Ce n'était pas un secret parmi les Gryffondors que Seamus avait passé proche de ne plus revenir à sa cinquième année. Surtout parce que Potter croyait que Voldemort était revenu. Personne n'avait de preuves, autres que les paroles d'un ado de quatorze ans. Par contre, au retour des vacances de Noël, Seamus s'était platement excusé à Harry et autant lui que sa mère, le croyait désormais. Alors depuis, elle était devenue quasiment insupportable.
"Là dessus, nous sommes d'accord. On ne fait jamais attendre ses amis!"
Répéta-t-il chaleureusement. Puis les festivités commencèrent. Les élèves présents étaient plus que contents de voir l'atmosphère changer. Tout le monde embarqua. Ils étaient là pour célébrer. Certains c'était pour leur dernière année, d'autre pour les retrouvailles avec les camarades qui n'avaient pas pu se présenter l'année d'avant sans oublier : pour le commencement d'une nouvelle année scolaire qui s'annonçait plutôt calme. Il accepta les compliments des autres, mais surtout celui d'Alexiel avec plaisir. Il ne faisait pas cela qu'à moitié! En tant que Préfet, il ne voulait pas que faire respecter les règles, il voulait aussi s'assurer que tout le monde se sentait à l'aise, mais surtout qu'ils prennent le temps de créer des liens entre eux.
"J'imagine mal les autres maisons avoir une fête menée par leurs Préfets. Je veux pas juste faire la discipline, il faut aussi s'amuser!"
Alexiel se leva et invita Seamus à aller danser, ou à rester assit, c'était comme il le sentait. S'il n'était pas pour participer à la fête, ça servait à quoi d'avoir faire ça? Mais que venait-il de se passer? Alexiel avait déposé un baiser sur sa joue? Ce qui le fit rougir directement. Il ne s'attendait pas à se faire remercier de la sorte. Cela lui fit tout drôle. Il sentit des papillons dans son estomac. Aucune fille ne l'avait encore embrasser. Cela prit quelques secondes. Il savait qu'Alexiel allait sûrement rire de lui. Comem il ne voulait pas la laisser attendre, il se leva d'un bond, prit le bras de sa camarade et alla rejoindre les autres.
"Tu crois que je resterais à rien faire?"
Dit-il en riant. La soirée était vraiment parfaite. Il s'était imaginé des choses, mais pas à ce point. C'était un tout autre niveau. Oui, il manquait plusieurs personnes, ils étaient qu'une petite partie de son année à être revenu, mais tout le monde avait une pensée spéciale pour ceux qui avait décidé de ne pas revenir, mais surtout une pensée pour ceux qui avait péri...
Sur le manteau de cheminé, il y avait deux photos : Lavender Brown et Colin Creevey. Cette fête était en leurs honneurs. Il ne fallait pas les oublier.
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Dernière édition par Seamus Finnigan le Dim 21 Jan - 11:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Dim 21 Jan - 8:14
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Alors que je venais de signaler que le chocolat chaud c’était meilleur lors d’un jour d’hiver neigeux, Seamus valida la proposition. Naturellement l’idée d’avoir une excuse pour passer une soirée tranquille au coin du feu avec le jeune homme n’était pas pour me déplaire. En revanche je ne pouvais m’empêcher de me demander s’il m’avait dit cela juste pour me faire plaisir ou bien parce que c’était un vrai gentil. Non, c’était quelqu’un de bien, il l’avait prouvé à de nombreuses reprises.
Après avoir fait ce que j’avais à faire au dortoir, j’avais rapidement retrouvé ma place sur le canapé aux côtés de Seamus. La remarque qu’il lui fit sur le fait que sa mère était devenue très mère poule, je ne pus m’empêcher de rouler des yeux en souriant.
« C’est ta mère, c’est normal. Tu es fils unique non ? »
J’avais la chance d’avoir deux petites sœurs. Et si Seamus allait certainement faire la connaissance de Becky dans les prochains jours, la petite dernière ne ferait sa première rentrée que dans 5 ans. Par conséquent, même si mes parents étaient inquiets pour moi, comme tous parents dignes de ce nom, ils avaient bien trop à gérer avec mes deux cadettes pour vouloir me surprotéger. Et puis, j’avais Gwaen pour veiller sur moi, et c’était largement suffisant à mes yeux. Mais je savais que malgré tout cela, je ne pourrais pas m’empêcher d’écrire une longue lettre détailler sur cette soirée et naturellement, Seamus serait longuement mentionné.
Je ne pouvais m’empêcher de sourire bêtement quand notre préfet lança les festivités. J’étais émerveillée par ce qu’il venait de faire et je ne m’y étais pas attendu le moins du monde. Tout les gryffondors, qui n’avaient pas encore cédés à l’appel de Morphée, avaient l’air ravis et s’ambiancèrent rapidement. Revenant à la réalité, j’avais chaleureusement félicité Seamus allant jusqu’à lui déposer une bise sur la joue de manière tout à fait naturelle pour moi. J’étais le genre de personne qui claquait des bises à tout bout de champs. Pour dire bonjour, au revoir, bonne nuit, merci et que sait je encore. Alors le jeune homme allait devoir s’y habituer car il n’y échapperait pas.
« Il n’y a que chez les Gryffondors qu’on peut avoir ce genre d’idées complètement dingues. »
Répondis-je en riant avant de me lever et de demander au jeune homme s’il comptait venir danser ou bien rester assis. Je ne pus retenir un petit sourire en coin quand je réalisais Seamus avec quelque peu bugger. Cependant cela ne dura pas longtemps et il finit par bondir sur ses pieds ce qui me fit sursauter légèrement.
Mon cœur s’emballa quelque peu quand je le vis se lever et qu’il m’attrapa par le bras pour m’embarquer vers les autres élèves déjà en train de se trémousser. Mon t-shirt était tellement long et large qu’il était difficile de remarquer que moi aussi je me déhanchais en rythme. Mais peu m’importait. Je n’arrivais pas à me défaire du sourire qui étirait mes lèvres. Je pris soudainement les mains de Seamus dans les miennes, glissant mes doigts entre les siens, afin de l’embarquer dans ma danse.
« Tu as le rythme dans la peau. »
Fis-je remarquer avec un sourire accompagné d'un clin d'œil complice. Bien sûr que l’absence de certains de nos camarades était présente aussi bien dans un coin de ma tête que dans chacun de ceux qui étaient avec nous ce soir. Mais je ne voulais pas y penser, pas ce soir et encore moins maintenant. Je n’avais pas encore remarqué l’absence de celui avec qui j’avais partagé ma passion de la photo et qui m’avait appris à faire des photos façon sorcières. Ou peut-être l’avais-je simplement occulté.
Seamus sentait que quelque chose de particulier était en train de se construire entre eux, il était juste dommage qu'il était un peu tard dans le temps pour créer un lien profond, mais il allait sûrement avoir assez de l'année scolaire pour fructifier leur amitié pour qu'ils soient assez fort lorsque l'année scolaire sera terminée. Elle avait vu juste.
"Oui, c'est bien ma mère, elle a toujours été comme ça. Je suis enfant unique. Je crois que ça l'a fait peur à mon père que ma mère soit sorcière. Il n'a pas voulu d'autres enfants."
Dit-il avec un petit rire. Il ignorait ce que c'était avoir des frères et des soeurs. Cela ne semblait pas être facile. Alexiel avec sa petite soeur Becky ou les multiples Weasley qu'il avait pu côtoyer.
Merci de faisait la fête comme les Gryffondors. C'était réputé pour être la maison la plus festive, celle qui encourageait le plus fort et ceux qui prenait aussi le plus de place. Tout le monde dès demain après-midi allait être au courant de la fête lancé par Seamus, préfet des lions. Personnes ne pourraient dire le contraire. C'est avec plaisir qu'il se laissa tirer sur la "piste de dance".
"Merci, tu n'es pas mal non plus!"
Dit-il en souriant. Lorsque la jeune femme prit ses mains, Seamus la regarda avec un petit sourire. Il sentait que quelque chose de très différent allait se passer avec elle. Il avait la ferme impression qu'il allait fêter avec elle plus tard que les autres, qu'ils allaient discuter une bonne partie de la nuit. Il était content qu'elle ait eut l'intention de s'asseoir en face de lui lors du banquet, alors qu'elle aurait pu s'asseoir avec ses am(e)s qu'elle venait de retrouver avec une été qui avait dû être calme pour la plus part. Il serra tendrement les mains de son amie.
Après un moment, la musique devint un peu plus calme, il ne se rappelait pas d'avoir mit des chansons comme ça. Tous les autres s'était rapprochés, comme si cela leur permettait de faire une petite pause dans cette énergie. Alors, Seamus s'exécuta et fit de même. Il posa ses mains à la taille d'Alexiel. Après le baiser qu'elle lui avait donné, ce n'était pas elle qui allait être mal à l'aise. Lui par contre, il l'était encore un peu. Il se sentait un peu nerveux. Il espérait simplement que cela allait lui passer rapidement.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Dim 21 Jan - 16:46
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Je ne pouvais expliquer pourquoi, depuis que j’avais posé mes fesses en face de Seamus en arrivant, j’avais l’impression que c’était une évidence que nous nous entendions si bien finalement. J’avais cette sensation d’être redevenu moi-même. Cette jeune fille souriante, optimiste et pleine vie. Peut-être était-ce simplement parce que je ne voulais pas qu'il voie, ni les autres Gryffondors, que je n'avais pas encore totalement surmonté les épreuves de l'année dernière. Mais peu importait pourquoi, j’éprouvais un réel plaisir à échanger avec notre nouveau préfet. D'après ce qu'il avait dit à propos de sa mère, j'avais compris qu'il devait être fils unique. Et il confirma mes paroles. Même si parfois j’aurais préféré être fille unique, surtout quand la petite dernière venait me sauter dessus le matin à l’aube, au final, je n’échangerais ma place pour rien au monde. Et je prenais mon rôle de sœur aînée très au sérieux.
Quoi qu’il en soit, la soirée continuait d’avancer et la fête avait démarré sur l’échapeau de roue. Pendant un instant, j’avais cru que Seamus allait rester assis sur le canapé. Mais finalement, il m’accompagna danser. Cela me faisait un peu bizarre cela dit car je n’avais pas eu l’occasion de m’adonner à cet exercice avec un autre partenaire que Gwaen. Mais cela ne me dérangeait pas plus que cela finalement. C’était donc machinalement que j’avais pris les mains de Seamus pour danser comme je le faisais toujours avec mon meilleur ami. La différence cependant venait du fait que mon partenaire actuel me faisait beaucoup moins virevolter dans tous les sens. Et cela ne m’empêchait pas de m’amuser tout autant. Je sentis mes joues se mettre à chauffer légèrement quand Seamus me répondit que je ne me débrouillais pas mal non plus. Faut dire que j’avais eu un sacré professeur avec mon poufsouffle préféré, bien que j’étais loin d’avoir son niveau. Je me demandais encore d’où il tenait ce talent. Je fus ramenée à l’instant présent par la légère pression de main du jeune homme sur les miennes. Je commençais à me poser des questions sur l’interprétation qu’il pouvait faire de ses petits gestes que j’avais eus. Pour moi, il n’y avait aucune arrière-pensée. C’était juste ma façon d’être. Pourtant, je n’avais pas envie de le lâcher pour autant. Je me sentais bien et je ne voulais pas que cela cesse.
Pourtant, quand la musique ralentie, je me sentais soudainement légèrement fébrile. Un frisson remonta ma colonne vertébrale quand je sentis les mains de Seamus sur mes hanches. Je restais figé un instant ne sachant trop quel comportement adopter. J'avais envie de me blottir contre le jeune homme pour prolonger cette sensation de bien-être. Mais en même temps, je ne pouvais m’empêcher de me demander si cela était une bonne idée. Après tout, même si notre amitié c’était drôlement développer en quelques heures, cela n’était-il finalement pas trop rapide ? Oh et puis zut ! J’avais dansé un bon paquet de slows avec Gwaen sans que jamais cela ne pose problème alors pourquoi je m’inquiétais ? Je finis par me rapprocher de Seamus et par passer mes bras autour de son cou. Ça me faisait un drôle d’effet de danser avec un partenaire que je pouvais regarder dans les yeux sans avoir besoin de porter des talons de quinze centimètres de haut. Même si le jeune homme était malgré tout un peu plus grand que moi, c’était loin d’être aussi flagrant qu’avec Gwaen. Mais je devais bien admettre que c’était agréable. Je me sentais cependant un peu bête car je ne trouvais rien à dire. Et cela n’était pas dans mes habitudes de garder le silence aussi longtemps. Alors que nous dansions en silence, tout un tas de pensées se bousculaient sous ma chevelure rousse. Je me sentais aussi calme et apaisée qu’en présence de mon meilleur ami, mais en même temps c’était différent. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus et cela m’agaçait quelque peu de ne pas comprendre. Je crois que mon problème était que je réfléchissais beaucoup trop. Il fallait que je me contente de profiter de l’instant. Complètement perdue, j’avais posé ma tête sur l’épaule de Seamus sans même le vouloir. Je m’étais enfermé dans ma bulle, histoire de me remettre les idées aux claires.
Cela ne dura pas longtemps, et je me repris avant de lever la tête. Je regardais mon « cavalier » en souriant légèrement avant de dire doucement :
« Désolé, j’ai eu un petit coup de mou. »
Je n’allais quand même pas lui dire que je m’étais isolée mentalement et que j’avais presque oublié sa présence pour ainsi dire. Même si cela signifiait que j’avais suffisamment confiance pour me laisser aller.
Seamus ne pourrait expliquer tout ce qui se passait en ce moment. Les gestes qu'Alexiel posait lui semblaient si naturels voir normal et lui, il réagissait un peu comme un idiot. En fait, c'est qui se passait, c'est que c'était ses premières fois. Il avait jamais eut de contact de la sorte. Certes, il avait passé la soirée du bal de Noël avec Lavender Brown, paix à son âme, mais il la connaissait depuis des années et avait souvent passé du temps ave celle, tandis qu'avec Alexiel, ils n'étaient pas super proche. Ils avaient eut quelques échanges, mais rien de plus. Ce soir, c'était la première fois qu'il passait vraiment du temps avec elle.
La soirée avançait vraiment bien. Les gens riaient, avaient du plaisir et visiblement, ils en profitaient pour se retrouver dans une belle ambiance. Cette ambiance était digne des soirées victoires de Quidditch que les jumeaux Weasley organisaient. D'accord, il manquait un petit je-ne-sais-quoi propre aux jumeaux, mais c'était très proche! Il y avait seulement Seamus qui était capable de penser à des trucs du genre. Qui aurait bien pu laisser une fête comme ça, à l'improvise?
Le rythme était présent dans les pas de danse des deux jeunes gens. Ils avaient visiblement beaucoup de plaisir et leurs mouvements s'entendaient aussi bien que leurs paroles. Alors jusque là, tout se passait à merveille. La danse lente vu accueillit pas tout le monde, cela permettait qu'ils se calment un peu. Avec toute la nervosité du monde, Seamus avait posé ses mains sur les hanches d'Alexiel, et elle ne recula pas. C'était un bon signe pour lui. elle acceptait cette proximité qui lui causait cette danse. Après un petit instant, elle passa ses bras autour de son cou. Petit pincement au coeur, mais pourquoi? Avec Lavender il n'avait pas eu cette réaction, peut-être parce qu'ils s'étaient entrainé ensemble à danser. Ça devait être ça et là, c'était tout simplement spontané entre eux.
Un autre petit moment passa et elle déposa sa tête sur son épaule, bien niché dans le creux de son cou. C'est à ce moment que son coeur fit un plongeon jusqu'au fond de son estomac. Il ne s'en plaignais pas. Il aimait plutôt ça. Il posa sa tête sur la sienne. Cela lui faisait du bien de pouvoir en profiter, d'être avec des gens fantastiques et avoir du bon temps. Vers la fin de la chanson, Alexiel releva la tête et regarda Seamus. Elle avait prit un petit coup de mou? Peut-être qu'elle aussi avait du mal à se remettre de ce qui s'était produit quelques mois auparavant. Elle c'était peut-être retrouvé dans ses pensés à se dire, que finalement, le cours des choses avait bien reprit à la normale? Ils étaient sûrement en sécurité maintenant que tout était terminé?
"Ça me va. Ne t'en fais pas."
Lui dit-il avec un charmant sourire et la musique rythmée reprit. Cela prit un moment à Seamus avant de reprendre la cadence. Il aurait prit plus de temps comme ça. Cela avait fait le plein de batterie et de confiance en lui. Il ne comprenait pas tous ce qui se passait en lui en ce moment, mais il savait qu'Alexiel devenait une amie importante pour lui. Simplement le fait de penser qu'ils allaient partager des cours ensemble, cela le rendait fou de joie.
Plus le temps passait, plus la salle commune se vidait. Seamus souhaitait bonne nuit à tout le monde qui le remerciait pour la soirée. Tellement qu'il ne restait que lui et Alexiel. Il devait par contre tout nettoyer avant d'aller au lit.
"Si jamais tu veux aller te coucher, je ne t'empêche pas. Je dois seulement nettoyer avant d'y aller."
Dit-il en se servant un verre d'eau. Il avait très soif et, évidemment, il en présenta un à son amie. Elle aussi devait avoir un peu soif.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Mar 23 Jan - 9:26
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Alors que la soirée battait son plein, je me sentais bien. Je ne me rendais pas compte à quel point la présence de Seamus m’était bénéfique. D’ailleurs, je n’aurais jamais imaginé être si contente de le retrouver. Rien dans notre passé pouvait expliquer tout cela. Nos premiers échanges avaient réellement eu lieu quand il avait fini par rejoindre l’AD mais cela se contentait du minimum syndical de deux camarades de maisons, rien de plus. Et puis, je devais bien admettre que la présence quasi permanente de Gwaen à mes côtés dès que je sortais de notre tour n’aidait pas beaucoup. Le fait d’avoir l’occasion de remédier à cela était une vraie chance et un réel plaisir. Un plaisir dont je ne me rendais pas encore réellement compte. J’étais bien, c’était tout ce qui m’importait pour l’instant et peu importait pourquoi, ou plutôt grâce à qui. Et dire que j’avais craint d’être éloigné de Gwaen pour cette première soirée à Poudlard.
Alors que la soirée battait son plein, une musique plus douce fut diffusée et après quelques instants hésitations, j’avais fini par passer mes bras autour du cou de Seamus en me trouvant un peu ridicule d'avoir hésité. Pourtant, la sensation de ses mains sur mes hanches m’avait fait légèrement frémir sans que je ne sache pourquoi. Mais c’était loin d’être désagréable, bien au contraire. Je me sentais en confiance et en sécurité. À tel point que j’avais fini par poser ma tête sur l’épaule du jeune homme, au creux de son cou. Fermant les yeux, je m'étais momentanément retrouvé dans mon sanctuaire intérieur, échappant à toutes les pensées et interrogations qui me tourmentaient. J’aurais bien aimé que cela dure, mais je ne voulais pas non plus que mon cavalier ne commence à s’inquiéter de quoi que ce soit. J'avais fini part me redresser et m’excusais de m’être ainsi laissé aller en esquissant un sourire. La bienveillance dont fit preuve le jeune homme me toucha profondément et je ne pus m’empêcher de déposer une nouvelle bise sur sa joue.
« C’est vraiment adorable de ta part, tu sais. »
J’aurais bien aimé que la chanson ne s’arrête pas, mais malheureusement, un rythme plus dynamique s’enchaîna. J’ignorais pourquoi, mais ce fut à contrecœur que je quittais l’étreinte de Seamus pour rependre une danse plus rythmée. Bien que ses mains n'étaient plus sur mes hanches, j’avais encore la sensation de les sentir à l’endroit où elles étaient quelques instants auparavant. Alors que la soirée avançait, je sentais que je ralentissais le rythme, la fatigue commençant à me gagner. Mais je me refusais de monter dans mon dortoir pour aller dormir. Déjà parce que je craignais toujours ces affreux cauchemars, mais surtout parce que j'avais envie de profiter encore un peu de la présence de Seamus. J’avais l’impression qu’il était en train de me devenir indispensable. Alors que de plus en plus d’élèves venaient remercier Seamus pour la petite fête et allaient se coucher, je me rendais compte qu’il n’y avait plus que lui et moi. Et je devais bien admettre que l’idée de me retrouver enfin seul avec lui n’était pas pour me déplaire. Alors qu’il me déclarait qu’il devait faire le rangement et que si je le souhaitais je pouvais aller me coucher, je fis une légère grimace.
« Je vais te donner un coup de main. Et puis, en toute franchise, je n’ai pas tellement envie d’aller me coucher. »
S’il y avait bien une chose que mes parents m’avaient apprise, c’était de venir en aide aux autres, même s’il s’agissait de ménage. Sans parler du fait que cela me donnait une excuse pour ne pas affronter la trouille que j’avais de me retrouver toute seule dans mon lit. La remise en état de notre Salle Commune se fit rapidement finalement. Une fois que tout fut remis en ordre, je me laissais tomber dans le canapé. J’étais totalement vannée mais tout était bon pour rester ici. Et surtout de prolonger le plaisir de la compagnie de Seamus.
« En tout cas, c’était une sacrée soirée. Digne d’entrée dans l’histoire des fêtes de notre maison. »
Malgré tous les regards qui pouvaient se vers eux, Seamus fut aucunement fâcher, car il était bine et il s'amusait réellement. Seul bémol : la chanson prenait fin et Alexiel se détacha de lui. Il ne savait pas pourquoi, mais il aurait aimer la garder près de lui. Il était bien et se sentait dans le moment présent. Près des gens qu'il appréciait. Bien qu'il en manquait, mais c'était un beau moment qu'ils partageaient tous ensemble. Cela annonçait une belle année. Le but de cette fête était justement de montrer que l'on pouvait tout surmonter et affronter toutes les épreuves s'ils étaient réunis.
Un autre baiser sur la joue. Seamus ne s'attendait pas à cela. Elle était quelqu'un de physique? elle aimait montrer qu'elle était attachée aux gens et ne semblait pas être gêné par se fait. Seamus accueilla le baiser avec plaisir, même s'il rougit encore légèrement. Bien qu'il ne commençait pas à tolérer les gestes d'Alexiel, mais il appréciait le geste. Ça faisait que lui prouver qu'il avait bien fait de revenir. Il ne retrouvait pas seulement ses anciens amis, mais il allait s'en faire de nouveaux. C'était ce qu'il appréciait le plus du moment. Puis, à contre coeur, il du retirer ses mains des hanches d'Alexiel.
Serrage de main, légers câlins, C'était les gestes que les gens lui portait pour ce qu'il avait fait, ils avaient vraiment tous aimé cela. Certains demandait quand serait la prochaine fête, ou qu'il lui disait qu'il était le meilleur préfet. Seamus en était heureux, il ne voulait pas gagner en popularité, il voulait simplement se montrer disponible et à l'écoute. Le lendemain, quand les autres maisons allaient en entendre parler, ils allaient tous être jaloux. Juste avoir cette idée le rendait plus que fier! Seule McGonagall pourrait briser ce sentiment, mais il avait rien fait de grave, le couvre feu avait été respecté, car tout le monde était au lit. Alors, tout allait bien se dérouler. Ce n'était pas une petite danse qu'il allait avoir une retenue!
"Merci pour l'aide c'est vraiment apprécié. On finira plus rapidement!"
Dit-il en souriant. Elle ne voulait pas aller se coucher. Que se passait-il avec Alexiel? Il ne posa pas plus de questions, car c'était propre à elle et si l'envie lui prenait, il serait là pour la soutenir. Après une dizaine de minutes seulement, cela aurait pu prendre une éternité pour Seamus. Ils avaient enfin terminé de tout nettoyer et ranger. C'était comme si de rien n'était. Alexiel se laissa tomber dans le canapé. Seamus alla la rejoindre dès qu'il eut finit avec son verre d'eau.
"J'accepte le compliment avec plaisir! C'est vrai que c'était bien! Tout le monde présent à bien aimé. Je crois que ça l'a fait du bien à tout le monde. Par contre, je vais penser à la prochaine. Sûrement pour Halloween. Ça pourrait être bien."
Dit-il avec un petit air rêveur. S'il faisait ça pour les jours de fêtes, les lions apprécieraient le geste. Il fallait simplement faire attention avec les dates d'examens, là il pourrait y avoir autre chose. Des soirées d'étude ou des sessions de lecture en groupe... Il y avait forcément quelque chose qui pourrait se faire autour des études. Il faudrait probablement des tuteurs... Des sixièmes ou septièmes pour aider les plus jeunes en difficultés. Il regarda de nouveau Alexiel, car il avait tourné la tête vers la cheminée et lui offrit un doux sourire.
"Tu as passé une bonne soirée?"
Il se doutait bien qu'elle allait lui dire oui.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Mer 24 Jan - 13:36
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Jamais je n’aurais pu imaginer m’amuser autant après tout ce qu’on avait vécu. J’étais resté égale à moi-même durant l’année précédente, ne montrant aucunement mes peurs et mes angoisses en digne représentante de la maison Gryffondor. Pourtant à la seconde où je m’étais retrouvée enlacée par mes parents lorsque tout fut fini, j’avais craqué. Les vannes s’étaient ouvertes et je pensais que je ne relèverais pas de tout cela. J’avais l’impression que quelque chose s’était brisé en moi et que jamais je ne pourrais retrouver l’insouciance de ma vie d’adolescente. Et pourtant, j’étais là, au milieu de mes camarades en train de faire la fête comme si tout cela n’avait été qu’un affreux cauchemar. Même si rien ne serait plus comme avant, reprendre une vie normale ne m’était impossible finalement.
Alors que la soirée avançait, nos camarades venaient féliciter Seamus pour cette soirée et le remercier. Je ne savais pas trop pourquoi, mais cela me faisait plaisir pour le jeune homme. Mais étrangement, je sentais mes mâchoires se contracter quand certaines des filles l’enlaçaient en guise de remerciement. Heureusement aucun d’elles n’eut l’idée de le garder trop longtemps dans leurs bras. Je me demandais comment j’aurais réagi. D’ailleurs, je me questionnais sur le pourquoi je le prenais mal finalement. Et puis, je me retrouvais seul en compagnie de celui que je pouvais dorénavant qualifier comme mon ami, ça c’était certain. Même si j’étais fatiguée par cette journée et les montagnes russes émotionnelles que j’avais vécues depuis mon réveil, je profitais de l’occasion de l’aider à tout remettre en ordre pour repousser le moment tant redouter d’aller me coucher. L’idée que je pourrais enfin dormir sereinement après cette soirée et le bien-être qu’elle m’avait apporté m’effleura, mais cela n’était pas suffisant pour me faire changer d’avis. Je pouvais parfois être tellement bornée, même si cela allait contre mes intérêts.
Une fois que tout fut fini, je me laissais tomber sur le canapé et fis remarquer que cette histoire était digne de rentrée dans l’histoire de notre maison. Cela pouvait peut-être sembler un peu exagéré, mais c’était sincère. Je ne pus retenir un sourire quand Seamus m’annonça qu’il pensait déjà à la prochaine et suggérait Halloween comme occasion. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais eu l’impression que mon cœur avait raté un ou deux battements quand Seamus m’avait souri en me demandant si j’avais passé une bonne soirée. Sans même prendre la peine d’y réfléchir, je m’étais calée contre le jeune homme, tournée vers la cheminée, et avais posé la tête sur son épaule. Combien de fois m’étais-je retrouvée ainsi contre Gwaen sans que cela ne me pose problème. Pourtant, j’avais une légère crainte concernant la réaction de mon camarade.
« Une excellente soirée. La meilleure depuis bien longtemps. »
Répondais-je en laissant mon regard se perdre dans les flammes du feu qui dansait dans la cheminée.
« Je ne pensais pas que je pouvais me sentir de nouveau heureuse entre ces murs. »
Ajoutais-je presque dans un murmure. Mon regard s’arrêta sur les photos de nos camarades qui étaient posées sur le dessus de cheminée. Oui, les choses allaient être différentes, c’était certain, mais la vie avait repris son court et il était temps de tournée la page, aussi difficile soit il. Et il me semblait évident que j’étais sur la bonne voie.
« Et c’est en grande partie grâce à toi. »
Concluais-je avec un léger sourire flottant sur les lèvres.
Seamus était plus que heureux de sa soirée. Il avait quoi être fier de lui. Tout le monde qui était resté avait eut du plaisir sincère. Lorsqu'il prit place sur la canapé, il était satisfait. Maintenant, il ne restait qu'à préparer les autres fêtes. D'ailleurs, il se disait qu'il ne devait pas en faire trop souvent, car les Gryffondors allaient finir par s'en lasser. Il devait donc y aller par parcimonie, car il voulait pas que ça devienne quelque chose de régulier. Il devait garder donc ses évènements occasionnels. Il pourrait sûrement apporter des trucs de Honeyducks et de la bièraubeurre.
Une fois que le ménage de la salle commune soit complètement nettoyée. Ils s'installa sur le canapé et fut rejoint par Alexiel. Lorsqu'elle dépose sa tête sur son épaule, le jeune Irlandais en prit plaisir. Il avait apprit à apprécier les petits gestes de la jeune rouquine. Il avait comprit comment elle aimait montrer de l'affection, car ¸a lui semblait tout à faire naturel pour elle. Il appréciait de plus en plus ses petits gestes.
Puis elle mentionna qu'elle avait passée une excellente soirée. Cela toucha énormément le jeune Gryffondor, mais lorsqu'Alexiel mentionna qu'elle était surprise de se sentir bien, Seamus était d'accord avec elle. Il ne s'attendait pas à se sentir aussi bien en revenant à Poudlard, il avait eut tant d'évènements qui auraient pu le marquer, d'ailleurs il portait encore sur son visage les traces des châtiments corporels que lui avait affligé les Carrow, donc revenir dans ses murs pour lui et se sentir de la sorte, était presque contradictoire. Il avait su rester fort pour ses pairs, être un pilier pour eux. S'assurer que tout le monde allait bien et qu'ils ne manquaient de rien. C'est ce qui avait permis à SEamus de rester fort et de toujours être présent pour ses camarades.
"Je suis bien d'accord avec toi. Je ne m'y attendais pas, mais c'est vrai que je suis content d'être revenu dans la salle commune. Je m'attendais à être nerveux, avec tout ce qui s'est passé... Mais je suis heureux de voir que tout le monde semble être heureux d'être de retour."
Dit-il avec un petit rire, mais il se mit à rougir lorsqu'il entendit le petit murmure d'Alexiel. Grâce à lui? Comment il pouvait en être responsable?
"À cause de moi? Qu'est-ce que j'ai fais?"
Demanda-t-il en fixant toujours le feu. Il n'Avait pas envie qu'elle se déplace. Il voulait qu'elle reste là, cela lui faisait du bien, le réconfortait. Il attendit donc la réponse de la jeune fille, mais son coeur battait fort dans sa poitrine, il avait l'impression qu'elle pouvait l'entendre. Il avait hâte de savoir ce qu'elle pensait, mais en même temps, cela le stressait légèrement. Vu les circonstances, cela l'étonnerait que se soit de mauvais commentaires, sinon elle ne l'aurait pas dit de cette façon. Seamus attendit donc avec impatience la réponse de sa belle amie.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Sam 27 Jan - 14:29
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Maintenant que j’étais seule avec Seamus, tranquillement installée sur le canapé, la tête posée sur son épaule, je me sentais calme, apaisée et surtout, en sécurité. Je n’aurais jamais cru cela possible et pourtant. Je profitais du silence qui régnait dans la tour. C’était tellement rare d’avoir des moments de sérénité avec des élèves bavardant sans cesse dans tous les coins du château. Il y avait toujours une espèce de léger brouhaha d’ambiance auquel j’étais depuis bien longtemps habitué. Et pourtant j’appréciais particulièrement ces instants. Je ne pus m’empêcher de rougir jusqu’à la pointe de mes oreilles alors qu’il s’interrogeait sur le pourquoi je jugeais qu’il était en grande partie responsable du fait que je me sente heureuse ce soir. Je gardais le silence un moment, choisissant avec soin mes mots afin d’être sûr de ne pas faire d’impaire. Pendant que je réfléchissais à ma réponse, je remontais mes pieds sur le canapé, pliant les genoux dans mon t-shirt trop large, comme si je cherchais à me mettre en boule. Sans trop savoir pourquoi, j’avais passé mon bras sur le torse du jeune homme, comme si je voulais être sûr qu’il ne s’échappe pas brusquement. Il y avait au moins deux minutes que je n'avais pas ouvert la bouche pour répondre à sa question. Je finis cependant par me décider :
« Et bien, ce n’est pas évident à expliquer. Enfin, je veux dire… »
Je pris une grande inspiration avant d’ajouter :
« Si tu n’étais pas revenu finir tes études et si je n’étais pas venue m’asseoir en face de toi à table, moi soirée aurait certainement été bien différente et je serais certainement totalement prostrée dans un coin à m’angoisser bêtement. Et puis, je ne pense pas qu’un autre que toi aurait pensé à faire cette fête. »
Je laissais un nouveau silence s’installer. Quelques heures plutôt je m’étais retrouvée dans la même position, à m’inquiéter de se que je pourrais ressentir lors de mon retour en ces lieux. La différence majeure étant que celui contre qui j’étais blotti à ce moment-là c’était mon meilleur ami, celui qui me connaissait par cœur.
« Ça n’est pas très digne d’une Gryffondor ce que je vais te dire, mais, j’avais tellement peur de me retrouver privé de la présence de Gwaen pour la première fois depuis des mois que je suis encore plus heureuse qu’on s’entende si bien. L’idée de me retrouver loin de ceux qui comptent tellement pour moi m’a paralysé durant tout le trajet. Ils ont tous été une béquille pour moi ces derniers mois et je craignais de m’effondrer sans eux. Je dois avouer que je n’attendais pas à tout ça. Et c’est seulement parce que tu as choisi de revenir que cela se produit. C’est bête, mais je t’en serais reconnaissante pendant un long moment. »
Cela me semblait étrange de confier mes pensées à quelqu'un d'autre que mon chouchou de Poufsouffle, mais en même temps, cela semblait si naturel de le faire. J’avais une totale confiance en Seamus et vu la façon dont il avait géré la situation l’année précédente, ce n’était pas tellement surprenant. Certes, nous n’étions pas franchement proches à ce moment-là, mais j’avais bien vu qu’il avait été exemplaire, en tout cas selon moi. Je savais aussi pertinemment que j’avais été influencé de manière positive par son comportement, ce qui m’avait permis de rester optimiste et garder confiance en l’avenir, même si j’avais complètement craqué une fois que tout fut terminé. Je commençais à comprendre que je devais beaucoup plus que ce que je ne le pensais à Seamus.
« En tout cas, si tu as besoin de quoi que ce soit durant cette dernière année, tu pourras toujours compter sur moi. »
Concluais-je avant de fermer les yeux et de me laisser bercer par les battements de cœur du jeune homme que je pouvais percevoir discrètement.
Seamus écoutait la jeune femme sans rien dire, tout en fixant toujours le feu qui dansait dans la cheminée. Il accepta tout ce qu'elle avait à dire avec attention et acceptait la confidence. Il n'allait pas en parler aux autres, C'était un petit moment pour eux. Après tout, c'est elle qui avait décidé de rester avec lui. Ne voulait pas couper sa soirée trop courte, ils avaient décidés de se retrouver que tous les deux. Cela lui fit un bien énorme. Il aimait les gens, mais il aimait ça aussi se retrouver dans une conversation profonde.
Elle avait tout à fait raison. Tout cela car il avait décidé de revenir terminer ses études. S'il ne l'avait pas fait, probablement qu'il n'aurait pas été en paix avec lui-même à cette entrée scolaire. Il n'était pas prêt, pas après l'année qu'ils avaient eu. Pour lui, ce n'était pas une fin digne de ce nom. Certes, il n'aurait pas pu y avoir une ultime fin que je Vous-Savez-Qui disparaître, mais niveau scolaire, c'était une toute autres histoire.
Il figea au moment que Alexiel se colla d'avantage sur lui, elle passa même un bras sur son torse. C'était la toute première fois qu'il se retrouvait si proche d'une fille, bien que cela le rendait nerveux, il se sentait bien. Surtout qu'elle reprit la parole. Il écoutait tous les détails. Sans vraiment s'en rendre compte, il porta sa main sur le bras d'Alexiel et commença à la caresser. Comme pour montrer qu'il était là et que tout allait bien aller. Il pouvait comprendre que certains élèves seraient plus fragiles que d'autres de revenir à Poudlard, pour des raisons différentes. Il allait devoir être vigilant en temps que Préfet. Si Alexiel était angoissée de cette façon, il y avait sûrement d'autres Gryffondors dans le même état. Il fallait veiller sur eux. Il ne savait pas quoi dire à Alexiel. Il posa sa tête, qui commençait à être lourde, sur celle de la jeune rouge et or. Regardant toujours le feu devant eux, qui commençait à s'estomper.
"Je serais jamais loin si tu en ressens le besoin. Peu importe le moment, je ne te jugerais pas."
Il sourit lorsqu'elle lui mentionna qu'elle aussi serait toujours là pour lui. Alors, c'était scellé : les deux amis allaient s'entraider et être présent un pour l'autre. Il était heureux de savoir qu'il venait de se trouver une nouvelle amie, avec qui il pouvait être franc et lui-même.
"Je tâcherais de ne pas l'oublier. Je penserais à toi dès que j'ai besoin d'aide."
Dit-il en fermant les yeux, il sentit l'odeur des cheveux de son amie. Ils sentaient bon.. Mélange de fruits et de fleurs. Il ne pouvait pas mettre le doigt sur l'odeur, mais il l'aimait déjà.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Dim 28 Jan - 15:53
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
J’étais bien, en confiance et je me sentais en sécurité blottie contre le jeune homme. Bien que ce genre d’étreinte ne fût pas une première pour moi, je n’éprouvais pas tout à fait la même chose que lorsque c’était Gwaen qui me servait de coussin. Était-ce parce que ce n’était pas lui justement où était-ce encore autre chose ? La différence était subtile, mais elle était bien là. Pourtant, cela ne m’empêchait pas de confier mes craintes à Seamus. Il était d’ailleurs le seul à qui j’en avais parlé. Mon meilleur ami avait été présent à mes côtés tout l’été certes, mais jamais nous n’avions parlé de tout cela. Il savait que je n’allais pas bien sans aucun mot ne soit jamais prononcé. C’était la force de notre amitié, certes, mais ça me faisait du bien d’évoquer mes angoisses à voix haute. Et je savais que mon interlocuteur ne me jugerait pas.
Un frisson remonta ma colonne vertébrale quand je sentis la main de mon camarade sur mon bras et qu’il se mit à le caresser doucement. Ce n’était pas le genre de frisson dont j’avais l’habitude. Il s’agissait plutôt d’une réaction agréable. J'ai été surprise à la fois par le contact et par la réaction qu'il a suscitée en moi. Pourtant, c’était moi qui étais venu me blottir contre le jeune homme, alors pourquoi cela me surprenait il autant qu’il réponde à ce geste d’affection que je lui portais ? Je ne pus retenir un nouveau sourire quand je l’entendis me dire que je pouvais compter sur lui en cas de besoin. Cela me rendait plus heureuse que ça ne l’aurait dû, mais je ne m’en rendais pas encore compte. Je comprenais doucement mais sûrement qu’une amitié à toute épreuve était en train de voir le jour et qu’elle durait bien après la fin de nos études. Tout naturellement je lui fis savoir qu’il en était de même de mon côté. J’avais inconsciemment resserré mon étreinte alors que mon camarade ajoutait qu’il ne l’oublierait pas.
Alors que j’avais fermé les yeux et me laissais aller à la tranquillité du moment, je comprenais que Seamus avait posé sa tête sur la mienne, rendant ces moments plus intimes. Cela ne me posait absolument pas de problème et pourtant je sentais mon cœur accéléré son rythme. L'idée de donner un autre baiser sur la joue du rouge et or me traversa à nouveau l'esprit, mais je préférais rester immobile de peur de gâcher ce moment. Je me contentais de déplacer le bras qui était posé sur son torse pour glisser ma main dans la sienne et d'entremêler mes doigts aux siens. Un silence apaisant s’était installé, légèrement rompu par les craquements du feu dans la cheminée. C’était agréable et j’espérais que rien ne viendrait nous troubler. Pourtant, alors que je sentais la fatigue m’envahir de plus en plus, je ne pouvais m’empêcher de m’interroger sur ce que je ressentais. C’était quelque chose de familier mais légèrement différent. Je n’arrivais pas à mettre le doigt sur ce qu’impliquaient ses différences, mais était-ce vraiment le moment de se poser ce genre de question ?
J’étais prête à m’endormir et la logique aurait voulu que je rejoigne mon dortoir, mais je n’avais pas envie de bouger. L’idée de passer la nuit dans les bras de Seamus, même si c’était sur un canapé, fit manquer un ou deux battements à mon cœur et chauffer légèrement mes joues. Je ne comprenais pas pourquoi mais encore une fois, je ne voulais pas y penser. Juste profiter de tout ça et je verrais une autre fois pour analyser mes réactions. Pour le moment je n’en avais plus la force, ni la volonté. En effet, alors que le rythme de ma respiration se synchronisait avec celle du jeune homme, je m’enfonçais doucement dans le sommeil.
Cette tranquillité n'était pas commune à Poudlard. Il était rare d'être dans une salle commune, du moins celle des Gryffondor, et qui était autant calme. Les deux jeunes gens étaient les derniers rouge et or à ne pas être dans leurs dortoirs. Selon ses tâches, Seamus aurait dû forcer Alexiel d'aller se coucher, mais ils étaient tous les deux installés sur le canapé et il était évident que ni un ou l'autre avait envie de se lever.
Alexiel avait changé la position de son bras pour bras la main de Seamus. Se dernier ouvrit les yeux et regarda la main de sa jeune amie prendre la sienne et serrer ses doigts contre les siens. Il sourit et referma les yeux. Cette journée avait épuisé le jeune Préfet. Il était plus que heureux. Il repassa les évènements de la journée dans sa tête. Sa mère qui le suppliait presque de rester à la maison, de ne pas retourner à Poudlard, car elle n'avait plus confiance en l'école et son nouveau directeur. Elle était aussi traumatisée que son fils par tout ce qui s'est passé. Mais Seamus était confiant, il croyait qu'il fallait qu'il y retourne et que c'était un signe qu'on l'avait choisi comme Préfet.
Dans le train, rencontrer les autres Préfet et Préfet-en-Chef, après le banquet, amener les premières années dans la Salle commune et suivi de la meilleure fête dans la salle des Gryffondor. C'était de loin la meilleure première rentrée à Poudlard. Seamus était fier de ce qu'il avait fait dans sa journée, mais ce n'était pas à la hauteur du merveilleux moment qu'il avait eu avec Alexiel.
Lorsqu'elle décida de s'asseoir en face de lui durant le banquet, il n'aurait jamais cru possible qu'il finirait la soirée avec Alexiel dans ses bras. Ils se connaissaient à peine, mais déjà une grande confiance c'était construite entre eux deux. C'est incroyable, personne n'aurait pu penser que quelque chose du genre se produise.
Leurs respirations commencèrent à ralentir et à se synchroniser et tous deux finirent par s'endormir ainsi. Main dans la main, tete contre tête, tandis que le feu commençait à s'éteindre peu à peu...
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Se fut des bruits de pas qui tirèrent Seamus de son sommeil. Il commençait à y avoir du mouvement dans le dortoir, mais cela ne ressemblait pas à Neville. Plus il prenait connaissance de ce qui se passait, plus il se rappela, Alexiel était dans ses bras, toujours endormie. Ils n'avaient pas bougés de la nuit. Ils avaient toujours la même position. Il souleva sa tête, il avait un peu mal au coup. Il n'Avait pas eu la meilleure position durant la nuit. Il ne voulait pas déranger la belle qui dormait toujours sur lui, mais il n'avait pas le choix. S'il fallait qu'un élève les attrapent endormi comme ça.
"Alex... Réveille toi..."
Dit-il à contre coeur en dégageant sa main de la sienne. Il secoua légèrement son épaule. Il ne voulait pas qu'elle se réveille en panique, déjà qu'elle semblait lui dire qu'elle avait des problèmes de sommeil dernièrement. Il n'aurait pas fallu qu'elle se mette à crier dans la salle commune, ils allaient se faire prendre sinon.
*Pourquoi... J'ai pas envie de la laisser partir...*
Pensa-t-il. Il était un peu attristé par la situation. Heureusement qu'ils avaient cours ensemble, au moins il pourrait garder un oeil sur elle... À cette pensée, il secoua légèrement la tête. Il ne fallait pas qu'il se fasse des idées. Après tout, ils se connaissaient à peine.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Lun 29 Jan - 3:51
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Alors que la vie s’éveillait dans les dortoirs de Gryffondor, apportant l’agitation matinal habituel, je commençais à sortir de mon sommeil. Cependant, je n’ouvris pas tout de suite les yeux, profitant de la sensation de bien-être qui m’habitait. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je n’avais pas eue une nuit réparatrice. Alors que j’émergeais doucement, je prenais conscience que j’étais à Poudlard et non chez moi. Pourtant, je ne rêvais plus. J’étais bien blotti contre quelqu’un et je sentais la chaleur d’une main dans la mienne. À chaque seconde qui passait, je comprenais qu’il ne pouvait pas s’agir de Gwaen. Alors qui ? J’avais du mal à sortir du brouillard et mon cerveau tournait encore au ralenti. Il me fallut un peu de temps pour remettre tout ça dans le bon sens. Et puis, une voix se fit entendre, m’interpellant doucement afin que je me réveille complètement. Non ce n’était définitivement pas Gwaen.
Par pure habitude, j’avais levé la tête pour déposer une bise sur la joue du jeune homme afin de lui dire bonjour avant d’ouvrir les yeux. Lorsque Seamus apparut, tous les événements de la veille se sont soudainement mis en place dans mon esprit, qui venait de se connecter complètement. Surprise, je me levais d’un bond alors que je piquais un fard digne de rentrée dans l’histoire.
« Seam… Je… Tu… Enfin, je veux dire... »
Pourquoi est ce que je m’étais mis à bafouiller aussi soudainement ? C’était loin d’être dans mes habitudes. J’avais comme une boule à l’estomac qui était apparue à la seconde où j’avais rompu le contact physique. Je mis ça sur le compte de la faim et du besoin d’un petit-déjeuner. Mais je savais que ce n’était pas le cas. C’était comme si une espèce de vide s’était fait, comme s’il me manquait quelque chose. Je me sentais nerveuse et je m’en voulais de m’être ainsi laissée allée. Je n’aurais jamais dû m’endormir dans ses bras, même si sur le moment cela ne m’avait pas dérangé. J’étais un peu honteuse et en même temps je ne ressentais pas de regrets. Des émotions contradictoires se télescopaient dans mon esprit.
« Pourquoi tu ne m’as pas empêché de m’endormir ? »
Je n’arrivais pas à comprendre tout ce que je ressentais et cela me mit en colère contre moi-même. Il fallait que je me calme, mais je n’y arrivais pas. Mon cœur battait à tout rompre et je savais que ma réaction allait certainement gâcher les moments agréables que nous avions partagés la veille. J’étais totalement larguée et je sentais les larmes me monter aux yeux. Pourquoi ? Mais pourquoi réagissais-je ainsi ? Je me demandais ce que le jeune homme allait penser de tout ça. Je tournais brusquement les talons pour rejoindre mon dortoir. Je m’arrêtais net alors que mon pied se posait sur la première marche de l’escalier. Je fermais les yeux une seconde et pris une grande inspiration. Je ne voulais pas que Seamus pense que je lui en voulais alors que ce fût contre moi que j’étais en colère. Il n’y était pour rien et avait été génial avec moi. Je craignais de l’avoir blessé, alors je fis une nouvelle fois demi-tour et je retournais vers lui. Avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, j’avais passé mes bras autour de son cou et le serrai contre moi. Je croisais les doigts pour qu’il accepte, même si je jugeais que j’aurais bien mérité qu’il m’envoie promener. Mon comportement était inexplicable et je le pensais inexcusable.
De toutes les réactions, Seamus ne s'attendait pas à recevoir un baiser sur sa joue et encore moins qu'elle se lève d'un bond en panique. Oui, ils avaient passé la nuit ensemble sur le canapé, mais malgré qu'ils n'aient pas suivit la règle de chacun des dortoirs, le Gryffondor voyait rien de vraiment mal dans tout cela, surtout pas après une année passée dans la salle sur demande à dormir sur des hamacs. Alexiel avait laissé Seamus pantois. Il ne savait pas quoi dire et quoi faire. Certes, ils n'étaient pas assez proches pour cela, mais le Préfet voyait, presque, rien de mal dans ce qu'ils avaient fait. Tant que personne ne les voyait, tout allait bien se dérouler.
Il se leva aussi, mais laissa tout l'espace que la jeune femme avait besoin. Il était hors de question qu'il parte après elle. Il ne voulait pas qu'elle se sente attaquée par lui. C'était loin de son état d'esprit. Pourquoi il ne l'avait pas réveillé? Une seule raison, il s'était laissé emporté par le moment et il s'était endormi lui aussi. Comment empêcher quelqu'un de dormir s'il c'était fait prendre par surprise lui aussi.
"Je me suis endormi aussi... Je ne m'y attendais pas..."
Lui répondit-il tout simplement. C'était la seule et unique raison. Elle tourna les talons, sans qu'il puisse finir sa phrase. Il ne comprenait pas pourquoi elle réagissait ainsi. C'était elle qui avait initié ce contact, il avait seulement suivi ce qu'elle lui permettait de faire, sans en faire plus que de ce qu'elle voulait, mais il était vrai qu'il aurait faire son devoir de Préfet et l'inciter à aller se coucher dans son dortoir et il aurait dû faire la même chose de son côté, mais une force avait été plus fort que lui et l'avait empêché de bouger.
Alexiel prit donc le chemin des dortoirs des filles. Elle était fâchée contre lui? Car il ne l'avait pas réveillé. Il pouvait comprendre sa frustration, mais en même temps, ce n'était pas à lui de gérer son sommeil ou de décider quand elle devait aller au lit. Il la laissa aller, sans l'arrêter, même s'il voulait lui prendre la main pour l'arrêter et s'excuser. Il ne comprenait pas en quoi C'était réellement sa faute.
Puis, elle tourna les talons une autre fois. Cette fois-ci, elle se dirigeait vers lui. Il s'attendait à une gifle où qu'elle lui parle à quelques centimètres du visage, mais au contraire. elle passa ses bras autour de son coup. Il figea quelques secondes, puis il referma ses bras autour de son corps. Il était content qu'elle revienne vers lui. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait espéré qu'elle vienne vers lui. Il la serra contre elle avec le plus grand bonheur.
"Je te promets, prochaine fois je vais t'ordonner d'aller te coucher."
Dit-il avec un sourire. Il était content que ça se termine comme ça, il n'aurait pas aimé qu'ils commencent la journée de la mauvaise façon. Surtout que maintenant, ils avaient cours en même temps.
"Faudrait aller se changer pour aller prendre le petit-déjeuner. Qu'en dis-tu?"
Lui demanda-t-il en s'éloignant un peu d'elle, mais gardant toujours ses mains au niveau de la base de ses côtes, ne voulant pas briser leur rapprochement. Il ignorait pourquoi, mais il n'avait pas envie de la lâcher. Du moins, pas tout de suite.
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Sujet: Re: Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ? Lun 29 Jan - 17:07
Mais alors, si le monde n’a absolument aucun sens, qu’est ce qui nous empêche d’en inventer un ?
Tout se mélangeait dans ma tête et je n’arrivais pas à faire le tri. Naturellement je ne voulais pas à Seamus, mais à moi-même. Pourtant je n’avais pas pu empêcher ma frustration de jaillir sur le jeune homme. Bon, les choses auraient pu être bien pires. C’était rare que je m’énerve mais quand cela arrivait, mieux valait ne pas être sur mon chemin. Heureusement que malgré mes réactions étranges, je parvenais à me contrôler suffisamment. J’étais totalement larguée et je n’aimais pas ça. Mes sentiments avaient toujours été simples dans le fond. J’aime ou je n’aime pas. J’ai peur ou je me sens en sécurité. Je suis heureuse ou malheureuse. Etc. C’était la première fois que mes émotions me semblaient plus complexes, plus contradictoires. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi et quand je ne comprenais pas quelque chose, et bien, je m’énervais. Et puis pour être honnête, j’étais également extrêmement troublé par le fait de me sentir aussi proche de Seamus aussi rapidement. Il n’y avait aucun mal à cela et j’avais déjà matché de la même manière avec Gwaen des années auparavant. Pourtant, cette fois, j’avais l’impression que c’était différent. Tout avait été si naturel entre le gryffondor et moi que j’en avais presque peur.
Je ne voulais pas qu’il me voie dans cet état et alors que j’étais sur le point de monter dans le dortoir pour lui éviter ce spectacle affligeant. Et pourtant quelque chose m’en empêcha. La crainte de blesser le jeune homme et l’idée qu’il puisse m’en vouloir me tétanisa une seconde. Alors sans même y réfléchir, je m’étais retourné et m’étais presque jeté à son cou. J’espérais juste qu’il ne me repousse pas. Rien que le fait d’être près de lui me rassurait déjà. Et puis soudain, je me sentais plus légère et soulagée. Seamus avait passé ses bras autour d’elle et me serrait contre lui. Une petite larme a roulé sur ma joue alors que je m'accrochais à lui, impuissante à l'arrêter. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement lorsqu’il me promit de ne pas me laisser m’endormir la prochaine fois.
« Non, ne fait pas ça. Je sais que je ne l’ai pas montré, mais ça m’a fait du bien de dormir avec toi. »
À peine avais-je prononcé ses mots que je me sentis piquer un fard.
« Enfin, tu vois ce que je veux dire. J’ai du mal à mettre mes idées au clair. Je… Je suis désolée. »
Alors que Seamus s’éloignait un peu, je plongeais mon regard dans le sien. Mes mains glissèrent le long de ses bras pour se poser sur les siennes. Encore une fois, je mêlais mes doigts au sien alors que la dure réalité se rappelait à moi. J’en avais presque oublié que les cours débutaient aujourd’hui.
« Oui, tu as raison. On devrait y aller. »
Malgré ma réponse affirmative, je ne bougeais pas pour autant, gardant mon regard rivé à celui du jeune homme. Bien que je ne comprenais toujours pas ce qu’il se passait dans ma tête, je me sentais plus calme. D’autant plus que Seamus semblait ne pas m’en vouloir. Ce n’était pas toujours facile de suivre les réactions de la gente féminine. Pourtant, j’avais l’impression que le jeune homme faisait preuve d’une sacrée patience à mon égard. Et soudain, mes lèvres frôlèrent furtivement celles du Préfet. Ce fut rapide. Tellement rapide que je n’étais pas certaine de ne pas avoir simplement imaginée l’avoir fait. Mais qu’est-ce qu’il m’était passé par la tête ? Faisant comme si rien ne s’était passé, je finis par lâcher les mains du jeune homme avec douceur avant de lancer :
« Je ferais bien d’y aller si je ne veux pas être en retard. J’ai besoin de pas mal de temps pour être présentable le matin. »
Je repris alors la direction de mon dortoir.
« On se retrouve plus tard. »
Ajoutais-je avec un petit signe de la main avant de disparaître dans l’escalier. Complètement perdu dans mes pensées je rejoignis les filles de mon année qui étaient déjà en train de se préparer. Malgré leurs regards curieux et les questions qu’elles me posèrent, je ne lâchais pas un mot, me contentant de fredonner doucement tout en entreprenant de me changer.
Seamus aussi était un peu mélangé dans ce qu'il ressentait. il avait connecté rapidement avec Alexiel, mais pour lui, il n'y avait qu'une amitié profonde à venir, mais en même temps, quelque chose lui disait qu'il avait besoin d'elle un peu plus qu'il ne l'aurait imaginé. Les moments qu'il avait eut avec Alexiel était intense en émotion. Il avait permis à une fille, pour lui la soirée du bal ce n'était pas la même chose, de s'approcher de lui, à un point qu'elle l'avait même embrassé sur la joue et tenue sa main. Cela ne lui était pas encore arrivé. Alors ce qu'il ressentait se bousculait dans son esprit.
Il comprenait qu'elle soit fâchée, mais en même temps, elle était resté là sans bouger et elle c'était même laissée endormir sur lui. Alors il était mélangé par le message qu'elle voulait lui passer, mais lorsqu'elle revint à la charge, en lui sautant quasiment dans les bras, Seamus ne pu s'empêcher de l'acceuillir avec la plus grande joie. Il était triste que leur lien physique avait dû se rompre. La retrouver de nouveau dans ses bras lui fit un bien fou. Au moins, cela ne durait pas. Tant que cela ne faisait pas comme Dean quand il était avec Ginny...
Il eut un petit rire en l'entendant s'expliquer. Bien sûr qu'il comprenait. Il avait beau être un garçon, mais il comprenait tout à fait ce qu'elle voulait dire et lui aussi avait aimé ce moment. Cela lui avait fait du bien.
"Je comprends ce que tu veux dire. Je suis content que cela t'ai fait du bien... Moi aussi ça m'a fait du bien."
Lorsqu'il sentit les main de la jeune rousse dans ses mains. Il les serra à son tour. Sa peau était si douce. il se mit à frotter ses mains à l'aide de ses pouces. Il voulait garder en mémoire cete douceur, la chaleur de sa peau. Ils allaient devoir se séparer, à contre coeur. Il avait déjà bien hâte de la retrouver dans la Grande Salle, même si cela voulait dire qu'il allait devoir s'occuper des premières et probablement quelques deuxièmes années avant de retrouver la jolie jeune femme.
Ce qui arriva, était hors de son contrôle. Il sentit les lèvres douce d'Alexiel se poser furtivement sur les siennes. Comme si elle voulait l'embrasser, mais qu'elle se retenait en même temps. Son premier baiser... Il figea sur place, tout semblait s'arrêter dans sa tête. Du rouge apparu sur ses joues et ses oreilles. C'était la dernière chose qu'il pensait arriver. Il ne pu s'empêcher de lui offrir un magnifique sourire. Il avait déjà si hâte de la retrouver. Puis ses mains quittèrent les siennes.
Il lui fit signe de la main aussi, mais trop abasourdit pour dire quelque chose. Il était toujours entrain d'analyser ce qu'il venait de se passer. après quelques secondes, il reprit ses esprits. Passa ses doigts légèrement sur ses lèvres, comme pour voir si elle n'avait laisser une marque. Lentement, ses pieds le quitta vers son dortoir. Heureusement, il était vide. Sûrement que Neville était sortit prendre une douche et qu'il n'avait pas passer par la salle commune. Seamus se posa sur son lit quelques instants. il revoyait tout dans sa tête. C'était bel et bien sa meilleure entrée.
Puis il eut un flash?! Les premières! Il se changea en vitesse et alla rejoindre le groupe des nouveaux Gryffondors qui était en train de se former. Seamus échangea un peu avec eux et lorsque tout le monde fut prêt, avant de quitter, il jeta un coup d'oeil vers l'entrée du dortoir des filles. Il espérait y voir apparaître Alexiel, mais elle n'était pas là. Seamus prit donc le chemin vers la sortie des dortoirs et commença sa visite vers la Grande Salle. Il espérait profondément que ça ne sera pas trop long, il avait hâte de retrouver sa belle Alexiel.
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