Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
La première semaine de cours de ma dernière année s’achevait. Et je devais bien admettre qu’en ce vendredi soir, j’étais contente que le week-end soit enfin là. Depuis que les cours avaient repris, je n’avais presque pas eu une minute à moi. Déjà, j’avais dû me remettre dans le rythme des études. Ensuite, Becky me tenait à la jambe à chaque fois que nous avions du temps libre en commun. Heureusement que nous n’étions pas dans les mêmes maisons, sinon elle serait restée pendue à mes basques vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et puis, il y avait Gwaen. Il ne me lâchait pas d’une semelle du matin au soir. Bon, cela n’avait rien d’inhabituel, mais cette fois-ci cela avait tendance à me taper un peu sur les nerfs. J’aurais aimé un peu de temps seule. Car même quand je remontais enfin dans la tour des Gryffondor, il y avait toujours des élèves autour de moi. J’avais toujours aimé être entouré de tout ce mouvement, mais j’aurais tué pour avoir un moment de solitude. Enfin, l’avantage c’était que le temps était passé vite, bien que mes nuits étaient toujours aussi mouvementés. J’espérais donc qu’en ce samedi qui approchait, j’allais enfin pouvoir obtenir ce moment de calme dont j’avais besoin.
Ce vendredi soir donc, après le dîner, j’avais retrouvé mon meilleur ami comme toujours afin d’établir le programme du lendemain. Après force d’argumentation, j’avais réussi à lui faire comprendre que je voulais du temps pour moi et que je ne le retrouverais que dans l’après-midi. J’avais bien vu qu’il était un peu déçu, mais cela nous ferait du bien à l’un et l’autre. Et puis, même si je ne l’avouais pas au grand blond, ni à moi-même d’ailleurs, j’avais un secret espoir de pouvoir passer un peu de temps avec Seamus. En effet, depuis la soirée de la rentrée quelques jours auparavant, je n’avais pas eu l’occasion de me retrouver avec le Préfet. Cette nouvelle responsabilité lui avait pris pas mal de temps apparemment et nous n’avions fait que nous croiser au final. Pendant les cours, je m’étais surprise plusieurs fois à l’observer du coin de l’œil, le plus discrètement possible. Je m’étais senti rougir à chaque fois que les souvenirs de notre soirée me revenaient en mémoire. Je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi je réagissais ainsi. Ni pourquoi j’avais la drôle d’impression qu’il me manquait alors que nous nous voyons tous les jours.
Bref, j’étais remonté dans la Salle Commune des rouges et ors après avoir déposé une bise sur la joue de Gwaen pour lui souhaiter bonne nuit. Quand le tableau de la Grosse Dame s’ouvrit pour me donner l’accès aux lieux, les bavardages des élèves déjà présents me vrillèrent les tympans. Ainsi, j’avais traversé la Salle Commune sans m’arrêter pour rejoindre directement le dortoir. Ce dernier était encore vide et je ne pus retenir un soulagement de satisfaction. Je troquais mon uniforme contre mon pyjama et me glissais sous ma couette avec un bon livre. Le silence était apaisant. Tellement que je sombrais dans le sommeil avant même d’avoir fini la première page de ma lecture.
Lorsque je me réveillais en sursaut, il faisait nuit noire. Je m’étais redressé brusquement et en sursaut. Encore un cauchemar. Mon regard balaya la chambre et les lits de mes camarades. Toutes avaient l’air de dormir paisiblement. Je les enviais. Je constatais que mon livre était posé proprement sur ma table de chevet et je ne pus retenir un léger sourire en me demandant laquelle de mes amies avaient pris cette peine. Cela devait certainement être Ginny vu qu’elle occupait le lit directement à côté du mien. Afin de ne pas les réveiller, et craignant de faire de nouveaux cauchemars, j’attrapais ce t-shirt vingt fois trop grand que j’affectionnais temps afin de l’enfiler par-dessus ma tenue de nuit puis je pris mon sac de cours avant de rejoindre la Salle Commune le plus discrètement possible. Quitte à ne pas fermer l’œil, autant que cela soit utile et que j’étudie un peu.
Une fois descendu les escaliers, je réalisai sans surprise que la pièce était vide. J’ignorais totalement l’heure qu’il était, mais la nuit était déjà bien avancée. Seul le feu dans la cheminée éclairait encore faiblement les lieux. J’attrapais un coussin que je laissais tomber au sol devant l’âtre avant de m’allonger sur le ventre, les coudes posés sur l’objet moelleux. Puis j’ouvris mon livre de potion. Je détestais littéralement cette matière. Rien que de penser au devoir que je devais rendre au prochain cours me donnait de l’urticaire. Mais pourquoi n’avais-je pas abandonné cette matière quand l’occasion m’en avait été donnée ? Je manquais de discernement parfois. Quoi qu’il en soit, le manque de motivation cumulé au tic-tac de l’horloge qui se trouvait non loin, sans oublié l’heure tardive, le sommeil finit par me gagner une nouvelle fois et avant même que je n’aie le temps de me dire que je devrais retourner dans mon lit, ma tête était tombée sur le coussin et mes yeux s’étaient fermés. Je m’étais endormie devant la cheminée.
Enfin, première semaine de terminée. Elle avait été plus mouvementé qu'il ne l'avait imaginé. S'occuper des premières, les réunions avec les autres Préfet avec ou sans professeurs, tournées dans les corridors à l'heure du couvre-feu pour voir s'il ne manquait personne à l'appel. Il n'aurait probablement pas accepté s'il avait su que c'était autant demandant. En plus de tout ça, il avait ses propres cours à suivre, ses devoirs et ses études à faire. Jongler avec tout ça, C'était plus complexe.
Sans oublié qu'il n'avait pas eut de moment avec Alexiel. Leur histoire était toute fraîche, mais ils n'avaient pas eu le temps pour être avec elle. Soit elle était avec sa soeur ou avec Gwaen. Soit elle étudiait pendant qu'il était à l'extérieur de la tour et quand il avait enfin du temps pour lui, elle avait disparue dans le dortoir des filles pour se coucher.
Même durant les cours ils n'avaient pas pu prendre du temps pour être ensemble. Les amies d'Alexiel prenaient toujours place près d'elle. Seamus passait énormément de temps durant les cours à la regarder. parfois, ils croisaient leurs regards, échangèrent de petits sourires et retournait à leurs livres. Il aurait tellement voulu l'attraper à la fin d'un cours pour l'attirer loin des autres et la garder que pour lui, mais il ne voulait pas non plus être celui qui était jaloux.
Finalement, le vendredi soir arriva et comme prévu. Il était revenu dans la salle commune alors que celle-ci était vide. Il monta donc se coucher dans son dortoir. Il discuta un peu avec Neville qui était en train d'étudier et ils se couchèrent. En plein milieu de la nuit, Seamus se réveilla, car il entendit du bruit dans un dortoir près du sien. Il cogna à la porte et entra, n'ayez pas peur, c'était un dortoir des garçons. La préfète s'occupait des filles. Il régla la problématique. Il en profita pour faire un petit tour et aller voir dans la salle commune si tout était correct et en même temps aller chercher de l'eau. La cruche qu'il avait dans sa chambre était vide et il était presque en bas des escaliers. Alors il continua son chemin.
Rendu en bas des escaliers, il vit une silhouette par terre. Il s'en approcha pour voir ce qui s'Est passé et son coeur fit un saut dans la poitrine. C'était Alexiel. Que faisait elle couchée par terre? Il s'ageonouilla près d'elle et commença à la caresser la tête.
"Alex... Alex... Tu serais mieux d'aller te recoucher."
Dit-il d'une voix douce pour pas qu'elle se réveille en sursaut. C'était dommage qu'elle soit endormie, ils auraient pu discuter, mais c'était mieux qu'elle retourne dans son lit, même s'il remarqua le livre et le sac par terre près d'elle.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Lun 5 Fév 2024 - 16:48
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Même si mes journées se passaient plutôt bien et que je commençais à me sentir de nouveau à l’aise entre les murs de l’école, étrangement, j’éprouvais encore une angoisse à l’idée d’aller me promener à l’extérieur comme je le faisais si souvent les années précédentes. Cette angoisse se rappelait à moi chaque nuit et celle-ci n’avait pas fait exception. Jusqu’à présent, j’étais restée dans mon lit et parvenais à me rendormir afin d’assurer les cours le lendemain. Mais ce soir, je pouvais me permettre de me lever vu que le lendemain c’était le week-end. En cas de besoin, je pouvais faire une grasse matinée ou une petite sieste contrairement à la semaine. En plus, si je pouvais mettre mon insomnie à profit pour avancer ce fichu devoir de potion qui allait certainement me prendre des heures, pourquoi se priver. Pourtant, il ne m’avait pas fallu longtemps pour repartir dans les bras de Morphée. Je devais être bien plus fatiguée que je ne l’aurais cru. Ou bien était-ce mon devoir qui m’assommait d’ennui ? Impossible de le savoir, mais une chose était certaine, c’est que je me sentais étrangement en sécurité dans notre Salle Commune. Cela avait dû jouer également.
Depuis combien de temps avais-je sombré dans un sommeil sans rêve ? Je n’en avais aucune idée. Pourtant quelque chose me tira de ce sommeil dont j’avais besoin. Je me mis à remuer légèrement en sentant une main sur mes cheveux. Ce geste aurait pu me faire sursauter, mais au contraire, je ressentis plutôt comme de la douceur là-dedans. Une voix semblait également m’appeler, mais elle me semblait lointaine. Je mis quelques minutes pour ouvrir les yeux. Pourtant ce dernier sur la personne qui se trouvait à mes côtés, je ne pus retenir un léger sourire quand je reconnus Seamus. Je ne pus m’empêcher de me dire que j’avais certainement choisi de venir m’installer ici dans l’espoir de croiser son chemin. Je me redressais péniblement et m’installais en tailleur face au jeune homme.
« Seamus… Qu’est-ce que… Je ne m’attendais pas à m’endormir. »
Répondis-je penaude. Je ne savais pas trop pourquoi, je me sentais gênée qu’il m’est surpris ainsi. Il n’y avait rien de mal certes, mais, j’aurais voulu disparaître sous terre en cet instant. Mais en même tant, je ressentais l’envie d’aller me blottir contre lui. C’était étrange de me rendre compte qu’il m’avait manqué bien plus qu’il ne l’aurait dû.
« C’est quand même fou qu’on n’est pas réussi à se voir avant cette heure tardive. »
Fis-je remarquer afin de cacher le sentiment de honte qui me tenaillait.
« Ça me fait plaisir de te voir. »
Avouais-je en rougissant. Heureusement que seule la faible lueur du feu de cheminée éclairait la pièce car cela évitait que le jeune homme s’en rende compte. Enfin, espérais-je.
« Je ne crois pas que je vais réussir à me rendormir cette fois. Je ferai mieux d’essayer d’avancer sur mon devoir de potion si je ne veux pas y passer mon week-end. Enfin, si cela ne te dérange pas. »
En tant que Préfet, je savais que cela faisait partie de sa tâche de veiller à se que personne ne traîne hors de son dortoir. Je tentais de lui adresser un petit sourire, que j’espérais charmeur, afin qu’il accepte que je reste dans la Salle Commune. En attendant sa réponse, je sentais mon cœur accélérer sans raison apparente. Était-ce la présence de Seamus qui me faisait cet effet-là ?
Le Préfet ne savait pas combien de temps elle était couché ainsi. Lorsqu'il était revenu, la salle commune était totalement vide. Alors si elle lui posait la question, il ne saurait pas quoi lui répondre. Puis, après quelques minutes elle émergea de son sommeil. Elle semblait bien dormir, malgré d'être couchée sur le sol. Il se sentait un peu mal d'avoir fait cela, mais fallait qu'retourne dans son dortoir pour terminer sa nuit, même s'il voulait la garder avec lui. Il ne comprenait pas tout à fait pourquoi, mais il avait voulu passer autant de temps avec elle. Être incapable de se croiser avant ce moment? Oui c'était fou, ils n'avaient pas été synchronisé de la semaine, quand ce n'était pas elle qui ne pouvait pas, c'était lui. Maintenant, ils étaient ensemble, il voulait en profiter, même si ce n'était pas le moment.
"C'est assez fou. Je n'y aurait pas cru non plus. On a sensiblement les mêmes horaires, mais on a pas le même temps libre."
Il haussa les épaules avant de s'asseoire devant elle, mais si el réalité, il avait envie de s'asseoir à ses côtés et de poser sa tête sur son épaule, mais il se retenait, du coup qu'elle n'était pas intéressée.
"Je suis content de te voir aussi, même si on s'est croisés plusieurs fois cette semaine. J'avais bien hâte d'Avoir un petit moment avec toi. Ça fait différent." Elle étudiait pour son devoir de potion, mais il devait la renvoyer dans son dortoir... "Ça ne me dérange pas, à condition que je reste avec toi. Après tout, je devrais t'envoyer dans ton dortoir."
Dit-il avec un petit sourire en coin. Par contre, il était volontaire pour rester avec elle et l'aider dans son devoir,. Après tout, Seamus était doué en potion. Il se débrouillait bien, sauf quand son chaudron décidait d'exploser en plein milieu du cours. Heureusement, ça ne lui était pas encore arrivé cette semaine. Au soulagement du Professeur Rogue.
"Je peu t'aider si tu veux, j'ai déjà terminé le mien."
Passer du temps avec elle, c'est ce qu'il avait envie de faire et en même temps, serait-il un bon Préfet de laisser une élève de Gryffondor avec des difficulté avec son devoir et à dormir? Pourquoi pas joindre l'utile à l'agréable? Il prit le livre de potion et l'ouvrit aux bonnes pages. Maintenant qu'il savait qu'Alexiel ne semblait pas aimer les potions, peut-être qu'ils pourraient travailler ensemble. Elle pourrait peut-être apprendre à apprécier la matière et en même temps, peut-être qu'elle ferrait en sorte que Seamus ne fasse pas exploser la salle de classe une nouvelle fois.
"Les devoirs durant les week-end c'est un sacrilège. Il faut en profiter pour faire autre chose. J'imagine que tu as déjà des plans?"
Lui dit le jeune irlandais en lui redonnant son manuel de potions. S'il avait eut ses affaires, Seamus l'aurait laisser copier sur lui, pour qu'ils profitent du temps ensemble. Mais c'était bien de faire un devoir aussi. Il aurait tout donné pour passer quelques minutes avec elle durant la semaine. Pourquoi c'était maintenant et en plein milieu de la nuit qu'ils devaient se retrouver? Au moins, le feu dans la cheminée était bien présent et ne semblait pas prêt à s'éteindre.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Mar 6 Fév 2024 - 14:58
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Je me sentais nerveuse depuis que j’avais ouvert les yeux et que j’avais constaté que Seamus m’avait surprise endormi à même le sol devant la cheminée de notre Salle Commune. J’ignorais totalement pourquoi je réagissais ainsi. Me faire surprendre ne me dérangeait pas à la base, mais c’était parce que c’était lui. S'il s'agissait d'un autre de mes camarades, je n'aurais certainement pas réagi de la même manière. Je me trouvais pathétique franchement. J’ignorais si mon camarade se rendait compte de quelque chose et qu’il était suffisamment gentil pour ne rien dire ou bien si j’arrivais à le cacher pour pas qu’il le voie. Quoi qu’il en soit, dans les deux cas, j’étais satisfaite de constater qu’il se comportait comme si de rien n’était. Je sentis mes joues chauffer alors que le jeune homme me disait qu’il avait eu hâte qu’on puisse passer du temps ensemble. Je lui avais fait part de mon envie de rester étudier afin de ne pas devoir passer mon week-end sur mon devoir de potion en tentant de l’amadouer avec un petit sourire. Je n’étais pas très douée pour ce genre de chose. Ou plutôt je manquais cruellement d’expérience. Les petits jeux de charmes et de séductions pour obtenir ce que je voulais n’étaient pas tellement ma tasse de thé. Je devrais peut-être penser à demander quelques cours à Gwaen. Lui qui passait son temps à flirter avec tout ce qui portais une jupe devrait sûrement pouvoir me conseiller. Enfin, peut-être pas puisque mon interlocuteur accepta que je reste dans la Salle Commune. Il y posa cependant une condition : celle de rester avec moi. Je me sentais piquer un nouveau fard. Je sentis une soudaine boule se former dans ma gorge et je me contentais de lui répondre par un signe affirmatif de tête. Heureusement pour moi, cette sensation disparut rapidement quand Seamus me proposa son aide. Avant même que je ne me rende compte de se que je faisais, je lui avais sauté au cou avant de lui répondre :
« Tu es mon sauveur. »
Je m’éloignais tout aussi brusquement du jeune homme en me demandant ce qu’il m’était passé par la tête. Je plongeais cependant mon regard dans le sien avant d’ajouter :
« Enfin, je veux dire… Je crois que j’aurais beaucoup plus de facilité avec les cours de potions si seulement ce n’était pas Rogue notre professeur. Il me tétanise complètement. J’angoisse à chaque fois que je dois faire un devoir. Alors un peu d’aide est plus que bienvenue. »
Je le regardais prendre mon livre et l’ouvrir en souriant légèrement. Je pris une seconde de réflexion avant de répondre à sa question concernant les activités de mon week-end.
« Et bien en dehors d’une grasse matinée ? Non rien de particulier. Je vais certainement passer l’après-midi avec Gwaen, mais j’ignore ce qu’on fera précisément. C’est également le premier week-end que Becky passe ici, alors elle va sûrement me coller aux basques. Elle a besoin d’être rassurée. L’adaptation est un peu difficile pour elle. Sans oublier un passage à la bibliothèque pour avancer sur mes devoirs. Enfin, rien d’extraordinaire ni de bien folichon. »
Houla, j’étais un vrai moulin à paroles. Pourtant, la bavarde de la famille c’est ma cadette, pas moi. Alors que je récupérais mon livre et que mes doigts frôlèrent ceux de Seamus, je ne pus m’empêcher de frémir. Pourtant, je m’étais déjà blotti contre lui et tenu la main sans que cela ne me fasse réagir de cette manière. Je me demandais pourquoi j’avais l’impression d’être totalement idiote ce soir. Nan mais franchement, qu’est-ce qu’il se passait avec moi ?
« Et toi ? Tu prévois quelque chose ? »
J’aurais bien aimé qu’on puisse prévoir de passer un peu de temps ensemble à une heure plus normal, juste lui et moi. Cette idée me fit rougir de nouveau. Mais pourquoi diable avais-je tant besoin d’être avec lui ? Pourquoi avais-je envie de ne l’avoir rien que pour moi ? Et voilà qu’encore une fois, ça se bousculait dans ma tête et que je ne comprenais pas mes propres émotions. C’était pénible à la fin.
Si Seamus avait cru que d'offrir son aide pour faire des devoirs lui aurait porté autant de succès, il l'aurait essayé bien avant, mais il fut content qu'en ce moment, se fut Alexiel qui lui sauta au cou. Il avait espérer la serrer contre lui toute la semaine. D'ailleurs, pourquoi faisait-il autant une fixation sur elle depuis leurs rentrée? Il avait passé un excellent moment avec elle et pourtant, il voulait toujours la retrouver près de lui. Cette accolade ne dura pas longtemps, car elle s'éloigna aussi rapidement qu'elle lui avait sauté dans les bras.
"Si ça peu te faire autant plaisir, je peu t'aider pour tous tes devoirs."
Dit-il un peu innocemment. Il ne savait pas trop pourquoi il avait prononcé cette phrase de cette façon. Il espérait qu'Alexiel n'allait pas le trouver trop étrange. Puis elle s'expliqua. D'une façon, elle avait raison. Rogue rendait la matière encore plus compliquée. Ils avaient peu de chance de réussir si ils ne faisaient pas parti de la maison de Serpentard, tout le monde le savait qu'ils étaient les chouchous de Rogue.
"Je vois totalement ce que tu veux dire. Rogue fait peur à tout le monde. Même quand on réussit il nous fait sentir mauvais. Si jamais tu veux, on peu se mettre ensemble en Potion. Peut-être que d'être en équipe ça t'aiderait?"
Oh là!!! Seamus en faisait beaucoup trop.... Elle allait sûrement le fuir s'il continuait. Il devait se calmer et laisser les choses se faire naturellement, sans forcer quoique se soit. Il ne devait pas être aussi insistant. Cela allait probablement la faire fuir. Plan de la fin de semaine pour Alexiel, assez chargé. Seamus n'avait pas grand chose de planifié comparer à elle. Il sentit les doigts de la jeune femme frôler les siens. Il aimait ce petit contact avec elle. Ce qui le fit sourire.
"On devait avoir une réunion de Préfet demain matin, mais finalement nous l'avons fait ce soir. Je devrais surveiller le parc une partie de la journée. En après-midi je pensais allait à bibliothèque aussi. Question d'avancer un peu en paix dans nos devoirs. Je vais aussi aller aider Neville dans les serres. Rien d'aussi d'excitant que toi."
Il y avait très peu d'élève de la même année de Seamus qui avaient décidés de revenir. Alors, Seamus n'avait plus vraiment ses amis avec lui, du moins chez les Gryffondor. Alors, il était content de se rapprocher d'Alexiel, de Ginny et même de leurs amis des autres maisons.
Les deux jeunes Gryffondor continuèrent le devoir d'Alexiel et une heure trente plus tard, environ, ils avaient terminés. Seamus se laissa tomber sur le deux. Heureux que se soit terminé. Refaire un devoir de potions deux fois, ce n'était pas sa tasse de thé.
"On a bien travaillé! J'espère que Rogue n'aura pas l'impression que je t'aie aidé. Tu as bien retranscrit dans tes propres mots, alors on devrait pas s'en faire."
Dit-il en regardant le plafond. Il voyait les flammes danser là-haut. Ils n'avaient pas allumé de lampe ou de baguette, le feu avait semblé suffisant. Il n'alalit jamais s'habituer au calme de la salle commune, mais il aimait en profiter, puisqu'il n'allait plus y mettre les pieds dès la fin de l'année scolaire.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Mer 7 Fév 2024 - 10:29
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
C’était étrange, je me sentais gênée d’avoir ainsi sauter au cou de Seamus alors que cela m’avait semblé tellement naturel de me blottir contre lui quelques jours auparavant. Pourquoi donc avais-je changé ? Qu’est ce qui pouvait bien me déranger ? J’avais toujours eu le contact facile avec mon entourage, mais c’était la première fois que cela me mettait mal à l’aise. Pourtant, je ne pus m’empêcher de sourire un peu bêtement quand il me proposa de m’aider pour l’ensemble de mes devoirs. L’idée d’avoir une bonne excuse pour passer du temps avec lui fit augmenter mon rythme cardiaque. Et cela ne s’arrangea pas quand il ajouta qu’on pourrait faire équipe en cours de potions pour m’aider à surmonter mon angoisse d’être en face de Rogue. J’avais soudain eu l’impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine tellement il battait fort.
« Euh, ben… Euh… Je... »
Ah ben voilà que je mettais à bafouiller maintenant. Je pris une grande inspiration.
« Ça serait vraiment sympa, mais tu es déjà bien occupé. Je ne voudrais pas être une charge de travail supplémentaire. »
Réussis-je à balbutier timidement. Ce n’était pas dans mes habitudes d’être aussi introvertie. J’espérais que cela ne ferait pas tiquer le jeune homme. Mon changement de comportement risquait de lui faire poser des questions auxquelles je n’avais pas les réponses. Et comme le mensonge n’était pas dans mes habitudes, cela risquait de devenir plus que gênant si je me retrouvais à devoir lui dire que je n’avais aucune idée de se qu’il se passait dans ma tête. Mais heureusement pour moi, mon interlocuteur changea de sujet et me demanda mon planning du week-end. Il n’y avait rien que de bien banal en ce qui me concernait. Mais mon camarade avait l’air de trouver ça excitant. Je ne pus retenir un petit rire.
« Ce n’est pas comme ça que j’aurais qualifié mon week-end. Mais le tien n’a pas l’air mal non plus. »
L’idée de lui demander si je pouvais lui tenir compagnie pendant sa surveillance du parc me traversa l’esprit. Mais en même temps, j’étais presque terrorisée à l’idée de sortir du château. Les murs épais de ce dernier me faisaient sentir en sécurité malgré tout ce qu’on avait pu y vivre l’année passée. Alors que je me sentais vulnérable quand je mettais le nez dehors, ne serait-ce que dans le parc que j’affectionnais tant. Peut-être que c’était l’occasion d’affronter mes craintes. La présence de Seamus avait la tendance à m’apaiser et me rassurer alors…
« Je me demandais si... »
Commençais-je à demander avant de me raviser. Non, je ne me voyais pas me promener dans le parc. Pas déjà ! Même avec le jeune homme à mes côtés.
« Laisse tomber. »
Concluais-je un peu déçu de ne pas avoir assez de volonté pour surmonter mes craintes. Je préférais donc oublier cette idée et me concentrer sur mon devoir de potion. Heureusement que j’avais l’aide de Seamus car au lieu que cela me prenne la journée, on avait réussi à en venir à bout en une heure et demie. En voyant celui qui venait de devenir mon héros se laisser tomber sur le dos, je me sentis plus que reconnaissante envers lui. Je crois qu’à sa place, je n’aurais jamais eu la force de me payer deux fois ce devoir. Je m’allongeais sur le ventre à ces côtes, posant mon coude droit sur le sol et posant mon menton sur ma main, portant mon regard sur Seamus en souriant.
« Je suis sûr qu’il ne se doutera de rien. Enfin, sauf si on a commis les mêmes erreurs. De toute manière on a travaillé ensemble. Je n’ai pas copié. Donc peu importe ce qu’il pense. »
Je me penchais vers lui et déposais une bise sur sa joue avant d’ajouter dans un murmure :
« Merci. Je te dois une fière chandelle. Si je peux faire quelque chose pour te rendre l’appareil, n’hésite pas. »
J’aurais voulu poser ma tête sur son épaule et qu’il me prenne dans ses bras, mais je n’osais pas. Je préférais reprendre ma place avant d’ajouter :
« Donc, j’ai un trou d’au moins cinq heures à combler durant mon week-end maintenant. Tu as une idée de comment je pourrais les occuper ? »
Bien que ma question semblait anodine, en réalité j’avais une idée derrière la tête. Enfin, j’espérais surtout qu’il me propose quelque chose qui nous permette de passer du temps ensemble. Je craignais que si cela vient de moi, il ne soit pas intéressé.
Seamus aussi se sentait un peu mal à l'aise en ce moment. Pourtant il avait été si bien avec elle quelques jours auparavant, mais son caractère calme et terre à terre l'aidait à rester zen. Bien qu'il avait l'air calme et zen, c'était la folie à l'intérieur de lui. Son coeur de débattait à chaque geste ou touché qu'elle faisait envers lui. Il trouvait par contre curieux qu'elle semble si mal à l'aise avec lui tout d'un coup. Avait-il fait ou dit quelque chose qu'il n'aurait pas dû?
"Si tu fais références aux devoirs ou aux cours. J'ai pas le choix de les faire de toute façon. Donc si on se met ensemble, c'est pas tant de travail de plus. Mais si tu ne veux pas, je ne pourrais pas te forcer, mais je suis là si jamais tu as envie."
Il fut déçu de sa réponse. Il aurait tellement préférer qu'elle accepte. Comme ça il aurait eut de la compagnie pour faire les siens, rien de les obligeait vraiment à les faire ensemble, ils pouvaient s'accompagner et s'entraider au besoin. Il souhaita simplement qu'elle revienne sur sa décision et qu'elle finisse par accepter, ou qu'elle veuille tout simplement de sa compagnie, cela lui conviendrait aussi pleinement. Elle voulait lui poser une question, mais elle se ravisa. Seamus sentit que ce n'était pas le temps de forcer les choses, alors il la laissa faire. Peut-être qu'Alexiel allait lui reposer la question plus tard. Le Gryffondor aurait aimé qu'elle finisse sa demande.
"Si ça te reviens, n'hésite pas à demander."
Luit dit-il avec un petit sourire plus ils plongèrent dans le devoir de potion. Il eut un petit rire lorsqu'elle était convaincue qu'il n'allait pas s'en rendre compte. Il était vrai que c'était elle qui avait fait la plus grosse partie, il l'avait simplement aidé à la guider. Alors ils devait être bons pour cela. Est-ce que Rogue était aussi capricieux lorsqu'il corrigeait les devoirs des élèves? C'était à se poser la question. Sûrement qu'il avait besoin que se soit évident qu'il y avait plagiat.
Il sentit les lèvres d'Alexiel sur sa joue. Elle était si reconnaissante? Son coeur venait de faire qu'un bond. Il rougit légèrement, mais heureusement que son profil était à contre jour, la jeune femme ne pu s'en rendre compte.
"Ça me fait plaisir! N'importe quand si tu as besoin d'aide, ne te gêne pas, ça va me faire plus que plaisir de t'aider."
"C'est ce qui me ferrait plaisir" qu'il se disait dans sa tête. Il avait faillit le dire à son amie, mais il se ravisa. Il avait l'impression qu'il en faisait trop en ce moment, il devait se calmer. Seamus tourna la tête vers elle. Elle avait un cinq heures à combler dans sa fin de semaine. Il n'avait pas vraiment d'idée de comment ils pourraient comblés tout cela.
"Tout dépends les moments que tu es libre. Il y a les repas, aller marcher, prendre de l'air. Aller voler sur le terrain de Quidditch? Tout dépend ce que tu aurais envie de faire. Je serais dans le parc si jamais ça te dis de sortir un peu."
Dit-il tout bonnement sans savoir que c'était en partie ce qu'elle avait eut envie de lui demander plus tôt. Lui avait simplement dit ça sans arrière penser, mais il était vrai qu'il serait à l'extérieur une partie de la journée, alors si elle se cherchait vraiment quelque chose à faire, rien ne l'empêchait de se joindre à lui si elle le voulait. Même si en réalité, Seamus aurait aimé lui dire qu'il voulait passer du temps avec elle, seul à seul.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Jeu 8 Fév 2024 - 7:49
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
J’étais totalement contradictoire avec moi-même. Mon cœur hurlait d’accepter sa proposition de faire nos devoirs ensemble et de faire équipe en cours de potions. Pourtant mon cerveau avait dicté à ma bouche une toute réponse et surtout réaction. Hésitante, balbutiante, timide. Bref, absolument pas moi. Si j’avais pu, je crois que je me serais tapé la tête contre un mur. Mais Seamus ne fermait pas la porte et me laissait la possibilité de changer d’avis si jamais je le souhaitais. Ou plutôt si j’arrivais à mettre d’accord mon cerveau et mon cœur. C’était la première fois que ces deux-là n’étaient pas synchronisés et cela m’inquiétait. Je me contentais donc d’esquisser un sourire et de répondre par un signe affirmatif de la tête. J’avais tellement de craintes à propos de tout que je commençais à me demander si j’étais bien une gryffondor. Après toutes ses années, c’était la première fois que je m’interrogeais à ce sujet. Enfin, cela ne servait à rien, alors autant cesser de m’interroger sur des choses auxquels je ne pouvais rien changer. Pourtant, la tempête qui s’était de nouveau levée dans ma tête n’était pas près de se calmer. L’évocation du programme de nos week-ends respectif m’avait ouvert une belle opportunité de passer du temps avec Seamus. Et pourtant, je la laissais passer parce que je n’avais pas le courage d’affronter mes craintes. Encore un signe qui me faisait douter du fait d’avoir passé six ans dans la bonne maison. Ah, j’avais envie de me donner des gifles. Heureusement pour moi, le jeune homme avait l’air de croire que j’avais simplement oublié ce que je voulais lui demander. Une nouvelle vague de reconnaissance m’envahit et je me sentais soulagé. J’avais toujours du mal à croire qu’il arrivait à avoir un tel effet sur moi sans même qu’il ne s’en rende compte. Il avait toujours le mot juste et la réaction qu’il fallait pour que je ne sombre pas. Tout cela faisait que j’avais eu un peu de mal à me concentrer sur mon devoir au début. Mais la situation avait fini par s’arranger d’elle-même et avec l’aide de Seamus j’avais réussi à venir à bout de mon devoir sans que cela ne vire au cauchemar.
Mon camarade avait l’air un peu inquiet quant au fait que Rogue se rende compte de quelque chose. Ce que je balayais en quelques paroles. Après tout, nulle part dans le règlement il était indiqué qu’on ne pouvait s’entre-aider pour nos devoirs. Maintenant que j’avais eu l’occasion de me remettre la tête à l’endroit en me concentrant sur autre chose, cela ne m’avait pas posé le moindre problème de déposer une bise sur la joue du jeune homme pour le remercier bien que je n’avais pas cédé à l’envie de me blottir contre lui. Cela fit cependant renaître la vague de questions sur mon attitude et les raisons qui faisait que j’agissais ainsi. Et puis sa réponse me donna des palpitations. J’avais l’impression que cela lui tenait à cœur de m’aider et cela me perturbait bien plus que je ne l’aurais cru.
« Et bien, si ton offre de m’aider pour les cours et de devenir mon binôme en potion tien toujours, ça serait déjà formidable. Surtout si cela te fait autant plaisir de vouloir m’aider. »
Répondis-je alors que mon cœur se remettait de plus en plus fort dans ma poitrine. L’idée d’avoir une bonne raison de passer du temps avec Seamus m’excitait d’une certaine manière. Mais cela m’angoissait en même temps. Mes réactions étaient plus que bizarres quand j’étais avec lui et le fait que cela pouvait peut-être me perturber plus que m’aider me traversa vaguement l’esprit. Mais je parvenais à ne pas laisser transparaître mon trouble et avais enchaîné que grâce à lui, j’avais dorénavant un trou de cinq heures sur mon week-end vu que c’était le temps que j’avais prévu pour venir à bout de ce devoir. J’avais espéré qu’il me propose qu’on occupe ce temps ensemble et d’une certaine manière c’est ce qu’il avait fait en m’indiquant que pour sa part, il serait dans le parc et que je pourrais l’y rejoindre si l’envie me prenait. Je ne pus retenir une grimace avant de laisser tomber ma tête sur le sol, me cognant légèrement le front au passage. La soudaine envie de hurler m’envahi. Mais la nuit, bien que largement avancée, n’était pas encore finie et je ne voulais réveiller mes camarades. Je m’étais donc contentée de lâcher un grognement. Je n'en pouvais plus d’avoir des inquiétudes sur presque tout en ce moment. Encore une fois, je me trouvais partagé entre deux sentiments contradictoires. L’envie de profiter d’un moment avec le jeune homme et mes angoisses concernant ma sécurité. Je finis par rouler sur le dos et je lâchais un profond soupire avant d’ouvrir la bouche pour répondre :
« J’aimerais bien pouvoir t’accompagner dans le parc. Mais… Il faut que je t’avoue quelque chose. »
Je me redressais pour me retrouver en position assise et enchaînais en tournant le dos au jeune homme :
« Je suis terrorisée à l’idée de quitter l’intérieur du château. J’ai toujours aimé vivre au grand air et j’ai toujours passé des heures dans le parc durant toutes ses années. »
Je sentais les larmes me monter aux yeux et ma voix commençait à trembler mais maintenant que j’étais lancée, je ne voulais pas m’arrêter. Cela me ferait du bien d’évacuer tout ça, surtout si je voulais avancer.
« Mais aujourd’hui, j’en suis incapable. Je crains de me retrouver nez à nez avec… Enfin, tu vois quoi. »
Je remontais mes genoux sous mon menton et posais mon front dessus avant d’ajouter :
« J’ai la désagréable impression de ne pas être digne de Gryffondor. »
"Génial! Cela me ferrait plus que plaisir. J'espère que tu ne tiens pas trop à tes chaudrons. J'ai tendance à les faire exploser."
Dit-il en riant. Pour l'instant, il avait réussit à survivre à la première semaine sans faire exploser quelque chose. L'année commençait bien. Probablement qu'il ferrait rien sauter, se serait une première pour le Gryffondor. Cela ne lui empêcha pas de remarquer qu'Alexiel ne semblait pas être elle même durant leur échange. Il y avait un petit quelque chose de différent. Elle semblait un peu confuse avec elle-même, comme si y il avait un problème quelconque, mais Seamus n'osa pas lui demander. Déjà que la conversations emblait se diriger vers quelque chose de plus guai. Si cela pouvait l'aider à réussir ses cours de potions, Seamus était prêt à passer tout le temps nécessaire avec Alexiel, même s'il devait refaire ses devoirs deux ou trois fois avec elle pour qu'elle réussisse. Du même coup, cela l'oubligeait à bien réussir dans les cours, car il ne voulait pas l'induire non plus en erreur. Il trouverait cela trop dommage, mais heureusement que Seamus performait bien dans les cours, sauf lorsqu'il y avait des explosions. Il était donc positif à ce qu'elle obtienne une bonne note et son ASPIC en potion à la fin de l'année. Elle le méritait et elle y avait droit.
Soudainement, Alexiel eut une drôle de réaction. Elle se cogna la tête sur le sol et émit un grognement. Avait-il dit quelque chose de travers ? Après quelques instants , Alexiel parla. Seamus prit une position assise. Il voulait bien la voir, car elle semblait vouloir se confier. Il devait donc montrer qu'il était à l'écoute. Lui avouer quelque chose? Est-ce que c'était si terrible que ça? Mais Seamus resta en silence, il attendit qu'elle parle à sa vitesse. Mais lorsqu'elle lui tourna le dos. Le coeur de Seamus se serra. Il se mit à genoux derrière elle.
Il eut qu'une seule envie : la serrer dans ses bras et c'est ce qu'il fit. Il passa ses bras autour d'elle, posa sa tête sur la sienne et la serra contre lui. Il comprenait tout à fait ce qu'elle voulait dire. Il la comprenait très bien. Elle avait toutes les raisons du monde d'avoir peur, d'être craintive.
"Je ne veux pas te forcer à sortir si tu n'as pas envie. On peu rester dans le château, ou dans la cours intérieure. Je n'ai pas de problème avec ça. On sortira quand tu en auras envie. De toute façon, je dois y être pour après le déjeuner. On ait pas obligé d'y aller."
Dit-il tout doucement. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait une énorme dose de tendresse à lui donner. Il voulait qu'elle se sente bien, qu'elle se sente en sécurité au château. Si elle ne voulait pas aller au parc ou sortir, elle avait tous les droits. C'était à elle d'y aller à son rythme. Seamus ne pouvait la forcer à quoique se soit.
"Tu es une excellente Gryffondor. Tu n'est pas la seule qui vit de durs moments. Il veut simplement nous laisser le temps de guérir."
Dit-il quasiment dans un murmure. Lui aussi avait certaines difficultés, mais il arrivait tranquillement à passer par dessus. Certes, ce n'était pas tant envers les Mangemorts qu'il avait des traumatismes, pour sa part c'était plus des châtiments corporels et la peur que les autres subissent la même chose que lui. Tous ensemble, ils allaient pouvoir tout surmonter.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Ven 9 Fév 2024 - 11:28
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
La conversation allait bon train. Malgré tout ce qui se passait dans ma tête, j’étais heureuse de pouvoir avoir ce moment de tranquillité avec Seamus. En plus, nous venions d’acter qu’il serait mon partenaire en cours de potion. Une bonne excuse pour me retrouver auprès de lui, même si c’était pendant le pire cours de mon cursus. Je savais qu’avec lui, ça se passerait bien. Même s’il venait de me rappeler que le risque d’explosion n’était jamais bien loin avec lui. Cela me fit sourire. Malheureusement la suite de la conversation me tira vers des choses que j’aurais préféré ne pas évoquer et ma petite bulle éclata brusquement. J’avais le besoin de vider mon sac, d’exprimer mes craintes à haute voix, chose que je n’avais pas réussi à faire jusqu’à présent. Mais en même temps, j’avais honte et je ne voulais pas que le jeune homme me voie dans cet état de faiblesse. Lui avouer que je ne pouvais pas sortir du château me faisait mal mais je me sentais également plus légère. Je savais que je n'aurais pas besoin de lui mentir si l'idée lui venait de me suggérer une balade à l'avenir. Alors que je pensais être au trente-sixième dessous, je sentais ses bras autour de moi. Mon cœur se serra et le barrage que j’avais moi-même construit venait de céder. Une larme, puis deux… Le front toujours posé sur mes genoux, je sentais les larmes rouler en silence. Un mélange de toutes mes émotions qui enfin s’exprimait à travers elles. Je posais mes mains sur son bras et m’agrippais à lui comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. Malgré mon état déplorable et ce que je venais de lui dire, il me rassura avec des paroles pleines de compréhension. Il voulait malgré tout de ma compagnie. Je sentis mon estomac se nouer brusquement. Je me mis à remuer légèrement afin de changer de position sans pour autant quitter l’étreinte du jeune homme. Je posais ma tête sur son torse tout en passant mes bras autour de lui. Je ne voulais plus le lâcher. Cependant, il avait tout à fait raison. Je n’étais pas la seule à devoir surmonter tout ça. Alors il fallait que je me reprenne, que je montre plus forte que ça. J’avais l’impression de n’être qu’une égoïste tout à coup. Je me sentais encore plus mal et stupide.
« Tu as raison. Je… Je n’aurais pas dû craquer ainsi. »
Répondis-je, le visage toujours enfoui contre son torse. Je n’osais pas affronter son regard mais en même temps j’avais besoin du réconfort qu’il m’apportait. Tout cela était tellement étrange.
« Je… »
Je peinais à trouver les mots pour exprimer ce que je voulais lui dire à cet instant précis. Je me sentais si bien dans ses bras. Je n’avais pas envie qu’il me lâche juste parce que je m’étais mal exprimé. J’avais l’étrange impression de me sentir très proche de lui, mais pas au sens physique, car étant blotti contre lui, il aurait été difficile de faire plus proche. C’était plus que ça et surtout, c’était quelque chose que je n’avais jamais ressenti jusque-là. Est-ce qu’il serait possible que tout ça soit dû au fait que… Non… Je n’arrivais pas à l’imaginer. Je ne pouvais pas… Ça ne pouvait pas être ça. Si ? C’était pourtant la seule explication logique à tout ce qui se passait dans ma tête. Mais je ne parvenais pas à me l’avouer. Pourquoi avais-je si peur de ce sentiment ? Peu importait, je devais me tromper.
Mes larmes avaient enfin cessé de couler. Combien de temps étais-je restée ainsi accroché à Seamus ? Je me moquais pas mal à vrai dire. Je ne voulais pas quitter son étreinte, j’avais encore besoin de sentir sa présence, sa chaleur, d’entendre son cœur qui battait. Et ce constat m’effrayait presque autant que d’aller dehors. Je finis pourtant par me redresser, plongeant mon regard dans le sien et tentant d’esquisser un petit sourire.
« Je suis désolée que tu es dû gérer ça. »
Murmurais-je.
« Tu es le seul à qui j’ai osé parler de ça. Même mes parents ne savent rien. Bien qu’ils se doutent que je ne suis pas franchement au meilleur de ma forme moral. Est-ce que ça peut rester entre nous ? »
Ajoutais-je timidement. Bien que je parvenais à affronter son regard, je me sentais quand même toute chose. Il me semblait de plus en plus évident que les sentiments que j’éprouvais étaient plus qu’une simple amitié. Mais je n’étais pas prête à me l’avouer à moi-même. Et encore moins au jeune homme. J’espérais simplement que tout ça ne gâcherait pas notre amitié toute fraîche. Car il me semblait évident que pour le moment je n’étais pas prête pour autre chose.
Seamus avait de la peine pour elle. Il comprenait totalement ce qu'elle ressentait, bien que lui n'en souffrait pas autant, mais on l'avait avisé que des élèves étaient traumatisés par les évènements de l'année précédente. Les Préfets et Préfets-en-chef devaient être vigilants pour les étudiants en détresse. Ils devaient être vu rapidement par Mme. Pomfresh. ESt-ce qu'il devrait faire cela avec Alexiel? Probablement, mais en ce moment il voulait la garder pour lui-même. Il voulait être avec elle, lui montrer qu'il était là pour elle. Si la jeune Gryffondor venait de lui montrer des signes que ça n'allait pas mieux, il allait sûrement la conduire lui-même à l'infirmerie. Il s'en faisait une promesse.
"Ne dis pas ça. Tu as tous les droits de ne pas être bien. Il ne faut pas non plus que tu te compare aux autres. Vous êtes tous différents, ça vous a tous touché d'une façon différente, donc tu as le droit de ressentir ce que tu ressens en ce moment. C'est propre à toi."
Il avait sentit les mains sur ses bras qu'elle avait serré, ses larmes qui étaient tombé sur son bras. Cela lui brisa le coeur. Il n'aimait pas la voir ainsi, mais il se sentait privilégié qu'elle l'ait choisi pour en parler. Lorsqu'Alexiel se retourna, pour le serrer dans ses bras. Il ne pu s'empêcher de l'enlacer avec tendresse. Seamus la serra tendrement, pour lui montrer qu'il était là et qu'il la soutenait. Il posa sa tête sur la sienne, et la laissa pleurer comme elle en avait besoin. La rousse semblait avoir gardé cela trop longtemps pour elle-même.
À contre coeur, Alexiel se délogea de ses bras, mais Seamus prit ses mains dans les siennes. Il avait envie de garder ce contact, probablement que cela allait lui faire du bien aussi. Il n'en doutait pas, car elle semblait être quelqu'un de tactile, qui aimait avoir un contact humain.
"Tu peux compter sur moi. Je vais en parler à personne. Je te le promet. Tu sais que tu peux me parler de ce que tu as besoin. Je vais tout garder pour moi-même."
Lui dit-il avec un sourire chaleureux. Il voulait que son bien et souhaitait aussi en même temps qu'elle soit bien l'aise avec lui pour discuter de ce qu'elle avait sur le coeur. Il serait toujours disponible. Elle devait que lui demander. Il allait se faire un plaisir de prendre du temps pour elle, peu importe de quoi elle aurait besoin. Seamus était persuadé que leur amitié n'arrêterait pas de grandir. Ils allaient devenir proche, mais à quel point?
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Dim 11 Fév 2024 - 9:25
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Je ne pouvais pas dire que je n’étais pas bien entourée dans ma vie. J’étais très proche de ma famille et j’avais Gwaen également. Pourtant, durant ces quatre derniers mois je n’avais pas trouvé la force de me confier à eux sur ce qui se passait vraiment dans ma tête. Ils s’inquiétaient déjà tous tellement pour moi sans rien savoir, alors si j’avais du leur dire, je n’osais imaginer leurs réactions. Je me souvenais encore de mon retour à la maison une fois que tout fut terminé. Ma grand-mère, qui était venue s’occuper de mes petites sœurs pendant que nos parents étaient venus en renfort, m’avait simplement prise dans ses bras sans rien dire avant de me faire un de ses fameux chocolats chauds dont elle avait le secret. Ce fut seulement lorsque je sentis la douce odeur de cette boisson que je réalisais que j’étais enfin en sécurité. Quelques jours après, j'étais assise sur le perron de la maison. Je regardais Cookie courir dans le jardin. Mon grand-père était venu s'asseoir à mes côtés. Il m'a raconté son expérience après la Seconde Guerre Mondiale, et comment il a surmonté des épreuves similaires à la mienne. Cet homme plutôt taciturne m’avait parlé à cœur ouvert, autant dire un moment unique entre nous. Je crois bien que c’était à partir de ce moment-là que j’avais réalisé que le pire était derrière et que je ne pouvais qu’aller de l’avant. Mais aujourd’hui, alors que je ne parvenais pas à endiguer le flot de mes larmes, que je m’accrochais tellement fort à Seamus que j’en avais des crampes dans les doigts, je prenais conscience que le chemin était long avant que je me relève complètement. Il m’avait parlé avec douceur et encore une fois, il avait su trouver les mots qu’il fallait pour me rassurer. Les paroles de mon grand-père se mirent à résonner dans mon esprit. « Trouve ta boussole et garde le cap. » Son conseil m’avait semblé obscur jusqu’à cet instant. Alors que je me laissais envahir par la chaleur et la tendresse du jeune homme, j'espérais avoir enfin trouvé cette fameuse boussole, ce soutien dont j'avais tant besoin, celui à qui je pouvais tout dire sans craindre une surcharge d'inquiétude et une surveillance excessive à mon égard.
J’avais fini par cesser de pleurer et avais quitté l’étreinte de Seamus, même si j’avais voulu rester encore blotti contre lui. Je sentais mon cœur accéder une nouvelle ses battements alors qu’il me prenait les mains. Bien malgré moi, je me mis à rougir alors que mon regard croisait une nouvelle fois le sien pendant qu’il me faisait la promesse que tout ce que je lui avais confié, et pourrais lui dire à l’avenir, resterait entre nous, qu’il ne dirait jamais rien. Une gigantesque vague de reconnaissance m’envahi.
« Je te remercie. Ça fait plusieurs fois que tu me sauves la mise sans jamais rien me demander en retour. Ma dette envers toi commence à devenir excessivement longue. »
Répondis-je avec un petit reniflement. Doucement, je retirais une main d’une des siennes afin de m’essuyer les joues et le bout du nez. Pas très glamour. Tout en esquissant un petit sourire, j’avais remis ma main là où elle se trouvait quelques instants plutôt, c’est-à-dire dans celle de Seamus.
« J’ai besoin de prendre un peu l’air histoire de remettre mon esprit au clair. On pourrait se trouver un coin tranquille pour regarder le lever de soleil. Enfin, si tu veux m’accompagner. Je comprendrais parfaitement que tu en aies un peu marre de me supporter. »
J’espérais sincèrement qu’il dirait oui, mais comme il s’agissait aussi de mon préfet, je comprendrais parfaitement qu’il refuse, voire qu’il m’en empêche. C’était là aussi son rôle après tout. Un petit tour par les cuisines ne serait pas non plus une mauvaise idée. En effet, mon estomac commençait à se rappeler à mon bon souvenir car les émotions, sa creusent. Le fait d’avoir enfin parlé et vider mon sac me donnait l’impression d’être plus calme et plus légère, j’avais également l’impression d’avoir fait un tour de montagne russe émotionnel. Je commençais donc à être affamée.
Seamus flottait sur un petit nuage en ce moment, il passait du temps avec Alexiel, même s'ils pouvaient passer une meilleur moment ensemble. Simplement le fait qu'elle semblait s'ouvrir à lui lui faisait extrêmement plaisir. Ils devenaient des confidents. Si jamais l'irlandais en sentait le besoin, au moins il savait vers qui se tourner. Alexiel serait là pour lui, il en était convaincu. Lorsqu'elle arrêta de pleurer, Seamus se sentait un peu mieux.
Il lui avait sauver la vie? Il avait comprit que ce n'était pas dans le sens littéral, mais cela lui fit chaud au coeur. Seamus aimait juste être là, présent pour les gens importants dans sa vie. Il était prêt à tout pour eux. Alors, aider Alexiel à se sentir mieux, pour lui c'était simplement de faire ce qui est bien, sans attendre rien en retour. Mais si elle y tenait, il y avait sûrement quelque chose qu'elle pourrait faire pour lui en temps et en lieu, elle n'était pas obligé de le faire maintenant, après tout, cela fait à peine une semaine que les cours avaient débutés, il restait encore plein d'autres opportunités.
"Advenant que j'ai besoin de quelqu'un pour quoique se soit, j'irais te voir directement. Rien ne presse dans l'immédiat."
Lui dit-il avec un petit sourire. Il espérait que cela allait l'aider, qu'elle comprenait qu'il n'allait pas l'oublier. Déjà, de passer les cours de potions ensemble c'était quelque chose qu'il avait souhaité depuis qu'il lui avait proposer son aide. Marre de la supporter? Le sourire de Seamus disparu de son visage. Cela faisait plusieurs fois qu'elle disait des chose comme ça. C'était loin de ce que Seamus avait en tête. Elle était loin d'être un fardeau pour lui. Il l'appréciait énormément et d'être là avec elle alors qu'elle en avait besoin, pour lui c'était tout à fait normal. Qu'est-ce qu'elle osait dire?
"Alexiel... Tu es loin d'être quelqu'un que je dois supporter. Je veux simplement être là pour toi, pour m'assurer que tout vas bien. Je vais ça, car j'en ai envie, je m'en sens pas obligé. Arrête de dire des choses comme ça."
Lui dit-il avec doucement, sans qu'Alexiel se sente attaquée. Il souhaitait simplement qu'elle se sente assez bien avec lui pour être elle-même et si elle avait besoin, c'était de le lui dire ce qui n'allait pas.
"Hmm... Je suis pas sûr que se soit une bonne idée de sortir... Il faudrait un bon prétexte pour que l'on sorte du dortoir à cet heure-ci."
Il se mit à réfléchir. Le problème, c'était s'ils se faisaient prendre par un professeur et qu'ils disaient qu'ils allaient à l'infirmerie, ils devraient réellement y aller. en même temps, Seamus connaissait maintenant les rondes que les professeurs et autres Préfets faisaient. Heureusement, à cette heure, il y avait personne en ronde. C'était le moment où tout le monde dormait. Seul les fantômes continuaient de faire de la surveillance.
"Faudra faire gaffe aux fantômes... Il n'y a pas de prof ou de préfet qui se promène. Si on reste dans les alentours de la tour, on devrait ne pas avoir de problème."
Il se leva en premier. Il tendit sa main vers Alexiel pour qu'elle l'a saisisse pour se relever. Prendre un peu d'air, cela allait leur faire du bien, même s'ils risqueraient de se faire prendre. Dans le pire des cas, Seamus dirait qu'elle se sentait pas bien, ce qui est vrai, et qu'avant d'aller à l'infirmerie, elle voulait prendre de l'air pour voir si cela allait être mieux. S'ils tombaient sur Nick Quasi-sans-tête, ils a aient des chances de pouvoir s'en sortir sans problème.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Dim 11 Fév 2024 - 15:00
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Maintenant que j’avais réussi à exprimer mes craintes et mes peurs, je devais bien admettre que j’avais l’impression de me retrouver. Certes, ce n’était pas fini, j’aurais certainement encore des hauts et des bas. Mais je savais que maintenant je pouvais en parler à quelqu’un sans risque d’une surprotection. Une autre chose était sur dorénavant, c’était que Seamus était devenu un véritable ami. J’avais peine à croire qu’en quelques jours à peine, nous étions passés d’une simple relation de camaraderie à… À quoi exactement… Il me semblait évident que le mot ami n’était pas suffisant pour décrire ce que je commençais à éprouver. Même si cette idée me terrorisait absolument. Et sur ce coup, ce n’était pas un sujet que je pouvais aborder avec lui. J'étais ravie de le voir là, de constater qu'il avait fait le choix de retourner à Poudlard et surtout que notre relation prenne cette orientation. Je savais qu’une relation de confiance s’était établie entre nous et ça n’avait pas de prix à mes yeux. Je savais que je pouvais compter sur lui et ses paroles me firent comprendre qu’il savait qu’il pourrait compter sur moi en retour. Et pas uniquement parce qu’il était là pour moi. C’était aussi parce que j’en avais envie. Pourtant, tout cela allait beaucoup trop vite. Voilà pourquoi, après avoir émis le souhait d’aller prendre l’air et lui avoir proposé de m’accompagner pour voir le soleil pointer le bout de son nez, je lui avais laissé une sorte d’échappatoire. Mon cœur s’accéléra encore une fois et mes joues se mirent à chauffer lorsqu’il me déclara qu’il avait envie d’être là pour moi et non parce qu’il y était obligé. Je ne pus retenir un sourire. Pour un peu, je me serrais jeté dans ses bras, mais voilà que je recommençais à hésiter. Cependant, il hésitait à me laisser sortir. Je ne lui en voulais pas. J'allais lui dire que ce n’était pas très grave, que je pourrais simplement ouvrir une fenêtre. Mais il me devança en précisant que rester aux abords de la tour ne devrait pas poser de problème, bien qu'il faille faire attention aux fantômes.
« Je suis sûr qu’on ne risque rien avec eux. Et que tout se passera bien tant que je resterais avec toi. »
Nom d’un chaudron ! Qu’est-ce que je venais de dire ? J’avais vraiment dit ça tout haut ? Faisant comme si je n’avais rien dit de spéciale, je glissais ma main dans celle que me tendait Seamus pour me relever. Je sentais mes jambes flageolées quelque peu. Le contrecoup de ma surcharge émotionnelle sans doute. J’attendis quelques secondes de retrouver ma stabilité avant de porter mon regard sur le jeune homme en souriant.
« On pourrait simplement aller au sommet de la tour. Je ne pense pas qu’on prenne trop de risque en grimpant de quelques étages. »
J’avais déjà entendu Gwaen me parler de ses expéditions nocturnes avec Andrew sans qu’ils ne se fassent jamais prendre. Moi-même j’avais enfreint cette partie du règlement pour le rejoindre et passer des nuits entière à discuter avec lui sans que personne ne se doute de quoi que ce soit. Pourtant, aujourd’hui les choses étaient différentes car je ne voulais pas que Seamus prenne le risque de perdre son titre de préfet juste pour satisfaire à mes envies.
« Tu es sûr que tu veux m’accompagner ? Je veux dire, tu risques plus que moi si on se fait prendre. Je ne voudrais pas qu’on te retire ton rôle de préfet à cause de moi. Tu es doué pour ça et les Gryffondors ne peuvent pas se permettre de se passer de toi. Moi y compris. »
J’avais gardé la main de Seamus dans la mienne alors que je mettais à trembler légèrement en entendant mes propres paroles. J’avais l’impression d’être un peu trop directe et qu’il pourrait comprendre que je commençais à le voir différemment qu’en ami, bien que tout cela fût trop rapide. Ça ne faisait qu’une semaine qu’on apprenait réellement à se connaître et pourtant…
Le Préfet rougit légèrement quand elle mentionna qu'elle ne risquait rien avec lui. Après tout c'était vrai. Seamus pourrait inventer qu'il avait entendu des mouvements dans la salle commune et qu'il avait cru entendre quelqu'un sortir et qu'il serait parti à la recherche de cette personne et pourrait aussi ajouter qu'il la ramenait dans la salle commune et qu'il rapporterait le tout à McGonagall le lendemain. Il y avait quand même quelques avantages à être nommé Préfet. Évidemment ce n'était rien à comparer d'une cape ou un pouvoir d'invisibilité.
Monter de quelques étages? Seamus était d'accord, car s'il devait y avoir une surveillance, se serait sur les étages du bas : bibliothèque, cuisine, cachots, salle des professeurs. Il était plutôt rare qu'un élève décide d'aller en haut d'une tour, surtout qu'il y avait de moins en moins de trucs intéressants. Alors, cela lui convenait, même si Alexiel semblait croire le contraire. Oui il était hésitant, mais en même temps, est-ce que c'était possible d'arrêter un Gryffondor lorsqu'ils avaient une idée en tête? Non pas vraiment. Le Préfet était plus que décidé d'aller faire un tour avec elle. De plus, la nuit semblait être bonne. En tout cas, c'est ce qu'il sentait avec la fenêtre de son dortoir ouverte.
"Non tout à fait, ce n'est pas cet endroit qui serait le plus surveillé de toute façon."
Cela prit un petit instant à Seamus avant de réaliser que la main d'Alexiel était toujours dans la sienne. Il n'en fit rien, car il avait envie de garder ce contact avec elle. Il ne comprenait pas tout à fait lui non plus ce qui se passait. Ils avaient passé à peine de temps ensemble et déjà qu'elle devenait importante pour lui. Puis ses derniers mots qu'elle prononça le fit sourire. Elle craignait pour lui. Alexiel ne voulait pas qu'il perde son titre à cause d'elle.
"J'en sûr certain Alexiel. Ne craint pas pour moi. Je suis sûr que je trouverais une façon de m'en sortir. Merci de t'inquiéter pour moi."
Lui di-til en serrant sa main et en la tirant légèrement, il recula de quelques pas et il commençait déjà à se diriger vers le portrait. Il lui fit un signe de silence avec son doigt, comme si ce n'était pas assez évident et ils finirent par sortir de la salle commune. C'était toujours main dans la main que les deux jeunes Gryffondor prit la direction des étages supérieures, pour se retrouver à l'extérieur, sur la plus haute tour du château. La nuit était magnifique. Les étoiles commençaient à s'effacer, peu à peu. Il commençait à y avoir un éclaircit à l'horizon. Le soleil se levait du côté du lac. Ils purent voir rapidement le calmar gérant sortir ses tentacules de l'eau.
Seamus ferma les yeux et prit une grande inspiration. Tout en serrant tendrement la main d'Alexiel, qui était toujours dans la sienne. Il était heureux de pouvoir sentir le souffle frais du vent sur ses joues. Cette année lui réservait de plus en plus de surprise.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Dim 11 Fév 2024 - 19:22
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
J’étais heureuse et soulagée que Seamus ait accepté de m’accompagner dans cette petite promenade nocturne. Il était d’accord pour que nous rejoignions le sommet de la tour afin de profiter de l’air frais. Je ne pouvais m’empêcher de sourire quand il m’assura qu’il trouverait le moyen de s’en sortir dans le cas où on se ferait prendre. Une nouvelle fois mes joues se mirent à chauffer quand il me remercia de m’en inquiéter. Il avait déjà fait tellement pour moi que c’était tout à fait naturel que je ne veuille pas qu’il lui arrive quelque chose par ma faute. Je n'ai même pas eu le temps d'ajouter un mot que le jeune homme m'entraînait déjà vers la sortie de la Salle Commune. C’est seulement à ce moment-là que je réalisais que j’avais toujours ma main dans la sienne. L’idée de la retirer ne me traversa même pas l’esprit bien que je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce que pourraient penser les gens si on croisait quelqu’un.
Je suivais donc Seamus le plus discrètement possible. Le sol froid sous mes pieds nus me revigorait. Alors que nous arrivions au sommet de la tour, j’eus un moment d’hésitation avant de mettre le nez dehors. Je pris une grande inspiration. C’était moi qui voulais venir alors pourquoi hésiter maintenant ? Et puis j’étais avec Seamus alors non ce n’était pas le moment de laisser la peur me gagner à nouveau. J’avançais d’un pas ou deux seulement, restant près de la porte, juste au cas où. Inconsciemment, j’avais serré la main du jeune homme. Je me sentais totalement idiote.
« Seam… Je… Juste une seconde. »
Je fermais les yeux une seconde afin de me résonner. Il n’y avait pas de danger et en plus j’étais avec Seamus qui m’avait déjà tant aidé. Je rouvris les yeux et quittais enfin le seuil de la porte. Le ciel commençait à doucement s’éclaircir, la nuit faisant peu à peu place au jour. C’était un spectacle magnifique que de voir le soleil faire briller la surface du lac. C’était plutôt romantique comme tableau. Cette pensée me fit une nouvelle fois rougir et je posais mon regard sur le profil du jeune homme qui fixait l’horizon. J’aurais bien aimé avec des capacités de legilimancie pour savoir à quoi il pensait. Je me rapprochais de lui et posais ma tête sur son épaule alors que mon cœur se remettait à battre la chamade.
« C’est magnifique. Je ne me lasserais jamais de cette vue. »
Je me sentais bien. Je savais que je venais de franchir une première étape vers ma « guérison ». Quelque chose me disait qu’avec Seamus je pourrais tout surmonter. Il me donnait une force et un courage que je ne pensais pas retrouver un jour. Je déposais une bise sur sa joue sans vraiment savoir pourquoi. J’en avais envie simplement.
« Je suis contente de partager ce moment avec toi. »
Ma bouche était entrée en synchronisation avec mon cœur mais mon cerveau était à la traîne. En effet, à peine avais-je prononcé ses mots que je ne pouvais m’empêcher de me donner une gifle virtuelle. Je ne voulais pas que le jeune homme se fasse des idées alors que moi-même je n’étais sûr de rien. Je commençais à prendre peu à peu conscience que je développais des sentiments particuliers pour lui, mais était-ce sincère ou uniquement parce que je me sentais encore vulnérable ? Quel que soit les raisons, je ne voulais pas prendre le risque de le blesser ou pire de perdre son amitié. Ma tête me disait de prendre un peu de distance, de briser ce contact physique qui nous unissait en cet instant. Mais mon cœur lui, m’imposait de ne pas bouger. Peu importe la suite finalement. Je voulais juste profiter du moment présent.
La petite promenade nocturne fit plaisir à Seamus. Il avait une certaine adrénaline qui le faisait sentir léger. Il avait l'impression qu'ils étaient les seuls au monde. Ils étaient tous les deux nus pieds, alors leurs pas étaient plus silencieux. Il aimait cette sensation de briser les règles. Pas contre, un petit souvenir ressurgit. Combien de fois il avait fait ça au courant de la dernière année. Il avait amené combien d'élève dans la Salle sur Demande? Mais il ne devait pas se rabattre sur ce souvenir. Il était là, dans le corridor main dans la main avec Alexiel pour se diriger quelques étages plus haut pour aller à l'extérieur. Cela allait leur faire du bien. Au final, ils étaient bien arrivé dans la tour. Lorsqu'ils fut le moment de traverser la porte. Alexiel s'arrêta. Elle voulait prendre son temps pour sortir, alors il attendit un moment et lorsqu'elle fut prête, ils se dirigèrent vers le muret.
La vue était à couper le souffle. Il ne restait plus de vestige de la guerre qui avait éclatée dans l'enceinte de l'école, tout était comme avant. La nostalgie frappa Seamus de plein fouet. C'était bel et bien sa dernière année. C'était la dernière fois qu'il allait voir un paysage du genre. Oui en Irlande il y avait aussi des vues à couper le souffle, mais Poudlard avait un petit quelque chose de différent. C'était des bons et moins bons souvenirs, c'était huit ans de sa vie qu'il avait été ici en tout temps. Quelque chose allait lui manquer une fois que ça allait être terminé. Il espérait simplement que ses amis, surtout Alexiel, allait garder contact avec lui.
Lorsqu'Alexiel posa sa tête sur son épaule. Seamus flottait sur un petit nuage. C'était une signe digne d'un roman d'amour... Il regarda le ciel, se demandant où il en était rendu avec la jeune femme. C'était quoi que se développait entre eux deux? Est-ce que c'était une joie excessive de se trouver une nouvelle amie? De savoir que quelqu'un partageait les mêmes visions? Il voulait simplement être avec elle et profiter du temps.
"J'apprécie le moment aussi. Content que tu l'es proposé."
Lui dit-il en posant sa tête sur la sienne. Ils avaient presque la même grandeur. Ils étaient beaux à voir côte à côte, la main de Seamus était toujours dans cette d'Alexiel. Il la serra tendrement. Pourquoi Alexiel lui faisait autant d'effet. Il avait passer la semaine à essayer de l'avoir sous les yeux, voir ce qu'elle faisait, trouver un moment où ils pourraient être ensemble. Maintenant, il l'avait pour lui seul et il voulait en profiter avant que le repas du matin soit servit. Son coeur battait rapidement. Il avait envie de la serrer contre lui, mais il préférait garder sa main dans la sienne.
"Je suis surtout content d'être ici avec toi. Depuis la rentrée je voulais passer du moment avec toi, mais clairement qu'on était occupé ailleurs."
Mentionna Seamus, doucement tout en regardant l'horizon. Le soleil se levait peu à peu, lentement, mais sûrement. Comme les sentiments qu'il avait envers Alexiel. Il ne se l'était pas encore avoué, mais elle était devenue si importante pour lui, si rapidement que s'en était déroutant. tout ce qu'ils avaient pu se dire, tout ce qu'il avait apprit sur elle le rendait heureux, il ne manquait plus que des emplois du temps des moments qu'ils avaient de libre puissent concorder et il serait le Gryffondor le plus heureux.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Lun 12 Fév 2024 - 16:11
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Cette année était une charnière dans ma vie. En tant que dernière année scolaire, j’allais quitter officiellement l’enfance pour l’âge adulte. Même si les évènements nous avaient tous fait grandir plus vite, on pouvait espérer profiter d’une certaine forme d’insouciance. Et autant dire que j’en profitais pleinement en cet instant. Alors que ma tête se posait sur son épaule, j’avais l’impression que rien d’autre que Seamus avait d’importance. Surtout quand je l’entendis me dire qu’il appréciait autant que moi ce moment. J’avais la sensation qu’on était seul au monde et mon cœur se mit à battre plus fort, si cela était encore possible, quand je sentis qu’il laissait aller sa tête contre la mienne. J’aurais voulu que le temps s’arrête afin de rester avec le jeune homme dans ma petite bulle de sérénité.
Pourtant, cette bulle explosa soudainement quand Seamus annonça qu’il avait voulu passer du temps avec moi depuis la rentrée. Hein ? Attends ! Quoi ? Mon cœur s’était arrêté de battre le temps que cette information soit analysée par mon cerveau. Une véritable tempête se levait dans ma tête. Non ! C’était un ouragan qui me secouait. Ou plutôt un tsunami d’émotions me submergeait. Il voulait passer du temps avec moi ? Vraiment ? Je sentais mes joues me brûler, je devais être tellement rouge que mon visage devait se confondre avec la couleur de mes cheveux.
J’avais chaud et froid en même temps. Des frissons me parcourraient la colonne vertébrale. Malgré tout ce qui se passait en moi, sans que je comprenne vraiment ces réactions excessives, intérieurement, je restais étrangement calme. Après tout, les propos du jeune homme ne signifiaient peut-être pas grand-chose finalement. Mieux valait que j’évite de me faire des films. Mais en même temps, comment ne pas faire d’amalgame en vue du contexte de ce moment précis. Sans parler du fait que moi-même j’avais passé ma semaine à l’observer du coin de l’œil pendant les cours ou à le chercher du regard à chaque fois que j’arrivais quelque part. Je m’étais souvent demandé si je pouvais partager un nouveau moment aussi agréable que celui de la rentrée avec lui.
Complètement retournée par cette déclaration, je levais la tête afin de porter mon regard sur le jeune homme. Je me mis face à lui afin de voir ses yeux. J’y plongeais mon regard, cherchant à découvrir si ses propos cachaient quelques choses ou bien s’il n’y avait rien de particulier derrière tout ça.
« J’espérais qu’on est une occasion comme celle-ci moi aussi. Mais en même temps je me dis que si elles sont rares, alors les moments qu’on partage seront encore plus exceptionnels. »
J’esquissais un sourire avant d’ajouter :
« Même si je dois bien avouer que j’espère qu’on arrivera à synchroniser nos emplois du temps afin de ne pas devoir attendre que le hasard nous offre cette opportunité. Je me sens vraiment bien quand je suis avec toi. Je n’arrive pas vraiment à expliquer pourquoi, mais je m’en fiche un peu. »
J’avais peut-être lâché un peu trop d’informations sur ce coup-là. Et dire que je ne voulais pas m’emballer à propos de mes sentiments naissant. Je me sentais soudain très nerveuse. Afin de cacher le fait que je me mordillais la lèvre inférieure dans l’attente de sa réponse, je tournais le dos au jeune homme, posant mes mains sur le parapet tout en laissant mon regard se perdre dans l’horizon rougeoyant.
Tout semblait aller à la vitesse grand "V" dans la tête de Seamus. Il ne savait plus trop comment réagir ou quoi penser. Est-ce que c'était normal ce qu'il ressentait en ce moment? Est-ce que cela se passait trop vite? Que se passait-il réellement en lui? Il ne comprenait pas vraiment tout cela. Ça ne faisait pas parti de tout ce que les garçons pouvaient se dire dans les dortoirs. Il était rare de les entendre parler de sentiments. Il n'avait qu'à penser à Hannah et Neville. Il ignorait que Neville avait eut des sentiments pour elle avant qu'ils ne soient officiellement ensemble. Rien n'avait présager qu'Harry et Ginny allait terminer ensemble, ou qu'Hermione et Ron il y avait une histoire possible? Il savait à peine ce que ressentait Dean avant et après sa courte relation avec Ginny. Bref, maintenant c'était à son tour, il ne devait pas se comparer à ses camarades de dortoir. Maintenant, dans l'immédiat, c'était lui-même qui était en train de départager tout ce qu'il ressentait. Une chose était claire pour lui : elle ne le laissait pas indifférent. Leurs regards se croisèrent. Seamus eut un petit sourire, mais elle se retourna rapidement. Il prit donc place à ses côtés. Les mains appuyés sur le parapet. Non les des mains d'Alexiel.
"Je suis convaincu qu'on pourra se trouver du temps. On peu se rejoindre dans la Salle Commune à la fin de la journée, pour profiter un peu, se promener dans le château et revenir pour le couvre-feu. " Il aurait bien dit, dans le parc ou le parc intérieur, mais il se rappelait qu'elle lui avait mentionné plus tôt qu'elle ne se sentait pas prête. Alors, dans le château c'était la meilleure solution. "Tu pourras faire des tournées avec moi, si jamais ça te dit. Je ne t'oblige pas. On pourra se redonner rendez-vous ensuite, juste avant de se coucher. Sinon, pour faire les devoirs de potions."
Il avait dit ses mots avec la tête un peu en l'air. Il pensait à pleins de choses en même temps. Comment ils pourraient planifier tout cela. Il savait qu'elle voulait privilégier du temps avec son meilleur ami et sa petite soeur. Il devait comprendre que ses personnes étaient là avant lui et qu'ils voulaient autant passer du temps ensemble. C'était comprenable... Même si une infime partie de Seamus était jalouse.
Après quelques minutes en silence, la main gauche de l'Irlandais se posa sur la main droite d'Alexiel et referma ses doigts sur cette dernière.
"Je me sens bien avec toi aussi."
Il commença à sentir de la chaleur au niveau de ses joues, ses dernières prirent une petit teinte rosée. Par contre, son regard se trouvait toujours sur l'horizon, sur le soleil qui continuait sa montée dans le ciel.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Lun 12 Fév 2024 - 18:07
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Pourquoi la réaction de Seamus et surtout sa réponse me causaient-elles autant de stress ? N'est-ce pas déjà une bonne chose en soi d'être son amie ? Tout était si nouveau et si rapide. C’était effrayant. Enfin de la bonne manière cela dit. Car même si j’avais peur de se que je ressentais, c’était un sentiment agréable et qui me faisait du bien. Pourtant, je ne savais pas trop quoi en faire. Je ne voulais pas prendre le risque de faire fuir le jeune homme car j’avais clairement besoin de lui à mes côtés. Peut-être avait-il déjà quelqu’un qui occupait son cœur. Je n’en savais absolument rien. Cela dit, si c’était le cas, elle ne devait plus être à Poudlard, sinon je m’en serais rendu compte cette semaine. Ou alors, ils étaient drôlement discrets. Et puis après tout, je n’étais pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec lui, donc bon. Cette idée fit naître un petit pincement au creux de ma poitrine. Cela dit, ce dernier disparut très vite alors que le jeune homme s’était posté à mes côtés et qu’il me proposa toute une palette de possibilité pour qu’on puisse passer du temps ensemble. Je ne pus m’empêcher de faire une légère grimace à l’évocation de nous voir uniquement pour faire nos devoirs de potions. Je préférais largement que ces occasions ne soient pas liées à nos études directement. Même si cela allait de soi que ça en ferait partie.
« Je suis sûr qu’on y arrivera. »
Répondis-je dans un murmure.
« Tu as l’air d’y voir déjà pensé. »
Ajoutais-je avec un petit sourire. J’avais gardé mon regard fixé sur l’horizon. L’enthousiasme dont il faisait preuve me faisait tellement chaud au cœur et en même temps ça me stressait encore plus. Je ne comprenais absolument pas pourquoi et cela commençait à m’agacer. Mais je ne voulais pas gâcher la magie de l’instant en me prenant la tête pour ce genre de détail. Le silence s’installa entre nous alors que je laissais mon imagination vagabonder au gré de mes pensées. Ces dernières étaient principalement occupées par le jeune homme naturellement. Cela dit, une question commençait à me tarauder. Aurais-je assez de temps dans une journée pour faire tout ce que j’avais à faire et profiter de tout le monde. Bon, je savais que Becky finirait par me lâcher la grappe avec le temps et Gwaen finirait bien par arrêter de jouer au garde du corps pour reprendre ses bonnes vieilles habitudes de séducteur. Et puis zut, si j’avais envie de passer du temps avec Seamus, je pouvais bien faire se que je voulais sans avoir de compte à rendre à personne. Je fus sortie de mes pensées par le contact de la main du jeune homme sur la mienne. Cela fit naître un frisson qui me parcourut la peau. Jamais sentir sa peau contre la mienne, sentir la chaleur de sa main. Je portais mon regard sur lui alors qu’il me répondait que lui aussi se sentait bien avec moi. Une nouvelle fois, je sentis mes joues chauffées et rougir. Mais en même temps, j’étais heureuse de le savoir. Au moins je n’aurais pas l’impression de m’imposer. Je déposais mes lèvres sur sa joue afin d’y déposer une bise, encore une fois.
« Est-ce que je t’ai déjà dit que j’étais heureuse que tu sois là ? »
Oui, Seamus avait plein d'idées de quand passer du temps avec Alexiel. Il avait passé la semaine à y réfléchir. Depuis la rentrée, la danse et surtout, se léger baiser qu'elle avait déposé sur ses lèvres l'avaient chamboulé. Il ne pensait pas qu'il pouvait tomber pour quelqu'un aussi rapidement, mais maintenant qu'ils étaient tous les deux, en haut de la tour, seul et en plus être sorti alors qu'ils en avaient pas le droit, cela disait vraiment où ils en étaient tous les deux. Ils étaient devenu rapidement accroché à un et à l'autre.
"En effet, j'y ait pensé à plusieurs reprises. J'essayais de voir à quel moment on aurait pu être ensemble. Mais je n'ai pas voulu paraître insistant."
Lui dit-il honnêtement. Il ne voulait pas être celui qui semblait toujours vouloir être avec elle. Ne pas paraître non plus pour quelqu'un qui la suivait partout, mais il voulait continuer à être son ami sans lui mettre de pression ou être celui qui allait l'harceler à tout moment, c'était loin d'être dans la personnalité de Seamus.
Il sentit les lèvres d'Alexiel se poser sur sa joue, pour y laisser un baiser. Son coeur s'arrêta net. Il était vraiment perdu dans ses sentiments et ses ressentis. Le paysage n'aidait pas, car l'ambiance qui régnait autour d'eux, laissait la place à la magie du moment. Il lui offrit un magnifique sourire en se tournant vers elle et prenant son autre main dans la sienne. Pour lui, être en mesure de tenir ses mains de cette façon, d'avoir sa tête posée sur son épaule. Leurs compliments, il lui semblait de plus en plus claire.
"J'en suis plus que sûr maintenant. Je crois que tu l'as dit plus tôt."
Il se pencha vers elle et il déposa un tendre baiser sur ses lèvres. C'était loin d'être celui qu'alexiel lui avait volé quelques jours plus tôt. Celui-ci était remplit de sentiments, même si en ce moment, il se sentait plus que nerveux. Son estomac se serrait et son coeur ne semblait pas avoir reprit son rythme normal. Apres un court instant, il se redressa. Il lui offrit un petit sourire nerveux. Il l'avait fait. Il l'avait embrassé. Maintenant, il restait à voir comment Alexiel allait réagir à tout cela. Après tout, ils se connaissaient vraiment depuis seulement quelques jours est-ce que c'était normal qu'ils soient tombés un pour l'autre aussi rapidement? Qu'est-ce que les autres allaient dire ou penser d'eux? Au final, il s'en fichait. Il voulait tout simplement avoir Alexiel pour lui seul.
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Sujet: Re: Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien Lun 12 Fév 2024 - 19:47
Tu sais, avec toi, je pourrais vraiment devenir quelqu’un de bien
Alors que Seamus me disait en toute franchise qu’il avait pensé plusieurs fois aux moyens qu’on pourrait avoir pour passer du temps ensemble, je sentais mon cœur se mettre à battre la chamade. Je n’aurais pas cru que cela me fasse un tel effet. La phrase « Il a pensé à moi ! » ne cessait de résonner dans ma tête. J’avais l’impression d’être une enfant qui ouvrait ses paquets cadeaux le jour de Noël. Si je n’étais pas tellement perturbée par mes propres questionnements concernant mes sentiments naissant, alors je me serais certainement mise à sautiller sur place. Oh seigneur, il fallait que je me calme. Il n’avait pas franchement pensé à moi, mais plutôt au moyen de passer du temps avec moi, c’était un peu différent. Je ne devais pas m’emballer. Mais c’était plus difficile que je ne l’aurais pensé. Rester calme, paraître impassible. C’était une spécialité de Gwaen ça, pas la mienne.
Pourtant les choses n’allaient pas aller en s’arrangeant car je me sentis fondre comme neige au soleil lorsqu’il se tourna vers moi en souriant tout en prenant mon autre main. Et puis l’ambiance que nous offrait le lever de soleil ne m’était pas d’une grande aide non plus. Je ne pus m’empêcher de rougir quand il me fit savoir que je lui avais déjà dit que j’étais heureuse qu’il soit là. Je me sentais un peu bête. Mais je n’eus pas le temps de réagir. Sans même avoir le temps de le réaliser, je sentais ses lèvres sur les miennes. Mon cœur cessa de battre et mes muscles se crispèrent. J’étais tétanisée. Ma tête était soudain devenue totalement vide.
Et puis la lumière se ralluma alors que le jeune homme détachait ses lèvres des miennes. Je sentais un léger sourire étirer mes lèvres alors que je déposais délicatement ma main sur sa joue. J’avais la drôle d’impression que tout se passait au ralenti. Mais avant que j’aie eu le temps de me rendre compte de se que je faisais, je déposais à mon tour mes lèvres sur les siennes. Mon esprit était complètement déconnecté, agissant par pur instinct, obéissant simplement aux désirs de mon cœur plutôt qu'à ma raison. Mes bras glissèrent autour de son cou alors que je me serrais contre lui tout en continuant de l’embrasser avec tendresse.
Soudain mon cerveau reprit le contrôle et je réalisais ce que j’étais en train de faire. Je m’éloignais brusquement, presque paniqué par ce qu’il venait de se passer. Tout cela allait vite, trop vite, beaucoup trop vite ! Je n’étais même pas certaine de se que j’éprouvais, de se que je voulais réellement. Je me sentais affreusement gênée et cela devait se voir comme le nez au milieu de la figure. Je détournais le regard avant de déclarer simplement :
« On ferait bien de rejoindre la Salle Commune avant que les autres se lèvent si on ne veut pas se faire prendre. »
Sans même attendre de réponse, je tournais les talons et commençais à avancer vers la porte pour retourner à l’intérieur de la tour.
Ce moment n'aurait pu mieux se passer. Le soleil levant, le bruit des oiseaux, le vent dans les arbres, l'air frais sur sa peau. Il passait le meilleur des moments. Il n'aurait jamais cru qu'il aurait pu vivre un moment aussi intense de cette façon. Il n'arrivait pas à croire que ça lui arrivait à lui? Seamus n'avait jamasi été vraiment intéressé par une fille de son année, alors maintenant qu'il était avec l'année d'Alexiel, c'était différent. Ce n'était pas les mêmes camarades, une autre ambiance. Comme du renouveau, c'est ce qu'il avait eut besoin pour repartir cette dernière année. S'ils avaient dû y avoir une vraie "huitème année" il n'aurait pas rester beaucoup d'élève, car la plus part avait tous décidé de ne pas revenir.
Son coeur chavira lorsqu'elle déposa sa main sur sa joue, pour ensuite l'embrasser de nouveau. Seamus souhaitait que c'était plus que passable. Il embrassait une fille pour la première fois. CErtes, Alexiel lui avait volé un petit baiser rapide quelques jours plus tôt, mais ce n'était pas ce genre de baiser. Le jeune rouge et or plaça ses mains sur les hanches de la jeune fille.
Cela dura quelques minutes, jusqu'à ce qu'Alexiel se recula brusquement. Le laissant confus. Seamus ne savait plus quoi dire ou quoi faire. Elle prétextait qu'il fallait rejoindre le dortoir, mais rien ne pressait dans l'instant. Croyant qu'il avait fait quelque chose de mal, il resta là un instant, en regardant la jeune femme aux cheveux roux disparaître de l'autre côté de la porte. Pourtant, c'était un peu contradictoire. Il l'Avait embrassé et elle avait fait de même. Alexiel c'était rapproché de lui, mais maintenant elle semblait regretter.
Il resta là quelques minutes de plus. À se poser toutes les questions qu'il pouvait, mais il aurait la réponse seulement en discutant avec Alexiel. Tant qu'ils n'avaient pas prit le temps de discuter, ils ne sauraient jamais où ils en seraient. Puis il décida d'aller joindre aussi la Salle Commune et démarrer la journée, même si la matinée ne se déroulait pas comme prévu.
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