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 If you wanna be my friend... ♆ Kathleen

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MessageSujet: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptySam 31 Juil - 15:37

KATHLEENJULES
IF YOU WANNA BE MY FRIEND

Plic, plic, plic, plic....
La tête enfouie sous son oreiller, Jules entendait distinctement les gouttelettes d’eau qui s’échappaient de son robinet et qui faisaient un bouquant infernal en tombant. Seulement, le jeune homme était atteint d’une sorte de ‘flemmingite aïgue’ comme il le disait si bien et n’avait pas la moindre envie de bouger de son lit pour aller fermer l’instrument. Il se demanda ce qui était le plus pénible : se lever pour fermer le robinet ou rester confortablement au lit et devenir fou à force d’entendre ce bruit ? Choix cornélien.
La réponse entra d’elle-même dans la chambre de Jules. Trop concentré sur son potentiel réveil, il n’avait pas entendu la porte de son appartement s’ouvrir.

« Allez la marmotte, bouges tes fesses ! »

Cette voix, il aurait préféré s’en passer. Poussant un gémissement rauque, le jeune homme se retrancha sous ses couvertures. Aujourd’hui c’était son jour de repos et il était hors de question de troquer sa grasse matinée contre une chasse aux mages noirs. Ils allaient attendre. Tendant l’oreille, l’auror remarqua que le bruit agaçant des gouttes d’eau avait cessé. Une bonne chose de faite. Maintenant, il ne restait plus qu’à virer son envahissant collègue et ami de sa chambre. Et accessoirement, de son appartement. La prochaine fois, il fermerait la porte avec un sortilège plus puissant, pour qu’un simple alohomora ne puisse pas l’ouvrir. Ce n’est pas que la présence de son ami le dérangeait… mais là, si.
Sortant un bras de sa cachette, Jules attrapa la première chose qui lui passa sous les doigts et la lança en direction de son ami. Ou du moins, de là où il estimait qu’il était.
Un bruit de verre cassé accueillit sa tentative.

« C‘est malin, t‘as plus de réveil maintenant. Ca t‘arrive souvent de casser tes affaires dés le matin ? »

La voix venait de l’opposé. Poussant un soupir résigné, le jeune homme daigna sortir la tête, histoire de voir l’étendue des dégâts. Son réveil était en miette et son collègue auror se tenait debout, près de son lit, un sourire victorieux sur les lèvres, comme si il était heureux d’avoir pourri la matinée de Jules.

Après presque une demi-heure de combat acharné, l’auror réussi à mettre son ami à la porte, lui promettant en échange de lui payer un verre dés leur prochaine mission.
Adossé à la porte, Jules se demanda pourquoi diable sa journée avait commencé de la sorte. Il s’était fait réveiller par un excité qui était entré chez lui comme on entre dans un moulin, il y avait un léger trou dans le mur, à l’endroit où le réveil était venu se fracasser et en plus de ça, il allait encore falloir qu’il mette la main à la poche pour tenir sa promesse. Triste vie.

Se rendant d’un pas résigné jusqu’à sa salle de bain, il se remémora qu’il devait sortir aujourd’hui. Il devait s’acheter une nouvelle robe de sorcier, plus dans les tons vert foncé. Ordre du Ministère. C’est sur que le vert foncé, c’est déjà plus discret que le noir. Quand tous les monde aura compris que les agents du Ministère portent tous des robes de couleurs vert foncé…. Ça va être bien commode pour passer inaperçu.

Deux heures après, Jules se trouvait sur le célèbre Chemin de Traverse. Le soleil était au rendez-vous, ce qui avait pour effet de donner le sourire aux gens. Ce qui était assez rare, surtout dans les vieilles boutiques du chemin où la plupart des commerçants n'étaient que de vieux personnages malpolis et associables. Aujourd'hui, l'on voyait des sourires, des signes de la main, l'on entendait des éclats de rire... Une bonne journée en somme. Mieux que ce matin.
Jules prit son temps, - après tout, n'était-il pas en repos ? - et se promena ici et là, s'émerveillant devant les vitrines et prenant un malin plaisir à faire tourner en bourrique ses vendeurs préférés, ceux-là même qui ne vous parlent que lorsqu'ils y sont totalement forcés.

Il arriva finalement devant la boutique de madame Guipure, une des meilleures dans la vente de robes pour sorciers, mages et autres personnages importants. Le jeune homme passa en revue les quelques pièces qui étaient exposées en vitrine. Pas mal. Il trouverait sûrement ce qu'il cherchait là-dedans. L'auror s'apprêtait à entrer fièrement dans la boutique, lorsque son attention fut attirée par quelque chose qui avait bougé, derrière les robes de la vitrine. Son métier d’auror lui montait trop à la tête, il commençait à devenir suspicieux pour chaque chose qui bougeait où quoi ? Curiosité oblige, il pencha un peu la tête en avant, pour voir de quoi il retournait… Mais de là où il était, difficile de voir clairement. Enfin, cela lui faisait une bonne raison de plus d’entrer dans la boutique. Réajustant sa chemise blanche, il poussa la porte de l’antre de Madame Guipure. Prenant soin de saluer la commerçante, il nota qu’elle aussi semblait de bonnes humeur aujourd’hui. Si il s’y prenait bien, peut-être pourrait-il obtenir un prix sur un robe ?

Regardant autour de lui, il ne manqua pas de constater qu’il n’était pas seul. Une jeune femme était visiblement en train de regarder les différents modèles. Sa taille assez fine et son style vestimentaire pouvait la faire passer comme une jeune femme tout à fait normal, comme il y en avait des centaines dans Londres. Et pourtant… Elle dégageait quelque chose. Son regard semblait à la fois fuyant mais ferme. Ses cheveux bruns mettaient en valeur son visage à la peau plutôt pâle. Jules la regarda pendant quelques secondes, avant de détourner les yeux. Allons bon, qu’est-ce qui lui prenait encore ? Secouant la tête, il fit quelques pas dans la magasins… Et tourna à nouveau discrètement la tête vers la jeune femme. Elle tenait à la main une robe, qu’elle venait sans doute de dénicher à l’instant même. Le jeune homme fit la moue. Cette robe ne lui irait pas du tout. Tournant les talons, il se dirigea vers les rayons destiné à ses demoiselles et farfouilla dans les diverses robes, avant de stopper net.

*Jules, qu’est-ce que tu fais là ?*
Prenant conscience de son geste, il se retourna discrètement. L’inconnue tenait toujours sa robe dans les mains. … Non, décidemment, Jules ne pouvait pas laisser ça. Il fit rapidement le tour du rayonnage des yeux, avant d’arrêter son regard sur une robe. Elle était certes assez simple, mais également unique. Parfaite. Prenant son air de gentleman, l’auror se saisit du vêtement et se dirigea vers l’inconnue, venant se placer devant elle. Souriant, Jules plongea son regard dans le siens.

« Si je puis me permettre, elle a été faite pour vous. »

Ce n’était certes pas le meilleur moyen de faire connaissance avec quelqu’un, mais il y avait quelque chose qui l’attirait chez cette jeune femme. Une aura de sympathie ? Peut-être.

« La personne qui l'a faite devait penser à vous à ce moment là... »


Dernière édition par Jules W. Bertram le Lun 2 Aoû - 12:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptySam 31 Juil - 22:03

If you wanna be my friend... ♆ Kathleen Aaaaaa10



    Kathleen s’était réveillée ce matin ci, comme tous les autres d’ailleurs, dès l’aube. Elle savait que sa mère dormait assez tard le matin et elle ne voulait pas prendre le risque de tomber sur elle. Certes, elle s’était adoucie depuis que Kathleen était partie à Poudlard, mais il semblait que la cohabitation, même pour les deux mois d’été étaient déjà trop pour elle. Pour Kathleen aussi d’ailleurs. Quelqu’un qui ne connaissait pas Kathleen aurait pu prendre cette attitude rebelle comme une simple crise d’adolescente, mais la jeune serdaigle savait que c’était bien plus profond que cela. Soupirant désespérément, elle cocha une nouvelle case de son calendrier, déjà satisfaite d’avoir passé un jour en plus avant la rentrée. L’heure qui suivit fut très méthodique : Kathleen procédait tous les matins par le même rituel, elle aimait l’efficacité, et il fallait avouer qu’échapper à sa mère était une raison suffisante pour éviter de perdre du temps. Elle sortit donc de sa chambre en vitesse, faisant bien attention de ne pas faire le moindre bruit.

    Une bonne heure plus tard, Kathleen claquait enfin la porte de la maison de sa mère. Soulagée d’avoir évité une nouvelle confrontation. Elle n’avait pas pris la peine de laisser un mot pour sa mère pour lui dire où elle allait ou quand elle rentrerait. D’un parce qu’elle n’en savait rien elle-même, de deux parce qu’elle savait pertinemment que sa mère s’en ficherait. Elle se lèverait et verrait avec satisfaction qu’aujourd’hui encore sa fille ne la dérangerait pas. Voilà à peu près le seul rapport qu’elles entretenaient désormais, et apparemment, leur arrangement tacite convenait très bien aux deux partis. Une fois dans la rue, Kathleen se dirigea par habitude vers la gare moldue de la ville, et pris le premier train en direction de Londres. Pourquoi Londres ? Hé bien sans doute parce que pour une jeune sorcière seule, il n’y avait pas d’autre endroit pour se divertir un minimum. Elle prit ensuite la direction du chaudron baveur et fila jusqu’au chemin de traverse sans même lever les yeux, de peur que quelqu’un ne la remarque.

    Une fois le mur qui la séparait du monde magique passé, Kathleen respira pour la première fois depuis ce matin. Elle savait qu’elle était en sécurité ici. Le monde magique était son monde, peut-être parce que sa mère préférait le monde moldu, peut-être aussi parce qu’elle considérait Poudlard comme sa maison… peu importait au fond. Tout aurait été parfait si la journée n’avait pas été aussi ensoleillée. Kathleen voyait les regards des passants, leurs sourires béats, mais elle ne les comprenait pas. Elle avait l’impression de n’avoir pas sincèrement sourit depuis des années, peut-être depuis toujours. Et il fallait avouer que le soleil n’aidait pas, elle détestait le soleil. Depuis toute petite, sans raison particulière, elle n’aimait juste pas la sensation du soleil qui tapait sur sa peau. Enfin après tout, les autres avaient le droit d’être masochistes, c’était leur problème.

    Elle se promena une petite dizaine de minutes en suivant le chemin au hasard, regardant les boutiques en cherchant un endroit où s’arrêter, mais aucune vitrine ne la tentait. Elle n’aimait pas non plus le shopping, Merlin savait ce qu’elle aimait de toute manière. Sa mère ne cessait de le lui rappeler d’ailleurs : Kathleen n’aimait rien. Enfin apparemment en tout cas. En y repensant, et comme pour essayer de donner tort à sa mère qui de toute manière ne pouvait pas l’entendre, elle s’arrêta devant une boutique de vêtements : chez Madame Guipure, et entra d’un pas décidé. Une fois à l’intérieur elle fut soulagée de voir que le magasin était plus frais que la ruelle ( la clim existe aussi chez les sorciers apparemment ). Elle vérifia que la vendeuse ne l’avait pas remarqué et alla se cacher dans l’un des rayons. Non pas qu’elle n’aimait pas Madame Guipure mais bon… disons qu’elle n’aimait personne de toute manière. Elle n’avait rien en particulier contre la vendeuse mais elle la savait bavarde, et elle n’avait aucune envie de se retrouver coincée pendant une heure à parler chiffons. Non, Kathleen n’était pas une fille très féminine, à vrai dire, sa mère doutait d’avoir bel et bien donné naissance à une fille. Kathleen soupira en essayant de chasser une bonne fois pour toute sa mère de ses pensées, mais avant même d’avoir pu essayer, une autre « nuisance » vint l’importuner :

    « Si je puis me permettre, elle a été faite pour vous. »

    Kathleen se retourna brusquement et relâcha la robe de sorcier qu’elle avait attrapé sans même s’en rendre compte. Devant elle se tenait un jeune homme, d’apparemment une vingtaine d’année. Il était grand et brun, et assez séduisant elle devait l’avouer. Non pas qu’elle recherchait un petit ami mais elle constatait simplement ⭐ Après quelques secondes de blanc, elle comprit finalement que le jeune homme parlait de la robe qu’elle venait justement de lâcher, mais elle retint une réplique sarcastique du style Oh vraiment… je suis sure que toutes les autres jeunes femmes en seraient désolées…. Kathleen n’était pas du genre malpolie, enfin pas souvent, elle devait donc contenir la plupart de ses réflexions et les garder pour elle-même, ce qui ne m’empêchait pas de trouver l’intervention du brun parfaitement ridicule et déplacée. Malheureusement pour elle, il ne semblait pas avoir terminé :

    « La personne qui l'a faite devait penser à vous à ce moment là... »

    «Si cette personne l’a vraiment faite en pensant à moi elle ne devait pas avoir les yeux en face des trous»

    Et voilà ce que ça donnait quand Kathleen se retenait trop longtemps, les répliques finissaient par sortir toutes seules, comme un volcan en éruption. Elle ajouta à sa réponse un regard à la fois blasé et agacé, sans même comprendre pourquoi l’intervention de ce parfait étranger l’énervait tant. Peut-être parce qu’elle ne le croyait pas sincère. Non mais honnêtement, qui pourrait bien venir l’accoster dans une boutique de vêtements pour la complimenter sur son physique ? Soit la population féminine de sortie ce jour là était particulièrement minable, soit il trouvait la robe tellement laide qu’en fait il était venu pour l’insulter. Oui, c’était surement ça. Voyant que le jeune homme n’avait pas l’air de vouloir réagir, elle en rajouta une couche, espérant bien se débarrasser de lui rapidement :

    «Même si c’est une robe pour femmes, vous avez peut-être plus de chances de bien la porter que moi If you wanna be my friend... ♆ Kathleen 604703»

    Oui, insulte le sur sa virilité, c’est peut-être le meilleur moyen de le vexer pour de bon. Pourtant, sans bien comprendre pourquoi, Kathleen esquissa un léger sourire. Tiens, elle rigolait de ses propres vannes maintenant ? Etrange.

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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyJeu 26 Aoû - 23:10

    La robe tomba par terre, dans un bruit parfaitement inaudible. La jeune femme semblait… Perturbée ? Enervée ? Agacée ? On aurait dit que ça seule envie était de mettre un poing à Jules. Quel âge pouvait-elle avoir ? 18, 19, 20 ? Elle semblait assez mature et était très mignonne. Elle devait l’être encore plus lorsqu’elle souriait. Il l’imaginait assez pleine de vie et souriante, rigolant pour pas grand-chose. Une femme charmante et épanouie.

    «Si cette personne l’a vraiment faite en pensant à moi elle ne devait pas avoir les yeux en face des trous»

    Bon, ce n’était peut-être pas ça en fait. Cette remarque fit néanmoins sourire Jules, qui ne s’attendait pas vraiment à ce genre de propos. Soit elle avait un sens de l’humour particulier, soit c’était une manière bien à elle de le faire déguerpir. Peut-être bien les deux. La jeune femme lui lança un regard glacial, qui pouvait en dire long si on prenait la peine de l’examiner. Ce que Jules fit, et il arriva à une conclusion assez importante : elle avait des yeux magnifiques. Mais visiblement, la demoiselle n’était pas d’humeur à recevoir un quelconque compliment.

    «Même si c’est une robe pour femmes, vous avez peut-être plus de chances de bien la porter que moi » Bon, d’accord. Ramassant le morceau de tissu par terre, Jules recula de quelques pas, posa la robe sur son torse et se regarda dans un miroir, sous tous les angles. « Un peu trop serrée au niveau des hanches, et j‘ai toujours eu du mal avec les dentelles. » Reprenant un air sérieux mais toujours avec le sourire, il rendit délicatement sa robe à la jeune femme. L’auror remarque qu’un léger sourire venait de prendre naissance sur ses lèvres, ce qui confirma sa théorie : elle était plus mignonne lorsqu’elle souriait, avec ses petites fossettes sur les joues. Rien que pour ça, il ne regrettait pas d’être venu l’importuner. « J’ai bien envie de vous faire essayer un survêtement d’homme maintenant. Qui sait, la personne aura peut-être eu les yeux en face des trous cette fois. »

    Il sourit devant l’air buté de la jeune femme. Elle semblait avoir du caractère. Cela allait être problématique, mais heureusement, Jules venait d’avoir une idée. Il prit la robe d’une main et alla au comptoir, sous le regard faussement joyeux de madame Guipure. Il déposa la robe et commença à sortir ses gallions.

    « C’est pour votre petite amie ? » Relevant la tête, Jules constata que la patronne le regardait en souriant, ses yeux faisant l’aller-retour entre Jules & la jeune femme. L’auror tourna la tête et fixa la demoiselle, avant de reprendre ses comptes et de répondre en souriant. « Mmh ? Oui, tout à fait. » Sans vraiment savoir pourquoi, Jules sentait qu’il allait regretter d’avoir dit ça, mais ça l’amusait bien dans un sens. Ayant eu un bref aperçu des capacités de langages de la brune, et sachant à peu près de quoi elle était capable, il se dépêcha de payer avant qu’elle ne rapplique et ne lui fasse manger ses pièces d’or une par une. Il tendit la monnaie à madame Guipure et reprit la robe, qu’il donna à la jeune femme - tout en restant à une distance de sécurité pour éviter une éventuelle giffle.

    « Je suis persuadé qu’elle vous ira à ravir. »

    Avec un sourire sincère, Jules se dirigea vers la porte du magasin et sortit dans la rue. Il fit quelques pas, puis fronça les sourcils, mettant les mains dans les poches de son jean. Non, ça n’allait pas. Le jeune homme fit demi-tour et franchit une nouvelle fois les portes de la boutique, s’arrêtant sur le seuil, fixant la brune. « Sinon… ça vous dit d’aller manger quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyVen 27 Aoû - 20:22

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    Kathleen ne savait pas si elle devait être flattée ou agacée que sa vanne fasse rigoler le jeune homme. D'un côté ce n'était pas sensé le faire rire, mais le faire fuir. En même temps... Elle ne put pas s'empêcher de sourire en voyant le jeune homme rigoler, il avait un éclat de malice dans les yeux qui s'accordait parfaitement avec le grand sourire qu'il affichait. L'ensemble était plutôt mignon, elle devait bien l'avouer. Ce qui suivit l'était plus encore.

    « Un peu trop serrée au niveau des hanches, et j‘ai toujours eu du mal avec les dentelles. »

    Elle ouvrit de grands yeux en voyant le jeune homme faire semblant d'essayer la fameuse robe. Alors là, elle ne l'aurait jamais cru ! Si même les insultes sur la virilité n'atteignaient plus personne, il allait falloir qu'elle revoie ses carnets pour trouver de nouvelles astuces, il fallait bien se renouveler. En attendant, elle devait avouer que la situation était plutôt drôle, le corps musclé du jeune homme et les lignes féminines de la robe contrastaient tellement qu'elle ne put pas s'empêcher de rigoler. Un geste qu'elle regretta aussitôt. Elle devait se montrer ferme si elle voulait se débarrasser de lui, et donc rigoler de ses enfantillages ( et c'est elle qui dit ça ⭐ ) n'arrangeait pas ses affaires. La jeune serdaigle fit donc mine de ne pas entendre sa remarque sur le jogging d'homme même si, au fond, elle trouvait sa blague assez bonne.

    Elle crut l'espace d'un instant que son idée d'ignorer le jeune homme avait fonctionné puisqu'elle le voyait partir. Mais deux détails clochaient : il se dirigeait vers la caisse et non pas vers la sortie, et en plus il avait gardé la robe à la main. Se demandant si elle n'avait pas visé juste en le traitant de travesti, elle regretta presque d'avoir ouvert la bouche. Cela expliquerait pourquoi sa remarque sur sa virilité ne l'avait pas atteint. Pourtant, elle ne put pas s'empêcher d'entendre Madame Guipure prononcer le mot "petite amie" et de voir le jeune homme acquiescer en rigolant.

    «Mais qu'est-ce que... ?!»

    Kathleen n'en croyait pas ses yeux, il avait du culot tout de même de faire croire à cette vieille folle qu'ils étaient ensemble, en plus de ça il... Il... Il lui avait acheté la robe qu'elle voulait mais qu'elle ne pouvait pas s'offrir. Bon d'accord, dis comme cela évidemment ça n'avait pas l'air si terrible, mais elle n'appréciait quand même pas ses manières. Elle se rapprocha du comptoir, une remarque acerbe prête à jaillir mais il lui coupa la parole en lui tendant son paquet. Kathleen resta muette alors que le jeune homme se dirigeait vers la sortie :

    « Je suis persuadé qu’elle vous ira à ravir. »

    «Elle ne m'ira jamais aussi bien qu'à vous ça c'est sur.»

    Elle esquissa un léger sourire, reconnaissante malgré tout de la gentillesse de cet inconnu. Enfin, elle n'osait pas imaginer la tête de sa mère si elle rentrait ce soir avec une robe dans les bras... Kathleen pouvait déjà entendre les remarques désobligeantes de sa chère mère, et elle se sentait épuisée à l'avance de devoir les supporter. D'ailleurs, elle n'avait plus trop de raison de rester ici, et elle se voyait mal dire à sa mère qu'elle était rentrée tard pour le simple plaisir de l'éviter... Mais alors qu'elle se résignait déjà à passer une soirée charmante de plus en compagnie de sa mère, le jeune inconnu la sortit de ses pensées, lui proposant une alternative :

    « Sinon… ça vous dit d’aller manger quelque chose ? »

    À croire qu'il avait lu dans ses pensées. A choisir entre un beau brun dont elle ignorait tout et sa mère dont qu'elle connaissait déjà trop à son goût, le choix était vite fait. Elle ne pouvait pas dire qu'elle était enchantée de passer plus de temps avec l'inconnu à la robe ( qui deviendrait surement son surnom pour notre jeune Kathleen ) mais s'il pouvait lui faire passer un début de soirée potable, elle lui en serait déjà reconnaissante. Soupirant comme si on lui avait demandé de faire un effort tout à fait exceptionnel, Kathleen lâcha :

    «Bon d'accord. Le chaudron baveur ça vous va ?»

    Sans même attendre qu’il ne réponde, Kathleen sortit de la boutique et se dirigea vers le fameux pub. Elle sentait déjà qu’elle allait regretter toute cette histoire, mais bon, elle choisissait le moindre mal. Elle avançait de son habituel démarche décidée, elle aimait l’efficacité et rien ne l’agaçait plus que les touristes qui trainaient dans les rues et qui bloquaient tout le monde ⭐ S’ils ne savaient pas où aller, ils n’avaient qu’à rester dans leur campagne de bouseux ( no offense ). Bref, elle gardait son paquet serré tout contre elle, ne sachant pas très bien ce qu’elle allait en faire plus tard, elle ne pouvait pas le ramener chez elle, peut-être qu’elle irait le ramener à la boutique demain, si sa mère ne l’avait pas volé d’ici là.

    Elle s’arrêta net devant l’entrée du pub, faisant volte face pour se tourner en direction du jeune homme. Elle dut attendre une bonne dizaine de secondes qu’il arrive à sa hauteur, et dans un soupir d’exaspération elle lui demanda :

    « Au fait, c’est quoi votre nom ? Moi c’est Kathleen. Ceci dit, j’aurai surement tout oublié d’ici demain soir donc si vous préférez me donner un pseudo ridicule du style « Puck » c’est pareil.»

    Se rendant parfaitement compte qu’elle était malpolie elle s’empêcha de sourire de toutes ses dents. Elle devait paraître froide, pour être bien sure que cet inconnu… le reste. Et puis elle n’avait pas encore digéré le mensonge de la petite-amie, à quoi cela l’avait-il avancé de dire ça de toute manière ? Comme si c’était crédible en plus… Peut-être que Madame Guipure était plus bête encore qu’elle ne se l’était imaginé, enfin bon, ce n’était pas le sujet. Elle regarda le jeune homme directement dans les yeux, histoire d’être bien sure qu’il capte le message, puis elle lui tendit ( voire jeta ) son paquet :

    «Tenez au fait. Vous pourrez l’offrir à votre prochaine copine. Après tout, les vêtements n’ont pas de date d’expiration Wink»

    Allez mange. Elle sourit sans pouvoir s’en empêcher. Damn it. Pour la froideur on pouvait faire mieux tout de même, enfin elle n’avait pas l’impression qu’il était susceptible, et elle aimait bien taquiner les gens tout en sachant qu’elle ne risquait pas de véritablement les vexer. Et c’était assez agréable en fin de compte.

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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyVen 10 Sep - 14:29

    Visiblement, l’idée semblait plaisante, mais tout de même pas assez pour y répondre dans la seconde. Remarquez, on accepte pas forcément les invitations d’un parfait inconnu, surtout quand celui-ci fait mine d’essayer une robe. Pendant un instant, Jules se demanda si elle ne l’avait pas pris pour une sorte de travesti ou quelque chose dans le genre. Un gay peut-être ? Il avait une tête de gay ? Néanmoins, il fut agréablement surpris d’entendre la réponse positive, même si poussée dans un soupir, de la jeune inconnue. «Bon d'accord. Le chaudron baveur ça vous va ?»
    Avec un sourire qu’il essayait de dissimuler tant bien que mal, Jules suivit du regard la brunette qui lui était passé devant sans même attendre de savoir si le Chaudron lui allait effectivement ou pas.

    Tout content de lui, il la suivit tandis qu’elle semblait fendre la foule pour arriver à destination. Visiblement, trop de monde l’exaspérait. Ce n’était pas plus mal dans un sens, cela voulait peut-être dire qu’elle aimait le calme, dans ce cas là, elle aurait un point commun avec Jules.
    Tandis qu’il suivait toujours sa belle inconnue, l’auror ne pouvait s’empêcher de faire aller son regard entre les différentes personnes qui s’agglutinaient sur la célèbre Allée. Certains semblaient étranges, d’autres normaux, trop normaux peut-être. Réajustant le col de sa chemise, il reporta son attention sur la brune, qui était déjà à quelques pas devant lui. Chassez le naturel, il revient au galop. Le métier d’Auror lui montait vraiment trop à la tête. Il se dépêcha de revenir vers l’entrée du pub devant laquelle l’inconnue l’attendait, l’air passablement agacée.

    « Au fait, c’est quoi votre nom ? Moi c’est Kathleen. Ceci dit, j’aurai surement tout oublié d’ici demain soir donc si vous préférez me donner un pseudo ridicule du style « Puck » c’est pareil.» Jules ne put s’empêcher de rire. Décidemment, il l’aimait bien cette Kathleen. Kathleen… Un prénom pas très répandu, pouvant s’écrire de tellement de manières différentes. Katlyn, Catline, Katleene… D’un geste théâtrale, le jeune homme se courba devant elle, faisant mine d’ôter un chapeau invisible. « Enchanté Kathleen. » Il hésita quelques secondes, puis continua.  « Dans ce cas, vous pouvez m’appeler Bond. James Bond. Mais j’aime bien m’inventer une autre vie dans laquelle je m’appelle Jules. Mais ça, vous l’aurez probablement oublié demain soir, James Bond sera plus facile à retenir. »

    Kathleen semblait être assez… froide ? Distante ? Et pourtant, il y avait une sorte de petite lumière au fond de ses yeux lorsqu’elle le regarda directement. Jules ne savait pas très bien quelle mouche l’avait piqué ou ce qui lui avait pris d’inviter la demoiselle à sortir. Même si au fond, les évènements prenaient une tournure assez plaisante. Au moins il pourrait se venter de ne pas avoir perdu sa journée de repos. Dire que si son collègue n’était pas venu le réveiller ce matin, il ne serait probablement pas là en ce moment et il aurait sans doute raté Kathleen dans la boutique. Mais ça, jamais il ne le dirait à son ami, plutôt mourir que de lui avouer qu’il lui avait rendu service.

    «Tenez au fait. Vous pourrez l’offrir à votre prochaine copine. Après tout, les vêtements n’ont pas de date d’expiration Wink » Légèrement surpris, il se retrouva avec son paquet dans les bras. Comprenant qu’il ne fallait pas insister pour l’instant - même si Kathleen avait l‘air de bien s‘amuser à lui envoyer des petits vents -, il soupira légèrement et cala le fameux paquet sous son bras, poussa la porte de l’établissement de l’autre. « Pourquoi est-ce que j’attendrais qu’une futur madame Bond se montre pour lui offrir cette robe ? Si vous n’en voulez pas, je la garde volontiers pour ma prochaine soirée. Je n’aurais qu’à rentrer le ventre. » D’un signe de la main, il l’invita à entrer la première, en gentleman qu’il voulait se montrer.

    Le pub était toujours aussi bondé et possédait son habituel ambiance qui pouvait mettre n’importe qui à l’aise. Enfin, à condition de connaître l’endroit. L’on pouvait voir au comptoir plusieurs sorcières assez âgées et dans la salle se côtoyaient nains, mages, harpies et autres personnes tout aussi étranges et fascinantes pour certaines. Jules adorait venir ici et pouvait passer des heures à observer les clients. Du regard, il chercha un petite table de libre, ce dont il ne doutait pas qu’il allait trouver. Il y avait toujours une table de libre au Chaudron.
    Comme il le pensait, il en repéra une quelques secondes plus tard. Tapotant l’épaule de Kathleen, il la lui montra du doigt et alla s’y installer. La petite table était situé sur le côté gauche de la pièce, pas trop isolée, mais pas au centre non plus.

    Tom arriva avec son habituel sourire édenté et pris leur commande. Du coin de l’œil, Jules observa Kathleen. Que faisait-elle dans la vie ? Il la voyait bien travaillant dans une petite boutique assez isolé du chemin, avec trois-quatre clients dans la journée. Mais elle était tout de même assez jeune, plus jeune que lui-même. Jules aurait voulu savoir plus de choses sur elle, mais il trouvait de même ça beaucoup plus romantique de passer la soirée avec quelqu’un dont il ignorait tout. C’était plus facile de parler avec quelqu’un qui ne savait rien de vous, au moins on était sûr qu’il n’allait pas vous juger. Et qui sait, peut-être que cette simple soirée allait aboutir sur une futur amitié ? Sait-on jamais. Tom revint avec leur commande, déposant une Bièraubeurre sous le nez de Jules. L’auror déposa le paquet qu’il avait toujours le sous le bras et fit tourner sa chope de bière entre ses mains.

    « ‘Monsieur Kathleen’ ne sera pas jaloux si je vous enlève le temps d’une soirée ? Du moins, si ‘monsieur Kathleen’ il y a. » Au fond, Jules espérait qu’il n’y avait pas justement. Cela lui permettrait de passer une soirée tranquillement, sans avoir l’impression de jouer les faux amants.
    L'auror leva sa choppe et la pencha légèrement en direction de Kathleen en lançant un petit
    « Santé ! Il ne faut pas trop tarder à finir nos boissons, après tout, elles ont une date d'expiration, elles. :D »
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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyLun 13 Sep - 21:00

    Non mais qu’est-ce qu’il croyait lui hein ? Qu’elle ne le voyait pas faire ses imbécilités dans son dos ? Hé bien si elle le voyait parfaitement. Il avait répondu à sa question, certes, mais pas de la manière attendue. Pas exactement en tout cas. Bon d’accord elle l’avait autorisé à utiliser un faux nom, même ridicule, mais là, il dépassait un peu les limites non ? Elle s’était dépêchée d’avancer pour faire mine de ne pas vouloir voir le spectacle affligeant qu’il lui offrait, mais en réalité, elle s’était vite retournée pour ne pas lui montrer qu’elle souriait de toutes ses dents. James Bond. Bien trouvé. Et le petit geste qui avait accompagné sa petite blague était charmant. Enfin bon, voilà quoi, gardons les pieds sur terre.

    Elle avançait toujours du même pas décidé, résolue à ne plus montrer au jeune homme que sa compagnie n’était en fait… pas si désagréable que cela. Malheureusement pour elle, elle croisa le regard de James Bond dans une vitrine en verre. Et dire qu’elle était encore en train de rigoler à cet instant, il l’avait surement vu. Décidément elle n’avait jamais été aussi peu douée pour rester sérieuse et pour se montrer froide et distante. Pourtant c’était sa spécialité d’habitude : à n’y rien comprendre. Peut-être que c’était simplement plus dur de mentir à quelqu’un dont on appréciait la compagnie. C’était tout nouveau pour elle de pouvoir s’amuser à vanner quelqu’un sans avoir peur de le vexer véritablement, les gens étaient si sensibles de nos jours. Plus personne ne savait différencier le sarcasme de la vérité, et c’était terriblement épuisant pour Kathleen.

    Elle aimait faire des blagues pour se défouler un peu, libérer cette rage qu’elle gardait en elle depuis trop longtemps. Bon d’accord, ça n’avait rien de très drôle en soi, mais elle était capable de faire preuve de beaucoup d’humour. Avec la bonne personne. Et c’était assez rafraichissant de pouvoir parler à quelqu’un d’aussi peu susceptible qui pouvait même rigoler à ses petites piques. A la base, elle ne s’en était servi que dans l’espoir de le voir déguerpir mais puisque ça n’avait pas marché, il allait devoir subir son sale caractère jusqu’à ce qu’elle finisse par le vexer réellement, mais étrangement… elle n’en avait plus tellement envie.

    Elle manqua de s’étouffer devant la réplique de James Bond. Sérieusement ? Il allait continuer à se faire passer pour un travelo ? Après tout, pourquoi pas. Et si c’était vrai, elle s’en fichait royalement après tout. N’empêche, il fallait que cet homme soit véritablement certain de sa masculinité pour oser relancer le sujet sur le tapis constamment. Ou alors au contraire, il ne faisait pas partie de ces hommes si machos qu’ils ne supportent pas la moindre atteinte à leur masculinité. Kathleen préférait de loin cette deuxième option à vrai dire. Elle détestait les hommes qui se sentaient obligés de rabaisser tout le monde pour plaire. Elle pouffa de rire en imaginant le jeune homme en robe de soirée à un cocktail avec une perruque blonde et s’arrêta quelques secondes pour l’observer, un grand sourire aux lèvres. Elle s’approcha et posa son doigt sur le ventre du beau brun, un air faussement navré à présent sur le visage :

    « A vrai dire elle vous ira surement trop bien pour qu’on remarque quoi que ce soit. Par contre… va falloir travailler vos abdos parce que là même en rentrant le ventre… »

    Elle ne put pas s’empêcher de sourire à nouveau mais elle reprit sa route avant d’ajouter quoi que ce soit. Sentant le jeune homme dans son dos, elle garda son nom en mémoire : Jules… Un beau prénom, elle devait l’avouer. Et un prénom qu’elle ne risquait pas d’oublier, c’était bien la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un qui la faisait rire en aussi peu de temps, et avec Kathleen, ça tenait du miracle. Elle entra donc dans le pub avant lui et chercha des yeux une table de libre. Le pub était toujours bondé, et pas toujours par la clientèle la plus raffinée, enfin Kathleen l’y prêtait plus la moindre attention à force. Elle aimait bien venir ici, car l’établissement avait une sorte d’anonymat, elle pouvait être ici la personne qu’elle voulait. Elle pouvait très bien passer inaperçue et observer plutôt les autres : c’était un de ses exercices favoris.

    Jules lui tapota l’épaule pour l’amener en direction d’une table qu’il avait repérée. Elle le suivit et s’installa face à lui, attendant que Tom ne vienne prendre leur commande. Il partit chercher leurs Bièraubeurres. Kathleen regardait partout dans le bar sauf en direction de James Bond. Elle sentait très bien son regard posé sur elle et elle détestait cette sensation. Justement elle aimait venir ici et passer inaperçue, mais le regard de son compagnon l’oppressait. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la regarde et c’était assez gênant. Enfin pas aussi gênant que ce qui suivait :

    « ‘Monsieur Kathleen’ ne sera pas jaloux si je vous enlève le temps d’une soirée ? Du moins, si ‘monsieur Kathleen’ il y a. »

    Heureusement que la jeune Serdaigle n’était pas en train de boire à cet instant sinon Jules se serait retrouvé aspergé de Bière avant d’avoir compris ce qui lui arrivait. Elle reposa d’un grand geste sa choppe sur la table et regarda le jeune homme dans les yeux pour la première fois depuis quelques minutes. Se sentant rougir légèrement elle préféra lever sa choppe et trinquer avec Jules avant de répondre. Un peu de courage liquide et tout irait mieux.

    Elle repensa à sa question. A vrai dire elle n’avait jamais eu aucun garçon dans sa vie, pas depuis la fuite de son père. C’est-à-dire depuis toujours. Certains diront qu’elle n’avait tout simplement pas d’exemple de père pour lui apprendre qui étaient les hommes, d’autres diront qu’elle était trop jeune ou trop sérieuse pour s’intéresser à eux. Mais pour Kathleen, c’était beaucoup plus simple. Elle n’avait jamais réussit à rencontrer un seul garçon avec qui elle puisse supporter de parler. Ils étaient tous pareils, tous aussi fades et bêtes, tous aussi immatures et naïfs. Elle ne voulait pas se rapprocher de qui que ce soit parce qu’elle ne voulait pas parler d’elle-même et qu’elle détestait écouter les autres lui raconter leur vie. C’était aussi simple que cela, elle décida donc de répondre aussi honnêtement qu’elle le pouvait, mais de manière inconsciemment… maladroite :

    « C’est plutôt de Madame Kathleen que vous devriez vous méfier si vous voulez mon avis. »

    Ben oui, de sa mère. Depuis que son père était parti, sa mère était la seule personne dans sa vie. Et encore, la question de savoir si on pouvait l’appeler une personne était sujette à débat. Parfaitement inconsciente d’avoir répondu de la manière la moins orthodoxe possible, Kathleen avala une nouvelle gorgée de Bièraubeurre. Elle reprit donc le sujet de la conversation de tout à l’heure, sans se douter le moins du monde de l’effet que sa réponse allait pouvoir produire sur Jules :

    « Et de mon côté alors ? Je dois m’attendre à voir débarquer votre meilleur ami, habillé en robe à paillettes pour vous entrainer faire les boutiques avec lui ? »

    Elle lui lança un petit sourire moqueur avant de boire à nouveau une petite gorgée de Bièraubeurre.

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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyMar 30 Nov - 22:49

    L’auror était assez fier de lui dans un sens. Il avait réussi à « débloquer » une personne qui avait voulu se montrer froide de prime abord. Peut-être qu’elle l’était réellement, mais au vu de ses réactions, il y avait fort à parier que le jeune demoiselle usait de masques dans sa vie de tous les jours…

    « A vrai dire elle vous ira surement trop bien pour qu’on remarque quoi que ce soit. Par contre… va falloir travailler vos abdos parce que là même en rentrant le ventre… »

    Prenant un air faussement contrarié, Jules gonfla son torse et rentra le ventre, dans une veine tentative de prendre un peu de carrure. Mais il se relâcha au bout de quelques secondes, le sourire aux lèvres. Même si il était auror, et que par conséquent il était « assez bien taillé », il ne cherchait pas spécialement à avoir un corps de rêve. Son métier l’épuisait déjà assez pour qu’il ne se soucie en plus du moindre kilogramme de muscle, perdu ou gagné.


    Une fois installés, les débuts de la connaissance se firent. Cependant, il y avait une toute petite éventualité que Jules n’avait pas prise en compte. En fait, cela ne lui était même pas passé par la tête. Tout innocemment, il avait voulu se renseigner sur l’éventuel petit-ami de Kathleen. La voir rougir était quelque chose ! La Kathleen froide et dure d’il y avait quelques secondes à peine avait laissé la place à une Kathleen presque… troublée. Le jeune homme n’avait pas voulu la mettre mal à l’aise et s’apprêtait à s’excuser, lorsque Kathleen lui ôta les mots de la bouche. Tous les mots de la bouche.

    « C’est plutôt de Madame Kathleen que vous devriez vous méfier si vous voulez mon avis. »

    L’information n’arriva pas tout de suite au cerveau de l’auror. Il se contenta de fixer la demoiselle pendant quelques secondes, sa choppe de bierraubeurre stoppée dans les airs à quelques centimètres de sa bouche. Se méfier de…. Madame ? Doucement, il reposa son verre, la bouche légèrement entr’ouverte. Cette fois, ce fut lui qui rougit.

    « Ah… oh ! Je vois… Pardon, je ne savez pas que vous viviez… avec…. »

    « …Votre petite-amie ». La fin de la phrase avait eut tellement de mal à sortir, qu’elle n’était tout simplement pas sortie. Mais il fallait le comprendre aussi, il venait de se recevoir le plus gros râteau de toute l’histoire des râteaux du monde magique. Maintenant, il comprenait mieux pourquoi elle avait accepté l’invitation d’un parfait inconnu. Si Jules avait été « une » inconnue, l’invitation aurait sûrement été déclinée. Toussotant pour essayer de masquer sa gêne, l’auror reprit sa choppe et but une gorgée.

    « Et de mon côté alors ? Je dois m’attendre à voir débarquer votre meilleur ami, habillé en robe à paillettes pour vous entrainer faire les boutiques avec lui ? »

    Cette fois, ce fut une vraie toux qui suivit la question de la brunette. Jules venait d’avaler de travers et avait manqué de recracher la totalité du liquide qu’il avait dans la bouche. Les clients qui se trouvait autour le regardais bizarrement, certains s’amusant de voir ce couple qui avait l’air de bien rigoler, d’autres étant simplement exaspérés par le manque de discrétion des jeunes. Mais Jules n’avait pas pu résister, à la fin de la question de Kathleen, l’image de Peter en robe à paillettes c’était immédiatement imposée dans son esprit. Le jeune homme essaya de reprendre contenance, ne voulant pas prendre le risque de partir dans une crise de fou rire incontrôlable.

    « Hum… Non, il préfère les petits shorts et les débardeurs, ça le met plus en valeur. Moi je me garde les robes. »

    Il se mordit la lèvre afin de ne pas rigoler. Rien que d’imaginer la tête de Peter dans une tenue pareil…. C’était mythique. D’ailleurs, ça faisait longtemps que les deux aurors ne s’étaient pas vus, il faudrait remédier à ça. Jules imaginait bien une soirée à thèmes… Peter & Jules accompagnées de Kathleen & de Madame Kathleen.
    Il se gratta l’arrière de la tête lorsqu’il repensa à cette fameuse madame Kathleen. Comment une jeune femme aussi caractérielle et aussi jolie pouvait-elle être… homosexuelle ? Non pas que Jules eut été dérangé par cela, au contraire, il respectait tout à fait ce genre de choses, considérant que de toute façon, les sentiments ça ne se contrôle pas. Mais bon quand même….

    « Bertram ! »

    Le dit Bertram sursauta à l’appel de son nom, ne s’attendant pas à trouver quelqu’un qui le connaisse ici. Il se retourna et reconnu son supérieur, le Lieutenant Ezekiel Wayland. C’était un homme à la fois respecté et craint au bureau des aurors. Jules avait beaucoup d’admiration pour lui, même si ces « conquêtes » étaient aussi nombreuses que les écailles d’un Scroutt à Pétard.

    « St-James à déposé un dossier sur votre bureau aujourd’hui. N’oubliez pas de vous en chargez demain, avant de partir en mission. »

    Même en jour de repos, le travail était toujours, toujours là. Soupirant, le jeune homme hocha la tête, espérant ainsi reprendre le cours d’une soirée normale. Il ne se demanda même pas comment ni pourquoi le Lieutenant savait qu’Amanda St-James était entrée dans son bureau, et pour le coup il s’en contrefichait. Du moment que c’est deux là n’avait rien fait dessus…. Il se passa la main dans les cheveux, avant de reprendre une gorgée de bierraubeurre. Pour le coup, son identité venait d’être grillée. Ce n’est pas comme si il avait voulu cacher être un auror, mais avec les temps qui courait, les gens se méfiaient des agents du ministère comme d’une maladie.

    « Et vous… vous travaillez quelque part ? »

    Espérons que cette fois-ci elle ne lui sorte pas quelque chose du genre « non je vie à la rue » ou pire « oui je travaille pour le Seigneur des Ténèbres ». Un vent par soirée, s’il vous plaît.
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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyDim 13 Fév - 0:24

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    Kathleen observa le visage de Jules et se demanda un instant pourquoi il la fixait de cet air ahuri. Elle avait dit quelque chose de mal ? Il restait la bouche grande ouverte, la choppe tendue bêtement devant lui, sans dire un mot. Elle crut un instant qu’il était en train de faire une attaque mais lorsqu’elle le vit rougir elle comprit que non. Attendez. Pourquoi rougissait-il ?

    « Ah… oh ! Je vois… Pardon, je ne savez pas que vous viviez… avec…. »

    Avec ma mère exactement. Elle hocha fermement la tête pour lui signifier qu’il avait raison, sans se rendre compte qu’elle l’induisait en erreur. Pourquoi s’excusait-il pourtant ? Avait-il pensé que son père était mort ? Ceci dit, étant donné qu’elle ne l’avait jamais vu de sa vie, elle pouvait tout aussi bien le considérer comme mort. Elle décida de pousser ses pensées au plus profond de son esprit pour ne pas que Jules puisse lire l’amertume dans ses yeux. Il valait peut-être mieux aborder un sujet plus léger, et le seul moyen qu’elle connaissait pour entamer la conversation était le sarcasme. A force, elle était plutôt douée pour cela.

    A sa question, James Bond s’étouffa avec sa Bieraubeurre, manquant de peu de tout recracher sur Kathleen. La moitié du pub se tourna dans leur direction et la jeune femme maudit le manque de discrétion du jeune homme. Elle qui détestait attirer l’attention, elle était servie. Incapable de cacher l’agacement au fond de sa voix, elle répondit :

    « Pas la peine de me cracher dessus, j’ai déjà pris une douche. »

    « Hum… Non, il préfère les petits shorts et les débardeurs, ça le met plus en valeur. Moi je me garde les robes. »

    Kathleen ne put pas réprimer un sourire à sa remarque et son agacement s’évanouit tout à coup. Pff, qu’il était bête. Aussi difficile que cela soit pour elle de l’admettre, Jules était plutôt drôle, et il avait un sens de l’autodérision au moins. Il fallait au moins cela pour réussir à la supporter sans trop se vexer pensa-t-elle en soupirant. Mais lorsqu’elle vit le jeune homme se mordre la lèvre pour s’empêcher de rigoler, elle réprima un ricanement.

    « Dommage. J’aurais bien aimé vous voir tous les deux en robe de soirée. »

    « Bertram ! »

    Un grand jeune homme aux cheveux longs s’approcha de leur table et Kathleen le détesta dès qu’elle l’aperçut. Pas du tout parce qu’il les avait interrompu, simplement parce qu’il y avait un petit quelque chose dans son allure qu’elle n’appréciait pas. Il avait tout l’air d’un homme ( trop ) sur de lui et de ses charmes et Kathleen détestait ça. Apparemment la politesse n’était pas son fort non plus, mais après tout, elle pouvait parler à ce niveau…

    « St-James à déposé un dossier sur votre bureau aujourd’hui. N’oubliez pas de vous en chargez demain, avant de partir en mission. »

    Le dossier ? Partir en mission ? Alors comme ça Jules avait un métier dangereux. Probablement au ministère. Auror peut-être, il avait la carrure en tout cas. La jeune femme détourna le regard immédiatement en se rendant compte qu’elle avait commencé à inspecter le corps de Jules pour essayer de déterminer sa profession. Non pas que ce qu’elle ai trouvé lui ai déplu… Hum, enfin. Mieux valait passer à autre chose.

    « Et vous… vous travaillez quelque part ? »

    Merci pour le changement de sujet. Attendez. Quoi ? Il croyait qu’elle était adulte ? Kathleen avait toujours été mature pour son âge, et ses traits étaient trop durs pour être ceux d’une jeune femme. Mais de là à la prendre pour une adulte… Elle ouvrit la bouche, prête à lui dire qu’elle était encore à Poudlard pour un an, mais quelque chose la retint. Elle qui se plaignait toujours que les autres élèves étaient trop immatures, qu’elle n’avait personne à qui parler… Pourquoi ne pas mentir ? Si elle disait à Jules qu’elle était encore à l’école, il la prendrait de haut ou alors s’en irait complètement. Et pour une raison obscure, Kathleen n’y tenait pas du tout.

    « Oh… hé bien, c’est-à-dire que… pour l’instant non. Mais j’espère pouvoir ouvrir une librairie prochainement. »

    Quoi ? Elle n’avait pas menti, si ? Bon, elle avait sous-entendu qu’elle avait l’âge de travailler, mais ce n’était pas un véritable mensonge. De toute manière, pourquoi s’embêtait-elle avec ces histoires ? Demain, elle aurait tout oublié de ce Jules et ne le reverrait plus jamais. Alors pourquoi se sentir coupable ? Elle s’éclaircit la gorge et décida néanmoins de changer à nouveau le sujet, juste au cas où.

    « Pourquoi avoir choisi le ministère alors ? »

    Mais à peine Kathleen avait-elle fini de poser sa question que son portable sonna. Tous les clients se tournèrent vers leur table, certains brandissant leurs baguettes d’un air menaçant. Les sorciers et la technologie moldue… Elle sortit l’appareil en question et lança un regard noir aux clients en question. Sur son écran s’affichait le nom de son seul contact : ‘Maman’. Elle soupira et refusa l’appel, prenant soin d’éteindre son téléphone après coup. Son regard s’était assombri l’espace d’un instant mais elle s’efforça de sourire lorsqu’elle se tourna à nouveau vers Jules.

    « Désolée, c’était ‘Madame Kathleen’. »

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MessageSujet: Re: If you wanna be my friend... ♆ Kathleen   If you wanna be my friend... ♆ Kathleen EmptyDim 28 Oct - 15:51

« Oh… hé bien, c’est-à-dire que… pour l’instant non. Mais j’espère pouvoir ouvrir une librairie prochainement. » Ouf, Merlin merci, elle n’avait pas relevé le changement de conversation et s’était lancée à l’assaut. Une librairie donc, intéressant. Jules n’avait peut-être pas eu faux sur toute la ligne finalement. Cette jeune demoiselle semblait avoir une maturité bien à elle. Peu de femmes de son âge - Jules lui donnait entre 18 et 20 ans, à tout casser - auraient souhaité ouvrir une librairie, qui impliquait de vouloir passer une grande partie de sa vie plus entourés de livres que de personnes.

Jules aimait les personnalité atypiques. Ça le changeait agréablement de toutes ces poufiasses blondes platines et incroyablement surfaites qui pullulaient dans les rues de Londres. Pour une fois qu’il avait l’opportunité de passer une soirée tranquille avec une fille en ayant un minimum dans la caboche, il n’allait pas se priver. Même si celle-ci n’était pas du bord qu’il espérait.

« Pourquoi avoir choisi le ministère alors ? » Merci Lieutenant. Evidement, n’importe qui aurait compris où il travaillait après l’intervention de son supérieur, même si Jules avait tout de même eu un minuscule espoir qu’elle ne relève pas ce détail. Mais bon.
Il s’apprêtait à répondre lorsqu’une musique bizarre retentit dans la pièce. Un sorcier sortit sa baguette et, instinctivement, Jules en fit de même. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il se passait et il tourna la tête dans tous les sens, tout perdu qu’il était. Son regard se posa sur le téléphone que Kathleen avait attrapé et il se rassit en soupirant, un peu honteux. « Désolé… L’habitude du métier… » finit-il en sortant un rire nerveux.

Kathleen semblait s‘évertuer à éteindre son téléphone et Jules se demanda brièvement ce qu‘une sorcière faisait avec un téléphone moldu sur elle. L’Auror étant un sang-mêlé, il connaissait un petit peu la technologie des moldus mais préférait ne pas s‘en encombrer.
« Désolée, c’était ‘Madame Kathleen’. » Oh. Jules acquiesça en baissant la tête, sans qu’aucun mots ne puisse sortir de sa bouche. Qu’aurait-il pu dire de toute façon ? ‘Transmettez-lui mes amitiés, moi qui ne puis vous avoir à cause d’elle ?’ Comble de la mal politesse. Mais… Si c’était madame Kathleen, pourquoi cette dernière venait donc de refuser l’appel ? Jules posa son regard sur la brunette qui essayait de reprendre un air détaché. Aimait-elle donc sa compagnie au point de ne vouloir être dérangée par personne, pas même sa petite amie ?! Ce n’était sans doute pas le cas mais Jules préféra se contenter de cette hypothèse qui lui allait très bien. Toussotant, il reprit le fil de la discussion.

« Hum je… » Tiens, bonne question, pourquoi avait-il voulu devenir Auror ? S’il commençait à lui sortir qu’il avait soif de Justice, il n’était pas certains que la demoiselle veuille rester assise à cette table plus longtemps. Généralement, les femmes n’aimaient pas tellement les pseudos-justiciers qui se la racontaient. Mais qu’est-ce qu’il en avait à faire après tout ? Non c’est vrai, il n’allait probablement jamais la revoir de toute façon - à son grand désarroi. « Je voulais protéger ma famille, avant tout. Et de fil en aiguille, je me suis mis à vouloir protéger toute la population magique donc… Auror était le meilleur choix. » Il but une gorgée de bière au beurre et continua à raconter sa vie sans se demander si son interlocutrice en avait quelque chose à faire. « Et puis, j’aime bouger. J’aime me battre et surtout me battre pour quelque chose. Je n’ai jamais ressenti de plus grande fierté que quand mon équipe et moi parvenons à arrêter un Mangemort. »
Discrètement, il jeta un regard autour de lui. Il ne fallait pas non plus qu’un de ces Mangemorts fasse trainer ses oreilles dans le pub à la recherche d’une quelconque information et qu’il surprenne cette conversation. Oui, Jules commençait à être un peu parano mais il le vivait très bien. Il faut dire qu’avec les temps qui courait, on n’était jamais trop prudent.

Visiblement, tout le monde se foutait comme de l’an 40 de ce que Jules et Kathleen étaient en train de se dire. Parfait. « Pourquoi avoir refuser de lui répondre, au téléphone ? » La question était sortie toute seule et Jules lui-même écarquilla un peu les yeux devant son audace. Oups ? Il referma la bouche et se cala dans le fond de sa chaise, dans le but de prendre un air complètement détaché. Ce qui était légèrement gâché par les deux petites taches rosées qui étaient apparues sur ses joues.

Mais il n’y pouvait rien, c’était plus fort que lui. Peut-être que ça allait mal entre elles ? Peut-être qu’elle ne l’aimait plus où qu’elle lui en voulait pour quelque chose. Peut-être même qu’elle aurait besoin d’une épaule pour pleurer. Et dans ce cas, qui serait là ? Jules se gifla mentalement, se forçant à arrêter d’imaginer des scénarios plus débiles les uns que les autres. Bien sûr qu’elle aurait besoin de réconfort, mais elle aurait préféré celui d’une femme, sans doute… Monde cruel. Il n’avait jamais rencontré de femmes digne d’intérêt et pour une fois que le courant passait plutôt bien avec une, il fallait qu’elle ait une petite-amie.

Les minutes défilaient et Jules avait bizarrement de moins en moins envie de s’en aller. Certes, Kathleen était désormais « intouchable », mais même s’il avait été déçu, le jeune homme avait quand même envie de rester là, avec elle. Juste pour parler. C’était parfois plus agréable de parler avec une inconnue qu’avec ses propres amis. Kathleen avait du caractère et elle maniait le sarcasme à la perfection. Elle était jolie et semblait avoir une grande ouverture d’esprit. « Elle a de la chance, madame Kathleen… » souffla-t-il plus pour lui-même qu’autre chose. Parce qu’au fond, il n’avait jamais autant désiré être une femme qu’en cet instant.
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